COMPAS FEST Anbyans, chapo!

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COMPAS FEST Anbyans, chapo!

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2 21 mai 2013No 862

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

18 128FANS

A l’occasion de la fête des Mères, la Troupe Union des Stars (T-US) présente la deuxième édition de son spectacle traditionnel baptisé « Renmen Manman w ». Une activité culturelle et spirituelle qui se veut un perpétuel rendez-vous pour honorer les mamans. Avec la participation de Chantal Saint-Fort, Romy Laguerre, The Preachers et Farah Joseph, pour ne citer que ceux-là, la troupe promet un concert de bonne facture à l’Église de Dieu Primitive de Delmas 33 à compter de 4 h pm. Entre chants, danses et montages de texte, T-US, qui fêtera bientôt ses sept ans d’anniversaire, se fera le plaisir d’honorer plusieurs mamans. Selon l’initiateur de l’événement, Jean Jules Bernard Delva, le grand public est invité à partager ce moment de détente et de retrouvailles le samedi 25 mai aux conditions participatives de cent (100) gourdes. « Renmen manman w », une collaboration de Média 1.

Dimitry Nader Orisma

T-US honore les mamans

Une nouvelle fois, la sortie de « We Love You Anne » se fait encore attendre. L’avant-première du film dont la sortie était prévue pour le vendredi 17 mai 2013 a été annulée le week-end écoulé. Selon une récente communiquée de presse, il ne s’agit pas d’un problème de tapis rouge à l’image du fastueux Festival de Cannes qui en réclame beaucoup pour accueillir les grandes vedettes du cinéma. Mais plutôt d’une forte affluence des demandes de participation des médias de la place et des particu-liers qui manifestent leur intérêt pour le film en approche de la grande première. De bons signes de vie pour le cinéma haïtien qui n’est pas mort et enterré comme on le constate. Dans cette perspective, le comité organisateur se voit obligé de reporter la date du lancement du scénario de Dominique Antoine réalisé par Richard Sénécal pour ce mardi 21 mai au Ritz Kinam II à compter de 7 h pm. Une invitation toujours adressée aux acteurs du film, à la presse et aux sponsors de choix.

Dimitry Nader Orisma

Report de l’avant-première de« We Love You Anne »

A l’occasion du 210e anniversaire de la création du drapeau haïtien, l’équipe de Noël & Cecibon a présenté à Bayfront Park (Downtown Miami) la quinzième édition de Haitian Compas Festival.

Depuis de nombreux mois, les orga-nisateurs eux-mêmes et tous les groupes musicaux, les musiciens ainsi que leurs responsables savaient qu’ils étaient offi-ciellement invités à cet événement.

Si sur le point de participation po-pulaire, le festival a fait bonne recette, côté performance, il y a eu des certaines déceptions. Toutefois, certains grou-pes musicaux, habitués de ces grands événements, sans offrir ou proposer de nouvelles choses, ont pu délivrer avec leurs vieilles chansons et des redites.

On n’a pas vu Kako Bourjolly, l’un des MC, qui était annoncé et qui forme un bon duo avec DJ Griot depuis plusieurs années. L’orchestre Tropicana d’Haïti, qui était annoncé en grande pompe depuis la fin de la précédente édition de Haitian Compas Festival, n’était pas présent à cet événement. Quelques jours avant le festi-val, son organisateur, Rodney Noël, avait annoncé et tenté d’expliquer la raison de l’absence de la Fusée d’Or Internationale à Compas Fest.

La formation musicale Anbyans, pour laquelle beaucoup de promotion a été faite autour de sa soirée en kick off party avec Klass & Dj Tony Mix le jeudi 16 mai 2013 à Moca Cafe, n’était pas au com-

plet ce jour-là. Seulement le chanteur Oky Jems et le guitariste Tony Tulien a.k.a. Machann Kòd avaient effectué le déplacement et ont pu faire un très bon jam avec Klass. Selon des informations fournies par le lead vocal de Anbyans, son groupe a raté le gig de Moca Cafe parce qu’on leur avait remis les passe-ports au niveau du consulat américain à Port-au-Prince très tard dans l’après-midi du jeudi 16 mai, le jour même de la soi-rée. Les autres musiciens de Anbyans ont attendu le lendemain vendredi 17 mai en vue de prendre part au festival le samedi 18 mai 2013.

