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Équation du taux de transfert dans une colonne garnie
SZPPaKNa gigair )( −=
)/(
)/()tan(
)/(''
32
2
évaleuràdifficilemmvolumedeunitéparcontactdesurfacea
kPamhmolescolonneladelongletconstransfertdetcoefficienK
hmolesairldanseauldetransfertdetauxNa
g
air
−=
⋅⋅=
=
1.5. Colonne garnie
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
)(
)(sec
)(''
)(
)(int''
)/(
2
mgarnissagedehauteurZ
mcolonneladeletransversationS
kPaairldanseauldepartiellepressionP
tablesTmoyenneàsaturée
vapeurdepressionkPaerfacelàeauldepartiellepressionP
évaleuràdifficilemmvolumedeunitéparcontactdesurfacea
g
i
=
=
=
−=
−=
Exercice d’application 1.9
Une colonne garnie de 0,7 mètres de diamètre et contenant 11 mètres de garnissage est utilisée pour
l’humidification de l’air. Le coefficient de transfert de matière pour les conditions utilisées est de
375 moles/(hre.m3. kPa). La température de l’eau est égale à 20 ºC à l’entrée et 22 ºC à la sortie.
L’air entre à une température sèche de 35 ºC et une humidité relative de 20 %. Si à la sortie de
la tour, la température de l’air égale 20,6 ºC et HR = 90 %:
a. Quel est le débit de l’air à l’entrée et à la sortie de la tour en mètres cubes par minute?
b. Quel est le débit d’eau de refroidissement requis?
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
Exercice d’application 1.9
Une colonne garnie de 0,7 mètres de diamètre et contenant 11 mètres de garnissage est utilisée pour
l’humidification de l’air. Le coefficient de transfert de matière pour les conditions utilisées est de
375 moles/(hre.m3. kPa). La température de l’eau est égale à 20 ºC à l’entrée et 22 ºC à la sortie.
L’air entre à une température sèche de 35 ºC et une humidité relative de 20 %. Si à la sortie de
la tour, la température de l’air égale 20,6 ºC et HR = 90 %:
a. Quel est le débit de l’air à l’entrée et à la sortie de la tour en mètres cubes par minute?
b. Quel est le débit d’eau de refroidissement requis?
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
AIRtsèche = 35 ºCHR = 20 %
AIRt = 20,6 ºCHR = 90 %
Z =11 m
0,7 m
H2O20 ºC
H2O22 ºC
Débit volumique AH 1 = ?
Débit volumique AH 2 = ?Débit massique H2O = ?
b. a.
a.
SZPPaKNa gigair )( −=
PsortiePentréedemoyennekPaairldanseauldepartiellepressionP
tableTmoyenneàsaturée
vapeurdepressionkPaerfacelàeauldepartiellepressionP
kPamhmolestransfertdetcoefficienaK
hmolesairldanseauldetransfertdetauxNa
g
i
g
air
/)(''
)1.1(
)(int''
/375
)/(''2
−=
−=
⋅⋅==⋅
=
Exercice d’application 1.9
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
mmgarnissagedehauteurZ
calculéeêtrepeutmcolonneladeletransversationS
PsortiePentréedemoyennekPaairldanseauldepartiellepressionPg
11)(
)(sec
/)(''2
==
−=
−=
2
)()( 22sortieOHentréeOH
i
PPP
+=
kPaCPP ventréeOH3392,2)20(
)(2
== o
(Table 1.1)
kPaCPP vsortieOH8929,2)22(
)(2== o
erpolationCPv int)22( =o
kPaPi 6161,2=
Exercice d’application 1.9
2
)()( 21sortiegentréeg
g
PPP
+=
PxP
PxP
sortieg
entréeg
⋅=
⋅=
2)(
1)(
2
1
airOH
OH
airOH
OH
molmol
mol
MM
H
M
H
x+
=
+
=
2
2
2
2
10001
1
1
airOH
OH
airOH
OH
molmol
mol
MM
H
M
H
x+
=
+
=
2
2
2
2
10002
2
2
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
H1 = 7 gH2O/kgAS
H2 = 13,8 gH2O/kgAS
kPaPxP
kPaPxP
sortieg
entréeg
23,2325,101022,0
11,1325,101011,0
2)(
1)(
2
1
=⋅=⋅=
=⋅=⋅=
kPaPg 67,1=
Exercice d’application 1.9
2385,02
7,0
2
22
mD
S =
⋅=
⋅= ππ hmolesNaair /5,1502=
h
OHkg
g
kg
moles
g
h
molesm OH
23
05,2710
100,185,1502
2=⋅⋅=&
Bilan massique sur l’eau
)( HHmm −= &&kgASm
mOH 9,3977==
&&
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
)(2 entréesortieASOH HHmm −= &&
h
kgAS
HH
mm
OH
AS 9,397712
2 =−
=&
&
Calcul Volume humide (VH1) à l’entrée
ASkg
AHmHKTVH
31
11 88,018
007,0
29
1308
273
4,22
1829
1)(
273
4,22=
+⋅⋅=
+⋅⋅=
ASkg
AHmHKTVH
32
22 85,002,18
0138,0
97,28
