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Comala – Mardi 20 juin 2017

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MARDI 20 JUIN 2017 – 20H30

SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE

Niels Wilhelm GadeÉchos d’OssianComala

AccentusOrchestre de l’Opéra de Rouen NormandieLaurence Equilbey, directionMarie-Adeline Henry, soprano (Comala)Thomas Oliemans, baryton (Fingal)Catherine Trottmann, mezzo-soprano (Dersagrena)

Ce concert est surtitré.

Coproduction Opéra de Rouen Normandie, Philharmonie de Paris.

Ce concert est enregistré par France Musique.

FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) VERS 21H50.

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Niels Wilhelm Gade (1817-1890)Échos d’Ossian op. 1, ouverture [Efterklange af Ossian]

Composition : 1840.

Création : le 19 novembre 1841, à Copenhague, dans le cadre de la Société musicale

de Copenhague.

Édition : Breitkopf & Härtel, Leipzig.

Effectif : 2 flûtes (la seconde prenant le piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons –

tuba ou contrebasson, 2 ténors, 4 cors, 2 trompettes – 2 timbales – harpe – cordes.

Durée : environ 13 minutes.

Avant de composer l’ouverture Échos d’Ossian, Niels Gade avait déjà noirci du papier, mais sans juger ses tentatives dignes de recevoir un numéro d’opus. Il franchit le cap avec sa partition symphonique inspirée par le légendaire barde écossais, bientôt primée par la Société musicale de Copenhague. Efterklange af Ossian (titre original danois) attira bientôt l’attention de Mendelssohn, qui dirigea l’œuvre au Gewandhaus de Leipzig en 1842, et de Schumann, qui en fit l’éloge dans la Neue Zeitschrift für Musik : « Notre jeune musicien a aussi été formé par les poètes de son pays natal ; il les connaît et les aime tous ; les vieux contes et légendes l’accompagnèrent pendant les promenades de son enfance, et la harpe éolienne d’Ossian lui parvint des rives de l’Angleterre. Ainsi se montre pour la première fois dans sa musique, et précisément dans cette Ouverture d’Ossian, un caractère nordique prononcé. Mais Gade lui-même ne saurait nier combien il doit aux maîtres allemands. »

L’auditeur d’aujourd’hui percevra en effet la proximité avec la tradition ger-manique. Au xixe siècle, il suffisait de quelques harmonies singulières (notam-ment de longues plages sur une même note de basse), d’accords égrenés par la harpe pour évoquer la lande désolée où chante quelque poète des temps anciens. Mais à Copenhague, le public avait certainement reconnu le chant populaire danois que cite l’ample mélopée des violoncelles, au début de l’ouverture. Cette plainte se métamorphose plus loin en une mâle fanfare, dont les accents héroïques contribuent à créer un climat épique. Après un épisode tumultueux apparaît un thème secondaire à la couleur pastorale. Si Gade respecte les grandes lignes de la forme habituelle d’une ouverture de concert (exposition du matériau thématique, développement de ce matériau, redonné ensuite dans un état proche de sa présentation

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initiale), il estompe les repères habituels. Là où bien des musiciens auraient terminé sur une péroraison éclatante, il revient au climat de lamentation des premières pages. En épigraphe de l’œuvre, il avait placé deux vers de L’Art libre (1813) du poète allemand Ludwig Uhland : « Nous ne sommes pas enchaînés à des formules, / Notre art s’appelle Poésie. » On comprend que Schumann ait vibré à cette musique où l’idée modèle la forme pour lui donner une expression intensément romantique.

Comala op. 12, poème dramatique

Introduction. Molto moderato

I. Chœur des guerriers et des bardes. Allegro non troppo

II. Andante (Fingal et Comala)

III. Chœur des guerriers. Allegro non troppo

IV. Andante – Andantino (Comala, Dersagrena, Melicoma, Chœur des vierges)

V. Ballade. Andantino (Dersagrena, Melicoma, Chœur des vierges)

VI. Moderato – Allegro non troppo – Più allegro (Comala, Melicoma, Dersagrena, Chœur

des vierges)

VII. Chœur des esprits. Allegro moderato

VIII. Andante (Comala)

IX. Chœur des guerriers. Allegro non troppo

X. Andante con moto (Fingal, Chœur des vierges)

XI. Andantino – Maestoso (Fingal, Chœur des bardes et des vierges)

XII. Allegro moderato e maestoso (Chœur des bardes et des vierges)

Livret de Julius Klengel, d’après la légende publiée par MacPherson.

Composition : 1845-1846.

Création : le 23 mars 1846, au Gewandhaus de Leipzig, sous la direction du compositeur.

Édition : Breitkopf & Härtel, Leipzig.

