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Nutrition et Santé Les super-aliments à toujours avoir dans les placards Focus Tout savoir sur l’effet placebo 2018 : et si on se « foutait la paix » ?! n°49 Décembre 2017 Décryptage >

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Nutrition et SantéLes super-aliments à toujoursavoir dansles placards

FocusTout savoirsur l’effet placebo

2018 : et si on se« foutait la paix » ?!

n°49Décembre 2017

Décryptage >

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En bref

Gastro-entérite, le Top 10 des médicaments les plus chers, [email protected]

2018 : et si on se« foutait la paix » ?!

Bientôt une nouvelle année et son lot de bonnes résolutions – faire du sport, moins stresser, s’occuper de soi, de son couple, de ses enfants, boucler ses objectifs… Et si cette année, on décidait tout simplement de ne pas prendre de bonnes résolutions ?

Pages 10-11

FocusPages 12-13

Prévention

Tout savoir sur l’effet placebo

Un petit bisou sur un bobo pour faire disparaître la douleur et les larmes, une aspirine qui aussitôt avalée soulage votre migraine… ces petits miracles ne sont que l’expression de l’effet placebo ! Découvrez enfi n tous les secrets de ce phénomène…

Hommes, femmes :pas d’égalité face aux AVC !

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est aujourd’hui la première cause de décès chez les femmes, avant le cancer du poumon et la 3ème chez les hommes. Au-delà de ce constat statistique, il existe une véritable inégalité entre les hommes et les femmes face à l’AVC, tant au niveau des facteurs de risques que des conséquences.

Pages 6-9

Décryptage

Page 14

Nutritionet santé

Les super-aliments à toujours avoir dans les placards

Pour prendre soin de vous sans toujours manger la même chose, voici quelques aliments incontournables.

Page 15

Les bons conseils

Trucs et astuces pour conserver vos aliments

Il n’y a rien de plus énervant que d’ouvrir son réfrigérateur et voir tous ces aliments abîmés, que l’on va hésiter à consommer et qui risquent de fi nir à la poubelle ! Voici quelques trucs pour faire la chasse au gaspillage !

Retrouvez toute l’information de

votre mutuelle sur le site Internet

www.cnmsante.fr

Page 16CNM& Vous

Et maintenant, 2018…

Avec la nouvelle année, viennent aussi les nouveaux tarifs et les améliorations de prestations que vos élus tentent tous les ans d’apporter aux garanties qui vous sont proposées.

Une publication de la CNM

Prévoyance Santé

Mutuelle régie par le livre II du

Code de la mutualité, inscrite au

SIRENE sous le N° 784492100

Siège social :

93A, rue Oberkampf

75553 Paris cedex 11

Directeur de la publication :

Jacques DE JAEGER

Impression :

SIEP

Zone d’activité des Marchais

Rue des Peupliers

77590 BOIS LE ROI

© CNM Prévoyance Santé

Toute reproduction d’articles, de

photos ou d’illustrations doit faire

l’objet d’une demande écrite auprès

du rédacteur en chef. La rédaction

Rédacteur en chef :

André PELTIER

Comité de rédaction :

Jean ASTOR, Louis LOTRIAN, André PELTIER,

Jean THIEC, Michèle CHOMBART,

Paul HUMBERT.

Conseillère technique :

Françoise PARISI

Conception/création /rédaction :

STRATÉGIE & CONTENUS

n’est pas responsable des documents qui lui sont

adressés spontanément.

La CNM Prévoyance Santé se réserve le

droit de refuser toute insertion sans avoir à

justifier sa décision. Document non contractuel.

Tirage : 44800 exemplaires

Commission paritaire : N° 0316M07771

Dépôt légal : 4e trimestre 2017

Ce numéro est accompagné d’un supplément

(4 pages)

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Les vieilles recettes ne sont pas toujours les meilleures…

Le Plan de Financement de la Sécurité Sociale 2018 a été adopté le 4 décembre en2ème lecture par les députés.

Parmi les mesures phares, ce PLFSS acte la fi n du Régime Social des Indépendants(RSI) tant décrié par nos adhérents ; il enterre également la généralisation du tiers payant alors que tous les assureurs complémentaires, mutuelles au premier rang, ont engagés depuis des mois de lourds travaux informatiques pour être prêts au 1er janvier 2018, date prévue de mise en application. Des investissements engagés pour rien… merci Madame la Ministre : nos adhérents apprécieront.

Mais outre ces décisions à caractère « technique », ce PLFSS remet au goût du jour de vieilles recettes - un temps disparues - de transferts de charge du régime obligatoire vers les régimes complémentaires.

Ainsi, le forfait hospitalier (dont la prise en charge par les mutuelles est illimitée dans le cadre du contrat responsable), va-t-il augmenter de plus de 10 % en passant de 18 € à 20 € et de 13,50 € à 15 € pour les séjours en psychiatrie.