Brothers Posse, lui, a-t-on appris, avait rendez-vous à l’ambassade américaine le vendredi 17 mai 2013 pour obtenir de visa.

Carimi, un groupe qui participe souvent à de grands événements qui se fait un peu partout à travers le monde, a attendu le jour du festival, soit le samedi 18 mai 2013 pour faire sa balance. Il était 2 h 46 pm quand son manager Fito Yacinthe dit Fito Farinen a posté sur sa page Facebook “Sound check bayfront park.... Miami”.

Invité officiellement au festival, Nu-Look a attendu quelques minutes avant le coup d’envoi du festival pour désister alors qu’après la tenue de cet événement, ce même Nu-Look a joué de concert avec Zenglen à Hollywood Live.

Si certains groupes musicaux et

Haitian Compas Festival Quinzième édition

artistes au début du festival ont eu assez et même trop de temps pour se produire, arrivé à un certain moment, plusieurs groupes musicaux ont dû se sacrifier et réduire sur leur temps de performance afin de permettre aux derniers de faire acte de présence. Les deux principales victimes ont été Brothers Posse et Zen-glen.

5 h pm, Rutshelle Guillaume, l’une des deux artistes invitées à entonner l’hymne national, était encore dans le lobby de l’hôtel Holiday Inn et ne savait où donner de la tête pour se rendre à temps à Bay-front Park.

Quant aux groupes musicaux, plu-sieurs d’entre eux se sont plaints non seulement de la mauvaise gestion du temps imparti au festival (malgré qu’il ne pleuvait pas), mais aussi du traitement peu satisfaisant qu’ils ont reçu et autres. C’est le cas de Djakout #1 et Kreyòl La, qui n’ont pas trouvé assez de bracelets, genre de « Laissez-passer » pour leur personnel. Ti Marco M&S nous a fait savoir que Djakout #1 avait un effectif de quinze personnes alors qu’on avait offert au groupe douze bracelets d’accès au Park ; même chose pour Kreyòl La qui avait plus d’une dizaine de personnes et auquel groupe on n’aurait donné que dix bracelets.

Comme cela se fait souvent en Haïti, le podium de Haitian Compas Festival avait des gens qui n’avaient rien à voir avec le spectacle.

On pense que le Haitian Compas Festival, après quinze éditions, est un patrimoine culturel national de la dias-pora à sauvegarder. Cependant, il y a toujours des imperfections à corriger. Les groupes musicaux et les artistes doivent aussi faire plus efforts pour satisfaire les spectateurs.

Gilles Freslet

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Pour toutes suggestions écrivez-nous à [email protected] Production

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Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les huit lettres restantes forment le nom donné à chacun des deux parallèles de l’équateur.

MOTS CACHÉS

ABSURDITÉ CHAUX LACEUSE RAFIOTADHÉSIVE CONDYLOME LACTASE RÉACTIFAGACÉ CONJURÉ LÉGUME SORDIDITÉAMPOULÉE DÉROCHAGE MAGNAT TABLERÂNESSE DRESSEUR MAGRET TACTILECABARET ÉBAUDIR MAHJONG TANNERCAFTAN ÉBLOUI MARTYRE TOMBANTCAHOTEUX ÉCAILLEUR MIRER TRESSEURCAJUN GAIEMENT NAUSÉEUX TRONCCALCUL GALLEUSE NICKEL UNIQUECARRÉE GARDON PECTINE URÉTÈRECATHODE GARNIR RACCROCCHANVRE GRILL RADOTEUSE

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MOTS CROISÉS

Horizontalement1 - Encourager. Pioche.2 - Piétiner. Interjection pour appeler.3 - Anniversaire. Supérieure d’une abbaye.4 - Suisse. Masque.5 - Poisson d’eau douce. Ongulé. Cuivre.6 - Étoffe. Nicher.7 - Adverbe de lieu. Palier. Ami.8 - Jeu de cartes. Petite boule percée d’un trou.9 - Riche. Musique de régiment.10 - Unité de mesure calorifique. Dépouiller de son écorce. Ruisselet. 11 - Dépourvue de valeur. Oiseau échassier.12 - Petit panier. Matière colorante rouge.