Effectif : voix solistes, chœur mixte – 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons –

4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, tuba – triangle, cymbales, 2 timbales – harpe – cordes.

Durée : environ 55 minutes.

Au début du iiie siècle, Fingal affronte Caracalla, fils de l’empereur romain Septime Sévère. Sa bien-aimée Comala, qui l’a suivi, attend avec anxiété l’issue de la bataille et croit qu’un groupe d’esprits lui annonce la défaite de son champion. Elle meurt de désespoir avant que Fingal, en fait victorieux,

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ne regagne son camp. Telle est la trame réalisée par le librettiste Julius Klengel à partir de la légende publiée par James MacPherson. Elle élimine de nombreux éléments, de l’ordre du détail (la généalogie des person-nages, essentielle dans les sagas nordiques) ou susceptibles d’infléchir la caractérisation des personnages. Dans le récit d’origine, Hidallan, guerrier éconduit par Comala, se venge de son amour malheureux en trahissant Fingal, qu’il déclare mort. Lorsque le héros revient, Comala croit qu’il s’agit d’un spectre et s’effondre.

Les modifications ne sont pas seulement motivées par la simplification qu’implique une œuvre prévue pour le concert, et non pour le théâtre. Elles concentrent l’intérêt sur la passion mortifère de l’héroïne, presque convaincue d’avance de l’issue funeste du combat. Henri Blaze de Bury, auteur d’un article sur « La Musique dans le Nord » publié dans la Revue des deux mondes en 1852, compara la musique de Gade à la Mélancolie de Dürer, « superbe évocation du génie du Nord, si loin de ressembler dans ses formes robustes, dans sa musculature vigoureuse, à ce type grêle et maladif que la tradition erronée des peintres de salon se complaît chez nous à reproduire ». Dans le numéro 6, Comala contemple le paysage nocturne et silencieux avec une tension croissante, mais sans se départir de sa noble vigueur. Son chant emprunte autant à l’intériorité du lied qu’à l’opéra.

Pour relater ce destin tragique, Gade choisit le genre de la ballade dra-matique, très apprécié au xixe siècle dans les pays de culture germanique. Quelques jours après la création de Comala, sous la baguette du composi-teur, Mendelssohn la programme de nouveau à Leipzig. Schumann la dirige à Dresde et à Düsseldorf. Mais à la différence de nombreuses ballades, le livret de Klengel ne comporte pas de voix soliste chargée de raconter des événements, de transmettre le contenu de didascalies. Ce rôle de narrateur ou narratrice (« Erzähler », « Erzählerin ») est ici confié au chœur ou à certains personnages (Dersagrena, qui décrit l’attitude de Comala après le départ des guerriers). La Ballade (numéro 5) exploite en outre les potentialités dramatiques du « chant dans le chant », accompagné par la harpe, instru-ment des temps ancestraux. Les strophes entonnées par Dersagrena sont ponctuées par le refrain de Melicoma et du chœur féminin, organisation qui rappelle la Romanze d’Emmy dans Le Vampire de Marschner (1828), elle-même modèle de la Ballade de Senta dans Le Vaisseau fantôme de Wagner (1843).

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Le centre de la partition, essentiellement féminin, est encadré d’épisodes plus masculins. Les voix de Fingal et de ses guerriers font entendre « cette grandeur sauvage un peu abrupte qui est comme le caractère particulier des races du Nord » (Blaze de Bury). Mais Gade, soucieux de conserver une certaine homogénéité, enchaîne tous les numéros et fuit les contrastes trop violents. Ce n’est pas une déploration pathétique qui retentit après la mort de Comala mais un chœur à sa gloire. Le motif de fanfare qui jalonne la partition (il ouvre par exemple les numéros 1 et 9) reprend les premières notes du thème principal de l’ouverture Échos d’Ossian, suggérant que les accents du barde mythique résonnent dans ce « poème dramatique ».

Hélène Cao

Ballade dramatiqueAu xixe siècle, les compositeurs de tradition germanique développèrent le genre de la ballade dramatique pour voix solistes, chœur et orchestre, qui ne s’est guère exporté sous nos frontières. Ce type d’œuvre comporte des épisodes lyriques (un personnage exprime ses sentiments), dramatiques (dialogues au style direct) et parfois épiques (événements racontés au style indirect). Si le format varie (d’un quart d’heure à une heure environ), l’absence de mise en scène permet une programmation dans des lieux ne disposant de moyens importants, notamment dans les petites et moyennes villes.

