Communiqué de presse : Exposition "Entre-Deux"

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1 communiqué de presse exposition 11 artistes turcs vivant en France Du 15 janvier au 21 février 2010 À la Cité internationale des Arts 18 rue de l’Hôtel de Ville – 75004 Paris 01 42 78 71 72 - www.citedesartsparis.net Vernissage : le 14 janvier 2010 Commissariat et contact presse : Banu Dicle – 06 14 15 19 76 [email protected] Françoise Monnin – 06 10 77 58 50 – [email protected] Manifestation organisée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009 – mars 2010) www.saisondelaturquie.fr entre | deux istanbul-paris

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1communiqué de presse

exposition11 artistes turcs vivant en France

Du 15 janvier au 21 février 2010

À la Cité internationale des Arts18 rue de l’Hôtel de Ville – 75004 Paris

01 42 78 71 72 - www.citedesartsparis.netVernissage : le 14 janvier 2010

Commissariat et contact presse :Banu Dicle – 06 14 15 19 76 – [email protected]

Françoise Monnin – 06 10 77 58 50 – [email protected]

Manifestation organiséedans le cadre de la Saison de la Turquie en France

(juillet 2009 – mars 2010)www.saisondelaturquie.fr

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Les artistesOnay AKBAS – Erdal ALANTAR – Gökce CELIKEL – Salih COSKUN – Ali Umut ERGIN – Ömer KALESI – Ruveyda KOYUNCU COLOMBIN – Ody SABAN – Nevhiz TANYELI – Utku VARLIK – Ismail YILDIRIM

L’expositionDans le cadre de la « Saison de la Turquie en France », cette exposition rassemble les œuvres d’artistes nés en Turquie, qui ont choisi de vivre en France depuis les années quarante. Leurs ateliers sont installés aujourd’hui à Paris et aux alentours. Ils exposent dans le monde entier.

Personnalités « traits d’union », ils perçoivent en l’exil volontaire une richesse et une épreuve. La déchirure est leur quotidien, le point de couture, leur allégorie. La liberté, leur évidence. Mêlant mythologies et actualités de leur pays d’origine et d’adoption, ils inventent des « frontières liquides ».

Peintures, sculptures, dessins, photographies, films ou installations, les créations de ces plasticiens incarnent le grand écart et la passerelle. Le passage, le transport, le flux, le fluide, le flot.

Attirés par la lumière et par l’aura de Paris, chantés en Turquie depuis l’époque ottomane, ces artistes sont venus en France nourris de rêves qu’ils ont confrontés aux réalités. Ils se sont installés pour étudier, explorer les courants artistiques et la richesse des musées. Ils ont abandonné les habitudes de leur enfance pour partir à l’assaut de nouvelles expériences.Ont surgi, ainsi, des formes inédites, qui ressourcent le vocabulaire de la modernité.

Grâce à ces créateurs, Paris s’est enrichi d’une nouvelle poésie, pendant qu’Istanbul percevait l’écho de nouvelles expériences. Vivant et créant « entre-deux », chacun de ces créateurs est un trait d’union, indispensable à la compréhension des peuples, à l’harmonie du monde.

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Le contexteCette exposition possède une mission supplémentaire : elle fête la création, à la Cité internationale des Arts, en cette année 2009, d’un atelier d’artiste réservé à un plasticien turc, pour un séjour de plusieurs mois à chaque fois. Et cela, pendant une durée de vingt ans, grâce à la collaboration de IKSV et de l’association SIMIT.

Cette exposition aura une vie au-delà de la « Saison de la Turquie 2009-2010 » à Paris. Elle peut en effet être présentée en Turquie et dans d’autres pays.

Cette exposition a été imaginée par Leslie Riggs et Banu Dicle, présidente de l’association SIMIT, qui organise l’événement. Le commissariat est confié par SIMIT à Françoise Monnin, historienne d’art (Paris I Sorbonne) et critique d’art (rédactrice en chef de ARTENSION magazine), ainsi qu’à Banu Dicle.Production : IKSV et Culturesfrance.

