GIS iD64Chambre Départementale d’Agriculture des Pyrénées AtlantiquesLaborarien Etxea Place Jean Errecart 64120 Saint Palais

Tél : 0777343869Fax : 0559652907Courriel : jm.arranz@pa.chambagri.frWeb : www.gis-i64.fr

Compte-rendu d’activité 2015

Ne rien lâcher

Avec la Participation financière :- du Conseil Régional d’Aquitaine- du Conseil Départemental des Pyrénées Atlantiques- du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (CASDAR, France Agri Mer)- des Membres du GIS- de l’Union Européenne

Compte rendu rédigé par :Jean Marc ArranzRelecture, mise en forme : Claudine Migen

Février 2016

Sommaire

Editorial : Ne rien lâcher p 1

1. Actualité et conjoncture de la filière p 2

2. Conseil de Groupement p 3

3. Conseil Scientifique et Technique p 4

4. Animation et secrétariat du GIS p 4

5. Les réseaux p 55.1 Le RMT Fromage de terroir p 55.2 CNBL p 55.3 UMT Santé petits ruminants p 65.4 AFPF et RMT Prairies Demain p 6

6. Diffusion, valorisation techniques et scientifiques p 7

7. Les actions soumises au programme expérimentation de la Région Aquitaine p 8 Programme des membres du GIS 2015-2016 p 9

7.1 Listeria monocytogenes : démarche pour garantir un niveau de contamination inférieur à 100 ufc/g en fabrication fromagère PPNC au lait cru p 107.2 Description de la cinétique des valeurs moyennes d’IgG dans le lait de brebis et impact des mammites sur les taux d’IgG p 11

8. Programmes d’études : thèmes en cours, hors programme de la Région Aquitaine p 128.1 Dossier CASDAR « Pro-Abiodiv : Prototypage d’une gestion collective et locale de l’agrobiodiversité par et pour l’agriculture biologique et à faibles intrants » p 128.2 ATOUS : Vers une Approche Territoriale de l’autOnomie foUrragère et des Services rendus par les systèmes fourragers à dominante herbagère en production fromagère AOP de montagne p 138.3 Projet agneaux : Valoal et Diarra p 148.4 Agneau de lait : qualité des produits : surgélation et agneaux croisés p 158.5 AUTELO : Evaluer et promouvoir des stratégies alimentaires plus autonomes et économes en élevage ovin laitier p 16

9. Autres programmes et projets p 179.1 Changements climatiques Programme prévisionnel 2015 p 179.2 Electronique et élevage de précision p 18

EDITORIAL

Ne rien lâcher

Par delà les inquiétudes et les incertitudesL’année 2015 se termine avec à la fois son lot d’inquiétudes, de menaces, et d’incertitudes.D’inquiétude surtout pour les producteurs et les filières de production animales, porcins, bovins lait et allaitant,palmipèdes... Les ovins lait échappent, pour le moment, à ces crises sanitaires et commerciales majeures. Crised’identité aussi, à la fois d’acceptabilité par la société civile et d’attractivité pour les métiers.

Le panorama de politiques publiqueset l’administration territoriale ont

profondément évolués en peu de mois : réforme de la PAC, mise en placedes PAEC (plan d’action agri-environnemental et climatique)… Etsurtout, réforme des territoires, avec la mise en place des nouvellesrégions (Aquitaine-Limousin-PoitouCharente : ALPC), promulgation dela loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) quiconfie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement lescompétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Refonte aussi del’appareil administratif avec les nouvelles DRAAF, bientôt basée àLimoge pour ALPC. Pour les conseils régionaux, délégation de gestiondes fonds européens (FEADER, FEDER)

Derrière le slogan « Produisons autrement » l’agriculture française, sousl’impulsion du ministère de l’agriculture? est engagée dans une mutationautour de la double performance, économique et environnementale : planécoantibio, plan écophyto. Et plus récemment programme 4/1000 (stockagede carbone), engagements de réduction d’émission de GES pris lors de laCOP 21 en décembre 2015. Par ses fondements agro-pastoraux, par sesengagements individuels et collectifs, la filière est tout à fait en capacité des’engager dans cette voie.

Une mise en responsabilité collective :Pour les producteurs, les principaux enjeux se situent autour de l’amélioration de la rémunération de l’activité et desconditions de travail, ce qui suppose l’amélioration des conduites, des techniques, des équipements.Cela passe en partie par l’appropriation des nouveaux équipements (DAC, bol) et au-delà par notre participation à lamise au point de nouveaux outils, d’où notre engagement dans l’élevage de précision. Ces évolutions doivent seconcevoir en cohérence avec les principes de l’agro-écologie et de la performance environnementale, tels qu’ils sontabordés dans des programmes comme ProABiodiv ou ATOUS. La lutte contre les changements climatiques est unformidable challenge pour lequel nous pouvons tous agir. Pour la filière, la dimension économique et de positionnement des produits sur des marchés de plus en plus ouvertsest primordiale. Améliorer la qualité de produits laitiers et viande, anticiper sur les évolutions réglementaires(étiquetage nutritionnel, germes pathogènes (STEC)), sur l’acceptabilité sociale des produits. La filière, par ses signes de qualité, est territorialisée et donc acteur des constructions territoriales, en liens étroitsavec les nouvelles collectivités territoriales. Notre compréhension des écosystémes agro - (sylvo -) pastoraux doitêtre injectée dans les nouvelles gouvernances des territoires.

Les filières, pour se projeter sur un moyen terme, auront de plus en plus besoin d’une R&D à la fois sur lesproblématiques techniques, économiques, environnementales et territoriales.Parce que les capacités de recherche nationales en ovins lait sont limitées, il faut renforcer les réseaux (CBLB, RMT,UMT, Agri sud ouest innovation), mais aussi s’appuyer sur les capacités d’expérimentations locales, en particuliersur les fermes de lycées agricoles. Parce que la recherche devient de plus en plus pointue et technologique, il faut rester en prise avec les nouvellestechnologies, accompagner leur appropriation par les responsables professionnels. Le transfert prend une place de plus en plus importante. Il faut expliquer, rendre accessible les nouvellesconnaissances, en les adaptant au contexte local (productions, conditions de milieu, groupes sociaux).

Enfin, il faut garder l’envie de travailler ensemble : dans un contexte de financements publics de plus en plus tendu,la tentation du chacun pour soi et du repli est grande. Les moments d’échange et de partage des problématiques sansenjeux institutionnels sont rares, il faut continuer à les faire vivre.

Daniel LARTIGUE Jean-Marc ARRANZPrésident du Conseil de Groupement Animateur

1. Actualité et conjoncture de la filière

Alors que la plupart des filières de productionanimale sont dans la tourmente, la filière ovins laitn’a pas été confrontée à des difficultés notables,qu’elles soient économiques, organisationnelles ouclimatiques. Néanmoins, le démarrage de la nouvelleunité de production de la CLPB aux Alduldes resteproblématique, même si l’appel aux financementsparticipatifs a permis de lever des fonds significatifs.Les données économiques relatives aux résultatsd’exploitations (campagne 2014) ont laissé apparaîtreune légère amélioration (note conjoncture du22 décembre 2015 : http://www.pa.chambagri.fr/uploads/media/Conjoncture_2015-22dec.pdfLe syndicat Ossau Iraty poursuit son importantecampagne média (2013-2016), avec un impact positifattendu pour les prochaines années. Les producteursbéarnais se sont illustrés avec une actionpromotionnelle lors du passage du tour de France àArette (cf photo ci-desssous)..