Le succès de la ballade dramatique témoigne aussi du goût pour une dramaturgie distanciée, qui ose des ellipses dans le récit et s’abstrait de toute référence visuelle. Les histoires se déroulent souvent dans des temps légendaires et s’enracinent dans une culture collective. Les chevauchées, combats, parties de chasse, fêtes royales ou populaires favorisent des numéros musicaux fortement caractérisés. Des épisodes orchestraux colorés (marches héroïques ou funèbres, évocation de paysages désolés, de tempêtes, etc.) alternent avec des chœurs ou des solos, généralement plus proches du style d’un lied que d’un air d’opéra.

Mendelssohn (Die erste Walpurgisnacht, d’après Goethe), Schumann (Der Königssohn, Des Sängers Fluch, Vom Pagen und der Königstochter, Das Glück von Edenhall), Gade (Comala, Elverskud ), Bruch (Schön Ellen) s’illustrèrent dans le genre, que prolongèrent ensuite Mahler (Das klagende Lied ) et Schönberg (Gurre-Lieder).

H.C.

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OssianEn 1760, James MacPherson (1736-1796) publia Fragments of Ancient Poetry Collected in the Highlands of Scotland, qu’il déclara avoir traduits du gaélique et de la langue erse (dialecte celtique de Haute-Écosse). Le succès du volume l’incita à poursuivre avec Fingal, an Ancient Epic Poem (1762) et Temora (1763), puis à rassembler ces sources dans The Works of Ossian, the Son of Fingal, Translated from the Gaelic Language (1765). Par la suite, on découvrit que l’auteur des textes n’était pas Ossian, barde du IIIe siècle et fils de Fingal, mais MacPherson lui-même. Superbe escroquerie ? MacPherson s’était cependant appuyé sur de véritables manuscrits médiévaux, soigneusement étudiés. S’il adapta et compléta des légendes dont ne subsistait parfois que la trame, ce fut pour les rendre recevables par le lectorat de son temps.

Le « faux barde » inspira notamment des lieder (une dizaine chez Schubert), Malvina, « scène dramatique » pour voix et piano de Donizetti, Gesang aus Fingal et Darthulas Grabgesang pour chœur de Brahms, les opéras Ossian, ou Les Bardes de Le Sueur et Uthal de Méhul, l’ouverture orchestrale Souvenirs d’Ossian et la ballade dramatique Comala de Gade. Mendelssohn titra Les Hébrides une ouverture symphonique que son éditeur suggéra de rebaptiser La Grotte de Fingal. Ossian enflamma l’imagination des artistes romantiques parce qu’il leur révélait un monde nouveau, où les forces sauvages de la nature et la puissance du sentiment s’opposaient au culte de la raison.

H.C.

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Niels Wilhelm Gade Né à Copenhague, Niels Wilhelm Gade est un compositeur, chef d’orchestre, vio-loniste et organiste danois du xixe siècle. Son père étant facteur d’instruments, il se tourne rapidement vers une pratique musicale soutenue et développe un talent précoce, récompensé, à l’âge de 17 ans, par l’obtention d’un poste de violoniste junior à l’Orchestre Royal du Danemark. C’est avec les musiciens de cette vénérable institution qu’il déve-loppe une sensibilité pour les quatuors à corde et commence à composer sans relâche. En 1840, il remporte une com-pétition organisée par la récente Société Musicale de Copenhague grâce à son ouverture des Efterklange af Ossian (Échos d’Ossian), une pièce aboutie dans laquelle Gade parvient à mêler ses aspirations mélodiques et orches-trales. Lorsque sa Symphonie n° 1 (1841-1842) est refusée à Copenhague, Gade l’envoie à Mendelssohn, qui, enthou-siaste, la crée en mars 1843, permettant ainsi au compositeur danois d’obte-nir une bourse et de partir à Leipzig. C’est là-bas qu’il fait la connais-sance de Schumann, qui écrira à son endroit des propos élogieux dans la Neue Zeitschrift für Musik. À Leipzig, il est chef assistant puis principal de l’Orchestre du Gewandhaus et pro-fesseur au Conservatoire. Lorsqu’au printemps 1848 la guerre entre la Prusse et le Danemark éclate, Gade revient à Copenhague à la hâte, où il reprend en main la Société Musicale et fonde un orchestre symphonique et chœur, avec

lequel il fait de sa ville natale un lieu d’excellence de la musique mondiale. C’est avec cet ensemble qu’il dirige la création danoise de la Symphonie n° 9 de Beethoven, de la Passion selon saint Matthieu de Bach et de la plupart de ses propres travaux. Son œuvre compte huit symphonies (1841-1871), huit ouver-tures pour orchestre, de nombreuses pièces de musique de chambre (dont l’Octuor op. 17, fréquemment joué de nos jours) et d’importantes cantates pour solistes, chœur et orchestre. La première, Comala (1846), composée à Leipzig, était particulièrement admi-rée par Schumann. À sa mort, en 1890, Niels Wilhelm Gade est internationale-ment reconnu en tant que compositeur comme en tant que chef d’orchestre. Son nom est aujourd’hui encore l’un des plus grands de la musique danoise.