Le livreUn ouvrage de référence accompagne cette exposition. Dans une belle édition publiée et diffusée par la maison Lelivredart à Paris, chacun des onze artistes est présenté à travers des reproductions de ses œuvres, des photographies de son atelier et des textes.

Préfacé par l’écrivain Sunay Akin, il est rédigé par Banu Dicle, Françoise Monnin et Leslie Riggs.Les photographies sont réalisées par Argun Yasa.

RemerciementsSIMIT remercie, pour leur participation active à ce projet, l’ambassadeur de Turquie en France Osman Korutürk et sa première secrétaire, Basak Yalçın ; Stanislas Pierret et Görgün Taner, commissaires de la Saison de la Turquie en France, ainsi que leurs collaborateurs Çelenk Bafra, Marie-Anne Bernard et Arnaud Littardi ; André Larquié, Président de la Cité internationale des Arts, Sidney Peyroles, son directeur, et ses collaboratrices Geneviève Varlik et Corinne Loisel ; Jean-Luc Poncin, directeur du magazine Artension ; ainsi que les mécènes de la Saison dont les logos figurent ci-dessous.

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Onay AKBASNé en 1963 à FatsaÀ Paris depuis 1988Akbas pose un regard critique sur la société. Ses œuvres, comme ses attitudes, puisent leurs origines au cœur de la ville de Fatsa, rudement agitée, dans les années 1970, par des conflits armés entre des groupes politiques opposés.Selon Akbas, pour échapper à la dimension tragique de l’existence, l’homme est condamné à jouer la comédie. Sa volonté propre peine à s’exprimer, ses mouvements sont souvent contraints, le libre arbitre lui est souvent volé. Il s’agit cependant de résister ; d’imaginer un

univers gai, en dépit de la profonde tristesse provoquée par la perte des êtres chers. Akbas a étudié à l’Académie des beaux-arts de l’université de Marmara entre 1980 et 1985, puis a reçu le Prix de peinture du Festival de Bandirma. Exposant à Istanbul dès lors, il prend la route de Paris en 1988, en passant par l’Italie et par la Suisse.L’année suivante, la Galerie Serio organise à Paris une première exposition personnelle en France. Depuis, Akbas a participé à environ deux cents événements en Europe et en Turquie, renouvelant au fil des ans sa manière très colorée – expressionniste au début, plus conceptuelle ensuite – d’évoquer les univers du cirque et du guignol, de tous les prisonniers de la nécessité vitale de nous distraire. Procédant par cycles, il crée Les Épouvantails (1991), Le Monde théâtre (1992), Les Faux Prophètes (1995), Jeu-Théâtre-Cinéma (1996), L’Instant et la Mémoire (2000) ; Jeux-Jouets-Pouvoir (2003) et Les Inachevés (2007). De nombreux articles, parus dans la presse, et plusieurs livres publiés, ont analysé ce « carnaval de l’existence ».43 rue Cantagrel - 75 013 Paris

Erdal ALANTARNé en 1932 à IstanbulÀ Paris puis à Ivry-sur-Seine depuis 1959Au début des années cinquante, élève aux Beaux-Arts d’Istanbul, Alantar peint des formes géométriques, inspirées par l’aventure cubiste. Boursier du gouvernement italien en 1958, il se rend à Florence. L’année suivante, avec son épouse Sevinc – et en dépit de l’avis du peintre De Chirico rencontré à Rome –, Alantar s’installe à Paris. Il y trouve, dans la révolution abstraite et lyrique à l’œuvre, sous la houlette d’artistes tels que Mathieu, Schneider ou Messagier, un écho à ses propres recherches.

