École d architecture à Marne-la-Vallée

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École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée Où le projet est considéré comme la maîtrise des transformations de l’environnement et des situations construites

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École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-ValléeOù le projet est considéré comme la maîtrise des transformations de l’environnement et des situations construites

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L’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Valléeet ses partenaires internationaux

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Jerusalem

LubljanaVenise

MunichKarlsruheCologne

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ÉcoleNotre école est née de l’engagement de toute une équipe dans l’élaboration d’un nouvel enseignement. Celui-ci découle de la définition que nous souhaitons donner aux mots « architecte » et « architecture ». Tout au long du cursus, les élèves architectes y apprennent que la conception d’un bâtiment consiste également en l’élaboration d’un projet de transformation de l’environnement. Ainsi, la découverte de l’acte de bâtir est toujours intimement liée à la compréhension des territoires et de leurs usages. Pour transmettre cela à nos étudiants, nous avons conçu un programme original et des moyens pédagogiques adaptés, afin que ces futurs diplômés aient les compétences, l’ouverture et l’engagement que ce métier requiert aujourd’hui. L’architecture demeure l’art de bâtir des édifices dans un environnement en perpétuelle mutation. Projet de l’architecte Bernard Tschumi, le bâtiment offre une qualité d’espace propice à la concentration comme aux échanges. Entre les deux blocs qui accueillent d’un côté l’administration et de l’autre les ateliers et les salles de cours, l’espace ouvre sur un grand forum où se déroulent de nombreux événements pédagogiques ou de diffusion : les espaces d’exposition, deux amphithéâtres, les circulations et une cafétéria, lieu de convivialité. La capacité d’accueil de l’école est d’environ 650 étudiants, ce qui en fait un établissement à taille humaine.

École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-ValléeMinistère de la culture et de la communication École nationale supérieure d’architecture associée à la communauté d’université Paris-Est

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ArchitectureNotre école considère le périmètre des objets de l’architecture, au-delà des seuls bâtiments. Depuis sa création en 1998, elle se définit comme « une école d’architecture au sens le plus large possible, qui ferait volontiers la synthèse de l’urbanisme, de l’architecture, du paysage, du tracé des chaussées, des soutènements, de la gestion des niveaux et bien sûr des réseaux »1. Cette « synthèse », prônée à la suite des cloisonnements disciplinaires et sectoriels qui se sont durcis au XXe siècle, rejoint finalement la définition de l’architecture instaurée par Alberti et qui a prévalu jusqu’au XVIIIe siècle. Très concrètement, nous pensons que les objets dont s’occupent les paysagistes, les ingénieurs ou les géomètres, doivent également être – à nouveau – ceux des architectes. Ainsi, nous considérons que le nivellement, le découpage parcellaire, la gestion de l’eau, le tracé et le dimensionnement des voies, etc. doivent aussi s’enseigner dans une école d’architecture de la ville & des territoires. De même, nous affirmons que la construction est un champ qui contribue à la définition même de l’architecture. Il existe de grandes réalisations architecturales auxquelles la construction et l’utilisation de certaines techniques donnent leur expression architecturale singulière. D’un point de vue technique, nous pensons que les architectes doivent avoir conscience des ordres de grandeur en termes de dimensionnement, des principaux systèmes constructifs et maîtriser les rudiments de la construction ordinaire. Il s’agit pour tous les élèves de pouvoir, un jour, discuter et échanger avec un ingénieur en étant en capacité de pouvoir suggérer des solutions.

1. Yves Lion, « Pour une école des territoires », in Pierre-Alain Croset (dir.), Pour une école de tendance. Mélanges offerts à Luigi Snozzi, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1999, p. 186.

Ville & territoires Aujourd’hui la population mondiale vit majoritairement en ville. L’espace urbain se développe inexorablement produisant toujours de nouvelles issues comme de nouvelles contradictions. Apprendre la ville c’est l’étudier sous tous ses angles : force productive, bien de consommation, lieu de mémoire, espace de mélange et de cloisonnement, forme urbaine, espace politique… Notre école s’intéresse à tout ce qui constitue la ville comme à tous ses débordements. Nous pensons qu’il faut cesser de regarder la ville comme un modèle idéal pour les territoires, afin de pouvoir interroger l’inversion de relation qui peut caractériser l’état métropolitain. Dans la condition métropolitaine en effet, les périphéries existent par elles-mêmes avec une intensité et une dimension telles qu’elles ont acquis une autonomie par rapport aux villes centre : infinies périphéries de périphéries, inconfortables à penser pour les architectes car elles semblent dissoudre, dans leur grande étendue, leur intensité faible, et leur système hiérarchique incertain, les objets architecturaux eux-mêmes. Comment l’architecture peut-elle aujourd’hui survivre à la condition métropolitaine, à la ville diffuse ou à la dislocation suburbaine, et contribuer à leur donner un sens ? Le territoire ne constitue plus un périmètre géographique : il est aussi le produit de toutes les instances politiques, sociales, culturelles ou juridiques qui l’ont façonné. Quelle que soit sa nature, parcelle d’une maison ou nœud autoroutier, il est le champ d’investigation et d’action des futurs architectes. En encourageant nos étudiants à l’intelligence des territoires, nous les préparons mieux à répondre à la complexité des enjeux contemporains.

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à Marne-la-Vallée Un des atouts de l’école est son appartenance au Cluster de la cité Descartes, pôle d’excellence retenu dans le projet du Grand Paris pour sa vocation métropolitaine dédiée à la ville durable. Les liens ainsi tissés avec différents établissements d’enseignement supérieur (École des Ponts ParisTech, École d’urbanisme de Paris, Université Paris-Est Marne-la-Vallée…) – qui appartiennent tous à la Communauté d’universités et d’établissements Université Paris-Est –permettent d’élargir et de confronter les champs de connaissance tant en matière d’enseignement que de recherche, engageant l’école dans une dynamique scientifique et intellectuelle exceptionnelles. De plus, étudier dans un périmètre d’observation privilégié, celui de la ville nouvelle, lui-même en pleine mutation et porteur de toutes les problématiques urbaines et environnementales contemporaines, est propice à éveiller chez l’étudiant la conscience quotidienne d’un monde en constante évolution, et à nourrir une réflexion d’actualité sur l’objet même de la pratique architecturale aujourd’hui.