Marie-Adeline HenryMarie-Adeline Henry commence très tôt l’apprentissage de la musique par le violon, le piano, et la contrebasse. Elle commence le chant à l’âge de 16 ans avant de se perfectionner auprès d’Irène Jarsky et Maryse Castets puis intègre l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris. Elle y chante les rôles de Fiordiligi (Così fan tutte, Mozart), Female Chorus (Le Viol de Lucrèce, Britten), Helena (A Midsummer Night’s Dream, Britten). Elle suit les master-classes de Rachel Yakar, Christiane Eda-Pierre, Natalie Dessay, Jose Cura, François Le Roux. Son répertoire comprend plusieurs rôles mozartiens : Fiordiligi mais aussi Arminda

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(La finta giardiniera), La Comtesse (Les Noces de Figaro), Vitellia (La Clémence de Titus), Donna Elvira (Don Giovanni), un rôle qu’elle reprend à l’Opéra de Paris et au Festival de Drottningholm. Distinguée dans le répertoire baroque, elle chante Diane (Hippolyte et Aricie, Rameau) avec le Reisopera de Hollande, Valletto (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi) à l’Opéra de Paris et Poppea (Poppea e Nerone, nouvelle orchestra-tion par Philippe Boesmans de l’œuvre de Monteverdi) à Montpellier. Enfin, elle chante le rôle-titre d’Armide de Lully à Nancy puis en version de concert au Festival de Beaune, à la Philharmonie de Paris et au Theater an der Wien. Elle affectionne aussi particulièrement le répertoire contemporain, créant ou incarnant les rôles d’Abigail Williams (The Crucible, Robert Ward) au Dicapo Theater de New York et en Hongrie, La Femme du forgeron/La Princesse (Faust, Philippe Fénelon) à l’Opéra de Paris, Polissena (Gesualdo, Dalbavie) à Zurich. Elle interprète également Eurydice (Orphée et Eurydice, Gluck) à Rennes, Coryphée (Alceste, Gluck) et Lisa (La Somnambule, Bellini) à l’Opéra de Paris, Micaela (Carmen, Bizet) à Santiago de Chili, Métella (La Vie parisienne, Offenbach) à Toulon et en Avignon, Missia Palmieri (La Veuve joyeuse, Lehár) à Nice, Anna (Nabucco, Verdi) aux Chorégies d’Orange, Brünnhilde (Siegfried et l’Anneau Maudit, Wagner) à l’Opéra de Paris et à Saint-Étienne, Mélisande (Pelléas et Mélisande, Debussy) à Montpellier et à Rennes,

The Governess (Le Tour d’écrou, Britten) à Rennes et au Festival de Spoleto, Branghien (Le Vin herbé, Frank Martin) à Lyon et le rôle-titre de Chérubin de Massenet à l’Opéra de Montpellier. Elle chante le rôle de Tatiana (Eugène Onéguine, Tchaïkovski) à l’Opéra de Rennes avec un grand succès. Au sein du répertoire de concert, elle aborde régulièrement des œuvres contem-poraines comme Tempo e Tempi de Carter, Quatuor à cordes et voix n° 4 de Philippe Fénelon, Die Melancholie et Die Serenaden de Hindemith… Elle se produit également en oratorio (Rossini, Haydn, Mendelssohn…). Durant la sai-son 2016-2017, elle interprète Angiola (Proserpine, Saint-Saëns) à Munich ainsi qu’à l’Opéra royal de Versailles, reprend le rôle de Tatiana à l’Opéra de Nice, celui de Donna Elvira à Versailles et chante Micaela à l’Opéra de Rennes. La saison prochaine, elle sera Métella à l’Opéra de Bordeaux et abordera le rôle de Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites, Poulenc) à La Monnaie de Bruxelles puis au Teatro Comunale de Bologne, ainsi que celui de Chrysothemis dans une version de concert d’Elektra de Strauss à Bordeaux. En concert, elle se produira dans un programme d’airs mozartiens avec Le Concert d’Astrée au Théâtre des Champs-Élysées et au Théâtre national de Bahreïn. Elle chantera entre autres le rôle de Tatiana à l’Opéra de Marseille.

