Commune n°119 / Octobre 2014

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communeSaint André de Cubzac

magazine d’information de la ville de

octobre 2014 n°119

G i r o n d e - F r a n c e

Actifs à tout âge

HORAIRES d’ouverture de la Mairie

le LUNDI de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 19h00du MARDI au JEUDI de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00

le VENDREDI de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00Une permanence d’état civil est assurée

le SAMEDI de 9h00 à 12h00

TEL. 05 57 45 10 10 - FAX 05 57 45 10 29 - [email protected] http://www.saintandredecubzac.fr

Directrice de la publication :Célia MonseigneResponsables de la rédaction :Florence Prud’HommeJean-Louis JobinetBenjamin GarandeauEmmanuel GaiottiRédaction et coordination : Emmanuel Gaiotti - Maryline QuetelMaquette : Claire MagalhaesPhotos : Pierre Planchenault (TAP p. 3, M. Rouchy p.5, p.8, p. 10, p. 11 sauf photo aérienne Lilian Marolleau)Avec la participationdes services municipaux, des associations locales et des écoles.

Impression : BS Média 33710 SamonacImprimé avec des encres végétales

La rue Nationale est désormais rouverte à la circulation dans sa configuration définitive. Les dernières interventions, avec la pose du mobilier urbain et la signalisation horizontale, marque-ront fin octobre l’achèvement de la première phase de travaux, avant une intervention programmée début 2015 entre la place du Général de Gaulle et la rue Dantagnan.

Je tiens à remercier l’ensemble des commerçants et des riverains pour leur compréhension. C’est qu’il n’est pas aisé d’intervenir sur une artère centrale de notre ville sans causer des désagréments dans nos habitudes. Désormais, le nouveau visage de la rue est une invitation à aller à la rencontre de nos commerçants et à faire vivre la proximité.

Ce chantier est la première pierre dans notre ambition de mettre en œuvre un plan de circulation et de stationnement cohérent à l’échelle de la commune. Désormais, les services s’attellent à la seconde phase de travaux et à la réalisation des parkings devant servir à l’accessibilité essentielle de nos com-merces.

Votre Maire,

Célia Monseigne

éditodumaire

3 Rétro

4 Brèves

6 Jeunesse & éducation

7 Bénévolat

8 Santé : Le PASA de l’EHPAD labellisé

10 Eau : Développer de nouveaux systèmes de rétention

11 Premiers coups de pelle à Bois Milon

12 Le collectif OS’O investit la ville

13 Polar à la Médiathèque

14 Agenda

15 Tribunes libres

le rétro

30 aoûtTous à l’eau !

La première édition de l’opération « Cet été, j’apprends à nager ! » s’est achevée par une remise de médailles et un goûter bien mérité. Au total, 76 enfants de CP de la commune ont bénéficié durant l’été de leçons de natation, entièrement gratuites. L’occasion pour certains de découvrir l’eau et pour d’autres de se perfectionner, en attendant déjà les prochaines vacances.

8 septembreTu veux ma photo ?

Il aura certes fallu un peu de patience et de temps pour que les enfants et intervenants trouvent leurs marques mais, après plusieurs semaines, le premier bilan des Temps d’Ac-cueil Périscolaire, baptisés « Club découverte », est largement positif. Afin de répondre aux remarques des parents et ensei-gnants, les services municipaux travaillent toutefois à de nou-velles propositions, notamment pour les maternelles.

20 septembreSpeedminton ? BMX ? Quèsaco ?

La 4ème Fête du Sport a fait la part belle à des sports (encore) peu médiatiques : les démonstrations de Speedmin-ton (variante du badminton), Tchoukball (mélange de pelote basque et de handball), de Horseball (sport collectif à cheval) et de BMX ont enchanté tous les participants. Merci aux asso-ciations et clubs qui ont répondu présents !

28 septembreLe Champ de Foire, c’est ouvert !

Le soleil était au rendez-vous de ce dimanche festif, pro-posé par toute l’équipe du Champ de Foire pour ouvrir la nouvelle saison. Le public, venu nombreux et en famille, aura tout au long de la journée profité des spectacles et des animations programmés. Entre deux sets de Radio Minus Sound System - boum dédiée aux plus jeunes -, le public a pu découvrir la Compagnie l’Arbre à vache avec son spec-tacle M. et Mme Poiseau (ci-contre), l’Ecole de cirque de Bordeaux et Ma Vie de Grenier.

p4 magazine d’information OCTOBRE 2014 / Saint André de Cubzac

Pratique<< Les nouveaux macarons résidents bientôt disponibles

Afin de faciliter la rotation des véhicules, le stationnement en centre-ville est réglementé par des zones bleues, gratuites et limitées à 1h30. Pour les résidents des secteurs concernés (rue Nationale, rue Dantagnan et avenue Clémenceau), un macaron permet de s’exempter du disque de stationnement et ainsi d’évi-ter une contravention.