16,293
273
4,22
02,1897,28
1)(
273
4,22=
+⋅⋅=
+⋅⋅=
Exercice d’application 1.9
h
AHmVmV HASAH
3
11 6,3500=⋅= &&
h
AHmVmV HASAH
3
22 2,3381=⋅= &&
Énergie absorbée par l’eau = Énergie cédée par l’air
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
Énergie absorbée par l’eau = Énergie cédée par l’air
TcmQ pOHOH ∆⋅⋅= 22 & )( 12 hhmQ ASair −= &
hh11 = 54 kJ/kg AS= 54 kJ/kg AS
hh22 = 56 kJ/kg AS= 56 kJ/kg AS h
kg
Tc
hhmm
p
ASOH 6,951
)( 122 =
∆⋅
−=
&&
1.6. Transfert de matière
� Équivaut à une migration de divers composés à l’intérieur d’une phase ou entre
des phases
� Se fait par diffusion moléculaire ou par convection naturelle ou forcée
� Migration due à un différence de potentiel (concentration, température, pression)
� Différence de potentiel = évolution spontanée vers l’uniformité de la concentration
=transfert de matière
� Humidification – transfert de la vapeur de l’eau vers l’air non-saturé
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
� Humidification – transfert de la vapeur de l’eau vers l’air non-saturé
� Pas de diffusion moléculaire = processus lent qui s’applique à une molécule migrant
soit dans un milieu immobile (solide) soit dans un fluide s’écoulant en régime
laminaire perpendiculairement à la direction de la diffusion moléculaire
� En humidification (déshumidification) –transfert par convection
� Processus rapide dans lequel l’eau est entraînée dans un courant d’air
� La convection est le mouvement de matière causé par un mouvement forcé des fluides
� La tour de refroidissement et la colonne garnie = échangeurs à contact permanent
1.6. Transfert de matière
� Permet un transfert de matière sans qu’il ait d’étages
matérialisés de transfert
�Adaptabilité en industrie et coût moins élevé qu’une installation
à étages individualisés
� Exige une surface grande de contact entre les deux phases traitées
� Efficacité = la surface de contact par unité de volume –grande = garnissage
Échangeurs à contact permanent
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� Efficacité = la surface de contact par unité de volume –grande = garnissage
� Les garnissages les plus répandus : anneaux de Raschig (verre ou céramique) et les
selles de Berl
� Pour avoir un transfert notable = différence de potentiel entre
les deux phases
� L’équilibre n’est jamais réalisé dans l’ensemble de ces appareils
� On opère ces échangeur toujours en contre-courant
1.6. Transfert de matière
Quantité de matière transférée par unité de temps en convection naturelle ou forcée
)()( aireaucentréesortieASv CCAkHHmm −⋅⋅=−⋅= && (1.28)
)//('
)(
)/(
)//(
33
2
mmoloumkgeauldansicomposéduionconcentratC
mconsidéréeaireousurfaceA
smconvectionparmassedetransfertdetcoefficienk
smolouskgmassedetransfertdetauxm
c
v
=
=
=
=&
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
)//('
)//('33
33
mmoloumkgairldansicomposéduionconcentratC
mmoloumkgeauldansicomposéduionconcentratC
air
eau
=
=
)( aireau
vc
CCA
mk
−⋅=
& (1.29)m3/(m2.s)
kc = volume (m3) du composé i transporté à travers une surface d’un mètre carré par seconde
1.6. Transfert de matièrekc = coefficient de transfert de masse
� dépend de: 1) la nature du fluide d’entraînement, 2) de son régime d’écoulement et
de la 3) diffusivité de la molécule i considérée
� le transfert de masse survient dans la direction des concentrations décroissantes
� peut être prédit en utilisant des invariants de similitude = nombres sans dimension
� invariants de similitude sont calculés en considérant le cas d’un fluide (air)
s’écoulant autour d’une sphère (goutte d’eau)
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s’écoulant autour d’une sphère (goutte d’eau)
�dimension caractéristique (d) à prendre en considération pour le calcul des nombres
de Reynolds et de Sherwood est le diamètre de la sphère d’eau.