Nourri, enfant, d’une culture ayant banni l’image et, en conséquence, donnant une suprématie à l’écriture, il demeure grandement influencé par la calligraphie ottomane. Son travail se fonde sur le mouvement perpétuel. Pour animer la surface des toiles, avec des gestes spontanés il crée des compositions aux couleurs vigoureuses, et des formes, des «rondeurs baroques » dit-il. Elles transmettent une énergie vitale. Et musicale : Alantar travaille en écoutant Bach, Wagner ou Beethoven. Présenté dès 1958 à la Biennale de Venise, Alantar a participé à des expositions en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France, au Canada, en Suisse… Il a reçu plusieurs prix internationaux et ses œuvres figurent dans des collections importantes, telles que le Victoria & Albert Museum à Londres, la Bibliothèque Nationale à Paris ou le Cabinet des estampes à Genève.4 rue Raspail – 94 200 Ivry-sur-Seine

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Gökce CELIKELNée en 1976 à IstanbulÀ Paris depuis 2000Son ego est son outil de travail, de création. Elle se photographie elle-même puis se peint, se présentant telle une icône, dans un esprit post Pop nourri des réflexions du peintre américain Andy Warhol ; telle une héroïne de la « religion » des medias. Utilisant les limites de sa propre image afin d’explorer l’identité féminine, Celikel est fascinée par le visage, la partie la plus regardée du corps, celle qui reflète particulièrement le caractère, qui signifie le moi.Installée en France depuis l’an 2000, diplôme des Beaux-Arts

d’Istanbul en poche, en 2005 Celikel obtient celui des Beaux-Arts de Paris. Depuis, elle travaille essentiellement l’autoportrait, savamment altéré par l’excès, l’exagération. Troublante, sa manière hyperréaliste méticuleuse aboutit à d’étonnants archétypes. Tous guerroient contre la superficialité, l’irréalité et le glamour. Tous transgressent les frontières de l’identité.Depuis 2002, elle expose à Paris – en particulier dans les galeries Pierre Levy et Bannwarth – et à Istanbul, ainsi qu’en Corée, en Écosse et en Finlande. 94 rue de l’Amiral Mouchez – 75 014 Paris

Salih COSKUNNé en 1950 à AgriÀ Boulogne-Billancourt depuis 1980À Bursa, en 1966, Coskun expose ses peintures pour la première fois. Comédien ensuite, à partir de 1970 il joue dans les théâtres d’Istanbul. Il devient graveur de médailles à la Monnaie d’Istanbul, avant de quitter son pays, en 1980, au moment du coup d’état militaire.L’année suivante, installé dans la banlieue de Paris, il réalise des sculptures en bois et en bronze, puis en résine. A partir de 1988 elles deviennent polychromes. Et à partir de 1990, il travaille le bois

à la tronçonneuse (série Anges et Têtes). Expressionniste et poétique, son œuvre s’impose. Une tribu de géants méditatifs, allégories d’une humanité inquiète mais rêveuse, grandit.Cinq ans plus tard apparaissent les séries Grands Anges et Branches. En 1999, il installe son atelier en plein air, dans le Bois de Boulogne. Les premières œuvres monumentales – hautes, pour certaines, de plus de deux mètres – naissent (Le Cheval, La Source, L’Homme, L’Homme et le Théâtre…)En 2001 se déroule une première rétrospective, au Musée des beaux-arts de Troyes. Suivront deux autres expositions spectaculaires, dans le Jardin du Luxembourg à Paris (2003) et dans le Parc de l’île-Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux (2005). Exposant régulièrement dans toute l’Europe depuis vingt ans, du Danemark jusqu’en Pologne, dans des galeries, des salons, des foires, des musées ou des centres d’art, Coskun s’impose dans le panorama de la sculpture internationale actuelle.1714 rue du Vieux-Pont-de-Sèvres – 92 100 Boulogne-Billancourt