Verticalement1 - Réduire peu à peu en fragments. Interjection exprimant l’indifférence. 2 - Patriarche biblique. Ville de Belgique.3 - Wigwams. Plante herbacée.4 - Hasard. Poitrine. Paresseux.5 - Île de l’Atlantique. Jus de raisin non fermenté. Divisé en trois.6 - Conduit souterrain. Petit charançon qui s’attaque au fruits.7 - Matériel d’une armée. Béante.8 - Terme de bridge. Pièce de charpente oblique.9 - Appeler de loin. Primate nocturne d’Asie du Sud.10 - Monnaie du Mexique. Oiseau d’Australie. Bismuth.11 - Aliment de saveur douce. Quantité infime.12 - Frisé serré. Condition.

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Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

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A : Qui vit un seul jour.B : Inscription gravée sur un tombeau.C : Personne frappée de proscription et obligée de s’exiler.D : Nom donné à l’ensemble des pulsions de mort dans la théorie psychanalytique.E : Poète québécois (1879-1941).

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MOTS CROISÉSMOTS CACHÉS

ADRÉNALINE

A : ROBERVALB : PLANORBEC : GNANGNAND : TÉLÉCRANE : SENSIBLE

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Kreyòl La an Gen gen geng ?

Anbyans a reconfirmé : une révélation du konpa !!!!!!!!!!!!!!! Pipo, chanteur égal à lui-même Richie, le professeur de Klass

Une partie de la foule massée au Bayfront Park

Michael de Carimi, qui a fait danser les fêtards

Izolan, toujou an zoblòd

Gérald K-zino et Carlo Vieux ap chill

Hi, cuttie!!!

Compas Fest

Anbyans, chapo !

Comme chaque année depuis quinze ans, le Haitian Compas Festival a attiré encore une fois dans le nord de la Floride des milliers de participants. Du mercredi 15 au lundi 20 mai 2013, Noël et Cecibon ont tenu leur promesse d’amuser le public qui avait fait le déplacement.

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521 mai 2013No 862

Richie, le professeur de Klass

Michael de Carimi, qui a fait danser les fêtards

J-Perry tap dekole

Souke dreads yo, Pouchon !

Izolan, toujou an zoblòd

Shabba, toujou pi rèd

TonyMix et dj Griot, duo malheurrrrr

Hi, cuttie!!! Rodney Noël se faithonorer

Vanessa, 29 ans, short en jean bleu et chemisette inscrite « Keep Calm, I’m Haitian », se trémousse sur place devant l’une des entrées de Bayfront Park. On est samedi 7 h pm et les mixes puissants de TonyMix, qui nous vient d’Haïti envahit le parc et ses environs. « Je viens au festival depuis huit ans maintenant, je sais toujours à quoi m’attendre. M ap jwenn on djaz fè m kontan kanmèm », confie Vanessa qui agite un bicolore avec force. Elle qui n’est pas fan d’un groupe en particulier n’est là que pour le plaisir de voir les musiciens haïtiens qui ne performent pas souvent en Caroline du Nord, là où elle habite depuis treize ans. Vanessa, ce soir, n’est pas la seule. Haitian Compas Festival est le plus grand rendez-vous de la diaspora haïtienne.

Devant le Bayfront Park, sur Biscayne Boulevard, le bleu et rouge domine. Se Ayisyen ki la a ! Au guichet, les billets se vendent comme des petits pains. Les sons qui se diffusent à travers les grilles du parc pro-mettent une ambiance folle. Cris de joie, applaudis-sements et sifflets accompagnent les animations de Dj Griot, le MC de la soirée. Pas de Kako, qui pourtant avait été annoncé et qui depuis quelques années animait le festival aux côtés de l’infatigable DJ. Bay-front Park, l’un des nombreux logements du Haitian Compas Festival au fil des quinze ans, reste le préféré du public. Avec sa capacité d’asseoir plus de trois mille personnes, les gens sont moins fatigués. Rodney Noel, dans une interview qu’il nous avait accordée il y a quelques semaines, avait affirmé sa confiance sur l’affluence du festival cette année. Il a eu raison. Le public, contrairement à deux ou trois années précé-dentes, a fait le déplacement en grand nombre.

À l’intérieur du parc, l’accès presse est facile. Plus de bousculades, ni de démagogie malgré le brace-let d’autorisation pour arriver à circuler librement. La sécurité tout en étant efficace a su se limiter et permettre à tout un chacun de faire son travail sans problème. Bravo aux organisateurs sur ce point. À l’arrière-scène, l’agitation et la pression se sentent chez les musiciens. Entre blagues, anecdotes sur les précédentes éditions et interviews avec la presse, les artistes profitent de leur temps mort avant leur prestation. Rivaux sur le podium, derrière les rideaux, il sont des amis qui partagent une seule passion : l’amour de la musique. Même si les organisateurs, cette année encore, n’ont pas bien géré le temps ac-cordé à chaque groupe, le stress de passer en coup de vent n’a pas réussi à altérer leur humeur joyeuse.