Le raisonnement sous jacent est limpide : puisqu’il faut faire des économies pour réduire le budget de la Sécurité Sociale, mettons à contribution les mutuelles et à travers elles les français, en augmentant leur participation aux frais d’hospitalisation.

Faut-il vous rappeler Madame la Ministre qu’entre les augmentations tarifaires des consultations accordées aux médecins, les revalorisations accordées au 1er semestre aux pharmaciens et cette hausse du forfait hospitalier, nous, mutuelles, allons voir nos charges augmenter de 400 millions d’euros en année pleine. Cela représente environ une augmentation de 2 % des prestations versées par une mutuelle de notre type.

Faut-il enfi n vous rappeler Madame la Ministre que les seules ressources des mutuelles sont les cotisations de leurs adhérents ; si leurs charges augmentent, elles doivent nécessaire-ment faire évoluer leurs tarifs en conséquence afi n de maintenir l’équilibre de leurs comptes.

Malgré ces propos quelque peu « remontés », je tiens à vous souhaitez une excellente année 2018 pleine d’optimisme et de santé.

Jacques De Jaeger

Mettons à contribution les mutuelles et à travers elles les français, en augmentant leur participation aux frais d’hospitalisation.

éditorialN ° 4 9 / D é ce m b re 2 0 1 7

Jacques De JaegerPrésident de la CNM

Prévoyance Santé

03

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Mutuellesd’entreprise : les contrats responsables arriventle 1er janvierUne période de transition s’achève…

dès le 1er janvier 2018, les entreprises

devront proposer à leurs salariés une

complémentaire santé conforme aux

exigences des contrats responsables.

Depuis le 1er janvier 2016, les salariés

bénéfi cient d’une assurance complé-

mentaire santé au travail obligatoire,

dont le fi nancement se doit de reposer

au moins pour moitié sur l’employeur.

C’est chose faite pour 95 % des très

petites entreprises (TPE) et pour 99 %

des autres.

04 En bref

Le top 10 des médicamentsqui coûtent le plus cher à la Sécu !

18,5 milliards d’euros, c’est ce qu’a

couté à l’Assurance maladie le

remboursement de traitements déli-

vrés sur ordonnance. Mais certains

médicaments se distinguent par leur

coût particulièrement élevé. En voici

le top 10 !

• Humira (460 millions d’euros) : polyar-

thrite rhumatoïde, psoriasis et maladies

chroniques de l’intestin ;

• Lucentis (322 millions d’euros) :

dégénérescence maculaire liée à l’âge

(DMLA) ;

• Eylea (259 millions d’euros) : dégénéres-

cence maculaire liée à l’âge (DMLA) ;

• Crestor (240 millions d’euros) : anti-

cholestérol appartenant à la classe des

statines ;

• Enbrel (235 millions d’euros) : polyar-

thrite rhumatoïde ;

• Lantus (225 millions d’euros) : insuline

prescrite en cas de diabète ;

• Xarelto (216 millions d’euros) : phlébites

et embolies, médicament appartenant

à la nouvelle classe des anticoagulants

(NACO) ;

• Doliprane (202 millions d’euros) : fi èvre

et douleur ;

• Glivec (190 millions d’euros) : anticancé-

reux utilisé dans le traitement de la leu-

cémie myéloïde chronique, des cancers

du sang, du tube digestif ou de la peau ;

• Aranesp (175 millions) : insuffi sance

rénale.

La moitié pourraient être remplacés par

des médicaments génériques moins

coûteux – c’est notamment le cas de ceux

dont le brevet est tombé dans le domaine

public –, mais ces derniers restent mal-

heureusement peu prescrits.

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05AP-HP, une application pour simplifi er les démarchesLes 39 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris

(AP-HP) mettent désormais à disposition de leurs usagers occa-

sionnels ou réguliers et de leurs proches une application mobile

unique : AP-HP Patient.

L’objectif : simplifi er la vie des usagers

Une présentation claire sous forme d’onglets permet en quelques

secondes de localiser un hôpital, de trouver un médecin, puis de prendre

rendez-vous en ligne.

L’onglet Démarches est également riche en informations. Il permet de

préparer son dossier en vue d’une consultation, d’une hospitalisation ou

d’une sortie ou de régler sa facture en ligne.

Cette application est disponible gratuitement sur l’Apple Store et sur

Google Play.

LA CNM & VOUS

Changements de votre situation

N’oubliez pas de nous communiquer tous les changements de votre situation : adresse postale ou électronique, numéro de téléphone… Pour ce faire, une adresse : [email protected].

>

CNM Info

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Cette année, en raison de changement de prestataire, votre carte de tiers payant restera valable jusqu’au 30 juin. Il vous en sera ensuite envoyé une autre sans que vous ayez besoin de faire la moindre démarche.

IMPORTANT >

Gastro-entérite : lavez-vous les mains !C’est la période… elle arrive comme chaque année en même

temps que les cadeaux et les vœux de bonne année. Alors retrou-

vez les bons réfl exes et lavez-vous les mains !