Catherine TrottmannNommée Révélation artiste lyrique des Victoires de la musique 2017, Catherine

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Trottmann est réinvitée lors de la saison 2016-2017 par le Wiener Staatsoper pour le rôle de Tisbé (La Cenerentola, Rossini). Elle retrouve également l’Opéra de Lausanne pour ses débuts dans Zerlina (Don Giovanni, Mozart), chante les Serres chaudes de Chausson et Tisbé à l’Opéra de Limoges, le rôle-titre de Tistou les pouces verts de Sauguet à l’Opéra de Rouen, Dersagrena (Comala, Gade) à Rouen et Paris, et participe au Festival d’Eygalières à l’invitation de Renaud Capuçon. Parmi ses récents enga-gements, citons le rôle de Flora (La Traviata, Verdi) au Wiener Staatsoper, Tisbé à l’Opéra de Lausanne, Zaïda (Il Turco in Italia, Rossini) à l’Opéra de Dijon, La Rose (Le Petit Prince, Michaël Levinas) à l’Opéra de Lausanne, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra de Lille et au Grand-Théâtre de Genève. Elle chante également Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre National de Lorraine. Diplômée du Conservatoire de Paris (CNSMDP) en 2014, où elle a étu-dié dans la classe de Glenn Chambers, Catherine Trottmann est très tôt remar-quée pour la richesse de son timbre et son investissement scénique. En 2013, elle obtient le second prix ainsi que le prix spécial de l’Adami au Concours international de chant lyrique en Arles, puis est nommée Révélation lyrique de l’Adami 2015 et obtient cette même année le second prix et le prix Jeune Espoir des Symphonies d’automne à Mâcon. Elle se perfectionne actuelle-ment auprès d’Elène Golgevit. En 2011,

elle fait ses débuts sur les scènes d’opéra dans le rôle de L’Enfant (L’Enfant et les Sortilèges, Ravel) à Paris, œuvre qu’elle reprend avec l’Orchestre National d’Île-de-France sous la direction de David Levi à la Salle Pleyel, puis comme doublure au Festival d’Aix-en-Provence. Par la suite, elle chante Siebel (Faust, Gounod) dans une mise en scène de Paul-Émile Fourny. Elle interprète le rôle de Das Stubenmädchen (Reigen, Philippe Boesmans) puis incarne Ramiro (La finta giardiniera, Mozart), mise en scène par Emmanuelle Cordoliani. À l’Opéra de Metz, elle est à l’affiche de La Flûte enchantée de Mozart et de Hänsel et Gretel de Humperdinck. En concert, elle est invitée en 2009 en Russie par le Nouvel Orchestre Philharmonique de Moscou pour chanter l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns. En 2012, on a pu l’entendre dans Le Roi David d’Honegger à la Salle Pleyel et à Notre-Dame de Paris, et dans le Requiem de Duruflé dirigé par Pierre Cao. En 2013, elle est mezzo solo dans la Messe en ut de Beethoven à l’Opéra d’Avignon. Elle interprète par ailleurs Shéhérazade de Ravel lors du festival Musica Nigella, participe au Festival d’Aix-en-Provence avec le spectacle Viardot la liberté, au festival parisien Jeunes Talents avec Felicity Lott, au festival Sâou chante Mozart ainsi qu’à la création française d’Illusions perdues de Leonid Desyatnikov avec le ballet du Théâtre Bolchoï, au Palais Garnier en janvier 2014.

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Thomas OliemansDiplômé du Conservatoire d’Amsterdam, où il étudie sous la houlette de Margreet Honig, Thomas Oliemans complète sa formation auprès de Robert Holl, Elio Battaglia et Dietrich Fischer-Dieskau. Régulièrement invité par l’Opéra natio-nal des Pays-Bas, il y est Papageno (La Flûte enchantée, Mozart) dans la production mise en scène par Simon McBurney, Schaunard (La Bohème, Puccini), Fritz Kothner (Les Maîtres chan-teurs de Nuremberg, Wagner) et, très récemment, Peter (Hänsel et Gretel, Humperdinck). Au nombre de ses der-niers succès, citons Schaunard au Covent Garden de Londres, Le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro, Mozart) et le rôle-titre d’Hamlet d’Ambroise Thomas à l’Opéra de Göteborg, Papageno au Festival d’Aix-en-Provence, Guglielmo (Così fan tutte, Mozart) et Donner (L’Or du Rhin, Wagner) au Grand-Théâtre de Genève, Hercule (Alceste, Gluck) au Teatro Real de Madrid, Ramiro (L’Heure espagnole, Ravel) en version concert avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise, Lescaut (Manon, Massenet) à Toulouse et Gonsalvo Fieschi (Die Gezeichneten, Schreker) au Festival de Salzbourg. Il se produit éga-lement à l’Opéra national du Rhin, avec le Scottish Opera, le National Reisopera ainsi qu’à l’Opéra national de Lorraine de Nancy. Il se voit aussi confier des rôles de premier plan dans des œuvres contemporaines de compositeurs tels que Peter-Jan Wagemans, Rob Zuidam et Martijn Padding. Tout aussi présent en