Pour les agneaux, les prix de vente seront restés cetautomne comparables à ceux de l’année précédente. En ce qui concerne les évolutions de la PAC, la miseen place de la réforme ainsi que le nouveau dispositifde gestion des nouvelles MAEC (mesures agri-environnementales et climatiques) n’ont pas été sansdifficultés : cadres budgétaires de plus en pluscontraints, complexification des dossiers et desagréments…

Le marché du lait et du fromage n’a pas connu deforte tension, même si le problème des achats de laithors zone reste récurrent. Le prix du lait en Sardaigne(bassin d’exportation majeur) est revenu à desniveaux proches de ceux pratiqués en France. Au niveau national, le bassin de Roquefort estconfronté, non sans difficulté, à la réforme de sonsystème de gestion de la production et à la mise à platdes missions de la Confédération de Roquefort :l’interprofession semble momentanément fragilisée,certains producteurs sortent du périmètreinterprofessionnel. Le développement de nouveauxopérateurs spécialistes des produits frais, comme « Lepetit basque » en Gironde interpellent sur l’évolutionde l’attrait des consommateurs pour les produits àbase de lait de brebis et une image nutritionnelle trèsporteuse.

La Chambre d’Agriculture a consacré les assisesovines d’Octobre 2015 aux questions del’autonomie fourragère et de qualité du lait(http://www.pa.chambagri.fr/menu-horizontal/conduire-mon-elevage/ovins.html).

A consulter sur le site d’Agreste : Dynamiques agricoles en Pays Basque (février 2015)http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/R7215A07.pdf

2. Conseil de Groupement

Le conseil de groupement (CG) s’est réuni 3 fois en2015 sous la Présidence de Daniel Lartigue(Chambre Départementale d’Agriculture desPyrénées Atlantiques) : 10 février 2015, 7 juillet2015, 5 novembre 2015Le conseil du 10 février a principalement travaillésur le programme 2015, avec une présentation desdifférentes fiches qui ont été soumises au conseilrégional en décembre 2014 :• CinetIgG 2 : connaissance des concentrations en

IgG des laits de brebis (IP),• animation programme GIS 2015 (CDA64) Le CDEO a fait le point sur la 2ème année duprogramme « Buru Beltza : expérimentation d’unnouveau mode de sélection de la manech tête noire ».Ont été évoqués les projets déposés à FAM dans lecadre des AAP expérimentation : • Diarra : Diarrhées des agneaux (CDA64)• Valoal : améliorer la valorisation de l’agneau de

lait (CDA64), suivi d’une discussion sur les problématiques communes avec Rayon de Roquefort (outils « Agriprev » et « Petal »).

Il a été discuté sur l’opportunité de travailler sur unprogramme de recherche PSDR sur la« Caractérisation de la diversité des produits en lienavec la diversité des systèmes de production et desterroirs » (CDA64). Dans le prolongement du Conseil Scientifique, unpoint a été fait sur les démarches relatives à lacontroverse sur les diagnostics environnementaux etles propositions du Conseil scientifique (INRA).

La séance du 7 juillet, sur 2 demi-journées, a étéconsacrée à des projets en démarrage ou enconstruction en réponse à des AAP:• Genopyr : passage à la génomique (CDEO)• Ipast : utilisation de l'imagerie satellitaire pour la

gestion des ressources pastorales des estives pyrénéennes (CDEO)(Poctefa)

• Caractériser les agneaux croisés vs races pures (AREOVLA)

• Préétude (bibliographique) sur la surgélation de la viande d’agneau de lait (AREOVLA)

• Elevage de précision « Ovins 2.0 » (Pôle de compétitivité Agence Agri-sud-ouest innovation, institut élevage)

Le dernier conseil s’est tenu le 5 novembre.Les différentes structures ont présenté les travaux surlesquels elles sont engagées, en opérateur principalou associées à d’autres acteurs (cf fiche de synthèsepage 9). Un débat a été engagé sur les stratégies departenariat (de réseaux) et de réponse aux AAP, dansun contexte de réduction des budget et deconcurrence exacerbée entre les porteurs de projet.Deux axes ont été mis en discussion : • Comment se positionner dans la nouvelle région à

12 départements ? Comment mieux s’articuler avec l’expérimentation ovine dans la nouvelle région, avec la SICA CREO et le CIIRPO ?

• Au sein de la filière ovin lait nationale, comment faire évoluer les synergies avec le CNBL ?

Le CNBL est engagé dans une réforme structurellepour acquérir une meilleure autonomie financière etsouhaite mettre en place un conseil scientifique. GIS-id64 et CNBL souhaitent mettre en place un conseilélargi qui puisse répondre aux besoins des 2 entités.

Rencontre avec les acteurs de l’expérimentation ovine dans la nouvelle région ALPC :Une première rencontre avec le CIIRPO et la SICACREO a été organisée en novembre 2015. Au-delà del’état des lieux des programmes de chacun, despréoccupations communes ont été dégagées etdiscutées : gestion des praires et pâturage,biodiversité, santé animale (gestion du parasitisme,programme Tannov), élevage de précision. Des rapprochements sont à construire, ils passeronten particulier par la mise en place d’étudescommunes. Des échanges réguliers sont prévus en2016 à cette fin.

3. Conseil Scientifique et Technique

La séance plénière du CST s’est tenue le 9 décembre2015 dans les locaux de l’INP-EI Purpan.

Francis Barillet, qui a quitté ses fonctions au sein del’INRA, présidait le conseil pour sa toute dernièreparticipation.

Ce conseil a travaillé sur 2 thématiques techniquesavant de traiter les questions statutaires et sonévolution.

Les problématiques sanitaires (santé animale etqualité sanitaire des produits) ont été abordées lematin :

• Agalactie contagieuse : avancement travaux sur vaccins, assainissement par réforme sélective (ENVT)• Qualité sanitaire des fromages au lait cru :

. avancement des travaux, méthodes et résultats sur les STEC (INRA Aurillac, ENVT, IE). dossiers de demande de "dérogation" au critère d’absence de Listeria en lait cru (INRA Aurillac, IP)

La séance de l’après-midi portait sur l’élevage deprécision et les perspectives de recherchesspécifiques aux petits ruminants :

• Projet Ovins-lait 2.0 (IE)

• Mise en perspective des connaissances et enjeux pour les élevages extensifs (Supagro Montpellier)• Quel(s) projet(s) à construire ?

Le dernier point traité concernait la gouvernance duconseil scientifique du GIS :• Renouvellement de la présidence du Conseil et desmembres du conseil (F Barillet)• Perspective de mise en place d'un Conseil scientifique du CNBL (IE)

Francis Barillet a fait part des enjeux pour lesprochaines années et des démarches qui ont étéentreprises pour poursuivre l’activité du GIS. Hubertde Rochambeau, président du Centre INRAd’Aquitaine, a accepté de prendre la suite de laconduite du conseil, sous réserve de pouvoir travailleren binôme comme le prévoit la convention GIS.

