Commune de Mirefleurs COMITÉ POUR UN ÉCLAIRAGE...

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Comment ne pas vous conseiller le dernier et excellent album de Binet ? Le dessinateur y décrit avec un humour grinçant les difficultés de la vie quotidienne auxquelles est confrontée la famille Bidochon face aux nouveaux comportements dit « écologiques ». On aurait presque l’impression que des scènes se déroulent à Mirefleurs ! Ou bien c’est tout allumé, ou bien c’est tout éteint ! Et débrouillez vous avec ça ! Quant à l’écologie… Commune de Mirefleurs COMITÉ POUR UN ÉCLAIRAGE MINIMUM (avec toutes solutions techniques) et INFO Mirefleurs Ci-dessous, extrait de la page 28 au sujet des nouvelles ampoules Série Les Bidochon N°21 Edition Binet Prix constaté: une dizaine d’euros Christian Binet est né à Tulle en 1947. Il publie son premier dessin dans Humour magazine en 1961. Il rejoint Fluide glacial en 1977 et a reçu de nombreux prix dans la bande dessinée. Il a été nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2005

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Comment ne pas vous conseiller le dernier et excellent album de Binet ? Le dessinateur y décrit avec un humour grinçant les difficultés de la vie quotidienne auxquelles est confrontée la famille Bidochon face aux nouveaux comportements dit « écologiques ». On aurait presque l’impression que des scènes se déroulent à Mirefleurs ! Ou bien c’est tout allumé, ou bien c’est tout éteint ! Et débrouillez vous avec ça ! Quant à l’écologie…

Commune de Mirefleurs

COMITÉ POUR UN ÉCLAIRAGE MINIMUM (avec toutes solutions techniques) et INFO Mirefleurs

Ci-dessous, extrait de la page 28 au sujet des

nouvelles ampoules

Série

Les Bidochon N°21

Edition Binet Prix constaté: une dizaine

d’euros

Christian Binet est né à Tulle en 1947. Il publie son premier dessin dans Humour magazine en 1961. Il rejoint Fluide glacial en 1977 et a reçu de nombreux prix

dans la bande dessinée. Il a été nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2005

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LAURENT rue de la-Grande Chareyre

C’est dangereux, pas pratique, il faut réfléchir à un minimum du style un lampadaire sur deux. Un jour, on sera obligé de mettre un gilet orange pour sortir la nuit afin de se recon-naître !!! (rires)

CELINE rue de Vignoux

Quant on a un enfant à ramener et pas de garage, c’est dangereux, on ne sait pas où l’on marche. C’est le même problème quand on travaille et que l’on doit retrouver sa voiture sur le parking de la mairie.

JOSÉ impasse de la Grande Chareyre

Il existe des solutions techni-ques pour un éclairage minimum tout en dépensant moins. Une lampe sur deux suffirait largement tout en économisant l’énergie. La technique existe, il faut y réfléchir.

SANDRINE rue de la Tour

Ca fait peur, on ne se sent pas en sécurité, je me dépê-che quand je rentre car on ne voit strictement rien. Et si mes enfants sont dehors, j’ai peur pour eux. On doit trou-ver la solution du style un sur deux.

« L’arrivée de l’éclairage public dans nos villes a été

vécu longtemps comme un signe de modernisme et d’accès

vers un territoire développé. Or aujourd’hui même si l’é-

clairage est apprécié comme un véritable service public,

son impact sur les coûts, su la biodiversité ont conduit les

élus à se poser de vraies questions sur son optimisation et

ses usages. L’éclairage public doit être un témoignage visi-

ble de l’engagement d’une commune à une réduction de la

consommation et à la mobilisation des citoyens d’autant

plus qu’il ne s’agit pas de retirer ce service mais de mieux

éclairer suivant les besoins. »

(textes issus de leur publication n°39 consultable sur le site www.adhume.org Observation de faits passés et présents

A Mirefleurs, l’éclairage est arrivé dans les années 1950,

et n’a cessé de s’étendre. Pendant des décennies il a été d’u-

sage d’être généreux et d’éclairer le moindre coin restant un

peu sombre. En 1983, lors d’une campagne électorale muni-

cipale, des candidats demandaient de supprimer la coupure

la nuit (qui existait à l’époque). Il est amusant de constater

que certains qui demandaient de remettre l’éclairage la nuit

sont toujours en place actuellement. Aujourd’hui Mirefleurs

ne respecte même pas les préconisations de l’Adhume et

coupe tout sans distinction.

« Le sommeil de l’homme est impacté par la lumière intrusi-

ve dans les logements en ville qui perturbent notamment la

production d’hormones. De plus c’est un désastre pour l’ob-

servation du ciel et des astres comme a été largement dévelop-

pé par une autre association l’ANPCEN (voir par ailleurs) ».