Dans le cadre de la refonte de son identité visuelle amorcée en 2015, l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée a confié au photographe Myr Muratet le soin de réaliser un reportage photographique au sein de l’école et sur le campus. Toutes les images présentées dans cette publication ont été réalisées entre mai et juillet 2015.

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Les étudesL’École dispense une formation qui conduit au diplôme d’État d’architecte, organisée en deux cycles : licence (trois ans) et master (deux ans). Les étudiants peuvent s’y inscrire directement après l’obtention du baccalauréat. En plus de cet enseignement généraliste menant aux métiers de l’architecture et de la ville, l’école propose d’autres formations comme « Structure et architecture » en coproduction avec l’École des Ponts ParisTech, qui conduit vers le double diplôme architecte et ingénieur, et trois autres formations qui s’adressent aux architectes déjà diplômés : l’Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (hmonp), le dsa d’architecte-urbaniste et le dpea Architecture post-carbone.

L’accès aux études d’architecture La 1re année est ouverte en formation initiale aux candidats titulaires du baccalauréat (toutes filières) ou d’un diplôme équivalent. La procédure d’admission s’effectue via le portail internet postbac.fr ou directement auprès de l’école (marnelavallee. archi.fr) pour les candidats relevant de la validation des acquis de l’expérience. Le deuxième cycle est ouvert aux étudiants qui justifient soit du diplôme d’études en architecture valant grade de licence, soit de la validation de leurs études, expériences professionnelles ou acquis personnels.

L’encadrementDurant le 1er cycle, l’encadrement pédagogique est très important, renforcé par la présence de moniteurs et d’assistants, offrant ainsi un soutien supplémentaire aux élèves. Au fur et à mesure de leur avancement dans le cursus, les étudiants gagnent en maturité et les relations avec les enseignants changent de nature, avec de vrais moments d’échanges et de confrontation qui renforcent leur esprit critique.

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ProjetL’enseignement du projet passe par la transformation des choses, ses moyens mais aussi ses nécessités. Il s’agit de développer non seulement l’aptitude des étudiants à mettre en œuvre des solutions concrètes mais aussi leur capacité à exprimer et à argumenter des points de vue sur les programmes et les situations auxquelles ils sont confrontés. Le projet, c’est l’idée de la transformation et la manière de la conduire.

TerritoireDans ce champ, il est question aussi bien de l’aménagement des villes et des banlieues, du tracé des routes, des équilibres naturels, etc. Tous ces sujets sont abordés de façon à ce que les étudiants comprennent que le territoire et le paysage sont partie prenante de tout projet d’architecture, sans restreindre leur étude à la seule phase préalable analytique comme c’est le cas trop souvent.

ConstructionNous abordons ce champ de façon particulière. Nous évitons ainsi le recours au calcul pour un enseignement expérimental passant en revue tous les raisonnements, toutes les techniques, toutes les technologies. Il s’agit de transformer la construction en un enseignement jubilatoire ; elle doit être un plaisir.

ReprésentationNous avons volontairement réduit la traditionnelle approche artistique à la question de la représentation, car si art et sensibilité doivent être présents dans tout projet d’architecture pris au sens large, c’est bien entendu autour de la question du projet que ces approches doivent être développées.

ArchitectureCe champ recouvre essentiellement ce qu’ailleurs on appellerait Histoire de l’architecture. Volontairement, nous ne faisons pas apparaître le terme histoire car nous considérons que l’histoire doit être enseignée de manière thématique et croisée avec tous les champs (construction, géographie, sociologie et bien évidemment les théories architecturales…). En plus de la théorie de l’architecture, abordée par époques cohérentes (leur suite n’est pas nécessairement leur ordre d’apparition dans le cursus), nous considérons que l’analyse architecturale est indispensable pour apprécier, permanence et changements, autonomie et détermination.

Le premier cycleLe premier cycle donne à chaque étudiant les moyens d’acquérir les connaissances fondamentales de l’architecture. Afin d’éviter l’éparpillement disciplinaire, au côté du projet d’architecture, les enseignements ne sont pas multipliés mais recentrés sur quatre champs de matières fondamentales : territoire, architecture, construction et représentation, qui sont systématiquement enseignés par cours magistraux et / ou travaux dirigés. Ce premier cycle de 3 ans est sanctionné par le diplôme d’études en architecture valant grade de licence.

Le deuxième cycleLe deuxième cycle permet d’acquérir une pensée critique sur les problématiques liées à l’architecture. À l’issue de cette formation, tout étudiant doit être capable de concevoir un projet architectural de manière autonome, par l’approfondissement de ses concepts, méthodes et savoirs fondamentaux. Cette formation prépare aux différents modes d’exercice et domaines professionnels de l’architecture, ainsi qu’à la recherche architecturale. D’une durée de deux ans, le deuxième cycle est sanctionné par le diplôme d’État d’architecte valant grade de master. Quatre filières d’approfon-dissement structurent le deuxième cycle.

Matières à penser Explore une série de thèmes liés au développement durable et questionne la façon dont la matière, au cours d’un processus de fabrication, informe le projet architectural.

Métropoles S’intéresse aux questions posées aujourd’hui par la ville, dans ce monde devenu à la fois majoritairement urbain et écologiquement fragile. La spécificité de cette filière est donc d’approcher l’architecture sous l’angle de la métropole, considérée comme un lieu dont le destin, le fonctionnement et le rythme sont étroitement liés à ceux du globe.

Architecture et expérience Propose de confronter une réflexion théorique sur les règles qui guident la conception d’un projet, aux conditions spécifiques d’un programme architectural.

Transformation Explore les problématiques architecturales liées au recyclage ou au réemploi du bâti (construire sur le construit) et au détournement de la vocation première de certains sites (vides des lotissements pavillonnaires et des grands ensembles, zones d’activités en déshérence, friches industrielles, délaissés d’infrastructure...). De telles transformations sont à même de réinterroger les relations architecturales et urbaines aussi bien que les procédés constructifs et l’économie de la construction.