Le macaron pour l’année 2015 sera remis à partir du 1er dé-cembre par les gardes champêtres sur présentation des justifi-catifs suivants :

- carte grise à l'adresse du résident - un justificatif de domicile de moins de trois mois.Le nombre de macarons est fixé à un par foyer.

a savoir<< La propreté, c’est l’affaire de tous !

Les agents municipaux de nettoiement interviennent tous les jours dans nos rues afin qu’elles conservent un aspect propre et agréable. En plus de la gestion des facteurs saisonniers, ils interviennent au quotidien sur les voies (balayage, enlèvement des dépôts sauvages, nettoiement des marchés, vidage des cor-beilles de propreté…).

Lorsque nous n’adoptons pas le bon geste, le travail des agents est plus conséquent et cela augmente les coûts. C’est pourquoi chacun doit aussi agir pour conserver propre l’espace qui lui incombe (ramassage des feuilles mortes tombant de son arbre sur le domaine public, déneigement des voies privées et trottoirs bordant son immeuble par exemple…)

Renouvellement payant en cas de perte ou de vol du permis de conduire

Vous avez perdu votre permis de conduire, il a été volé ou accidentellement détruit ? Depuis le 1er septembre 2014, son renouvellement auprès de la Préfecture est payant et s’accom-pagne du règlement d’un droit de timbre de 25 euros. La pre-mière demande d’établissement et le renouvellement avec pré-sentation de l’ancien permis de conduire restent gratuits.

<< Inscriptions sur les listes électoralesPour pouvoir voter à Saint André de Cubzac en 2015 (élec-

tions cantonales et régionales), il faut être inscrit sur les listes électorales de la commune à la date du 31 décembre 2014. Les nouvelles inscriptions seront prises jusqu’à cette date par les services de la Mairie. Il convient de se munir d’une pièce d’identité en cours de validité et d’un justificatif de domicile de moins de trois mois.

L’inscription est automatique pour les jeunes qui auront 18 ans avant la veille de l’élection. Toutefois, en l’absence de courrier de confirmation, contacter le service des Elections au 05 57 45 10 32 ou en écrivant à [email protected].

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09/14 16:44

brèves


reCoMPeNseMylène Rouchy, as de la couture flou

Quand Mylène Rouchy vous reçoit chez elle, c’est tout naturellement dans son atelier de couture, aménagé en rez-de-chaussée, « à côté de celui de ma mère, qui m’a donné la passion de la couture ». Ici, ciseaux et machines à coudre côtoient patrons et étoffes. Titulaire de deux CAP (tailleur dames et couture flou), Mylène, 20 ans, vient d’être distinguée au niveau national Meilleure Apprentie de France en couture flou. Une récompense importante qui aura exigé plus de 40 heures de travail, sans compter le temps des études en amont. « C’est un professeur qui m’a parlé du concours. L’épreuve consistait à réaliser une veste en taffetas avec des techniques imposées ». Après avoir passé le niveau départemental, sa réalisation convainc les jurys régionaux et nationaux. Et c’est sous les ors de la République, au Sénat, que la jeune couturière a reçu sa récompense. De là à envisager une carrière dans la couture ? « J’aimerais bien en faire ma profes-sion, même si l’accès à ce secteur est difficile.». Espérons que cette distinction lui ouvrira des portes.

CarNetClaude Bardeau

Nous n’avions pu rendre hommage, dans ces colonnes, à Claude Bardeau, décédé le 18 juillet dernier. Né en 1932 rue Nationale, Claude Bardeau revient s’installer en 1982 à Saint André de Cubzac après une première carrière d’ingénieur. Là, sous le pseudonyme de Papi Búffadò, il se lance dans l’écriture et l’organisation de soirée contes. A partir des écrits de son père, correspon-dant du journal Sud Ouest pendant 30 ans, il édite en 1980 sa première brochure d’histoire locale sur Saint André de Cubzac. Suivront différents travaux dont « Cubzac l’Ignorée » ou « Le Cubza-guais au XIXe siècle ». En 1989, grâce aux premiers registres municipaux, il écrit « La Révolution à Saint-André » dont il fait une adaptation théâtrale pour la reconstitution historique du 25 juin 1989.

Claude Bardeau était aussi conteur et animait, depuis 1993, des veillées à l’ancienne, au coin du feu, avec ses « Contes du Temps jadis », publiés en six volumes de 1997 à 2002 et illustrés par sa défunte épouse Michèle Colson.

Figure locale, aimé et apprécié par beaucoup, Claude Bardeau ne laissait personne indifférent par son caractère et ses positions. Conteur et écrivain de talent, mais surtout humaniste attachant, il aura marqué l’histoire de la commune.

HistoireChristophe Meynard explore les châteaux du Bordelais.

