CmlITE U1TER-AmICmI Dt ETUDES...

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CmlITE U1TER-AmICmI Dt ETUDES 67, bld Haussmann, PARIS 9ème NISSION DE NOIDIALISATION DE LA CLD1ATOLOGIE par P FRlINQUIN Agroclimatologiste Etude financée par le Secrétariat d'Etat aux Affaires Etrangères chargé de la Coopération.

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CmlITE U1TER-AmICmI Dt ETUDES HYJ)RAUL~QUES

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67, bld Haussmann, PARIS 9ème

NISSION DE NOIDIALISATION DE LA CLD1ATOLOGIE

par P ~ FRlINQUINAgroclimatologisteO~R.S.'I'~O~N~

Etude financée par le Secrétariatd'Etat aux Affaires Etrangèreschargé de la Coopération.

-0-

PLA N

- 1NfRODUCTION

- Les principes directeurs de la normalisation

l - AFRIQUE OCCIDENTALE et TCHAD

3

4

l - Les réseaux nationaux : réseau"Il

""Il

synoptiqueclimatologiquepluviométriqueagroclimatologiqueagropluviométriquehydrométéoro\ogique

469

roII12

2 - L'amélioration des réseaux l'équip~ment

le fonctionnement

3 - L'intégration des réseaux réseau agroclimatologique" hydrométéorologique" agropluviométrique

divers

1424

35383940

4 - Le développement des réseaux : réseau climatologique général 41" pluviométrique" 45

5 - Conclusion 48

II - AFRIQUE CENTRALE 49

l - République du Congo 50

2 - République Gabonaise 54

3 - République Centrafricaine 57

ANNEXES 61

l - Le traitement de l'information 61

2 - Caractéristiques de l'évapotranspiromètre standard 62

3 - Normes du bac d'évaporation 66

CONCLUSION GENERALE 67

-1-

COMITE nrrER-t~RICAIN D'ErUDES HyrnAULIQUE3

p. FR/u\QUIN

Agroclimatologistp.

MISSION DE NŒMJ\LISATION DE LA CLIMATOUXilE

Républiques Fédérale du Cameroun, Centafricaine, du Congo, de C~te .d'Ivoire,du Dahomey, du Gabon, de Haute Volta, Démocratique du Mali, Islamique d~Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad, du Togo~

( I9/9 - 2I/rr 1967)

Cette mission dans les capitales de treize Etats d'Afri~le d'expressionfrnnçaise constituait le tenne de passage à sa phase d'application d'un projetde normalisation de la climatologie établi dès 1963 par le Comité Interafricaind'Etudes Hydrauliques (C.I ~E.H.). Retenu par décision de financement nO' .70/CD/63/VI/SIa du 23/7/1963, ce projet était ainsi défini dans son objet ~"Etude des moyens susceptibles d'améliorer l'information climatologique enAfrique de l'Ouest".

La phase d'étude préparatoire, effectuée dans le cadre du BureauTechnique Permanent du CIEH à Paris, s'était étendue sur environ un an~

Limitée d1nbord à l'Afrique Occiaentale, cette premièrG phase avait abouti àla publication d'un rapport édité par le Secrétariat aux Affaires EtrangèresChargé de la Coopération sous le titre: "La Climatologie en Afrique Occidentale".Ce.6ocument faisait le point des disponibilités et des be.soins et proposaitdes mesures de normalisation susceptibles d'assurer l:amélioration, l'intégrationet le développement des réseaux sur le plan national de chaque Etat, maisdans le cadre général de llAgence pour la Sécurité de la ~avigation Aérien-ne en Afrique et à Madagascar (A.S.E.C.N.A.).

Bien que les Etats d'Afrique Centrale n'eussent pas été directementconcernés par l'étude en question, il avait été envisagé de leur proposer sansplus de préparation lladoption de l'ensemble des mesures prévues pour lesEtats d'~trique de l'Ouest. Si: cependant, parce que de longtemps sensibiliséà la climatologie par le caractère généralement difficile de son climat, leTchad se montrait suffisamment ouvert à cette éventualité, il n'en allait pas

- 2 -

de m~me du Congo, du Gabon et de la R.C.A. où le passage de la mission n'aurafait qu'entamer un processus préparatoire qu'il conviendrait d'entretenir enprévision d'un deuxièmepassage o Le cas du Cameroun, enfin, se révélait parti­culièr et complexe.

Le présent rapport traiter3 donc distinctement d'ùbord des Etats d'Afrj.queOccidentale et du Tchad puis des Etats d'Afrique Centrale.

Pour chacun des Etats du premier groupe, il ct été établi, dans lesmeilleurs délùis compatibles avec le rythme de déroulement de la mission, uncompte rendu, en douze à quinze pages, de la réunion générale de synthèseconsécutive aUX réunions restreintes et aux entretiens particuliers. Cescomptes rendus, revus et diffusés par le représentûnt ou le correspondantlocal du C.I.E.H., font le point des suggestions, options et décisions dontl'application devrait intervenir dans les proch~ines années. Ils constituentdonc la base sur laquelle pourrait @tre envisagée dans chaque Etat l'organisationd'une journée annuelle de la climatologie. Pour plus de précisions et de dé­tails lors de la lecture du présent rapport, les intéressés pourront sereporter à ces documents.

Dans le cas du Cameroun, la mission s'est bornée à faire remettre auxAutorités un rapport à diffuser éventuellement, à leur seul gré, aUX servicesconcernés par la climatologie.

Dès le retour en France de 13 mission, un pré-rapport a été établi pourservir de base à de nouveaux entretiens, avec notamment des représentants del'ASECW\ qui, Cameroun et, en principe, Gabon mis à part, a la responsabilitéde la climatologie dans les Etats en question~

...." ,

- 3 -

Les Principes Directeurs de la Normalisation

PlutOt que de rappeler les mesures de normalisation élaborées au termede l'étude préalable (La Climatologie en Afrique Occidentale) - qui ont d'ail",,-'leurs parfois été infléchies en fonction des nécessités - on se contenterade rapporter ici les principes directeurs dégagés progressivement avec l'aidedes organismes divers, producteurs ou utilisateurs de l'information climato­logique, sur en~uête ou en réunion~ Ces principes sont en effet restésinchangés : . .

l - Unification de l'équipement et du fonctionnement des divers réseaux,afin de rendre comparables les données d'observation.

2 - Amélioration et développement des réseaux. ~uivant un plan chaque foisque nécessaire, afin de Satisfaire les besoins particuliers comme ceux de laclimatologie générale~

3 - Centralisation sur le plan national par un orqanisme unique. préexistant,de toutes données d'observation produites dans un mtme Etat, afin. de les rendrefacilement accessibles pour tout intéressé, cet organisme ne pouvant être quele'service central de la Météorologie de chaque Etat.

4 - Publication sous une forme standard, sur le plan inter-étatique, detoutes données d'observation normalisées, quelqu'en soit l'élément climatique,la statior., le poste et le réseau producteur, de façon à favoriser leséchanges d'information.

5 - Disponibilité pour les usagers du maximum de données primaires, afinde satisfaire les besoins divers, qui tendent à se différencier au niveau dutrc:i temént, à/mesure que progressent les techniques.

6-Traitement de l'information par'des moyens à hautesperformnnces, afinde répondre, par un nombre liniité d'analyses complexes 'programmées, à l'en­semble des besoins dans un premier temps, d'autres clOalyses limitées à desbesoins plus précis pouvant être conçues ultérieurement.

7 - Réalisation de ces objeotifs. enfin. 'd~ns le cadre et par l'aménagementdes structures existantes.