Les premiers groupes qui foulent le podium ont la chance de trouver un public chaud. Frais. Prêt à se défouler. Malheureusement, les flows de TPO et de sa « dream team » n’ont pas réussi à faire le poids. Gabèl a su assez bien présenter son équipe, et Gazzman avec son Disip ont fait tout leur possible pour créer de l’animation. Quant à la diva Emeline Michel, qui a joué un peu trop tôt à notre goût, elle a failli ne pas finir sa prestation, mais l’intervention d’un organisateur a sauvé la mise avec son rara et Rutshelle Guillaume qui l’a rejointe. Signalons que cette année, le temps mort entre les groupes était à peine remarqué. Sous cet aspect, la gestion, encore, a été très bonne. Mais au fur et à mesure que défilent les groupes, les habitués de ce méga festival ont l’impression de revivre les mê-mes moments que les années précédentes. Aucune nouveauté au niveau musical ni visuel. Rien de parti-culier. Tous les groupes ont délivré leur performance sans aucun moment fort.

Les ténors comme Carimi, Djakout #1 et Kreyòl La ont bien entendu retenu l’attention avec leurs hits, mais rien de plus. Ces trois groupes ont comme d’ha-bitude ravi le public et ont créé le maximum d’anima-tion avec le peu de temps qui leur était accordé et les anciens succès qui soulèvent toujours la foule. Izolan a démontré « ke li gen fanatik tout kote » ! Le rappeur a volé la vedette à J-Perry sur le morceau Dekole et le public n’en demandait pas mieux !

Sinon, la seule vraie surprise a été Anbyans. Ce petit groupe mené par Oky Jems que personne ne connaissait quelques mois de cela a étonné tout le monde et a su faire danser tout Bayfront Park. Oky Jems, animateur confirmé, a su déployer ses talents pour amuser le public et ravir une foule si difficile. Chapo Anbyans ! En plus d’avoir été la révélation du carnaval du Cap, le groupe a prouvé encore une fois que ce n’était pas le fruit du hasard mais d’un dur labeur. « M te pale w ankò wi Ticket », me dit Oky Jems tout sourire à la fin de sa prestation. « N ap met Anbyans sou tout moun » ! Malgré que le groupe au complet n’ait pas pu arriver à temps, la jeune forma-tion capoise s’est surpassée et a sauvé le festival du déjà-vu des années précédentes !

Malgré un Klass décevant, un Nu-Look et un Tropicana annoncés en grande pompe qui n’ont pas mis les pieds, un manque évident de créativité et de production chez les groupes participants, on n’a quand même pas grand-chose à reprocher à cette quinzième édition du Haitian Compas Festival plus réussie que certaines autres.

Gaëlle C. Alexis

Comme chaque année depuis quinze ans, le Haitian Compas Festival a attiré encore une fois dans le nord de la Floride des milliers de participants. Du mercredi 15 au lundi 20 mai 2013, Noël et Cecibon ont tenu leur promesse d’amuser le public qui avait fait le déplacement.

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Lundi 20 et mardi 21 mai 20136

contente du point du match nul 1-1 et le Valencia concède son fauteuil de leader au Baltimore.

Roberto s’en sort devant Armelio

Armelio étant l’entraîneur du Victory depuis le début de la saison, partir défier son club dans son antre du parc Pinchinat de Jacmel consti-tuait un sérieux test pour le nouvel entraîneur du Racing Club Haïtien, Roberto Geffrard qui dirigeait son 3e match de compétition. Cueillis a froids par le 4e but de la saison de Ricardo Charles qui ouvrait le score dès la 7e minute, les hommes de Roberto Geffrard ont patienté jusqu’à la 54e minute avant que Louis Fritznel n’ob-tienne l’égalisation. Ne parvenant pas à faire mieux, ils ont su quand même conserver le score de pa-rité 1-1 jusqu’à la fin de la partie

a un drapeau à respecter. Musique, couleurs, pas de corps d’honneur, les bravos crépitent. Le message est apparemment compris. On doit aimer le drapeau de son pays.