concert, Thomas Oliemans est récem-ment engagé pour Elias de Mendelssohn avec l’Akademie für Alte Musik Berlin et le RIAS Kammerchor ainsi qu’avec le Royal Liverpool Phiharmonic dirigé par Vasily Petrenko, la Passion selon saint Matthieu de Bach avec l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction d’Ivor Bolton et avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, les Lieder eines fahrenden Gesellen ou Des Knaben Wunderhorn de Mahler, la Symphonie n° 9 de Beethoven, les rôles de Frère Laurent dans Roméo et Juliette et de Joseph dans L’Enfance du Christ de Berlioz… Très demandé en récital et reconnu pour l’origina-lité de ses programmes, le baryton se produit notamment avec les pianistes Malcolm Martineau, Roger Vignoles, Rudolf Jansen et Paolo Giacometti.Il est accueilli à Vienne, Zurich, Lübeck, Londres, Tokyo et Paris. Régulièrement invité au Concertgebouw d’Amsterdam, il y a récemment donné dans la même semaine les trois grands cycles de lieder de Schubert accompagné par Malcolm Martineau. Sa discographie comprend entre autres Le Voyage d’hiver et Le Chant du cygne de Schubert, un album de cycles de mélodies de Poulenc et Fauré avec Malcolm Martineau, un enre-gistrement live de la Passion selon saint Jean de Bach avec l’Orchestre du xviiie siècle et Frans Brüggen ainsi que la Symphonie n° 14 de Chostakovitch avec le Netherlands Chamber Orchestra. Dr Jekyll & Mr Hyde, son dernier album de lieder avec le pianiste Paolo Giacometti,

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regroupe les Opus 89, 90 et 48 de Schumann. Sa saison 2016-2017 aura été ponctuée de temps forts tels que ses retrouvailles avec le Teatro Real de Madrid sous la baguette d’Ivor Bolton (Billy Budd, Britten) et de Silvio de Nardi (Bomarzo, Ginastera), Israël en Égypte de Haendel avec le Scottish Chamber Orchestra, la Symphonie n° 14 de Chostakovitch avec l’Orquesta Sinfónica Castilla y León, un programme de récital avec Roger Vignoles à Cambridge et au De Singel d’Anvers, Le Voyage d’hiver à Bâle, Le Chant de la terre de Mahler avec l’Amsterdam Sinfonietta et Manon Lescaut de Puccini à l’Opéra national des Pays-Bas.

Laurence EquilbeyChef d’orchestre, directrice musi-cale d’Insula orchestra et d’accentus qu’elle a créés, Laurence Equilbey est reconnue pour son exigence et son ouverture artistique. Ses activités symphoniques la conduisent à diri-ger les orchestres de BBC of Wales, Hessischer Rundfunk, Lyon, Bucarest, Liège, Leipzig, le Brussels Philharmonic, Café Zimmermann, l’Akademie für alte Musik Berlin, Concerto Köln, la Camerata Salzburg, le Mozarteumorchester Salzburg, etc. Avec le soutien du conseil départemental des Hauts-de-Seine, elle fonde en 2012 Insula orchestra. L’orchestre, sur instruments d’époque, inaugure en avril 2017 une résidence à La Seine musicale, où il est en charge d’une partie de la programmation de l’Auditorium de 1 150 places. Sur les

scènes lyriques, Laurence Equilbey a dirigé récemment les opéras Lucio Silla de Mozart (Theater an der Wien), Albert Herring de Britten (Opéra de Rouen Normandie et Opéra-Comique), le bal-let Sous apparence de Marie-Agnès Gillot (Opéra de Paris) et Ciboulette de Reynaldo Hahn à l’Opéra-Comique, où elle dirige en 2018 La Nonne sanglante de Gounod. Elle est artiste associée au Grand-Théâtre de Provence et poursuit avec accentus son compagnonnage avec la Philharmonie de Paris. Laurence Equilbey continue d’explorer le grand répertoire de la musique vocale avec accentus. Ils retrouvent notamment en juin 2017 l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie – leur fidèle parte-naire – pour Comala de Niels Gade. Laurence Equilbey est également très investie dans la création contemporaine. Elle est directrice artistique et pédago-gique du département supérieur pour jeunes chanteurs | CRR de Paris. Ses nombreux enregistrements avec accen-tus sont largement salués par la critique. Avec Insula orchestra, elle enregistre le Requiem de Mozart (naïve, 2014) puis Orfeo ed Euridice de Gluck (Deutsche Grammophon, 2015). Ses disques Comala, enregistré à Copenhague avec le Danish National Choir et le Danish National Symphony Orchestra, ainsi que les Vêpres solennelles d’un confes-seur et la Messe du couronnement de Mozart, enregistré avec Insula orchestra, accentus et Sandrine Piau, paraissent en 2017. Cette saison, elle enregistre deux disques consacrés à Beethoven

