COMMENT CHOÏ A FALSIFIE SON MANDAT ?

1
DOSSIER 5 « Allez de l'avant et Certifiez Ouattara comme le vainqueur, avant même que le Conseil constitutionnel ne rende sa déci- sion sur le Résultat définitif du processus électoral !!! » http://www.innercitypress.com/cote4ch oi011811.html http://www.unmultimedia.org/tv/web- cast/2011/01/daily-press-briefing- 40.html Par ce qui précède, nous réalisons que nous sommes en face d’un coup de force électoral planifié par le Sud-Coréen Ban Ki Moon et son représentant spécial en Côte d’Ivoire. Dans leur mise en scène ils ont délibérément violé la résolution 1765 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ainsi que la Charte des Nations Unies au niveau des sacro saints acquis de non-in- gérence et de la souveraineté des Etats indépendants. Ils ont également foulé aux pieds la Con- stitution de l’Etat de Côte d’Ivoire dont la primauté est reconnue et affirmée par rapport à tous les accords internationaux. Notre loi fondamentale, en matière élec- torale, ne souffre d’aucune ambiguïté. « La Commission Electorale Indépendante (CEI) est en effet chargée de l’organisa- tion, de la supervision et du contrôle du déroulement de toutes les opérations électorales dans le respect des lois et rè- glements en vigueur (article 2 nouveau la loi n°2004-642 du 14 décembre 2004 mod- ifiant la loi n°2001-634 du 9 octobre 2001 relative à la CEI). Elle est chargée, entre autres missions, de la proclamation pro- visoire ou définitive des résultats de toutes les élections à l’exception de l’élection présidentielle et du référen- dum pour lesquels la proclamation défini- tive des résultats relève de la compétence exclusive du Conseil Consti- tutionnel conformément aux articles 32 et 94 de la constitution ivoirienne. » Or en la matière, le Conseil Constitution- nel a délibéré et proclamé Laurent Gbagbo vainqueur. Ce qui ne devrait en principe souffrir d’aucune contestation. Comment donc Mr Choi et son mandant ont-ils réussi à s’attribuer cette compé- tence exclusive du Conseil Constitution- nel de Côte d’Ivoire ? Comment peuvent-ils réussir leur projet inique de hold-up électoral sans mettre à feu et à sang ce pays pour lequel ils ont reçu un mandat impératif de préservation de la paix ? L’on comprend mieux dès lors, pourquoi ces fonctionnaires corrompus ont refusé de voir les nombreux cas d’empêchement de vote, de séquestration, de violences et de viols occasionnés par les rebelles de Soro Guillaume et d’Alassane Ouattara. L’on comprend mieux pourquoi Mr CHOI a pris le soin de ne pas désarmer les re- belles alors même que toutes les résolu- tions de du Conseil de Sécurité ainsi que l’Accord Politique de Ouagadougou avaient fait du désarmement une absolue priorité. Ils ont refusé de voir les violences faites aux observateurs de l’Union Européenne qui ont dû être exfiltrés de Korhogo. Leur situation fait l’objet d’une procédure en- gagée par le couple Lafont. Ils ont refusé de voir la grossière falsifi- cation des PVs dont celui de Bouaké qui constitue l’expression la plus achevée de l’aberration. Faut- il mentionner ces cen- taines de bureaux de votes où les deux représentants du candidat de la LMP, sig- nalés présents auraient systématique- ment voté Alassane Ouattara ? Que dire de tous les cas de tricherie dans le nord où le nombre de votants est sys- tématiquement supérieur au nombre d’in- scrits sur la liste au point de compliquer le traitement électronique et de compli- quer la tâche à la CEI ? Un observateur a même dit à ce propos, en indexant les re- belles de Soro et de Ouattara ! « Trichez doucement, ça n’entre pas dans l’ordina- teur. » Mr Choi a validé des listes électorales qui étaient fausses au motif que la commu- nauté internationale ne pouvait plus se permettre d’attendre. Il a trouvé le moyen de s’opposer à l’audit des listes qui aux tests de croisement avaient révélé une forte présence de ressortis- sants de la CEDEAO…La communauté in- ternationale ne pouvait plus attendre. M. Choi a également validé les cartes d’électeurs et les cartes d’identité de Soro Guillaume. Ces dernières ont été établies un an avant la validation défini- tive des listes électorales qui a eu lieu en Aout 2010. Les cartes d’identité anti datées ont été établies en juillet et Août 2009. Elles ne sont pas signées par l’au- torité. Mieux, les 429 000 faux électeurs de Mambé ont aussi eu droit, eux aussi, à ces cartes d’identité. Soro a expliqué que ces pièces bénéficiaient d’une technolo- gie de pointe et étaient infalsifiables .Or La technologie en question, dite de la carte à puce sans contact a occasionné aux Pays Bas de nombreux procès au point où il est question de son abandon pour manque de fiabilité. M. Choi a certifié toutes ces aberrations au nom de l’ur- gence car la communauté internationale ne pouvait plus attendre. En résumé, M. Choi qui a constamment validé et certifié à chaque étape de graves errements, s’est précipité pour de- vancer et contester la décision du Conseil Constitutionnel sur la base d’un mandat falsifié après avoir pris le soin de préparer ses troupes à l’affrontement armé. C’est la raison pour laquelle la reconnais- sance de « M. Alassane Dramane Ouattara comme Président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 » doit être dénoncée comme un acte d’usurpation, comme un faux en écriture publique et usage de faux. De même aussi convient-il de dénoncer avec vigueur la prise en compte de cette falsification des textes, du droit et des faits dans le point 2 du communiqué d’Ad- dis Abeba relatif à la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Pour nous, la Crise post-électorale qui actuellement s’installe dans la durée a pour seul et unique responsable le Secré- taire Général des Nations Unies ainsi que son Représentant Spécial en Côte d’Ivoire. Ils devront assumer devant l’histoire et devant la Justice les conséquences de leur inqualifiable forfaiture en Côte d’Ivoire : Les tueries et exactions diverses Les destructions d’édifices publics Les viols Les violences faites aux femmes et aux enfants Les barbaries de Duékoué, Lakota, Ban- golo La situation quasi insurrectionnelle à Abobo Le pillage systématiques des ressources en zones CNO ainsi que le vol du cacao, du café, de l’or, du diamant Les appels répétés de l’ONUCI FM aux affrontements inter communautaires La transformation des casques bleus en force belligérante aux côtés des rebelles comme l’atteste la video du 16 décembre baptisée « guerre du golfe » Pièces jointes 1. Résolution 1603 évoquant le poste du haut représentant 2. Rapport du Secrétaire Général du 14 mai 2007 demandant des pouvoirs de cer- tification exceptionnels aux points 73 et 74. 3. Résolution 1765 refusant les pouvoirs mentionnés aux points 73 & 74. Résolu- tion consacrant la souveraineté du pays et de ses institutions. KADENGUE Cissé

