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COLLOQUE SUR LE SEXISME AU TRAVAIL CONSEIL SUPERIEUR DE L’EGALITE PROFESSIONNELLE
ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
ENTRE DÉNI ET RÉALITÉ
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COLLOQUE 11 février 2016
LE SEXISME AU TRAVAIL
du déni à la prise de conscience
Le sexisme au travail est une réalité polymorphe et inégalement reconnue dans les entreprises.
Le rapport récent du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
sur le sexisme dans le monde du travail en témoigne fortement. Allant de formes déjà repérées et
visées par le droit comme le harcèlement sexuel ou l’agression sexuelle, il se manifeste le plus
souvent sous des formes apparemment plus anodines et insidieuses, que l’on peut qualifier de
sexisme « ordinaire » ou encore de sexisme « du quotidien ». Souvent objet de déni, il constitue
pourtant une expérience fréquente pour les femmes dans le monde du travail et demeure un « non
sujet » dans l’entreprise.
Cette journée est l’occasion de s’interroger plus particulièrement sur la notion de sexisme ordinaire,
sur ses différentes manifestations au travail et ses répercussions sur la vie et le bien-être des
salariés.es. Elle permettra également de voir comment notre droit appréhende le sexisme et
comment les entreprises prennent ou non ce sujet en considération. Elle donnera enfin l’opportunité
de réfléchir aux moyens d’agir.
Pour en parler, le Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle entre les femmes et les hommes,
sous la présidence de Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des
femmes et de Pascale Boistard, secrétaire d’état chargée des Droits de femmes, a rassemblé des
acteurs de l’entreprise, des chercheur.e.s en psychologie sociale, des juristes, des praticien.ne.s des
politiques publiques ainsi que médias et représentant.e.s de la société civile.
DOSSIER DE PRESSE
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MARISOL TOURAINE Ministre ses Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des
femmes
Il y a près d’un an, le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes me remettait son rapport sur le
sexisme dans le monde du travail. Ce rapport a fait date. D’abord,
parce qu’il a révélé le quotidien de millions de femmes qui
subissent le sexisme dans le cadre professionnel. Ensuite, parce
qu’il témoignait de la volonté commune des partenaires sociaux
d’aborder ce sujet. Enfin, parce qu’il a débouché sur une évolution
législative importante, la codification de l’interdiction des
agissements sexistes.
L’objectif est désormais d’implanter dans notre pays une culture
d’entreprise exempte de sexisme. Parce qu’il a des répercussions
directes sur le bien-être et la performance des femmes au travail, le
sexisme est un obstacle à l’égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes. S’il est souvent nié ou banalisé, s’il peut être parfois
bienveillant ou ambivalent, le sexisme n’en reste pas moins
inacceptable.
Nous pouvons faire changer les choses, en améliorant nos
connaissances sur ce phénomène, en mobilisant l’ensemble des
acteurs et en bâtissant une politique de prévention efficace. C’est
l’enjeu de ce colloque qui, après une année 2015 qui a ouvert le
champ des possibles, vient ouvrir une nouvelle année de
mobilisation contre le sexisme dans le monde du travail.
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PASCALE BOISTARD Secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes
Suite à l’enquête sur les relations professionnelles entre les
femmes et les hommes, lancée, en juin 2013, dans neuf grandes
entreprises françaises, le Conseil supérieur de l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP) a décidé
de faire du sexisme au travail un sujet prioritaire pour mettre fin au
déni qui le caractérise et élaborer une définition partagée du
sexisme au travail ainsi que des propositions pour le combattre.
Ces travaux ont couvert un champ très large, pour identifier les
formes de sexisme, notamment ordinaires, leur prise en compte sur
le plan juridique et dans la vie professionnelle.
Le colloque du 11 février 2016 permettra de traiter ces différents
aspects de façon approfondie et au meilleur niveau, en abordant
aussi bien l’état de de la recherche sur ce sujet, les questions
juridiques ainsi que les attitudes du monde professionnel et de la
société civile, à travers des interventions et des témoignages
complémentaires et susceptibles d’enrichir la réflexion de toutes et
tous.
Cette journée de réflexion s’inscrit dans les orientations
stratégiques que j’ai décidé de mettre en œuvre en 2016, et
notamment la lutte contre les stéréotypes dans la publicité, pour
ne plus circuler de stéréotypes sexistes et améliorer l’égalité dans
les représentations entre les femmes et les hommes.
