CNM Info 49 - Décembre 2017...sionnels ou réguliers et de leurs proches une application mobile...
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Nutrition et SantéLes super-aliments à toujoursavoir dansles placards
FocusTout savoirsur l’effet placebo
2018 : et si on se« foutait la paix » ?!
n°49Décembre 2017
Décryptage >
Page 4
En bref
Gastro-entérite, le Top 10 des médicaments les plus chers, [email protected]…
2018 : et si on se« foutait la paix » ?!
Bientôt une nouvelle année et son lot de bonnes résolutions – faire du sport, moins stresser, s’occuper de soi, de son couple, de ses enfants, boucler ses objectifs… Et si cette année, on décidait tout simplement de ne pas prendre de bonnes résolutions ?
Pages 10-11
FocusPages 12-13
Prévention
Tout savoir sur l’effet placebo
Un petit bisou sur un bobo pour faire disparaître la douleur et les larmes, une aspirine qui aussitôt avalée soulage votre migraine… ces petits miracles ne sont que l’expression de l’effet placebo ! Découvrez enfi n tous les secrets de ce phénomène…
Hommes, femmes :pas d’égalité face aux AVC !
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est aujourd’hui la première cause de décès chez les femmes, avant le cancer du poumon et la 3ème chez les hommes. Au-delà de ce constat statistique, il existe une véritable inégalité entre les hommes et les femmes face à l’AVC, tant au niveau des facteurs de risques que des conséquences.
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutritionet santé
Les super-aliments à toujours avoir dans les placards
Pour prendre soin de vous sans toujours manger la même chose, voici quelques aliments incontournables.
Page 15
Les bons conseils
Trucs et astuces pour conserver vos aliments
Il n’y a rien de plus énervant que d’ouvrir son réfrigérateur et voir tous ces aliments abîmés, que l’on va hésiter à consommer et qui risquent de fi nir à la poubelle ! Voici quelques trucs pour faire la chasse au gaspillage !
Retrouvez toute l’information de
votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16CNM& Vous
Et maintenant, 2018…
Avec la nouvelle année, viennent aussi les nouveaux tarifs et les améliorations de prestations que vos élus tentent tous les ans d’apporter aux garanties qui vous sont proposées.
Une publication de la CNM
Prévoyance Santé
Mutuelle régie par le livre II du
Code de la mutualité, inscrite au
SIRENE sous le N° 784492100
Siège social :
93A, rue Oberkampf
75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :
Jacques DE JAEGER
Impression :
SIEP
Zone d’activité des Marchais
Rue des Peupliers
77590 BOIS LE ROI
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photos ou d’illustrations doit faire
l’objet d’une demande écrite auprès
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Jean THIEC, Michèle CHOMBART,
Paul HUMBERT.
Conseillère technique :
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Conception/création /rédaction :
STRATÉGIE & CONTENUS
n’est pas responsable des documents qui lui sont
adressés spontanément.
La CNM Prévoyance Santé se réserve le
droit de refuser toute insertion sans avoir à
justifier sa décision. Document non contractuel.
Tirage : 44800 exemplaires
Commission paritaire : N° 0316M07771
Dépôt légal : 4e trimestre 2017
Ce numéro est accompagné d’un supplément
(4 pages)
Les vieilles recettes ne sont pas toujours les meilleures…
Le Plan de Financement de la Sécurité Sociale 2018 a été adopté le 4 décembre en2ème lecture par les députés.
Parmi les mesures phares, ce PLFSS acte la fi n du Régime Social des Indépendants(RSI) tant décrié par nos adhérents ; il enterre également la généralisation du tiers payant alors que tous les assureurs complémentaires, mutuelles au premier rang, ont engagés depuis des mois de lourds travaux informatiques pour être prêts au 1er janvier 2018, date prévue de mise en application. Des investissements engagés pour rien… merci Madame la Ministre : nos adhérents apprécieront.
Mais outre ces décisions à caractère « technique », ce PLFSS remet au goût du jour de vieilles recettes - un temps disparues - de transferts de charge du régime obligatoire vers les régimes complémentaires.
Ainsi, le forfait hospitalier (dont la prise en charge par les mutuelles est illimitée dans le cadre du contrat responsable), va-t-il augmenter de plus de 10 % en passant de 18 € à 20 € et de 13,50 € à 15 € pour les séjours en psychiatrie.
Le raisonnement sous jacent est limpide : puisqu’il faut faire des économies pour réduire le budget de la Sécurité Sociale, mettons à contribution les mutuelles et à travers elles les français, en augmentant leur participation aux frais d’hospitalisation.
Faut-il vous rappeler Madame la Ministre qu’entre les augmentations tarifaires des consultations accordées aux médecins, les revalorisations accordées au 1er semestre aux pharmaciens et cette hausse du forfait hospitalier, nous, mutuelles, allons voir nos charges augmenter de 400 millions d’euros en année pleine. Cela représente environ une augmentation de 2 % des prestations versées par une mutuelle de notre type.