Les activités sportives commen-cent par les épreuves d’athlétisme. Marche rapide, relai 4X25, 4X50, course de vitesse, course de demi-fond, course à l’oeuf, tir à la corde, tir de précision. Les organisateurs ont même mis en place un nouveau concours, celui du ski de bois (sorte de sport de synchronisation et de ré-sistance sur 60m aller-retour).

Ensuite; place au football avec les finales des compétions inter-facul-tés, inter-écoles, inter-universités et

inter-églises où chacun reconnaîtra les siens. A l’arrivée : la faculté de l’éducation de l’UNAH s’impose aux tirs aux buts (4-2) aux dépens de celle de Formation initiale accélérée (FIA) 4-2 en inter-facultés.

Le Nouveau collège frères ad-ventistes (NCFA) s’impose par 5 tirs au but à 3 aux dépens du collège Edmond Laforest. L’Université Quis-queya (UNIQ) l’emporte par 5 tirs au but à 4 aux dépens de l’Uniqua en finale de la compétition inter-universités et enfin le Temple adven-tiste Philadelphie a battu l’église à l’Université adventiste 1-0 en finale inter-églises.

Dans les autres compétitions, il faudrait plus d’une page spéciale pour relater la liste des vainqueurs dans les différentes compétitions sportives dont les finales ont lieu lors de la tradi-tionnelle journée sportive de l’UNAH à la veille de la fête du drapeau.

« Une fois de plus, l’Université Adventiste de Diquini prouve qu’elle reste accrochée à sa détermination à mettre dans un même panier éduca-tion physique, mentale, religieuse et intellectuelle » a ajouté, pour sa part, le doyen des affaires estudiantines de l’UNAH, le pasteur Lorméus Joseph Monius. Quant au recteur de l’UNAH, Jean Josué Pierre, il attend la même affluence et le même esprit sportif pour la 35eme édition.

Hercule Pierre et Enock Néré

Journée sportive et récréative de l’unaH : 34e édition

Pour valoriser l’éducation physique et civique

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Le hic dans le sport coopératif

Mine de rien, le sport cor-poratif a fière allure. Il se manifeste chaque saison

dans les championnats de football (Comme il Faut) ou de basket-ball (ASHBAC).

Seulement, il n’évolue pas dans un cadre strictement insti-tutionnel, c’est-à-dire chapeauté par une fédération.

Si le basket corporatif puise ses joueurs dans les clubs au ris-que de les destabiliser, le football, lui, exploite les beaux restes de beaucoup de joueurs qui ont fait leur nom dans le championnat national de première division.

Les primes sont alléchan-tes, de quoi attirer des joueurs évoluant actuellement en D1. Les organisateurs de la “Coupe Comme il faut”, dorénavant l’attraction du week-end pour les riverains de Tabarre et des envi-rons, mettent un point d’honneur à exclure de la compétition tout joueur régulièrement inscrit dans le championnat de D1.

Les spectateurs ne se font pas prier. Quant aux arbitres, ils monnayent leurs services simple-ment en professionnels. Il existe bien une commission d’arbitrage servant de voie de recours en cas de dérapage.

S’il manque quelque chose, c’est les terrains de jeu dans l’aire métropolitaine.

En dominant le Cavaly, 1-0,, grâ-ce à une réalisation tardive du jeune Almonor Bernadin (70e), le Baltimore reprend sa place de

leader du championnat national « Di-gicel » de D1, une semaine seulement après l’avoir abandonné au champion en titre « Valencia de Léogâne ». Avec 25 points pour 13 rencontres disputées, le Baltimore compte 1 point d’avance sur le Valencia pour le même nombre de rencontres disputées.

Plus que sa victoire, c’est à l’Ame-rica des Cayes, auteur d’un match nul houleux 1-1 face au Valencia que le Baltimore doit sa place de leader. En fait, « l’Aigle vert » auréolé de sa posi-tion de leader s’est déplacé aux Cayes avec la ferme intention de ramener les 3 points et de conserver sa place de leader. C’est pourtant le défenseur de l’America, Jean-Garry Rubin qui, dès la 17e minute, se transforme en buteur et ouvre le score en faveur

des locaux dans un Land des Gabions chauffé à blanc. Géraldy Joseph n’ins-crira son 3e but de la saison qu’à 7 minutes de la fin de la partie pour