Ce vaste chantier viendra soutenir celui de l’égalité professionnelle
sous tous ses aspects, en donnant leur place aux femmes dans
l'espace public et dans la sphère professionnelle.
De la place des femmes dans les entreprises, dans les hiérarchies,
dans l’espace public, en passant par les questions de sexisme, ce
sont les mêmes constats et les mêmes combats, et je remercie le
CSEP pour ces travaux de grande qualité, convaincue que lutter
contre les stéréotypes fait évoluer la mixité des métiers et renforce
la place des femmes dans la gouvernance des entreprises. L'égalité
ça change la vie !
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Le Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle
entre les femmes et les hommes
Créé par la loi "Roudy" de 1983, le Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle entre les
femmes et les hommes (CSEP) est présidé par la ministre des Affaires sociales, de la Santé
et des Droits des femmes, Mme Marisol Touraine, secondée par la Secrétaire d’Etat chargée
des Droits des femmes, Mme Pascale Boistard. Instance consultative, il participe à la
définition et à la mise en œuvre de la politique menée en matière d'égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes. Par un décret du 30 avril 2013, les domaines de
compétences du CSEP ont été élargis et la création d’une fonction de secrétaire général,
chargé d’animer les travaux du CSEP, en a fait une force de proposition reconnue. Brigitte
Grésy a été nommée Secrétaire générale du CSEP par arrêté de la ministre des Droits des
femmes le 6 mai 2013.
Au-delà de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, son domaine de travail initial, le CSEP
est, depuis avril 2013, également chargé de travailler sur les questions d’articulation des temps de vie, de
modes de garde, de congés familiaux, de systèmes de représentation dans l’entreprise, de harcèlement
sexuel et moral, de formation initiale et continue, de diversification des choix professionnels des filles et des
garçons et de création d’entreprises par les femmes.
Sept représentants de l'Etat dont les représentants du ministre chargé du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle ;
Trois directeurs d'établissement public (ANACT, AFPA, Pôle Emploi).
Neuf représentants des salariés désignés sur proposition des organisations syndicales représentatives au niveau national ;
Neuf représentants des employeurs;
Neuf personnalités désignées en raison de leur compétence ou de leur expérience
Le CSEP présidé par le ministre en charge des droits des femmes, est une instance tripartite où siègent l’ensemble
des partenaires sociaux. Il comprend :
Une mission juridique : le CSEP est consulté sur les projets de loi et décrets ayant pour objet d'assurer l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et sur les textes relatifs à des conditions particulières de travail propres à l'un ou l'autre sexe ;
Une mission d’évaluation et de suivi : le CSEP est chargé de l’évaluation et du suivi des politiques relatives à l’égalité professionnelle. Il établit un rapport annuel d’activité. Tous les deux ans, le ou la ministre chargé des droits des femmes adresse au Conseil supérieur un rapport faisant l'état de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et mentionnant les suites données aux avis émis par le conseil;
Une mission de proposition : le CSEP est, depuis avril 2013, chargé d'une mission de proposition d’actions et de mesures tendant à améliorer l’égalité professionnelle, sur la base d’études, de recherches et d’initiatives lancées par ses soins.
Le CSEP a aujourd’hui une triple mission :
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Le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP), a lancé en septembre-novembre 2013, une enquête sur les relations professionnelles entre les hommes et les femmes, dans le cadre de ses missions d’étude et de réflexion. Il a confié à LH2 le soin de mener cette étude. Les travaux ont été axés sur les relations professionnelles entre les hommes et les femmes, en abordant des scènes de la vie quotidienne, notamment des phrases stéréotypées et des attitudes et actions sexistes fréquentes, sans prononcer initialement le terme de sexisme afin de mieux identifier le phénomène. 9 grandes entreprises françaises ont choisi de s’impliquer dans cette démarche Cette enquête à laquelle 15000 salariés ont répondu, a mis en évidence une forte prévalence d’un sentiment
de sexisme au travail, avec des répercussions en termes d’impact sur la confiance en soi, la performance et le
bien-être au travail.