description

DEBOUTCIV N°7 PAGE 5

Transcript of COMMENT CHOÏ A FALSIFIE SON MANDAT ?

Page 1: COMMENT CHOÏ A FALSIFIE SON MANDAT ?

DOSSIER 5

« Allez de l'avant et Certifiez Ouattaracomme le vainqueur, avant même que leConseil constitutionnel ne rende sa déci-sion sur le Résultat définitif du processusélectoral !!! »

http://www.innercitypress.com/cote4ch

oi011811.html

http://www.unmultimedia.org/tv/web-

cast/2011/01/daily-press-briefing-

40.html

Par ce qui précède, nous réalisons quenous sommes en face d’un coup de forceélectoral planifié par le Sud-Coréen BanKi Moon et son représentant spécial enCôte d’Ivoire. Dans leur mise en scène ilsont délibérément violé la résolution 1765du Conseil de Sécurité des Nations Uniesainsi que la Charte des Nations Unies auniveau des sacro saints acquis de non-in-gérence et de la souveraineté des Etatsindépendants.

Ils ont également foulé aux pieds la Con-stitution de l’Etat de Côte d’Ivoire dontla primauté est reconnue et affirmée parrapport à tous les accords internationaux.Notre loi fondamentale, en matière élec-torale, ne souffre d’aucune ambiguïté.

« La Commission Electorale Indépendante(CEI) est en effet chargée de l’organisa-tion, de la supervision et du contrôle dudéroulement de toutes les opérationsélectorales dans le respect des lois et rè-glements en vigueur (article 2 nouveau laloi n°2004-642 du 14 décembre 2004 mod-ifiant la loi n°2001-634 du 9 octobre 2001relative à la CEI). Elle est chargée, entreautres missions, de la proclamation pro-visoire ou définitive des résultats detoutes les élections à l’exception del’élection présidentielle et du référen-dum pour lesquels la proclamation défini-tive des résultats relève de lacompétence exclusive du Conseil Consti-tutionnel conformément aux articles 32et 94 de la constitution ivoirienne. »

Or en la matière, le Conseil Constitution-nel a délibéré et proclamé LaurentGbagbo vainqueur. Ce qui ne devrait enprincipe souffrir d’aucune contestation.Comment donc Mr Choi et son mandantont-ils réussi à s’attribuer cette compé-tence exclusive du Conseil Constitution-nel de Côte d’Ivoire ? Commentpeuvent-ils réussir leur projet inique dehold-up électoral sans mettre à feu et àsang ce pays pour lequel ils ont reçu unmandat impératif de préservation de lapaix ?

