COMIX - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul02.pdf · 2016. 1. 11. · COMIX...

magazine

2DU 8 JANVIERAU14 JANVIER 2005

COMIXTout l’univers de la BD contemporaine,ses auteurs et ses tendancesChaque samedi à 20.15

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DIMANCHE 9/1THEMA Ceci est un hold-up !Jeunes femmes en quête de bonheur, braqueurs célèbres,gangsters “rouges”... (suite page 11)

LUNDI 10/1 CINÉMA Suzie WashingtonUne jeune femme russe tented’émigrer illégalement aux États-Uniset se fait arrêter à l’aéroport de Vienne... (suite page15)

LES PRIME TIMESAMEDI 8/1L’AVENTURE HUMAINE Le fabuleux destindes inventions (1)Longtemps, les marins ont vécu dansl’angoisse de se perdre en mer...(suite page 8)

Hold-upd’Eva LesmesDimanche 9 janvier à 20.45 et mardi 11 janvier à 01.10

Le lauréatde Mike NicholsDimanche 9 janvier à 00.20

Le cheval venu de la merde Mike NewellLundi 10 janvier à 15.15

Suzie Washingtonde Florian FlickerLundi 10 janvier à 20.45

En chair et en osde Pedro AlmodóvarLundi 10 janvier à 23.50

Rêvesd’Akira KurosawaMercredi 12 janvier à 22.55

Kagemushad’Akira KurosawaJeudi 13 janvier à 20.45

Ghost in the shellde Mamoru OshiiJeudi 13 janvier à 01.15

Disphoriade Yaron ShaniVendredi 14 janvier à 15.15

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

8 JANVIER | 14 JANVIER 2005

AKIRA KUROSAWAAprès une semaine spéciale

animation japonaise, retour auxsources avec deux chefs-d’œuvre

d’Akira Kurosawa : Rêveset Kagemusha.

“Cinéma”, mercredi 12 janvier à 22.55 et jeudi 13 janvier à 20.45

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 11/1THEMA Le sucre :un poison mortel ?La consommation excessive de produits alimentaires industrielsriches en sucres est-elleresponsable... (suite page 19)

MERCREDI 12/1 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Des enfants sur ordonnanceÀ partir du milieu des années 60,Nicolae Ceausescu... (suite page 23)

JEUDI 13/1CINÉMAKagemushaFin du XVIe siècle japonais.Des guerres intenses opposent les grands féodaux. À la mort de Shingen Takeda...(suite page 27)

VENDREDI 14/1 FICTIONLe commandoLe responsable d’une unité des forces spéciales allemandes areçu l’ordre d’éliminer des terroristesdu Caucase... (suite page 31)

COMIXD’Astérix au chat du rabbin,d’Art Spiegelman à LorenzoMattotti, l’univers foisonnantde la BD contemporaine et ses nouvelles tendances.“Art et culture”,samedi 8 janvier à 20.15

CECI EST UN HOLD-UP !Ils s’appelaient Bonnie and Clyde, les frères Sass ou Jacques Mesrine. Tout au long du XXe siècle, leursbraquages ont défrayé la chronique. Autopsie d’un mythe.“Thema”, dimanche 9 janvier à 20.45

LE SUCRE : UN POISON MORTEL ?Dans le monde, 150 millions de personnessouffrent de diabète. Ce chiffre devraitdoubler d’ici vingt ans. Peut-on encore échapper aux risques de la société d’abondance ?“Thema”, mardi 11 janvier à 20.45

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14.00BiographieAndrée Putman(Rediffusion du 28 août 2004)

14.45Création(s)(Rediffusion du 10 novembre 2002)

15.15Comedia

17.15Kaléidoscope

17.45Tracks(Rediffusion du 5 janvier)

18.45Le dessous des cartes(Rediffusion du 5 janvier)

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15ART ET CULTUREComix (2)

20.45L’AVENTURE HUMAINELe fabuleux destin des inventions (1)Documentaire d’Axel Engstfeld

21.35360° le reportage GÉO

22.30MUSICACoppéliaBallet de Léo Delibes

23.40Metropolis

00.35LA LUCARNEFrank Ned & Busy LizzieDocumentaire de Neasa Ni Chianain

01.25Las Vegas,une ville d’illusions(Rediffusion du 31 décembre)

02.30 (PDC : 02.25)

Chienne de vie(Rediffusion du 2 janvier)

arte magazine n° 2 du 8|01|05 au 14|01|054

15.15ComediaARTE FRANCE

Instants d’année 2004Réalisation : Laurent Theissier(France, 2004, 55mn)Production : Morgane Production

Le meilleur et le pire de l’année2004 dans tous les domaines dela culture : théâtre, musique, lit-térature, cinéma…En partenariat avec

Keziah Jones & Natalia M. KingRéalisation : Richard Valverde (2002, 1h)Coproduction : ARTE France, KM Productions(Rediffusion du 22 avril 2003)

Pour “Music Planet 2Nite”, RayCokes reçoit Keziah Jones etNatalia M. King dans l’intimitédu Réservoir.

17.15KaléidoscopeLe monastère de Benediktbeuern,AllemagneRéalisation : Peter Krüger (2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Panic Productions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE

Fondé en 739, reconstruit dans leplus pur style baroque après unincendie en 1490, ce monastèreest l’un des plus anciens deHaute Bavière. Aujourd’huiencore, c’est un lieu plein de vie.Rencontre avec des jeunes gensdu monde entier qui viennent àBenediktbeuern pour faire del’action sociale, étudier la philo-sophie et la théologie.

Auteur de très nombreux romans(parmi lesquels Le roi des Aulneset Vendredi ou les limbes duPacifique), Michel Tournier entre-tient des rapports profonds avecl’Allemagne. “C’est le pays qui m’adonné mes plus grands bonheurset mes plus grands chagrins”, dit-il. Issu d’une famille de germa-nistes, il a passé en Allemagnetoutes ses vacances d’enfant etd’adolescent, puis a fait ses étu-des de philosophie à Tübingen,au lendemain de la SecondeGuerre mondiale. À l’occasion dela sortie de son livre Le bonheur enAllemagne ? (Éd. Maren Sell),Forum des Européens lui donne laparole. Une émission exception-nelle dans sa forme, puisqueMichel Tournier a lui-même sélec-tionné des archives personnelleset des images d’actualités.L’écrivain évoque ainsi la montéedu nazisme, Konrad Adenauer,l’ancienne Allemagne de l’Estqu’il a très bien connue, la réuni-fication... Il commente également

un reportage sur le village deWendehausen, situé juste à lafrontière des deux Allemagne, oùil passait ses vacances avant laSeconde Guerre mondiale.Rediffusion le 10 janvier à 17.00

De la vertu“Peut-être puis-je ajouter ici uneidée paradoxale, mais dont j’aisouvent trouvé l’illustration dansmes voyages : chaque peuple reven-dique la vertu dont il est en véritéle plus éloigné. Il en va ainsi dufair-play anglais, du sens de l’hon-neur espagnol, de la propreté hol-landaise et de la prétendue joie devivre méditerranéenne. S’agissantde l’Allemagne, il faut se garder deprendre pour argent comptant sesprétentions à l’ordre, le travail, larationalité, l’efficacité, la méthode.“Ordnung muss sein im Hause !”Le travail ? L’Allemagne est le paysd’Europe où le salarié totalise leminimum d’heures de travail…”(Extrait de Le bonheur enAllemagne ?, Éd. Maren Sell)

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

samedi8/1 14.00 - 20.45

19.00

Forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer, Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Michel Tournier : une passion allemandeHistoire, philosophie, culture, anecdotes… : le regard d’un Françaisgermaniste sur les rapports complexes entre ces deux pays et surl’Europe.

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Fred, derrière le miroirRéalisation : Jérôme de Missolz(France, 2003, 26mn)

Fred (de son vrai nom Othon Aristidès) est l’un desauteurs majeurs de la bande dessinée. Cofondateurde Hara-Kiri avec François Cavanna et le professeurChoron, il rejoint l’équipe de Pilote en 1965 et créela série Philémon, l’une des plus inventives des BDfrançaises. Fred est aussi l’auteur d’une très belleadaptation du Journal de Jules Renard, ainsi que deL’histoire du corbac aux baskets et de L’histoire duconteur électrique. Parler de Fred, c’est notammentl’occasion de revenir sur les années Pilote, sanslaquelle la bande dessinée adulte n’aurait jamais étépossible. Mais c’est surtout évoquer un univers émi-nemment personnel où, de manière poétique, labande dessinée a été utilisée dans ses ressources lesplus spécifiques : la case, la planche, les jeux d’illu-sion sous toutes leurs formes…Rediffusion le 9 janvier à 02.00

Sous-titrage pour sourds et malentendants

Des auteurs et des bullesAvec cette collection documentaire, Benoît Peeters,auteur d’essais sur la bande dessinée et scénaristede BD (Les cités obscures), propose de découvrirtoute la richesse du monde de la BD. Des albumsfondateurs aux mangas, des virtuoses de l’humouraux avant-gardistes, sans oublier des auteurs plusmélancoliques, chacun des sept épisodes est l’occasionde pénétrer un univers singulier. Analyse d’albumscultes, portrait de créateurs au travail ou étude d’ungenre : les films, tournés par différents réalisateurs,explorent les différentes facettes de ces mondes ima-ginaires. Planches et cases sont montrées dans leursmoindres détails, les auteurs interrogés sur leurs tech-niques, leurs personnages, leurs influences. Le toutrelevé par une réalisation soignée, soucieuse d’épouser le ton et les thématiques des différents univers, et une mise en valeur des dessins, cases etautres bulles de chaque auteur. Des films qui ne tarderont pas à faire référence.En partenariat avec

Lire notre entretien avec Benoît Peeters pages suivantes.

5arte magazine n° 2 du 8|01|05 au 14|01|05

Collection documentaire dirigée par Benoît PeetersCoproduction : ARTE France, InaARTE FRANCE

20.15 |ART ET CULTURE

Comix (2)

Jusqu’au 12 février,une nouvellecollection pourdécouvrir l’universfoisonnant de la BD,ses albums mythi-ques, ses auteurscontemporains etses tendances. Ce soir : le créateur de Philémon et ducorbac aux baskets.

samedi8/1

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Illustration de Fred (Éditions Dargaud).

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Le titre de la collection évoque la genèse de laBD, le comic book, mais sa terminaison en “x”suggère une certaine modernité…Il était essentiel de faire entendre le “mix” finalpour mettre en avant la mixité de ce mode d’ex-pression. Co-mix : les éléments mis ensemble,dessins et images mêlés, images mises en relation.L’appellation donne à voir la dimension mondialede la bande dessinée.

La diversité des auteurs est remarquable.Qu’est-ce qui a motivé vos choix ?Notre série ne se situe pas dans un axe patrimo-nial : il s’agit plutôt de faire un état de la créationcontemporaine. Hormis l’épisode consacré àAstérix, réalisé parce que cette série marque ledébut de la BD moderne, les films sont de tonalitécontemporaine et illustrent des tendances diver-ses. La bande dessinée constitue aujourd’hui uneforme à part entière, à l’instar de la littérature oudu cinéma. Un auteur comme Joann Sfar estemblématique de la jeune génération : il travaillepour les enfants, les adolescents et les adultes,touche à l’expérimental comme au grand public.Au lieu d’en rester au portrait, nous voulons noussituer dans des moments de la création, incarnéspar des individus. Spiegelman, par exemple, estnon seulement un très grand auteur, mais aussiquelqu’un capable d’ouvrir des portes aux États-Unis. C’est un éditeur (avec la revue Raw) et undécouvreur de talents : il a révélé Chris Ware,introduit Tardi aux États-Unis, etc. À travers lui, jevoulais poser un regard très large sur la bandedessinée et saisir d’autres artistes.