Des chiffres clefs permettant d’illustrer les tensions liées au sexisme
➢ 80% des femmes salariées considèrent que, dans le monde du travail, les femmes sont régulièrement
confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes (contre 56% des hommes) ➢ 90% des femmes salariées considèrent qu’il est plus facile de « faire carrière » pour un homme (contre
62% des hommes) ➢ 54% des femmes salariées estiment avoir rencontré un frein professionnel en raison de leur sexe (c’est-
à-dire pas augmentées, promues, choisies pour une mission, embauchées ou formées) ➢ 93% des femmes salariées considèrent que les réflexions et attitudes sexistes peuvent modifier le
comportement des salariés (contre 86% des hommes) ➢ 50% des femmes salariées considèrent que leur entreprise a abordé le sujet du sexisme (contre 35%
des femmes cadres au niveau national) ➢ 26% des femmes salariées considèrent que les entreprises s’impliquent suffisamment pour faire reculer
les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes (contre 19% des femmes cadres au niveau national)
Suite à l’enquête sur les relations professionnelles entre les femmes et les hommes, lancée, en juin 2013,
dans neuf grandes entreprises françaises, le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes (CSEP) a décidé, dans un avis du 4 mars 2014, de constituer un groupe de travail pour parvenir
à une définition partagée du sexisme et à des propositions sur la manière dont il convient de le rendre visible
et de le combattre.
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« Nommer c’est dévoiler. Et dévoiler, c’est déjà agir ».
Simone de Beauvoir,
A propos de l’entrée du mot sexisme dans le dictionnaire Petit Robert en 1978
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Programme
« LE SEXISME AU TRAVAIL : ENTRE DENI ET PRISE DE CONSCIENCE »
Accueil à partir de 8H30 OUVERTURE : 9h-9h15
Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes
9h15-10h45
1er
table ronde : Le sexisme dans tous ses états : définition et manifestations
Animatrice et intervenante : Brigitte Grésy, Secrétaire générale, Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle
entre les femmes et les hommes (CSEP)
o Benoit Dardenne, Professeur en psychologie, Vice-président du département de psychologie à
l’Université de Liège
Les différentes formes de sexisme, hostile, bienveillant et ambivalent, et ses effets.
o Dominique Epiphane, Sociologue, chercheuse au Centre d’Etudes et de Recherches sur les
Qualifications (CEREQ)
Les modes de défense et les différents « faire face » des jeunes femmes au sexisme
o Isabel Boni-Le Goff : Docteure EHESS, Chercheure FNS Senior, Centre en Etudes Genre, Université de
Lausanne
Banaliser et marquer le coup : expériences et réponses au sexisme ordinaire dans les professions
d’expertise et les fonctions dirigeantes
o Marie Pezé, Docteur en psychologie, responsable du réseau souffrance au travail
Les effets de somatisation des souffrances sexistes infraliminaires.
Grand Témoin : Laurence Parisot, Vice-présidente de l’IFOP, Présidente du MEDEF (2005-2013)
PAUSE CAFÉ: 10h45-11h
11h-12h30
2ème
table ronde : Le droit peut-il appréhender le sexisme au travail ?
Animateur et intervenant : Michel Miné, membre du CSEP, Professeur de droit du travail au Conservatoire national des Arts et Métiers (Cnam), Lise/Cnam/Cnrs
o Patrice Adam, Agrégé des Facultés de droit, Professeur de droit privé et sciences criminelles, Vice-
doyen de l’université de Lorraine
La « dignité du salarié » en droit du travail : harcèlement moral, sexuel et sexiste
o Béatrice Ouin, Rapporteure de l’avis du Comité Economique et Social Européen (CESE), ancien membre
CFDT du CESE
Vers une convention de l’OIT contre les violences sexistes au travail.
o Eva Abella Martin, Attachée juriste, Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, Belgique
La loi belge tendant à lutter contre le sexisme
o Marie Becker, Juriste, Cheffe de projet, CSEP
L’interdiction de tout agissement sexiste dans le code du travail
Grand témoin : Geneviève Bel, Vice-présidente de la CGPME en charge de l’entreprenariat au féminin
PAUSE DEJEUNER : 12h30-14h15
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14h15-14h30 : Vidéo de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
14h30-15h45
3ème
table ronde : Les acteurs de l’entreprise face au sexisme
Animatrice et intervenante : Armelle Carminati, membre du CSEP, présidente-fondatrice du cabinet Axites et singulis
o Barbara Leveel, Responsable diversité & RH RSE Groupe BNP Paribas Comment lutter contre les biais inconscients en entreprise ?