Faut-il enfi n vous rappeler Madame la Ministre que les seules ressources des mutuelles sont les cotisations de leurs adhérents ; si leurs charges augmentent, elles doivent nécessaire-ment faire évoluer leurs tarifs en conséquence afi n de maintenir l’équilibre de leurs comptes.
Malgré ces propos quelque peu « remontés », je tiens à vous souhaitez une excellente année 2018 pleine d’optimisme et de santé.
Jacques De Jaeger
Mettons à contribution les mutuelles et à travers elles les français, en augmentant leur participation aux frais d’hospitalisation.
éditorialN ° 4 9 / D é ce m b re 2 0 1 7
Jacques De JaegerPrésident de la CNM
Prévoyance Santé
03
Mutuellesd’entreprise : les contrats responsables arriventle 1er janvierUne période de transition s’achève…
dès le 1er janvier 2018, les entreprises
devront proposer à leurs salariés une
complémentaire santé conforme aux
exigences des contrats responsables.
Depuis le 1er janvier 2016, les salariés
bénéfi cient d’une assurance complé-
mentaire santé au travail obligatoire,
dont le fi nancement se doit de reposer
au moins pour moitié sur l’employeur.
C’est chose faite pour 95 % des très
petites entreprises (TPE) et pour 99 %
des autres.
04 En bref
Le top 10 des médicamentsqui coûtent le plus cher à la Sécu !
18,5 milliards d’euros, c’est ce qu’a
couté à l’Assurance maladie le
remboursement de traitements déli-
vrés sur ordonnance. Mais certains
médicaments se distinguent par leur
coût particulièrement élevé. En voici
le top 10 !
• Humira (460 millions d’euros) : polyar-
thrite rhumatoïde, psoriasis et maladies
chroniques de l’intestin ;
• Lucentis (322 millions d’euros) :
dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA) ;
• Eylea (259 millions d’euros) : dégénéres-
cence maculaire liée à l’âge (DMLA) ;
• Crestor (240 millions d’euros) : anti-
cholestérol appartenant à la classe des
statines ;
• Enbrel (235 millions d’euros) : polyar-
thrite rhumatoïde ;
• Lantus (225 millions d’euros) : insuline
prescrite en cas de diabète ;
• Xarelto (216 millions d’euros) : phlébites
et embolies, médicament appartenant
à la nouvelle classe des anticoagulants
(NACO) ;
• Doliprane (202 millions d’euros) : fi èvre
et douleur ;
• Glivec (190 millions d’euros) : anticancé-
reux utilisé dans le traitement de la leu-
cémie myéloïde chronique, des cancers
du sang, du tube digestif ou de la peau ;
• Aranesp (175 millions) : insuffi sance
rénale.
La moitié pourraient être remplacés par
des médicaments génériques moins
coûteux – c’est notamment le cas de ceux
dont le brevet est tombé dans le domaine
public –, mais ces derniers restent mal-
heureusement peu prescrits.
05AP-HP, une application pour simplifi er les démarchesLes 39 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris
(AP-HP) mettent désormais à disposition de leurs usagers occa-
sionnels ou réguliers et de leurs proches une application mobile
unique : AP-HP Patient.
L’objectif : simplifi er la vie des usagers
Une présentation claire sous forme d’onglets permet en quelques
secondes de localiser un hôpital, de trouver un médecin, puis de prendre
rendez-vous en ligne.
L’onglet Démarches est également riche en informations. Il permet de
préparer son dossier en vue d’une consultation, d’une hospitalisation ou
d’une sortie ou de régler sa facture en ligne.
Cette application est disponible gratuitement sur l’Apple Store et sur
Google Play.
LA CNM & VOUS
Changements de votre situation
N’oubliez pas de nous communiquer tous les changements de votre situation : adresse postale ou électronique, numéro de téléphone… Pour ce faire, une adresse : [email protected].
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Cette année, en raison de changement de prestataire, votre carte de tiers payant restera valable jusqu’au 30 juin. Il vous en sera ensuite envoyé une autre sans que vous ayez besoin de faire la moindre démarche.
IMPORTANT >
Gastro-entérite : lavez-vous les mains !C’est la période… elle arrive comme chaque année en même
temps que les cadeaux et les vœux de bonne année. Alors retrou-
vez les bons réfl exes et lavez-vous les mains !
La gastro-entérite est une infl ammation de la muqueuse du tube digestif,
responsable de diarrhées et fréquemment de douleurs abdominales ainsi
que de vomissements. Le plus souvent virale, elle est très contagieuse.