Alors étudiant en histoire, Christophe Meynard s’était lancé dans une histoire de Saint

André de Cubzac, travaillant à partir de cartes postales. Cette fois-ci, le jeune historien cubzaguais a relevé le pari de réaliser un ouvrage de synthèse des châteaux du Bordelais, encouragé par Michel Figeac, universitaire spécialiste des châteaux européens. Evidem-ment, la Haute-Gironde est en bonne place et Saint André de Cubzac représentée par quatre de ses plus beaux châteaux : le Bouilh, Robillard, Gombaud et Timberlay.

Une promenade, sur 130 pages, à travers l’histoire de 220 châteaux, connus ou mécon-nus. A découvrir assurément.

Les châteaux du Bordelais, par Christophe Meynard, Editions Alan Sutton

brèves

Mylène Rouchy, jeune cubzaguaise, a reçu au Sénat le prix de Meilleure Apprentie de France.


éducation

jeunesseEt vous, quel projet avez-vous ?

La Mairie lance un appel à projets pour valoriser les initiatives des jeunes Cubzaguais. Un appel à projets, c’est quoi ?

Avec vos amis ou bien individuellement, vous avez des idées et vous voulez vous engager dans une action qui vous tient à cœur ? Vous souhaitez faire bouger les choses et voir votre projet se réaliser ? L’appel à projets jeunes est fait pour vous. En participant, devenez acteur de la vie de votre commune, de la conception jusqu’à la réalisation de votre projet !

Pour qui ? Vous devez être âgé au maximum de 21 ans et résider sur la commune. Les structures (Maison

des lycéens, associations de jeunes…) peuvent aussi concourir dans une catégorie dédiée.

Dans quel domaine ? Les projets peuvent porter sur : - le cadre de vie- la sécurité- le sport (besoin d’un équipement, d’un service…)- la citoyenneté, les incivilités- la création artistique et la vie culturelle- le patrimoine local- les transports- la solidarité - le développement durable- l’activité économique et l’insertion professionnelle

Les projets retenus devront avoir une dimension collective et poursuivre l’intérêt général dans le cadre commnal.

Comment s’inscrire ? Un dossier d’inscription sera disponible à partir du 27 octobre 2014 auprès du service Educa-

tion (05 57 45 10 38) et sur le site internet de la Mairie.

Quelles récompenses ? Si votre projet est retenu par le jury, la Mairie se propose de l’accompagner financièrement

(dans un budget maximum de 3000 euros) et d’apporter son soutien technique (intervenants spé-cialisés, visites, aide aux démarches, mise à disposition de moyens matériels...)

Thierry Carbonnel, nouveau directeur de l’école Suzanne Lacore

Thierry Carbonnel prend la suite d’Isabelle Cady, partie à la retraite en juin dernier. Le directeur ne débarque pas en terre inconnue puisqu’il connaît bien les écoles cubza-guaises pour avoir enseigné onze ans à l’école Suzanne Lacore et quatre à Pierre Du-four.

Auparavant directeur à Saint Genès de Fronsac, Thierry Carbonnel est accompagné sur sa classe de CM2 par Jé-rémie Deveil, nouveau dans l’établissement.

<< Jérémie Deveil, à gauche, et Thierry Carbonnel, le nouveau directeur.


« Les enfants donnent beaucoup »Préparatrice en pharmacie à Salignac, Chris-

telle Ducasse vit à Bourg-sur-Gironde mais s’in-vestit au club de badminton de Saint André.

« Moi-même ancienne joueuse, j’ai commen-cé par accompagner mon fils, qui jouait, avant de m’investir au club. Déjà titulaire d’un BAFA, j’ai obtenu divers diplômes d’encadrement des jeunes. Aujourd’hui, je participe à l’entraîne-ment des 6/10 ans le mercredi après-midi. Ce sont des séances d’1h30 auxquelles il faut ra-jouter le temps de préparation ».

Et même si son fils a arrêté le badminton, Christelle ne se voit pas arrêter son investisse-ment. « Nous donnons de notre temps mais les enfants nous donnent également beaucoup en retour. Et cela, c’est inestimable ».

« Quand je m’investis, c’est à fond », annonce Pierrette Tisseyre, bénévole au sein de GEFOC. Trésorière de l’association spor-tive depuis sept ans, présidente de la section Taekwondo (qui compte plus d’une centaine de membres), Pierrette est en quelque sorte une cheville ouvrière du club. « J’épaule la pré-sidente, Josette Charpentier, également béné-vole. Je m’occupe d’activités administratives, de certaines manifestations et assure l’ouverture de la salle ».

De quoi bien occuper les journées. « C’est un investissement quotidien, avec des fonc-tions de responsabilité. Il n’y a aucune obliga-tion, seulement du plaisir à s’investir ». David Drillet, le professeur de taekwondo, abonde. « C’est grâce à des personnes comme Pierrette qu’un club peut se structurer. Elle est largement disponible et elle sait tout ce qui se passe. »

Donner de son tempsIls sont nombreux, dans notre commune, à se consacrer aux autres, par engagement associatif ou à titre individuel, avec tou-jours pour mot d’ordre le partage.