Par ailleurs, la perspective de la mise en place d’unconseil scientifique du CNBL pose la question d’unconseil unique, mais qui garderait la capacité detraiter les questions propres à chaque groupement. Lamise en synergie s’impose, d’autant que les thèmes etdonc les experts pressentis se regroupent largement.Ce chantier devrait être mené à bien en 2016.

4. Animation et secrétariat du GIS

La Chambre Départementale d’Agriculture desPyrénées-Atlantiques assure depuis 2009 lesfonctions de secrétariat et d’animation du GIS.Depuis le 1er janvier 2010, l’animateur GIS estrattaché à l’antenne de la Chambre d’Agriculture deSt Palais.Cette antenne a été transférée durant l’année 2015,le temps de réaliser des travaux, à Béhasque.

Le temps affecté à l’animation des instances, auxrelations avec les autres GIS et à la partie amont desétudes (définitions, pré-étude, recherche partenariat,montage dossiers financement), à la diffusion desrésultats et au suivi des actions en cours (étudereproduction, essais alimentation, qualité desagneaux, reproduction…) correspond à 0,49 ETP(équivalent temps plein) (97 jours). De par l’engagement contracté sur plusieurs dossiersportés au titre du GIS (CASDAR, Leader), il fautaussi prendre en compte la participation à cesdossiers pour un volume de 0,30 ETP (60 jours).Cela porte le temps réel consacré aux activités duGIS à plus de 0,78 ETP en 2015.Ces répartitions sont stables sur les dernières années.

La participation aux actions territoriales :

Le GIS s’est investi dans des actions à caractèreterritorial et en lien avec les collectivités territoriales.

En Pays Basque, le Conseil de Développement duPays Basque et le Conseil des élus constituent desentités fédératrices et motrices majeures. Le GIS aparticipé à la stratégie « climat–énergie pour la PaysBasque » (2013-2015, méthode climagri :http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/8070_pays_basque_climagri_ademe_v3_bd.pdlaquelle a débouché sur la labellisation « Territoire àénergie positive et pour la croissance verte ».Une nouvelle démarche autour de la «Gouvernancealimentaire pour le Pays Basque » a été initiée àl’automne 2015.

En Béarn, l’émergence d’une gouvernance deterritoire, entre l’IPHB et le Pays du Haut Béarn, nebénéfice pas des mêmes dynamiques collectives.De manière plus large, l’évolution des périmètres etdes compétences des collectivités territoriales (loiNotre) en cours impose un redéploiement des formesde participation aux actions à caractère territorial.

5. Les réseaux

5.1 Le RMT Fromages de terroir

Les membres du RMT ont décidé de renouveler leurdemande d’agrément pour la période 2014-2018, lareconnaissance du RMT par la DGER est intervenueen janvier 2014. L’objectif du RMT est de fournir aux filièresfromagères AOP des connaissances et des outilscontribuant au renforcement de la valeur ajoutée desproduits, à la consolidation de l’image positive pourle citoyen et le consommateur portée par ces filières.3 axes :

1) Expression du terroir : maintien des savoir-fairespécifiques, valorisation des ressources : Lamicrobiologie des laits et des fromages au lait cru,les ressources fourragères et l’autonomiealimentaire.2) Ancrage des filières sur le territoire, durabilité desexploitations et des filières, en traitant lesperformances des filières et celles des exploitations.3) Acceptabilité sociétale des filières, en confrontantles attentes des consommateurs aux travaux cités ci-dessus.De manière transversale, un volet transfert (vis à visdes filières et de la formation), diffusion etcommunication est développé.

Le GIS est à la fois impliqué dans les thématiques surla microbiologie des laits et fromages au lait cru (CFAHasparren), et sur les questions de l’autonomiealimentaire (CDA64).Le séminaire national du 9 juin 2015 a permis detravailler les 3 axes du RMT et d’approfondir la façonde poser la question de l’autonomie au sein desfilières AOP : (http://www.rmtfromagesdeterroirs.com/diffusion-1/seminaire-9-juin-2015 ). Concernant l’autonomie, le travail prévu en 2016portera sur l’analyse transversale de l’ensemble descahiers des Charges des AOP, ainsi que sur lesprocessus de construction des cahiers des chargesautour de la question de l’autonomie et du lien auterroir (stage de 6 mois).

Les Membres du RMT: CNAOL, ACTALIA, CDA 18, CDA 64 (GIS-id64), CDA 18 (AOP fromagères caprines), CDFAA Hasparren, CTFC (URFAC), INRA, Institut de l’Elevage, Pôle fromager Massif Central, CERAQ (Regroupement GIS AJ et AFTALP), réseau ENIL, VetagoSup (ex ENITA Clermond Ferrand)

Site internet http://www.rmtfromagesdeterroirs.com/

5.2 CNBL

Le Comité National de la Brebis Laitière, créé en1990, regroupe aujourd’hui 35 organisationsprofessionnelles et 2 instituts techniques (INRA,Institut de l’Elevage). Pour les Pyrénées Atlantiques,sont adhérents l’Interprofession Lait de Brebis, laChambre d’Agriculture, le GDS64 et le LycéeAgricole d’Oloron. Le CNBL est membre du GIS. Il porte à la fois desmissions de représentation nationale pour les filièreslait de brebis et d’animation technique autour de5 groupes : amélioration génétique, traite mécanique,informatique/automatismes, alimentation des brebislaitières, référence/appui technique. Lesorganisations pyrénéennes participent aux activitésdes différents groupes techniques. Le CNBL est en cours d’évolution de manière àconforter son rôle de représentation des ovins lait auniveau national, à renforcer son assise juridique et àpouvoir porter des programmes de recherches plusambitieux. Il doit se doter d’un conseil scientifique.

Nous avons l’objectif commun de réorganiser leconseil scientifique du GIS et de créer un conseilcommun entre le CNBL et le GIS. Son assemblée générale s’est tenue le 18 septembre2015 à Marseillan (Hérault).Le « Carrefour international ovin-caprin » en avril aété un temps fort, axé sur la défense des races :http://cioc.fr/wp-content/uploads/2015/01/Actes-CIOC-VF.pdf Présentation du CNBL : http://cioc.fr/wp-content/uploads/2015/01/CNBL_polelaitier_jeudi09avril20

15.pdf .

5.3 UMT Santé petits ruminants

Une UMT (unité mixte technologique) « santé destroupeaux de petits ruminants » a été créée àl’automne 2009, entre l’Institut de l’Elevage etl’ENVT pour l’INRA (UMR 1225). L’agrément del’UMT a été reconduit en 2014 pour 5 ans.

Le programme de travail est structuré autour de3 axes :

1) Gestion sanitaire globale des troupeaux : maîtrisedes réformes et de la mortalité des adultes et de laproductivité numérique d’agneaux (avortements etmortalité des agneaux).

2) Maîtrise des infections mammaires et de la qualitédu lait : dépistage des mammites sub-cliniques àl’aide des comptages cellulaires (ovin lait),épidémiologie, prévention des mammites «nonspécifiques», antibiothérapie sélective au tarissement,agalactie contagieuse.