- 4 -

AFRIQUE OCCIDENTALE ET TCHAD

l - LES RESEAUX NATIOt~UX

Depuis l'enquête sur les disponibilités au 1/1/1967, la situation desrése2ux a génér21ement peu varié, si ce n'est parfois de façon assez signi­ficative dans un méme paY2, relativement à la description qui en a été faitedans "La Climatologie en Afrique Occidentale ll , description qui, d'autre part~

ne concernait pas le Tchad~

On peut distinguer, dans ch~que Etat, un dispositif administratif et undispositif parallèle, qui ont cependant généralement des points de contact.

Le dispositif administratif oomprend un réseau de météoroloqie synoptique,un réseau proprement climatologique et un réseau purement pluviométrique.LfASECNA en a partout la responsabilité en Afrique Occidentale et au Tchad.

Le dispositif par:1l1èle est constitué dféléments plus ou moins développésselon If Etat : le réseau agroclimatologique, le réseau agropluviométrique et le

, yd é' .reseau h ro-m teorolog1sue.,

II - RESEAU SYNOPTIQUE

Cfest le réseau le plus stable puisque conçu avant tout pour les besoinsde la navigation aérienne. Il présente pour la climatologie non aéronautiquel'avantage dfêtre exploité par des météorologistes de métier et celui d'êtrele support principal - complété plus ou moins en ceci p~r le réseau agrocli­matologique - du résQau instrumental spéqialisé : pluviographe, anémographe/télévent, héliographe, pyranographe, bac dfévaporqtion.

III - C6te dflvoire - 12 stations, avec celle de DALOA créée récemment ~

ABIDJAN, !DIAKE, BONDOUKOU, BOUAKE-aéro, DIMBOKRO, FERKESSEDOUGOU ( en voiedfètre remplacée par KORHOGO), GAGNOA, N'IAN-aéro, ODIENNE, SASSANDRA, TABOU.

II2 - Dahomev - Sans changement, 6 stations : BOHICON, COTONOU-aéro, KANDI,NATITINGOU, PARAKOU, SAVE. TCHAOUROU, redevenu poste climatologique, a étéremplacé en 1964 par PARAKOU. POBE, à l'Est, serait à créer.

- 5 -

Il3 - Haute Volta - Sans changement, 7 stations ~ BOBO DIŒJLASSO, BœOMO,Dan, FADA N'GOURIvlA, GAOUA, OUAGADOUGOU--aéro, OUAHIGOUYA.

II4 - Mali - Sans chûngrcme:1t, ri stat50ns : BAMAKO-aéro, BOUGOUNI, GAO,HOMBORI, KAYES, KENIEBA, KIDAL, Kl:"fA~ KOUTL'\LA, MENAKA, MOPTI, NIORO, SAN,SEGOU, SIKASSO, TES SALIT , TŒf,BOUCfOU. Serait à créer : NARA~

Il5 - Mauritan:h~ - S2!1S chGr1'Jement, 12 stations : AIOUN EL ATROUS, AKJOUJT,ATM, BOOTILIMIT r FŒI GOUR/,UD, FORT TRU:QUET 1 KTFFA, NEMA, NOUAKCHOTT,PORT ETIENNE, ROSSO, TIDJ1KA o

116 - Niger - Sans ch2ngemC!1t~ 10 st~tions ~ AGADES, BIUiA, BIRNI-N'KONI,MAlNE-SO ROA, MARADI, f\FGUIGMI 7 NIAlv'iEY-&é:,:,c. TAHOTJA~ TILLABffiY~ ZINDER, Aouvrir: GAYA et GOURE (Magaria), W~LBAZA d~vant pay ailleurs se substituerà BIRNI N'KONL

0117 - Sénégal - Avec KEDOUGDU (antérieurement poste climutologique)récemment établi, II stations ~ DAKflR··YOFF, D:':OURBEL , KAOLAK~ KEDOUGOU, KOLDA,LINGUERE, MATAM, POLOR, SAINf LG~IS, :A!ViBAKOUNJA, ZIGUINCHOR 0 Depuis 1964,THIESestredevenu simple poste pluviométrique~

rIS - Tçhad - Stations synoptiques Qri:1ci~~,i y I2 1 ABECHE, AM-TlMAM, ATI,BOKORO, BOUSSO, FAYA.UffiGEAU, FmI LAMY, FœI ARCH/\l\ŒAULT, MAO, MONGO, MOUNDOU,PAU. Stations synoptique:? 2"e.f.2ndaiye..2." 5 : BARDAI, FADA, GOZ':"BErDA, MOUSSCRO,ZOUAR. En projet : MOUSSORO stationprincipaJ.e, MAO étant déclassée;,

Il9 - Togo - Sans ohangement s 5 stCltions ; ATAKPAME, LOME-aéro~ MAf'.K]O,SOKODE, TABLIGBO.

Distribution spatiale et densité de ces stations (hormis celles du Tchad)ont déjà été examinées, en conjonction avec celles des postes climatologiqueset agroclimatologiques, dans La Climatologie en Afrique Occidentale~ Lesdensités sont cependant rappeléé:~ ci-après:

Nb de Stations Superfidesyn9ptiques Superficie Nb de Stations

- COte d'Ivoire II 322.000 Km2 29.000 Km2- Dahomey ô II2~600 18.700-.Haute Volta 7 275 0 (,'00 39.300.... Mali I7 1,,204;..000 27.000

3- Mauritanie 12 l .I68~OOO pas de sens- Niger 10 1...267 ~.QQQ. 40..000

4

(Suite)

- Sénégal- Togo- Tchad

- Moyenne

- 6 -

Hb de Stations.synoptiffic1~

II5

12

Suoerficie

201.400 Km256 0 600

10280.0002

SuperficieNb de St'.3tions

18.300 Km2II .30053.300

23.000

Les superficies du Mali~ du Niger et du Tchad ont été ramenées à leurpartie utile approximative, ce qui au contraire n'aurait pas de sens pour laMauritanie, si ce n!est d~ns llextrême-sud.

Avec 12 stntions synoptiques princt~les. m~me rapportées à sn seulemoitié utile, le Tchad se place assez loin derrière les Etats d'Afrique del'Ouest. Mais ce défaut de densité se trouve compensé par une distribution spa­tiale particulièrement réussie. S'y ajoutent d'ailleurs, pour les besoins dela navigation aérienne, 5 statior.s synoptiques secondaires, mais qui n'inté­ressent la climatolcg~e qu'au titre des observations de base, essentielles(thermométrie, psychrométrie, pluviométrie, évaporométrie), comme un ~mpleposte climatologiquG~

Densité et répartition porticulières(à chaque Etat) et générales duréseau synoptique ne sa nt (On effet PélS considérées ici au titre de l û météo­rologie synoptique, mai', à celui de la climatologie es sentielle (observationsde base) et à celui de IR climatologie spéciale, le réseau synoptique consti­tuant la trame principale du dispositif clim~tologique général: stationssynoptiques + postes climatologiques + postes agroclimatologiques.

12 - RESEAU CLIMATOLOG.IQUE

Les postes de ce réseau ne font que les observations de climatologieessentielle (voir ci-dessus)~ D8 ce point de vue, ils ont pour rOle drétofferle réseau synoptique.

121 - CBte d'Ivoire - Effectif sans ch~ngement, mais disparition deYAMOUSSOUWRO et création de DALOA (station dite aéronautique), soit 7 postes,dont 2 sont d/ailleurs des postes agroclimatologiques (notés Agr.), et untrdsième appartient à l 'CRSTOM : ABEN30UROU (Agr.), ABIDJAN-ville, ADIOPOOOUME(ORSTOM), AGBOVILLE, DALOA, LA ME (Agr.)t TOUMBOKROe

122 - Dahomey·. Sans changement, 9 postes : ATHIEME, DJOUGOU, INA (Agr.),KERO Ut NIACULI (Agr;,) ~ CUIDAH, rOBE; (Agr.), PORTO-NOVO, TCHAOURaJ ..

