Comportement péri-domestique de GLOSSINA PALPALIS …

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Transcript of Comportement péri-domestique de GLOSSINA PALPALIS …

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COKPQRTBIEP?! PZRZ-DOlZSTIQEE DE GLOSSINA

PALPALIS FALPALIS (R.D. ) DAJE mJ F'OYER DS FALADIE DU

I

P= J.P. EOUW e t L, FERRARA ( I )

I - IMTRODUCTIOMe-

On admet gdndralement que les glossines r iveraines s'Qcartent assez peu de leur galer ie f o r e s t i h r e d'origine, leurs dkplacements dtant sur tout l indairea B l ' in tdr ieur de

celle-ci , parfois SUT plusieurs kilombtree. Des phdnomknee de dispereion - pris au Bens 6troi.t du terme - peuvent cependant prendre une cer ta ine ampleur, en par t icu l ie r au mo- ment de la saison des pluies. D'autre part, aux abords des grands messifs fores t ie ra l'augmentation au cJouvert T;lg4ta1* permet w e dispersion en surface plus importante. Cer- ta ins auteurs ont pu ainsi signaler des lieux de reproduction en dehors+ des g81drieB fo- resti?", mais il Pr'egiasait de gftes de.saiaan,.dm-pZuiea, l'habitst,pesmanent des glos- sines en eraison seche EB l.fn?i%ant aux galdries. (HASE et PAGE 1953, POKEROY et MORRIS, 1932) . -

La pr8sencm d'importantes populations de glosaines en saison sèche dans des e- tes consid&& come stypiques, en gknéral l o i n des cour8 d'eau, implique leur reproduc- t ion dans leur nouvel habitat oar des saigratiom continuelles sont t r & s improbablee. Cea , phdnombnes ont ddjh Btt! a i p l & pour Glossina ~ e l ~ ¿ i l i e garnbiensis au SBnt5gal (TOURE 1973); en Cdte d'Ivoire' (CRALLIER 19"3), 63oesina tachinofdes dut Higdria (BALORY, 1965, 1969, I

1970) Glossina fusc ims fusciass 0n Ouganda ( C H O W , 1943) et BU Kenya (WILU3T, 1965) Glossina fusciDes aumzensie &u ZaXm (SCEWATZ, 1922) Z W í (7938) eignale que OlOS8inB palpalis palrxtlia au Sud-Cmesoun ee reproduit l o in des coure d'eau, et en saison des pluie8 el le & dtd troude wquenunent dans les villages (TAYfX)R, 1930, RASH, 1938). Noam

1

&von8 'pu observer de8 populatiQne1 +ri-domestiques de Glossina p&lwlia W o alis piquant e t Be reproduisant en toute saison dana les vi l lages de la région d'ombessa. Ce comporte-

ment bien que n'ktent pas exceptionnel 8 n6anmoim de8 eonsdquences importantes au nivea

de la treosmiasion de hi trypanosor&ise e t de l a l u t t e contre les vecteurs.

2- LA R3GfOPT.-

E8 foyer de trypanosomiase d'0mbessa ( I l 0 15. lo . E, 4 O 35' la I?) e s t s i t u 6 ?a 20 kilomètres au Sud de Bafia, h la 1lEd.te de l a foret sed-dbciduc, entre le bloc fores- tier du Sud6Casneroun et l a zone des savanes du Centre. Cette rdaon a l l o d e , d'al t i tude moyenne de 400 mètres e s t p c o u r u e par un &seau hydrographique dense dépendant des fleu ves Flbam et Sanage.

, I (1) - Entomologistes de I'ORSTOK - OEliREST - YA0mDE.e

- 2 - - 4

r

Le climat est de type Baystorial ?i deux saison dee pluies, les ninima 88 si- tuant en Dbcenbre ( I 2 m) st Euillet (96 m), les maxim en M a i (195 mm) et Octobre

334 mm) avec une moyenne annuelle entre les isohybtss 1500 e t 1700 ma (LETOULEP, 1968).

J,E temp4rat;u-m moyenne annuelle est de 25*, 1 , l e m o i s le plus chaud &ant &ir8 (260 5) e t le plus frais Aodt (2'3O9).

La &&ion est densément peuplde, l 'habitat est dispers6 et les villages aont & a b l i s Bur les crete8 oÙ pers is tent des & l o t s foreskiere, d6grad6a.

Sur lee berges des ririBres, des &&ries foreskihre plus ou moins largerjl ont en 'g4nrkral é t4 dpargnées par le d6frichement. Souß l eu r couvert sont implanteee des ca-

oaoybree. Des fourr6s denses bordent souvent 068 gal6r ies l imitant leur p8n6tmtion h quelques sentieper. 11 ae c d 6 ainai'un milieu Verm6" s'opposant aux m i ~ e u ~ "ouvertsw des cacaoy&res entourant les villages; entre ces galeries, les ~58vane8 sont partiellenent

*

crultidee .