o Caroline de Haas, Directrice associée du groupe Egalis
L’importance de la formation pour lutter contre le sexisme : percuter l’illusion de l’égalité
o Sophie Binet, Membre de la direction Confédérale de la CGT, Responsable de la commission femmes mixité L’action syndicale : enjeux, moyens d’actions et outils pour lutter contre le sexisme
o Anne Baltazar, Secrétaire confédérale de FO, Présidente de l’AGEFIPH Une vraie politique de prévention dans l’entreprise ? Grand Témoin : Carole Couvert, Présidente de la CFE-CGC
15h45-17h30
4ème
table ronde : La société civile en alerte : démonstrations en tous genres
Animatrice et intervenante : Anne-Cécile Sarfati, Rédactrice en chef de ELLE
o Claire Serre-Combe, Porte-parole d’Osez le féminisme Vie de Meuf et autres
o Paul Daulny, Chargé de l’accompagnement des collectivités et des syndicats, Centre Hubertine Auclert
Un centre de ressources pour diffuser une culture de l’égalité en Ile-de-France
o Corinne Hirsch, Administratrice du Laboratoire de l'Egalité Vidéo : Les Femmes, on continue de s’asseoir dessus ou on change pour de bon ?
o Clara Gonzales, Co-fondatrice de Macholand Un média d'interpellation pour agir directement contre la parole publique sexiste
o Isabelle Germain, Directrice de publication et fondatrice, Les Nouvelles News Un outil de décryptage du sexisme ordinaire au travail
o Sandra Lorenzo, Journaliste, responsable de la rubrique « C’est la vie », Huffington Post Une ouverture médiatique aux acteurs de la société civile
o Laurence Beldowski, Directrice générale de Communication & Entreprise
En 2016, luttons contre les clichés sexistes : No More Clichés
o Margaux Collet, Responsable des études et de la communication, Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) Le guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe : un levier pour l’entreprise ?
CLOTURE : 17h30 Brigitte Grésy, Secrétaire générale du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
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INTERVENANT.E.S
Marisol Touraine,
Ministre des Affaires sociales, de la Santé
et des Droits des femmes
Pascale Boistard,
Secrétaire d’Etat chargée
des Droits des femmes
1ère table ronde : Le sexisme dans tous ses états : définitions et manifestations
Animatrice : Brigitte Grésy est Secrétaire générale du Conseil Supérieur de l’Egalité
Professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP).
Agrégée de grammaire et diplômée de l’Ecole Nationale d’Administration, elle a été, à
partir de 1998, cheffe du service des droits des femmes et de l’égalité puis directrice de
cabinet ministériel et, en 2006, inspectrice générale des affaires sociales (IGAS). Elle a
réalisé de nombreux rapports sur l’égalité : l’égalité professionnelle (2009), la parentalité
tout au long de la vie (2011), l’image des femmes dans les médias(2008) et les expertes
(2011), l’égalité entre les filles et les garçons dans les établissements d’accueil de la petite
enfance (2013). Elle a publié deux essais chez Albin Michel : Petit traité contre le sexisme
ordinaire (2008) et La vie en rose, pour en découdre avec les stéréotypes (2014).
Grand témoin : Laurence Parisot est Vice-présidente de l’IFOP, Présidente du MEDEF (2005
– 2013).
Laurence Parisot s’est consacrée à son mandat de Présidente du MEDEF de 2005 à 2013.
Outre ses fonctions de vice-Présidente du directoire de l’IFOP, elle est administrateur de
BNP Paribas et d’EDF. Par ailleurs, depuis juin 2014, Laurence Parisot fait partie du Conseil
de Surveillance de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) et préside son
Conseil Scientifique.
***
Benoit Dardenne est Vice-Président du Département de Psychologie à l'Université de Liège.
Licencié en psychologie de l'Université de Liège. Après une année comme Research
Assistant à Amherst, USA, il obtient un doctorat à l'Université catholique de Louvain en
1995. Il est ensuite chargé de recherche puis chercheur qualifié auprès du Fonds National
de la Recherche Scientifique. Il prend la direction du service de psychologie sociale à
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l'Université de Liège en 1998. Actuellement Vice-Président du Département de Psychologie, il poursuit des
recherches et dispense des cours dans différents domaines de psychologie sociale, notamment l'influence
sociale et la psychologie environnementale. Ses recherches portent sur les substrats neuronaux des
comportements sociaux, la discrimination sexiste et la prise de risque.