- 7 -

123 - Haute Volta - Sans changement, 15 postes: BANANKELEDAGA, DEDOUGOU,DIAPAGA, DIEBOUGOU, FARAKO BA (Agr.), KAYA, KOUDOUGOU, LEO, MOGTEDO (Agr.),NASSO, NIANGOLOKO (Agr.), OUAGADOUGOU-ville, SARIA (Agr.), TENKODOGO , TOUGAN.

124 - Mali - Sans changement, 17 postes : ANSONGO, BAFOULABE, BAMAKO-Zoo,DIOURA (fermé temporairement), DOGO, FALADYE, KARA, KATIBOUGOU , KAYO, KOGONI(Agr.), KOULOUBA, M'PESOBA (Agro)~ NARA, NIAFUNKE, NIONO (Agr.), SOTUBA,TILE1ffiEYA. Poste associé : BAN~KO-IFAC (Agr~).

125 - Mauritanie - Sans changement, 3 postes ~ ALEG, KANKOSSA (AgI',,),MOUDJERIA.

126 - Niger - Sans changement, 15 postes: DAKORO, DIFFA, DOGONDOurCHI,DOSSO, GOURE (future station synoptique), IFEROUANE, KOLO (Agr.), ~~DAOUA,MAGARIA, MARAKA, NIAMEY-ville, TANOUT, TERA, TESSAOUA, TOUKOUNOUS. En projetARLITT , sur l'aérodrome du CEA.•

127.- Sénégal - Avec TIVAOUAr~, récemment ouvert et sans M'BOUR (ORSTOM)fermé, ni KEDOUGOU devenu station synoptique, 6 postes : DAKAR-HANN, DI ONEN AR ,LOUGA, RICHARD TOLL (Agr o ), SEFA (Agr.), TIVAOUANE.

128 - Tchad - Y compris deux stations synoptiques secondaires, GOZ-BEmA etMOUSS eRO , ce sont 21 postes qui desservent la zone non désertique : BA-ILLI(Agr.), BARO, BEBEDJIA (Agr.), BEKAMBA (Agr,,), BEKAO(Agr~), BILLIAM-OORSI(Agr.), BOL-Dune (ORSTOM), DAOUAR, DELl (Agr.) , DILBINI (Agr.), KOUKOU-ANGARA,KeR0-TORO, MOUSSAFOYO (Agr.), MOUKOULOU, N'GOURI (Agr~), OUNIA t'{JA-KEB IR , SAlAL,TIKBvl (Agr.), YOUHE (Agr.), GOZ-BEmA (S. syn.), MOUSSORO (Stat. syn.).

129 - Togo - Avec ~\NDE (Agr.), récemment établi, 12 postes: ANIE-MONO(Agr.), ATlLAKOUTSE, DAPANGO-TOAGA (Agr.), KANDE (Agr.), KLOUTO, KPBAIA, ALEDJO,LOME-ville, NIAMTOUGOU, NUATJA, PALIlvlE, TCGOVILLE, XANTI-IO.

Densité et répartition particulières et générales ont été déjà étudiéesdans La Climatologie en Afrique Occidentale. Il est cependant intéressant derapporter le tableau ci-après complété du Tchad.

Nb Stations Nb Postes Superf.synoptiques climatol~ Jotal R . Total

- C. Ivoire II" 8 19 0,75 11.000 Km2- Dahomey 6 9 15 1,50 7.500- H. Volta 7 15 22 2,10 12.500- Mali 17 17 34 1,00 12.000- Mauritanie 12 3 15 0,25 pas de sens- Niger 10 15 25 l,50 12.500- Sénégal II 6 17 0,55 II. 800

(Suite)

- Tchad- Togo

- 8 -

Nb Stations Nb Postes Superf.synoptiques climatol. Total R Total

12 21 33 1,70 20.0005 12 17 2,40 3.300

Le rapport R ... Nb.P .clim~/Nb.S. syn. tend à varier en raiS) n inverse del'étendue du territoire de ItEtat, mais il constitue aussi un indice del'intérêt porté à la climatologie, qui est en général plus grand dans lespays à climat plus aride.

Il est le plus fort pour le Togo (2,40) et la Haute-Volta (2,10), lepremier, vu l'exiguité de son territoire, n'ayant que 5 stations synoptiques,tandis que le second n'en a que 7 en dépit de sa superficie.

Puis viennent le Tchad (1,75), le Dahomey (1,50) et le Niger (1,50),malgré la disproportion de leurs surfaces, mais le Niger et le Tchad sont enpartie désertiques.

Le Mali, en grande partie désertique aussi, tient une position moyenne.

Enfin, la Cete d'Ivoire (0,75), le Sénégal (0,55) et la Mauritanie (0,25)accusent un net déficit. Mais on peut dire à l'avantage du Sénégal qu'il dis­pose de II stations synoptiques pour environ 200.000 Km2 seulement, et àcelui de la Mauritanie qu'elle doit ses 12 stations à l'immensité de sonterritoire et ses seuls 3 postes à la faiblesse de sa population et de sesressources.

Reste la Cete d'Ivoire dont rien n'explique le retard.

Concernant la surface par unité climatologique de basê (c'est à direpratiquant au minimum la climatolvgie essentielle), la constatation générale,d'ailleurs prévisible, est quielle varie ~ussi en rnison inverse de la super­ficie. Mais le Togo, avec l unité pour 3.300 Km2 (ou 1/3.300), à la Ceted'Ivoire (r/I7.000) et au Tchad ( I/20~0(0), l'amplitude est grande. En France,ce rapport est de r/2.0oo. Aussi peut-on considérer le Togo comme très biendesservi en égard à son niveau de développement. Le Dahomey parait encoreprivilégié (1/7.500) par rapport au Sénégal (1/11.800), à la Haute-Volta(1/12.500), au Mali (1/12.000) et au Niger (1/12 0 500). Mais les gradientsclimatiques, du Nord aU Sud comme d'Est en Ouest, y sont très forts.

COte d'Ivoire (r/I7.000) et Tchad (1/20.000) paraissent nettement défa­vorisés, mais le Tchad possède un territoire utile double de celui de laCOte,d'Ivoire (et quadruple pour la superficie totale), son réseôu est biendistribué et les gradients climatiques y sont plus faibles g~néralement.

- 9 -

La densité moyenne des réseaux de Haute-Volta, du Sénégal, du Mali et duNiger est très voisine de celle d'un réseau théorique qui comporteraitl unité climatologique pûr degré de longitude et de latitude (1 unité auxsommets d'un carré de 1112 = I2~200 Km2). On considèrera, de façon trèsgrossière, afin de se fixer une norme, qu'une telle densité est satisfaisantepour les territoires sans relief notable et situés à l'intérieur des terres,où les variations clim3tiques spatiales sont relativement faibles~

13 - RESEAU PLUVIONlEfRIgUE

Densité et rép~rtition ont déjà été étudiées dans L~ Climatologie enAfrique Occidentale, hormis pour le Tchad évidemment~ Mais le tableau ci-dessouspermet de faire le point de l~ densité après les modifications intervenuesen 1967.

Unités Pluv. Superf.S.Syn. P.Clim. P.Pluv. totales Nb U,P.