Les épisodes ont en commun d’être composéscomme des bandes dessinées...Les deux films qui vont le plus loin dans ce senssont ceux consacrés à Astérix et aux mangas.


La bande à BDAvec Comix, ARTE propose un véritable parcoursd’ensemble de la BD des années 60 à nos jours.Rencontre avec Benoît Peeters,directeur de la collection,pour qui “la bande dessinéeconstitue aujourd’hui uneforme à part entière, à l’instarde la littérature ou du cinéma”.

COMIX

Les secrets d’Astérix(le 1er janvier)

Fred, derrière le miroir(le 8 janvier)

Art Spiegelman, le miroir de l’histoire (le 15 janvier)

Profession mangaKa (le 22 janvier)

Chris Ware, un art de la mémoire(le 29 janvier)

Joann Sfar & associés (le 5 février)

Lorenzo Mattotti, le triomphe de la couleur (le 12 février)

> www.arte-tv.com/comixbd

Dans l’épisode sur Astérix, il n’y a pas d’interview ;le film est construit autour du dessin, révélant labeauté des cases. J’ai filmé, dans l’épisode consa-cré aux mangas, une séquence conçue comme unclip, avec la voix d’un comédien, de la musique.C’est une introduction à l’univers de Taniguchi. Lebut est de montrer que la BD n’est pas une “zone”destinée à un public d’aficionados. La série déve-loppe d’ailleurs un aspect master class, c’est uneleçon de bande dessinée. Le spectateur peut voirque ce n’est pas un travail fait à la légère et queles créateurs de BD sont investis à cent pour centdans leur œuvre. Le dessin de BD est un dessin de réflexion. Dans chaque case, il y a une mise en scène, une réflexion sur le cadre, la lumière, le rapport du texte aux images, etc.

On retrouve dans chaque épisode une réflexionsur la case, métonymie de l’album…La bande dessinée est souvent mal filmée.Certaines émissions tentent de filmer les cases,mais sans réflexion préalable sur leur signification.Il faut savoir que la case de BD n’entre pas aisément dans le cadre de la caméra : il y a tout untravail à réaliser de ce point de vue. Quand j’aifilmé les planches gigantesques de À l’ombre destours mortes [d’Art Spielgelman, NDLR], j’ai trouvéune série d’astuces pour rendre les séquences lisibles, tout en mettant en lumière leur dimensiontabulaire. Je n’aurais pas pu procéder ainsi avecChris Ware. Petit miracle, l’album Jimmy Corrigana un format exactement homothétique au cadre de la caméra : il a été possible de les intégrer entièrement dans le cadre. Chez Joann Sfar, le casest encore différent : ses cases sont carrées, mais le haut est occupé par la voix off. Pour chaque dessinateur, il faut faire preuve d’invention, afin de se mettre à l’écoute de son dessin. Mais ce qu’ily a de plus télégénique, c’est le dessin en train de se faire : on décrypte alors le geste de l’artiste.

Quels auteurs sont prévus pour la suite ?J’aimerais réaliser un épisode sur les séries indé-pendantes allemandes. Ralf König, par exemple,est un genre de Bretécher allemand passionnant.La production canadienne est également remar-quable : Seth, Chester Brown... Citons aussi AlanMoore, qui a revisité le comic book en y ajoutantune réflexion sur la mythologie des super-héros. Ilreste enfin un grand nombre d’auteurs francopho-nes de talent, de Moebius à Tardi en passant parSatrapi ou Trondheim. Il s’agit de présenter à lafois un artiste, un axe et une dynamique.

Propos recueillis par Tibo Bérard

À l’occasion du Festival

d’Angoulême, ARTE et Glénat

présentent l’album qui a gagné

le premier concours européen

de la BD organisé en 2004

par la chaîne et l’éditeur : Essence,

de Krzysztof Gawronkiewicz

et Grzegorz Janusz.

N’hésitez pas à envoyer vos planches

pour concourir en 2005 !

> www.arte-tv.com/comics

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21.35360°le reportage GÉOLes anges fous de la línea 5Réalisation : Joanna Michna(Allemagne, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR,Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

À bord d’une caisse à savon, lesbalineros dévalent les cols lesplus hauts et les plus dangereuxde Colombie pour venir en aideaux routiers en panne.En Colombie, l’approvisionne-ment de la population est extrê-mement difficile. Ce sont les rou-tiers qui assurent la liaison entreles villes et les campagnes. Pour tra-verser le pays, ils doivent obliga-toirement franchir les Andes etemprunter la línea 5, la seule voieaccessible aux poids lourds dansla cordillère centrale. Une routeinterminable qui grimpe en lacetsà 3 200 mètres avant de redes-cendre sur le versant opposé. Uneroute souvent noyée dans lebrouillard, ce qui rend le passagedes cols extrêmement périlleux.C’est là, en bordure du bitume,que vivent les balineros, lesdépanneurs itinérants. Dans leurscaisses à savon bricolées à partirde quelques planches, ils foncentà tombeau ouvert partout où ona besoin de leurs services…Rediffusion le 9 janvier à 14.55

et le 28 janvier à 01.50


samedi8/1 20.45 - 22.30

Le fabuleux destin des inventionsEt la longitude fut (le 8 janvier)

En caravelle dans l’inconnu (le 15 janvier)

Feu sur l’armada espagnole ! (le 22 janvier)

Le télégraphe transatlantique (le 29 janvier)

Documentaire d’Axel Engstfeld (Allemagne, 2002, 51mn)ZDF

Longtemps, les marins ont vécu dans l’angoisse dese perdre en mer. En effet, jusqu’au XVIIIe siècle, lesnavigateurs ne savent se diriger que grâce à la lati-tude, calculée selon la course du soleil. Une coor-donnée leur manque toujours : la longitude, pourlaquelle personne, pas même Galilée ou Newton,n’est parvenu à établir un mode de calcul. En 1707,une énième catastrophe maritime frappe les esprits :la flotte anglaise de l’amiral Shovell se fracasse contreles rochers des îles Scilly à cause du brouillard. Prèsde deux mille hommes périssent. Le parlement de la

Comment un modeste horloger anglais a inventé le premierinstrument capable de mesurer la longitude, permettant auxmarins de ne plus se perdre en mer.

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Le fabuleux destin des inventions (1)Et la longitude fut

reine Anne d’Angleterre décide d’offrir une récom-pense de 20 000 livres à celui qui découvrira uneméthode fiable pour calculer la longitude. JohnHarrison, un modeste horloger écossais, a alors l’idée de faire intervenir la mesure du temps. En1736, il élabore sa première “horloge marine à lon-gitude”, un chronomètre beaucoup plus précis quetous les instruments de l’époque. Expérimentant samachine à bord des navires et en différents points duglobe, il améliore en permanence son dispositif.Malgré la concurrence des savants qui privilégientles données astronomiques, l’horloger finit par rem-porter le prix du parlement en 1773… À la manièred’un grand récit d’aventures, ce documentaire retracel’histoire de cette découverte et son utilisation jus-qu’à nos jours, mêlant images d’archives et séquen-ces tournées en Angleterre et aux Caraïbes.Rediffusion le 9 janvier à 14.00

ARTE a déja diffusé quatre épisodes de la collection

“Le fabuleux destin des inventions” en juillet 2004.

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Coppélia est un grand ballet del’époque romantique. L’École deDanse de l’Opéra de Paris inter-prète ici la version d’origine,remontée très fidèlement parPierre Lacotte, dans des décors etdes costumes reproduits d’aprèsles maquettes de la création.

L’interprétation est éblouissantepar sa fraîcheur, sa précision etson charme, avec la ravissanteCharline Giezendanner qui, à 16 ans, a l’âge de son rôle, tandisque Mathieu Ganio, dans le rôle de son fiancé Franz, n’en aque 17...

23.40MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2004, 52mn)WDR

Passion tangoCent ans après avoir conquisParis, le tango connaît une véri-table renaissance. Tandis queGotan Project fait fusionnermusique argentine et vibrationsélectroniques, de jeunes couplesrejouent à frotti-frotta dans lesclubs à la mode. Metropolis fait letour des nouveaux lieux du tango.

Une élite pour le FührerDans Napola, une élite pour leFührer, le jeune réalisateur alle-mand Denis Gansel raconte l’amitié qui naît entre deux gar-çons de milieux différents dansune Napola, un de ces lycées oùl’on formait l’élite du nazisme.

Jeffrey Wong Jeffrey Wong a fait fortune enEurope et en Amérique commefabricant de textiles. Devenu multimillionnaire, il collectionneles vieilles maisons de Shanghai,sa ville natale, pour les sauver dela démolition.

Comment les Allemandssont devenus démocratesEn fêtant année après année l’unité allemande, la Républiquefédérale commémore aussi uneconquête propre à la républiqueallemande : sa métamorphose enune entité démocratique. Dansson dernier ouvrage, Die Umkehr- Deutsche Wandlungen 1945-1995, l’historien Konrad Jarauschrevient sur ce choix fait au lende-main de la guerre.

Rediffusion le 9 janvier à 18.05


samedi8/122.30 - 01.25

22.30 | MUSICA

CoppéliaBallet en deux actes de Léo DelibesChorégraphie : Arthur Saint-Léon et Albert AvelineDirection musicale : David ColemanAvec l’orchestre de l’Opéra national de Paris Réalisation : Denis Caiozzi (France, 2001, 1h09mn)Coproduction : ARTE France, Telmondis, Opéra national de ParisARTE FRANCE(Rediffusion du 30 décembre 2001)

Le jeune Franz délaisse sa fiancée pour l’amour de Coppélia, laquelleest – mais il ne le sait pas – une automate créée par le magicienCoppélius… Une production fidèle au ballet d’origine, dansée parde très jeunes interprètes.

00.35 | LA LUCARNE

Frank Ned & Busy LizzieDocumentaire de Neasa Ni Chianain(Irlande, 2004, 53mn)ZDFMEILLEUR DOCUMENTAIRE, FESTIVAL DE CINÉMA

ET DE TÉLÉVISION CELTIQUE 2004

Une femme débarque dans la vied’un vieux fermier irlandais,provoquant la méfiance du voi-sinage. Une charmante comédiede mœurs documentaire.Donegal, une région isoléed’Irlande. Frank Ned McCafferty,célibataire endurci de 70 ans, s’oc-cupe seul de sa ferme. À l’occa-sion, ses jeunes voisins lui don-nent un coup de main pour lestravaux les plus pénibles. Un jour,Lizzie, représentante de 40 ansvivant dans la ville voisine deBridgend, débarque chez lui. Lajeune femme décide très vite d’adopter Frank. Elle réorganiseson foyer, lui prépare des petitsplats et l’emmène faire la fête àl’occasion de mariages ou d’an-niversaires d’amis. SoupçonnantLizzie d’en vouloir à l’héritage duvieil homme, les voisins de Franks’opposent rapidement à la nouvellevenue. Mais le vieux fermier neleur prête guère attention, tropheureux que quelqu’un s’occupeun peu de lui...

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14.00Le fabuleux destin des inventions (1)(Rediffusion du 8 janvier)

14.55360°le reportage GÉO(Rediffusion du 8 janvier)

15.50Un zoo pas comme les autres(Rediffusion du 27 décembre 2004)

17.35Cuisines des terroirsLe Quercy(Rediffusion du 11 janvier 2004)

18.05Metropolis(Rediffusion du 8 janvier)

19.00MAESTROSergueï Nakariakov

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15DANSEBallet de Mayence (2)

20.45>00.20THEMACeci est un hold-up !