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avec Insula orchestra (Warner Classics Erato), le premier avec Insula orchestra et Nicholas Angelich, le second avec Insula orchestra, accentus, Alexandra Conunova, Natalie Clein et David Kadouch. Laurence Equilbey a étudié la musique à Paris, Vienne et Londres, notamment auprès des chefs Eric Ericson, Denise Ham, Colin Metters et Jorma Panula.laurenceequilbey.com

accentusaccentus est aujourd’hui une référence dans l’univers de la musique vocale. Ce chœur de chambre fondé par Laurence Equilbey il y a vingt-six ans est très investi dans le répertoire a cappella, la création contemporaine, l’oratorio et l’opéra. accentus se produit dans les plus grandes salles de concert et festivals français et internationaux comme la Mozartwoche de Salzbourg, le Barbican à Londres, la Philharmonie d’Essen, le Grand-Théâtre de Provence, l’Opéra royal et la Chapelle royale de Versailles, le Theater an der Wien... accentus est un partenaire privilégié de la Philharmonie de Paris et poursuit une résidence importante à l’Opéra de Rouen Normandie, construite autour de concerts et d’opéras. Christophe Grapperon est chef associé de l’ensemble depuis 2013. L’ensemble collabore et a collaboré régulièrement avec des chefs et orchestres prestigieux : Pierre Boulez, Andris Nelsons, Eric Ericson, Christoph Eschenbach, Orchestre de Par is, Ensemble

intercontemporain, Concerto Köln, Akademie für Alte Musik Berlin...Il participe également à de nombreuses productions lyriques : Perelà, l’homme de fumée de Pascal Dusapin et L’Espace dernier de Matthias Pintscher à l’Opéra de Paris, Le Barbier de Séville de Rossini au Festival d’Aix-en-Provence, Le Timbre d’argent de Saint-Saëns, Ciboulette de Reynaldo Hahn à l’Opéra-Comique... Les disques d’accentus ont été largement récompensés par la presse musicale. Transcriptions, vendu à plus de 130 000 exemplaires, a été nominé aux Grammy Awards 2004 et a obtenu un Disque d’or en 2008. accentus a sorti deux disques aux côtés d’Insula orchestra – le Requiem de Mozart (naïve, 2014) et Orfeo ed Euridice de Gluck (Deutsche Grammophon, 2015) –discographie complétée en 2015 avec Le Désert de Félicien David aux côtés de l’Orchestre de chambre de Paris et Mantovani Voices, disque a cappella (naïve). En septembre 2016, les chanteurs d’accentus enregistrent avec Sandrine Piau et Insula orchestra les Vêpres solennelles d’un confesseur et la Messe du couronnement de Mozart (Warner Classics Erato). accentus a été consacré Ensemble de l’année par les Victoires de la musique classique en 2002, en 2005 et en 2008. Début 2017, accentus inaugure le Cen, un centre de ressources matérielles – basé à Paris – et numériques, afin de promouvoir l’art choral et partager les documents de travail et l’expertise rassemblés depuis la création du chœur.

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accentus bénéficie du soutien de la direction régionale des Affaires cultu-relles d’Île-de-France, ministère de la Culture et de la Communication, est subventionné par la Ville de Paris, la Région Île-de-France, et reçoit égale-ment le soutien de la Sacem. Le chœur est en résidence à l’Opéra de Rouen Normandie. Les activités de diffusion et d’actions culturelles d’accentus dans le département bénéficient du soutien du conseil départemental des Hauts-de-Seine. La Fondation Bettencourt Schueller est mécène d’accentus. accio, le cercle des amis d’accentus et d’Insula orchestra poursuit et amplifie l’enga-gement d’individuels et d’entreprises auprès des actions artistiques initiées par Laurence Equilbey.accentus.fr

SopranosSophie Boyer Émilie Brégeon Laurence Favier Durand Béatrice Gobin Kristina Vahrenkamp Zulma Ramirez Marie-Pierre Wattiez Sylvaine Davené Angélique Leterrier Charlotte Plasse Caroline Chassany Angéline Danel

AltosViolaine Lucas Ambroisine Bré*Thi-Lien Truong

Émilie Nicot**Hélène Moulin Anne Gotkovsky Maria Kondrashkova Alexandra Hatala

TénorsStéphen CollardelleMathieu MontagneSean ClaytonMaurizio RossanoBenoît-Joseph MeierSébastien d’OrianoÉric RaffardJean-Yves RavouxThomas BarnierLisandro NesisMaciej KotlarskiJean-François Chiama

BassesPierre CorbelMathieu DubrocaGrégoire Fohet DuminilSébastien BrohierCyrille GautreauJean-Christophe JacquesJulien NeyerMatthieu HeimBertrand Bontoux

Chef de chœur Christophe Grapperon

Chef de chantNicolaï Maslenko

* Rôle de Melicoma.** Soliste dans le n° 4.