- C. Ivoire II 8 60 79 4~000 Krn2- Dahomey 6 9 35 50 2~2oo

- H~ Volta 7 15 98 120 2.300- Mali 17 17 126 160 2.500- Mnuritanie 12 3 II 26 pas de sens- Niger ra 15 41 66 5~000

- Sénégal II 6 75 92 2;,200- Togo 5 12 53 70 800- Tchnd 12 21 80 Ir3 5~500

La densité appûrait comme très vnrio'ble, uvec tendance encore,

vnrier enaraison inverse de la superficie.

Le Togo nrrive très nettement en tête O,vec une densité trds fois supérieureenviron à cell~ du Do'homey, du Sénégo'l, de la H. Volta et du Mali (zone nondésertique) qui présentent une densité moyenne voisine d'une densité théo-rique de l poste pnr 1/2 degré de lntitude et de longitude (55 x 55 = 3~OOOKm2), qu'on considèrera comme satisfO,isrmte en conditions de gradientspluviométriques moyenss

An contraire, la COte d'Ivoire et, même en ne considérant que leursaires non désertiques, le Niger et le Tchad présentent un net déficit o Onverra que cette situation s'nggrave en COte d'Ivoire ?'une mauvaise distri­bution spatiale.

- -ra -

Eh Mnurité:mie, b densité des postes pluviométriques n'a pns de sens,sauf pour le Sud où elle se montre d'Qilleurs nettement insuffisante, avecrépartition très irrégulière.

14 - RESEAU AGROCLINiATOLCGIQUE

C'est le réseau des postes climntologiques permnnents des stations derecherche agronomique nppliquéeo Une description détnillée, au 1/1/1967, ena déjà été faite dans l'étude préparntoire~ Aussi, seul l'effectif existantau pnssage de la mission, assez différent, pour certains Etats, de ce qu'ilétait au début de l'ùnnée, sera présenté ici. Sont soulignés les postes déjàintégrés de façon effective ou simplement associés.

141 - COte d'Ivoire - Ce puys a le plus important réseau agroclimatologiqued'Afrique, tous les Instituts étant concernés, ainsi que l'Agriculture del'ORSTOM. Agriculture: BOUAKE, FERKESSEDOUGOU, GAGNOA, ~~N - lRAT : KOUDOUGOU,MAMINIGUI, SINKAHA - IFAC : A~UEDEDOU, AZAGUIE - IRX: : ABE~OUROU , DIVO ­IEM/T : BOUAKE-MlNANKRO - IRHO = LA ME, DABOU - IRCA: BIMBRESSO - IRCT :BOUAKE - ORSTOIvl : ADIOPOOOlJME;

142 - Dahomey - Deux stations se sont ajoutées à l'effectif existant aumoment de l'enquête et cette situation n'est pas définitive. IRAT : INA,NIAOULI - IRHO : POBE, S.Dv'lE PODJI - SEDAGRI : ROUKOMBE - SONADER .: HOUIN­AGAh'E{ ~

143 - Haute Vol ta - Sans changement, 4 stations dites "agrométéorologiques"dont l'équipement a été financé par l'OMG~ IRAT : SARIA, FARAKO BA, MOGTEDO ­IRHO : NIANGOLOKO.

144 - Mali - Sans changement. IRCT : KCGONI, N'TARLA-M'PffiOBA - IRATNIONO, SOTUBA - IFAC : BAMAKO - Agriculture M'PESOBA.

145 - Mauritanie - Sans changement.IFAC KANKOSSA. Cette situationpourrait évoluer d3ns les années proch3ines.

146 - Niger - Sans changement. IRAT KOLO et TARNA (KOLO devrait ~treprochainement transféré à DOUNGA).

147 - Sénégal - Situùtion appelée à évoluer, comme il sera vu plus loin.IRAT : BAMBEY, RICHARD TOLL, SEFA, NIORO DU RIP - IRHO : LOUGA, DAROU.

148 - Tchad - A strictement parler, ce réseau est de très faible importancepour un territoire aussi étendu: BEBEDJIA et TIKEM à l'IRCT~ - DELI, àl'Agriculture. On peut cependant y inclure BA-ILLI, où plusieurs organismesfont de l'expérimentation. On a vu aussi que de nombreuses fermes expérimen­tales supportent un poste climatologique administratif.

- II -

149 - Togo - En pleine évolution, le réseau ne comptait encore, au passagede la mission, qu'ANIE~~ONO (IRCT).

15 - RESEAU AGROP~OMETRIQUE

Selon l'Etat, ce réseau est extrêmement variable et parfois en pleinchangement. Constitué par les postes pluviométriques des services et organismesd'encadrement et de développement de l~ production agricoles son recensement n'apu encore être réalisé partout. Une analyse, limitée par les moyens de l'enqu~te,

en a cependant été faite dans La Climatologie en Afrique Occidentale~

151 - C6te d'Ivoire - En C$te d'Ivoire, tout particulièrement, le recensementreste à faire, le temps disponible pour 13 mission ne l'ayant pas permis. Cedevrait être, comme dans tous les Etats, un t~che assignée à la" "journée de laclimatologie"~ On se bornera, en attendant, à citer le remarquable réseau duService Phytosanitaire, suppo~té par les postes d'observation (p.O~) des dis­posot~fs d'expérimentation et de production cotonnières, cacaoyères etrizicoles. Certains de ces postes sont même climatologiques.

- 152 - Dahomey - Les réseaux particuliers (décrits da~s le compte rendu demis sion) sont ceux de la SATEC (matériel AGRAM), de la SONADER, de la CFDT, del'IRAT,'l'IRCT, l'Agriculture •••

153 - Haute Volta~ L'inventaire n'est pas complet. La CFDT, la SATEC, leBDPA disposent de réseaux plus ou moins développés, en partie à base de pluvio­mètres AGRAM.

154 - Mali - Ce réseau parait limité actuellement aux 5 pluviomètres, doublésde bac d'évaporation, de la SCET-FAO, chargée d'aménagements rizicoles dans lesvallées du Niger et du Bani. L'IRAT pourrait avoir aussi quelques postes surses points d'essais permêoents.

155 - Mauritanie - Réseau agropluviométrique pratiquement inexistant.

156 - Niger - Com~e il est normal. quand le réseau administratif est insuf­fisant, presque tous les organismes, et même des services administratifs commel'Agriculture et le GR, ont leur propre réseau. Inventaire et intégration sontà' faire avant d'envisager le développement du réseau administratif.

157 - Sénégal - Un important réseau de pluviomètres AGRAM est -expIaité parla SATEC dans les région de THIES, DIOURBEL, KAOLACK ••• (voir compte rendu).Moins important, meis notable est celui de la CFDT~

- 12 -

158 - Tchad - Inexistant pour l'instant, snuf peut-être dans le dispositifd'encadrement de ln culture cotonnière au sud du pays, ce réseau tendra à sedévelopper d'autant plus vito que le réseau administratif changera plus lente­ment.

159 - Togo - Réseau apparemment limité à peu de chose.

16 - RESEAU HYDRO-MET~OROLŒ1QUS:_

C'est l'ensemble des dispositifs hydrologiques, météorologiques et clima­tologiques établis et exploités généralement de façon temporaire (bassinsversants) mais parfois Qermnnente (stations) par les organismes qui font régu­lièrement ou occasionnellement des études d'hydrologie.

Ce réseau nia pas été décrit dans l'étude préparntoire. En dehors de quel­ques stations (sises en Afrique Centrale, hormis LO'v!E-CRSTOM), il S·I agitessentiellement de postes tempor~ires sur bassins versants, mais il peut s'yajouter des postes pluviométriques supportés par des stations limnimétriques,ainsi que des réseaux de pluviomètres totalisateurs.