Transmission directe ou indirecte
La transmission de la gastro-entérite se fait par contact direct entre indi-
vidus, notamment des mains, ou indirect, via des objets touchés par des
personnes malades. Il est donc primordial de se laver systématiquement
et consciencieusement les mains après être allé aux toilettes, après avoir
emprunté les transports en commun, après une sortie et avant les repas.
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Bientôt une nouvelle année et son lot de bonnes résolutions – faire du sport, moins courir,
moins stresser, s’occuper de soi, de son couple, de ses enfants, boucler ses objectifs, avoir sa
promotion – ou comment se mettre encore un peu plus
la pression… Et si cetteannée, on décidait tout
simplement de ne pas prendre de bonnes résolutions ?
2018 : et si on se « foutait la paix » ?!
Tout est imaginé aujourd’hui pour
pousser chacun d’entre nous à faire
encore mieux, encore plus. Les jolis
hommes ou femmes des magazines,
aux corps parfaits, qui ne mangent
pas de gluten, font du sport, élèvent
brillamment leurs enfants, se cultivent
et réussissent leur carrière profession-
nelle… mais aussi les trains en retard,
les objectifs inaccessibles, la peur du
licenciement, des fi ns de mois diffi -
ciles, de l’échec scolaire, le téléphone
portable avec ses bips d’emails et de
sms auxquels il faut répondre dans
la minute… on tient, on supporte la
pression, jusqu’au jour où la cocotte
minute explose. Et c’est le burn-out !
La solution pour l’éviter : « foutez-vous
la paix », préconise le philosophe
Fabrice Midal !
06 D É C R Y P TA G E>
Le stress peut conduire au burn-outLittéralement, burn-out veut dire « brûler
de l’intérieur, se consumer »… et c’est
exactement ce qui se passe pour les
victimes. Petit à petit, on ne parvient
plus à calmer la machine, à penser à
autre chose qu’à son travail, à ses pro-
blèmes… on craque !
Le burn-out est dû à un stress important
et répété, dont on ne parvient plus à
se défaire. Le stress est à l’origine une
réaction du corps qui lui permet de se
mettre en alerte le temps d’un danger.
Le problème survient lorsque ce danger
perd son caractère éphémère : nous
sommes alors sur le qui-vive 24 heures
sur 24, avec pour résultat un épuisement
total du corps qui rejaillit sur le moral. On
doute de soi, de ses compétences, on
devient irritable…
Les symptômesdu burn-outlIls sont tout à la fois physiques et psycho-
logiques et interviennent généralement en
plusieurs phases.
1 – La phase d’alarme
C’est le moment de l’apparition du stress
chronique, avec la sensation d’être
toujours débordé, d’avoir des diffi cultés
d’organisation. On manque de motiva-
tion et d’envie de voir les autres, on perd
l’appétit, on est fatigué mais on ne dort pas
bien, le moindre effort physique – comme
de Français exposés au burn-out
30,2MILLIONS
des Françaisont déjà faitun burn-out
36 %
monter un escalier – prend des propor-
tions énormes… on peut même avoir
des palpitations, les mains moites, des
suées… C’est à ce moment qu’il faudrait
pouvoir parler, identifi er les sources de
stress et chercher des solutions pour les
éliminer.
2 – La phase de résistance
Le déni s’installe. À force de résister, on ne
ressent plus les méfaits du stress, le corps
s’accoutume à la souffrance.
3 – La phase de rupture
Les symptômes de la première phase
réapparaissent. On a cette fois atteint ses
limites, il devient urgent de réagir.
4 –Le burn-out
Le système de défense physique et psy-
chique est épuisé et déréglé. La personne
entre dans une phase dépressive nécessi-
tant une thérapie, généralement accom-
pagnée d’un arrêt de travail de durée
limitée : un trop long congé risquant de
rendre la reprise du travail plus diffi cile.
08 Décryptage
Retrouvez votre sérénité grâce à l’ouvrage de Fabrice Midal paru aux éditions Flammarion, dont les titres de chapitres valent mieux qu’un long discours :• Cessez d’obéir
Vous êtes intelligent• Cessez d’être calme
Soyez en paix• Cessez de vouloir être parfait
Acceptez les intempéries• Cessez de rationaliser
Laissez faire• Cessez de vous comparer
Soyez vous-même• Cessez d’avoir honte de vous
Soyez vulnérable• Cessez de vous torturer
Devenez votre meilleur ami• Cessez de vouloir aimer
Soyez bienveillant.
FOUTEZ-VOUS LA PAIX, ET COMMENCEZ À VIVRE,SELON FABRICE MIDAL, PHILOSOPHE ET ADEPTE DU BOUDDHISME
>
des femmes sont concernées par le burn-out
des salariésse disent susceptibles de faire un burn-out
12,6 %
39 %
maladies professionnelles listées, mais pas le burn-out
175
de risque de récidive après un burn-out
30À 40 %
Si ce repos forcé est indispensable, il ne
guérit pas le burn-out. On doit mettre en
œuvre de réels changements, notamment
personnels, pour retrouver un sentiment
de contrôle sur sa vie. Il va paradoxale-
ment falloir apprendre à s’abandonner !