3 - I23 FQPER DE TRYPANOSOIViIA5E.-

Ls foyer de trypanosomiase dvOmbeasa ne wpdacante plus qu'une partie, du "te

foyer de Bafie t h d i 6 par JAMOT en 1929. A cette dpoque l e coeff ic ient de rmarbiditd os-

cillait autour de 15% Cn 1966, &Ice B un effort soutenu, il n'y B plus que 106 trypino-

Bom& en cornpte (DUTERTRE, 1966) et la si tuation s'adliorant rapidement, on ne compte plus que 16 ~ p a r i o s o ~ s 1972. T h 1975 l a s i t k t f o n so8ggrave brutalement d'aborci B 3 d i a dzns Rursle, oh en quelques mois 88 meladea aont d6pistka (SEIGHOT, 1376). Paiseint au i te B m e enquQte entomologique r k l i s 6 e sur le reseau hydrographique (CHALLIER-EOUZAH, 9 970) w e adr ie d'enqdtes ont 64% rBaUs6es B Onbessa en 1975-1976.

quar t ie r de la vil le (EQUZAN, FERRARA 1975) pu is B Ombessa Sous-Pdfecture

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4 PZETBODES D'ETUIIE.-

Pour &tutlier les lieux de contact entre glossines e t hommea, des &ries de protqsctions ont b t i exicutees :

i - Tout au long du &sesu hydrographique permanent (OFOUE, GmSO) e t de8 &fluents temporaires .

f - Dans les quar t i e r s d'oh provenaient les malades. - .. . . . ... 1 . - uam &es cecaoverea aucour aes naoi ta~aons .

Leg mouches ont 6th cap tudes au f i l e t pendant 12 heures cons6cutives, e t avec des pi& ges CHALLIER-LAVEISSIERE (1973) laisses en place durant 3 jours. I;

t

i 5 - RESULTATS.-

Glossina p a l p e l i a palpalis eeule espèce signklde dens l a d g i o n e 6 t d c a p t d e :

. I

' I L . - 3 -

- 4 - - L.

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i "f emde t' sont sddentaires . 5-2- Le5 l ieux de reproduction I

Afin de confirmer l a permanence de la population de glossines au niveau du vi l lage sem apport ext tkieur , les lieux de reproduction ont 6t4 systématiquement recher- ch8s. Au pied du m u r des maisons, toujours abr i té de l a pluie par l'aplomb du t o i t de .

chaume, le s o l relativement meuble e s t surtout occup6 par des larves de fourni-lion; l*en- eoleillement bien que l imité & cer taines heures de l a journ6e eat probablement incompeti- b le avec l e d6pÔt des larves. Par contre les pupea ont Q t b trouvees h quelques mbtres des maisom groupees par 8on 4, peu enfantées, & l'ombre de troncs d'arbre8 abattus ou de BOU-

chss dkracinhea, Dasa ces sones on ndte la présence constante de tecks en gdnéral trbs p r b ¿les maisons d'habitation. 12 pupes ont 6t6 rdcoltdes au niveau clxi s u l en t ro i s heu- res prbe d'un groupement de cinq m a i i 3 0 ~ ~ . Une pupe a && troude à un mbtm de hauteur sur le tronc d'un palmier dána l'humus retenu ps;r un pet io le COU^^. Aucune pupe n'a t?tB

t r o u d e BU pied des banenlem qui entourent le quartier come l'avait signal6 BALDBY 1970 pour Glossina tachinordea. ,

5-3-9 L'am ph- lolo&uue t

II'& physiologique des femelles u&ìptur&es 'a l'aide des pièges ?lac& dans la

galér ie forestiBxe EB 6tB com& avec celui Bers femelles prises BU niveau bu village (trie- thode de CHBUIER, 1965). Cette &tude B && &&lisbe BR Janvier rit en Kara 1976, s o i t en pleine saison sèche et au ddbut de la sairaon des pluies. Les histogrammes d t a b l i s aux deux saisom pour ces deux pointa px4senternt une structure dif.PBrente (figure 1). En particu- lier, b partir du groupe IV, l e pourcentage de femelles Eldes est plus AmportEint au niveax du village qu'au niveau de l a galdr3.e. Au niveau du village, de bOMe8 conditions de v i e

a m t e n t probablemnt leur long6vit6. Trouvant f a c i l e m n t B se nourrir sur Pee nombreux porce e r ren t en permanence entre les maisons, e t mar les habitants, 1'6nergie d6pensk B l a recherche de l ' hb te est moindre, et la fr&qumce augmentbe des repes favorise l a ~ 8 p - o - duction. L'6quilibre biologique gl~ssinea-pr&dateurs qui exis te &m Is galksie est moa- f i 6 au niveau du village oh le presence de l 'h8 te & faible distance diminue les déplace- menta, e t donc l e s poes ib i l i t6 s de rencontre aveu lea prddateurs 4ventxela.