20.45 FilmHold-upFilm d’Eva Lesmes

22.15Maîtres voleursDocumentaire de Thomas Palzer

23.00Camarades gangsters,levez-vous !Documentaire d’Alexandru Solomon

00.20 (PDC : 00.15)

Le lauréat(Rediffusion du 6 janvier)

02.00Comix (2)(Rediffusion du 8 janvier)


19.00 | MAESTRO

SergueïNakariakovDocumentaire de Jan Schmidt-Garre(Allemagne, 2003, 43mn)Production : BR, Pars Media,en collaboration avec ARTEBR

De Nijni Novgorod à Paris, retoursur la carrière exemplaire dutrompettiste Sergueï Nakariakov.Sergueï Nakariakov est considérécomme un phénomène : le trom-pettiste sait faire chanter soninstrument avec un phrasé incom-parable. Son “chant” s’apparenteà celui des grands maîtres du belcanto, dans un legato parfait.Devant la caméra de Jan Schmidt-Garre, Sergueï Nakariakov et sonaccompagnatrice Maria Meerovitchinterprètent des compositionsromantiques adaptées à la trom-pette et au bugle : fantaisies etromances de Schumann, lieder dePoulenc… Puis, on suit Nakariakovdans sa ville natale, NijniNovgorod, où tout a commencé ily a vingt-sept ans. Le film s’achèvesur le Concerto pour violon en rémineur de Mendelssohn, adaptépour la trompette par le père deNakariakov.

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2004, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente.Au sommaire : une de ces petitesinventions allemandes qui trans-forment le quotidien, leMülltütenhalter ; une petite histoiredans laquelle se promènent beau-coup de chats ; Johnny Hallydayexpliqué aux Allemands…> www.arte-tv.com/karambolage



dimanche9/1 14.00 - 20.45

20.15 | DANSE

Ballet de Mayence (2)Frogs and crowsChorégraphie : Martin SchläpferMise en scène : Thomas Ziegler (Allemagne, 2004, 26mn)SWR

Janvier, c’est le mois du ballet sur ARTE. Ce soir : Frogs and crowsde Martin Schläpfer créé pour le Ballet de Mayence.

Frog and crows s’inspire d’une dessuites pour orchestre de Telemannintitulée L’ouverture Alster, quidépeint la vie sur les berges d’unerivière près de Hambourg. On yentend les carillons de la ville et lamusique des bergers, un concertbruyant de grenouilles et de cor-neilles ; on y admire un cygne gra-cieux... À partir de ces éléments,Martin Schläpfer a conçu un spec-tacle baroque qui puise dans tousles registres de la fantaisie. Le cho-

régraphe fait même quelques réfé-rences au célèbre pas de quatredu Lac des cygnes. Résultat : untableau cocasse et délicieusementsensuel.Partita n° 6 de Martin Schläpfer

est diffusé le 2 janvier à 20.15.

À venir dans le cycle “Ballet

et musique classique” :

deux chorégraphies du Ballet

de Stuttgart (les 16 et 23 janvier).

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(El palo)Film d’Eva Lesmes

(Espagne, 2001, 1h27mn, VF)Scénario : Eva Lesmes

Avec : Carmen Maura (Maite),Adriana Ozores (Lola), Maribel Verdú (Silvia),

Malena Alterio (Pecholata), Juan Gea (le directeur de la banque), Jaime Pujol

(Gustavo), Joaquín Climent (Enrique),Antonia Martínez (la grand-mère),

Alejandro Sigüenza (Daniel)Image : Gonzalo F. Berridi

Montage : María Elena Sáinz de RozasMusique : Manuel Villalta

Production : Bocaboca S.A., Telecinco(Rediffusion du 15 décembre 2003)

Lola, séparée de son mari, fait des ménages. Quandelle a terminé ses heures à la banque, elle continuechez Maite, une grande bourgeoise qui lui prodigueamitié et largesses. Mais le mari de Maite est morten laissant de nombreuses dettes et bientôt Maiteconnaît elle aussi des problèmes d’argent. AvecSilvia, une jeune coiffeuse amie de Lola désespéréepar l’attitude de son amant, et Pecholata, une punk

que Lola a “embauchée” après que celle-ci a essayéde lui voler son porte-monnaie, Maite et Lola se lan-cent dans la préparation d’un hold-up. L’occasionpour les quatre jeunes femmes d’apprendre à seconnaître, de se lier d’amitié et d’affronter ensembleleurs problèmes. Le jour J arrive enfin et bien sûrrien ne se passe comme prévu…Rediffusion le 11 janvier à 01.10 et le 20 janvier à 15.15

20.45>00.20 |THEMA

Ceci est un hold-up !Jeunes femmes en quête de bonheur, braqueurs célèbres,gangsters “rouges”... Qu’ils agissent par appât du gain,par idéal politique ou par pur romantisme, “Thema” leur ouvregrand ses portes !

dimanche9/120.45 - 00.20

20.45 FilmHold-upQuatre femmes d’horizons très différents mais qui estiment toutes n’avoir plus rien à perdre décident d’en finir avec leurs problèmes en organisant un hold-up. Elles ne sont pas au bout de leurs surprises…

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directement dans le coffre ? Beaucoup en ont rêvé,certains sont passés à l’acte. Par exemple les frèresSass. En 1929, ils réussissent le premier d’une lon-gue série de coups qui fait parler d’eux dans toutel’Allemagne. Plus tard, au début des années 70, cesont Bernhard Kimmel et sa bande qui font les grostitres des journaux allemands. Kimmel braque pourla gloire, par pur romantisme, et forge son propremythe. À la même époque, Margit Czenki choisitelle aussi d’attaquer une banque. Une action poli-tique, puisque l’argent doit servir à financer des crè-ches parentales. Célèbre en Grande-Bretagne, RonaldBiggs échappe à la police après l’attaque d’un trainpostal, en 1963, et se réfuge à Rio où il devient uneattraction touristique de premier plan… Mais tous les


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Ceci est un hold-up !

Condamné à de nombreusesreprises pour vols, prises d’otages et braquages, Jacques Mesrine,qui échappait aux forces de policedepuis sa spectaculaire évasion de la Santé en mai 1978, a été tué le 2 novembre 1979 par les hommesdu commissaire Broussard.

22.15Maîtres voleursLes lois du braqueurDocumentaire de Thomas Palzer(Allemagne, 2004, 44mn)Coproduction : Filmtank Hamburg, ZDF, ARTE

Petite histoire illustrée du braquage de banque,des frères Sass à Jacques Mesrine, du casse poli-tique à l’acte romantique. Si le braqueur est aujour-d’hui menacé de disparition, son mythe n’est pasmort !Sans argent, il n’y a (dit-on) pas de bonheur surTerre. Et ce sont les banques qui gèrent notre cherargent. Alors quoi de plus naturel que de se servir

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braqueurs ne s’en tirent pas avec des pirouettes etles applaudissements du public. Dimitri Todorovl’apprend à ses dépens quand, en 1971 à Munich,le casse qu’il a concocté se transforme en sanglanteprise d’otages. En France, Jacques Mesrine meurttragiquement, abattu comme un chien, ainsi qu’ill’avait lui-même prédit… Pourquoi ont-ils choisi ce“métier” un peu particulier ? Pourquoi ont-ils sou-vent bénéficié de l’indulgence, voire de la sympa-thie du public ? Exploits des uns et des autres à l’ap-pui, ce documentaire rythmé et plein d’humourdécortique le mythe du braqueur et en démontre lapuissance, aujourd’hui récupérée par la pub. Avec desavoureux extraits de films et de clips (“Bonnie andClyde” par Gainsbourg et Bardot) et les témoignagesde policiers, d’ex-braqueurs et autres spécialistes –par exemple celui de Manfred Reike, membre de lapolice criminelle, pour qui l’art du braquage estaujourd’hui en voie de disparition.

23.00Camarades gangsters,levez-vous !Documentaire d’Alexandru Solomon(Allemagne/France/Royaume-Uni, 2004, 1h15mn)Coproduction : Les Films d’Ici, Libra Film, ZDF, ARTE, BBC, France 2

La sombre et incroyable histoire des “gangstersrouges”, auteurs présumés d’un braquage debanque en Roumanie, à la fin des années 50, quidurent rejouer le hold-up pour un film de propa-gande.Un matin d’août 1959, une voiture de la banquenationale roumaine est braquée par cinq personnesen armes. Montant du butin : 1,6 million de lei, l’équivalent de deux mille salaires mensuels de l’époque. À peine un an plus tard, un film tournésur les ordres du comité central du parti communisteest montré à ses membres. Intitulé Reconstitution, ilmontre comment l’État roumain, qui s’est fixé pourtâche l’émergence d’un “homme nouveau”, traqueet châtie les coupables. Le hold-up y est rejoué parses six auteurs présumés, cinq hommes et unefemme, qui ont été arrêtés par la Securitate deuxmois après le hold-up et ont été forcés d’avouer. Cesont tous des juifs communistes, âgés d’une qua-rantaine d’années, qui ont contribué à l’avènementdu régime et côtoyé de près les cercles du pouvoir.Ils iront jusqu’au bout de la mascarade, acceptant departiciper au film en espérant la clémence du tribu-nal. Mais ils seront tous condamnés à mort et exé-cutés, sauf la femme, Monica Sevianu, envoyée auxtravaux forcés…

Vol, mensonges et propagandePourquoi un groupe d’apparatchiks s’en serait-il prisau régime qu’il avait contribué à mettre en place ?Cherchaient-ils à déstabiliser un régime communistedont ils avaient reconnu la faillite ? Voulaient-ils aiderd’autres juifs à gagner Israël ? L’État roumain dési-rait-il se débarrasser de militants juifs, à l’instar dugrand frère soviétique ? Finalement, le braquage était-il réel ? N’était-ce pas une couverture pour envoyer inco-gnito les “gangsters rouges” espionner à l’étranger ?Quand la vérité s’avance masquée, quand l’Étatrecourt au mensonge, le doute s’insinue partout. C’estce que semble suggérer ce documentaire qui recons-titue cette rocambolesque et tragique histoire sansapporter de réponses à des questions toujours ouver-tes aujourd’hui. Avec, entre autres, les témoignagesd’employés de la banque, de codétenus des “gangs-ters”, de policiers et agents de la Securitate, de mem-bres de l’équipe du film et du fils d’Alexandre Ioanid,l’un des accusés, qui consulte les vingt-sept volumesdu dossier de la Securitate sur le procès de son père.


dimanche9/1

Le 29 septembre dernier,

ARTE a diffusé Reconstitution - Hold-up en Roumanie,

un documentaire sur cette même

affaire tourné par Irène Lusztig,

la petite-fille de Monica Sevianu.

La voiture deMesrine, cribléede balles portede Clignancourt,à Paris.

Une rocambolesque et tragiquehistoire de braquage au pays

du socialisme.

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14.45LolaÊtre bien dans sa peau(France/Allemagne, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE, LichtblickARTE G.E.I.E.