La gastro-entérite est une infl ammation de la muqueuse du tube digestif,

responsable de diarrhées et fréquemment de douleurs abdominales ainsi

que de vomissements. Le plus souvent virale, elle est très contagieuse.

Transmission directe ou indirecte

La transmission de la gastro-entérite se fait par contact direct entre indi-

vidus, notamment des mains, ou indirect, via des objets touchés par des

personnes malades. Il est donc primordial de se laver systématiquement

et consciencieusement les mains après être allé aux toilettes, après avoir

emprunté les transports en commun, après une sortie et avant les repas.

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Retrouvez les bons conseils de la CNM sur sa page Facebook Les Bons Conseils ainsi que toute l’actualité de votre mutuelle sur son autre page Facebook !

Contact

Vous souhaitez des renseignements sur vos prestations, vos remboursements, l’avancée de votre dossier? Désormais, une seule adresse : [email protected]

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Bientôt une nouvelle année et son lot de bonnes résolutions – faire du sport, moins courir,

moins stresser, s’occuper de soi, de son couple, de ses enfants, boucler ses objectifs, avoir sa

promotion – ou comment se mettre encore un peu plus

la pression… Et si cetteannée, on décidait tout

simplement de ne pas prendre de bonnes résolutions ?

2018 : et si on se « foutait la paix » ?!

Tout est imaginé aujourd’hui pour

pousser chacun d’entre nous à faire

encore mieux, encore plus. Les jolis

hommes ou femmes des magazines,

aux corps parfaits, qui ne mangent

pas de gluten, font du sport, élèvent

brillamment leurs enfants, se cultivent

et réussissent leur carrière profession-

nelle… mais aussi les trains en retard,

les objectifs inaccessibles, la peur du

licenciement, des fi ns de mois diffi -

ciles, de l’échec scolaire, le téléphone

portable avec ses bips d’emails et de

sms auxquels il faut répondre dans

la minute… on tient, on supporte la

pression, jusqu’au jour où la cocotte

minute explose. Et c’est le burn-out !

La solution pour l’éviter : « foutez-vous

la paix », préconise le philosophe

Fabrice Midal !

06 D É C R Y P TA G E>

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Le stress peut conduire au burn-outLittéralement, burn-out veut dire « brûler

de l’intérieur, se consumer »… et c’est

exactement ce qui se passe pour les

victimes. Petit à petit, on ne parvient

plus à calmer la machine, à penser à

autre chose qu’à son travail, à ses pro-

blèmes… on craque !

Le burn-out est dû à un stress important

et répété, dont on ne parvient plus à

se défaire. Le stress est à l’origine une

réaction du corps qui lui permet de se

mettre en alerte le temps d’un danger.

Le problème survient lorsque ce danger

perd son caractère éphémère : nous

sommes alors sur le qui-vive 24 heures

sur 24, avec pour résultat un épuisement

total du corps qui rejaillit sur le moral. On

doute de soi, de ses compétences, on

devient irritable…

Les symptômesdu burn-outlIls sont tout à la fois physiques et psycho-

logiques et interviennent généralement en

plusieurs phases.

1 – La phase d’alarme

C’est le moment de l’apparition du stress

chronique, avec la sensation d’être

toujours débordé, d’avoir des diffi cultés

d’organisation. On manque de motiva-

tion et d’envie de voir les autres, on perd

l’appétit, on est fatigué mais on ne dort pas

bien, le moindre effort physique – comme

de Français exposés au burn-out

30,2MILLIONS

des Françaisont déjà faitun burn-out

36 %

monter un escalier – prend des propor-

tions énormes… on peut même avoir

des palpitations, les mains moites, des

suées… C’est à ce moment qu’il faudrait

pouvoir parler, identifi er les sources de

stress et chercher des solutions pour les

éliminer.

2 – La phase de résistance

Le déni s’installe. À force de résister, on ne

ressent plus les méfaits du stress, le corps

s’accoutume à la souffrance.

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3 – La phase de rupture

Les symptômes de la première phase

réapparaissent. On a cette fois atteint ses

limites, il devient urgent de réagir.

4 –Le burn-out

Le système de défense physique et psy-

chique est épuisé et déréglé. La personne

entre dans une phase dépressive nécessi-

tant une thérapie, généralement accom-

pagnée d’un arrêt de travail de durée

limitée : un trop long congé risquant de

rendre la reprise du travail plus diffi cile.

08 Décryptage

Retrouvez votre sérénité grâce à l’ouvrage de Fabrice Midal paru aux éditions Flammarion, dont les titres de chapitres valent mieux qu’un long discours :• Cessez d’obéir

Vous êtes intelligent• Cessez d’être calme

Soyez en paix• Cessez de vouloir être parfait

Acceptez les intempéries• Cessez de rationaliser

Laissez faire• Cessez de vous comparer

Soyez vous-même• Cessez d’avoir honte de vous

Soyez vulnérable• Cessez de vous torturer

Devenez votre meilleur ami• Cessez de vouloir aimer

Soyez bienveillant.