Cette offre pédagogique volontairement diversifiée est complétée par un ensemble de cours obligatoires et de cours optionnels choisis par les étudiants, soit au sein de l’école, soit dans l’un des établissements partenaires du campus universitaire de la Cité Descartes (École des Ponts ParisTech, École d’urbanisme de Paris, Université Paris-Est Marne-la-Vallée).

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Et aussi…L’école met à profit son appartenance à la Comue Université Paris-Est pour mettre en place ou participer à des formations connexes à l’architecture. Ainsi, les collaborations fortes nouées avec l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, l’École des ingénieurs de la ville de Paris, l’École des Ponts ParisTech, l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville renforcent l’ancrage de l’école dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Les formations en partenariat

La licence professionnelle D’une durée d’un an, cette formation vise une insertion professionnelle immédiate. Elle donne aux étudiants des compétences et des savoir-faire leur permettant d’assister et de seconder l’architecte, l’urbaniste, l’ingénieur dans la conception et le suivi opérationnel des projets. Elle est coproduite avec l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, l’École nationale supérieure de Paris-Belleville et l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris.

La formation Structure et architecture L’École d’architecture, en association avec l’École des Ponts ParisTech, a mis en place une formation destinée à la fois aux élèves architectes accédant au 2e cycle et aux élèves ingénieurs en 2nde année. Elle permet de sensibiliser les architectes au monde de l’ingénierie et inversement, et contribue ainsi à décloisonner leurs univers respectifs. Cette formation constitue une plus-value reconnue dans une carrière professionnelle. Une fois diplômés, les architectes peuvent poursuivre, sous conditions, leurs études à l’École des ponts en vue d’obtenir le titre d’ingénieur.

Post-graduate

L’Habilitation de l’architectediplômé d’État à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (hmonp) Cette formation s’adresse aux architectes diplômés, soit directement à la suite de leurs études, soit après une première expérience professionnelle. Elle permet à ses titulaires d’exercer personnellement l’ensemble des responsabilités de maître d’œuvre. Elle comprend et associe une mise en situation professionnelle, encadrée dans les secteurs de la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine, et des enseignements théoriques, pratiques et techniques.

Le diplôme de spécialisation et d’approfondissement en architecture (dsa) d’architecte-urbaniste Ouvert aux architectes et aux paysagistes français ou étrangers. Ce diplôme part du constat que l’architecte-urbaniste est aujourd’hui totalement engagé du côté du projet et de sa représentation dans l’espace, formant ainsi, vis à vis des questions urbaines, un métier nouveau, dépourvu jusqu’alors de formation spécifique en France. Ce cursus associe enseignement universitaire, mise en situation professionnelle et recherche opérationnelle.

Le diplôme propre aux écoles d’architecture (dpea) Architecture post-carbone, Énergies & Matières Coproduit avec l’École des Ponts ParisTech, le dpea a une ambition internationale. Il s’intéresse aux trois grandes facettes de l’impact des bâtiments et des infrastructures sur l’environnement : les matériaux et leurs transformations, l’architecture de la structure et des enveloppes, et leur contenu énergétique. Des commandes émanant de groupes industriels privés ou publics conditionnent la réflexion et les enseignements de ce cycle.

L’ocs vise ainsi une mise en dialogue des activités de recherche avec celles des filières d’approfondissement du master. Les liens entre recherche et enseignement sont renforcés grâce au séminaire thématique de chaque filière. L’objectif est que le laboratoire accueille les étudiants souhaitant poursuivre certaines de leurs investigations liées au mémoire et / ou au projet dans le cadre d’une thèse de doctorat ou d’une recherche financée. L’ Observatoire de la condition suburbaine fait partie de l’Unité mixte de recherche cnrs AUSser (umr 3329) qui regroupe les laboratoires de plusieurs écoles nationales supérieures d’architecture. Elle est habilitée par le Haut conseil d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (hceres). Le développement d’une recherche par et pour le projet en articulant les travaux menés dans le cadre du dsa d’architecte-urbaniste et du dpea Architecture post-carbone permet aussi de faire le lien avec de nouvelles formes de doctorat.

Le doctoratLe rattachement de l’école à l’École doctorale Ville, Territoire, Transports (vtt) permet à nos diplômés ayant obtenu la mention recherche de poursuivre un parcours doctoral au sein de l’école, en étant affilié à l’équipe de recherche ocs. Les doctorants bénéficient des ressources d’encadrement et des services disponibles dans ces structures.

La rechercheL’observatoire de la condition suburbaine (ocs) En cohérence avec la ligne pédagogique de l’école, l’équipe de recherche ocs (Observatoire de la condition suburbaine) approfondit les phénomènes spatiaux propres aux périphéries urbaines et plus précisément l’observation et l’interprétation de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée où elle est implantée géographiquement. L’engagement scientifique sur la thématique globale du suburbanisme est en cela ancré dans le local. Les enjeux et dispositifs de la résilience énergétique des territoires et des bâtiments sont particulièrement étudiés.

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L’internationalL’architecture en tant que discipline requiert des savoirs multiples qui ne peuvent se cantonner au cadre national ni se limiter à l’enceinte de l’établissement. C’est donc depuis sa création que l’école tient à confronter les étudiants aux pratiques et aux contextes culturels différents en tissant des liens avec des partenaires partout dans le monde. Ces partenariats ciblés se renforcent d’année en année et donnent lieu à des coopérations pédagogiques, des mobilités Erasmus, des stages à l’étranger, des conférences internationales d’enseignants invités, des expositions, mais aussi des projets d’étude qui ont pour site et sujet des territoires étrangers. Ainsi, l’école bénéficie d’un réseau étendu et solide qui permet à ses étudiants, ses enseignants et ses chercheurs d’avoir un regard élargi sur leur propre pratique et ouvre davantage les perspectives professionnelles de chacun.