Présenté par Isabelle Giordano

Comment se sentir bien malgréle froid et la grisaille ? Les bon-nes adresses de Lola.À Hambourg, une experte enbien-être apprend aux mères defamille stressées à se ressourcersans quitter leur appartement ;près de Coblence, les sœurs domi-nicaines du couvent d’Arenbergproposent bains, massages ethydrothérapie favorisant le bien-êtremoral et physique ; à Marienbad,en République tchèque, vient des’ouvrir un centre de balnéothé-rapie et de détente high-tech…

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Les perles de l’océan IndienDocumentaire de Carla Hicks(Allemagne, 2004, 43mn)MDR

Cette semaine,“ARTE Découverte”met la tête sous l’eau. Premièreétape en Australie, où NicholayPaspaley cultive les plus grossesperles du monde.C’est le long de la côte nord, dansles régions des Kimberleys et desNorthern Territories, que sontimplantées les grandes exploita-tions perlières australiennes. Laplus importante d’entre elles estdirigée par Nicholay Paspaley.C’est ici que les huîtres pinctadamaxima sont cultivées de façon àce qu’elles produisent des petitesboules de nacre. En 2002, grâce à

une technique qu’il a lui-mêmemise au point, Nicholay Paspaleyest ainsi parvenu à produire laplus grosse perle des mers du Sud.Pour la première fois, une équipede télévision a été autorisée à filmer son travail. Rediffusion le 17 janvier à 14.00


lundi10/1 14.00 - 20.45

14.00L’Everest en Deltaplane (1)(Rediffusion du 3 janvier)

14.45Lola

15.15Le cheval venu de la mer(Rediffusion du 2 janvier)

17.00Forum des Européens(Rediffusion du 8 janvier)

17.45Aujourd’hui,j’arrête de fumer (1)(Rediffusion du 3 janvier)

18.15Sibérie, le dernier voyage arctique(Rediffusion du 27 décembre 2004)

19.00ARTE DÉCOUVERTELes perles de l’océan Indien

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREEn croisière sur le Queen Mary 2 (1)

20.45CINÉMASuzie WashingtonFilm de Florian Flicker

22.10 (PDC : 22.15)

GRAND FORMATLes Servan-SchreiberDocumentaire de Philippe Kohly

23.35 (PDC : 23.40)

ARTE Info

23.50 (PDC : 23.55)

En chair et en os(Rediffusion du 3 janvier)

01.25 (PDC : 01.30)

The Doors(Rediffusion du 30 décembre 2004)

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

En croisière sur le Queen Mary 2 (1)Feuilleton documentaire de Frank Cuvelier (France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, Dune, Ardent, LeapfrogARTE G.E.I.E.

Un paquebot, c’est une ville quimarche à vingt-cinq nœuds demoyenne à travers les océans. Uneville avec son maire, ses adjoints,son service de restauration, soncentre culturel, ses commerces, sacrèche, ses écoles, son service devoirie et de nettoyage… Du lan-cement du Queen Mary 2 à la croi-sière des trois continents quelquesmois plus tard, Frank Cuvelier apartagé la vie de quelques mem-bres d’équipage engagés dans cetteformidable aventure maritime.

1. À l’abordage !Tous ceux qui embarquent à borddu Queen Mary 2 ont un rêve :Ivar et Reena celui de rejoindreleur place de barman et de ser-veuse ; Malin et Jenny, arrivéesde Suède sans expérience, celuide devenir femmes de chambre ;Emmanuel, le Québécois voya-geur, l’espoir de faire des rencon-tres ; Alain, serveur, l’ambition de

gravir tous les échelons ; Chris,second officier de pont, celui d’être un jour à la barre du pres-tigieux paquebot…Rediffusion le 17 janvier à 17.45

Dans les coulisses du plus grand paquebot du monde, avec quelques-uns des 1 300 hommes et femmes d’équipage.



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Film de Florian Flicker(Autriche, 1998, 1h24mn, VOSTF)Scénario : Florian Flicker, Michael SturmingerAvec : Birgit Doll (Nana Iachvili/ Suzie),August Zirner (Herbert Korn),Wolfram Berger (l’aubergiste du chalet),Karl Ferdinand Kratzl (le bandit),Nina Proll (l’hôtesse), Carmen Loley (une policière)Image : Robert NeumüllerMontrage : Monika WilliMusique : Andy HallerProduction : Allegro FilmARDPRIX DU MEILLEUR FILM AUTRICHIEN 1998

PRIX DE LA MEILLEURE ACTRICE

AU FESTIVAL DE LAUDERDALE 1998

MEILLEUR MONTAGE AU FESTIVAL MAX-OPHÜLS

1998

PRIX CARL-MAYER DU MEILLEUR SCÉNARIO

Nana Iachvili, institutrice russe, a décidé d’émigreraux États-Unis. Mais pour rejoindre son oncle à LosAngeles, il lui faut un visa qu’elle n’a pas. Qu’à celane tienne, elle s’en fait faire un faux. Manque dechance : lors de son escale à l’aéroport de Vienne, lapolice découvre la supercherie ; Nana est reléguéedans la zone de transit en attendant d’être renvoyéeen Russie. Au même moment, une prise d’otagessème la panique dans l’aéroport ; la jeune femmeprofite du chaos pour s’éclipser et rejoindre un groupede touristes américains qui part visiter les Alpes.Désormais, elle s’appellera Suzie Washington…

Aventures alpestresQualifié de “road movie intense et irrésistible” parle journal Variety, ce film pose un regard tout à faitoriginal sur l’immigration illégale. Que représente le

fait de quitter son pays pour un monde que l’on croitmeilleur ? Quels obstacles l’exilé volontaire est-il prêtà affronter ? Comment faire pour vivre quand on nese sent nulle part chez soi ? Ces questions, le per-sonnage de Nana Iachvili se les pose dès le début deson périple. Pour s’en sortir, la jeune femme doit déve-lopper des trésors de débrouillardise et faire appel àson charme naturel. Parmi les hommes qui croisentsa route, certains sont prêts à l’aider – un touristesolitaire en quête d’amour, un gentil aubergiste demontagne… D’autres sont nettement moins recom-mandables – des passeurs pour clandestins, ungangster ayant braqué une banque – et font presqueprendre un tour tragique à cette échappée.Heureusement, Suzie Washington a plus d’un tour dansson sac (à dos).Rediffusion le 24 janvier à 15.15

20.45 |CINÉMA

Suzie WashingtonUne jeune femme russe tente d’émigrer illégalement aux États-Unis et se fait arrêter à l’aéroport de Vienne. Elle décidede se faire passer pour une touriste américaine qui visite les Alpes autrichiennes… Un road movie irrésistible.

lundi10/120.45 - 22.10

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lundi10/1 22.10 - 23.50

Documentaire de Philippe Kohly(France, 2002, 1h27mn)Coproduction : ARTE France, Cinétévé, InaARTE FRANCE(Rediffusion du 13 mai 2002)

En 1908, Robert Schreiber, fils de Joseph et Clara, juifsallemands émigrés à Paris à la fin des années 1870,crée Les Échos, bulletin destiné aux clients de la mai-son de commerce fondée par son père dans leSentier. Robert et son frère Émile y partageront le même bureau pendant quarante ans. Le journalsera longtemps le navire amiral autour duquel lesenfants et les petits-enfants de Clara, dont la personnalité domine la lignée, se hisseront dans leshautes sphères du pouvoir. Pouvoir économique etd’influence avec Les Échos, L’Express et L’Expansion,dirigés puis perdus par trois petits-fils de Joseph ;pouvoir politique à travers les nombreux mandatsexercés par différents membres de la famille – hom-mes et femmes. Le moteur de l’ascension est l’ambition : ambition de s’intégrer dans la sociétéfrançaise, d’entrer dans la bourgeoisie, de servir unpays, d’accéder au pouvoir…

Saga publique et privéeJanvier 2000, près des Champs-Élysées : les nom-breux descendants des deux branches Servan-Schreiber, celle de Robert et celle d’Émile, assistent àune réunion de famille. Devant le buffet, Jean-Claude

et Jean-Jacques se tournent le dos. Ils sont brouillés.Divergences politiques, rancœur à propos du sabor-dage des Échos, ou rivalités entre cousins ?… PhilippeKohly éclaire l’histoire publique des Servan-Schreiberpar la dramaturgie de leur vie privée : “Le désir depuissance des femmes et des mères, le poids desattentes des parents sur les enfants, la réaction de lafratrie à la gloire écrasante de l’aîné… (…) Cettepasserelle entre les deux univers est rarement lan-cée et c’est elle qui me paraissait passionnante”,explique le réalisateur. Produit par une Servan-Schreiber, Fabienne, ce documentaire n’en est pasmoins indépendant et sans complaisance. Il s’appuiesur les témoignages de quatre cousins de la troisièmegénération – Jean-Claude, Marie-Claire, Jean-Louiset Christiane – et de deux compagnes de Jean-Jacques– Françoise Giroud, avec laquelle il a fondé L’Express,et Madeleine Chapsal, sa première femme. Il reposeégalement sur de nombreuses images – photos, filmsde famille – qui font revivre le roman familial, entrele Sentier, les Champs-Élysées, le Gard et le pays deCau, au gré des bouleversements du XXe siècle.


22.10 |GRAND FORMAT

Les Servan-SchreiberL’ambition d’une famillePhilippe Kohly raconte l’histoire d’une famille dans les coulisses de la presse et de lapolitique, en éclairant le côté face – la vie publique – par le côté pile – la dramaturgiefamiliale. Son film est aussi une réflexion sur le pouvoir et l’ambition.

“Du moment que c’étaient desServan-Schreiber, ils devaientforcément faire des grandes choseset avoir une situation magnifiquedans la société.”(Françoise Giroud, compagne de Jean-Jacques Servan-Schreiberde 1951 à 1960 et cofondatrice de L’Express)

Du plus grand au plus petit : Jean-Jacques, Brigitte, Bernadette,Christiane et Jean-Louis.

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Partenaire du Festival d’Angoulême

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L’île de Juan de Nova est situéedans le canal du Mozambique,entre l’Afrique et Madagascar.Comme pour la magnifier, lanature l’a entourée d’une cou-ronne étincelante : un récif coral-lien. Juan de Nova est une île“rescapée” de l’océan Indien, unlieu quasiment vierge, peu touchépar l’activité de l’homme. Sesfonds marins sont intacts : on

peut encore y observer desrequins, des raies manta, desmérous géants… autant d’espècesdevenues rares sur les îles habi-tées de cette région. Une expédi-tion scientifique féminine est alléeexplorer ce récif unique.Sous-titrage pour sourds

et malentendants


20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

En croisière sur leQueen Mary 2 (2)Feuilleton documentaire de Frank Cuvelier(France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, Dune, Ardent, LeapfrogARTE G.E.I.E.

Dans les coulisses du plus grand paquebot du monde, avecquelques-uns des 1 300 mem-bres d’équipage.

2. Baptême(s)Le Queen Mary 2 a quitté Saint-Nazaire et fait route versl’Angleterre. Quatre jours d’essaisen mer, de rodage, de grandménage. Après la joie du départ,chacun se familiarise avec lenavire : Jenny et Malin en décou-vrent l’immensité et s’initient àl’art d’être femme de chambre ;Ivar enchaîne les corvées de récu-rage, Reena et Emmanuel posentle premier pied dans le restaurantdu bord, le Britannia. Tous se doi-vent d’être fin prêts pour l’inau-guration et la réception quedonne la reine Élisabeth.



mardi11/1 14.00 - 20.45

14.00L’Everest en Deltaplane (2)(Rediffusion du 4 janvier)

14.45Hippocrate(Rediffusion du 18 septembre 2003)

15.15Jacques Brel(Rediffusion du 25 décembre 2004)

17.00Les grands duels du sport(Rediffusion du 7 décembre 2003)


18.10Le monde du mammouth(Rediffusion du 28 décembre 2004)

19.00ARTE DÉCOUVERTEJuan de Nova

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45>22.45THEMADe quoi j’me mêle !Le sucre : un poison mortel ?

20.45Sucres et dépendancesDocumentaire de Wolfgang Groh

21.30 (PDC : 21.35)

Le diabète : la maladiedes pays riches ?Documentaire de Norbert Busè

22.15 (PDC : 22.20)

Débat

22.45FICTIONÇa passe ou ça casseTéléfilm de Hermine Huntgeburth

00.15ARTE Info

00.25Exhibition

01.10 (PDC : 01.05)

Hold-up(Rediffusion du 9 janvier)


Juan de NovaL’île de corailDocumentaire de Remy Tezier (France, 2004, 43mn)Coproduction : Tec-Tec Production, ARTE FranceARTE FRANCEPALME D’ARGENT, FESTIVAL MONDIAL DE L’IMAGE SOUS-MARINE D’ANTIBES

Plongée dans les eaux transparentes de l’océan Indien, à la décou-verte du fabuleux récif corallien de l’île de Juan de Nova.

19.45ARTE Info (2005, 15mn)ARTE G.E.I.E.

Le journal de la rédaction, dirigépar Gérard Saint-Paul, est pré-senté en alternance par JürgenBiehle, Nathalie Georges, WilliamIrigoyen et Simone von Stosch.