Dominique Epiphane est sociologue, ingénieure de recherche au Centre d'étude et de
recherches sur les qualifications (Céreq).
Elle s'intéresse principalement au début de carrière des jeunes diplômé-e-s, aux rapports
sociaux de sexes, aux liens entre ségrégation éducative et ségrégation professionnelle ainsi
qu'aux discriminations dans l’accès à l’emploi des jeunes. Elle est notamment co-auteure de
« Dire ou ne pas dire les discriminations… Les jeunes femmes face au sexisme et au
racisme », Revue Agora, 2011, n°57, pp. 91-106 et « Recrutement : quand les stéréotypes
ont la vie dure », La documentation française, 2014, Problèmes économiques n°3086, pp. 10-14.
Marie PEZE est Docteur en Psychologie, psychanalyste, ancienne experte judiciaire.
Elle est responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et
Travail » en 1997, coordonne le réseau des 100 consultations créées depuis, est
responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du
CNAM, avec Crhistophe Dejours. En parallèle, elle anime un groupe de réflexion
pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies
du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-
travail.com
Isabel Boni-Le Goff est sociologue.
Elle conduit des recherches sur les professions supérieures et leur féminisation. En prenant
pour terrains les métiers techniques et le management, historiquement construits au
masculin, ses travaux portent sur les inégalités et discriminations de genre dans l’emploi et
la carrière, ainsi que sur les différentes formes de sexisme dans les environnements de
travail. Docteure de l’EHESS , elle a obtenu un prix pour sa thèse "Le sexe de l’expert.
Régimes de genre et dynamique des inégalités dans l’espace du conseil en management",
qui a donné lieu à plusieurs publications. Depuis 2015, elle est chercheure à l’Université de Lausanne.
2ème table ronde : Le droit peut-il appréhender le sexisme au travail ?
Animateur : Michel Miné Michel Miné, Professeur de droit du travail au Conservatoire
national des Arts et Métiers (Cnam), Lise/Cnam/Cnrs, conférencier à l'Académie de droit
européen (ERA, Trêves), ancien inspecteur du travail (directeur du travail) et formateur à
l'INTEFP.
Il est membre du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes. Il publie régulièrement des articles sur les discriminations et l'égalité
professionnelle notamment dans la Revue de droit du travail. Auteur de plusieurs
ouvrages, dernières parutions aux éditions Eyrolles, Le droit du travail, 2015, 27ème
édition, et Le droit social international et européen, 2013, 2ème édition. Il va prochainement publier, Droit des
discriminations dans l’emploi (Éd. Larcier). Il est expert auprès des acteurs sociaux et des pouvoirs publics.
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Grand témoin : Geneviève Bel est chef d’entreprise, vice-présidente de la Confédération
Générale des petites et moyennes entreprises en charge de l’entrepreneuriat au féminin.
Elle est présidente de la CGPME des Yvelines, également présidente de l’association EAF
et représentante de la CGPME au Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les
femmes et les hommes, elle a été membre du Conseil économique, social et
environnemental (2004-2015).
***
Eva Abella Martin est attachée juriste auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des
hommes (Belgique).
Licenciée en droit de l’Université Catholique de Louvain, elle a été formée à l’égalité des
travailleurs féminins et masculins à l’Université Libre de Bruxelles. Engagée et experte sur
la problématique de l’égalité de genre et des discriminations fondées sur le sexe, elle
officie en tant qu’attachée juriste notamment en charge du traitement des plaintes à
l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Créé par la loi du 16 décembre 2002,
l’Institut a entre autres pour mission de veiller au respect de l’égalité des femmes et des hommes, et de
combattre toute forme de discrimination ou d’inégalité basées sur le sexe ou sur le changement de sexe.
Béatrice Ouin est consultante en communication.