Partenaires Hors-EuropeÉcole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), Facultad de Arquitectura, Diseño y Urbanismo uba (Buenos Aires, Argentine),Universidad Diego Portales (Santiago, Chili),Bezalel Academy of Arts and Design (Jerusalem, Israël), Faculdade de Arquitetura e Urbanism (São Paulo, Brésil), Université internationale de Rabat (Maroc)

Partenaires EuropéensAllemagne : Technische Universität Berlin, Fachhnochshule Köln, Gottfried Wilhelm Leibniz Universität Hannover, Karlsruhe Institute Of technology, Technische Universität MünchenItalie : Università Degli Studi di Roma La Sapienza, Università Degli Studi Roma Tre, Università Iuav di VeneziaEt aussi : Escula Técnica Supérioe de Arquitectura del Vallés (Barcelone, Espagne), University of Thessaly (Volos, Grèce), Waterford Institute of Technology (Waterford, Ireland), Universidade do Minho (Portugal), Univerza V Ljubljani (Slovénie)

Des étudiants mobilesParce que l’architecture doit être vue, tous les étudiants sont amenés à se déplacer pendant leur cursus. Plusieurs voyages d’étude sont organisés dans des capitales européennes ou vers des territoires qui questionnent les enjeux majeurs des situations construites contemporaines. Chaque année, une trentaine d’étudiants partent dans nos établissements partenaires pour un ou deux semestres. Les filières de master amènent également leurs étudiants à imaginer des projets de diplôme dans des contextes étrangers qui ont fait l’objet de voyage d’étude.

Un réseau professionel étenduCertaines des figures de l’école enseignent également dans des établissements prestigieux à l’étranger (Harvard, l’epfl, Mendrisio, etc.) et pratiquent l’architecture à l’international. Cette ouverture permet à l’école d’élargir ses relations avec le monde du travail, de faire venir ponctuellement des spécialistes étrangers de l’architecture et de proposer des offres de stages dans une multitude de pays. Pour donner à chacun les moyens de comprendre et de pratiquer l’architecture internationalement, les étudiants ont un enseignement soutenu en anglais tout au long du cursus, sanctionné par le toeic.

Les relations extérieuresEn parallèle de nos relations avec plusieurs établissements d’enseignement supérieur, aidés par notre localisation au sein du Cluster de la Cité Descartes, nous avons également développé de nombreux partenariats avec les collectivités locales de proximité (département et villes de la Seine-et-Marne, Conseil Régional d’Île- de-France…) et les établissements publics de la région Île-de-France (Epa Marne, Epa Sénart, Epa Orsa…). L’école est de plus en plus sollicitée par des collectivités hors région francilienne, voire hors métropole (Guadeloupe, Guyane, Martinique…). Des liens solides sont également établis avec différentes entreprises privées de dimension nationale et internationale (Bouygues Immobilier, Vinci Autoroutes, Aéroports de Paris, edf et Engie, etc.). Cet ancrage, en lien avec le monde socio-économique et les territoires, donne à la formation et à la recherche dispensées à l’école un caractère opératoire, en prise avec les réalités.

Devenir une ressourceNotre école se positionne comme un acteur sur les questions liées à la métropole parisienne. Grâce à son expertise sur les questions d’aménagement et d’énergie, nous voulons amener les collectivités territoriales (communes, départements et région) et les services de l’État à recourir aux compétences de l’école pour développer des réflexions prospectives. L’école a également pour ambition de devenir le lieu de diffusion de la culture architecturale et urbaine du cluster de la ville durable et ainsi rayonner en tant qu’école d’architecture du Grand Paris.

La formation continueGrâce à ses orientations sur l’aménagement et sur l’environnement, l’école constitue une ressource à la fois pour les acteurs de l’aménagement du territoire (collectivités locales, services de l’État...) et pour les architectes au vu de l’évolution de la pratique professionnelle. Grâce à ses enseignants et à son réseau d’intervenants extérieurs, l’école propose des sessions de formation ad-hoc sur les sujets qu’elle maîtrise. Cette ouverture au monde professionnel contribue à assurer à l’école une visibilité plus importante et à asseoir son expertise sur ces sujets.

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Paris Val-de-Seine

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Grand Paris Express

Grand Paris Express

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L’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Valléedans le Grand Paris

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Les cordées de la réussiteL’Éav&t est la tête de la cordée Álvaro Siza depuis 2011, dont les établissements partenaires sont le lycée René Cassin à Noisiel, le lycée Gérard de Nerval à Noisiel, le collège Louis Aragon à Torcy, le collège Armand Lanoux à Champs-sur-Marne. La cordée a l’ambition de donner aux élèves un nouveau regard sur l’enseignement supérieur, la formation et le métier d’architecte, et de transmettre l’envie d’entreprendre des études jugées trop souvent inaccessibles. Elle souhaite également susciter la curiosité et aiguiser le regard citoyen des élèves sur leur ville.

Tutorats pédagogiquesL’école a développé, en parallèle de ses programmes d’ouverture sociale, une politique active d’aide à la réussite étudiante. Plusieurs tutorats et monitorats ont été mis en place et sont chaque année repensés afin de mieux accompagner les étudiants dans l’acquisition d’un socle de compétences et de connaissances fondamentales. Ils se déclinent en trois domaines : le projet, dont l’enseignement représente 50 % des études d’architecture ; les compétences rédactionnelles ; la physique et la géométrie.

Le programme « égalité des chances »Depuis sa création, en 2010, l’École participe à ce programme porté par la Fondation Culture & Diversité. Celui-ci vise à favoriser l’accès de lycéens issus de zones d’éducation prioritaire et de filières de formation technique ou professionnelle aux études d’architecture. Outre une mission de sensibilisation et d’information des élèves aux études d’architecture et à leurs débouchés professionnels, principale discrimination en matière de démocratisation culturelle, le programme comporte également un stage d’intégration d’une semaine visant à préparer les élèves aux procédures d’admission dans les écoles. Une fois admis en tant qu’étudiants, les participants au programme bénéficient d’un accompagnement à quatre niveaux : financier et logistique, pédagogique, ouverture culturelle et aide à l’insertion professionnelle. Enfin, dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation Culture& Diversité et l’association Fratelli, il leur est offert un parrainage par un professionnel reconnu dans le monde de l’architecture.

L’ouverture socialeL’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée attache une grande importance au pluralisme des profils scolaires comme sociaux des jeunes qui font le choix d’intégrer l’école pour y suivre un cycle d’études en architecture. C’est la raison pour laquelle l’école est fortement impliquée dans des actions pédagogiques à l’échelle nationale telle que les cordées de la réussite ou le programme « égalité des chances ». Elle a également mis en place un fonds d’aide d’urgence dédié au soutien matériel de ses étudiants.