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Ali Umut ERGINNé en 1975 à BornovaÀ Paris depuis 2003Étudiant en architecture à Istanbul de 1993 à 1996, Ali Umut Ergin suit ensuite les cours de l’université Galatasaray, dans le département communication. Il y préside le club Cinéma, jusqu’en 2002 ; date à laquelle il réalise son premier court-métrage, « Le Temps d’aimer », et fonde le collectif ADA, permettant de financer d’autres créations cinématographiques. L’année suivante, il s’installe à Paris, et fréquente l’université Paris VIII où il rédige un mémoire sur « la figure de l’écrivain au cinéma ». En 2004 il réalise le reportage

« Il existe en Europe », pour la télévision turque. Suivent d’autres documentaires, comme « Ad Aegyptum » ou « Les Enfants de septembre » (2007), et une fiction, « Le Départ » (2006).Étudiant aujourd’hui encore à l’université Paris I, Ergin présente dans des galeries et des foires d’art contemporain, depuis 2006, en France, en Égypte ou en Turquie, des films vidéo d’art, des installations et des photographies. Tout son œuvre fait la part belle à la douceur de l’Humain, à la circulation des fluides et à la géométrie des architectures.63 rue des Rigoles – 75 020 Paris

Omer KALESINé en 1932 à Srbitsa Kicevo (Macédoine)À Paris depuis 1965Voici des derviches, des bergers, des enfants et d’autres figures du passé lointain de Kalesi, auquel il reste fidèle. Autant d’images émanant toujours de ses racines. Né en Macédoine, il est un pur produit de la géopolitique cataclysmique des Balkans : sa famille a été déplacée pendant la deuxième guerre mondiale. Bachelier en électricité, il a travaillé dans une centrale thermoélectrique près de Skopje. En 1955, impressionné par une exposition de sculptures d’Henry Moore, Kalesi change de vie. Il émigre en Turquie et, trois ans plus tard, étudie à l’Académie des beaux-arts d’Istanbul, devient

peintre. En 1963 se déroule sa première exposition personnelle, Galerie Robert College à Istanbul, et il participe à l’Exposition nationale de peinture et de sculpture, à Ankara. Suivent des expositions à Belgrade et à Skopje, et un départ pour Paris, en 1965. Il vit à Saint-Germain-des-Prés, Hôtel de Grande-Loire, avec d’autres artistes turcs, comme Avni Arbas et Cihat Burak. Il devient l’ami d’Abidin Dino et de nombreux écrivains et poètes, tels Jacques Lacarrière ou Ismaïl Kadare, lesquels lui consacrent des ouvrages.En 1968, Kalesi manifeste et expose, au Salon des indépendants notamment. L’année suivante, il emménage dans un atelier mansardé, où il vit toujours à présent. Il en conçoit les moindres recoins, avec du bois et des objets chinés, transformant ce lieu en œuvre d’art. Et il peint. Et il expose, à Paris, à Ankara et à Istanbul ; en 1991, à l’UNESCO, par exemple, une série de Bergers et de Derviches, en hommage au poète Yunus Emre.7 boulevard Arago – 75 014 Paris

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Rüveyda KOYUNCU COLOMBINNée en 1978 à IstanbulÀ Paris puis Romainville depuis 2002Depuis le collège, Rüveyda Koyuncu fait l’école buissonnière pour aller à des cours particuliers de dessin. Après une maîtrise d’arts graphiques aux Beaux-Arts de l’université d’Istanbul, où elle goûte à la gravure, elle commence à travailler dans une agence de publicité, tout en travaillant à la production de la Biennale d’Istanbul

et en participant à des installations collectives. Le voyage la démange, elle part quatre mois en Inde, revient à Istanbul, tombe amoureuse d’un journaliste français travaillant sur la movida turc... Et part s’installer à Paris.Elle apprend le français tout en poursuivant la gravure dans différents ateliers parisiens et en prenant régulièrement le chemin d’Istanbul, retrouver sa ville natale, recharger ses sens et ses sources au bord du Bosphore. Elle visite aussi des pays lointains, dont elle tire des carnets de voyages dessinés, publiés en Turquie dans les magazines Forbes, Gezi Travel ou Jet Life. Entre 2006 et 2008, elle revient à la peinture, en étant assistante du peintre Didier Chamizo.Depuis 2002, ses œuvres sont exposées en Europe et en Turquie. Dans le trait mystérieux de ses gravures, elle imagine des mondes oniriques, emplis de ventres féminins, d’esprits mystiques, de chemins infinis, de flots complices et de couples mystérieux.13 boulevard Émile Genevoix – 93 230 Romainville