161 - Côte d'Ivoire - Postes temporaires de bassins : KORHOGO (5 ans d'obser­vations actuellement), TIASSALE (4 ans) , AGNEBY (16 ans), l,JAN (3 ans, tenniné) ­Postes pluviométriques de stations limnimétriques : EUIBO (3 ans),' AYANt" (encollaboration avec l'EEC1).

162 - DahomeJ[ - Réseau actuellement inexistant~ Mais le dispositif limnimé­trique compte 42 échelles susceptibles de servir de support à des postes pluvio­métriques dans les régions insuffisamment desservies.

163 - Haute Volta - Réseau limité actuellgment au bassin du lac de BAM~

164 -~ - Nénnt actuellement.

165 - Mauritanie - Néant actuellement~

166 - Niger - 7 postes pluviométriques doublent des stations li~nimétriques.

167 - Sénégal-:-Héseau hydro-IDétéorologique en cours de constitution.

168 - Tçhnj - Réseau 1SSez important comprenant : 1) la station FORT-LAMY­œSTOM et les deux ~tqtions de BOL (Dune et Polder), créées parl'ORSTOM maisqui devraient être reprises par d'autres organismes~ 2) u~ important dispo­sitif de pluviomètres totûlisateurs en zone sahélienne. 3) quelques bacsd'évaporation à BEBEDJIA, BA-ILLL ••

- 13 -

169 - Togo ~ Ce pays possède un réseau hydrométéorologique d'importanceexceptionnelle : 1) 3 stations : LONŒ-ORSTOM, permanente; W~ND0UR1 etDZOGBEGAN, destinées à le devenir pour ~tre reprises p3r l'agriculture.2) un certain nombre de pluviomètres et de bacs sur bassins, celui du Mono enparticulier~

- 14 -

2 - L'AMELIORATION DES RESEAUX

Une amélioration des rése~x s'impose dans le domaine de l'équipementafin d'unifier le matériel et d'homogénéiser la répartition spatiale del'appareillage - mais surtout dans celui du fonctionnement des organes deces réseaux, ce qui est le vrùi problème - nfin de rev~loriser les donnéesd'observation~

21 - L'mU1PEMENr

Sont essentiellement concernés ici les réseaux de météorologie synoptique,agroclimatologique et hydro-météorologique, tous trois susceptibles d'utiliserun appareillage parfois délicat et coOteux dont l'exploitation exige unecertaine technicité.

L'équipement des réseaux climatologique et pluviométriqUe administratifs,ainsi que celui du réseau agropluviométrique restent limités aux appareilsclassiques de climatologie essentielle : pluviomètre, thermomètre, psychro­mètre, évaporomètre.

211 - Réseau de météorologie synoptique

L'appareillage complémentaire (à celui de la climatologie essentielle) deces stations comporte tout ou partie des instruments suivants : pluviographe,anémographe ou télévent, héliographe, bac d'évaporation, pyranographe.

La répartition spatiale de ceux de ces appareils existant el 1/1/1967 aété examin6G dans 12 Climatologie en Afrique Occidentale (hormis le Tchad).

Les compléments à 2pporter, environ dans les 5 ans, ont été estimés surles bases suivantes :

- toute station synoptique devrait finalement disposer d'un pluviographe etd'un anémographe ou télévent.

le bac d'évaporation devrait équiper une station sur deux environ, avecdistribution selon zones climatiques, mais en favorisant les stations princi­pales mieux aptes à les utiliser. Le bac A adopté par les météorologistesexige en effet de l'~ervatsur une technicité supérieure à celle relative aubac Colorado adopté par les hydrologues.

- 15 -

- l'héliographe devrait ~tre présent sinon d2ns toute station synoptique,ce qui serait une assez lourde charge pour certains Etats vastes et peufavorisés, mais du moins dans ch~que zone climatique bien individualisée ou,encore, distribué de façon à inmquer l'importance des gradients d'insolation.

- un roseau de pyranomètres se développant actuellement de façon quelquepeu anarchique, certains Etats possèd~nt jusqu'à 5 appareils et d'autres aucun,de modèles parfois différents, il était convenu de doter au moins la stationcentrale de chaque pays~ Or les Etat avaient généralement déjà demandé plusd'un instrument au titre du PNUD (Progra~~e des Nations Unies pour le Dévelop­pement). La normalisation consistera donc essentiellement à équiper lesappareils attendus (piles KIPF) d'un intégrateur JYRA, qui facilitera d'autrepart considérablement le dépouillement et permettra éventuellement de lesutiliser loin des circuits d'électricité permanents.

- il ne doit pas être perdu de vue que, pour la station de l'aérodromeprincipal exceptée, le financement de ces matériels relève, non pas de l'ar­ticle 2 de la Convention de Saint-Louis, mais de l'article la, incombant doncpour 70 %environ à l'Etat.

Dans le tableau suivant, qui indique la dotation en matériel de chaquestation synoptique, la lettre initiale de l'instrument considéré désigne unappareil en place ou sur le point de l'être ( parce que en réserve ou encommande), et le signe + un instrument à venir dans les 5 ans.

COTE D'IVOIRE

Pluvio­graphe

Anémo ouTélévent

Hélio­graphe

Pyrano­mètre Intégrateur

- Abidj an

- Bouaké

- Tabou

- Adiaké

- Bondoukou

- Dimbokro

- Ferké-Korhogo

- Gllgnoa

P

P

P

P

+

P

+

A B H

A H

+ H

T 5

T bacs H

T à +

T distri- H

+ buer H

+

+

+

+

COTE D' IVOIRE ~ te)

- Oclienné

- Sassandra

- Man

- Daloa

DAHOMEY

- Cotonou

- Bohicon

Pluvio­9raphe

+

+

p

+

P

P

Anémo ouTélévent

T

+

T

+

A

T

- 16 -

Bac A

B

B

Hélio­graphe

H

H

H

+

H

H

Pyrano';'mètre Intégrateur

- Savé

- Parakou

- Natitingou

- Kandi

- KEROU) lP.Clim.

- DJOUGOU)

p

P

P

P

P

P

T

T

T

T

B

B

B

B

+

+

H

H

H

H

H

H

5 pyrnnomètres

avec intégrateurs

demandé s au' PÎ'nJD

l Des postes climatologiques sont progressivement équipés de matériel spécialisé.

HAUTE VOLTA

- Ouagadougou

- BoboDioulas so

- Boromo

- Dori

- Fada N'Gourma

- Gaoua

- Ouahigouya

P

P

P

P

P

P

P

A

A

T

T

T

T

T

B

B

+

+

+

+

+

H

H

H

rI

H

H

H

P

P

+

+

- 17 -

Pluvio- Anémo ou Hélio- Pyrano-graphe Télévent Bac A graphe mètre Intégrateur

MALI

- Bamako P A + H P +

- BQugouni P T H

- Gao P A H

- Hombori T H

- Kayes P T H

- Kéniéba T H

Kidal 3 T H

- Kita pluvio- T 3 H

- Koutiala graphes T bacs H

- Ménaka en T en H

- Niora corn- T com- H

- Mopti mande T mande H P +

- San T H

- Ségou T H

- Sikasso T H

- Tessali t A H P +

- Tombouctou T H P +

MAURITANIE

- Nouakchott P A B H + +

- Port Etienne A + H

- Atar P T H

- Fort Gouraud T + H

MAURITANIE (Suite)

- Néma

- Kiffa

- Fort Trinquet

- Ai"oun el Atrouss

- Tidj ika

- Akjoujt

- Boutilimit

- Rosso

Pluvio­graphe

+

P

Anémo ouTélévent

T

T

A

T

T

T

T

T

- 18 -

Bac A

+

Hélio­graphe

H

+

H

H

H

H

H

+

Pyrano­mètre 1.!l:tég,rateur

Le pluviographe prévu pour Kiffa serait installé à Kankossa (IFAC) où son exploita­tion serait plus aisée.