Des gradins au gymnase de la Garosse Après la réfection complète de la surface de jeu l’année dernière, des gradins amovibles

viennent d’être installés au gymnase de la Garosse. D’un montant de 13000 euros TTC, ils per-mettent d’accueillir 165 personnes assises.

bénévolat

Pierrette Tisseyre

Christelle Ducasse


La Maison de retraite présente son PASAL’EHPAD de Saint André de Cubzac vient d’obtenir sa labellisation pour l’ouverture d’un Pôle d’Activités et de Soins Adaptés destiné à offrir un accompagnement personnalisé.

C’est un lieu qui, avec son mobilier tout neuf, sa cuisine et ses différentes salles d’activités, vous éloigne des stéréotypes sur le milieu hospitalier et en particulier des maisons de retraite. Et, alors que Christian Laffargue, le directeur de l’EHPAD présente ce nouveau pôle, situé dans l’ancien hospice communal, une dizaine de pensionnaires se divertit par du dessin. « Le pôle d’activités et de soins adaptés (PASA) est un lieu de vie au sein duquel sont organisées, durant la journée, des activités sociales et thérapeutiques en faveur des résidents de l’EHPAD ayant des troubles du comportement modéré » explique le directeur.

Un accueil individualiséConcrètement, le pôle accueille chaque jour, de 10h00 à 16h00, jusqu’à 14 résidents de

l’EHPAD. Le panel d’activités est large avec par exemple de la cuisine, de la musique, des ateliers d’esthétique ou encore des modules d’actualités.

« Il s’agit de résidents bien identifiés, qui répondent à des critères d’admissibilité précis. Les activités, individuelles ou collectives, concourent toutes au maintien des capacités fonctionnelles, cognitives, sensorielles et au lien social, au cœur d’une démarche de soins » poursuit Christian Laffargue.

En complément du personnel intervenant déjà à l’EHPAD, une équipe qualifiée encadre ces résidents, selon un projet de soins adapté et un projet de vie personnalisé. Un lieu précurseur donc, où la participation des familles et des proches est encouragée au cœur d’un environne-ment de travail ergonomique et agréable. Pour l’EHPAD de Saint André de Cubzac, l’un des plus importants du département, la labellisation de ce PASA, après six mois de travaux et de démarches qualité, est un véritable succès pour toute l’équipe encadrante.

santé

Le nouveau pôle peut accueillir jusqu’à 14 résidents de l’EHPAD pour des activités variées.


Le PASA est situé dans l’aile ouest de l’ancien hospice communal. La cuisine adaptée sert également de support aux activités.

<< Christian Laffargue, le directeur (à dr.) et le Maire, Célia Monseigne (à g.) entourent l’équipe du PASA.

L’escale des aidants, un lieu d’accueil et de soutien Chacun reconnaît le rôle fondamental de l'entourage pour le maintien des personnes âgées à domicile, en particulier

lorsqu'elles souffrent d'incapacité. Dans le même temps, quand ce soutien devient permanent, il peut avoir des effets négatifs sur la santé physique et psychologique de l'aidant. C’est pourquoi un lieu d’écoute et d’échange vous accueille à Bourg-sur-Gironde. Chaque séance est gratuite et animée par des assistantes sociales.

Contact : C.I.A.S DU BOURGEAISCynthia Gargam8, au Mas33710 BourgTél. : 05 57 94 06 85

Une équipe pluridisciplinaire dédiéeEn plus du personnel de l’EHPAD, l’équipe dédiée au PASA est composée de :- deux assistants de soins en gérontologie- une psychomotricienne- un ergothérapeute- deux psychologues- une psychologue clinicienne spécialisée

Un lieu convivial et adapté

Le PASA offre des conditions d’accueil et de confort optimales pour les résidents et leur prise en charge par le personnel soignant.

Situé dans l’aile ouest, au rez-de-chaussée, de l’ancien hospice communal, le pôle est notam-ment composé d’une cuisine aménagée pour les ateliers culinaires et de deux salles d’activités. En façade, l’espace s’ouvre sur une terrasse en bois qui permet de profiter du jardin aménagé.

urbanisme

Des épisodes de forte intensitéde plus en plus nombreux

Développer des systèmes de rétentionLes récents épisodes orageux, violents, ont confirmé l’intérêt d’une délégation à l’hydraulique. Stéphane Pinston, conseiller municipal en charge de la question, n’a pas attendu les dernières difficultés rencontrées sur la commune pour travailler sur le sujet.Les récentes pluies ont entrainé des inondations ponctuelles, comment l’expliquer ?