égaliser pour l’Aigle vert, provoquant du même coup des protestations à n’en plus finir au land des Gabions. Au coup de sifflet final, l’America se

cHampionnat national « digicel » de d1

Baltimore reprend sa place de leader5 matchs disputés avec, comme résultats, 4 nuls et une seule petite victoire à domicile, la 13e journée du championnat national « Digicel » de D1 a connu sa journée la plus disputée jusqu’ici après la première journée. Une situation qui profite bien au Baltimore qui obtenant l’unique victoire de la journée reprend aussi sa première place au classement.

le Baltimore redevient leader (photo : Yonel louis)

les tout petits aussi apprennent à connaître la valeur du drapeau .(photo: enock néré)

Organisée régulièrement cha-que année, depuis 1977* en prélude à la fête du drapeau et de l’université, la journée

sportive et récréative (34e édition) de l’Université adventiste de Diquini qui vise à montrer l’importance de l’édu-cation civique et physique a encore attiré la grande foule.

Volley-ball, athlétisme, natation, football, défilés de majorettes, corps d’honneur...ils ont mis le paquet encore une fois cette saison pour la tenue de la 34e édition de la journée sportive de l’université adventiste d’Haïti (UNAH). Ici, le sport fait partie de la tradition puisque l’éducation physique est partie prenante de cette éducation intégrale qu’on veut dis-penser dans cette institution.

Ainsi, des préscolaires aux uni-versitaires, tout le monde se retrouve concerné. Tout le monde est touché à un niveau où à un autre. Les uns participeront au défilé en l’honneur du drapeau, d’autres apporteront leur soutien ici et là et la majorité concourt dans une discipline ou une autre. Le sport est une matière enseignée jusqu’en 9e année et chacun en sait quelque chose.

Pour cette 34e édition, tout commence aux environs de 7h 30 du matin avec le traditionnel défilé qui part du carrefour Diquini au campus de l’UNAH. Une manière de rappeler à tout un chacun que l’élève ou l’étu-diant est avant tout un patriote qui

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Lundi 20 et mardi 21 mai 2013 7

cHampionnat national « digicel » de d1

Baltimore reprend sa place de leaderet ramener un précieux point de leur déplacement sur la pelouse du Victory.

Don Bosco et Aigle Noir: 2-2.Quatre buts dont deux pour

chaque formation, du spectacle et un nul 2-2 entre ces deux formations toujours mal classées, c’est ce qui est sorti de la confrontation entre le Don Bosco 10e et l’Aigle noir, lanterne

rouge du championnat.Dans ce match opposant deux

équipes du bas de classement le Don Bosco fait une entrée en matière tonitruante. Péguero Jean-Philippe inscrit son 6e but de la saison et ouvre le score dès la 1ère minute en faveur du Don Bosco puis Jimmy Fédé corse l’addition 7 minutes plus tard pour permettre aux « jaune et noir » de mener 2-0 en moins de 10 minutes.

CLASSEMENT APRÈS LES MATCHES EN RETARD No Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 Baltimore 25 13 7 4 2 11 6 +52 Valencia FC 24 13 6 6 1 16 7 +93 Racing CH 20 13 5 5 3 11 11 04 Victory SC* 20 13 5 5 3 13 9 +45 Tempête FC 18 12 5 3 4 11 10 +16 AS Mirebalais 16 13 3 7 3 9 9 07 AS Petit-Goave 16 13 4 4 5 11 13 -28 FICA 14 12 3 4 4 7 10 -39 America FC 14 13 3 5 5 10 12 -210 Don Bosco 12 13 2 6 5 15 15 011 Cavaly AS 11 12 2 5 5 3 6 -312 Aigle Noir AC 9 12 2 3 7 10 14 -4

dominican racing series

Anne Isabelle termine deuxième

ne fît pas la course seule et que Haïti fût représentée comme il se devait.

A part les commanditaires, elle remercie également sa mère qui lui a apporté énormément de support pour cette course, ce qui l’a beaucoup aidée à pouvoir rivaliser avec les autres concur-rents dans cette catégorie de 0-400 cc

pour terminer la course en 2e position.Il s’agit de la 2e course sur l’ensemble

des six entrant dans le cadre du cham-pionnat national ATV de la République dominicaine et Anne Isabelle a grand intérêt à bien se préparer si elle entend vraiment faire bonne figure et remporter cette année le titre dans cette catégorie.