La bibliothèqueOuvrant à la fois sur le hall de l’école et sur l’extérieur, la bibliothèque occupe une nef et une mezzanine. Elle offre des alcôves de travail individuel et de grandes tables pour les groupes. La majeure partie des documents est en libre-service. Une secrétaire et deux chargées d’études documentaires titulaires, aidés d’étudiants-moniteurs, assurent l’ensemble des services aux lecteurs, la gestion et le développement des fonds spécialisés en architecture et urbanisme (ouvrages, périodiques, dvd, cartes, travaux d’étudiants) et la gestion matérielle des locaux. La bibliothèque est un service en phase avec l’actualité de l’école : tables bibliographiques en lien avec les conférences de l’école et les cours des enseignants. La bibliothèque présente un suivi de l’actualité sur sa page Facebook et son « panorama de presse » : sélection des articles de Libération, le Monde, les Échos affichés sur un panneau situé en face de la cafétéria.

L’informatiqueL’école dispose de deux libres services informatiques dont les machines sont renouvelées régulièrement. Une salle d’impression constituée de traceurs, de copieurs est également à la disposition des étudiants. Chaque étudiant dispose d’une carte unique lui permettant d’accéder à l’ensemble des ressources informatiques de l’école (Wi-Fi, réseau, impression…). Les étudiants bénéficient également de scanners A0 et A3. Par ailleurs, l’école fait partie du projet de réseau métropolitain des usages (Remus) entre les différents établissements de la Comue upe. Ce réseau permet ainsi aux établissements de bénéficier d’une connexion à Renater, infrastructure nationale et de liaisons internationales à haut débit. Le service informatique est aujourd’hui administré par trois personnes.

L’atelier maquetteL’atelier est un lieu de découverte, d’apprentissage et d’expérimentation des matières, des assemblages, des détails et des finitions. L’encadrement est assuré par un agent titulaire et des moniteurs recrutés chaque année. Il permet d’accueillir au maximum 25 étudiants. De nombreuses techniques sont proposées et encadrées. C’est un lieu d’apprentissage de la conception et de la construction permettant chaque année de répondre aux différents besoins et attentes des étudiants, grâce à une équipe disponible. Au quotidien, il assure la réalisation de nombreuses maquettes (500 depuis sa création) à des échelles diverses (de 1/1 à 1/5000e) de paysages, de bâtiments coupes en relief, de détails d’assemblage. Les maquettes sont réalisées avec différents matériaux : résines, bois, polyester, plâtre, fibre de verre, plexiglas…Elles permettent d’illustrer la conception et la présentation des projets des étudiants. L’atelier est équipé de perceuses d’établi promac 370E, à colonne, de lapidaire Hegner hsm 300, de scies à ruban, circulaires, de raboteuses automatiques, de tourets à meuler, de fil chaux Stirocut 2, d’une découpe laser et d’imprimantes 3D…

L’imprimerieÉquipée d’un copieur mpc 6000, d’un massicot d’ouverture 72 cm, d’une machine manuelle permettant de réaliser des reliures « dos carrés collés » et d’une plieuse, l’imprimerie assure aux enseignants, aux administratifs et aux étudiants, l’impression de tous les documents nécessaires aux besoins pédagogiques et au fonctionnement de l’école (plaquettes, livrets des études, booklets…). La responsable de l’imprimerie est un agent qualifié, qui permet ainsi à l’école de bénéficier d’impression quadrichromique par pupitre à commande à distance ainsi que des travaux de reliure.

Les ressourcesL’école constitue un cadre d’enseignement et de recherche propice à la formation d’architectes de haut niveau. L’encadrement est assuré par des enseignants, des praticiens et des chercheurs reconnus. L’école est en soi un formidable outil de travail, avec une bibliothèque riche de plus de 20 000 ouvrages, un atelier maquette équipé de machines outils, d’une découpe laser et d’imprimantes 3D. C’est une école à taille humaine où les conditions de travail sont optimales.

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Où va la ville aujourd’hui ?Formes urbaines et mixitésJacques Lucan

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Les grandes opérations urbaines se développent-elles aujourd’hui selon les mêmes principes qu’à la fin du XXe siècle ? Répondre à cette question nécessitait de comprendre quelles avaient été les évolutions et les muta-tions de la fin du XXe siècle et du début XXIe concernant la conception et la réalisation d’ensembles construits d’importance. C’est l’objet des trois premiers chapitres du présent ouvrage. Ils reviennent d’une part sur l’his-toire de l’îlot, reconnu comme élément constitutif de la ville, qui peut prendre des formes diverses - fermé, semi-ouvert, ouvert -, selon des moda-lités particulières, notamment relatives au contexte. D’autre part, ils reviennent sur l’histoire de l’urbanisme parisien des quatre dernières décennies, un urbanisme qui, en France, a souvent été un modèle pour le développement de nombreuses opérations. Dans cette histoire, deux moments sont à distinguer, celui d’un urbanisme ordonnancé dont une illustration achevée est donnée par le secteur Tolbiac de la ZAC Paris-Rive gauche, et celui d’un urbanisme qui prône l’îlot ouvert dont une illustra-tion achevée est donnée par le secteur Masséna de la même ZAC Paris-Rive gauche.

Les études de l'école d'architecture de la ville & des territoires à Marnes-lalVallée L’idée de plan-guide comme processus ouvert est d’autant plus légitime que le territoire « en projet » recèle des potentialités à long terme, qu’il est de « grande échelle », un territoire pour lequel la dimension paysagère est le plus souvent cruciale. Face aux incertitudes relatives au développement de tout projet urbain, incertitudes notamment liées aux aléas du marché immobilier, il serait légitime de considérer que les méthodes du plan-guide peuvent s’appliquer dans la plupart des opérations importantes, même si ces opérations sont des zac « traditionnelles », dotées, dès le départ, d’un plan précis de délimitation des unités foncières.