FOUTEZ-VOUS LA PAIX, ET COMMENCEZ À VIVRE,SELON FABRICE MIDAL, PHILOSOPHE ET ADEPTE DU BOUDDHISME

>

des femmes sont concernées par le burn-out

des salariésse disent susceptibles de faire un burn-out

12,6 %

39 %

maladies professionnelles listées, mais pas le burn-out

175

de risque de récidive après un burn-out

30À 40 %

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Si ce repos forcé est indispensable, il ne

guérit pas le burn-out. On doit mettre en

œuvre de réels changements, notamment

personnels, pour retrouver un sentiment

de contrôle sur sa vie. Il va paradoxale-

ment falloir apprendre à s’abandonner !

Se foutre la paix !Il ne s’agit pas d’une nouvelle injonction,

d’un nouveau « il faut que »… Plus on

tente de se convaincre qu’il ne faut pas

stresser, qu’il faut lâcher prise, moins on y

parvient : pas le temps de faire du yoga,

de méditer… et hop, le sentiment de

culpabilité revient en force !

Selon Fabrice Midal, philosophe, se foutre

la paix, ce n’est pas « se calmer » – une

injonction dont la seule vertu est souvent

de nous stresser. Non, se foutre la paix

n’est pas « lâcher prise » ni se désintéres-

ser de la réalité.

Se foutre la paix est bien plus que cela.

C’est être soi-même. Retrouver le souffl e

de la vie en soi. Apprendre à sortir des

enfermements et des blocages qui nous

minent et nous paralysent pour découvrir

les ressources que nous avons en nous.

Des ressources que l’engrenage de la vie

nous a amené à oublier, à perdre de vue,

à ignorer.

Que l’on soit chez soi ou à l’extérieur, assis en tailleur ou sur une chaise, les yeux clos ou semi-clos, peu importent le lieu ou la posture, il suffi t de se sentir à l’aise pour commencer l’exercice. Restez là où vous vous trouvez sans chercher à vous concentrer sur votre respiration. L’essentiel est d’être attentif à ce que vous faites durant quelques minutes. Il n’y a rien d’autre à faire. Simplissime non ? Essayez ! (Source : Séminaire pour lâcher prise - Madame Figaro)

CONCRÈTEMENT,ON FAIT COMMENT ?

>

L’idéal est plutôt de s’autoriser à ne rien

faire, absolument rien, pendant quelques

secondes, quelques minutes… en arrêtant

de vouloir changer la situation, de croire

qu’il existe un outil miracle quelque part…

Pour y parvenir, chacun doit trouver sa

méthode : sophrologie, course, marche,

musique… Peu importe le chemin que,

l’on emprunte, ce qui est important c’est

de trouver le geste, l’activité qui nous

permette en quelque sorte de ne rien faire

de constructif, simplement de couper le

robinet de la pression constante que nous

nous mettons chaque jour. Essayer d’être

ce que nous sommes, tout simplement :

un être vivant qui n’a pas le contrôle sur

tout, et surtout qui s’autorise à avoir du

plaisir, à être vivant. Face à une angoisse

personnelle ou une décision, il faut arrêter

de penser, accepter d’entrer dans l’incer-

titude et la fragilité en laissant la question

de côté, marcher, prier ou méditer et faire

confi ance. C’est en recevant une pomme

sur la tête que Newton a trouvé la solution à

son problème ! D’après Fabrice Midal, nous

sommes dans l’illusion que si nous courons

de plus en plus vite pour faire quantité de

choses, nous restons en vie. En réalité, plus

je cours, plus je suis épuisé. Un moment

de silence et d’arrêt n’est pas la mort, mais

l’occasion de retrouver une source en moi

et de redécouvrir que je suis un vivant. De

même, face à l’angoisse d’un vieillard, d’un

malade, d’un enfant, il vaut mieux s’asseoir

quelques minutes à côté de lui sans rien

faire, en s’efforçant d’être pleinement

présent, plutôt que de vouloir « gérer »

son stress ou son émotion. Il nous faut

retrouver ce rapport de bienveillance, cet

art d’habiter la tendresse humaine qui va à

l’encontre de la dictature de la rentabilité.

Vivre le moment présent nous fait couper

court aux pensées parasites, qu’elles

concernent le passé, l’avenir, les pro-

blèmes, les faux buts et les mauvais

moyens. Être ici et maintenant nous

libère, nous permet d’être sensibles à ce

que nous ressentons sans tenter de le

combattre, et d’appréhender ainsi toutes

les possibilités qui s’offrent à nous. Pour-

quoi ne pas essayer pour cette nouvelle

année ?