Refus des élus de réduire voir éteindre certains lampadaires

dès 22 heures. Mirefleurs continue a éclairer le ciel (vierge de

la Molle) ou a allumer 8 halogènes sur le rond point sans aucu-

ne justification. Aucune réduction n’a été acceptée à ce jour.

Les élus sont à l’opposé des préconisations de respect de la

biodiversité.

« La loi Barrier de 1995 (prévention des risques à l’envi-

ronnement), la loi Grenelle II (prévention et limitations des

nuisances lumineuses), les schémas régionaux de cohérence

écologique devant être liés aux documents d’urbanisme) ont

été créés afin de réduire les nuisances de l’éclairage public ».

Par facilité, la commune a fait le choix de ne rien changer au

gaspillage actuel constaté et de se donner bonne conscience en

coupant tout sans distinction une partie de la nuit. Refus d’un

éclairage adapté autorisé et préconisé, maintien d’un sur-

éclairage dans bon nombre de zones du village.

Les élus ont choisi de poursuivre d’éclairer des zones natu-

relles sans habitants. Des chevaux (rue du parc) bénéficient

ainsi de 3 lampadaires, des poissons (pont de Mirefleurs) sont

illuminés une bonne partie de la nuit, des champs avec des

petits mammifères sont éclairés (rue de Chalendrat). Ici encore

aucune préconisation n’est respectée.

« L’éclairage artificiel contribue à l’altération du proces-

sus de synthèse des espèces végétales. Pour les animaux, l’é-

clairage participe à la fragmentation des milieux et génère une

désorientation des espèces dans les chaines de migration, re-

production et pollinisation... »

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Vous êtes 68 % à demander un éclairage minimum (sur 945 votants, année 2011) 54 % dans les pavillons 89 % dans le bourg

GUILAUME Rue des Rocs

Je travaille de nuit, c’est très difficile. Traverser tout le village et rechercher sa voi-ture c’est un exploit. Ils pourraient laisser quel-ques lampes pour se guider. Même si je suis jeune, ça me fout la trouille !

PHILIPPE Rue de la Conche

Ma femme travaille parfois la nuit dans le village, c’est infernal, elle ne trouve même pas les numéros des mai-sons et ne peut lire le nom du propriétaire quand c’est nuit noire.

Il faut trouver une solution.

Comparons les différentes étapes proposées par L’Adhume

et les réponses de Mirefleurs

Etape 1) établir un état des lieux complet avec le SIEG (syndicat intercommunal d’é-lectricité) A Mirefleurs, étude faite mais non exploitée.

Etape 2) évaluer les besoins en fonction des usages, retirer tout foyer non justifié (estimation à 10% en sortie d’agglomération par exemple) A Mirefleurs, aucune analyse quartier par quartier, point par point n’a été faite. Aucun changement n’a été voulu par les élus.

Etape 3) gérer les périodes et niveaux d’é-clairage (horloge radio pilotées, détecteurs de présence, variateurs de puissance) A Mirefleurs, tout système nouveau a été refusé.

Etape 4) installer des lanternes plus effica-ces avec une puissance adaptée, bien orientées, etc. A Mirefleurs, refus également de modifier quoi que ce soit .

Etape 5) engager une réflexion en amont et tout le long du processus. Les économies peuvent être réinvesties dans l’amélioration du parc existant A Mirefleurs, aucune réflexion, aucune concertation, un blocage total pour toute discussion. Quant aux soit disant écono-mies, il suffit de relire Info magazine de juin 2011: « elles seront réinvesties dans une 5ème classe à la rentrée! » En aucun cas dans une amélioration de l’éclairage.

CHRISTIAN Place Jean Domat

J’ai de la chance, j’ai mon garage juste en dessous mais les déplacements piétonniers sont impossi-bles. Quant mon fils doit rejoindre le parking et tra-verser la place il ne peut pas le faire en sécurité.

ADUHME Association pour un Développement Urbain Harmonieux par la Maitrise de l’Energie. 129 av de la République 63100 Cl-Ferrand mail: [email protected]

Cette structure est chargée par les institutions officielles (ministères, gouvernement, fournisseurs d’éner-gie...) de conseiller les collectivités locales pour mettre en place un éclai-rage public économique et adapté.

Ci-dessus, rue du bourg éclairée en soirée l’été dernier alors qu’il faisait encore jour! (problème de commande défec-tueuse).

Devant un tel gaspillage, comment convaincre les habi-tants que la procédure utilisée pour économiser l’énergie est la bonne ?

Le décret de loi sur l’interdiction d’éclairer inutilement le ciel est atten-du pour cet été. Une loi pour limiter l’éclairage inutile des bâtiments pu-blics est également prévue. Enfin pour recevoir le label « village sans lumiè-re » la commune doit supprimer les éclairages inutiles.

Depuis presque 3 ans, le comité de-mande au conseil d’éteindre les puis-sants halogènes qui éclairent la vierge sur l’église. Refus, « on ne change rien, on continue à éclairer le ciel et à plonger le village dans le noir un peu plus tard » On serait presque tenté de rajouter « et en plus c’est bien fait pour vous ».