Par son engagement à la CFDT en tant que déléguée femmes confédérale de 1985 à 1995,
elle a siégé au Conseil supérieur de l’Egalité professionnelle, au Comité des femmes de la
CES (Confédération européenne des syndicats) et à la CISL (Confédération internationale
des syndicats libres). Elle a également occupé le poste de rédactrice en chef de
l’hebdomadaire de la CFDT (1995-2000). Elle a été membre du Conseil économique et
social français de 1989 à 1995 et du Comité économique et social européen de 2006 à 2015. Elle a été
rapporteure de l’avis du CESE « Pour une norme OIT contre les violences sexistes au travail » (14 septembre
2015).
Patrice ADAM, agrégé des Faculté de droit, est professeur de droit privé à la Faculté de
Droit de Nancy (Université de Lorraine), il en est le vice-doyen.
Membre du comité de rédaction de la Revue de droit du travail, il y co-dirige la rubrique
Libertés et pouvoirs. Il est en charge des fascicules "Harcèlement moral" et "Harcèlement
sexuel" dans le Répertoire Dalloz de droit du travail. Il est par ailleurs, l'auteur de nombreux
articles publiés dans les principales revues juridiques de droit du travail françaises, ainsi que
de deux ouvrages publiés chez LGDJ (L’individualisation du droit du travail. Essai sur la réhabilitation du salarié-
individu, LGDJ, coll. Bibliothèque de droit social, tome 39, 2005) et Armand Colin (La prévention des risques
psychosociaux en entreprise, 2011). Il est expert près le Conseil d'orientation de l'Aract Lorraine.
Marie Becker est cheffe de projet au Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle depuis
le 1er
janvier 2014.
Juriste, titulaire d’un DEA en droit (Libertés publiques et Droits de l’Homme), elle a
travaillé dix ans au sein de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour
l’Egalité (HALDE) puis du Défenseur des Droits (Pôle Expertise). Elle est spécialiste des
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questions de discriminations dans l'emploi. Elle a notamment été co-rapporteure avec
Brigitte Grésy du rapport sur Le sexisme dans le monde du travail entre déni et réalité,
publié en mars 2015.
3ème table ronde : Les acteurs de l’entreprise face au sexisme.
Animatrice : Armelle Carminati est une dirigeante d'envergure internationale : chez
Accenture (conseil) Directrice Générale du secteur Grande Distribution en Europe,
Amérique du Sud et Afrique, et Directrice Générale Capital Humain & Diversité monde, puis
chez Unibail-Rodamco (CAC40) membre du Directoire, Directrice Générale Fonctions
Centrales. Elle est aujourd’hui présidente du cabinet Axites-et-Singulis. Ses engagements :
co-fondatrice du Laboratoire de l’Egalité, au MEDEF Présidente de la Commission
innovation sociale et managériale, personnalité qualifiée au Conseil Supérieur de l’Egalité
Professionnelle et à l’Observatoire de la Laïcité. A notamment publié aux éditions
Eyrolles, Pouvoir(e)s : Les nouveaux équilibres femmes-hommes.
Grand témoin : Carole Couvert, est la Première présidente de la CFE-CGC depuis 2013. Elle a
été également membre du CESE (2015-2020).
Elle est particulièrement engagée sur l’égalité professionnelle et la conciliation des temps de
vie. A ce titre, elle a créé le réseau Equilibre en 2004 qui se donne pour ambition de concilier
la réussite professionnelle et la vie personnelle. En 2005, elle a participé au Tour de France de
l’Egalité Professionnelle avec la ministre déléguée à l’Egalité Professionnelle, Nicole Ameline.
Elle a également participé à la rédaction du répertoire des bonnes pratiques en matière d’égalité
professionnelle de l’ORSE et est régulièrement auditionnée par le Sénat et l’Assemblée Nationale sur les
questions concernant l’égalité professionnelle. Enfin, elle a été membre de l’Observatoire de la parité en
politique de 2006 à 2010.
***
Barbara Levéel est Responsable Diversité BNP Paribas.
Elle a réalisé l’essentiel de sa carrière chez BNP Paribas et y a exercé des responsabilités
dans des domaines variés : pour la banque d’investissement en Argentine puis à Paris, à
l’Audit interne en tant qu’Inspectrice et enfin aux Achats du Groupe en tant que
Responsable Transformation et Pilotage. Nommée Responsable Diversité BNP Paribas en
octobre 2014, elle poursuit le développement volontariste de la politique Diversité du
Groupe initiée il y a plus de 10 ans et, en particulier, renforce les actions pour accompagner les objectifs du
Groupe en matière d’égalité professionnelle.