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Orchestre de l’Opéra de Rouen NormandieFondé en 1998 par Oswald Sallaberger, qui le dirige jusqu’en 2010, David Stern étant principal chef invité de 2002 à 2005, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie est ensuite placé sous la direction de Luciano Acocella de 2011 à 2014. Depuis septembre 2014, Leo Hussain en est le chef principal. Composé de quarante instrumentistes, souvent renforcés par des musiciens supplémentaires qui enrichissent par leur investissement fréquent et régulier l’esprit d’ouverture et de curiosité qui le caractérise, il explore un spectre très large du répertoire lyrique et sym-phonique, du baroque aux créations contemporaines. Fidèle aux spécificités de son effectif, il s’est aussi donné pour mission l’interprétation du répertoire classique sur instruments à cordes en boyau et archets classiques, souvent complétés par des parties de trompettes et timbales sur instruments adaptés. Sa programmation privilégie le déve-loppement individuel de ses artistes, qui ont régulièrement l’occasion de jouer en solistes et en chambristes. Cette flexibilité et cette polyvalence sont fertilisées par les nombreux chefs invités qui viennent chaque saison le nourrir. L’Orchestre se produit fréquem-ment dans sa région, tant au Théâtre des Arts de Rouen qu’à l’occasion de tournées, mais son identité forte et affirmée rayonne également au-delà des frontières normandes. Ses concerts dans des salles prestigieuses telles que

la Cité de la musique, la Salle Pleyel, l’Opéra-Comique à Paris, ou encore à Luxembourg, Hanovre, Bruges, Bruxelles, La Havane, New York, Dehli et Saint-Pétersbourg mettent en évi-dence sur la scène internationale son souci d’échange, de diversité et sa singularité d’approche des différents styles musicaux.L’Opéra de Rouen Normandie est sub-ventionné par la Région Normandie, la Ville de Rouen, le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Normandie et la Métropole Rouen Normandie.

Violons IJane PetersHélène BordeauxAlice HotellierÉtienne HotellierMarc LemaireElena Pease-LhommetPascale ThiébauxMathilda DaiuVirginie TurbanSamuel Godefroi

Violons IIHervé Walczak Le SauderTristan BenvenisteNathalie DemarestElena ChesneauLaurent Soler Damien VergezDorothée Nodé LangloisPaul Marie Beauny

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AltosPatrick Dussart Stéphanie LalizetCédric RousseauThierry Corbier Julien Lo PintoÉric François

VioloncellesFlorent Audibert Guillaume EfflerHélène LatourJacques PerezLionel Wantelez

ContrebassesGwendal ÉtrillardBaptiste AndrieuFabien CoquantSylvain Courteix

FlûtesJean-Christophe FalalaKouchyar Shahroudi

HautboisJérôme LabordeFabrice Rousson

ClarinettesNaoko YoshimuraMathieu Steffanus

BassonsBatiste ArcaixElfie Bonnardel

CorsPierre-Olivier GollÉric LemardeleyGabriel DambricourtAntoine Morisot

TrompettesFranck PaquePatrice Antonangelo

TrombonesNicolas LapierreFrantz CouvezPhilippe Girault

TubaBastien Stil

TimbalesPhilippe Bajard

PercussionsChristophe Drelich

HarpeDelphine Latil

Concert enregistré par France Musique

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Berliner Philharmoniker / Rattle Chostakovitch, Haas, Haydn

Orchestre de Paris / Harding - RÉSIDENT PRINCIPAL

Staatkapelle Berlin / Barenboim Bruckner, Mozart

London Symphony Orchestra / Rattle Stravinski

NDR Elbphilharmonie Orchester / Hengelbrock Mahler, Rihm, Wagner

The Cleveland Orchestra / Welser-Möst Mahler

Budapest Festival Orchestra / Fischer Bach, Mozart, Tchaïkovski

Orchestre national d’Île-de-France / Mazzola Adams, Dvořák, Fujikura

Gewandhausorchester Leipzig / Blomstedt Beethoven, Brahms, Schubert

West-Eastern Divan Orchestra / Barenboim Strauss, Tchaïkovski

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— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, Rise Conseil, RenaultGecina, IMCD

Angeris, À Table, Batyom, Dron Location, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, UTB Et les réseaux partenaires : le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Paris Aéroport

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Fonds Handicap et Société, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et Associés, AfricinvestLes 1095 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »

Remerciements donateurs_ 2016.indd 1 12/04/2017 12:47