NIGER

- Niamey P A

- Zinder P A

- Agadès P A

- Bilma P T

- Birni N'Koni P A

- Maradi P A

- Tahoua P A

- N'Guigmi P T

- Mai'né Soroa + T

- Ti.llabéry P A

B H

B H

H

H

3 bacs H

en H

5 ans H

H

H

+

+ +

Un bac en réserve est destiné à la future station de MALBAZA qui po~sèdera un équi­pC!llent complet. Niamey se trouvant déjà pourvu de pyranomètre, au Centre d'Energie Solaire,celui qui pourrait ~tre obtenu au titre du PNUD serait installé à AGADES. Un héliographeenfin a été pr~té au CEA à AR LI TT qui pourrait devenir une importante station d'aérodrome.

SENEGAL

- Dakar Yoff

- Saint Louis

- Ziguinchor

- Tambacounda

- Diourbel

- Kaolak

- Kolda

- Linguere

- Matam

- Podor

- KEDOUGOU

Pluvio­graphe

P

P

P

P

P

P

P

P

P

P

Anémo ouTélévent

A

A

A

A

T

T

T

T

T

T

T

- I9 -

Bac A

B

B

B

B

3-4

bacs

en 5

ans

Hélio­graphe

H

H

H

H

H

H

H

H

H

H

Pyrano­mètre Intégrateur

l pyrnnomètre

en Casamance

Des pyranomètres existent déjà au Laboratoire de Physique de l'Atmosphère (Pr WASSON).Un autre se trouve à la station de BAMBEY. D'où lJintér~t de situer le prochain enCasamance.

I.Ç&Q

- Lomé P A H +. +

- Tabligbo P T

- Atakpamé P T- B H

- Sokodé P T. B H

- Mango P T + H

LOAŒ-ORSTOM devant installer un bac A, l'appareil prévu pour LOME pourra être situéà lViANGO. Un pyranomètre a été demandé au ti tre du PNUD.

TCHAD

Pluvio­graphe.

Anémo ou·1élévent

- 20 -

Bac AHélio­graphe

Pyrano­mètre Intégrateur

- Fort Lamy

- F o Archambault

- Abéché

- Am TiIœm

- Ati

- Bousso

- Bokoro

- Mongo

- Faya Largeau

- Mao

- Moundou

P

P

P

+

+

+

+

P

P

P

A

A

T

T

T

T

T

T

T

T

A

T

B

+

B

B

B

+

H

H P +

H

+

l pyranomètreH

demandé au PNUD

+

H

H

MOUSSCRO deviendrait station principale complète à la place de MAO. La présence despyranomètres de F. LAMY-Œ.STOM pennet de situer à F. ARCHAMBAULT celui qui est en placeà FORT-LAMY. Un autre devrait ~tre demandé au titre du PNUD.

212 - Réseau agroclimatologigue

Afin de donner aux stations de recherche agronomique les moyens d'investi­gation qui leur sont nécessaires, tout en visant à combler les lacunes duréseau instrumental général, il est prévu de les doter de matériels complé­mentaires qui feraient d'elles, sur le plan de la climatologie et pour lesobservations aU sol, l'équivalent des stations synoptiques.

Cet appareillage complémentatre comprend tout ou partie des instrumentssuivants

- 21 -

- Bac d'évaporation Colorado- Héliographe, si le poste n'est pas couvert par une station synoptique.- An~momètre totalisateur (vent à 2 mètres) .

Pluviographe, éventuellement (essais d'érosion)- Intégrateur. de pyranomètre, si le poste possède déjà cet appareil~

L'équipement des postes agroclimatologiques deviendrait alors le suivant,compte tenu de ces compléments (désignés par le signe +) :

Orga­nisme

~lu\fio­

grapheAnémom.totalise Bac C

Hélio­graphe Intégrateur

carE D'IVOIRE

- Bouaké Agrio. + +

- Ferkessédougou " Il + + + +

- Man " Il At C +

- Gagnoa " Il + +

- Sinkaha IRAT + + H

- Maminigui Il tI + + H

- Oumé " Il + + H

- Koudougou " " + + H

- Abengourou IFCC + -+

- Divo " " + ;::

- La Mé IRHO + + H

- Dabou " " + + H

- Azaguié IF!C + + H

- Anguededou Il " + H

- Bouaké mCT + + H

- Bouaké IEMVT +

- Bimbresso IRCA +

- Adiopodoumé( œSTOM-biocl. At ++(C-A) H +( ORSTOM-hydrol. ++ +

- 22 -

La station de KOUDf'lJGOU étant destinée à l'expérimentation de la culture irriguée,un héliographe devrait y être affecté. Cet instrument pourrait ~tre récupéré sur une destI"ois stations Iléanne à sucre ll , SINKAHA, MAMI~IIGUI, OUME, qui sera appelée à cesser sonactivité. Il serait préférable, si possible, de déposséder MAMINIGUI dont la situation géo­c15rr.atique ne présente pas le même intérêé pour la climatologie générale que celles desdeux autres stations.

La station de LN~O, avec laquelle le contact n'avait pu être établi lors du passage:1e "~a mi ssion, possèderai t un pyranomètre~

DAHONlEY

- Ina

- Niaouli

.~ Pobé

~ Semé Podji

- Houin Agamey

- Bou1l:ombé

p~.lrrE VOLTA

- SQria

- Mog"tedo

- N~.angoloko

- Ouagadougou

- Kogoni

- N'Tarla-MrPes~

- NIONO

- Sotuba

- Bamako (CNRF)

Orga­nisme

IR AT

" "

IRHO

Il Il

SONADER

SEDAGRI

IR AT

" "

" Il

IRHO

ŒSTOM

IRCT

" "IRAT

CNRZ-IRAT

IF AC

Pluvio­graphe

+

+

p

P

P

P

Anémom.totalis~

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

Bac C

+

+

+

+

li.

A

A

A

+

+

+

+

+

+

Hélio­gràphe

+

H

H

H

H

H

H

Intégrateur

+

+

+

- 23 -

Orga-:- Pluvio- Anémom~ Hélio-nisme graphe totalise Bac C graphe Intégrateur

MAURITANIE

- Kankossa IFAC + + + +

NIGER

- Tarna-goulbi IR AT +

- Tarna-plateau " Il +

- Dounga-vall ée n n + +

- Dounga-plateau Il Il + +

SEt{EGAL

- Bambey IR AT P At + H +

- Re Toll " Il P + +

- Séfa " Il +

- Nioro du Rip Il n + of +

- Louga IRHO + + +

- Darou " " + + +

T€HAD

- Babedjia IRCT + + C H

- Tikem Il " + + H

- Deli Agric. + + +

- Ba llli " Il + + +

- Fort Lamy ffiSTOM P At C H ++

TOOO

- Anié-Mono IRCT + + +

- Lomé· ORSTŒA + + CA)

- Dzogbegan Il " + + +

- Mandouri " " + + + +

- 24 -

Dans chaque Etat, un projet d'équipement complémentaire des postesagroclimato~ogiques a été déposé par l'expert, d'une:part auprès de l'auto­rité de tutelle des$t3tions agronomiques, d'autre part à la Mission d'Aideet de Coopération~

Au retour de la mission, ces projets ont été examinés par la Directiondes Affaires Techniques du Secrétariat d'Etat chargé de la Coopération, quia confirmé aux Missions d'Aide et de Coopération, en leur demandant d'enaviser les autoritGs de tutelle concernées, son accord pour le financementpar le FoA.C~ de caux de ces projets qui lui seraient présentés par les Etats.