On marche sur la tête, gaspiller ainsi et vanter un peu plus tard de soit di-sant économies n’est pas crédible.

Et puis tout arrive un jour, le conseil municipal s’est enfin décidé sous la pression de l’ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne) à suppri-mer cette nuisance écologique et à utili-ser cette décoration uniquement pendant des périodes limitées.

Devinette: S’il faut 3 ans pour mettre en conformité l’éclairage d’un bâti-ment public, combien d’années mettra le conseil pour éteindre les lampes où personne n’habite ? Le gagnant se verra remettre un panier garni de vieil-les lampes usagées.

Cessons de gaspiller les biens naturels de notre planète.

Il est grand temps de prendre la che-min en direction d’un éclairage mini-mum et réfléchi dans notre commune.

SE CONFORMER A LA LOI ?

LUDOVIC Rue de L’hopital

C’est une très bonne idée à la base que d’économiser notre lumière. Mais il faut le faire de façon utile et il convient d’améliorer le sys-tème du type une lampe sur deux pour ne pas avoir de noir complet.

« Bien évidemment, l’extinction totale en milieu de nuit peut s’avérer être une solution

simple, rapide et peu couteuse… Dans ce cas certaines mesures de précaution doivent être

prises. Ainsi une lampe de 300 W éteinte la nuit, consommera autant d’électricité qu’une

lampe 150 W allumée toute la nuit. Aussi il convient d’engager une réflexion de fond sur

son éclairage, sa performance et même de son utilité à certains endroits du territoire ».

(texte issus de la publication de l’Adhume N°39 consultable sur le site www.adhume.org

Inutile d’en rajouter, quand on pense que même la réduction des lampadaires (1 sur 2) place Jean Domat à l’occasion des travaux a été refusée…. Alors ce n’est pas demain que l’on arrêtera d’éclairer des champs, des rivières ou des propriétés privées sans habitants comme aujourd’hui...

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DES DÉBATS DIFFICILES

SUR L’ÉCLAIRAGE

Il ne faut pas être dupe, lorsqu’un

sujet arrive au conseil municipal (public

et ouvert à tous) il a déjà été abordé en

commission (privée et non ouverte au

public). Des débats ont déjà eu lieu et

parfois des oppositions apparaissent.

Mais le but ultime du maire est d’arriver

au conseil (et devant le public) avec une

unanimité totale. Si le sujet est sensible

le maire refait alors une commission,

voire une deuxième (on a même vu une

troisième) pour réduire les dernières

oppositions.

Et il est vrai, que s’opposer aux col-

lègues lorsque l’on fait partie de la mê-

me liste n’est pas chose aisée et deman-

de un vrai courage. Dans les semaines

CAROLE Rue de la Conche

La solution choisie n’est pas la bonne, il ne faut pas de noir complet, c’est trop dangereux. Je ne suis pas convaincue des économies réelles entre un éclairage minimum et la coupure totale.

suivantes, les remarques arrivent et

presque de façon invisible « l’élu oppo-

sant » sera mis tout doucement, légère-

ment mais inévitablement de coté. Il

deviendra l’élément non fiable à manier

avec prudence.

Il en a été de même sur le sujet de

l’éclairage. Certes, lors des votes sur

« la coupure totale et sans distinction »,

pas une voix n’a manqué à Alain Hé-

brard. Cependant si l’on laisse trainer

ses oreilles, l’unanimité du vote n’était

que de façade. Un certain nombre d’élus

pense que la proposition votée, que le

gaspillage observé actuellement et la

non prise en compte de la demande des

habitants auraient pu prendre un autre

chemin.

COMMENT L’EXPRIMER ?

Le plus facile est de laisser pourrir la

situation et d’attendre que le maire

change lui même d’avis suite à un évé-

nement et propose parfois, à la surprise

générale, une adaptation. C’est ainsi

qu’il a demandé de mettre en place une

procédure en cas d’intervention des

pompiers par exemple. Cette demande

maintes fois évoquée avait toujours été

refusée (et par certains violemment)

pendant deux ans. Mais le pouvoir de

conviction du « patron » est très fort.

C’est ainsi que quatre jours après les

inondations, l’unanimité a régné au

conseil pour approuver la procédure

d’urgence en cas de sinistre.

Et c’est très bien ainsi

Pas une voix n’a manquée, y compris

bien sur des plus farouches opposants

qui pourtant s’arc-boutaient sur leurs

positions depuis des mois.

C’est la force du maire.

C’est sa force de conviction et de

persuasion. Et c’était très bien.

Mais c’est aussi là où existe le pro-

blème démocratique de notre commune

où un seul chemin semble exister. Le

conseil municipal ne possède aucune

opposition en son sein, aucun autre son

de cloche pour créer un effet de balan-

cier qui permettrait de réfléchir à un

problème, de l’adapter et parfois de le

modifier.