Se foutre la paix !Il ne s’agit pas d’une nouvelle injonction,
d’un nouveau « il faut que »… Plus on
tente de se convaincre qu’il ne faut pas
stresser, qu’il faut lâcher prise, moins on y
parvient : pas le temps de faire du yoga,
de méditer… et hop, le sentiment de
culpabilité revient en force !
Selon Fabrice Midal, philosophe, se foutre
la paix, ce n’est pas « se calmer » – une
injonction dont la seule vertu est souvent
de nous stresser. Non, se foutre la paix
n’est pas « lâcher prise » ni se désintéres-
ser de la réalité.
Se foutre la paix est bien plus que cela.
C’est être soi-même. Retrouver le souffl e
de la vie en soi. Apprendre à sortir des
enfermements et des blocages qui nous
minent et nous paralysent pour découvrir
les ressources que nous avons en nous.
Des ressources que l’engrenage de la vie
nous a amené à oublier, à perdre de vue,
à ignorer.
Que l’on soit chez soi ou à l’extérieur, assis en tailleur ou sur une chaise, les yeux clos ou semi-clos, peu importent le lieu ou la posture, il suffi t de se sentir à l’aise pour commencer l’exercice. Restez là où vous vous trouvez sans chercher à vous concentrer sur votre respiration. L’essentiel est d’être attentif à ce que vous faites durant quelques minutes. Il n’y a rien d’autre à faire. Simplissime non ? Essayez ! (Source : Séminaire pour lâcher prise - Madame Figaro)
CONCRÈTEMENT,ON FAIT COMMENT ?
>
L’idéal est plutôt de s’autoriser à ne rien
faire, absolument rien, pendant quelques
secondes, quelques minutes… en arrêtant
de vouloir changer la situation, de croire
qu’il existe un outil miracle quelque part…
Pour y parvenir, chacun doit trouver sa
méthode : sophrologie, course, marche,
musique… Peu importe le chemin que,
l’on emprunte, ce qui est important c’est
de trouver le geste, l’activité qui nous
permette en quelque sorte de ne rien faire
de constructif, simplement de couper le
robinet de la pression constante que nous
nous mettons chaque jour. Essayer d’être
ce que nous sommes, tout simplement :
un être vivant qui n’a pas le contrôle sur
tout, et surtout qui s’autorise à avoir du
plaisir, à être vivant. Face à une angoisse
personnelle ou une décision, il faut arrêter
de penser, accepter d’entrer dans l’incer-
titude et la fragilité en laissant la question
de côté, marcher, prier ou méditer et faire
confi ance. C’est en recevant une pomme
sur la tête que Newton a trouvé la solution à
son problème ! D’après Fabrice Midal, nous
sommes dans l’illusion que si nous courons
de plus en plus vite pour faire quantité de
choses, nous restons en vie. En réalité, plus
je cours, plus je suis épuisé. Un moment
de silence et d’arrêt n’est pas la mort, mais
l’occasion de retrouver une source en moi
et de redécouvrir que je suis un vivant. De
même, face à l’angoisse d’un vieillard, d’un
malade, d’un enfant, il vaut mieux s’asseoir
quelques minutes à côté de lui sans rien
faire, en s’efforçant d’être pleinement
présent, plutôt que de vouloir « gérer »
son stress ou son émotion. Il nous faut
retrouver ce rapport de bienveillance, cet
art d’habiter la tendresse humaine qui va à
l’encontre de la dictature de la rentabilité.
Vivre le moment présent nous fait couper
court aux pensées parasites, qu’elles
concernent le passé, l’avenir, les pro-
blèmes, les faux buts et les mauvais
moyens. Être ici et maintenant nous
libère, nous permet d’être sensibles à ce
que nous ressentons sans tenter de le
combattre, et d’appréhender ainsi toutes
les possibilités qui s’offrent à nous. Pour-
quoi ne pas essayer pour cette nouvelle
année ?
Un petit bisou sur un bobo pour faire disparaître la douleur et les larmes, une aspirine qui aussitôt avalée soulage votre migraine… ces petits miracles ne sont que l’expression de l’effet placebo ! Une sorte de pouvoir mystérieux de l’esprit sur le corps… pas si mystérieux que cela, en fait. Découvrez enfi n tous les secrets de ce phénomène…
Tout savoir sur l’effet placebo
Corvisart, médecin de Napoléon, se
trouvant à court de médicaments, décida
d’administrer à quelques uns de ses
patients des pilules de mie de pain. Quelle
ne fut pas sa surprise de voir leurs maux
être soulagés ! En fait, il n’avait fait que
renouer avec une technique thérapeu-
tique ancestrale. En effet, les médecins
de la Grèce antique n’hésitaient pas à
prescrire des toiles d’araignée, sachant
que ces produits n’auraient aucun effet,
mais comptant sur leur force de persua-
sion pour donner confi ance aux malades.