Deux éditions quotidiennes Tous les soirs à 19.45, le journalde la rédaction propose une visioneuropéenne de l’essentiel de l’ac-tualité internationale. Vers 00.15,une édition de nuit tout en ima-

ges résume les principaux événe-ments de la journée. ARTE Infotraite en priorité des sujets quidépassent les frontières nationaleset accorde la plus grande attentionà la pluralité des points de vue.

Emmanuel, le Québécois.

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ZDF

L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé le 12 janvier à 15.15.

20.45Sucres et dépendancesDocumentaire de Wolfgang Groh(Allemagne, 2005, 45mn)

Comment vit-on avec le diabète ? Des malades etleurs proches parlent du choc du diagnostic, despeurs, des espoirs et de la vie quotidienne aurythme des injections d’insuline.Trouble de l’assimilation des sucres apportés par l’alimentation, le diabète se manifeste sous deux for-mes principales : le diabète de type I, appelé diabète“maigre” parce que l’un des symptômes est l’amai-grissement ou “juvénile” parce qu’il touche des sujetsjeunes ; et le diabète de type II, dit “gras” ou “sucré”qui survient généralement chez des sujets adultesdont l’organisme est fatigué par une alimentationtrop riche. Représentant environ 10 % des cas, la pre-mière forme est traitée obligatoirement par l’insu-line. La seconde, qui touche 90 % des patients, néces-site un régime et une prise de médicaments par voieorale et débouche souvent sur un traitement par insu-line. Wolfgang Groh est parti à la rencontre demalades dont les cas sont très différents. Parmi eux,la petite Thora, 2 ans, dont la maladie pèse très lourd

dans la vie de toute sa famille, un surdosage d’insu-line pouvant être aussi mortel que l’oubli de la piqûre.Chez René, 55 ans, on vient seulement d’établir le bondiagnostic après des années d’un traitement erroné.Résultat : René est aveugle à 80 % et sera bientôtamputé d’un pied. Pour lui, c’est la nourriture desfast-foods qui a causé la maladie. Lysanne, 16 ans,a eu davantage de chance : grâce à un dépistageréalisé à temps, elle a pu radicalement modifier sonalimentation. Un exemple parmi tant d’autres, quidevrait nous inciter à réviser nos habitudes alimen-taires avant qu’il ne soit trop tard.

21.30Le diabète : la maladie des pays riches ?Documentaire de Norbert Busè(Allemagne, 2005, 45mn)

Les recherches sur le diabète mettent de plus enplus en cause la consommation excessive de pro-duits alimentaires industriels. Faut-il mettre lessodas et autres sucreries sur la liste des produitsdangereux pour la santé ? Enquête.

20.45>22.45 |THEMA De quoi j’me mêle !

Le sucre : un poison mortel ?La consommationexcessive de produitsalimentairesindustriels riches en sucres est-elle responsablede l’inquiétanteépidémie dediabète qui sévitaujourd’hui ? Où en sont laprévention et lestraitements ?Comment vivent lesmalades ? Enquêtesdans “Thema”.

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Soiréeprésentée par AlexandraGerlach

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Selon un chercheur alle-mand de l’université de Tübingen,l’exportation du mode de vie occi-dental – trop sédentaire – et de sesproduits alimentaires – trop char-gés en sucres et en farines – estpour beaucoup dans l’épidémiemondiale de diabète. Une étudemenée par l’institut Robert-Kochauprès de 18 000 enfants et ado-lescents démontre que les jeunesAllemands ne savent plus queltype d’alimentation est bon pourleur santé. Quant à la Grande-Bretagne, elle détient le tristerecord du plus grand nombre de jeunes obèses d’Europe. Or, selonplusieurs études anglaises, le sur-poids serait l’une des causes prin-cipales du développement du dia-bète, tout autant que lesprédispositions génétiques et lestress. Un constat aujourd’hui partagé par certains médecins spé-cialistes : “Pendant des années,nous avons fermé les yeux et n’avons fait que traiter les symp-tômes et non les causes, reconnaîtl’un d’entre eux. Mais les faits sevengent et nous devrons faire faceà beaucoup de souffrances et de

morts inutiles.” Est-il encore tempsde rattraper le déficit d’informa-tion et les erreurs des politiquesde santé publique ? Quels sont lesconcepts efficaces en matière deprévention ? Existe-t-il des traite-ments alternatifs à l’insuline ?Peut-on enrayer les déficits de lasécurité sociale entraînés par l’explosion de l’épidémie ? Lesgreffes de cellules productricesd’insuline réalisées par le centrede transplantation du CHU deLille sont-elles porteuses d’espoirpour la lutte contre l’épidémie ?

22.15Débat(2005, 25mn)

Animé par Alexandra GerlachLes noms des intervenants serontcommuniqués ultérieurement.

20.45>22.45 |THEMA

Le sucre : un poison mortel ?

“Le diabète sera aux prochainesannées ce que le sida a été à la fin du XXe siècle.” (Paul Zimmet,diabétologue australien)

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(Das verflixte 17.Jahr)Téléfilm de Hermine Huntgeburth(Allemagne, 2001, 1h28mn, VF)Scénario : Volker EinrauchAvec : Florian Martens (Hannes Melker), Andrea Sawatzki (Britta Melker), Peter Lohmeyer (Tom), Florian Riedel (Marki),Nadja Bobyleva (Katinka)Image : Sebastian EdschmidSon : Max MeindlMontage : Eva SchnareMusique : Biber Gullatz, Eckes MalzCoproduction : Josefine Filmproduktion, NDR/ARTENDR(Rediffusion du 15 février 2002)

Hannes Maker est technicien en télécommunica-tions. Il a deux enfants, il aime sa femme, sa mai-son et son club de handball. Bref, tout va pour lemieux dans le meilleur des mondes. Le ciel lui tombepourtant sur la tête lorsque, le jour de leur seizièmeanniversaire de mariage, sa tendre épouse luiannonce qu’elle le quitte pour un autre. Hannes forgealors un plan d’enfer pour récupérer sa dulcinée ens’assurant le concours de ses enfants : son fils Markifeindra de sombrer dans la délinquance en réactionau départ de sa mère ; quant à sa fille Katinka, elletentera de séduire l’amant de maman…Rediffusion le 13 et le 18 janvier à 15.15

Il y a la nature. Ça, on voit à peuprès. C’est plutôt vert et ça coulede source. Il y a l’environnement.Ça aussi, on croit savoir de quoi ils’agit. C’est plutôt gris et c’est malparti. Et puis il y a quelque chosequ’on appelle le paysage. Et là, çase complique un peu. Un mot tropévident pour ne pas être un piège.Pour beaucoup, le paysage c’estle décor touristique, c’est le fonddu tableau, c’est le papier peintdu monde. Ici, on voudrait inver-ser cette perspective. Créateurs etpenseurs replacent le paysage autout premier plan. Une vraie pas-sion pour des paysages qui neseraient plus des décors mais unsujet à part entière.

Au-delà du décorAu menu de ce numérod’Exhibition : le paysagiste GillesClément, inventeur du “jardin en

mouvement”, a repensé la notionde paysage et a notamment réalisél’aménagement du parc André-Citroën à Paris et Le jardin plané-taire exposé au parc de La Vil-lette en 2001 ; le plasticien MichelBlazy crée des univers éphémèresavec des plantes et des paysagesen décomposition, à partir des-quels il réalise des films à labeauté inquiétante ; Éric Viennot,créateur de jeux vidéo, évoque lamanière dont il réalise des paysa-ges numériques ; l’artiste de landart Robert Smithson a réalisé unetrès longue jetée en forme de spirale, intitulée Spiral jetty, quis’enroule au centre du Grand LacSalé (Utah) ; également avec leclip de Michel Gondry réalisé pourle morceau “Star guitar” du groupeChemical Brothers.Sous-titrage pour sourds

et malentendants


mardi11/122.45 - 01.10

Le jour de leur seizièmeanniversaire de mariage,Britta annonce à son mariqu’elle le quitte pour un autre.Hannes met alors au pointavec ses deux enfants un plan machiavélique pour récupérer sa femme…

22.45 |FICTION

Ça passe ou ça casse

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ExhibitionLe paysage

Exhibition, le deuxième mardi du mois vers minuit : une émissionconsacrée à la création contemporaine qui, autour d’un thème,aborde tous les domaines de l’art. Ce soir : le paysage.

Réalisation : Christophe LoizillonRédaction en chef : Jean-Yves Jouannais (France, 2004, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE(Rediffusion du 11 mai 2004)

Un paysage de Michel Blazy.

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14.45Capté !Rédaction en chef : Samuel Luret(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, BellevilleProductionsARTE FRANCE

Cette semaine dans Capté ! : auVal-Fourré, de jeunes entrepreneursaident des jeunes des quartiers àcréer leur entreprise ; en Espagne,la Fondation Caixa Catalunya propose des colocations entre étu-diants et personnes âgées ; àStockholm, la Fondation Friendsvient en aide aux élèves victimesde violences à l’école ; à Paris, desconsommateurs citoyens se sontretrouvés fin novembre pour laJournée mondiale sans achat…


OpérationOkéanosDocumentaire de John Jackson et Jérôme Julienne (France/Canada, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, & Associés,Les Productions Espace Vert IXARTE FRANCE(Rediffusion du 15 mai 2004, versionremontée)

Comment capturer en douceurun requin-taureau ? Commentbrosser les dents d’un beluga ?Un an dans les coulisses del’Océanografic, le plus grandaquarium du monde.Après six ans de travaux, PabloAreitio, le directeur de l’Océa-nografic, a toutes les raisons d’être satisfait : avec ses 80 000mètres carrés, ses sept gigan-tesques tours sous-marines, sessix millions de mètres cubes d’eauet son équipement ultramoderne,l’aquarium de Valence – le plusgrand du monde – est prêt à rece-voir ses hôtes marins. Mais le plusgros reste à faire : il faut mainte-nant acheminer jusqu’à Valence,dans les meilleures conditions,quelque 42 000 animaux repré-sentant 500 espèces. Or, l’opéra-tion peut se révéler délicate, parexemple lorsqu’il s’agit de belu-gas de 600 kg…Rediffusion le 19 janvier à 14.00

Sous-titrage pour sourds

et malentendants



Dans les coulisses du plus grand paquebot du monde, avecquelques-uns des 1 300 mem-bres d’équipage.

3. Larguez les amarres !Première croisière, premiers “Wel-come on board” pour Maureen etMarie-Carmen, hôtesses d’accueilet dames de compagnie ; premierspas et faux pas au grand restaurant Britannia pour Alain,Emmanuel et Reena. Nous laissons filer le Queen Mary 2 aularge de Southampton. Trois moisplus tard, c’est la croisière destrois continents : dix-sept jours enmer avec des passagers qui ontbien l’intention d’en profiter. Rediffusion le 19 janvier à 17.45


mercredi12/1 14.00 - 20.45

14.00Le petit monde du martin-pêcheur(Rediffusion du 5 janvier)

14.45Capté !

15.15>17.15THEMALe sucre :un poison mortel ?(Rediffusion du 11 janvier)

17.15Cuisines des terroirs(Rediffusion du 9 janvier)


18.15Super prédateurs(Rediffusion du 29 janvier 2004)

19.00ARTE DÉCOUVERTEOpération Okéanos

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIREDes enfants sur ordonnanceDocumentaire de Florian Iepan et Razvan Georgescu

21.50ARTE Reportage

22.45Le dessous des cartes

22.55CINÉMARêvesFilm d’Akira Kurosawa

00.50ARTE Info

01.00 (PDC : 01.05)

Court-circuit (le magazine) n° 194

01.45Ghibli et le mystèreMiyazaki(Rediffusion du 7 janvier)

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Matilde, 81 ans, et Jordi, 21 ans,cohabitent depuis trois ans.