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Un petit bisou sur un bobo pour faire disparaître la douleur et les larmes, une aspirine qui aussitôt avalée soulage votre migraine… ces petits miracles ne sont que l’expression de l’effet placebo ! Une sorte de pouvoir mystérieux de l’esprit sur le corps… pas si mystérieux que cela, en fait. Découvrez enfi n tous les secrets de ce phénomène…

Tout savoir sur l’effet placebo

Corvisart, médecin de Napoléon, se

trouvant à court de médicaments, décida

d’administrer à quelques uns de ses

patients des pilules de mie de pain. Quelle

ne fut pas sa surprise de voir leurs maux

être soulagés ! En fait, il n’avait fait que

renouer avec une technique thérapeu-

tique ancestrale. En effet, les médecins

de la Grèce antique n’hésitaient pas à

prescrire des toiles d’araignée, sachant

que ces produits n’auraient aucun effet,

mais comptant sur leur force de persua-

sion pour donner confi ance aux malades.

C’était l’effet placebo.

Qu’est-ce quel’effet placebo ?L’effet placebo est l’effet positif produit

par un médicament ou un geste thé-

rapeutique n’ayant pourtant aucune

effi cacité démontrée. Dans les études

médicales, notamment lors des essais

de nouveaux médicaments, l’effet pla-

cebo permet de déterminer le niveau

d’effi cacité d’une molécule. Concrè-

tement, on donne le médicament que

l’on souhaite tester à un échantillon

de 100 personnes et une pilule vide

ou simplement sucrée à un second

échantillon de 100 personnes, puis

l’on compare les symptômes ressentis

par chacun. L’effet du médicament est

ce qu’il apporte de plus par rapport

à la gélule vide, le reste ressort de ce

qu’on appelle l’effet placebo.

Comment ça marche ?En 2001, des médecins canadiens ont

suivi quasiment en direct, grâce aux

nouvelles technologies d’imagerie

médicale, le mécanisme de l’effet

placebo. L’expérience, menée en

double aveugle (ni les soignants ni

les patients n’ayant connaissance

10 Focus

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du produit administré), était la sui-

vante : de l’eau salée fut injectée à

des personnes souffrant de la maladie

de Parkinson en lieu et place d’un

traitement connu. Surprise : l’effet

constaté ne différait pas de celui du vrai

traitement ! L’injection d’eau salée a «

ordonné » au cerveau des patients de

produire de l’apomorphine, qui stimule

la production de dopamine, dont la

carence est responsable de la maladie

de Parkinson !

Un patient qui croit en l’effi cacité de son

11Les limitesde l’effet placeboPourquoi seul un patient sur trois en

moyenne bénéfi cie-t-il de cet effet « ma-

gique » ? Il est diffi cile de répondre à cette

question, car le profi l psychologique d’un

sujet sensible au placebo ne dépend pas

de facteurs quantifi ables. Les deux sexes

sont concernés, l’émotivité et le quotient

intellectuel ne semblent pas entrer en ligne

de compte. La personnalité, le charisme,

l’attention portée et la compassion sont les

armes du personnel soignant pour persua-

der le patient et favoriser l’effet placebo.

Le rituel médical, la notoriété du médecin

et même le prix de la consultation ainsi

que l’aspect du faux médicament (couleur,

forme) et son mode d’administration ont

leur importance. Le malade doit aussi se

trouver dans une attitude confi ante et

positive.

Malheureusement son effet n’est pas

universel et il n’a, par exemple, aucune

action sur les affections graves telles que

les cancers, les septicémies…

des personnes ayant été soumises à un placebo voient leur douleur diminuer

35 %

de l’effet des vrais médicaments sont dus à l’effet placebo

30 %

Il s’agit de l’alter ego néfaste de l’effet placebo. Il est essentiellement de nature psychologique et peut se manifester ainsi : certains patients consommant des produits « inertes » (sans principes actifs) sans le savoir, ressentent des effets secondaires indésirables (maux de tête, somnolence, nausées).

ET L’EFFET NOCEBO ?>

traitement produit ainsi naturellement

des substances utiles à sa guérison ou à

l’apaisement de sa douleur.

D’autres expériences ont montré que

l’absorption d’un « leurre » n’était pas

forcément nécessaire au déclenche-

ment d’un effet placebo. La parole du

personnel soignant a aussi le pouvoir de

déclencher une réaction positive.

L’esprit réconcilié avec le corps per-

mettrait alors de guérir, de soulager la

douleur sans médicament ? Malheureu-

sement, ce n’est pas si simple.

Mentir à un patient en lui faisant croire qu’il prend un médicament actif ou qu’on lui a bien retiré une tumeur lors d’une opération qui n’aura consisté qu’à ouvrir et refermer est-il tolérable ? C’est une des questions que soulève l’effet placebo. Disons que prescrire un placebo peut-être utile chaque fois que l’effet indésirable risque de prendre le pas sur l’effet thérapeutique. Cette prescription inoffensive ne semble alors en aucun cas violer les principes de respect de consentement éclairé du patient.

EFFET PLACEBO

ET PIEUX MENSONGE MÉDICAL

>

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L’accident vasculaire cérébral (AVC) est aujourd’hui la première cause de décès chez les femmes, avant le cancer du poumon. Il représente la troisième cause de mortalité chez les hommes… Au-delà de ce constat statistique, il existe une véritable inégalité entre les hommes et les femmes face à l’AVC, tant au niveau des facteurs de risques que des conséquences.