Un seule équipe, tous issus de la

même liste, ne peut pas avoir les

moyens de la sagesse et de la réflexion.

Les choix demandés par le maire

sont donc « quasi obligatoires » pour ne

pas briser l’équipe, pour ne pas paraître

trahir la personne qui vous a mis en

place. Cette situation (peu courante ail-

leurs il est vrai) ne permet pas un vrai

un débat ouvert.

COMMENT EXISTER ?

Cet état de fait entraine alors des

problèmes: quand le conseiller voit son

rôle dévalué, quant le conseiller ne

conseille plus personne, quand le

conseiller s’aperçoit qu’il sert unique-

ment à assurer le quorum le jour du

conseil municipal, quelles sont ses pis-

tes de repli ?

FUIR c’est le plus difficile car il

faut alors démissionner et laisser tom-

ber, non pas une envie de travailler pour

la commune, mais plutôt refuser une

méthode de travail fermée où tout sem-

ble déjà décidé d’avance. On peut aussi

fuir la commune en s’engageant à fond

PASCAL Rue des Aires

Nous ne sommes plus libres de circuler la nuit. C’est une restriction de liberté. Même avec une lampe de poche, c’est impossible. Il existe pourtant des entreprises compétentes pour conseil-ler la mairie.

CHRISTIAN Rue de L’hopital

Les parkings devraient être éclairés pour la sécurité. Il faut que les habitants puissent s’orienter dans le vieux bourg. Il faut absolument un mini-mum de lumière pour se guider dans le bourg.

PAUL Rue des Ai-res

Il y a trop de petite délin-quance la nuit, on ne se sent pas en sécurité, le moindre bruit fait peur. Je suis sur qu’un éclairage minimum est possible, il faut adapter l’existant.

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S’i l n ’y avai t qu ’une véri té, on ne pourrait pas faire 100 toiles sur le même thème. Pablo Picasso

UN VRAI AMOUR

Décidemment le maire aime passion-nément le journal La Montagne. Régu-lièrement il manifeste sa passion et se retrouve interviewé toujours par le plus grand du hasard quant le journal abor-de un sujet sur l’éclairage. Il en a été ainsi cet été (7 août) et nous avons eu droit à une grande envolée lyrique comme on les aime tant : Extrait de l’article avec sa ponctuation exacte d’origine:

« il est important que les élus s’ins-crivent dans une logique de pro-tection de la biodiversité ». Et pour cause. L’éclairage artificiel altère le processus de photosynthèse des espèces végétales et désoriente les espèces animales dans leur chaine de migration et de pollinisa-tion.

C’est beau, c’est émouvant, ça nous arracherait presque une larme surtout quant on sait que Mirefleurs éclaire les oiseaux, les animaux et des champs où il n’y a aucune habitation ! (sauf bien sur de minuit à 4 h). Vivement cet hiver pour retrouver en-core une belle déclaration dans notre quotidien.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site du journal www.lamontagne.fr

JOELLE Rue des Aires

Le noir absolu est angois-sant. Un sur deux serait suffi-sant. J’ai rencontré l’associa-tion pour le « respect du ciel la nuit », un éclairage mini-mum n’est pas incompatible avec leurs vœux. Je ne com-prends pas cette décision.

VERONIQUE Impasse des Rocs

C’est dangereux dans nos rues étroites du bourg. Les déplacements sont devenus impossibles, il n’y a aucun repère. Il existe pourtant des solutions techniques (réduc-teurs, leds, systèmes photo-voltaïques...)

dans une structure parallèle différente

(syndicat intercommunal, départe-

ment…).

Nous avons le cas à Mirefleurs.

FAIRE LE MORT. C’est le plus

facile, on ne dit rien mais on s’efface

doucement du travail municipal, on

vient moins souvent aux réunions, on

s’absente de plus en plus aux manifesta-

tions, on donne procuration lors du

conseil, etc… Le maire fait semblant de

ne rien voir et en tant que fin psycholo-

gue, ne manque pas à chaque occasion

de flatter ce même conseiller qui s’é-

chappe et de tenter doucement de le

ramener au bercail.

Nous avons le cas à Mirefleurs.

METTRE DES OEILLERES

Pas facile, « je sais qu’il font des

erreurs mais je ne veux pas le savoir ».

Dans ce cas l’élu poursuit sa tache dans

son domaine de prédilection et refuse de

donner son avis personnel sur un domai-

ne sensible. Nous savons que certains

font un travail admirable actuellement

tout en étant très contrarié que des habi-

tants se « cassent la gueule » sur la pla-

ce parce qu’ils sont dans le noir com-

plet. Mais il faut tenir, ne pas craquer et

quand le mandat sera fini, on restera à la

maison avec le sentiment du travail ina-

chevé.