3) Maîtrise du parasitisme par des nématodes gastro-intestinaux : mieux utiliser les anthelminthiques,exploiter des plantes à tannins, génétique de larésistance des ovins au parasitisme. Les organisations professionnelles des Pyrénées-Atlantiques (CDEO, GDS64, Interprofession) et leGIS sont impliqués sur les différents axes : travaux

sur les infections mammaires avec une priorité surl’agalactie contagieuse, machine à traire et impact surla qualité du lait (Net’traite), maîtrise du parasitisme(sélection génétique de la résistance au parasitismeinterne, plateforme de production de dosesinfectantes).L’UMT participe aussi au programme « Acid » sur ladétection des acidoses subaigües et à la gestion de laparatuberculose (vaccination).

MembresL’UMT est pilotée par l’ENVT, l’INRA, l’Institut del’Elevage. Elle fédère des GDS, des GTV, desorganisations professionnelles économiques,techniques et consulaires.Lien internet : http://enttest.envt.fr/menu-og-32/unit%C3%A9-mixte-de-recherche-inra-envt-1225-interactions-h%C3%B4tes-agents-pathog%C3%A8nes?destination=node/319

5.4 AFPF, RMT Prairies Demain

Créée en 1959, l'Association Française de productionFourragère (AFPF, association Loi 1901) s'est donnéedes missions et les moyens pour y parvenir :

1) Etre un lieu d'échanges et de contacts parl'organisation de rencontres professionnelles

2) Renforcer les échanges dans le secteur des prairieset des fourrages

3) Diffuser largement l'information scientifique dansle secteur fourrager

Le GIS participe régulièrement aux rencontresprofessionnelles et à la production scientifique del’AFPF.

Le RMT « Prairies Demain », piloté par l’Institut del’Elevage, a été labellisé en 2013. Il se donne pour objectif de contribuer à mieuxvaloriser le potentiel productif et alimentaire de laprairie pour maintenir le maximum de surfaces enherbe, renforcer la place de l’herbe dans les systèmesd’élevage d’herbivores et améliorer l’efficiencetechnico-économique de ces structures.

Bien que le GIS ne soit pas directement adhérent, desliens réguliers sont entretenus avec ce réseau, vial’Institut de l’élevage.

6. Valorisation techniques et scientifiques

Prairies FourragesAffiche J3R : Adaptation des modes de valorisation des prairies permanentes océaniques sous contraintes de pentes : http://www.journees3r.fr/spip.php?article4136 Affiche J3R : Evaluer les types prairiaux locaux pour renforcer la biodiversité des prairies basco-béarnaises : l’exemple du dactyle : http://www.journees3r.fr/spip.php?article4065 Article J3R : Valoriser les systèmes d’élevage herbagers par la diversité des services rendus par les prairies à l’échelle de petits territoires en zone fromagère AOP : http://www.journees3r.fr/spip.php?article3999Article : Ambroisie, une plante invasive et allergène à combattre par tous les moyens http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/1-plante/1.4/Ambroisie_2015.pdf Affiche : Herbe et pâturage : http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/1-plante/1.1/Herbe_et_pturage_Assises_ovines_9_oct_2015.pdf Affiche : Raisonner la conformité au cahier des charges Ossau Iraty (ensilage de maïs) : http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/1-plante/1.4/Raisonner_la_conformit_au_cahier_des_charges_Ossau_Iraty_Assises_ovines_9_oct_2015.pdf Affiche: Territoires ATOUS Pyrénées : http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/1-plante/1.4/poster_pyrnes_2015.pdf .Plaquette (100 p) : Les prairies permanentes basco-béarnaises. Caractériser la diversité, les modes d’utilisation et lesservices écosystémiques : http://www.gis-id64.fr/docutheque/1-documents-texte/1-6-divers/

Changement climatiquesPrésentation Institut Jean Errecart : Les activités agropastorales basco-béarnaises sous le prisme des changements(climatiques) : http://www.gis-id64.fr/download/articles/IJE_GISid64_19_nov_2015.pdf Article 6 pages : L’élevage basco-béarnais au défi des changements climatiques : http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/5-territoire-et-filiere/5.4/article_CC_Sillon_14_janv_2016.pdf

Agneau de laitProjet article revue « Viandes et produits carnés » : Qualité de la viande d’agneaux de lait : effet de l’âge à l’abattage(en relecture)

ReproductionArticle : Un partenariat technique avec les éleveurs de brebis laitières dans les Pyrénées-Atlantiques pour adapter lespratiques et réussir l’insémination animale : http://www.journees3r.fr/spip.php?article4008

FilièreDonnées statistiques : Les races ovines des Pyrénées Atlantiques en 2015 : http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/5-territoire-et-filiere/5.1/Races_brebis_64_IPG_2015.pdf

Site INTERNET

Le site internet du GIS, créé en 2009, estrégulièrement actualisé des comptes rendus,

(http://www.gis-id64.fr/compte-rendu-annuels-dactivite-gis-id64.html), des résultats des travaux menés par le GIS et par sesmembres, mais aussi, plus largement, si utile, depublications techniques et scientifiques sur les brebislaitières, les produits et sur les filières de production.Nous avons conservé une architecture simple etstable avec des objectifs de transfert facilementaccessibles. La fréquentation du site reste modeste, maisconstante au cours du temps, avec un téléchargementimportant des fichiers « résultats », ainsi que dephotos (docuthèque). Les annonces de stages sontelles aussi bien visitées. Le référencement sur lesmoteurs de recherche reste très satisfaisant.

7. Les actions soumises au programme expérimentation de la Région Aquitaine en 2015

Pour l’année 2015, 1a demande de co-financementd’étude a été déposée auprès du Conseil Régionald’Aquitaine et soutenue par ce dernier :

• Description de la cinétique des valeurs moyennesd’IgG dans le lait de brebis et impact desmammites sur les taux d’IgG (Interprofession Laitde Brebis)

Une autre étude, soutenue par le Conseil Régional de2012 à 2014 est en voie d’achèvement :

• Maîtrise des contaminations en listeria pour lesfabrications en lait cru : élaboration et portage d'unargumentaire auprès des autorités sanitaires pourdémontrer que les produits respectent la limite 100UFC Lm/g (Interprofession lait de brebis).

Compte tenu des incertitudes sur son financement,nous n’avons pas mis en programmationd’expérimentation sur la ferme du lycée d’Oloron en2015. En parallèle, les projets d’expérimentation ontété intégrés à la réponse à un AAP CASDAR(Autelo, cf p 16) qui a reçu une réponse positivedurant l’été 2015, permettant de reprendre lesexpérimentations.Par ailleurs, le programme « Buru Beltza », porté en2014 par le CDEO et l’association éponyme, a étéintégré à un dossier FEDER CR Aquitaine« Genopyr » centré sur le développement de lasélection génomique des races ovines laitièrespyrénéennes. Ce programme constitue la suite duprogramme transfrontalier « Genomia »(site : http://www.genomia.net/ )

Programme des membres du GIS 2015-2016

7.1. Listeria monocytogenes : démarche pour garantir un niveau de contamination inférieur à 100ufc/g en fabrication fromagère PPNC au lait cru (dossier déposé en 2012)

ProblématiqueAvec les obligations liées au « Paquet Hygiène »,les producteurs fermiers doivent réaliser desautocontrôles de fromages afin de garantir auconsommateur un produit sain. Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’Interprofession anime un dispositifdépartemental d’intervention et de gestion des non-conformités vis à vis des germes pathogènes auprèsdes producteurs de lait de brebis.