Hommes, femmes : pas d’égalité face aux AVC !

30 000 morts par an… l’AVC est une

des premières causes de décès, chez

les hommes comme chez les femmes.

Au-delà de cette triste égalité, il sem-

blerait que les femmes se trouvent

confrontées à des facteurs aggravants,

qui les rendent plus vulnérables.

Des facteurs physiolo-giques évidentsIl y a aujourd’hui plus d’AVC chez les

femmes que chez les hommes, tout

d’abord parce qu’elles vivent plus long-

temps et que le facteur « âge » représente

un risque supplémentaire. La présence

de certaines hormones chez les femmes,

connues pour infl uencer la coagulation

du sang et la capacité de développement

des vaisseaux sanguins, pourrait aussi

participer à cette différence. Enfi n, la gent

féminine est aussi plus sujette à l’hyper-

tension et à la fi brillation auriculaire,

notamment après la ménopause :

75 % des femmes développent une hyper-

tension après 60 ans.

Des facteurs de risque liés à la contraceptionet à la grossesseLa prise d’une contraception orale aux

œstrogènes de synthèse semblerait

favoriser la survenance d’un AVC, surtout

quant elle est combinée à la cigarette

chez les femmes de 35 ans et plus. La

grossesse est quant à elle une période où

les maladies vasculaires et métaboliques

peuvent se déclencher, augmentant le

risque d’AVC plus tard dans la vie. C’est

le cas par exemple de la pré-éclampsie,

qui se manifeste par un pic de la pression

sanguine lors du dernier trimestre de la

grossesse et qui touche tout de même

6 % des femmes enceintes ! Autres com-

plications de la grossesse, l’hypertension

gravidique et le diabète gestationnel sont

autant de signaux permettant d’identifi er

les femmes à risque.

Stress, migraineet dépressionMême si le stress n’est pas l’apanage des

femmes, elles sont semble-t-il les plus

touchées par la dépression et la migraine

avec aura (céphalées accompagnées

12 Prévention

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de troubles visuels), deux pathologies

associées à une augmentation du risque

d’AVC. Celles-ci doivent être traitées et

les patientes particulièrement suivies :

elles se doivent d’être attentives à leur

hygiène de vie, de ne pas fumer, de faire

de l’exercice…

13

Moins dépistées,moins bien soignées !Ces différences entre les hommes et les

femmes n’ont émergé que récemment,

sous l’impulsion de la féminisation de la

recherche. Or c’est un fait reconnu désor-

mais par l’ensemble de la communauté

cause de mortalitéde la planète

2e

de décès dus aux AVC dans le monde

6MILLIONS

cause de décèschez les femmesen France

1re

des femmes victimesd’un AVC au coursde leur vie

1/5

La CNM Prévoyance Santé soutient depuis un an l’association AVC Tous Concernés, basée en Gironde, qui agit pour la prévention des AVC et la préservation de la santé par la pratique d’une activité sportive. Elle organise de nombreux événements d’information et de formation sur ce thème. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette association, retrouvez tous les détails sur le sitejemarche-avc.fr.

scientifi que qu’être un homme ou une

femme à une résonnance signifi cative en

matière de pathologies et de traitement.

Pour l’AVC par exemple, on sait que les

femmes de 80 ans sont les plus forte-

ment touchées, et pourtant les études

scientifi ques disponibles ont été réalisées

sur des hommes de 60 ans ! Les femmes

sont aussi moins bien dépistées que les

hommes : angiographies, électrocardio-

grammes d’effort… ces examens sont

moins souvent réalisés chez les femmes.

Et lorsque ces dernières passent par

exemple un test d’effort, les examens ne

sont pas adaptés : les artères des femmes

étant plus petites, il faudrait revoir les

étalonnages.

Enfi n, si les femmes connaissent bien les

signes annonciateurs d’un AVC, elles ne

se considèrent pas comme « à risque » et

n’appellent pas les secours tout de suite

lorsqu’ils adviennent. Le diagnostic est

alors posé plus tardivement que chez

les hommes, ce qui peut aboutir à une

moindre effi cacité des traitements et à

des séquelles plus importantes.

Les muscles : vous ressentez une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d’un bras et d’une jambe (généralement le bras et la jambe du même côté).

Le langage : vous éprouvez des diffi cultés pour vous exprimer, vous ne parvenez pas à articuler correctement, vous êtes dans l’impossibilité de parler.

La vue : votre vue baisse, vous voyez double, vous perdez la vision d’un œil ou des deux.

L’équilibre : vous constatez des pertes d’équilibre, des vertiges, vous avez du mal à coordonner vos mouvements.

Si vous constatez l’apparition d’un de ces symptômes, appelez immédiatement le 15. Sachez que pour limiter au maximum les conséquences d’un AVC, il est primordial que le patient soit pris en charge dans les quatre heures suivant le début de l’accident cérébral.