L’on comprend mieux dès lors, pourquoices fonctionnaires corrompus ont refuséde voir les nombreux cas d’empêchementde vote, de séquestration, de violences etde viols occasionnés par les rebelles deSoro Guillaume et d’Alassane Ouattara.

L’on comprend mieux pourquoi Mr CHOI apris le soin de ne pas désarmer les re-belles alors même que toutes les résolu-tions de du Conseil de Sécurité ainsi quel’Accord Politique de Ouagadougouavaient fait du désarmement une absoluepriorité.

Ils ont refusé de voir les violences faitesaux observateurs de l’Union Européennequi ont dû être exfiltrés de Korhogo. Leursituation fait l’objet d’une procédure en-gagée par le couple Lafont.

Ils ont refusé de voir la grossière falsifi-cation des PVs dont celui de Bouaké quiconstitue l’expression la plus achevée del’aberration. Faut- il mentionner ces cen-taines de bureaux de votes où les deuxreprésentants du candidat de la LMP, sig-nalés présents auraient systématique-ment voté Alassane Ouattara ?

Que dire de tous les cas de tricherie dansle nord où le nombre de votants est sys-tématiquement supérieur au nombre d’in-scrits sur la liste au point de compliquerle traitement électronique et de compli-quer la tâche à la CEI ? Un observateur amême dit à ce propos, en indexant les re-belles de Soro et de Ouattara ! « Trichezdoucement, ça n’entre pas dans l’ordina-teur. »

Mr Choi a validé des listes électorales quiétaient fausses au motif que la commu-nauté internationale ne pouvait plus sepermettre d’attendre. Il a trouvé lemoyen de s’opposer à l’audit des listesqui aux tests de croisement avaientrévélé une forte présence de ressortis-sants de la CEDEAO…La communauté in-ternationale ne pouvait plus attendre. M.Choi a également validé les cartesd’électeurs et les cartes d’identité deSoro Guillaume. Ces dernières ont étéétablies un an avant la validation défini-tive des listes électorales qui a eu lieu enAout 2010. Les cartes d’identité antidatées ont été établies en juillet et Août2009. Elles ne sont pas signées par l’au-torité. Mieux, les 429 000 faux électeursde Mambé ont aussi eu droit, eux aussi, àces cartes d’identité. Soro a expliqué queces pièces bénéficiaient d’une technolo-gie de pointe et étaient infalsifiables .OrLa technologie en question, dite de lacarte à puce sans contact a occasionnéaux Pays Bas de nombreux procès au pointoù il est question de son abandon pourmanque de fiabilité. M. Choi a certifiétoutes ces aberrations au nom de l’ur-gence car la communauté internationalene pouvait plus attendre. En résumé, M. Choi qui a constammentvalidé et certifié à chaque étape degraves errements, s’est précipité pour de-vancer et contester la décision du ConseilConstitutionnel sur la base d’un mandatfalsifié après avoir pris le soin de préparerses troupes à l’affrontement armé.

C’est la raison pour laquelle la reconnais-sance de « M. Alassane Dramane Ouattaracomme Président élu à l’issue du scrutinprésidentiel du 28 novembre 2010, sur labase des résultats certifiés par leReprésentant spécial du Secrétairegénéral des Nations unies, conformémentà la résolution 1765 » doit être dénoncéecomme un acte d’usurpation, comme unfaux en écriture publique et usage defaux.

De même aussi convient-il de dénonceravec vigueur la prise en compte de cettefalsification des textes, du droit et desfaits dans le point 2 du communiqué d’Ad-dis Abeba relatif à la crise post-électoraleen Côte d’Ivoire.

Pour nous, la Crise post-électorale quiactuellement s’installe dans la durée apour seul et unique responsable le Secré-taire Général des Nations Unies ainsi queson Représentant Spécial en Côted’Ivoire.

Ils devront assumer devant l’histoire etdevant la Justice les conséquences deleur inqualifiable forfaiture en Côted’Ivoire : Les tueries et exactions diverses Les destructions d’édifices publics Les viols Les violences faites aux femmes et auxenfants Les barbaries de Duékoué, Lakota, Ban-golo La situation quasi insurrectionnelle àAbobo Le pillage systématiques des ressourcesen zones CNO ainsi que le vol du cacao,du café, de l’or, du diamant Les appels répétés de l’ONUCI FM auxaffrontements inter communautaires La transformation des casques bleus enforce belligérante aux côtés des rebellescomme l’atteste la video du 16 décembrebaptisée « guerre du golfe »

Pièces jointes1. Résolution 1603 évoquant le poste duhaut représentant 2. Rapport du Secrétaire Général du 14mai 2007 demandant des pouvoirs de cer-tification exceptionnels aux points 73 et74. 3. Résolution 1765 refusant les pouvoirsmentionnés aux points 73 & 74. Résolu-tion consacrant la souveraineté du payset de ses institutions.

█ KADENGUE Cissé