L’enjeu de ce programme est de faire reconnaîtreque les fromages concernés peuvent être classésdans la catégorie 1.3 du règlement n°2073/2005, endémontrant qu’ils ne permettent pas ledéveloppement de L. monocytogenes en appliquantla limite de 100 ufc/g (voire un seuil inférieur)pendant la durée de conservation.Le non accès à ce « classement 1.3 » se traduit pardes pertes économiques significatives pour lesproducteurs concernés, le déclenchement d’uneprocédure d’accompagnement lourde et onéreuse. Cette demande doit être portée auprès de laDirection générale de l’alimentation (DGAl), pourêtre évaluée par l’ANSES, ce qui suppose laconstitution d’un dossier de nature scientifique.

Les différentes étapes du programme (2010-2014)La première étape de ce travail a consisté àactualiser les connaissances et à rassembler toutesles données existantes sur le sujet : données d’auto-contrôle et d’évolution des listéria (Lm) dans lesproduits, description des schémas de fabrication,connaissance des conditions de distribution et decommercialisation jusqu’au terme de la DLUO. Ilétait aussi nécessaire de compléter les donnéesexistantes par la caractérisation physico-chimique(pH, Aw= activité de l’eau) permettant de définir sile produit présente un risque de développement oupas de Lm. Les résultats obtenus sur la caractérisation desfromages des Pyrénées confirment la classificationde ces types de fromages dans la classe permettantla croissance de Lm. Ils montrent aussi une grandevariabilité dans les valeurs d’aw et de pH, peud’écarts entre les 2 types cibles. Ils font apparaîtredes évolutions très favorables des valeurs Aw en find’affinage. Ces résultats ont permis d’envisager lapoursuite du programme.La mise en œuvre des études de vieillissement surdes produits naturellement contaminés etcorrespondant aux 2 types définis a été initiée en

2012. Ont été simulés 3 circuits de commercialisation(grossiste, vente sur le marché découpé ou entier)avec vente à 135 (ou 150), 180 et 225 joursd’affinage.Les études de vieillissement n’ont pu être menéescomme prévues, faute de cas de non conformitérépondant aux exigences de ce type d’étude(insuffisance du nombre de cas de non conformité,insuffisance du nombre de fromages par lot), enparticulier pour le modèle à affinage en conditionspeu humides. Il a donc été nécessaire de prolonger cetravail en 2014.Un prolongement de convention en 2014 a étésollicité au Conseil Régional pour mener à bien cestravaux complémentaires.

Un appui du Pôle AOP Massif CentralAu terme des étapes techniques, l’écriture et leportage d’un dossier étayé à la DGAl constituent lesdernières étapes de ce programme. Méthodes etrésultats ont été discutés avec les équipes du Pôlefromager AOP Massif Central et de l’INRAd’Aurillac, elles-mêmes porteuses d’un dossiersimilaire sur les fromages d’Auvergne. Le dossiertechnique a donc été réécrit en s’appuyant surl’expérience acquise dans le Massif Central.

Etat d’avancementLe dossier ainsi retravaillé a été validé par lespartenaires puis soumis à l’avis de la DDPP (encours).La DGAl a par ailleurs rendu son avis sur le dossierdes fromages d’Auvergne, en émettant des remarquesqu’il faut prendre en compte.

Les partenaires dans les PyrénéesPour la filière ovins lait des Pyrénées Atlantiques, cetravail est animé par l’Interprofession, avec lesopérateurs concernés par la transformation en laitcru : associations de producteurs fermiers (APF,AET3VB, union des producteurs fermiers basco-béarnais), entreprises transformant le laitcru (Agur,Garazi, Azkorria, Matocq), syndicat OssauIraty.

7.2 Description de la cinétique des valeurs moyennes d’IgG dans le lait de brebis

Problématiques et enjeuxLes IgG sont des protéines solubles (payées mais nonfromageables) suspectées de favoriser la positivitéaux tests inhibiteurs. Elles sont surtout présentes dansle colostrum, mais elles sont produites tout au long dela lactation, leur concentration peuvent varier en lienavec des infections mammaires. C’est pour mieuxconnaître ces phénomènes que l’IP a mis en placecette étude en 2013, 2014 et 2015.

Objectifs et méthodes4 niveaux d’objectifs ont été définis initialement :• Décrire la cinétique de production des IgG après la

mise-bas et en pleine lactation• Évaluer l’influence des pratiques d’élevage sur la

variation des IgG dans le lait• Décrire l’impact des mammites subcliniques ou

chroniques sur les taux d’IgG • Déterminer la variation des valeurs moyennes

d’IgG dans les laits collectés.Le travail conduit en 2015 était centré sur ce dernierobjectif

ProtocoleCelui-ci est basé sur plusieurs échelles de descriptionet d’analyse :• Variabilité intra-troupeau, à partir de 25

prélèvements de laits individuels en périodecolostrale et hors période colostrale

• Variabilité inter-troupeau (20 troupeaux) en débutde lactation et en période de traite avancée

• Variabilité des laits de mélange (citernes) durant lacampagne de collecte.

Les analyses d’IgG sont couplées avec des analysesclassiques de TB, TP et taux cellulaires.

RésultatsLes concentrations individuelles sont très élevéesdurant la période colostrale, puis se situent à desniveaux faibles avant de remonter légèrement en finde lactation : il faut attendre 18 jours pour que lateneur soit inférieure à 1g/litre. L’effet stade delactation se confirme lors de l’analyse entretroupeau, avec des corrélations positives avec lesteneurs en matière protéiques et avec les tauxcellulaires (hors période colostrale). Pour les laitsde mélange, il a été observé une variabilitésaisonnière, avec des valeurs plus élevées en débutet fin de collecte. Le seuil de pénalité à 1 g/Litresemble justifié au vu des valeurs mesurées en 2014,mais aussi avec des moyennes plus basses quecelles mesurées en 2013. Les résultats obtenus en2015 on confirmé les valeurs mesurées en 2014.Les seuils de détection (1g/l) et les stades de mise àla traite (18 j) sont donc revalidés.

PartenairesLe maître d’ouvrage (et maître d’œuvre) estl’Interprofession Lait de Brebis. Outre laparticipation des laiteries membres de l’association,le CDEO participe aux suivis d’élevage, leCIALSO réalise les différentes analyses et l’ENVTcontribue par son apport méthodologique.