LES QUATRE

SYMPTÔMES PRINCIPAUX DE L’AVC À CONNAÎTRE

>

Page 14: CNM Info 49 - Décembre 2017...sionnels ou réguliers et de leurs proches une application mobile unique : AP-HP Patient. L’objectif : simplifi er la vie des usagers Une présentation

Pour prendre soin de vous sans toujours manger la même chose, voici quelques aliments incontournables.

Les super-aliments à toujoursavoir dans les placards

L’ailComposition : Vitamines B6 et C, miné-

raux, oligoéléments (comme le manga-

nèse, le phosphore et le potassium)

Atouts santé : Il a sa place dans nos

armoires à pharmacie avec ses pro-

priétés antibactériennes, antivirales et

anticholestérol.

Il aide au bon fonctionnement du

système immunitaire et nerveux et

contribue à réduire la fatigue.

Et il fait tout cela en parfumant merveil-

leusement nos plats !

Le cressonComposition : Vitamine C, provi-

tamine A, protéines, calcium ! 100

grammes de cresson couvrent 15 % des

valeurs nutritionnelles de référence.

Atouts santé : Ses bienfaits sont

multiples : il contribue à la beauté de

la peau, stimule le système immuni-

taire, booste notre énergie et favorise

l’absorption du fer.

À consommer au maximum 48 heures

après l’achat.

Les épinardsComposition : Béta-carotène, vita-

mines A et B9. Il s’agit d’un des végétaux

les plus riches en zinc et en lutéines.

Atouts santé : Comme on l’a vu chez

Popeye, les épinards sont bons pour les

muscles, mais aussi en prévention des

AVC et accidents cardiaques.

Le poivron rougeComposition : Potassium, calcium et

magnésium. Très riche en antioxydants,

fi bres et polyphénols, il contient plus de

vitamine C que les agrumes !

Atouts santé : Il aide à réguler les tran-

sits paresseux, à lutter contre la fatigue

et les allergies et à protéger le cœur.

La fraiseComposition : Encore un fruit qui bat les

agrumes en matière de vitamine C, potas-

sium et calcium !

Atouts santé : Excellente pour les os, les

défenses immunitaires et la réduction de

la fatigue, elle présente l’inconvénient de

ne pas être disponible toute l’année.

14 Nutrition et santé

>

Le curcumaComposition : Riche en curcumine et en

antioxydants, c’est l’épice à la mode par

excellence !

Atouts santé : Agit sur les douleurs

rhumatismales et les troubles digestifs.

Il est aussi antibactérien, anti-infl am-

matoire et aurait des effets préventifs

contre certains cancers.

La pommeComposition : Cocktail de fi bres, d’an-

tioxydants, de minéraux et de vitamines.

Atouts santé : Coupe-faim naturel,

elle est aussi notre alliée contre le

cholestérol, les problèmes de transit, les

déséquilibres de la fl ore intestinale. Peu

onéreuse, facile à manger et à préparer,

on devrait tous avoir une pomme sur soi !

Les lentillesComposition : Elles sont riches en fi bres,

protéines et minéraux (fer et magnésium),

en sucres extra-lents.

Atouts santé : Avec leur indice gly-

cémique bas, les lentilles nourrissent

et rassasient pour longtemps. Elles

facilitent le transit.

Les œufsComposition : Véritables petites bombes

de vitamines, ils contiennent l’ensemble

des neufs acides gras essentiels.

Atouts santé : Ils sont formidables et

servent à tout ! Et surtout à éviter les

baisses de régime !

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15

Trucs et astuces pourconserver vos aliments

Stop au pain durPour conserver votre pain plus long-

temps, vous pouvez, comme nos grand-

mères, l’envelopper dans un torchon.

Vous pouvez aussi essayer une tech-

nique plus originale, mais qui fonctionne

très bien : placer une pomme à l’endroit

où vous rangez votre pain. Changez cette

pomme chaque semaine et vous pouvez

être sûr que votre pain se conservera

plus d’une semaine !

Des biscuits croustil-lants toute la semaineEnfermez vos paquets de biscuits enta-

més dans une boîte en métal : ils conser-

veront tout leur croquant. Vous

pouvez aussi, pour les garder plus

longtemps, y glisser le bouchon d’un

tube de médicament muni d’une

capsule anti-humidité.

Les fonds de bouteilles de vin comme base de sauce !Cela fend souvent le cœur de jeter le

reste d’une bonne bouteille de vin. Pour

l’éviter, videz les fonds de bouteilles

dans un bac à glaçons avant de placer

Les bons conseils

Il n’y a rien de plus énervant que d’ouvrir son réfrigérateur et voir tous ces aliments abîmés, que l’on va hésiter à consommer et qui risquent de fi nir à la poubelle ! Voici quelques trucs pour faire la chasse au gaspillage !

le bac au congélateur. Ces petits cubes de

vin seront parfaits pour vos sauces bour-

guignonnes !