Le matériel normalis0 reste le modèle "Association" (seau de II litres)quand le réseau administratif n'est p38 Qssez dense pour satisfaire lesbesoins de l~ climatologie générale en même temps que ceux qui sont plusp~rticuliers auX organismes.

Mais s'il ne s:agit que de répondre à ces derniers, qui sont des besoinstactiques au jour le jour (planification des opérations culturales, interpré­tation des évènements végétatifs et des rendements), les organismes d'étudeet d'encadrement de la production agricole, comme certains, dans quelquesEtats, ont cownencé à le faire, peuvent avoir intér~t à se constituer desréseaux denses à base de pluviomètres moins onéreux et d'emploi plus aiséparce que constitués de matière plastique transparente directement graduée.

22 - LE FONCTIONNEMENT

La mission a porté son effort principal sur le problème fondamental dela climatologie en Afr~e - qui n'avait pu être traité de Paris dans l'étudepréalable - celui de la valeur des observations primaires.

221 - Pratique des Observations

La valeur des observations est essentiellem~nt fonction de celle desobservateurs ..

Dans le rése~u administratif - seul concerné par ce sous-chapitre 22les observqteurs du réseau synoptique sont des météorologistes de métierformés dans les Ecoles de Météorologie~e l'ASECNA) de Dakar, Niamey etBrazzaville et ils appartiennent à la fonction publique. Il n'en sera pasquestion ici, en dépit de l'importance de leur rOle dans la climGtologie, carils remplissent en principe les conditions requises d'un observateur:compétence et stabilité.

- 25 -

Il en va autrement dGs observateurs des réseaux climatologique et pluvio­métrique. Ce sont des bénévoles dépeodant généralement ( fonctionnaires oucontractue10déjà d'une administration ou d'un corps p~ivé, circonstance quiconstitue un facteur d'instabilité Mais, surtout, il~ n'ont généralement p~~

la compétence voulue, faute de formation~ Enfin, ils sont souvent mal contrôlés~

quand ce n'est pas du tout.

Ces observateurs volontaires reçoivent en Afrique de l!Ouest une indemnitémensuelle de 3000 CFA pour un climatologiste et de 1800 pour un simple pluvio­métriste~ différence qU9 p~ut seule justirier l'impo~tance indéniable, en régionstropicales, des données pluviométriques relativement à celles d'autres élémentsclimatiques. L'observation climatologique, effectuée trois fois par jour etchaque jour de l'année, représente en effet une sujétion que ne connait pas lepluviométriste, dont le niveau culturel est aussi généralement moins élevé quecelui du climatologiste~

Comme ailleurs en Afrique Centrale, ces indemnités sont au Tchad de 800et 400 CFA respectivement, ce gui est très insufficant.

2211 - Réseau climatologigue

Dans la majorité des cas, l'observateur climatologiste est incompétentparce qu'il n'a pas été formé réellement à la pratique des observations, nonplus qJà leur notation. Cette situation tient avant tout à l'instabilité del'observateur bénévole, cette instabilité n'encourageant pas à le façonner, alorsque les moyens de le faire ne manquent pas~

L'observateur débutant doit en géné~al attendre de recevoir des instruc­tions qui lui seront données à l'occasion d'une inspection, quand même il ne doitpas se contenter des cor.signes évidemment peu valables laissées' par son prédé..cesseur ou de celles que lui délègue un climatologisxe amateur o Rares ne sontpas les postes, dans certains pays, dont les observateurs se sont succédédurant des années sans voir un inspecteur, l'isolement, l'éloignement et lemanque de moyens de transport ne facilitant pas le contrOle.

Une telle situation est Bans doute bien compréhensible en cas d'obser­vateurs instables dont on ne sait jamais quelle sera la durée de leur service.Elle l'est beaucoup moins, cependant, dans le cas opposé, et parfois même elle

. nia pas de justification. Il faut en effet distinguer deux classes de postesclimatologiques :

- postes fixes, parce que attachés à un établissement permanent (stationagronomique, ferme d'agriculture, d'élevago, mission, école ••• )' et parce quebénéficiant en général d'une structures d'accueil qui permet une surveillanceplus ou moins étroite" Ces postes, bien que leurs observat~u~s soient (oupuissent ~tre) stables, ne donnent pas forcément satisfact~on, certains fonction­nant m~me très mal, mais on constate que, dans l'ensemble, ils sont les plus

- 26 -

valables et leur service peut être amélioré si telle est l~ volonté des res­ponsables.

- postes flottants, parce que livrés ill gré des observateurs ou à celuid'une autorité trop purement administrative, d~nt le fonctionnement est rare­ment satisfaisant, bien que pouvant occasionnellement ~tre convenable~ Il leurarrive aussi d'être temporairement fermés.

EtatOn peut effectivement répartir dans ces deux classes les postes de chaque

- COte d r Ivoire- Dahomey- Haute Volta- Mali- Mauritanie- Niger- Sénégal- Tchad- Togo

Postes fixes

6578l56

1912

69

Postes flottants

34892

10llo

38

Une majorité très nette de 65 %au bén~fice des postes fixes laissepenser que la moitié au moins du réseau climatologique marche convenablement.Mais ceci peut ne pas être vrai dans le cadre d'un m~me Etat où tous lespostes, même flottants, peuvent donner satisfaction, comme c'est le cas pourla Haute Volta, mais où aussi tous les postes ou presque, ~me fixes, peuventlaisser à désfurer~ ""

La distinction n'a en effet pas, évidemment, un caractère absolu. Ainsi,en COte d'Ivoire, AGBOVILLE, poste flottant tenu actuellement par un aide­comptable de mairie, a été noté 4 sur 5 pour son fonctionnement actuel, à l'oc­casion du passage de la mission. Dans le même pays, au contraire, ABE NG OUR OU ,poste fixe, est médiocre (3 sur 5). Au Dahomey, ATHIEME, poste flottnnt, a éténoté 5 et KEROU, attaché à une mission, 3 seulement. En Haute Volta, les 8postes-flottants donnent satisfaction et il semble quiune" longUe tradition desérieux se soit établie. Au Niger, 3 postes flottants sur 10 fonctionnentactuellement de façon convenable, mais 3 postes fixes ne le font pas, f3ute desurveillance, pourtant possible. Au Sénégal, où 6 postes sur 7 sont fixes, lasituation pourrait êt~e biën meilleure. Au Togo, où tous sont"fixes, il sembleque sur certains le contrOle ne ?oit pas exercé régulièrement~ ce qui est le casaussi pour le Tchad qui a l'excuse d'une vaste superficie et de communicationsdifficiles. Ces mêmes difficultés se retrouvent au Mali dont la moitié despostes, en outre, sont flottants.

- 27 -

Mais, en règle gén6rnle, quand un poste flottant va bien, ~u contrairedes autres, son avenir est pour le moins mal assuré et encore faudrait-il exa­miner son passé. Seule vaut une situation où tous ces postes sont valables,,comne p~r exemple en Haute Volta encore.

Enfin, quand un poste fixe va mal, on peut toujours espérer le rétablir~

Aussi, une situ~tion Qctuelleme~mcuvaise peut être potentiellement bonne(plus ou moins suivant les proportions de postes fixes et flott:nts, qui peuventêtre radicalement opposées selon les Etats).