8. Programmes d’études : thèmes en cours, hors programme de la Région Aquitaine

8.1 Semences et gestion collective et locale de l’agrobiodiversité végétale :de ProABiodiv à Belar Hazia-sema lo prat

La fin du programme CASDAR ProABiodiv

Le programme Pro-ABiodiv démarré en 2012 portaitsur l’accompagnement des dispositifs de gestionlocale des ressources génétiques d’espècesfourragères et de maïs(http://www.itab.asso.fr/programmes/proabiodiv.phpCe type d’organisation participe, d’une part àl’amélioration et la sécurisation de l’autonomiealimentaire des élevages en Agriculture Biologique(AB) ou à Faibles Intrants (FI) et d’autre part à laconservation de la biodiversité cultivée ou pâturée.Ce programme propose de capitaliser ces expériencespour concevoir évaluer, et promouvoir un prototypede Gestion Dynamique Locale (GDL)

L’année 2014 a été principalement consacrée àrédiger et produire un ouvrage collectif « Gérercollectivement la biodiversité cultivée » : état deslieux des expériences françaises de gestion de labiodiversité cultivée, les collectifs impliqués, gérerles semences de façon dynamique, s’organiser pourgérer et pérenniser le groupe, s’inscrire dans le grandmonde, exemples d’outils.Cet ouvrage a été édité en juin 2015 par les éditionseducagri :http://editions.educagri.fr/fr/livres/4857-gerer-collectivement-la-biodiversite-cultivee.html

Le séminaire final, avec présentation de l’ensembledes travaux, s’est tenu le 8 mars 2015 à Paris. Lesvidéos du séminaire sont accessibles sur le site del’ITAB :http://www.itab.asso.fr/programmes/proabiodiv-video.php

Belar Hazia-Sema lo prat, le projet associatifLe travail entrepris autour des semences prairialeslocales n’a pu être poursuivi comme prévu faute demoyens financiers et humains. Toutefois, les éleveurs participants ont souhaitépoursuivre le travail engagé sur les « populations »d’espèces prairiales et mettent en place uneassociation « Belar Hazia-Sema lo prat » qui lesfédère autour de cette préoccupation. L’activité de travail sur les semences (récolte,conditionnement, semis) est restée limitée en 2015,mais les éleveurs ont néanmoins participé ettémoigné aux rencontres du réseau semencespaysannes qui se tenait en septembre dans ledépartement.

DiffusionAffiche J3R, décembre 2015 : Evaluer les typesprairiaux locaux pour renforcer la biodiversitédes prairies basco-béarnaises : l’exemple dudactyle

http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/Texte_7_affiche_Biodiversite_JM-Arranz.pdf• Projet affiches AFPF, mars 2016 : caractériser la

diversité des populations de trèfles violets et delotiers corniculés, collectés dans les prairiespermanentes basco-béarnaises

8.2 3ATOUS : Vers une Approche Territoriale de l’autOnomie foUrragère et des Services renduspar les systèmes fourragers à dominante herbagère en production fromagère AOP de montagne

Emergence du projet

A l’initiative du pôle AOP Massif Central, un projetde recherche-développement-formation (ATOUS) aété élaboré et présenté à l’AAP CASDAR« innovation & partenariat » 2013. Il a pour ambitiond’apporter des réponses à l’enjeu de l’autonomiefourragère au regard des exigences demultifonctionnalité et des services écosystémiquesrendus par les exploitations qui sont posés àl’élevage et en particulier aux filières AOP de zonesde montagne.

ObjectifsPour les 3 zones de production de fromages AOP(Alpes du Nord, Massif Central, PyrénéesOccidentales), le programme vise à améliorer lavalorisation des ressources herbagères, à accroîtrel’autonomie alimentaire des exploitations, àpermettre aux exploitations de s’adapter à l’évolutiondes cahiers des charges en prenant en compte lesservices rendus par les prairies et les parcours :services agricoles (productions, modesd’exploitation), services environnementaux(biodiversité, stockage carbone, pollinisation),services culturels (paysager), impact sur la qualitédes produits. Il s’agit de proposer aux éleveurs participants, autourd’une problématique commune, des outils desimulation prenant en compte les différents servicesapportés par ces espaces pâturés (prairies, parcours,estives).

Les axes du projetLe projet se décompose en 4 volets :Action 1 : Développement d’un cadre théorique etméthodologique d’évaluation des services rendus parles exploitations au travers de la ressource herbagère,co-construit et partagé par les partenaires à l’échelledu territoire (typologie des espaces pâturés).Action 2 : Caractérisation territoriale des servicesrendus par les exploitations herbagères et de leursfonctionnements fourragers.Action 3 : Construction et test de démarchesd’accompagnement de collectifs de producteurs delait AOP mobilisables sur les territoires support.Action 4 : formalisation de la démarched’accompagnement mise en œuvre auprès descollectifs de producteurs de lait AOP.

Terrains et actions dans les PyrénéesPour la filière ovins lait pyrénéenne, le thème del’amélioration de l’autonomie fourragère et d’unemeilleure valorisation des prairies est primordial pourune large majorité d’éleveurs. De plus, se pose aussipour 30% des producteurs l’interdiction de l’ensilagede maïs à partir de 2017 ou 2018. Les outils de caractérisation seront donc valorisés surplusieurs terrains (à confirmer) :• suppression de l’ensilage : réflexion des adhérents

de la coopérative d’Accous• mise en application des docobs N2000 sur

Aldudes/Lindux et simulation des MAET choisies• suppression de l’ensilage : groupe éleveurs AOP du

piémont• groupe éleveurs basco-béarnais « types locaux ».

Document téléchargeable :http://www.gis-id64.fr/docutheque/1-documents-texte/1-6-divers/ Autres documents : http://www.journees3r.fr/spip.php?article4136 Raisonner la conformité au cahier des charges Ossau Iraty (ensilage de maïs) : http://www.gis-id64.fr/download/articles/3-resultats/1-plante/1.4/Raisonner_la_conformit_au_cahier_des_charges_Ossau_Iraty_Assises_ovines_9_oct_2015.pdf

Réalisé 2015 : élaboration de la typologie desprairies et simulations de changements desystèmes de production45 exploitations sont associées au projet.En 2014, la tache principale a porté sur le recueil desinformations nécessaires à la construction de latypologie, enquêtes et relevés botaniques (200parcelles, 300 relevés). En 2015, nous avonsconstruit la typologie et rédigé une plaquette deprésentation (100 pages).En parallèle, les simulations ont été poursuivies, enparticulier celles qui touchent à la suppression del’ensilage de maïs. L’analyse a été restituée auxgroupes d’éleveurs puis au syndicat Ossau Iraty.L’outil de simulation a fortement évolué avec la priseen compte des services environnementaux, maisaussi des indicateurs d’empreinte carbone.

Perspective pour 2016Un objectif important est de présenter la typologieaux éleveurs et de tester la nouvelle version dulogiciel Geroko. Un important plan de diffusion et deformation est prévu auprès des techniciens, desagriculteurs, des animateurs de territoire et descentres de formation.

Partenaires impliqués dans la réalisation du projetGIS (Pôle fromager AOP Massif central, GIS ID 64,SUACI Alpes du Nord) et filières AOP associées,INRA (Clermont, Toulouse), Université de Pau(UPPA), Conservatoire botanique (Massif Central),association (CIVAM et CPIE Pays Basque),

Chambres d’Agriculture (15, 63, 64, 73, 74), IE,lycées agricoles (15, 73, 64). Le conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiquessoutien ce programme (édition de la plaquette).