C’était l’effet placebo.
Qu’est-ce quel’effet placebo ?L’effet placebo est l’effet positif produit
par un médicament ou un geste thé-
rapeutique n’ayant pourtant aucune
effi cacité démontrée. Dans les études
médicales, notamment lors des essais
de nouveaux médicaments, l’effet pla-
cebo permet de déterminer le niveau
d’effi cacité d’une molécule. Concrè-
tement, on donne le médicament que
l’on souhaite tester à un échantillon
de 100 personnes et une pilule vide
ou simplement sucrée à un second
échantillon de 100 personnes, puis
l’on compare les symptômes ressentis
par chacun. L’effet du médicament est
ce qu’il apporte de plus par rapport
à la gélule vide, le reste ressort de ce
qu’on appelle l’effet placebo.
Comment ça marche ?En 2001, des médecins canadiens ont
suivi quasiment en direct, grâce aux
nouvelles technologies d’imagerie
médicale, le mécanisme de l’effet
placebo. L’expérience, menée en
double aveugle (ni les soignants ni
les patients n’ayant connaissance
10 Focus
du produit administré), était la sui-
vante : de l’eau salée fut injectée à
des personnes souffrant de la maladie
de Parkinson en lieu et place d’un
traitement connu. Surprise : l’effet
constaté ne différait pas de celui du vrai
traitement ! L’injection d’eau salée a «
ordonné » au cerveau des patients de
produire de l’apomorphine, qui stimule
la production de dopamine, dont la
carence est responsable de la maladie
de Parkinson !
Un patient qui croit en l’effi cacité de son
11Les limitesde l’effet placeboPourquoi seul un patient sur trois en
moyenne bénéfi cie-t-il de cet effet « ma-
gique » ? Il est diffi cile de répondre à cette
question, car le profi l psychologique d’un
sujet sensible au placebo ne dépend pas
de facteurs quantifi ables. Les deux sexes
sont concernés, l’émotivité et le quotient
intellectuel ne semblent pas entrer en ligne
de compte. La personnalité, le charisme,
l’attention portée et la compassion sont les
armes du personnel soignant pour persua-
der le patient et favoriser l’effet placebo.
Le rituel médical, la notoriété du médecin
et même le prix de la consultation ainsi
que l’aspect du faux médicament (couleur,
forme) et son mode d’administration ont
leur importance. Le malade doit aussi se
trouver dans une attitude confi ante et
positive.
Malheureusement son effet n’est pas
universel et il n’a, par exemple, aucune
action sur les affections graves telles que
les cancers, les septicémies…
des personnes ayant été soumises à un placebo voient leur douleur diminuer
35 %
de l’effet des vrais médicaments sont dus à l’effet placebo
30 %
Il s’agit de l’alter ego néfaste de l’effet placebo. Il est essentiellement de nature psychologique et peut se manifester ainsi : certains patients consommant des produits « inertes » (sans principes actifs) sans le savoir, ressentent des effets secondaires indésirables (maux de tête, somnolence, nausées).
ET L’EFFET NOCEBO ?>
traitement produit ainsi naturellement
des substances utiles à sa guérison ou à
l’apaisement de sa douleur.
D’autres expériences ont montré que
l’absorption d’un « leurre » n’était pas
forcément nécessaire au déclenche-
ment d’un effet placebo. La parole du
personnel soignant a aussi le pouvoir de
déclencher une réaction positive.
L’esprit réconcilié avec le corps per-
mettrait alors de guérir, de soulager la
douleur sans médicament ? Malheureu-
sement, ce n’est pas si simple.
Mentir à un patient en lui faisant croire qu’il prend un médicament actif ou qu’on lui a bien retiré une tumeur lors d’une opération qui n’aura consisté qu’à ouvrir et refermer est-il tolérable ? C’est une des questions que soulève l’effet placebo. Disons que prescrire un placebo peut-être utile chaque fois que l’effet indésirable risque de prendre le pas sur l’effet thérapeutique. Cette prescription inoffensive ne semble alors en aucun cas violer les principes de respect de consentement éclairé du patient.
EFFET PLACEBO
ET PIEUX MENSONGE MÉDICAL
>
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est aujourd’hui la première cause de décès chez les femmes, avant le cancer du poumon. Il représente la troisième cause de mortalité chez les hommes… Au-delà de ce constat statistique, il existe une véritable inégalité entre les hommes et les femmes face à l’AVC, tant au niveau des facteurs de risques que des conséquences.