Ivar, barmaid sur le Queen Mary 2.

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Documentaire de Florian Iepan et Razvan Georgescu(Allemagne/Roumanie/Belgique, 2004, 1h08mn)ZDF

En 1966, Nicolae Ceausescu a la vision d’un hommenouveau, communiste et fier de son pays. Il lui fautune génération d’enfants qui ne sache rien de laRoumanie d’avant et tout entière tournée vers cetavenir radieux. Pour parvenir à ses fins, le dicta-teur lance une politique ultranataliste : par le décret 770, toutes les Roumaines en âge de procréersont désormais obligées de donner naissance à quatre enfants minimum. L’avortement est stricte-ment interdit. L’objectif est d’augmenter la popula-tion de la Roumanie de 10 millions d’individus en

l’espace de vingt-quatre ans ! Beaucoup deRoumaines refusent alors d’être considérées

comme des poules pondeuses. Nombre d’entreelles avortent clandestinement avec l’aide deréseaux. Mais ces IVG à la sauvette sont risquées :elles entraîneront la mort de plus de 11 000 femmes. Celles qui, suite à des complications, seretrouvent à l’hôpital sont souvent abandonnées àleur sort – on ne les soigne que si elles livrent lenom de leurs complices. Quant aux médecins avorteurs ou jugés trop compatissants, ils sontcondamnés à de lourdes peines de prison. À forcede répression, le régime parviendra à redresser sensiblement les courbes de natalité : on estime à deuxmillions le nombre d’enfants “supplémentaires”(surnommés decretei) qui sont nés du fait de cettepolitique nataliste. Ironie du sort : la plupart desmembres du peloton qui a exécuté le dictateur etsa femme en 1989 étaient des decretei...Résultat de deux ans de recherches, ce documen-taire revient sur cette entreprise diabolique grâce àdes archives inédites et à des témoignages d’unerare intensité.

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Des enfants sur ordonnance

Comment Nicolae Ceausescu a imposé en Roumanie

une politique natalistedespotique. Pour

la première fois,un documentairerevient sur cetteentreprise largementméconnue,aussi diabolique que délirante.

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mercredi12/1

21.50ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

ARTE Reportage :chaque semaine,52 minutes pour regarder et com-prendre le monde. Présenté enalternance par Vladimir Vasak etAndrea Fies.À l’heure où l’on assiste à un replinational du traitement de l’infor-mation, ARTE se veut une fenêtresur l’Europe et sur le monde.Quand la majorité des magazinestélé se concentrent quasi exclusi-vement sur des faits de société,ARTE Reportage fait le pari des’ouvrir aux enjeux planétaires.Chaque semaine, l’émission déve-loppe des grands thèmes de l’ac-tualité internationale à traverstrois reportages.Rediffusion le 13 janvier à 16.50

22.45Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2004, 10mn)ARTE FRANCE

BénarèsAussi vieille qu’Athènes, Jérusalemou Pékin, Bénarès est la plusimportante ville sainte de l’hin-douisme. Elle accueille donc lespèlerins des quatre coins du sous-continent, mais aussi des mourantset des morts, car il “fait bon” mou-rir à Bénarès quand on est hindou.Rediffusion le 15 janvier à 18.45

En partenariat avec

Film d’Akira Kurosawa (Japon, 1990, 1h55mn, VOSTF)Avec : Toshihiko Nakano (Kurosawa à 5 ans), Mitsuko Baisho (la mère), Mitsunori Isaki (Kurosawa jeune garçon), Misato Tate (la Fée des Pêchers), Akira Terao (Kurosawa adulte), Mieko Harada(la Fée des Neiges), Yoshitaka Zushi (le soldat Noguchi),Tessao Yamashita (le sous-lieutenant), Martin Scorsese (Van Gogh),Hisashi Igawa (l’Ingénieur), Chosuke Ikariya (le Démon)Image : Takao Saito, Masaharu UedaMontage : Tome Minami, Noriko MeharuMusique : Schinichiro IkebeProduction : Akira Kurosawa USA Inc, Amblin Entertainment,Industrial Light and MagicZDF(Rediffusion du 26 septembre 1997)

Soleil sous la pluie : Un petit garçon s’aventuredans la forêt embrumée pour épier la mystérieuse céré-monie nuptiale des renards.Le verger aux pêchers : Une amie, qui n’apparaîtqu’en rêve, entraîne le héros dans un verger où sur-gissent les esprits des pêchers.La tempête de neige : Une cordée progresse labo-rieusement dans un vaste champ de neige où appa-rait une fée.Le tunnel : À la fin de la guerre, au sortir d’un longtunnel gardé par un cerbère menaçant, apparaît lefantôme du soldat Noguchi.

Les corbeaux : Un étudiant en art rencontre VanGogh dans un champ.Le mont Fuji en rouge : L’explosion d’une centralenucléaire embrase le mont Fuji. Épouvantée, la foulefuit vers les plages. Les démons gémissants : Les bombes et les missi-les ont ravagé le monde. Au milieu d’un paysaged’apocalypse surgit une étrange race de mutants.Le village des moulins à eau : Un petit village coupédu monde vit comme autrefois, en étroite harmonieavec la nature.

I have a dreamTourné cinq ans après Ran, son dernier film épique,Kurosawa fête ici ses 80 ans en présentant un grandfilm onirique et peut-être son véritable film-testa-ment. À travers ces rêves, il compose un hymne auxvertus éternelles que sont la beauté, la générosité etle respect de la nature. Ce n’est plus le temps de lacolère mais celui de la réconciliation, de la sérénitésymbolisée par la longévité. Certains rêves ont pourcadre les années d’enfance du réalisateur, d’autres lesannées trente, époque où le plus international descinéastes japonais cherchait encore sa voie. Et même

Huit sketches qui sontautant de rêvesautobiographiques,orchestrés par un cinéaste au sommet de son art.

22.55 |CINÉMA

Rêves

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si les derniers rêves sont situés hors du temps,Kurosawa nous offre une sorte d’itinéraire oniriqued’un enfant du siècle. À noter : cet ambitieux projeta pu être réalisé grâce à l’intervention de ses jeunes“amis américains” : Martin Scorsese (qui interprèteVan Gogh dans le sketch “Les corbeaux”), StevenSpielberg (coproducteur) et George Lucas (dont lasociété d’effets spéciaux a permis au cinéaste japonaisde réaliser ce voyage fantastique dans l’univers du pein-tre). Enfin, Kurosawa montre une fois de plus l’im-portance qu’il attache aux décors et aux costumes.Ainsi pour “La tempête de neige”, il n’a pas hésité à faire recréer une montagne enneigée en studio ;“Le mont Fuji en rouge” a nécessité 2 000 figurants.En partenariat avec

D’Akira Kurosawa, on peut également (re)voir

Kagemusha, le jeudi 13 janvier à 20.45.

ARTE Vidéo édite six films d’Akira

Kurosawa en coffret DVD :

La légende du grand judo,Le château de l’araignée,La forteresse cachée, Sanjuro,Barberousse et Dodes’kaden.

Terre promise(Promise land)Court métrage d’animation de Gili Dolev(Royaume-Uni, 2001, 15mn, VOSTF)Production : Bob Last

Bien décidée à réaliser un repor-tage sur le conflit israélo-palestinien,une journaliste part interviewerde jeunes extrémistes de tousbords… Un court qui manie laparodie et l’humour noir.

L’école Sam-SpiegelInvité à l’école Sam-Spiegel àJérusalem pour animer un cours surle film expérimental, Jan Peters arencontré les étudiants et les pro-fesseurs, une petite caméra DV à

la main.Une autre guerre(Milchama acheret)Court métrage de Nadal Gav(Israël, 2003, 16mn, VOSTF)Production : Sam Spiegel Film & TV SchoolJerusalem

Jérusalem sous l’Intifada. C’estbientôt la fin de l’année scolaire.Nuni a l’honneur de jouer le roiDavid dans une pièce de théâtre.Mais il préférerait jouer le rôle dela princesse...


mercredi12/122.55 - 01.45

01.00Court-circuit (le magazine) n° 194Le rendez-vous du court métrage (Allemagne, 2004, 45mn)ZDF

Un Court-circuit (le magazine) spécial Israël, avec deux courts métrages et des reportages de Jan Peters à l’école Sam-Spiegel de Jérusalem.

Court-circuit (le magazine) est rediffusé le vendredi à 15.15. À découvrir

également le vendredi 14 janvier : Glissade, court métrage de Talya Lavie,

Flux, court métrage de Christopher Hinton, et Disphoria, moyen métrage

de Yaron Shani.

> En liaison avec www.arte-tv.com

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Terre promise

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14.00Paresseux ? Bête ? Buté ?!(Rediffusion du 6 janvier)

14.45Album de famille

15.15Ça passe ou ça casse(Rediffusion du 11 janvier)

16.50ARTE Reportage(Rediffusion du 12 janvier)


18.15Les dinosaures du monde perdu(Rediffusion du 30 décembre 2004)

19.00ARTE DÉCOUVERTEVoyage au centre du Gulf Stream (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45CINÉMAKagemushaFilm d’Akira Kurosawa

23.15Tracks

00.10LA VIE EN FACELe dilemme de GadiDocumentaire de Georg Häsler

01.00ARTE Info

01.15Ghost in the shell(Rediffusion du 7 janvier)


14.45Album de familleDeux papas ou deuxmamansRéalisation : Laure Siaud et Éric Guffroy (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

Éducation, famille,modes de vie…Comment s’y prennent nos voi-sins européens ? Aujourd’hui :l’homoparentalité.

Dans tous les pays d’Europe, leshomosexuels revendiquent le droitd’avoir des enfants, que ce soitgrâce à l’adoption, l’inséminationartificielle ou encore la coparen-talité. En Allemagne, la loi inter-dit aux homosexuels d’adopter encouple ; en revanche, aux Pays-Bas, adopter l’enfant de son par-tenaire est une formalité…

C’est un phénomène fascinant :50 millions de mètres cubes quise déplacent dans une mêmedirection… Les énormes massesd’eau du Gulf Stream longent laFloride, puis foncent en directiondes côtes européennes à la vitesse de 2,5 mètres par seconde.Comment s’explique ce phéno-mène ? Quelles en sont les consé-quences sur le climat, sur la fauneet la flore, sur la vie des hommes ?

1. L’Europe au bain-marieDans cette première partie, nousallons du golfe du Mexique auxcôtes françaises, avec une escaleen Floride, puis une halte au capHatteras, en Caroline du Nord,afin de comprendre pourquoi leGulf Stream bifurque soudain versl’Europe. Enfin, plongée au cœurdu courant des Açores, là ou leGulf Stream accumule la chaleurdu magma terrestre pour en faireprofiter le continent européen…La seconde partie de Voyage aucentre du Gulf Stream est diffusée

le vendredi 14 janvier à 19.00.



jeudi13/1 14.00 - 20.45


Voyage au centre du Gulf Stream (1)Documentaire de Volker Arzt et Sigurd Tesche (Allemagne, 2002, 2x43mn)Commentaire dit par Jean-Marc BarrWDR(Rediffusion du 12 janvier 2004)

Formidable courant marin qui parcourt 10 000 km du golfe duMexique à la Scandinavie, le Gulf Stream apporte sa chaleur bien-faisante à l’ouest et au nord de l’Europe.


En croisière sur leQueen Mary 2 (4)Feuilleton documentaire de Frank Cuvelier(France, 2004, 5x26mn)Coproduction : ARTE, Dune, Ardent,LeapfrogARTE G.E.I.E.

Dans les coulisses du plus grandpaquebot du monde, avecquelques-uns des 1 300 mem-bres d’équipage. Jusqu’à vendredi.