η
ρ dvN
⋅⋅=Re
1) Le nombre de Reynolds (NRe) = rapport des forces d’inertie d’un fluide par rapport aux forces de viscosité :
)(dim
).(cos
)/(
)/( 3
mtiquecaractérisensiond
sPafluideduitévis
smfluideduvitessev
mkgfluideduvolumiquemasse
=
=
=
=
η
ρ
(1.30)
1.6. Transfert de matière
2) Le nombre de Sherwood (NSh) – décrit le gradient de concentration adimensionnel
à la surface du produit
i
cSh
D
dkN
⋅=
)(dim
)/(
)/(2
mtiquecaractérisensiond
smifluidedumassiqueédiffusivitD
smconvectionparmassedetransfertdetcoefficienk
i
c
=
=
=
3) Le nombre de Schmidt (NSc) = rapport entre la viscosité cinématique et la diffusivité massique :
(1.32)
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diffusivité massique :
i
ScD
N⋅
=ρ
η
)/(
).(cos
)/(
2
3
smifluidedumassiqueédiffusivitDi
sPafluideduitévis
mkgfluideduvolumiquemasse
=
=
=
η
ρ
On calcule NRe et NSc (NRe < 450 et NSc < 250) et on applique:
3/12/1Re6,00,2 ScSh NNN ⋅⋅+=
On revient en (1.32) avec N Sh et on calcule kc
(1.33)
1.7. Transfert d’énergie
�La chaleur se déplace naturellement d’un milieu chaud à un milieu froid.
�Pour qu’il y ait un transfert de chaleur, il faut que l’on ait une différence de T
� Trois modes de transfert de chaleur: conduction, convection, radiation
� Conduction se passe dans un milieu immobile, c’est-à-dire à l’intérieur d’un solide
� Convection se passe dans un fluide en mouvement
� La radiation se passe entre un corps chaud et un autre corps
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� Humidification (déshumidification) = transfert de chaleur par convection
)( lgoutte TTAhQ −⋅⋅=
�Dans le cas d’un refroidissement :
�Dans le cas du chauffage
)( gouttel TTAhQ −⋅⋅=)(
)(
)(
)/(2
2
CgoutteladesurfacelaàetempératurT
CantrefroidissouchauffantmilieuduetempératurT
mconsidéréeaireousurfaceA
CmWconvectionparchaleurdetransfertdetcoefficienh
goutte
l
o
o
o
=
=
=
⋅=
1.7. Transfert d’énergieLe coefficient de transfert de chaleur par convection (h)
� Dépend de: 1) nature du fluide, 2) la vitesse du fluide; 3) forme et état de surface
du corps qui est chauffée ou refroidi
� Dans le cas d’un fluide s’écoulant autour d’une sphère, il peut être calculé à l’aide
des relations :
Pour 1 < NRe < 70 000 et 0,6 < NPr < 400
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33,0Pr
2/1Re6,00,2 NNNNu ⋅⋅+=
33,0Pr
66,0Re37,0 NNNNu ⋅⋅=
(1.36)
Pour 20 < NRe < 150 000 :
(1.37)
NNu, NRe, et NPr sont calculés à la température moyenne
1.7. Transfert d’énergie
η
ρ dvN
⋅⋅=Re
1) Le nombre de Reynolds (NRe) = rapport des forces d’inertie d’un fluide par
rapport aux forces de viscosité :
)(dim
).(cos
)/(
)/( 3
mtiquecaractérisensiond
sPafluideduitévis
smfluideduvitessev
mkgfluideduvolumiquemasse
=
=
=
=
η
ρ
(1.30)
2) Le nombre de Nusselt (NNu) – décrit l’influence de la vitesse de transfert de chaleur
par convection d’un fluide, par rapport à la vitesse de transfert de chaleur par
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par convection d’un fluide, par rapport à la vitesse de transfert de chaleur par
conduction à l’intérieur de ce fluide
f
NuK
LhN
⋅=
(1.38)
)(dim
)/(
)/( 2
mtiquecaractérisensionL
CmWfluideduthermiquetéconductiviK
CmWconvectionparchaleurdetransfertdetcoefficienh
f
=
⋅=
⋅=
o
o
1.7. Transfert d’énergie
(1.39)