De fait, Nicolas Michelin situe le développement de la zac de l’Am-phithéâtre, à Metz, dans ce cadre : « Le plan guide – dit-il — devra savoir s’adapter au fur et à mesure de la mise en œuvre des différents projets et développements. L’ensemble du site évoluera un peu à la manière d’un “ damier du jeu de go ” où chaque action a une influence sur l’ensemble. Il s’agit d’une planification douce assumant la relation de la micro-échelle à celle plus vaste du territoire . »

Jacques LucanJacques Lucan (né le 21 décembre 1947) est un architecte, historien, criti-que et professeur d'architecture français. Il enseigne à l'École d'architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée (EAVT) ainsi qu'à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Il est diplômé en architecture à Paris en 1972. Il devient rédacteur en chef de la revue Architecture Mouvement Continuité ( AMC ) de 1978 à 1988. Nommé à l’École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belle-ville dès 1981, ses activités didactiques portent sur l’histoire des théories de la composition architecturale, les théories et doctrines urbaines du xxe siècle mises en relation avec les transformations des villes et un enseigne-ment du projet d’architecture. Ses recherches aboutissent à des publica-tions relatives à la critique, à l’histoire et à la théorie de l’architecture dans de nombreuses revues internationales et à des contributions à des mono-graphies sur des architectes contemporains. Il est l’auteur de plusieurs livres. Depuis 1993, J. Lucan participe à des concours d’urbanisme, il réa-lise quatre immeubles de logements et une bibliothèque à Paris et des aménagements urbains à L'Île-d'Yeu. En octobre 1997, il est nommé pro-fesseur extraordinaire en théorie de l’architecture (60%) au Département d’architecture de l’EPFL, où ses études portent sur les conditions de possi-bilité d’un énoncé théorique en architecture et sur l’histoire des théories de la composition. Son enseignement est étroitement lié à celui du projet d’architecture.

Dès 2001, M. Lucan prend la direction du Laboratoire de théorie et d’histoire 1. De 2006 à 2008, il dirige le Programme doctoral "Architecture, ville, histoire" de la Faculté ENAC. Il est en parallèle le responsable de la filière de Master "Théorie et Projet" à l'EAVT

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de l’École d’architecturede la ville & des territoiresà Marne-la-ValléeISBN 978-2-915456 -79-0 / 33 €

David Mangin, architecte urbaniste, a vu son travail récompensé par le Grand Prix de l’urbanisme en 2008. Il est professeur à l’École d’architec-ture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée où il dirige le master « Métropoles ». Il enseigne également à l’École nationale des ponts et chaussées (enpc) et à l’université de Singapour où il est régulièrement invité. Il est membre des conseils scientifi ques du puca, de la Fabrique de la Cité et de l’Atelier international du Grand Paris (aigp) dont il dirige une des équipes.

Il est co-fondateur de l’agence Seura architectes urbanistes qui conçoit, conduit et réalise des projets urbains, des espaces publics, des infra structures à Douai, Lille sud, Marseille-Porte d’Aix / A7, Toulouse-Montaudran, Paris-Les Halles, Vitry-sur-Seine… et des logements à Paris, Rouen, Nanterre, Grande-Synthe, Les Lilas… Il a notamment publié Projet urbain avec Philippe Panerai, La Ville franchisée (prix « La ville à lire » 2005) et La Ville passante.

Décrypter la nouvelle réalité de Paris et explorer les rouages, connus ou méconnus, de cette mégapole européenne, tel est l’enjeu de Paris / Babel. Un livre d’initiation, de défrichage et de synthèse qui rend compte d’une ville de douze millions d’habitants.

Décrire la mégapole, analyser ses transformations, saisir le change-ment d’échelle et de vitesse des phénomènes, examiner les forces en présence nécessitent de rassembler des données. Beaucoup d’entre elles ont été mises en images. De très nombreux schémas s’emploient à restituer la ville de manière dynamique avec ses grandes évolutions et ses particula-rismes, afi n de faciliter la compréhension des processus de fabrication ou de mutation à l’œuvre. En parallèle, diverses situations concrètes illustrent l’expérience au quotidien du Grand Paris, de Vitry-sur-Seine à Saint-Denis, de Marne-la-Vallée à Belleville en passant par les grandes « machines » souterraines connectant réseaux de transports et systèmes commerciaux.

Livre de constat et de propositions où l’auteur s’emploie à lever les préjugés. Il dénonce des modèles à bout de souffl e pour avancer d’autres scénarios, options ou évolutions possibles en matière de mobilités, d’infrastructures et de complexes de gares, de terrains constructibles ou de fonciers invisibles, mais aussi d’habitat… car ce qui serait extraordinaire serait d’améliorer l’ordinaire.

Partant de ces investigations et de ces scénarios, il reste à écrire de nouvelles légendes urbaines refl étant la complexité des défi s contemporains à laquelle la mégapole est confrontée pour se refonder. L’ampleur du projet relève d’une opération babélienne, d’où un ouvrage inachevé et inachevable, partiel et partial, à la fois personnel et collectif, à l’image de son sujet.

L’ouvrage de David Mangin s’inscrit dans la suite logique des quelques livres qui constituent la collection « Études & perspectives ». Après la publi-cation de l’étude de Jacques Lucan intitulée Où va la ville aujourd’hui ? Formes urbaines et mixités et l’essai de Jean Taricat, Suburbia, une utopie libérale, ce nouveau livre de David Mangin poursuit la volonté engagée par l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée de mettre à la disposition de tous les publics intéressés par l’architecture une réfl exion actualisée. En l’occurrence, il s’agit de proposer une lecture des enjeux de la mégapole parisienne de demain. La participation de l’auteur, par ailleurs professeur à l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée et responsable de la fi lière de 2e cycle « Métropoles », à la consultation inter nationale du Grand Paris rend cette approche d’autant plus pertinente qu’elle s’effectue avec la participation des étudiants en architecture. Une belle opportunité pour un directeur de remercier un enseignant très engagé dans sa pratique de l’enseignement.