Ce n’est malheureusement pas un phéno-mène nouveau à Saint André. Par sa typolo-gie, la ville est propice à des ruissellements impor tants. Fort heureusement, nous n’avons pas connu de catastrophes comme très récem-ment dans l’Hérault. Mais cela nous ramène à une triste réalité : le changement climatique. En effet, les épisodes orageux seront pour les an-nées futures de plus en plus violents. Ce phé-nomène conjugué à l’urbanisation de la ville ont imperméabilisé une surface importante de sols, augmentant ainsi les risques. Quand des orages d’une telle intensité ont lieu – ¾ des précipi tations mensuelles sont tombées en moins d’une heure le 18 septembre -, le réseau est surchargé. Mais nous travaillons déjà de-puis plusieurs mois pour trouver une solution économique pérenne car nos concitoyens ne peuvent pas avoir les pieds dans l’eau à chaque grand événement climatique, alors que de tels épisodes ont tendance à se multiplier.

Comment peut-on résorber de façon durable ces problèmes ?

La ville mène une démarche proactive en matière de gestion du risque d’inondation sur

le territoire. Au travers du PLU (Plan Local d’Ur-banisme) cela se traduit par la mise en service de bassins de rétention (ZAC de Bois Milon, entrée de l’A10) afin de maitriser les nouvelles urbanisations. Concernant l’existant, il est illu-soire et économiquement pas soutenable de remplacer l’intégralité du réseau. Chaque tra-vaux de voirie intègre systématiquement une prise en compte de l’hydraulique. Mais, comme un changement de réseau est tou jours limité à une rue, il doit s’accompagner d’autres solu-tions.

Lesquelles ? Nous allons réaliser un bassin de rétention

de 13 000 m3 route de Saint-Romain. Nous tra-vaillons également sur le centre-ville (phase 2 de la rue Nationale). La der nière étude hydrau-lique sur la commune re monte à 2001 et s’ap-puyait sur des moyennes de précipitations qui sont déjà dépassées dans notre région. Cette étude fait l’objet d’une réactualisation par un cabinet d’expertise et nous en tirerons les en-seignements en matière d’aménagements, que ce soit en centre-ville avec des bassins enterrés ou en périphérie. Les délais peuvent sembler longs, mais c’est le compromis nous permettant d’obtenir un résultat efficace tout en maitrisant les dépenses.

Le territoire de Saint André de Cubzac, comme celui de l’agglomération bordelaise, est soumis à un double risque d’inon-dation : le débordement de la Dordogne et l’effet d’épisodes pluvieux combinés à un sol très imperméabilisé. La gestion de ce risque constitue donc une priorité pour la commune. Grâce au référentiel RAMSES, qui recense l’ensemble des précipita-tions, on constate des intensités maximales de pluies en augmentation ces dernières années.

C’est pourquoi chaque réfection de rue s’accompagne le plus souvent d’un recalibrage du réseau. Mais, pour que celui-ci soit optimal, des solutions doivent être réalisées en amont pour éviter un afflux trop important d’eau et ainsi la capter.

Parole d’élu

Stéphane PinstonConseiller municipal délégué à l’hydraulique

Après des renforcements de réseau lors de chaque réfection, des solutions pour piéger l’eau

en amont vont être réalisées sur la commune >>.

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Les travaux de traitement du sol et les premières structures du groupe sco-laire sont en cours de réa-lisation. La future école, composée de 8 classes, doit ouvrir en septembre 2015 et pourra accueillir jusqu’à 240 élèves.

Les élus à la rencontre du maître d’oeuvre pour suivre les premiers travaux de ter-rassement de la ZAC .

Premiers coups de pelle à Bois MilonLes chantiers de la ZAC et du 5ème Groupe scolaire ont débuté. Retour en images sur les premiers travaux.

La ZAC de Bois Milon of-frira 580 logements réali-sés sur 25 ha en accroche directe du centre-ville ainsi qu’un nouveau groupe scolaire.


cultureLe collectif OS’O investit la ville

Ils sont jeunes et adaptent Shakespeare. Si vous leur parlez théâtre, ils vous répondent solidarité et découverte. Rencontre avec le collectif OS’O, actuellement en résidence au Champ de Foire pour leur nouvelle création Timon/Titus et artiste associé de la saison.

On change encore les mots. David Czesienski, le metteur en scène, revoit les enchainements; on ajoute, on supprime et surtout, on discute. Actuellement en résidence au Champ de Foire, le collectif OS’O entre dans la dernière ligne droite avant les premières de Timon/Titus, les 6 et 7 novembre.

« C’est important pour nous d’avoir des espaces de travail grandeur nature et de pouvoir travailler directe-ment sur la scène » explique Roxane.