3) Le nombre de Prandtl (NPr) – décrit l’influence produite par friction lors de
l’écoulement d’un fluide par rapport à la chaleur conduite :
fK
CpN
η⋅=Pr
)/(
)(cos
CmWfluideduthermiquetéconductiviK
sPafluideduitévis
o⋅=
⋅=η
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)/(
)/(
CkgJfluidedumassiquechaleurCp
CmWfluideduthermiquetéconductiviK f
o
o
⋅=
⋅=
1.8. DéshumidificationDéshumidification= réduire de la teneur en vapeur contenue dans l’air
� Crée souvent des problèmes de corrosion, de dégradation, d'inconfort et
d'impossibilité de fabrication de certains produits
� favorise la formation de moisissures et entraîne la dégradation d’un bâtiment
et/ou d’un produit
Humidité élevée
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et/ou d’un produit
� risques pour sa santé humaine: maladies, infections, arthrite, asthme, allergies,
rhumatismes Déshumidification
� nécessaire donc au confort, mais elle a aussi une importance primordiale pour la
préservation des bâtiments et des produits divers
� doit être faite aussi bien dans les bâtiments que pour de nombreux processus
industriels
1.8. DéshumidificationDéshumidification
� s'effectue par le refroidissement de l'air jusqu'à ce que la vapeur d'eau se condense
(humidité relative = 100 %) et puisse être évacuée comme liquide
� l’air est réchauffé ensuite à la température voulue et jeté dans l’enceinte
On a: de l'air a une température de 27 °C et une humidité relative de 70 %
On veut: de l’air à 22 °C et 40 % d’ humidité relative
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On veut: de l’air à 22 °C et 40 % d’ humidité relative
Donc: il doit être refroidi et déshumidifié pour
atteindre ces valeurs
1.8. Déshumidification
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1.8. Déshumidification
� La déshumidification par refroidissement
� Faire passer de l’air humide sur une surface froide (batterie froide) dont la
température est inférieure à celle du point de rosée
� Il y a alors condensation - l’air ainsi refroidi perd une partie de sa vapeur d’eau
� Les batteries froides sont alimentées soit par de l’eau glacée distribuée à partir
d’une production de froid centralisée, soit par le fluide frigorigène produit par
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d’une production de froid centralisée, soit par le fluide frigorigène produit par
une machine frigorifique pour les systèmes autonomes
� L’eau de condensation doit être évacuée vers une vidange
� S’accompagne d’une baisse importante de la température : il est donc nécessaire
de réchauffer l’air pour compenser
1.8. Déshumidification
� La déshumidification par adsorption
� L’adsorption est un phénomène
physico-chimique entraînant la
fixation de molécules de vapeur
d’eau sur la surface d’un solide
(adsorbant)
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(adsorbant)
� gel de silice - a le pouvoir
d’absorber jusqu’à 50 % de son poids en eau, car il possède une importante surface
d’échanges
� faire passer un débit d’air à travers un dispositif rotatif : une roue chargée de gel de
silice piège une partie de l’humidité contenue dans cet air
� Une fois cet adsorbant saturé, on doit le régénérer pour éliminer l’humidité : cette
régénération est assurée par le passage d’air réchauffé.