Nous avons le cas à Mirefleurs

Et tant pis si la nuit, l’élu cherche

son sommeil. La contrariété et même

parfois une sorte de déprime arrive. Le

plus dur étant de ne pas la faire rentrer à

la maison et dans sa vie personnelle.

QUELLES SOLUTIONS ?

A vrai dire il y en a très peu, les

habitants ont été clairs lors des dernières

élections, quand ils ont eu le choix ils

n’ont jamais souhaité la présence d’un

élu issu d’une autre liste que celle du

maire. Il en sera sans aucun doute de

même la prochaine fois et la tête de liste

sera à nouveau réélu avec un score dé-

mentiel et tous ceux de sa liste seront

aspirés par son succès.

La seule issue pour ramener le dé-

mocratie dans la commune ne peut venir

que par une évolution de la pensée du

maire. Il quitterait alors ses habits « de

sachant qui dit à des apprenants » pour

endosser ceux d’un chef d’équipe

qui partage, écoute, admet de ne pas

posséder tout seul la vérité mais ensuite

décide.

Nous verrons surement cela lors de

son (éventuel) prochain et dernier man-

dat, au printemps 2014.

Mais dans le cas contraire pas de

réjouissance, car méfions nous de cer-

tains « bobos libéraux » qui semblent

déjà frapper à la porte car dans ce cas, la

douleur pourrait être plus grande encore.

Dans un précédent numéro, nous avions abordé le problème du gaspillage d’énergie lors des illuminations de Noel. Les élus ont repris notre proposition et ont décidé de recentrer et limiter les illuminations. Ils ont même été au-delà car pour des économies, ce sont des économies, limite tristesse !

De même, les élus ont (enfin) été sensibles au gaspillage (et à l’interdiction) d’éclai-rer le ciel en dirigeant des faisceaux sur la vierge de l’église. Cet éclairage sera suppri-mé et réservé uniquement aux festivités.

Même chose pour une autre de nos propositions qui était de supprimer l’éclairage de la façade notre belle (et chère) mairie. Les lampes ont été coupées pour limiter les dépenses.

Allez encore un petit effort et l’on verra arriver un éclairage minimum au moins dans un premier temps dans les endroits sensibles (zones piétonnes et parkings).

Entre trop et rien, une fois de plus

nous retrouvons le problème du balan-cier pour les illuminations de Noël. L’incohérence entre le « tout allumé et le tout éteint » n’a pas facilité la ré-flexion pour doser agréablement ce mo-ment de fête. Pas facile de choisir entre l’investissement sur des guirlandes à leds (consommation quasi nulle) et l’in-vestissement pour éclairer un parking par exemple ! On a vu le résultat !

Rappel 1800 € l’année dernière à la Molle en guirlandes !

FREDERIQUE Rue de la Grande Côte

Les vols explosent dans nos quartiers, c’est devenu telle-ment facile quand il fait com-plètement noir. Et ne parlons pas de se dépla-cer à pied, c’est dangereux, on ne sait même pas où l’on marche !

NICOLE Place de la Molle

On ne se sent pas en sécurité, on doit absolument être rentré avant la coupure. Et puis la délinquance a augmenté. Il faut absolument mettre en place un système économique mais avec un minimum d’éclai-rage!

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DES CHIFFRES DANS LE NOIR Le maire semble être un peu perdu pour quantifier la soi-disant économie financiè-re de la coupure. Info magazine juin 2011 Il annonce 5.723 € pour 8mois. Bulletin municipal N°14 mai 2012 Il annonce 2.327 € pour 9 mois de 2010. La Montagne aout 2012 Il n’annonce plus de chiffres mais décla-re « les économies sont indéniables » Bulletin municipal N°16 (déc 2012) Il annonce « plus de 8.000 € » pour l’année 2011.

Bulletin municipal N°16 (déc 2012) Il prévoit « plus de 10.000 € » pour l’année 2012.

Vivement le prochain bulletin pour connaître la nouvelle somme !

EXEMPLE PLACE JEAN DOMAT

La simulation ci-dessous (horaires d’hiver mais les résultats sont les mêmes en été) reprend simplement une proposition du comité lors des travaux, place Jean Domat. Sur la douzaine de lampes en place, on adaptait le câblage pour conserver une lampe sur deux à partir de 22 heures et l’affaire était faite. Toutes les tranchées étaient à l’air libre, tout était facile à modifier et à peu de frais. C’est fou, le coût est exactement le même avec une lampe sur deux que l’extinction totale actuelle!!! Par contre le coût social n’est pas le même, car les moins avantagés par leur zone d’habitat (absence de garage par exemple) sont les premiers touchés. Nous vivons parfois dans un monde égoïste!

JEAN Rue des Aires

On est obligé de vivre com-me à l’époque du couvre-feu. Il faut organiser ses déplacements piétonniers en fonction des horaires autorisés. Les élus donnent vraiment l’impression d’être coupés de la réalité.

Et oui, allumer une lampe sur deux à

partir de 22 h 00 assure la sécurité et

préserve les finances communales.