Caroline De Haas est directrice associée du groupe Egalis.
Militante féministe, elle a fondé en 2009 l’association Osez le féminisme. En 2012, elle
rentre au cabinet de Najat Vallaud Belkacem, ministre des Droits des femmes. En 2013, elle
quitte ses fonctions et crée une entreprise de formation et de conseil sur l’égalité, Egaé,
d'égal à égale, membre du groupe Egalis. Elle intervient depuis cette date auprès des
entreprises, des collectivités et des gouvernements pour faire de l'égalité une réalité. Elle a
participé à la création du site http://expertes.eu, pour favoriser la visibilité des femmes
dans les médias. Elle est l’une des fondatrices de Macholand.fr, site d'action anti-sexiste.
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Sophie Binet est secrétaire générale adjointe de l’UGICT - CGT (Union Générale des
Ingénieurs, Cadres et Techniciens de la CGT) depuis mai 2014.
Elle est élue au à la direction confédérale de la CGT depuis mars 2013 où elle pilote la
commission « Femmes mixité ». Conseillère Principale d’Education en lycée professionnel
depuis 2008, Sophie BINET travaille d’abord dans les quartiers nord de Marseille puis au
Blanc Mesnil en Seine Saint Denis. Ce choix lui permet d’exercer un métier militant, et de
lutter au quotidien contre la reproduction sociale, les stéréotypes sexués, et les violences
dont sont victimes de nombreuses adolescentes.
Anne Baltazar, est Secrétaire confédérale de la Confédération générale du travail Force-Ouvrière depuis 2012. Informaticienne au ministère de la Défense, puis au ministère des Finances, elle adhère en
1986 à la fédération FO des Fonctionnaires, dont elle va gravir les échelons : secrétaire
fédérale en 1994, secrétaire générale adjointe de la fédération en 2003, secrétaire
générale en 2009, puis depuis 2012 secrétaire confédérale chargée de l'économie sociale
et solidaire, de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, du handicap et
du logement social. Elle a été membre du CESE de 2010 à 2015, elle est membre du CSEP
et présidente de l'Agefiph depuis septembre 2015.
4ème table ronde : La société civile en alerte : démonstrations en tous genres
Animatrice : Anne-Cécile Sarfati est rédactrice en chef au magazine ELLE.
Avocate au barreau de Paris, spécialisée dans le droit des affaires, elle s’est reconvertie en
1995 dans le journalisme, son rêve de jeunesse qu’elle n’avait pas pu poursuivre.
Rédactrice en chef au magazine ELLE, elle dirige notamment le programme ELLE Active,
lancé il y a 5 ans par le magazine ELLE pour promouvoir le travail des femmes. Enfin, elle
est l’auteur (avec Hervé Gattegno) de Femmes au pouvoir, récits et confidences (Stock) et
(avec la psychologue Christine Brunet) de Petits tracas et gros soucis (Le livre de poche)
devenu un ouvrage de référence sur l’éducation des enfants. Elle a également publié “Etre
femme au travail, ce qu’il faut savoir pour réussir mais qu’on ne vous dit pas” (Odile Jacob).
***
Claire Serre-Combe est porte-parole d'Osez le féminisme !,
Osez le féminisme ! est une association universaliste, abolitionniste, laïque et progressiste
créée en 2009. OLF a pour objectifs de dénoncer la persistance des inégalités femmes-
hommes dans tous les domaines et de contribuer à les éradiquer. OLF publie un journal
et mène régulièrement des campagnes auprès du grand public. Claire Serre-Combe a
entre autres co-géré : les campagnes au long cours (Egalité 2012), comme les actions-
éclair (“Chère Carla Bruni”, “SOS égalité pro”) et les campagnes menées avec des
collectifs (Féministes en Mouvements).
COLLOQUE SUR LE SEXISME AU TRAVAIL CONSEIL SUPERIEUR DE L’EGALITE PROFESSIONNELLE
ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
ENTRE DÉNI ET RÉALITÉ
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Isabelle Germain, journaliste, est la fondatrice du journal en ligne Les Nouvelles NEWS.