1.8. Déshumidification
� La déshumidification par absorption
� L’air humide est dirigé vers un liquide
hygroscopique qui adsorbe la vapeur d’eau
après condensation
� fluides utilisés: solutions aqueuses de sel
(chlorure de lithium, bromure de lithium,
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(chlorure de lithium, bromure de lithium,
chlorure de calcium)
�qu’il convient de régénérer lorsqu’ils arrivent à saturation
� type de déshumidification utilisé en laboratoire mais aussi en industrie
Détermination des caractéristiques d’un mélange d’air
� Débit massique = 1m& kg AS/s;
� Humidité absolue = H1 kg d’eau/kg AS;
� Température sèche = T1 (°C)
� Enthalpie = h1 (kJ/kg AS)
� Débit massique = 2m& kg AS/s;
� Humidité absolue = H2 kg d’eau/kg AS;
� Température sèche = T2 (°C)
� Enthalpie = h2 (kJ/kg AS)
Débit massique total (air A + air B)
Air BAir A
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
Débit massique total (air A + air B)
2211 HmHmHm TT ⋅+⋅=⋅ &&&(1.41)21
2211
mm
HmHmHT
&&
&&
+
⋅+⋅= (1.42)
2211 hmhmhm TT ⋅+⋅=⋅ &&&
Bilan d’énergie (air A + air B)
(1.43)21
2211
mm
hmhmhT
&&
&&
+
⋅+⋅= (1.44)
THHh TTT ⋅⋅++⋅= )881,1005,1(6,2499(1.45)
Exercice d’application 1.10
De l’air ayant un débit de hkgm /18001 =& dont la température est T1 = 50 °C et la teneur
en eau H1 = 0,02 kg d’eau par kg d’air sec est mélangé à de l’air ayant un débit de
hkgm /36002 =& dont la température est T2 = 65 °C et la teneur en eau H2 = 0,04 kg
d’eau par kg d’air sec. Calculer la teneur en eau, l’enthalpie et la température du mélange.
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Exercice d’application 1.10
De l’air ayant un débit de hkgm /18001 =& dont la température est T1 = 50 °C et la teneur
en eau H1 = 0,02 kg d’eau par kg d’air sec est mélangé à de l’air ayant un débit de
hkgm /36002 =& dont la température est T2 = 65 °C et la teneur en eau H2 = 0,04 kg
d’eau par kg d’air sec. Calculer la teneur en eau, l’enthalpie et la température du mélange.
2211
mm
HmHmHT
&&
&&
+
⋅+⋅=(1.42) kgASkgeauHT /033,0=
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21 mmT
&& +(1.42)
21
2211
mm
hmhmhT
&&
&&
+
⋅+⋅=(1.44)
THHh TTT ⋅⋅++⋅= )881,1005,1(6,2499(1.45)
THHh ⋅⋅++⋅= )881,1005,1(6,2499 111
kgASkJh /12,1021 =
kgASkJh /2,1702 =
kgASkJhT /51,147=
CT deg33,60=
Chap. 2. SÉCHAGE
� Définitions et applications
� Comportement général du séchage
� Méthodes de séchage
� Appareillage
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� Problèmes rencontrés
� Transfert de matière
� Transfert d’énergie
Chap. 2. SÉCHAGE
SÉCHAGESÉCHAGE
� Chauffer un produit dans des conditions contrôlées afin d’évaporer la majorité d'eau
(ou un autre solvant) qu'il contient
� Déshydratation - synonyme du séchage mais il a un sens plus restrictif car il ne
s’applique qu’à l’élimination de l’eau
� But: éliminer par vaporisation un liquide volatil contenu dans un corps (produit)
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Humidité : meau (kg)/ 1 kg de solide sec
� But: éliminer par vaporisation un liquide volatil contenu dans un corps (produit)
non volatil
�� deux phénomènes simultanés : 1) transfert de chaleur externe (qui apporte l’énergie
nécessaire au changement de phase de l’eau (liquide en vapeur); 2) un transfert
de chaleur interne de l’eau en vapeur dans le produit à sécher
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
� Vitesse de séchage
� Qualité du produit séché
� Coût de séchage
� température de séchage
� vitesse de l’air autour du
produit
� humidité relative
� la surface du produit en
contact avec l’air
Influencent sur la
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contact avec l’air
� un transfert de matière (le liquide imprégnant le solide (liquide) passe à l'état de vapeur
dans une phase gazeuse)
� un transfert thermique (une fourniture de chaleur permet le changement de phase
du liquide)
SÉCHAGE = opération unitaire qui impliqueSÉCHAGE = opération unitaire qui implique
Séchage consomme environ 15 % de l'énergie industrielle dans les pays développés
Bilan de matière sur l’eauBilan de matière sur l’eau
Eau cédée par le solide =
Eau captée par l’air
Bilan d’énergieBilan d’énergie
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
C.3 - 2012 OPÉRATIONS FONDAMENTALES III – C.Tibirna
Bilan d’énergieBilan d’énergie
Énergie cédée par la vapeur
=
Énergie captée par l’air
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
� Toutes les parties d'un même produit n'ont pas le même comportement vis à vis de
l'eau
� Cela varie aussi d'un produit à l'autre, suivant sa composition biochimique
� Lorsque le produit est très humide, l'eau qu'il contient est qualifiée de « libre »
� Lors du séchage, l'eau libre se comporte comme de l'eau pure
Il suffit pour la vaporiser d'environ 2250 kJ/kg.