Attention, nous savons tous que ces

aménagements ne peuvent pas se faire

en un jour, ils doivent simplement s’in-

tégrer au fur et à mesure des travaux

dans le village. Le refus actuel, unique-

ment idéologique comme prouvé plus

haut, nous a fait « louper », la rue des

Rocs, la place Jean Domat, la rue de la

Roche Noire, le lotissement des Noyers,

tous dotés d’un équipement nouveau

mais avec une technologie d’allumage

des années 1920.

Oups, presque un siècle sans évoluer,

ça promet pour le suivant !!!

HELENE Rue de Vignoux

Le noir complet est très angoissant pour une personne âgée, le moindre bruit fait peur. On s’enfer-me, on se sent menacé car on ne voit strictement rien. C’est fou de ne pas trouver de solution !

CHRISTOPHER Rue sous l’Hôpital

Un sur deux serait suffisant simplement pour se guider. Il vaudrait mieux éclairer moins mais mieux le répartir dans les endroits où il y a plus de mou-vement. Circuler à pied est devenu impossible.

Profiter des travaux pour économiser. Logique mais pas à Mirefleurs !

CARLOS rue de la Grande Chareyre

C’est n’importe quoi et une vraie galère. Quant je cher-che à récupérer mon véhicu-le pour aller travailler, c’est inimaginable, on ne sait pas ou marcher. On se sent prisonnier dans sa rue, on ne peut plus sortir.

ancienne situation (place allumée toute la nuit)

début allumage

fin allumage

durée allumage

nombre lampes

puissance d'une lampe

conso pour une heure

conso pour une nuit

18 h 00 08 h 00 14 12 75 900 12 600

situation actuelle imposée par la mairie

18 h 00 minuit 6 12 75 900 5 400

minuit 04 h00 0 0

04 h 00 8 h 00 4 12 75 900 3 600

consommation pour une nuit 9 000

proposition du comité pour un éclairage minimum

18 h 00 22 h 00 4 12 75 900 3 600

22 h 00 06h 00 8 6 75 450 3 600

06 h 00 08 h 00 2 12 75 900 1 800

consommation pour une nuit 9 000

ET PLUS ENCORE

La simulation ci-contre reprend donc une hypothèse d’un lampadaire sur deux. L’économie serait encore plus importan-te si l’on assurait par exemple un simple balisage. On pourrait imaginer ainsi la rue des Rocs avec 3 lampes au lieu de 15 comme actuellement! Et l’avenue de l’Allier? A t-on besoin de 27 lampes jusqu’à minuit ? Et les exemples comme cela sont multi-ples. Nous y reviendrons. Un vrai travail rue par rue amènerait de vraies économies.

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Des élus déconnectés

Impossible de croire que les 19 élus qui

ont fait le choix de plonger totalement le

village dans le noir l’ont fait sans avoir

été informés.

Mais quelle information leur a-t-on

fourni ? Nous savons que tout vient à la

base de la volonté de certaines associa-

tions et institutions de sensibiliser les

habitants et les élus de faire baisser la

consommation et la pollution de l’éclai-

rage dans les villes et villages. Et à ce

niveau une quasi unanimité règne.

Les temps ont changé, chacun réfléchit à

sa consommation d’énergie, il n’y a

qu’à voir le nombre de panneaux solai-

res sur les toits de notre commune pour

se rendre compte chaque habitant y re-

garde de près.

Il devait en être de même de nos équipe-

ments communaux.

Un gaspillage masqué en économie

Mais nous sommes rentrés dans un sys-

tème complètement absurde, on l’on

refuse toute économie réelle. Un systè-

me où l’on préfère l’idéologie à la réali-

té. C’est vrai que cela fait plus chic de

dire « on économise, on coupe le cou-

rant la nuit partout » plutôt que de dire

« on économise, on supprime là où c’est

inutile ».

A Mirefleurs, le gaspillage est partout

car nous vivons sur un système mis en

place à une époque ou rien n’était cher.

Par exemple, cela fait plus de 10 ans que

l’on parle de récupérer l’eau du grand

bac pour arroser le stade au lieu d’utili-

ser l’eau potable comme actuellement !

Faudra t-il encore attendre 10 ans ?

Quant un nouvel aménagement arrive

(rond point, nouvelle mairie, nouveau

quartier) les installateurs imposent

(quasiment) un surplus d’équipement et

tant pis pour les frais de fonctionnement

que la collectivité aura à payer par la

suite. C’est ainsi que l’on possède des

bâtiments communaux énergivores car

non conçus dans un but économique. Il

n’y a qu’à voir la nouvelle mairie avec

son escalier central ouvert à tout vent,

véritable aspirateur de calories !

Ou bien encore sa vieille porte d’entrée

que l’on a conservé dans un but esthéti-

que mais sans penser au départ à l’isoler

(6 ans plus tard, un sas isolant a été

enfin installé).