4. TransatlantiqueLe Queen Mary 2 part pour dix-sept jours de croisière qui condui-ront les passagers de Miami àSouthampton en passant parDakar et Madère. Jena et Gerry,un couple d’Américains, veulentprofiter à fond de leur premièretraversée ; Emmanuel est affecté auroom service et Reena ne décollepas du Britannia ; quant à Marie-Carmen, elle apprend à faire ducrochet et joue à la dame de com-pagnie...

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Jena et Gerry.

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20.45 |CINÉMA

KagemushaOpéra épique et funèbre, parabole sur le pouvoir,

cette variation à grand spectacle sur le thème du double est un film jouissif qui renoue avec

la tradition des films de samouraï.

Film d’Akira Kurosawa (Japon, 1980, 2h40mn, VOSTF)Scénario : Akira Kurosawa, Masato DieAvec : Tatsuya Nakadai (Shingen Takeda/Kagemusha),Tsutomu Yamazaki (Nobukado Takeda), Kenichi Hagixara (Katsuyori Takeda), Kota Yui (Takemaru Takeda),Daisuke Ryu (Nobunaga Oda)Image : Takao Saito, Masaharu UedaSon : Fumio YanoguchiMusique : Shinichiro IkebeProduction : Akira Kurosawa, Tomoyuki TanakaProducteurs de la version internationale : Francis Ford Coppola,George LucasZDF(Rediffusion du 5 mai 1997)PALME D’OR, CANNES 1980

Fin du XVIe siècle japonais. Des guerres intensesopposent les grands féodaux. À la mort de ShingenTakeda, brutal chef de clan obsédé par le pouvoir, oninstalle à sa place son sosie, un brigand sauvé de lacroix. Sa présence permet de contenir les arméesennemies et de galvaniser le moral des troupes.D’abord dépassé par les événements, l’“ombre” deTakeda acquiert progressivement la souveraineté dudéfunt, relevée d’un supplément d’âme. Mais le stra-tagème dévoilé, on veut le renvoyer à sa misère...

Apocalypse nôPour son vingt-septième film, Kurosawa choisit derenouer avec un genre typiquement japonais, le filmde samouraï. C’est avec une grande économie de dia-logues qu’il montre la lente maturation d’un homme-ombre (kagemusha) vers la plénitude intérieure, etson exclusion d’une société qui n’est pas prête

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ParkourDiscipline sportive inventée par David Belle, le parkourconnaît un certain engouement enAutriche. Démonstration.

Ramm:ell:zeeVingt ans après avoir couvert detags les murs du métro new-yorkais, Ramm:ell:zee revientavec un album. Rencontre avecun artiste mystique et décalé.

Dizzee RascalL’enfant prodige du hip-hop bri-tannique a vendu 500 000 exem-plaires de son premier album etremporté le très convoité PrixMercury. Portrait.


> www.arte-tv.com/tracks


jeudi13/1 20.45 - 23.15

pour la vérité. Le film est unvéritable opéra poétique où les cou-leurs et le son composent une sym-phonie spectaculaire. Les drapeauxclaquent au vent sur des collinesde sable noir, de lents défilés deguerriers se découpent sur descieux rougeoyants, le fracas desarmes se mêle aux danses de mort.La mort, pour Kurosawa, est unedanse minutieusement chorégra-phiée et la guerre, un rite où leshommes s’affrontent suivant lesrègles immuables de l’honneur, ducourage et de la vertu. Le réalismehistorique de Kurosawa est stylisé,transcendé, et sa vocation initialede peintre se retrouve dans chaque scène. Kagemusha estaussi empreint d’une savante théâ-tralité, qui puise son inspirationdans le théâtre nô. Le travellinginitial qui suit la course folle d’unmessager est l’un des plus impres-sionnants de l’histoire du cinéma.Le final est également un momentd’anthologie : la vision panora-mique de ce champ de bataille cou-vert de cadavres de guerriers et dechevaux confine à la sublime hor-reur d’un Goya.

Un tournage à hauts risquesUne série de malheurs et de contre-temps ont émaillé la réalisation deKagemusha. Devant la situationfinancière catastrophique de l’in-dustrie cinématographique nip-ponne, Kurosawa a dû faire appel

aux wonder boys d’Hollywood,George Lucas et Francis FordCoppola. La contribution du dol-lar a été décisive pour cette œuvretypiquement japonaise. Les fondsenfin réunis, le réalisateur a dûaffronter l’acteur Shintaro Katsu,connu pour son mauvais caractèreet son amour du saké. Accusé d’al-coolisme et d’indiscipline (il sedonnait en spectacle à ses élèvesacteurs en s’enregistrant lui-mêmeen vidéo pendant le tournage),Katsu a été congédié par Kurosawa.“Il ne peut y avoir deux metteursen scène sur le même tournage”,expliquera le cinéaste. Au bout dequelques jours de tournage au châ-teau historique de Himeji, unealerte à la bombe a interrompu laproduction. Le tournage a reprismais l’opérateur Miyagawa, affectépar une grave maladie de la vue, adû se retirer. Puis la nature s’en estmêlée : en novembre, un typhons’est abattu sur Hokkaido. Leretard s’est accumulé. Au bout ducompte, le budget du film s’estélevé à 9 millions de dollars. LePDG de la Toho (la société de dis-tribution du film) s’est fâché avecKurosawa. Mais le réalisateur atenu jusqu’au bout, faisant siennela devise du film : “La montagnene doit pas bouger.”En partenariat avec

Le dernier film d’Akira Kurosawa,

Rêves, est diffusé le mercredi

12 janvier à 22.55.

“Il y a dans la guerre un charme étrange, et c’est là que réside le danger.”(Akira Kurosawa)

23.15TracksMagazine musical(Allemagne, 2004, 52mn)ZDF

Stars sur le retourJames Last, Nancy Sinatra,William Shatner… Ces nomsd’une autre époque prennent d’as-saut les hit-parades avec l’aide dequelques “jeunes” branchés :Sonic Youth, Morrissey, RZA…

Accros du boulotBright Eyes et Jimmy Edgar ontcommencé à travailler à 14 ans.Âgés aujourd’hui d’une vingtained’années, ils enregistrent des CD,lancent des labels de mode etcréent des maisons de disques.Gare à l’épuisement !

Créativité sur commandeAu Festival Berlin36, les profes-sionnels du film et de la pub doi-vent écrire un scénario, tournerun film et le monter en 36 heures.Tracks a accompagné trois équi-pes dans leur marathon.

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Dizzee Rascal

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Gadi, fils de rabbin, passe son enfance et sa jeunesseà Berne. Il a déjà 18 ans quand sa famille décided’aller s’installer en Israël. Le jeune homme, qui sesent impliqué dans le destin de son nouveau pays,s’engage dans l’armée israélienne comme officier.Mais il ne cesse de réfléchir à la manière dont il peutaffronter le conflit israélo-palestinien en restant fidèleà l’esprit de critique et de tolérance dans lesquelsses deux frères et lui ont été élevés. Il essaie de com-prendre les mécanismes qui ont abouti à l’Intifadaet aux batailles de rues avec les Palestiniens : “Sij’étais à leur place, j’en ferais autant. Sinon, ils n’au-ront jamais leur État.” Et en tant qu’officier, il essaied’expliquer à ses hommes pourquoi ils ne doivent pas tirer. Mais après toutes ces années à l’armée,Gadi a besoin de respirer. Il part en République domi-

nicaine où il devient moniteur de plongée sous-marine. C’est là que nous le retrouvons, avant sonretour en Israël. En chemin, il s’arrête à Berne, puisà Berlin. Ses discussions avec ses anciens amis ber-nois puis avec sa grand-mère, qui a délibérémentchoisi de rester en Allemagne, nous font découvrirun jeune homme attachant et ouvert, toujours enquête d’une analyse nuancée et sincère. Une atti-tude qui ne facilite pas ses retrouvailles avec ce paysoù il essaie désormais de s’intégrer en tant que civil.Acceptera-t-il le travail qu’on lui offre ici ou repar-tira-t-il à l’étranger ?


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00.10 |LA VIE EN FACE

Le dilemme de GadiGadi Marcus est arrivé enIsraël à l’âge de 18 ans aprèsavoir grandi en Suisse. Parti se ressourcer quelquetemps à l’étranger après cinqannées de service militaire, ilrevient à Jérusalem et chercheà se réinsérer dans la sociétéisraélienne sans évacuer la question du conflit avec lesPalestiniens.

Gadi (à droite) et Raphael à Eilat, sur les bords de la mer Rouge.

Documentaire de Georg Häsler(Suisse, 2004, 52mn)Production : Point de Vue Doc, ZDFZDF

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Raphael, le frère de Gadi, est soldatdans une unité antiterroriste de l’armée israélienne.

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14.00Au royaume des souris(Rediffusion du 7 janvier)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 194


18.15L’énigme T-Rex(Rediffusion du 31 décembre 2004)

19.00ARTE DÉCOUVERTEVoyage au centre du Gulf Stream (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONLe commandoTéléfilm de Thomas Bohn

22.10>00.20THEMALes trésors de Berlin

22.10La collection F. C. FlickDocumentaire de Heinz Peter Schwerfel

23.10 (PDC : 23.15)

La nuit des portesouvertesDocumentaire de Caroline Haertel et Mirjana Momirovic

23.55 (PDC : 00.00)

Le batracienCourt métrage de Boris Hars-Tschachotin et Regine Provvedi

00.20ARTE Info

00.35La bête du Gévaudan(Rediffusion du 7 janvier)

02.05La petite vendeuse de soleil(Rediffusion du 20 janvier 2003)


15.15Court-circuit (le magazine) n° 194(Allemagne, 2004, 1h34mn)ZDF

Rediffusion de l’émission dumercredi 12 janvier enrichie dedeux courts et d’un moyenmétrage.

Glissade(Shibolet bakafe)Court métrage de Talya Lavie(Israël, 2003, 12mn, VOSTF)

Flora travaille comme serveusedans un café dont l’architectureexige du personnel des qualitésd’acrobate…

FluxCourt métrage d’animation de Christopher Hinton(Canada, 2002, 8mn, VOSTF)

Les crises et les instants de ten-dresse d’une petite famille dont lavie est montrée en accéléré…

DisphoriaMoyen métrage de Yaron Shani(Israël, 2003, 40mn, VOSTF)

Danielle, 23 ans, se replie brus-quement sur elle-même sans rai-son apparente. Elle paraît dépri-mée. Elle ne peut ni ne veut parlerde ce qui lui est arrivé. Il lui estde plus en plus difficile de sauverles apparences et de répondre auxattentes de son entourage…


Voyage au centre du GulfStream (2)Documentaire de Volker Arzt et Sigurd Tesche(Allemagne, 2002, 2x43mn)Commentaire dit par Jean-Marc BarrWDR(Rediffusion du 13 janvier 2004)

Formidable courant marin, le GulfStream parcourt 10 000 km du golfe du Mexique à la Scan-dinavie. Cette seconde étape metle cap sur le monde polaire.

2. Descente en eaux froidesAu sud de Terre-Neuve, le GulfStream se mêle au courant froid duLabrador. On entre ensuite dans unezone d’extrêmes turbulences avecde mystérieux tourbillons. Enabordant l’Europe, le Gulf Streamse ramifie. L’une de ses brancheslonge la Norvège et y fait prolifé-rer d’étonnants atolls de corail.C’est aussi au gré de ce courant queles icebergs se forment, se dislo-quent et dérivent au large duGroenland. Durant les mois d’hiver, les tempêtes de neige quiviennent balayer la crête desvagues refroidissent durablementles masses d’eau du Gulf Streamqui descendent alors jusqu’à 3 000 mètres de profondeur. Ellesse déplaceront ensuite progressi-vement au fond de la mer, pourrejoindre le Pacifique et… d’ici unmillier d’années, les côtes deFloride. La boucle est bouclée.La première partie de Voyage au centre du Gulf Stream est diffusée

le jeudi 13 janvier à 19.00.



Derniers jours à bord du plusgrand paquebot du monde.