Après l’Assommoir et Il faut tuer Sammy, le col-lectif bordelais, composé de Bess, Roxane, Baptiste,

Mathieu et Tom, s’attaque cette fois-ci à Shakespeare et au délicat thème de la dette. « Nous avons voulu interroger les notions de culpabilité et d’obligation qui entourent la dette et prenons le prétexte d’un repas de famille pour explorer ces relations » détaille David, le metteur en scène. Difficile toutefois d’en savoir plus, tant le collectif tient à conserver l’effet de surprise auprès du public. « Nous essayons, outre le texte, de travailler sur un véritable positionnement vis-à-vis du public, ce qui passe par des mises en situation surpre-nantes » annonce Tom.

Timon/Titus Collectif OS’O d’après William ShakespeareJeudi 6 et vendredi 7 novembre 2014 à 20h30Tarifs et renseignements sur www.lechampdefoire.org

Vers un compagnonnage de saisonLa création de Timon/Titus marque le lancement du

compagnonnage impulsé par le Champ de Foire avec la compagnie. Sur le papier, il s’agit de mener un pro-jet culturel à l’échelle du territoire. En pratique, le col-lectif compte investir pendant deux ans le Cubzaguais et multiplier les projets en lien avec la population. « Il s’agit de produire des activités culturelles pour et par le territoire en y associant différentes catégories de la population » explique Guillaume Blaise, directeur du

Champ de Foire. Et d’avancer comme premières pistes l’organisation de stages de théâtre pour les jeunes, des lectures théâtralisées à l’EHPAD ou la mise en scène de spectacles amateurs. Côté OS’O, le compagnonnage promet également d’être source d’inspiration. « Outre le soutien de nos créations, c’est une véritable chance pour nous d’agir au sein d’un territoire pour fédérer autour de la pratique théâtrale » confie Bess. Quand on vous dit que, pour eux, théâtre rime avec solidarité…

Le collectif OS’O, actuellement en résidence au Champ de Foire, pour la réalisation de Timon/Titus.


« Les antihéros me parlent plus »Dominique Forma est réalisateur et écrivain. Dans le cadre du cycle sur le polar, il sera l’invité de la Médiathèque le samedi 18 octobre 2014, avant la projection de son film au Cinéma Le Magic.

Avez-vous des approches différentes selon que vous écrivez un polar ou un film ?

Il y a bien sûr des différences techniques. Quand on écrit un scénario, on est beaucoup plus tourné vers les dialogues. Une grande part de l’analyse psychologique des personnages est aussi portée par les acteurs. Dans un roman, il y a une liberté, notamment dans les descriptions, plus importante. J’essaie toutefois d’avoir une écriture assez visuelle, car j’écris toujours un livre de telle sorte qu’il soit adaptable au cinéma.

Le polar rencontre beaucoup de succès actuellement. Comment l’expliquez-vous ?

Le polar est un cadre très large, dans lequel on peut dire beaucoup de choses. Comme le western dans les années 50, on peut jouer sur les trames et les intrigues, en gardant une grande liberté de ton. Cette richesse touche un

grand nombre de lecteurs. Et si cela marche, c’est peut-être parce que le polar est un formidable témoin de son temps.

Vos héros sont souvent eux-mêmes des truands…

Les antihéros me parlent plus et me plaisent plus. De notre société et de ses injustices, ils en disent davantage que les héros classiques, qui partent à l’aventure ou vivent des histoires d’amour. Ils permettent à mon sens de mieux comprendre l’état actuel de notre monde.

Dans Hollywood zéro, votre dernier livre, vous abordez le milieu du cinéma. Où puisez-vous vos sources d’inspiration ?

Dans un précédent livre, Skeud, j’explorais aussi le monde du vinyle, que je connaissais bien. Le fait de s’appuyer sur sa vie personnelle me permet d’être, je crois, encore plus réaliste.

Rencontre avec Dominique Forma,

animée par l’associa-tion Fondu au noir, à la Médiathèque (16h, entrée libre), suivi de la projection du film La Loi des armes au Ciné-ma Le Magic (17h30, entrée payante).

médiathèque

ÉVÉNEMENT / ÉVÉNEMENT / ÉVÉNEMENT / ÉVÉNEMENT / ÉVÉNEMENT / ÉVÉNEMENT / ÉVÉNEMENT

Un trimestre d’animations sous le signe du polar. .

ET AUSSI…

Loto au Champ de FoireSaint André Basket Vendredi 14 novembre à 20h30Racing Club Cubzaguais Vendredi 5 décembre à 20h00Musique / Jazz du mondeZüm Trio Loïc Le Guillanton (guitare)/ Adèle Docherty (violon)/ Mickaël Geyre (accordéon) Samedi 29 novembre à 20h30SALLE DU CHAMP DE FOIRE / renseignements : Office de Tourisme

CALENDRIER DES MANIFESTATIONS 2014 /OCTOBRE/NOVEMBRE/DÉCEMBRE

MEDIATHEQUE

RencontreAvec Dominique Forma, suivie de la projection de son film « La Loi des armes » Samedi 18 octobre à 16h à la Médiathèque à 17h30 au cinéma le Magic.Tout public, entrée libre