Bref les exemples sont multiples. Mais

pour le gaspillage de lumière, c’est la

première fois ou au lieu de chercher à

améliorer, on supprime tout simplement

le service !

Un village mais 2 modes de vie

Par ailleurs, il est souvent reproché aux

élus de ne pas comprendre que deux

mondes se côtoient dans la commune.

Un monde qui vit en pavillons avec de

l’espace, des parkings, des jardins et un

monde beaucoup plus à l’étroit, de

catégorie sociale nettement moins aisée

(voir les chiffres officiels des impôts) et

qui subit donc des contraintes de pro-

miscuité et de confort moindre. Mais

comment les élus peuvent-ils ignorer

cette vie ?

Le bourg étouffe

Ils veulent remplir, on dira plutôt

« bourrer » le vieux bourg de construc-

tions, de réfections pour le densifier

alors qu’il explose déjà. Encore plus de

maisons, d’appartements alors qu’il n’y

a plus une seule place où se garer et tout

simplement vivre !

On veut même vendre les jardins pu-

blics du bourg (voir page 8). Et le grand

parking de la mairie, tout seul dans son

coin, sans lumière, sans surveillance où

pratiquement chaque semaine une dé-

gradation a lieu. Et ne parlons pas des

pneus crevés la nuit rue de la Conche

comme dernièrement au mois de décem-

bre. « Allez vous garer sur le parking de

la mairie » dit-on aux habitants du

vieux bourg mais pas un élu n’oserait y

laisser son véhicule.

De toute façon ils ont tous un garage !

Pourquoi pénaliser toujours plus les

moins aisés. Pourquoi ignorer leurs be-

soins ? Pourquoi les délaisser ?

Ne me dites pas quand même que l’arro-

gance due à l’aisance de certains entrai-

nerait cette idéologie ?

C’est bien sur complètement impossi-

ble!

ZÉRO COMMERCE

C’est fait, le dernier et seul commer-ce alimentaire a fermé cet automne. Qu’il était pourtant pratique pour les petits dépannages ou pour les person-nes âgées du vieux bourg.

Le déclin avait commencé avec les travaux de la place qui en rendait l’ac-cès quasi impossible, l’absence de place de stationnement a fait le reste.

Seul un système aidé aurait permis sa survie du type multiple rural grâce à un loyer très modéré. Encore une fois, les habitants du vieux bourg ont été les premiers pénalisés. En attendant, le tabac journaux assure le dépôt de pain et un vendeur itinérant s’installe (difficilement) sur la place quelques jours par semaine.

CA BARDE CHEZ LE GARDE ?

Aucune information officielle n’a filtré depuis de nombreux mois sur le problème qui existe entre le garde et le maire.

On sait simplement que le garde s’est fait agressé verbalement, que des menaces de mort ont été réali-sées en graffitis, que sa famille s’est faite menacer. Ensuite on entend dire que le maire lui aurait reproché de ne pas avoir gardé son sang froid et qu’il a reçu à ce titre un avertissement. Avertissement retiré suite à un problè-me de tribunal administratif puis remis par la suite et à nouveau contesté !

Bref, le flou le plus total règne. Une information officielle et objective serait plus judicieuse que de laisser courir des bruits dans les rues du village.

2 avril 2012, des habitants font le point en sortie de conseil municipal après avoir demandé pendant une quinzaine de minu-tes des explications au maire.

Menaces sur un mur, avenue de l’Allier

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COMITÉ POUR UN ÉCLAIRAGE MINIMUN (avec toutes solutions techniques) et Info Mirefleurs document N°9 janvier 2013

contact Jean Pascal Belouin 3 rue du Clocher Mirefleurs 06 13 09 56 11 [email protected]

6 ANS POUR UNE LAMPE

Lors de la réfection de la rue des Rocs, les lampes ont été placées mathématique-ment tous les 20 mètres sans tenir compte de certaines contraintes architecturales. Bilan, alors qu’avant une lampe éclairait la rue et une impasse, des trous noirs sont apparus et le service est apparu moindre.

Six ans de combat pour faire déplacer une seule lampe, on voulait même en rajouter une autre, plutôt que de replacer judicieusement la lampe existante.

Il en reste encore une à déplacer au milieu des Rocs, rendez-vous dans 6 ans.

REVISION DU PLU (zones constructibles)

Toute la zone vers la maternelle va donc être requalifiée pour y installer de nombreux équipements. Une centaine de logements sont prévus, la future salle des fêtes, des commerces éventuels (s’ils trouvent preneurs), une maison médicale, etc...

Bref de gros projets mais sans oublier que l’apport de plusieurs centaines d’habi-tants entraine automatiquement la réalisa-tion d’encore plus de services publics. (extension de réseaux, voirie, salles asso-ciatives…) Encore plus de rentrée de taxes mais encore plus de dépenses.

Attention de ne pas jouer au chat qui court après sa queue ! D’autres extension de zones constructibles sont également envisagées.