Hommes, femmes : pas d’égalité face aux AVC !
30 000 morts par an… l’AVC est une
des premières causes de décès, chez
les hommes comme chez les femmes.
Au-delà de cette triste égalité, il sem-
blerait que les femmes se trouvent
confrontées à des facteurs aggravants,
qui les rendent plus vulnérables.
Des facteurs physiolo-giques évidentsIl y a aujourd’hui plus d’AVC chez les
femmes que chez les hommes, tout
d’abord parce qu’elles vivent plus long-
temps et que le facteur « âge » représente
un risque supplémentaire. La présence
de certaines hormones chez les femmes,
connues pour infl uencer la coagulation
du sang et la capacité de développement
des vaisseaux sanguins, pourrait aussi
participer à cette différence. Enfi n, la gent
féminine est aussi plus sujette à l’hyper-
tension et à la fi brillation auriculaire,
notamment après la ménopause :
75 % des femmes développent une hyper-
tension après 60 ans.
Des facteurs de risque liés à la contraceptionet à la grossesseLa prise d’une contraception orale aux
œstrogènes de synthèse semblerait
favoriser la survenance d’un AVC, surtout
quant elle est combinée à la cigarette
chez les femmes de 35 ans et plus. La
grossesse est quant à elle une période où
les maladies vasculaires et métaboliques
peuvent se déclencher, augmentant le
risque d’AVC plus tard dans la vie. C’est
le cas par exemple de la pré-éclampsie,
qui se manifeste par un pic de la pression
sanguine lors du dernier trimestre de la
grossesse et qui touche tout de même
6 % des femmes enceintes ! Autres com-
plications de la grossesse, l’hypertension
gravidique et le diabète gestationnel sont
autant de signaux permettant d’identifi er
les femmes à risque.
Stress, migraineet dépressionMême si le stress n’est pas l’apanage des
femmes, elles sont semble-t-il les plus
touchées par la dépression et la migraine
avec aura (céphalées accompagnées
12 Prévention
de troubles visuels), deux pathologies
associées à une augmentation du risque
d’AVC. Celles-ci doivent être traitées et
les patientes particulièrement suivies :
elles se doivent d’être attentives à leur
hygiène de vie, de ne pas fumer, de faire
de l’exercice…
13
Moins dépistées,moins bien soignées !Ces différences entre les hommes et les
femmes n’ont émergé que récemment,
sous l’impulsion de la féminisation de la
recherche. Or c’est un fait reconnu désor-
mais par l’ensemble de la communauté
cause de mortalitéde la planète
2e
de décès dus aux AVC dans le monde
6MILLIONS
cause de décèschez les femmesen France
1re
des femmes victimesd’un AVC au coursde leur vie
1/5
La CNM Prévoyance Santé soutient depuis un an l’association AVC Tous Concernés, basée en Gironde, qui agit pour la prévention des AVC et la préservation de la santé par la pratique d’une activité sportive. Elle organise de nombreux événements d’information et de formation sur ce thème. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette association, retrouvez tous les détails sur le sitejemarche-avc.fr.
scientifi que qu’être un homme ou une
femme à une résonnance signifi cative en
matière de pathologies et de traitement.
Pour l’AVC par exemple, on sait que les
femmes de 80 ans sont les plus forte-
ment touchées, et pourtant les études
scientifi ques disponibles ont été réalisées
sur des hommes de 60 ans ! Les femmes
sont aussi moins bien dépistées que les
hommes : angiographies, électrocardio-
grammes d’effort… ces examens sont
moins souvent réalisés chez les femmes.
Et lorsque ces dernières passent par
exemple un test d’effort, les examens ne
sont pas adaptés : les artères des femmes
étant plus petites, il faudrait revoir les
étalonnages.
Enfi n, si les femmes connaissent bien les
signes annonciateurs d’un AVC, elles ne
se considèrent pas comme « à risque » et
n’appellent pas les secours tout de suite
lorsqu’ils adviennent. Le diagnostic est
alors posé plus tardivement que chez
les hommes, ce qui peut aboutir à une
moindre effi cacité des traitements et à
des séquelles plus importantes.
Les muscles : vous ressentez une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d’un bras et d’une jambe (généralement le bras et la jambe du même côté).
Le langage : vous éprouvez des diffi cultés pour vous exprimer, vous ne parvenez pas à articuler correctement, vous êtes dans l’impossibilité de parler.
La vue : votre vue baisse, vous voyez double, vous perdez la vision d’un œil ou des deux.
L’équilibre : vous constatez des pertes d’équilibre, des vertiges, vous avez du mal à coordonner vos mouvements.
Si vous constatez l’apparition d’un de ces symptômes, appelez immédiatement le 15. Sachez que pour limiter au maximum les conséquences d’un AVC, il est primordial que le patient soit pris en charge dans les quatre heures suivant le début de l’accident cérébral.