AnimationL’Exquise librairie présente une maison d’édition de polars Avc Sophie Vantard, libraire Mardi 4 novembre à 19hTout public, entrée libre

AtelierAtelier Police scientifique En collaboration avec l’Association les P’tits débrouillards, l’équipe de la Médiathèque propose d’apprendre à jouer au détective. Samedi 8 novembre de 14h30 à 16h30A partir de 8 ans, sur réservation

Spectacle « D’lis à la médiathèque »Des dizaines de livres ont été à moitié dévorés et suspendus dans l’accueil de la médiathèque. Deux experts de la police scientifique, nous emmènent sur la scène de crime pour élucider cette énigme. Samedi 15 novembre de 10h30 à 11h30A partir de 9 ans, sur réservation

Lecture Le Goûter des bébésLes histoires s’invitent à l’heure du goûter des bébés.Samedi 22 novembre à 16h0-3 ans, sur réservation

ConcertThe MobstersLe gang des Mobsters fait main basse sur le trésor des musiques de film et des grandes séries policières. Mercredi 2 décembre de 18h30 à 19h30Adulte, entrée libre

LE CHAMP DE FOIRE

ThéâtreTimon/TitusQuand une histoire de dette s’invite à un dîner de famille, Shakespeare peut-il résoudre la crise ? Tentative de réponse du (brillant) collectif OS’OJeudi 6 et Vendredi 7 novembre à 20h30

MusiqueAcoustic ProjectLe groupe Metisolea’ propose un voyage musical sans escale, rapporté des quatre points cardinaux.Mardi 18 novembre à 19H

Jeune public - Ciné-concertRick le Cube et les mystères du tempsUn petit œuf cubique, simple et souriant, part explorer le monde pour comprendre la sécheresse qui touche sa campagne. Vendredi 28 novembre à 19hDès 5 ans

ClownClown in LibertàLes italiens du Teatro Necessario se mettent en tête de monter une fanfare. Mais comme chacun veut en être le leader…Jeudi 11 décembre à 19h00Dès 5 ans

CINEMA

Documentaire Le sel de la TerreL’Association des Cinémas de Proximité de la Gironde présente dans le cadre de l’opération Clin d’oeil un documentaire de Wim Wenders sur l’œuvre du photographe Sebastião Salgado.Lundi 27 Octobre à 20h30

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Benjamin BIROLEAUConseiller municipal d’oppositionGroupe UMP-Divers

L’ENJEU DE LA RUE NATIONALE

Historiquement la rue Nationale est l’axe ma-jeur de la commune, le cœur du centre ville et de son dynamisme. Nous le savons, les travaux engagés par la municipalité entravent l’activité commerciale, ils auront aussi des conséquences déterminantes pour l’avenir du secteur.

A l’heure actuelle, les commerçants de la rue subissent lourdement les travaux. Lors du conseil municipal du 26 mai 2014, notre groupe par la voix de Frédéric LUCAS a demandé à la municipalité de prendre des mesures d’aide pour les commerçants concernés. Aucune action significative n’a été engagée depuis.

Dans l’avenir, une fois les travaux finis, nous doutons fortement de la réussite du chantier et craignons une mort lente du centre ville. Car malgré l’initiative des commerçants, le nouveau dispositif municipal ne nous paraît pas adapté aux enjeux, tant économiques que fonctionnels.

- Ainsi, la capacité en stationnement est largement insuffisante. Avec la mise en sens unique, il y aura moins de places qu’avant dans la rue Nationale même. Ce qui constitue une aberration au regard des besoins. Les par-kings de proximité annoncés ne sont pas prêts et la municipalité refuse d’ouvrir dans l’avenir la place du Champ de foire au stationnement, seul parking à grande capacité potentielle en centre ville. - S’il est effectivement utile d’aménager des nouveaux trottoirs pour assurer la sécurité des chalands et piétons, la réalisation d’une piste cyclable en sens inverse des véhicules et mon-tant en opposition à la dénivellation de la rue apparaît dangereux et peu pratique. - Au niveau des réseaux, le calibrage des cana-lisations pluviales s’avère très insuffisant dans un secteur fortement urbanisé et ne peut conte-nir les violentes intempéries de la région. L’état de la voirie suite aux orages de juillet puis du 18 septembre le démontre. - L’insécurité (actes de vandalisme notam-ment), l’incivisme, l’inefficacité de la zone bleue et le manque de propreté parfois nuisent à l’at-tractivité du secteur.

L’ensemble de ces éléments constitue une menace pour l’économie d’un centre ville concurrencé par sa périphérie. S’ajoute à cela la politique de la municipalité qui avec son nou-veau PLU applique une réglementation contrai-gnante entravant la liberté du commerce. Le cas du « Bar de l’Hôtel de ville » médiatisé durant la campagne municipale en témoigne. Avec cette politique anti économique, il est à prévoir que nous aurons, dans quelques temps, des locaux commerciaux vides, sur des empla-cements stratégiques du centre ville.