Accès aux documents du programme http://www.prairies-aop.net/

Concours Prairies FleuriesBien que initialement non liés au programme, lesconcours « Prairies Fleuries » illustrent desexpériences de partage des approches entre acteursdifférents (naturaliste/botaniste, apiculteur,agronome, géographe des paysages) et de classementde prairies candidates autour d’une grille commune,avec la participation active de l’exploitant.Le concours réalisé en 2015 était concentré sur laVallée d’Aspe (30 juin 2015).Le concours 2016 sera intégré au programme.

8.3 Projets agneaux de lait

Projet Valoal

La Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiquesa déposé en 2015 un dossier sur la valorisation desagneaux (Valoal) portant à la fois sur l’analyse desconditions et des périodes de mise en marché desagneaux, ainsi que la description des systèmes deproduction d’agneaux et des niveaux de valorisation.L’étude vise aussi à prévoir et modéliser la mise enmarché et ses variations à partir de modèlesd’analyses de la mise en reproduction et despremières estimations d’automne sur échographies(plus de 100.000 soit ¼ des mises bas). Cetteapproche servira aussi à prévoir les apports de laitdurant la campagne de collecte. Ce dossier, non retenu par FAM en 2015, puis soumisau Conseil Régional d’Aquitaine, et été à nouveauprésenté à FAM en 2016 (en attente de réponse).

Projet Diarra

Ce projet a été déposé par la Confédération deRoquefort, mais associe les Pyrénées-Atlantiques(GDS64, CDA6, CDEO). Il porte sur les moyens demaîtrise des diarrhées des agneaux et se décline endifférents volets : • identification et gestion des facteurs de risques :

quantifier, cinétiques d’évolution en élevage,causes et facteurs de risque)

• optimisation des méthodes préventives et curatives

8.4 Agneaux de lait : qualité des produits

1. Surgélation de l’agneau de lait des Pyrénées (pré-étude)

ContexteLa production d’agneaux de lait des Pyrénéesrépondant au cahier des charges IGP Agneau de laitdes Pyrénées est très saisonnalisée, entre Novembreet Pâques, avec 2 pointes de mise en marché (Noël etPâques). La production d’agneaux de janvier/févrierest très mal valorisée. Il existe aussi une demande deproduits hors saison, pour des créneaux haut degamme. Les opérateurs s’interrogent surl’opportunité de développer des chaînes desurgélation, les expériences en cours donnant desrésultats encourageants.

DemandeLa demande des opérateurs porte sur l’intérêt dedévelopper la surgélation de certaines pièces : peut-on évaluer les techniques de surgélation et decongélation, la comparaison entre ces différentestechniques (et process liés), en associant ou pas lerecours au sous-vide, voire le conditionnement sousatmosphère modifiée.A cette question principale se greffent 2 autresinterrogations :Une première qui porte sur la dimensionréglementaire : les règlements actuels offrent lapossibilité de surgeler, dans le cadre d’un SIQO(label rouge), mais avec une DLUO limitée. Certainsopérateurs souhaitent faire réévaluer le cadreréglementaire actuel fixé par l’INAO.La 2ème concerne les coûts de surgélation, tant del’opération de refroidissement, du conditionnement,de conservation au froid, en considérant que certainsopérateurs maîtrisent bien ces questions.

Demandeur : AREOVLA

Cette demande émane de la section Agneau de lait del’AREOVLA. Cette section est constituée de 4adhérents : la CAOSO, Lur Berri ovins, Axuria,l’AOBB.Avant de s’engager sur toute expérimentationappliquée, il a été convenu de procéder à un «état del’art ».

Une étude bibliographique sur la surgélation del’agneauCe travail a été confié à un groupe d’étudiants deBordeaux Sciences Agro, autour de la question desagneaux de lait, mais avec un élargissement, sibesoin, aux agneaux plus lourds. Réalisée durant l’automne 2015 et l’hiver,débouchant sur un compte rendu écrit et la restitutionprévue durant le 1er trimestre 2016.

2. Evaluer les agneaux croisés en comparaisonaux agneaux race pure en IGP Agneau de lait desPyrénées

ContexteL’IGP Agneau de lait des Pyrénées permet devaloriser des agneaux croisés issus du croisemententre une mère de race locale et un père issus d’unerace à viande. En agneaux de lait, le croisement entraîne unecroissance plus rapide et une conformation adaptéeaux marchés et donc de produire des agneaux ayantplus de facilités commerciales. Pour la future IGPAgneau des Pyrénées, ce croisement devrait êtrereconnu et donc permettre de répondre auxexigences qualitatives du futur produit. En dépit de l’intérêt commercial et d’un prixintéressant, les éleveurs ne pratiquent que rarementce type de croisement, alors qu’il pourrait être mis enœuvre plus fréquemment, lors des retours d’IA et surles agnelles.La production d’agneaux croisés stagne, voirerégresse depuis plusieurs années.

ObjectifsIl s’agit donc de pouvoir réévaluer précisémentl’intérêt du croisement, en terme de gain decroissance (et d’amélioration de l’âge au sevrage) etde poids, mais aussi de conformation et d’adaptationau marché. Cette démarche doit permettre enparticulier d’enrichir un argumentaire économiquevis-à-vis des éleveurs et de conforter lesconnaissances collectives pour défendre les produitssous SIQO, l’agneau de lait des Pyrénées et la futureIGP agneau des Pyrénées.

ProtocoleL’essai à mener vise à comparer, intra-troupeaux, desagneaux croisés et des agneaux en race pure, toutesconditions égales par ailleurs. Les élevagesparticipants doivent gérer et contrôler simultanémentune lutte avec des béliers race locale et des béliersviandes. Les troupeaux suivis seraient issus des4 coopératives ou associations participantes, maisaussi, le cas échéant, la ferme expérimentale du lycéed’Oloron.

Avancement et maîtrise d’oeuvreLes protocoles et budgets ont été établis. Le dossier est en phase d’instruction financière.

L’étude émane de la section Agneau de lait de l’AREOVLA. Cette section est constituée de 4 adhérents : la CAOSO, Lur Berri ovins, Axuria, l’AOBB.

8.5 Projet CASDAR AUTELO : Evaluer et promouvoir des stratégies alimentaires plus autonomeset économes en élevage ovin laitier

Le CNBL et l’Institut de l’Elevage ont redéposé àl’automne 2014 un dossier à la Manifestationd’intérêt CASDAR innovation et partenariats 2015.Ce dossier a été retenu à l’AAP 2015, de manière àpouvoir démarrer en fin d’automne 2015.

Contexte L’étude « Bergers demain en brebis laitières »(Institut de l’élevage, 2013) a permis de dresser unbilan des filières ovins lait en France : accélérationde la diminution du nombre d’élevages,augmentation des coûts de production, baisse desrevenus, sensibilité aux aléas économiques. Lesresponsables professionnels des 3 bassins ontréaffirmé la nécessité de conforter l’autonomiealimentaire des systèmes en raisonnant au mieux lessystèmes d’alimentation et valorisant davantage lesressources disponibles. Il s’agit aussi de conforter lesdispositifs d’expérimentation au sein des lycéesagricoles orientés vers la production de lait de brebiset de palier à l’absence, en France, de domainesexpérimentaux dédiés.