Ancienne présidente de l’Association des femmes journalistes, ex-membre du Haut
Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, elle a mené de nombreuses études
montrant que les femmes sont sous-représentées et stéréotypées dans les médias.
Études dont les résultats n’évoluent pas dans le temps. Les Nouvelles NEWS prend le
contrepied de cette infériorisation des femmes dans les médias et, par conséquent, dans la société. Ce journal
veut rééquilibrer l'information. Isabelle Germain est également formatrice : pour rendre les femmes plus
visibles et leur permettre d’être choisies pour accéder aux postes de pouvoir, elle a développé les formations
« SPEAK UP » qu’elle dispense dans des entreprises du CAC 40 comme dans des PME ou auprès de femmes
politiques.
Paul Daulny est chargé de l’accompagnement des collectivités et des syndicats au
Centre Hubertine Auclert.
Paul Daulny est chargé de l’accompagnement des collectivités et des syndicats au
Centre Hubertine Auclert, le centre francilien de ressources pour l’égalité entre les
femmes et les hommes. Ce dernier, créé à l’initiative de la Région Île-de-France, a pour
principaux objectifs la sensibilisation de différents publics à la nécessité de lutter
contre les inégalités et les discriminations fondées sur le sexe, la production d’expertise et d’outils dans ce
domaine et l’accompagnement des actrices et acteurs du territoire pour le montage de projets. Depuis 2013,
l’Observatoire régional des violences faites aux femmes est intégré au Centre Hubertine Auclert.
Corinne Hirsch est administratrice du Laboratoire de l’égalité et de PWN-Paris (Professional
Women’s Network), dont elle anime le Think Tank en tant que Vice-Présidente.
Elle intervient régulièrement sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
auprès des associations ou des réseaux de femmes, des entreprises ou des organisations
publiques. Fondatrice d’Aequiso, Corinne Hirsch capitalise sur une triple compétence : cadre
de groupe international, conseil aux entreprises, égalité entre les femmes et les hommes.
Clara Gonzales est juriste. Spécialisée en droit international, elle travaille dans la défense
des droits humains. Militante féministe, elle a co-fondé avec Caroline de Haas et Elliot
Lepers le média d'interpellation Macholand, et fait partie du conseil d'administration
d'Osez le Féminisme!
Sandra Lorenzo est journaliste au Huffington Post.
Titulaire d'un master en journalisme obtenu à l'IJBA (l'Institut de Journalisme Bordeaux
Aquitaine), elle est journaliste au Huffington Post depuis 2012. Elle dirige la rubrique C'est la
vie qui traite des questions de vie quotidienne et de vie professionnelle.
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ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
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Laurence Beldowski est Directrice générale de Communication & Entreprise, l’association de
référence de la Communication corporate en France.
Sa mission ? Placer la Communication au niveau stratégique qu’elle mérite dans les
entreprises et faire reconnaître l’expertise des communicants au cœur des organisations.
Elle crée en mars 2012, le réseau « Toutes Femmes, Toutes Communicantes » qui porte 3
principales ambitions : partager des expériences (être un lieu de réflexion, d’échanges et de
rencontres conviviales), activer les potentiels (aider les femmes à prendre conscience de leurs talents, stimuler
leur leadership et leur capacité à oser) et responsabiliser la profession (donner une plus juste visibilité aux
femmes expertes, veiller au respect de l’image des femmes dans la communication, les médias et la société et
lutter contre les stéréotypes) . Elle est à l’origine de la campagne « En 2016, luttons contre les clichés sexistes :
No More Clichés ».
Margaux Collet est en charge de la communication et du suivi des commissions « Santé,
droits sexuels et reproductifs » et « Lutte contre les stéréotypes et les rôles sociaux » au
sein du Secrétariat général du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes
(HCHfh).
Elle assure la diffusion du « Guide pratique pour une communication publique sans
stéréotype de sexe » auprès des collectivités locales et des services de l’Etat.
Installé en janvier 2013, le Haut Conseil est une instance consultative indépendante placée auprès du Premier
ministre. Le HCEfh a pour missions principales de concerter les acteurs et actrices de l’égalité, d’évaluer les
politiques publiques, de proposer des recommandations au Gouvernement et aux parlementaires et d’animer
le débat public.
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http://femmes.gouv.fr/instances/
Contact : [email protected]
[email protected] Brigitte Grésy : 06.13.73.08.83