A. Bobet, M. Callendreau de Portbail, V. CharrierGroupe Demain Saint André

Le coup de grâce.

Il n’y a pas si longtemps, St André de Cubzac était vivant, traversée par une rue où les nom-breux commerces représentaient son poumon économique. De même, cette activité en faisait le phare de la Haute Gironde, les clients s’y pres-saient, on prenait plaisir à y faire ses courses car l’offre était complète et cela participait à la vie communale.

Mais ça c’était avant. Avant que la municipalité, représentée par un seul clan depuis près de 50 ans, n’ait décidé de faire mourir les commerces. Les commerçants n’ayant pas, hier comme au-jourd’hui, la faveur de ce clan, il n’est pas éton-nant que notre centre-ville se meurt.

L’économie créatrice d’emploi, très éloignée de leur culture, est devenue le parent pauvre de l’action, (inter)communale: 500 emplois au moins rejetés par pur dogmatisme politique !

Et comme si battre des records historiques avec plus de 13 % de chômeurs dans notre ville ne suffisait pas, cette majorité n’a jamais mis en place de réels projets : aucune projection d’ensemble, aucune volonté de redynamisation globale, aucun programme d’embellissement de la ville (ravalement et unicité des façades), aucun plan de circulation cohérant, aucune harmonie dans l’urbanisation (couleur et hau-teur des trottoirs, éclairage et mobilier urbain, …), aucune mise en valeur de notre patrimoine matériel (Plagne, Montalon, Château du Bouilh, Eglise, …) et immatériel (personnages histo-riques). Les majorités successives piétinent et tuent l’âme de notre ville !

Le coup de grâce est porté par les travaux ré-cents de la rue Nationale fait en dépit du bon sens. Aux demandes légitimes des citoyens qui souhaitaient pouvoir emprunter des trottoirs propres et stables, se rendre dans un centre historique dynamique, on répond par une mise à un mauvais sens unique de circulation sans l’inscrire dans un schéma obligatoire, fluide et cohérent de circulation… : aucun contourne-ment prévu, mauvaise gestion de la signalisa-tion permettant l’accès au centre-ville (panneau à contre sens sur le rond point de Cousteau, pan-neau d’information à terre durant des semaines, …). C’est sans parler de la mauvaise gestion des risques liés à ces travaux (perte d’exploita-tion des commerces, travaux maintes fois repris, inondations inédites, …) ou de la suppression de places de stationnement rendant ce dernier anarchique et potentiellement dangereux. Mal-heureusement, la majorité répond aux commer-çants qu’elle ne s’occupera que de ceux qui ont votés pour elle ...

L’amateurisme et l’incompétence avec lesquels ces travaux ont été entrepris, sont un symptôme chronique du système féodal en place depuis un demi-siècle à St André de Cubzac.

«Groupes de l’opposition municipale

Groupe d’élus Saint André Avance

La lutte contre l’exclusion… des piétons et des personnes à mobilité réduite

Le vieillissement ou le handicap ne doivent pas être une entrave à la vie sociale et à la libre circulation dans la ville. Les piétons – en parti-culier les enfants - ne peuvent pas risquer leur vie pour se déplacer dans la ville.

Outre que la loi prescrit aux collectivités d’adap-ter les voiries et les espaces publics pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR) avant le 31 décembre 2015, nous devons agir pour favoriser les déplacements doux et renforcer la sécurité des piétons.

Bien sûr, tous les centres-villes et tous les es-paces publics ne seront pas aux normes PMR en janvier 2016. Les contraintes techniques et le contexte économique sont tels, qu’il faudra bien plus de temps pour parvenir à une égalité de circulation et de sécurité pour tous.

Ceci ne doit pas altérer notre volonté d’appli-quer la loi et de construire une ville plus sûre.

La question de la sécurité des piétons pose celle de la place des voitures. Pas une seule réunion publique, pas une seule journée sans qu’on interpelle les élus sur la vitesse ou les incivilités des automobilistes : les voitures sont une réelle menace pour la sécurité des piétons.

Voilà la problématique que nous essayons de résoudre depuis 5 ans dans le cadre d’un plan de réaménagement du centre-ville et la mise en œuvre du plan de circulation.

Pour élargir les trottoirs du centre ville, il faut supprimer une voie et des places de parking. Il nous faut alors recréer des aires de stationne-ment à proximité du centre.

En supprimant un sens de circulation, nous dé-plaçons les automobiles à l’extérieur du centre-bourg augmentant ainsi le trafic périphérique. Il nous faut alors faire des aménagements pour éviter la congestion ou les nuisances.

C’est un chantier complexe qui cristallise éner-vement et impatience, mais c’est un enjeu ma-jeur pour la sécurité des piétons et notre qualité de vie en général.

Groupe de la majorité municipale

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Commune n°119 / Octobre 2014

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