5. Terre !Prochaine escale : Madère, etbientôt la fin de la croisière. Aprèsquinze jours de mer, c’est l’heuredu bilan : Reena et son compa-gnon Ivar se demandent s’ilsreviendront ; Emmanuel en a“plein les pattes” au proprecomme au figuré. Du côté despassagers aussi, les cœurs balan-cent. Sauf dans les suites royalesoù le temps est suspendu.Question de tarif !


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(Das Kommando)Téléfilm de Thomas Bohn (Allemagne, 2004, 1h27mn, VF)Scénario : Thomas BohnAvec : Robert Atzorn (Heinz Büchner),Jens Atzorn (Christopher Büchner),Iris Berben (Ellen Büchner), Nils Düwell (Stefan Marder), Oona-Devi Liebich(Florence Barat), Nele Mueller-Stöfen(Angelika Leisen), Frank Röth (Arne Koczian), Michael Schenk (Benedikt Hohndayer)Image : Simon SchmejkalMontage : Inge BohmannSon : Erich LutzMusique : Hans FranekProduction : Maran Film, SWR, ARTESWR

Heinz Büchner, général de brigade de la Bundeswehr,prend connaissance d’un dossier classé “secretdéfense” : un commando des forces spéciales doitpartir en mission dans le Caucase. Objectif : neutra-liser un groupe islamiste qui, selon les services secrets, prépare un attentat contre le quartier général de l’armée américaine en Allemagne, àHeidelberg. Les terroristes prévoiraient d’utiliser uneogive à tête nucléaire… Mais Arne Koczian, ami etcollègue de Büchner, ainsi que son ex-femme Ellen,une pacifiste qui travaille pour Médecins sans fron-tières, font part au général de leurs réserves quantà l’opportunité de l’opération. Ellen a reçu des infor-mations selon lesquelles la Bundeswehr jouerait unrôle pour le moins étrange dans cette affaire. De sur-croît, c’est Christopher, le propre fils du général, quia été désigné pour diriger le commando…

Politique-fictionThomas Bohn a lui-même commencé par faire unecarrière dans l’armée avant de se tourner vers le jour-

nalisme et la réalisation. Il se sert ici de la fictionpour traiter de sujets qui font régulièrement les grostitres des journaux télévisés et des quotidiens : ter-rorisme, devoir d’ingérence dans les zones de conflit,débat sur la guerre et la paix, loyauté envers sonpays. Et surtout manipulation de l’information, unprocédé qui a été largement employé pour justifier ledéclenchement de la guerre en Irak. Le commandoest donc un film éminemment politique. Son réalisateurest d’ailleurs un homme engagé ; il est l’auteur d’unspot pour Amnesty International qui a remporté unLion d’or au Festival international du film publicitairede Cannes. Qu’il ait confié le principal rôle fémininà Iris Berben n’est pas non plus un hasard : cettegrande actrice allemande se distingue depuis de nombreuses années par sa lutte contre le racisme,l’antisémitisme et le néonazisme.En partenariat avec

20.45 |FICTION

Le commandoLe responsable d’une unité des forces spéciales allemandes a reçu l’ordre d’éliminerdes terroristes du Caucase. Non seulement il doute du bien-fondé de cette opération,mais c’est son fils qui est désigné pour prendre la tête du commando…

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RBB 22.10La collection F. C. FlickDocumentaire de Heinz Peter Schwerfel (Allemagne, 2004, 1h)

La présentation de la collection Flick, exposée àBerlin pour au moins sept ans, donne l’occasionde s’interroger sur ce qui pousse des amateursfortunés à collectionner des œuvres d’art contem-porain, mais aussi sur les relations qu’entretiennentles musées avec les mécènes et les sponsors.Depuis le 21 septembre 2004, la collection Flick,l’une des plus importantes collections privées d’artcontemporain, est exposée dans la galerie Rieck-Halle du musée Hamburger Bahnhof, situé dans uneancienne gare de Berlin. Cette manifestation a sus-cité bien des controverses dans la capitale allemande,car Friedrich Christian Flick, le propriétaire desquelque 2 500 œuvres exposées – tableaux, sculptures,photos, vidéos et installations d’artistes du XXe siè-

cle – est l’héritier d’une famille d’industriels impli-quée dans la fourniture d’armes au régime nazi etl’exploitation des travailleurs forcés. La collectionavait d’ailleurs été refusée par la Ville de Zurich à quiF. C. Flick, qui vit en Suisse, l’avait initialement pro-posée. Le musée d’art contemporain HamburgerBahnhof, suivi en cela par plusieurs personnalitésinfluentes du monde artistique et politique, a jugé quel’importance de la collection, qui comprend entreautres des œuvres de Marcel Duchamp, KurtSchwitters, Francis Picabia, Georg Baselitz, SigmarPolke, Richard Serra, Bruce Nauman et Franz West,justifiait qu’on en fasse profiter le public et quel’heure n’était pas à refuser les largesses d’unmécène. En huit chapitres, dont chacun est placésous le signe d’une des œuvres exposées, le docu-mentaire analyse ce que la collection révèle à la foisde la personnalité du collectionneur et du malaise dela société allemande vis-à-vis de son passé.

22.10>00.20 |THEMA

Les trésors de BerlinLes caisses de la Ville de Berlin sont vides. Pourtant, la ville est un paradis pour les amateurs d’art. Les musées attirent de plus en plus de visiteurs et des artistes du monde entier viennent s’installer dans la capitale allemande. “Thema” vous inviteà découvrir ce regain de vitalité créative.

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Die Alte Nationalgalerie, sur l’île aux musées, illuminée pendant la Nuit des portes ouvertes.

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23.10La nuit des portes ouvertesUn marathon à travers les muséesde BerlinDocumentaire de Caroline Haertel et Mirjana Momirovic(Allemagne, 2004, 45mn)

Depuis la fin des années 90, la Ville de Berlin orga-nise deux fois par an la “nuit blanche des musées”,qui attire jusqu’à une heure avancée un public ravi de découvrir galeries et lieux d’exposition inattendus.Dès son lancement, l’initiative de la Ville de Berlina été un immense succès et a fait de nombreux ému-les parmi les villes allemandes et même européen-nes telles que Prague, Amsterdam ou Paris. À Berlin,les curieux envahissent en priorité l’île aux musées,la Gemäldegalerie, la collection de Helmut Newtonou la Auguststrasse, la nouvelle rue branchée quirassemble l’élite des jeunes créatifs urbains. En suivant amateurs et curieux qui déambulent dansla ville, nous découvrons ces lieux consacrés de l’artberlinois, mais aussi des espaces d’exposition moinsconnus, comme une piscine ou un ancien atelier deréparation de bus. Et nous rencontrons quelquesfigures emblématiques de la scène artistique de la capi-tale comme Peter-Klaus Schuster, directeur généraldes musées d’État de Berlin, ou Norbert Bisky, un peintre berlinois qui a conquis New York.

23.55Le batracien(Der Lurch)Court métrage de Boris Hars-Tschachotin et Regine Provvedi (Allemagne, 2000, 20mn, VOSTF)Avec : Chaijm Koenigshofen (Kuno Neiff)Production : Liquid Blues Production, Bluefilm GmbHPRIX PANAVISION AUX RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES D’AVIGNON 2001

HOLLYWOOD DISCOVERY AWARD 2001

GRAND PRIX DU JURY AU SLAMDANCE FILM FESTIVAL 2002

Kuno Neiff vient d’être recruté par le muséed’Histoire naturelle de Berlin pour s’occuper de laconservation des batraciens. Avec lui, tout unmonde va reprendre vie…La collection de reptiles et de batraciens du muséed’Histoire naturelle de Berlin, témoignage de l’espritde découverte des siècles passés, n’est pas ouverteau public. Le conservateur a pourtant remarquéqu’elle est menacée de disparition. Car l’alcool desbocaux où sont conservés des milliers de serpents,de grenouilles et de salamandres s’est lentementévaporé au cours des siècles. Kuno Neiff, engagéspécialement pour remplir les bocaux, s’acquitte dece travail de Sisyphe avec une certaine routine.Jusqu’au jour où il découvre que les bocaux exha-lent d’étranges bouquets…


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Le peintre Norbert Bisky dans son atelier.

Opération portes ouvertes au musée d’Histoire naturelle de Berlin… (Le batracien)

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W E BSur arte-tv.com

Le site Internet d’ARTE fête la BD avec deux grands dossiers :

- L’animation japonaise avec des croquis inéditsde Moebius et de Miyazaki, des vidéos, uneimportante documentation et la bande-annonce du Château ambulant, le nouveau film de Miyazaki.www.arte-tv.com/japanimation

- Comix avec les portraits des dessinateurs de la série, des entretiens exclusifs, des vidéos et un spécial Festival d’Angoulême. www.arte-tv.com/comixbdEt toujours nos cartes de vœux interactives sur www.arte-tv.com/2005

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D’ARTE

Sur arteradio.com

Une naissanceAccouchement sans douleur, que du bonheur. 4 minutes uniques enregistrées par le papa.

Strip-teaseCe soir, elle se déshabille pour lui. Sans un mot,sans musique. Cinq minutes sensuelles réalisées par ARTE Radio.

La mélancolieRéflexions et chansons du Sénégal autour de la mélancolie. Dix minutes de bonheur.

La chronique de Martin WincklerChaque semaine, la libre chronique de Martin Winckler (La maladie de Sachs, Les trois médecins), en alternance avec celle de Mona Chollet.

Chaque mercredi, l’actualité en bricolage sonoreChirac en Chine, Les écoutes de l’Élysée… Un point de vue sonore et percutant sur l’actu en moins de 2 minutes.

En ligne à partir du 22 décembre

510 reportages et créations sonores sur www.arteradio.comTous les contenus sont en MP3, disponibles en téléchargement et diffusion libres sous contrat Creative Commons.

ARTE aux ÉlancéesDu 26 janvier au 11 février, ARTE est partenaire de la 7e édition des Élancées, festivalpluridisciplinaire mêlant le cirque d’aujourd’hui, la danse contemporaine, le hip-hop et lesmarionnettes. Le 31 janvier, la chaîne projettedeux documentaires en lien avec laprogrammation du festival. Au programme : Ravede Mark Kidel (avec Karole Armitage) et 99 duosde Dominique Thiel.Espace 233, Istres, à partir de 18.30 (entrée libre)Informations / réservations : 04 42 56 48 48

PriméSergei Dvortsevoy vient de recevoir le Prix du meilleur documentaire au 45e Festival di Popoli,à Florence, pour son film Dans le noir (In the dark)diffusé dans “La lucarne” le 20 mars 2004.

Journées de l’histoireCette année encore, ARTE accompagne lesJournées de l’histoire. À cette occasion, la chaîneorganise des projections au musée de l’Armée(grande salle Turenne), à l’hôtel national des Invalides à Paris.Vendredi 21 janvier de 10.00 à 20.00 :- Cathédrales, de Jean-François Delassus et deuxnuméros de la collection “Les foyers de création” :Assise vers 1300 de Jacques Deschamps et Bruges 1434 de Jean-Loïc Portron.Samedi 22 janvier de 10.00 à 20.00 :Trois numéros de la collection “Les foyers de création” : Séville 1640 et Rome 1785de Jean-Loïc Portron, et Paris 1824de Jacques Deschamps.

Contacts presse Martina Bangert01 55 00 72 [email protected]

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35arte magazine n° 1 du 1|01|05 au 7|01|05 35arte magazine n° 26 du 19|06|04 au 25|06|04

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LA SEMAINE PROCHAINE

HAVE A TRIPUn voyage hallucinatoire et métaphysique

où se mêlent sexe, drogue et religion,

histoire de méditer en beauté sur le sens de la vie.

LA LUCARNE

GAMBLING, GODS AND LSD

SAMEDI 15 JANVIER À 00.20

vivonscurieux.

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