Dis papa, c’est quand que l’on ressem-blera à Cournon ?

VIDEO SURVEILLANCE

Sous la pression de la gendarmerie qui constate l’augmentation régulière de délits sur la commune, une vidéo surveillance est en projet.

On pouvait penser qu’elle serait instal-lée sur le parking de la mairie, là ou a lieu de très nombreuses et régulières dégra-dations, mais il aurait été choisit de placer la caméra au City pour y surveiller les jeunes. Mais comme disent certains jeu-nes rencontrés sur le terrain « on s’en fout, on ira juste à coté en dehors de la zone filmée ».

De toute façon au city ou au parking toute caméra sera inefficace dans le noir complet comme actuellement.

SALLE DES FETES ou ECOLE ELEMENTAIRE ?

Pas de sous pour construire les deux vers la maternelle. Il fallait choisir. L’école sera donc agrandie sur le site de la Thiou-le (1 million d’euros). Une neuve aurait couté environ 6 fois plus (locaux et an-nexes compris).

Comme dès 2013, des prêts tombent la commune pourra pour le prochain mandat construire cette salle qui fait tant défaut dans notre commune. Un projet vous sera prochainement présenté à l’occasion des prochaines élections municipales (mars 2014).

JARDIN PUBLIC A VENDRE ?

Lors du dernier conseil (14 nov) un élu a proposé qu’une partie du parc de la Quère (vers les pompiers) soit mise en zone constructible. Cette proposition « hallucinante » a pourtant été votée à l’unanimité. Ainsi il en sera fini de jouer à la luge sur ce terrain. Encore une zone verte, bien utile pour le centre bourg, qui risque de disparaître pour mettre encore plus de maisons.

Et tant pis pour ceux qui n’ont même pas 10m2 pour faire jouer les enfants.

RUISSEAU ou TROTTOIR ?

Tout le long du lotissement des Frui-tiers existait un ruisseau transformé en trottoir lors de l’aménagement de ce lotis-sement. Lors de l’orage de juin 2012, l’eau a repris ses droits et s’est écoulé alors sur les propriétés riveraines (Fruitiers et Colombier).

On pouvait penser que des mesures urgentes auraient été prises au moins en recreusant provisoirement le lit d’écoule-ment. Pour des raisons obscures, c’est le seul endroit qui est resté dévasté et les habitants ont du passer l’été dans l’an-goisse d’un nouvel orage.

Encore un mystère de plus !

UNE ETUDE DE PLUS

Suite aux dégâts considérables de cet orage (plus de 100 maisons touchées) le maire a commandé une étude hydraulique à un cabinet spécialisé. Pour 9.000 € TTC on devrait savoir ce que l’on sait déjà.

A savoir qu’il convient principalement de faire des fossés au bord de la route de Busséol pour empêcher l’eau de rejoindre les évacuations de la commune.

Nous allons bientôt approcher le 20ème anniversaire de la première demande auprès du Conseil Général (département). Les quelques courriers de rappel envoyés pendant ces 20 ans n’ont

visiblement pas servi à grand-chose ou bien alors insuffisamment motivés.

Au prix de l’étude on doit pouvoir désormais espérer.

DES QUARTIERS INCONNUS

Pas facile d’agrandir sans cesse le village mais derrière il faut suivre !

Le Clos des Noyers, tout neuf, la rue des Acacias (toute neuve) attendaient depuis 3 ans la pose d’une plaque de rue. Toujours promise, jamais achetée puisque depuis 5 ans aucun complément ou amé-lioration dans la signalétique de rue n’a été faite sur toute la commune.

C’est regrettable pour les visiteurs com-me pour les secours, comme dernière-ment quand le fourgon incendie de Vic le Comte cherchait sa route pour venir en renfort lors de l’incendie d’une voiture. En plus tout l’éclairage était coupé ! Dernière minute: suite au problème rencontré par les pompiers, 15 jours plus tard des pla-ques ont été installées.

Il a fallu frôler le drame pour avancer, c’est dommage.

DELINQUANCE, CA GRIMPE !

La gendarmerie l’a confirmé au maire et a quelques uns de ses proches. La délinquance est en large augmentation dans la commune. Petite délinquance comme des menus vols et dégradations dans les voitures qui restent dehors, moyenne délinquance avec feu, vols de voitures et cambriolages, plus grosse dé-linquance avec trafic divers de produits illicites. Rassurons nous, les coupables identifiés ne sont pas nombreux issus du le village mais proviendraient de toute la zone de l’agglomération clermontoise.

Par contre, il est évident pour tous, que dès que le noir complet est fait, c’est le bonheur absolu. « On devient invisible on peut faire ce que l’on veut, personne nous voit, c’est super » a-t-on entendu parfois.

Certes un éclairage minimum n’empê-chera pas tout, mais le choix actuel donne un bon coup de main aux délinquants. Merci nuit noire.

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