Ody SABANNée en 1953 à IstanbulÀ Paris depuis 1977Dès 1967 Saban étudie la restauration d’œuvres d’art dans l’atelier de son beau-père, Galip Donmez, qui travaille notamment pour le Palais de Topkapı. Étudiant la sculpture à Tel Aviv ensuite, puis la peinture à Haïfa et la sérigraphie à Jérusalem, elle débarque à Paris en 1977, une licence d’arts plastiques en poche, et s’inscrit à l’école de théâtre de Jacques Le Coq. La même année, elle est diplômée en arts plastiques par l’université Paris VIII. Elle suit aussi les cours de l’Ecole des beaux-arts.

Après un séjour à New York, elle participe à la création des ateliers pour enfants du Centre Pompidou. Réalisant des performances, des sculptures, des peintures, écrivant des poèmes, elle est, au début des années 80, à l’origine des premiers squats d’artistes parisiens (Art Cloche 1 puis 2). Militante active en faveur de l’amélioration de la condition féminine, son énergie semble inépuisable.Son œuvre en appelle aux icones préhistoriques, à la richesse de sa culture multiple, à la fois juive, musulmane et catholique, orientale et occidentale, historique et contemporaine ; à la splendeur des pouvoirs féminins, aussi. Ses peintures révèlent aussi une urgence érotique du lien ; sensuel, sexuel et fluide. Plusieurs centaines d’expositions ont présenté à travers le monde cet univers inclassable, parfois associé trop rapidement à l’art brut ou au surréalisme. Des œuvres de Saban figurent dans les collections de nombreux musées, aux Etats-Unis, en Amérique Latine et en Europe.http://odysaban.free.fr

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Nevhiz TANYELINée en 1941 à EdirneÀ Paris de 1971 à 1978 et à Montreuil depuis 2004Elève à l’Académie des beaux-arts d’Istanbul de 1960 à 1965, Tanyeli s’installe à Paris en 1971. Elle y suit successivement les leçons de l’Ecole des beaux-arts, de l’Ecole des arts appliqués et des métiers d’art, et de l’Académie Goetz. Elle développe un univers onirique, peuplé d’êtres semblant tous victimes du vertige de l’existence, souvent présentés dans des situations intemporelles et universelles d’écartèlement, de rencontre, d’apesanteur. « Peindre n’est que tenir le journal du choix d’être conscient » écrit-elle. Tendres, enfantins et

lumineux, ses héros semblent surgis de contes féeriques mais sujets à des drames terrestres.En 1978, elle est de retour à Istanbul, maître de conférences, à l’université Marmara puis à l’université Mimar Sinan. Doyenne de l’université de Mersin à partir de 1997, elle enseigne la peinture, tout en exposant régulièrement. Elle a à son actif une vingtaine d’expositions personnelles et de très nombreuses expositions collectives, en Turquie et ailleurs.Prenant sa retraite de professeur en 2004, après avoir reçu le Prix des arts plastiques de Sedat Simavi, elle revient s’installer en France. « Il s’agit d’oser renoncer à toute sécurité, prendre le large, oser se perdre… Pour trouver… Ne serait-ce qu’un trait vrai ».12 rue Henri Barbusse – 93 100 Montreuil