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Il suffit pour la vaporiser d'environ 2250 kJ/kg.
� Lorsque le produit est plus sec, l'eau est
davantage retenue par celui-ci et on
la qualifie de « liée »
� L'évaporation de cette eau est plus
difficile et demande plus d'énergie
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
�Au cours du séchage c'est d'abord l'eau libre qui va être évaporée, puis l'eau de
plus en plus liée
� La quantité d'énergie nécessaire pour vaporiser la même quantité d'eau augmente
au cours du séchage
� Le dernier gramme d'eau évaporé coûte beaucoup plus d'énergie que le premier
Tableau 2.1. Consommation d’énergie de différents types de sécheurs
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Type de sécheur Consommation d’énergie
(kJ/kg d’eau évaporée)
Atomiseur 5000
Sécheur à tambour (rotatif) 4000
Sécheur tunnel 4000
Tableau 2.1. Consommation d’énergie de différents types de sécheurs
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
� Sédimentation
� Filtration
� Essorage
� Centrifugation
Haut coût énergétique du séchage – complète les procédés de séparation mécanique
POURQUOI SÉCHER ???
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� le produit humide se conserve mal (hydrolyse possible, modification de l'aspect
physique par agglomération)
� le liquide doit être enlevé pour le déroulement de la suite du procédé puisque ce
liquide résiduel est incompatible avec la suite du procédé
� l'enlèvement de l'eau donne la texture et la structure finale du produit et constitue
une étape à part entière du procédé
� le coût du transport est plus élevé en présence de liquide
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
� de manière intuitive - sécher avec un air plus chaud va prendre moins de temps
qu'un séchage avec un air « tiède »
� Si on considère l'aspect productivité, on a donc tout intérêt à sécher à haute
température
� Cependant une température élevée peut altérer le produit fini
� Produits chimiques solides
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� Produits chimiques solides
� Biotechnologie et produits pharmaceutiques (levures , antibiotiques)
� Matériaux de construction (briques, carrelages)
� Industrie céramique (bols, assiettes,etc.)
� Matières plastiques
� Papiers
� Bois
Applications
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
Produits agro- alimentaires
� les pâtes alimentaires
� la viande fumée : saucisson, jambon…
� les fromages : séchage dans une ambiance contrôlée
� les légumes (pois,…) et fruits secs (pruneaux, raisins, abricots…)
� certains biscuits apéritifs sont produits par séchage à l'air chaud à partir d'une pâte de maïs
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� les jus de fruits sont préparés à partir d'un concentré obtenu par vaporisation
� le sel (gisement minier) est concassé, dissout, épuré avant d'être essoré et séché jusqu'à devenir
du sel raffiné
� la conservation de beaucoup de types de grains ou de végétaux est assurée par le séchage
: café, cacao, riz et autres céréales, feuilles de thé, épices…
� Certains produits en poudre : cacao, lait, etc.
Chap. 2. SÉCHAGEChap. 2. SÉCHAGE
Graphiques types
Taux de séchage en fonction de la teneur en humidité
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Teneur en humidité en fonction du temps
XX’’E = E = humidité d’équilibrehumidité d’équilibre