Alain DereyDirecteur de l’École d’architecturede la ville & des territoiresà Marne-la-Vallée

Paris / BabelUne mégapole européenneSous la direction de

David Mangin

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Les publicationsL’école mène une politique éditoriale active en finançant la publication de nombreux ouvrages, dans l’objectif de constituer un outil de partage et de diffusion de la recherche produite en interne, d’accueillir et d’encourager l’engagement des enseignants et des étudiants dans cette voie. Cette politique éditoriale comporte trois volets :

Marnes, documents d’architectureL’École édite une revue visant à accumuler et à partager des ressources intellectuelles dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage. Il s’agit principalement de rééditions / traductions de textes inédits, difficilement accessibles, publiés avec un important appareil critique présentant à la fois leur contexte d’origine et leur actualité. Marnes se situe entre la revue de fond et la collection ou l’anthologie de référence, tout en étant un relai et une dimension à part entière des activités pédagogiques et de recherche de l’école.

Études & perspectivesEn coédition avec les éditions de la Villette et aujourd’hui avec les éditions Parenthèses, cette collection offre aux enseignants la possibilité de publier des travaux et des recherches en rapport avec les orientations pédagogiques de l’école.

Les Cahiers du dsa et du dpeaLes travaux menés dans le cadre de ces deux diplômes, à caractère prospectif et commandités par des collectivités territoriales, des institutions publiques ou des organismes privés… donnent lieu à la publication de « cahiers » dont l’impression et la diffusion sont assurées par l’Éav&t. Ces cahiers sont destinés à faire partager le résultat de ces recherches auprès du monde universitaire et professionnel et plus largement auprès de tout ceux qui s’intéressent aux questions que posent aujourd’hui l’architecture, la ville et les territoires.

Marnes, documents d’architecture

Études & perspectives

Les Cahiers du dsa (voir la sélection étendue de cahiers en double page suivante)

Les Cahiers du dpea

Page 16: École d architecture à Marne-la-Vallée

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Les temps fortsL’année universitaire est ponctuée d’événements qui enrichissent le parcours scolaire des étudiants. Au-delà de leurs études, ces moments contribuent à dégager une ouverture sur l’extérieur et à insuffler une vie au sein de l’école. Défilé de fin de première année où des étudiants portent par leur corps une structure, « grand tour des ateliers » qui permet à toute la communauté de l’école de voir les travaux réalisés sur un semestre, fête de fin d’année avec les anciens étudiants diplômés, sont autant d’expériences qui renforcent le lien d’appartenance à l’école.

Les conférences Des conférences, débats, journées d’études sont organisés régulièrement à l’école. Ces moments d’échanges avec des intervenants extérieurs permettent aux étudiants de rattacher les questions de l’architecture et de la ville à des débats et controverses de société, fondamentales dans l’appréhension et l’apprentissage des territoires.

Les expositionsLa configuration de l’école (avec son grand hall, le toit de l’amphithéâtre…) se prête à l’organisation d’expositions qui constituent de véritables démonstrations de ce qui se fait au sein de l’établissement mais pas seulement. Des expositions extérieures sont également accueillies régulièrement à l’école ; elles concourent au rayonnement de l’école sur le campus notamment.

Les visites de siteDes visites de bâtiments emblématiques sont régulièrement organisées, surtout en cycle licence. Les édifices sont analysés d’un point de vue architectural, urbain et structurel ; ce qui qui assure aux étudiants une compréhension plus immédiate de certains enjeux architecturaux.

Les voyages d’étudesConsubstantiels des études d’architecture, les voyages pédagogiques permettent aux étudiants de se forger une culture architecturale in situ et d’accumuler des références. Ces déplacements pédagogiques sont encadrés et financés en grande partie par l’école à raison d’un voyage par étudiant et par an.

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Nous avons demandé à différents nouveaux enseignants de l’école : « Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée ? » Voici leurs réponses…

Page 22: École d architecture à Marne-la-Vallée

Fanny Lopez « Après une thèse sur l’autonomie énergétique soutenue en 2010 et publiée en 2014, mes travaux interrogent plus largement aujourd’hui la mutation des infrastructures énergétiques. C’est avec la volonté de poursuivre à historiciser et théoriser le rapport des disciplines de l’aménagement avec les questions énergétiques et environnementales que j’ai rejoint l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée, dont le dynamisme sur ces sujets est notamment incarné par le dpea Architecture post-carbone, le dsa d’architecte-urbaniste et la filière Transformation que j’ai intégrée dès mon arrivée à l’école. Les opportunités d’échange et de collaboration (enseignement et recherche) avec les différents laboratoires de la Comue furent également stimulantes. »

Fanny Lopez a eu le prix spécial de la thèse pour la ville en 2011, elle est historienne et docteur.

Frédéric Bonnet« J’ai rejoint l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée car je suis convaincu qu’elle a sur la dimension territoriale un rôle pilote, qu’il lui faut conforter, réinventer en permanence. Ce travail croisé entre l’architecture, la ville et le territoire apportera autant aux deux derniers termes qu’au premier, et, dans la conjoncture actuelle, ils en ont tous les trois bien besoin. »

Frédéric Bonnet est Grand Prix de l’urbanisme 2014, et architecte-urbaniste.

Can Onaner« La raison principale qui m’a amené à choisir l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne- la-Vallée est la clarté de la ligne pédagogique de l’école. La collaboration et les affinités intellectuelles entre les enseignants assurent une structure simple et claire de la Licence et du Master. Elles permettent d’aborder les problématiques contemporaines de l’architecture et du territoire à travers des approches partagées par les enseignants, lisibles pour les étudiants de l’école, mais aussi à l’extérieur de l’école. »

Can Onaner est architecte et docteur, membre du comité de rédaction de « Documents ».

Jean-Marc Weill« L’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée développe depuis ses débuts les questions qui concernent les sciences et techniques pour l’architecture tant dans son enseignement qui débouche sur une filière spécifique Matières à penser et un dpea Architecture post-carbone que par ses relations avec l’École des Ponts notamment. Rejoindre cette institution représentait pour moi l’opportunité d’enrichir, d’approfondir et de progresser sur ces sujets qui sont caractérisés aujourd’hui par une diversification, une hétérogénéité et une inventivité sans précédent. »

Jean-Marc Weill est architecte, MS Harvardet ingénieur du conservatoire des arts et métiers de Paris.