LES QUATRE
SYMPTÔMES PRINCIPAUX DE L’AVC À CONNAÎTRE
>
Pour prendre soin de vous sans toujours manger la même chose, voici quelques aliments incontournables.
Les super-aliments à toujoursavoir dans les placards
L’ailComposition : Vitamines B6 et C, miné-
raux, oligoéléments (comme le manga-
nèse, le phosphore et le potassium)
Atouts santé : Il a sa place dans nos
armoires à pharmacie avec ses pro-
priétés antibactériennes, antivirales et
anticholestérol.
Il aide au bon fonctionnement du
système immunitaire et nerveux et
contribue à réduire la fatigue.
Et il fait tout cela en parfumant merveil-
leusement nos plats !
Le cressonComposition : Vitamine C, provi-
tamine A, protéines, calcium ! 100
grammes de cresson couvrent 15 % des
valeurs nutritionnelles de référence.
Atouts santé : Ses bienfaits sont
multiples : il contribue à la beauté de
la peau, stimule le système immuni-
taire, booste notre énergie et favorise
l’absorption du fer.
À consommer au maximum 48 heures
après l’achat.
Les épinardsComposition : Béta-carotène, vita-
mines A et B9. Il s’agit d’un des végétaux
les plus riches en zinc et en lutéines.
Atouts santé : Comme on l’a vu chez
Popeye, les épinards sont bons pour les
muscles, mais aussi en prévention des
AVC et accidents cardiaques.
Le poivron rougeComposition : Potassium, calcium et
magnésium. Très riche en antioxydants,
fi bres et polyphénols, il contient plus de
vitamine C que les agrumes !
Atouts santé : Il aide à réguler les tran-
sits paresseux, à lutter contre la fatigue
et les allergies et à protéger le cœur.
La fraiseComposition : Encore un fruit qui bat les
agrumes en matière de vitamine C, potas-
sium et calcium !
Atouts santé : Excellente pour les os, les
défenses immunitaires et la réduction de
la fatigue, elle présente l’inconvénient de
ne pas être disponible toute l’année.
14 Nutrition et santé
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Le curcumaComposition : Riche en curcumine et en
antioxydants, c’est l’épice à la mode par
excellence !
Atouts santé : Agit sur les douleurs
rhumatismales et les troubles digestifs.
Il est aussi antibactérien, anti-infl am-
matoire et aurait des effets préventifs
contre certains cancers.
La pommeComposition : Cocktail de fi bres, d’an-
tioxydants, de minéraux et de vitamines.
Atouts santé : Coupe-faim naturel,
elle est aussi notre alliée contre le
cholestérol, les problèmes de transit, les
déséquilibres de la fl ore intestinale. Peu
onéreuse, facile à manger et à préparer,
on devrait tous avoir une pomme sur soi !
Les lentillesComposition : Elles sont riches en fi bres,
protéines et minéraux (fer et magnésium),
en sucres extra-lents.
Atouts santé : Avec leur indice gly-
cémique bas, les lentilles nourrissent
et rassasient pour longtemps. Elles
facilitent le transit.
Les œufsComposition : Véritables petites bombes
de vitamines, ils contiennent l’ensemble
des neufs acides gras essentiels.
Atouts santé : Ils sont formidables et
servent à tout ! Et surtout à éviter les
baisses de régime !
15
Trucs et astuces pourconserver vos aliments
Stop au pain durPour conserver votre pain plus long-
temps, vous pouvez, comme nos grand-
mères, l’envelopper dans un torchon.
Vous pouvez aussi essayer une tech-
nique plus originale, mais qui fonctionne
très bien : placer une pomme à l’endroit
où vous rangez votre pain. Changez cette
pomme chaque semaine et vous pouvez
être sûr que votre pain se conservera
plus d’une semaine !
Des biscuits croustil-lants toute la semaineEnfermez vos paquets de biscuits enta-
més dans une boîte en métal : ils conser-
veront tout leur croquant. Vous
pouvez aussi, pour les garder plus
longtemps, y glisser le bouchon d’un
tube de médicament muni d’une
capsule anti-humidité.
Les fonds de bouteilles de vin comme base de sauce !Cela fend souvent le cœur de jeter le
reste d’une bonne bouteille de vin. Pour
l’éviter, videz les fonds de bouteilles
dans un bac à glaçons avant de placer
Les bons conseils
Il n’y a rien de plus énervant que d’ouvrir son réfrigérateur et voir tous ces aliments abîmés, que l’on va hésiter à consommer et qui risquent de fi nir à la poubelle ! Voici quelques trucs pour faire la chasse au gaspillage !
le bac au congélateur. Ces petits cubes de
vin seront parfaits pour vos sauces bour-
guignonnes !