Des cubes d’herbesaromatiquesPour avoir des herbes fraîches tout au long

de l’année, deux possibilités : les mélanger

avec un peu d’huile avant d’en emplir les

alvéoles d’un bac à glaçons à placer au

congélateur ou tout simplement les ciseler

avant de les congeler dans des petits sacs.

Des pommesde terre sans germe !Les pommes ne s’entendent pas bien avec

les autres fruits, tout comme l’oignon et

la pomme de terre. La cause : le gaz que

ces aliments dégagent et qui font mûrir

les autres végétaux plus vite. Il vaut mieux

les tenir séparés. Sauf que ce même gaz

empêche la pomme de terre de germer

quand la pomme lui tient compagnie !

Gardez vos bananes longtempsVous détestez les bananes molles et

tigrées ? En enveloppant leur queue dans

du fi lm alimentaire ou du papier d’alu-

minium, elles noirciront moins vite. Cela

réduira leur émission de gaz et ralentira

leur mûrissement.

Conservez vos jaunes d’œufs fraisCertaines préparations ne demandent que

des blancs d’œufs et c’est bien dommage

de jeter les jaunes. Pour les conserver et

pouvoir les utiliser ultérieurement, mettez-

les au réfrigérateur dans un bol rempli

d’eau froide. Attention : ne les gardez pas

plus de deux ou trois jours !

Page 16: CNM Info 49 - Décembre 2017...sionnels ou réguliers et de leurs proches une application mobile unique : AP-HP Patient. L’objectif : simplifi er la vie des usagers Une présentation

Avec la nouvelle année, viennent aussi les nouveaux tarifs et les améliorations de prestations que vos élus tentent tous les ans d’apporter aux garanties qui vous sont proposées.

Comme vous le savez, la CNM est une

vraie mutuelle, sans actionnaires à

rémunérer. Les prestations que vous

versez servent uniquement à fi nancer vos

remboursements, les frais de fonctionne-

ment de la mutuelle, les investissements

réalisés pour l’amélioration de nos pres-

tations et les réserves et taxes imposées

par la loi.

Des améliorations

sur l’hospitalisation

Les formules C, D et E d’Actilea ainsi que

la formule 2 de la garantie PMI – ancien-

nement L115 – bénéfi cient désormais

d’une participation sur les dépassements

d’honoraires en hospitalisation médicale

et chirurgicale de médecins non signa-

taires de l’OPTAM mais conventionnés ou

non conventionnés.

Par ailleurs, sur la formule A d’Actilea,

un plafond annuel de dépenses d’hospi-

talisation de 2 000 euros par an et par

bénéfi ciaire a été voté alors qu’il n’existait

pas par le passé afi n de permettre une

meilleure maîtrise du risque.

Des forfaits une nouvelle

fois augmentés

Les médecines complémentaires séduisent

de plus en plus nos adhérents, soucieux

de préserver leur capital santé de façon

douce. La CNM, toujours à l’écoute de vos

souhaits, a inclus cette année la naturopa-

thie dans le poste Médecines alternatives

et complémentaires et a augmenté la limite

par séance de 50 à 60 euros pour toutes les

garanties.

Enfi n, comme notre préoccupation est

d’éviter au maximum la renonciation aux

soins pour raison fi nancière, des amélio-

rations de remboursement. Par exemple,

dans la garantie Extentia Plus, pour le poste

implantologie, parodontologie, orthodontie

non remboursées, un forfait de 100 euros

par an a été créé pour le niveau 1 et ceux

des niveaux 2 et 3 ont été augmentés de

50 euros.

Évolution de la règle de calcul des

remboursements en optique

Pour calculer la période de deux ans

ouvrant le droit à remboursement des

dépenses d’optique du nouveau contrat

responsable, la CNM Prévoyance Santé

prenait comme point de départ la date

d’adhésion aux garanties de votre mu-

tuelle. Ce ne sera plus le cas désormais. Ce

sera la date du dernier achat d’optique qui

sera prise en compte. Cette mesure devrait

intervenir dans le courant de l’année 2018.

16 La CNM & Vous

Et maintenant, 2018…

Depuis le 1er janvier dernier, l’Optam – option pratique tarifaire maîtrisée – et l’Optam-co remplacent le CAS – contrat d’accès aux soins. Le but reste le même : encadrer les dépassements d’honoraires des médecins de secteur 2 qui fi xent eux-mêmes les tarifs de leur consultation. L’Optam-co concerne les médecins exerçant une spécialité chirurgicale ou de gynécologie-obstétrique. Ces médecins pourront bénéfi cier de tarifs majorés sur leurs actes à condition de respecter un taux de dépassement moyen défi ni au préalable.

Pour être bien remboursés, soyez vigilants. Les remboursements de votre mutuelle seront limités si votre médecin n’est pas adhérent à l’Optam ou Optam-co, en raison de la législation sur les contrats responsables. Pour savoir si votre praticien est signataire, consultez l’annuaire santé de l’Assurance maladie : annuairesante.ameli.fr.

ADIEU LE CAS, BONJOUR L’OPTAM

>