Page 23: École d architecture à Marne-la-Vallée

Les enseignants de l’École d’architecture, de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée et leurs enseignements

Éric AlonzoArchitecte, urbaniste, docteur,histoire et théorie des infrastructuresco-responsable du dsa d’architecte-urbaniste

Julie André-GarguiloArchitecte, architecture du savoirdsa d’architecte-urbaniste

Luc BabouletArchitecte, projet / 2e année,l’architecture comme expérience,atelier de traduction

Philippe BarthélémyArchitecte, projet / Matières à penser;Enveloppes, Envelop in progress

Patrick Ben SoussanArchitecte, urbaniste, Projet / 2e annéelicence professionnelle

Jean-Thibaud BernardArchitecte, Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre

Isabelle BiroArchitecte, Projet / Transformation des situations construites, passé et futur de la transformation, Le logement confortable

David BismuthArchitecte, Computational Design

Jean-François BlasselArchitecte, ingénieur, responsable du DPEA architecture post-carbone

Élise BonIngénieur, architecte, initiation à la structurestructures composées

Frédéric BonnetArchitecte, urbaniste, Co-responsable du DSA, d’Architecte-urbaniste, théorie de l’architecture et du territoire,matières brutes et transformées

Guillaume BoubetArchitecte, urbaniste, Projet urbain, projet / 2e année

Sophie Brindel-BethArchitecte, ingénieur, concours Ergapolis

Antoine BrochardArchitecte, Projet / 1re année

Mathieu CabannesIngénieur, Architecte, dpea Architecture post-carbone

Frank ChopinArchitecte, infographie

Marc de FouquetArchitecte, construire avec l’environnementdpea Architecture post-carbone

Christophe DelmarPaysagiste, Projet / dsa d’architecte-urbaniste

Marie DronneauArchitecte, ingénieur, initiation à la structure

Nicolas-Xavier FerrandHistorien, Histoire de l’art

Victor FranciscoArchitecte, Projet / 1re année

Stéphane FüzesseryArchitecte, historiendsa d’architecte-urbaniste

Guillaume GrallGraphiste, communication du projet,communication visuelle

Pascale JoffroyArchitecte, critique d’architecture,analyse architecturale, bidonvilles et habitats précaires

Armelle KerlidouArchitecte, informatique, infographie

Laurent KoetzArchitecte, historien, L’architecture 1750-1860, Art, industrie et société, 1860-1945, Mention recherche,Atelier d’analyse architecturale

Christophe LaforgePaysagiste, les outils de lecture,et de compréhension du territoire,voyage, Histoire des jardins et des infrastructures paysagères

Paul LandauerArchitecte, urbaniste, docteur, responsable de l’OCS, séminaire / Transformation des situations construites, passé et futur de la transformation, DSA d’Architecte-urbaniste

Agnès LapassatArchitecte, paysagiste, micromégas

Éric LapierreArchitecte, Projet / architecture & expérience,architecture et surréalisme,du brutalisme au post-modernisme

Viet Le TrongArchitecte, Projet / 2e année

Florence LipskyArchitecte, docteur en architecture, Projet / 3e annéeSéminaire/Matières à penser

Fanny LopezHistorienne, docteur, Séminaire/Transformation des situations construites, histoire de la construction, l’architecture du savoir : écrire son rapport d’études, passé et futur de la transformation, Transition énergétique et mutation infrastructurelle : vers de nouveaux espaces réseaux ?

Arnaud MadelénatGraphiste, cultures et pratiquede la couleur

David ManginArchitecte, urbaniste, docteurthéorie du projet urbainprojet et séminaire / resp. Métropoles

Raphaël MénardIngénieur, architecte, dpea Architecture post-carbone

Sébastien MarotCritique d’architecture et de paysage, docteur, introduction à l’histoire, de l’environnement, architecture et arts de l’environnement, atelier de traduction, dsa d’architecte-urbaniste, dpea Architecture post-carbone,

Laurence MayeurArchitecte, responsable Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre

Cédric MichelArchitecte, Projet / 2e année, Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre

Marc MimramArchitecte, ingénieur, Projet / resp. Matières à penser, Matières et structures, Introduction à la construction

Victor MiotArchitecte, Projet/1re année

Guillaume NicolasArchitecte, Projet/1re année

Can OnanerArchitecte, docteur, Projet / 2e annéeDe la négativité en architecture

David PelemanArchitecte, histoire de l’urbanisationatelier d’analyse urbaine

Marion RivolierGraphiste, croquis perspectif / 2e année

Anna RoselliniArchitecte, historienne, docteuren architecture, introduction à l’histoireet aux théories de l’architecture

Benoît SantiardGraphiste, fabrique d’analyse

Adelfo ScaranelloArchitecte, Projet / 3e année,Témoignage sur l’art contemporain

Odile SeylerArchitecte, Projet / architecture & expérience

Catherine SimonetArchitecte, perspectiviste,croquis perspectif / 1re annéecultures et pratique de la couleur

Sophie SzpirglasConsultante en organisation, les métiers de l’architecture, Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre

Julien TanantIngénieur, géométrie, physique

Jean TaricatHistorien, sociologue, 1400 - 1750

Bertrand ValletSociologue, sociologie urbaine

Pierre-Arnaud VoutayIngénieur, structures avancées

Jean-Marc WeillIngénieur architecte, séminaire / Matières à penser, des fondations au toitintroduction à la construction

Deborah WhitthakerEnseignante de langue, anglais

Christophe WiderskiArchitecte, Projet / 3e annéearchitecture locale et culture-mondeintroduction à l’histoire et aux théories de l’architecture/1re année

Jacques ZieglerArchitecte, Projet / 1re année, outils du projet

Page 24: École d architecture à Marne-la-Vallée

L’École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Valléedans le campus de la Cité Descartes

Partenariats sur le campus1. École d’Urbanisme de Paris

Centre Scientifique et Technique du Bâtiment2. École des Ponts ParisTech

École Nationale des Sciences Géographiques3. Paris-Est D. School4. Université Paris-Est Marne-la-Vallée

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École d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Valléemarnelavallee.archi.fr12 av. Blaise-Pascal 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2

La situation de l’école, au cœur de la métropole parisienne, permet aux étudiants de travailler dans un périmètre d’observation privilégié porteur de toutes les problématiques urbaines contemporaines, de nature à éveiller la conscience quotidienne d’un monde en évolution, et à nourrir une réflexion d’actualité sur l’objet même de la pratique architecturale aujourd’hui.

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