C’est pourquoi elle fait appel aux sponsors pour couvrir les frais élevés que nécessite sa participation à cette compétition de grande envergure qui se déroule chaque année en République dominicaine.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

4 minutes avant la pause, Saul Kendy réduit l’écart pour l’Aigle et c’est Wedson Anselme qui remet les pendules à l’heure en seconde période (65e) et permet à l’Aigle noir d’arra-cher le nul tout en restant bon dernier au classement.

Résultats des matchs disputés et comptant pour la 13e journée

Dimanche 19 mai 2013Parc Saint-Louis de MirebalaisASM - ASPG 0-0Land des GabionsAmerica-Valencia 1-1Parc Pinchinnat de JacmelVictory - RCH 1-1Stade Sylvio CatorDon Bosco - Aigle Noir 2-2Parc Levelt de Saint-MarcBaltimore - Cavaly 1-0Mercredi 22 mai 2013Parc Saint-VictorFICA-Tempête*Les règlements placent le Victory

en position inférieure par rapport au Racing Club Haïtien à cause de la

victoire du Racing Club Haïtien 1-0 dans leur premier face à face dans la compétition cette saison.

Même situation pour l’America par rapport au FICA

Classement des buteurs après la 13e journée

1 - Amy André Valencia 72 - Peguero Jn Philippe Don

Bosco 63 - Luxène Elestin Tempête 5Anselme Wedson Aigle Noir AC

5Jimmy Fede Don Bosco 54 - Ricardo Charles Victory 4

buts5 - Val Hans Gardy ASPG 3Peter Germain Baltimore SC 3Kimberly Francois Cavaly 3Bony Pierre Victory SC 3Jonel Désiré AS Mirebalais 3Johnley Chéry Aigle Noir 3Geraldy Joseph Valencia 3Jean-Garry Rubin America 3

Enock Néré/[email protected] [email protected]

anne isabelle Bonifassi tout sourire,exhibe le drapeau haïtien sur le podium dominicain

Anne Isabelle Bonafassi était la seule à pouvoir représenter Haïti au championnat national dominicain ATV déroulé le dimanche 12 mai

dernier à Santiago où elle est parvenue après les difficultés de toutes sortes à monter sur le podium pour recevoir le trophée de vice-championne.

Tout s’est bien passé pour Nissa à l’occasion de la première manche où elle tenait la dragée haute aux pilotes de la République voisine. Mais dans la deuxiè-me manche, sa moto accusait une panne de gazoline alors que normalement elle avait fait le plein avant même d’aborder cette deuxième et ultime manche.

La valve de sortie de gaz après vérifi-cation était sur OFF et c’est la raison pour laquelle certains pilotes du championnat qui la supportaient ont crié au scandale pour sabotage de l’engin. Il faut signaler que Anne Isabelle est la seule femme à pouvoir prendre part cette année au championnat national dominicain des All Terrain Vehicule (ATV) et également la seule à représenter Haïti dans cette compétition de gros calibre .

« J’étais première sur le take off de la première manche mais seulement 3e pour la deuxième manche. Ça n’a pas été facile car je manquais d’entraînement, mais je me suis bien battue », a déclaré Anne Isabelle Bonafassi très satisfaite de sa performance et également très fière d’avoir remporté cette 2e place au milieu de tous ces hommes .

Elle a profité pour remercier absolu-ment: ETS ROSSARD (représentant de Hennessy et Something Special) et ALTA-GAZ sans qui elle ne serait jamais arrivée. ALTAGAZ l’a accompagnée sur la piste en République dominicaine afin qu’elle

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8 21 mai 2013No 862

Seulement une tonalité, et j’entends la voix de Pooh Bear qui résonne à l’autre bout du fil. Je suis soulagé qu’il ne soit pas occupé à une longue série de réunions, comme ce fut le cas la dernière fois que je l’ai contacté au sujet du band. Il est de bonne humeur. Cela se sent. Le groupe se porte-t-il aussi bien que lui. « Oui », répond-il sans ambages. « Tout va très bien pour le groupe. Là maintenant, nous sommes tous réunis au studio, en train de préparer le remix de notre méringue carnavalesque pour le carnaval des Fleurs. Cela allait toujours bien, sauf qu’il y a eu des petites disputes, comme cela se passe dans toutes les familles, mais tout est pratiquement ok mainte-nant. »