Utku VARLIKNé en 1942 à BoluA Paris depuis 1970De 1961 à 1966, Varlik étudie aux Beaux-Arts d’Istanbul la peinture, la lithographie et la gravure, dans les ateliers de Bedri Rahmi Eyuboglu et de Sabri Berkel. Désirant poursuivre ses recherches, il s’inscrit en 1970 aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier du professeur Georges Dayez. En 1974, il décide de rester à Paris. Marcel Schneider, écrivain, fin connaisseur du monde fantastique, écrit : «qui osera prétendre que la peinture fantastique n’est que divertissement, recherche puérile ou affectée de l’insolite ? Elle est

exploration de l’espace du dedans, elle poursuit à ses risques et périls une enquête sur l’homme intérieur, sur ses abîmes ténébreux et sur ses mystérieuses lumières. Les peintures d’Utku Varlik illustrent à merveille l’alliance du fantastique et du symbole. Elles se présentent comme le reflet tremblé du monde réel, elles agissent sur nous comme des apparitions ».Depuis les années soixante, Varlik expose, en Suisse, en Turquie, en France, en Allemagne, en Espagne, à Chypre… De nombreux musées possèdent à présent ses œuvres, en Turquie, en Europe et aux Etats-Unis.230 rue Saint-Charles – 75 015 Paris

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Ismail YILDIRIMNé en 1954 à KayabasiA Paris depuis 1982Bricoleur de jouets dès l’enfance, à quinze ans Yildirim est à Istanbul pour étudier les beaux-arts. Dans la tourmente de l’actualité politique, il est arrêté en 1975 et emprisonné pour quatre ans. En 1980, inquiété par le coup d’état militaire, il fuit au Liban. Et deux ans plus tard il est à Paris.Dès lors, celui dont le nom est synonyme de « tonnerre » se consacre à la peinture. Sur la toile, une frénésie de mouvements et d’inspirations entrent en collision et, toujours, des visages

« remontent » à la surface. Émergence, devenir, changement, tels sont les thèmes récurrents, nourris de littérature mondiale et de mythologie antique. S’affirmer, dans un monde qui menace l’existence de l’être, tel est le projet. Depuis 1994, sculpture et gravure occupent aussi une place importante dans cet œuvre. Sans aucune esquisse préalable, Yildirim taille, coupe, gratte… Toujours à la recherche d’un langage expressif, d’une expression « intacte ». Ces œuvres sont exposées régulièrement en Europe, aux Etats-Unis et, depuis l’an 2000, en Turquie.52 rue Piat – 75 020 Paris

La Saison de la Turquie en France (juillet 2009 – mars 2010) est organisée :

– pour la France : par le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de la Culture et de la Communication, et mise en oeuvre par Culturesfrance.Président du comité d’organisation : M. Henri de Castries, Président du Directoire du Groupe AXACommissaire général : M. Stanislas Pierret, commissaire adjoint : M. Arnaud Littardi

– pour la Turquie : par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Culture et du Tourisme, et mise en oeuvre par IKSV (Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts)Président du comité d’organisation : M. Necati UtkanCommissaire général : M. Görgün Taner, commissaire adjointe : Mme Nazan Ölçer

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Visuels disponibles pour la presseOnay AKBASEn attendant Godot2008huile sur toile114 x 146 cm

Omer KALESILes Têtes dans le panier2009huile sur toile146 x 97 cm

Erdal ALANTARHarpe1989huile sur toile100 x 100 cm

Ruveyda KOYUNCUDune2007gravure sur cuivre30 x 40 cm

Gokce CELIKEL Costume Party2005huile sur toile310 x 240 cm

Ody SABANLa Belle Fugue2004acrylique sur toile130 x 195 cm

Salih COSKUNCouple I et Couple IIbois polychrome216 x 93 x 89 cm& 220 x 104 x 107 cm

Nevhiz TANYELIQuels sont les potins ?2009huile sur toile100 x 50 cm

Utku VARLIKLa Nuit saturnienne (détail)2009huile sur toile150 x 150 cm

Ali Umut ERGINPyrénées-Place de Clichy-Strasbourg Saint Denis-Ternes2008photographies mon-tées sur aluminium 100 x 80 cm

Ismail YLDIRIMColère de Michèle 2003huile sur toile165 x 132 cm