Axes de travailLe projet est organisé en 4 axes :1) identifier les systèmes d’élevage innovants dupoint de vue de l’autonomie alimentaire et évaluerleurs performances et leur reproductibilité2) redéfinir les préconisations en termes decouverture des besoins des brebis conduites en lotshomogènes avec un pilotage précis des apportsalimentaires pour réduire les sources de gaspillagedues à une alimentation basée sur la couverture desbesoins des brebis les plus productives3) proposer des stratégies de conduite del’alimentation des troupeaux adaptées aux éleveursqui souhaitent valoriser l’identification électronique

4) transférer les acquis du programme

Expérimentations dans les fermes des lycéesagricolesL’objectif est d’améliorer l’efficacité des conduitesalimentaires, en s’appuyant sur les nouvellesgénérations de DAC et de participer à l’actualisationdes recommandations alimentaires pour lesruminants. 3 essais sont programmés dans les 2lycées (Oloron, Saint Affrique) en 2016, 2017 et2018.

Partenaires du projetPorteur de projet : Comité National Brebis Laitières[CNBL]Partenaires techniques : EPLEFPA La Cazotte Saint-Affrique, EPLEFPA Oloron-Sainte-Marie, Serviceélevage de la Confédération Générale de Roquefort,UNOTEC, Centre départemental de l’élevage ovin[CDEO], service technique de l’Interprofessionlaitière ovine et caprine corse [ILOCC], Maison del’élevage du Tarn, CA 04, CA 12, CA 48, CA 64,INRA UMR SELMET (Montpellier), Office dudéveloppement agricole et rural de Corse [ODARC],Institut de l’élevage.Partenaires associés au pilotage du projetConfédération Générale de Roquefort,Interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques, ILOCC, Brebis Lait Provence, GIS-Id64

Ce projet bénéfice d’une reconnaissance par le RMTFromages de Terroirs.

Bergerie ferme du lycée d’Oloron Soeix

9.1 Changements climatiques : de l’adaptation à la réduction de l’empreinte carbone

Pays Basque : Climagri et label « Territoire àEnergie positive pour la croissance verte »Le Conseil des élus du Pays Basque a engagé depuisfin 2012 une étude pour une stratégie énergie-climat àl’échelle de l’agriculture et de la forêt en PaysBasque. Cette étude mobilise l’outil « Climagri »d’évaluation de l’empreinte à l'échelle du territoire.(http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/8070_pays_basque_climagri_ademe_v3_bd.pdf)Cette étude a permis de quantifier les principauxpostes d’émission de GES et de proposer des actionsd’amélioration, tant au niveau de la valorisation dubois, que de l’amélioration de l’autonomie ou de laréduction des énergies fossiles.Suite à ce travail, le Pays Basque a été labellisé en2015 « Territoire à Energie positive pour la croissanceverte ».

Adaptation aux changements Dès 2007, le GIS et les organisations professionnellesont été mobilisées sur les problématiques d’adaptationet d’évolution des milieux : travaux présentés àl’AFPF, aux séminaires du Conseil Régional sur cethème (fin 2014) et travaillés avec un centre deformation agricole (Institut Jean Errecart, fin 2015).Les travaux publiés font une large part aux évolutionsde milieux et en particulier de l'arrivée de plantesinvasives originaires des régions chaudes..

Améliorer l’empreinte carbone de la filière

Au-delà des actions proposées en Pays Basque, nousavons développé un outil de simulation (cfProgramme CASDAR ATOUS) à l’échelle desexploitations. Cet outil permet de gérersimultanément les résultats techniques, économiqueset l’ensemble des services éco-systémiques, dont lespostes d’émission/stockage de carbone et detravailler sur les compromis entre services. Des liensdoivent être fait avec les programmes nationaux« fermes bas carbone » développés sur les filièresbovines, en ajustant les paramètres génériques auxsituations locales.

Paspalum dilatatum à Tardets

Plusieurs dossiers ont donc été présentés àl’agrément aux instructeurs du label TENCV. LePNP a initié une démarche identique sur sonterritoire.

Le GIS et les organisations professionnelles membres n’ont pas engagé de programme spécifique sur thème.

9.2 Electronique et élevage de précision

Définition et contexteL’élevage de précision se défini par l’utilisationcoordonnée de capteurs pour mesurer des paramètresliés à l’animal (comportement, physiologie,production) et de TIC permettant de traiter cesdonnées et d’aider l’éleveur à la prise de décision.Ces technologies connaissent un développementfulgurant en élevage hors sol et en bovins, maisencore limité pour les petits ruminants. Lesinnovations les plus remarquables émanent deséquipementiers (machines à traire, équipements debergerie et salle de traite).

Mieux valoriser les applications RFIDPour les ovins, la mise en place de l’identificationélectronique (RFID), ces dernières années, a été unvéritable accélérateur pour la mise au pointd’applications et leur développement : DAC en sallede traite, portique de lecture en centres d’allotement,portillons de tri, équipement d’auto-pesées. Pour êtreefficientes, ces techniques doivent être associées àdes systèmes de gestion de données pertinents etinterfacés avec d’autres applications et donc à la miseau point de logiciels « métiers » adaptés. Néanmoins,certaines techniques peinent à se développer car nerépondant pas aux contraintes de gestion des grandsnombres (rapidité, fiabilité..). Les filières « ovines » françaises expriment unepriorité pour ce type d’applications en lien avec leRFID.

Géolocalisation et capteursComme en vache, les colliers connectés vont êtreamenés à se développer. Dans les Pyrénées, le programme E-pasto mené dansle cadre du groupe Agripir(http://www.agripir.com/fr/) a été le catalyseur d’uneprise de conscience des enjeux. Ce programme a étéaxé sur les technologies de géolocalisation destroupeaux (bovins/équins/ovins) en montagne (estive)et dans une moindre mesure sur les outilscomportementaux appelés clôtures virtuelles.D’autres projets émergent, en particulier autour deséquipes de Supagro-Montpellier.

Un projet « ovins 2.0 » porté par Agri Sud OuestInnovationUn groupe technique, associant le CNBL, lesorganisations professionnelles, des écolesd’ingénieurs et des PME intéressées a été mis enplace pour construire un programme ambitieuxautour des besoins des filières ovins-lait, autour de 3axes : collectes d’informations individuelles,équipements et outils informatiques d’aide à ladécision, système d’information assurant lesinterfaces entre données source et donnéesutilisateurs. Ce projet est en phase de construction et devrait êtreporté par le pôle de compétitivité Agri Sud OuestInnovation.

Un projet CASDAR Technologie pour les élevagesagro-pastorauxCe projet porte sur les colliers connectés autour de2 objectifs : 1) tester la géolocalisation des animaux en montagneà l’aide du réseau téléphonique2) tester un capteur de type accéléromètre pourinterpréter les activités des animaux en exploitationet en estive. Ce projet sera porté par l’Institut de l’Elevage, enassociant des développeurs (Aguila, ESTIA), desgroupes d’éleveurs transhumants de PACA, MPLR, les commissions syndicales du Pays Basque et pourle 2ème volet les troupeaux de Carnejane (IE), deSupagro Montpellier et du lycée d’Oloron.Ce dossier répond à un AAP (date limite 10 mars2016)

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