Des cubes d’herbesaromatiquesPour avoir des herbes fraîches tout au long
de l’année, deux possibilités : les mélanger
avec un peu d’huile avant d’en emplir les
alvéoles d’un bac à glaçons à placer au
congélateur ou tout simplement les ciseler
avant de les congeler dans des petits sacs.
Des pommesde terre sans germe !Les pommes ne s’entendent pas bien avec
les autres fruits, tout comme l’oignon et
la pomme de terre. La cause : le gaz que
ces aliments dégagent et qui font mûrir
les autres végétaux plus vite. Il vaut mieux
les tenir séparés. Sauf que ce même gaz
empêche la pomme de terre de germer
quand la pomme lui tient compagnie !
Gardez vos bananes longtempsVous détestez les bananes molles et
tigrées ? En enveloppant leur queue dans
du fi lm alimentaire ou du papier d’alu-
minium, elles noirciront moins vite. Cela
réduira leur émission de gaz et ralentira
leur mûrissement.
Conservez vos jaunes d’œufs fraisCertaines préparations ne demandent que
des blancs d’œufs et c’est bien dommage
de jeter les jaunes. Pour les conserver et
pouvoir les utiliser ultérieurement, mettez-
les au réfrigérateur dans un bol rempli
d’eau froide. Attention : ne les gardez pas
plus de deux ou trois jours !
Avec la nouvelle année, viennent aussi les nouveaux tarifs et les améliorations de prestations que vos élus tentent tous les ans d’apporter aux garanties qui vous sont proposées.
Comme vous le savez, la CNM est une
vraie mutuelle, sans actionnaires à
rémunérer. Les prestations que vous
versez servent uniquement à fi nancer vos
remboursements, les frais de fonctionne-
ment de la mutuelle, les investissements
réalisés pour l’amélioration de nos pres-
tations et les réserves et taxes imposées
par la loi.
Des améliorations
sur l’hospitalisation
Les formules C, D et E d’Actilea ainsi que
la formule 2 de la garantie PMI – ancien-
nement L115 – bénéfi cient désormais
d’une participation sur les dépassements
d’honoraires en hospitalisation médicale
et chirurgicale de médecins non signa-
taires de l’OPTAM mais conventionnés ou
non conventionnés.
Par ailleurs, sur la formule A d’Actilea,
un plafond annuel de dépenses d’hospi-
talisation de 2 000 euros par an et par
bénéfi ciaire a été voté alors qu’il n’existait
pas par le passé afi n de permettre une
meilleure maîtrise du risque.
Des forfaits une nouvelle
fois augmentés
Les médecines complémentaires séduisent
de plus en plus nos adhérents, soucieux
de préserver leur capital santé de façon
douce. La CNM, toujours à l’écoute de vos
souhaits, a inclus cette année la naturopa-
thie dans le poste Médecines alternatives
et complémentaires et a augmenté la limite
par séance de 50 à 60 euros pour toutes les
garanties.
Enfi n, comme notre préoccupation est
d’éviter au maximum la renonciation aux
soins pour raison fi nancière, des amélio-
rations de remboursement. Par exemple,
dans la garantie Extentia Plus, pour le poste
implantologie, parodontologie, orthodontie
non remboursées, un forfait de 100 euros
par an a été créé pour le niveau 1 et ceux
des niveaux 2 et 3 ont été augmentés de
50 euros.
Évolution de la règle de calcul des
remboursements en optique
Pour calculer la période de deux ans
ouvrant le droit à remboursement des
dépenses d’optique du nouveau contrat
responsable, la CNM Prévoyance Santé
prenait comme point de départ la date
d’adhésion aux garanties de votre mu-
tuelle. Ce ne sera plus le cas désormais. Ce
sera la date du dernier achat d’optique qui
sera prise en compte. Cette mesure devrait
intervenir dans le courant de l’année 2018.
16 La CNM & Vous
Et maintenant, 2018…
Depuis le 1er janvier dernier, l’Optam – option pratique tarifaire maîtrisée – et l’Optam-co remplacent le CAS – contrat d’accès aux soins. Le but reste le même : encadrer les dépassements d’honoraires des médecins de secteur 2 qui fi xent eux-mêmes les tarifs de leur consultation. L’Optam-co concerne les médecins exerçant une spécialité chirurgicale ou de gynécologie-obstétrique. Ces médecins pourront bénéfi cier de tarifs majorés sur leurs actes à condition de respecter un taux de dépassement moyen défi ni au préalable.
Pour être bien remboursés, soyez vigilants. Les remboursements de votre mutuelle seront limités si votre médecin n’est pas adhérent à l’Optam ou Optam-co, en raison de la législation sur les contrats responsables. Pour savoir si votre praticien est signataire, consultez l’annuaire santé de l’Assurance maladie : annuairesante.ameli.fr.
ADIEU LE CAS, BONJOUR L’OPTAM
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