6 - COIaSEUfiQ?ECES EPIDENIOLOGIQDES - ta reproduction das glossinee au niveau du v i l l e e e t l'allongement de leur

d d e de v i e modifie l'kpid&miolog-b de l a maladie du S O E U W i l . La glossine t Q h k i l e qui VE effectuer son premier repas de seng a plus de chmces de rencontrer LE mlade si elle pait au niveau du Bfllege que dam l a galhrie. Le pourcentage de glossines dnfecteee ria- .que donc BU &part d'8tre plus Slevk, A l:isEue de ae premier repa6 in fectmt , il est ad- P mis qu'il faut en moyenne vi& jours pour que Is glossine h6berpent tqpanoaona p n b í e m

' s e devienne infectante, Bien que nom n'ayofl8 pas encore h b l i l e l ie iaon pr6ciSe entre B e phpiologique e t &je chronologique pur l e s populations locales de Glossine wlpaliB

'. - 5 -

paEm.lis, on peut cependmt admettre qu'a partir du groupe II l e s glossines sont &6ee

d'au moins vingt goum. Les pourceitages de femelles m e s de plus de 20 Jours diffèrent s ign i f i ca t ivemnt entre l a ge1cSrie forestière et l e village. En Janvier, 58,6$ des fenel- les de l a &&rie a3partiennent au gsoupe 11 e t plus , contre 72% eu niveau du village.

Ces pourcentages respectifs Bont de 50 et 64$ au mois de Hars.

Cet allongemit de la vie maintient donc un pourcentage leve de glossine8 Qpidemiologiquenent dangereuses au niveau du village, ob d; meilleures conditions de tran mission de l a mladie ee trouvent dunies. Si le s o h h a de contamination au niveau des

points de contact how-mouche classiquement l i 6 s 2i l'eau reste valable (réseau hydrogra- phique) il devient i c i secondaire, l a cantamination au niveau du village devenant @pon- dCrante. De plus, l a transmission peut 861 daliser en toute saiaon au village tandis que elle est ~ t ì m doute arret& BU nSveau du &seau hydrographique pendant la, saieon dee

pluiea. h a crues des i.fvikre8 nopant lea &tes de reproduction, chassant une partie de8 h8tss vert6br6s font fortement baisser Ja demit6 des mouches au niveau des l&ies* -

7 - CONSEQOPJITCES DAN3 LA LUTTE CONTRE LTS GLOSSINES.-

La l u t t e clinique contre les glossines ne devra pas ee limiter au réseau hydrograpkLque, mis devra &tre &endue h l a $r iphi r ie des villqeis infect6s. DE- ces regions au couvert vd&tal important et B la p l u v i o d t r i e znoymne ( 1 500 mm) les techique d'bpndage et le choi r d'un insec t ic ide reetant B mettre su point. La déterrsfnstion dea

lieux de repos des glossines B la Limite du village et kventuellement dans les cacaoy&res permettre l a crdation d'me barr iè re chidque de prGtection proche des habitztiom. L'Qpst

dage &rien d'inseoticide au volunte ultra f a ib l e , couvrant rapidement de grandea surfeces devrait se révkler efficace av i1 perce l a vof te forestière (p;ENI.EICK et AISOP, 1374, CIlAFWdV, 1976). Dans un premier temps, et devant l e risque d'extension de la maladie, le thermonébulisation de compos6s chlorés &xitiids par CEALLIEX en Haute V b l t a pourrait etre uti l isés

aZ attendant un traitement chimique epp~oprit?, le meintien des porcs dans des enclos en dehors des villages, r a t i o n a l i s e r a i t d t w part leur dlevage, e% diminue-

rait la d e m i t 6 des glossines &u niveau du village. Au Cameroun, l a l i a i s o n porc-gloesi- ne8 a déjà &té aignalée par RICKEHBACH (1968) et par F, De AZEVEDO ir 1911e du Prince

( 1 960).

8 - COBCLUSION.-

L ' ins ta l la t ion de populations de glossines autour dee vill.zges du Sud-Cm-

r o m pen'dant toute l'aanbe a tendance B donner un cmecthre 6pidd'mique B l a mladie du

someiL sur un fond cI'end8micit6 ancien se prep6trant au niveau du reseau hydrographique

i I

1

Rappelons que ce foyer dtOmbesea fait psrtie du grand foyer de tqqxaosozliase de BAFIA 6tudiC par JAKOT en 1929, et que la colonisation par les glossines d'un quartier de 1e villa de Bafia en liaLson avec les porcs a ét6 h l'origine en 1974 d'une dpiddmie de try-

'

i panosomiase,/-

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