Un peu sceptique, j’avance : « Pour-quoi on ne t’a pas vu avec le team ces dernier temps ? Pour le concert de Corneille par exemple. » Très habile, il me confie : “Je n’étais pas au concert de Cor-neille rien que parce que j’étais aux fian-çailles d’un proche ce même jour. Mais le 14 mai dernier, au Champ de Mars, le groupe était présent, moi y compris.” Moi de relancer : « Pourquoi avons-nous des tubes, notamment ‘Pwoblèm’, ou des membres, toi précisément, n’apparais-sent pas ? « C’est simple, dit-il sans perdre de sa superbe, Team Lobey doit être compris comme un mouvement et non un groupe. Chaque artiste est libre de ses productions, sauf qu’il y a des choses que nous faisons ensemble. Pour preuve, Gio K a chanté avec Black Alex en featuring avec Eud dans “Pwoblèm”, mais pour la chanson “Mari Mari” il y aura Gio-K, Black Alex et Ogun. Ensuite je vais lancer ‘‘Mon colonel’’ avec Black Alex, Ogun et Sandro Martelly. Puis nous chanterons tous en-semble sur la meringue carnavalesque. »

On continue notre petite conversa-tion, tintée par des éclats de rire sonores et des slogans en anglais, comme le font

Team Lobèy, ça va ? Il y a quelque chose qui cloche dans la bande à Team Lobèy. Mais quoi exactement ? Les rumeurs vont bon train et la fumée monte rageusement. Simple désaccord ou énorme division au sein du groupe ? Ticket a mené sa petite enquête.

les rappeurs. Si rien n’a changé au niveau des chanteurs du groupe, Gio-K, Ogun, Black Alex étant toujours les membres, ce n’est pas le cas pour le staff manage-ment. Au contraire, ils en ont un nou-veau, composé de Fabiola Dupoux Léger, Gunshot Nico et Riro Dominique. Grand absent : Mario Viaud … aka Ti Mario, un personnage qu’on connaissait comme faisant partie du headquarter de Team Lobey. « Qu’est-ce qui explique ce chan-gement ? » « Ce n’est rien de bien grave, ni de méchant », nous dit Pooh Bear. « Avant on n’avait pas de staff de mana-gement attitré, et donc certaines fois, des gens contactaient Ti Mario quand ils avaient besoin de nous. Mais actuel-lement on a decidé d’avoir des gens préposés à cet effet. Donc si Ti Mario veut faire sa propre affaire, ou veut s’occuper à autre chose, il est libre de le faire.” Donc, apparemment, Ti Mario ne fait plus partie du team.

Ti Mario reste-t-il un ami de Team Lobèy ?

Joint par téléphone, Ti Mario a la voix très enjouée dès les premières minutes de notre dialogue. Aucun gêne, aucune tension ne se perçoit quand il parle de Team Lobey. « Comment va le groupe, Ti Mario ? » « Bien », affirme-t-il. « Mais je dois te dire que cela fait un mois que j’avais laissé Haïti. Je ne suis rentré qu’hier et je n’ai encore eu le temps de parler à personne », continue-t-il.

Selon Ti Mario, il y a encore des différends au niveau du team mais rien de bien grave qui ne puisse s’arranger. Il n’est point au courant d’un quelconque remaniement du staff de management; il n’y avait d’ailleurs pas un staff de management attitré à ce qu’il sache. De plus, rien ne lui a été signalé en ce sens pendant son absence.

Mais il informe aussi : « Je n’ai ja-

revenu d’un voyage qui a duré un mois. Visiblement, il ne se doute de rien. Je le quitte donc, avec la promesse de me mettre au parfum sitôt qu’il aura rencon-tré les membres de Team Lobey.

Sincèrement, entre les confidences de Pooh Bear laissant croire que tout va bien et Ti Mario qui joue la carte de la diplo-matie, nos cœurs balancent. Et définitive-ment, c’est un dossier à suivre.

Winnie Hugot [email protected]

mais été le manager le Team Lobey. Je participais à certaines prises de décision; j’apportais des conseils au groupe, j’en faisais la promotion dès fois, mais en réa-lité, je suis juste un ami, un frère, dévoué à la réussite de Team Lobey, et je le reste encore. On a lancé le groupe ensemble. On était des amis d’enfance. Alors, ce n’est point une question d’argent, je le fais par amour. » Tel est l’essentiel de ce qu’il nous confie, nous précisant à plusieurs reprises, qu’il est fraichement

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