A l'éQard des postes flottants, l'objectif immédiat devrait être de leurrechercher une attache, et ceci à tout prix si leur passé (continuité suffisantede bons services) ou leur situation géographique (en égard à ln climatologiegénérale) l'exige. Si l'exigence est très forte, tout devra être tenté pourassurer leur survie, notœmnent en formant les observateurs successifs, jusqu'aujour' où un support apparaitrnit o Sinon, il v2Ut mieux les fermer, nu moinsprovisoirement, leurs observations n'étant pas publiables et leur existancepouvant s'opposer à l'ouverture de postes plus utiles. On ne peut m~intenir aubudget des postes dont on ne tire rien, et dont, surtout, on n'attend rien.

Pour les postes fixes, la règle devrait être d'en tirer le maximum.D'abord en o.ssur::mt 11:1 formation réelle des observateurs (:r:ecyclage des anciens,instruction préalable des nouveaux), non pas seulement à l'occasion de l'ins­pection mais en leur organisant un stage aU service central ou dans la stationsynoptique la plus proche, comme il ~ déjà été fait au Togo par exemple~

Cela, qui sera fait pour toua les observateurs, présents et futurs, duréseau agroclimatologiqua, peut l'être aussi, dans la majorité des cas, pourceux du réseau 3dministr~tif. On peut conclure, en effet, de la recherche, danschaque Etat, des possibilités de formation au départ ou de recyclage des obser­vGteurs des postes fixes, que l'une et l'autre sont possibles si le service cen­tral de la météorologie admet d'examiner, avec l'administr~tion ou l'organismeprivé dont dépend l'observateur, les modalités les mieux adaptés à chaque·situation~

Cette formation, qui est indispensable, ne résout p2S toutes les diffi­cultés. 'Il reste encore à obtenir de l'établissement qui prête au poste sonsupport un minimum de surveillance, mais surtout à étabblir avec l'observateurle contact le plus fréquent, ce qui est une question de disponibilité de person­nel et de moyens de déplacement.

Certains Eta~s (Mali, Niger, Tchad, COte d'Ivoire aussi) sont défavoriséspar leur vaste superficie tandis que d'~utres (Togo, Dahomey) sont favorises. Atoue, mqis aux premiers en priorité, devrait être alloué un véhicule de tour­nées pour, la climatologie exclusivement, et non pas à partager avec la météoro­logie qui l'utilise en priorité o

- 28 -

2212 - Réseau pluviométrique

Le cas du réseau pluviométrique est à ln fois plus grave du fait del'intér~t économique considérable des observations sur les précipitntions, etplus difficile vu le nombre de postes, leur isolement et leur caractère géné­ralement flottant.

Dans certains Etats, les postes pluviométriques ont été notés, de 0 à 5,pour leur fonctionnement actuel, puis répartis p~r cntégories d'administration,d'organismes ou ùe spécialité de dépendance de l'observateur: administrationgénérale (intérieur), administrations diverses (PTT, Snnté, Enseignement, TP,etc ••• ), Agriculture (Services agricoles, Elevage, Eaux et Forêts, GR, Défensephytosanitaire), org~nismes d'encadrement agricole p~ra-administratifs ou auto­nomes, missions, particuliers, etc•••

Les effectifs de ces catégories varient considérablement d'un Etat àl'autre, comme en témoigne le tù.bleau ci-dessous (entre parenthèses, la notemoyenne, de 0 à 5, valable d~ns le cadre d'un même pays mais non pas d'un paysà un autre). En %.

Adm.gén~ Adm.div~ Agric. Missions. Enseigt Partie. ')ivers

- C. Ivoire 45 (3,3) ra (3,0) 25 (3,0) 2 (4,0) 3 (3,5) II (2,5) 4

- Dahomey 60 (4,0) 10 (3,5) 17 (4,0) 3 (5,0) 10 (4,5)

- H. Volta 22 (3,5) 18 (3,B) 28 (3,7) 25 (4,9) 4 (4,0) 3

- Mali

- Mauritanie

- Niger 15 60 10 5 10

- Sénégal 13 16 49 3 3 4 12

-Tchad 53 (3,4) 38 (3,5) 4 (4,4) 5

- Togo 25 (4,0-) 24 (4,0) 21 (4,0) 41 (4,0) 15 (4,0) II

Le recrutement le meilleur est de loin celui des missions religieusesqui varie de 0 (Niger) à 21 % (Togo) et 25 % (Haute Volt1). Alors qu'ellesn'acceptent pas volontiers la charge d'un poste climatologique, trop prenantavec ses trds observations quotidiennes, les missions prennent plus facilement

- 29 -

la responsabilité d'un poste pluviométrique. Elles devraient donc Otre sollici­tées au maximum, en vue notamment de fixer les postes flottants sis dans leurproximité.

Les enseignants donnent ici une idée fnusse de leur valeur, seuls lesmeilleurs ayant été conservés. Leur instabilité explique leur faible partici­pation, ~ors que ce sont des fonctionnaires capables, nombreux et partoutprésents. Mais ils son-c déficients durant les vacances, en pleine saisonpluvieuse notamment au nord de l'équateur.

Les particuliers ne constitueraient pas forcément un m8uvais personnel, àen croire le Togo (et le Congo où ils sont très nombreux), et sont p~rfoispréférés à des fonctionnaires, plus exigeants. Mais il ne peut s'agir que d'unappoint et on n'a sur eux aucune prise, si ce n'est par la suppression del'indemnité.

Le recrutement dans l'administration générale et les administrationsdiverses est en général médiocre, comme dans l'agriculture où il parait cepen­dans plus homogène, la dispersion des notes autouràune m~me moyenne étantbien moins gr2nde.

Dans des pays dont l'économie est essentiellement agricole, la partici­pation de l'agriculture en général aux relevés pluviométriques devrait allercroissant avec le développement. C'est bien d'ailleurs ce qui se constate danscertains d'entre eux, les pourcentages donnés dans le tableau ci-avant, quivarient de ro à 50 %, ne représentant pas la réalité dans sa totalité. Lesorganismes de développement agricole ont en effet souvent leurs propres réseaux,actuellement en pleine extension.

Mais une limitation est imposée à une augmentation plus sensible de cetteparticipation de l'agriculture à la marche du réseau pluviométrique proprementadministratif. C'est le caractère non sédentaire, ambulant m~me, de la fonctionde moniteur qui exige en sGison pluvieuse des déplacements constants.

Pourtant un avantage de ce recrutement, hormis que l'agriculture a par­tout des représentants, jusqu'au niveau du canton et m~e du village, et queceux-ci son~ peut-être plus conscients que d'autres de l'import~nce d'unepluviométrie bien faite, est qu'on peut avoir sur ces observateurs une actionà court terme et une action à long terme.

A court terme, ce sont les recyclages, auxquels sont astreints lescadres en ÙQtivité. Dans les programmes de ces recyclaqes doivent ~tra prévusun exposé mais surtout des exercices réels et répétés (ln répétition étantl'essentiel, et c'est simple affaire de pluviomètres d'exercice en quantitésuffisante) dirigés sinon toujours par un météorologiste de métier mais aumoins par un instructeur formé lui-m~me pûr la météorologie. Car m~me pourmanipuler un pluviomètre on ne s'improvise pas spécialiste. Cette question aété débattue en réunion chaque fois que l'agriculturè avait délégué un respon­sable de la formation agricole. On peut voir là déjà le trait d'union quepourrait ~tre, entre l'agriculture et la météorologie, un agrométéorologiste

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vr~i, m~e simple agent technique.

A plus long terme, il y u l'enseignement ~gricole ~ux différents degrés~

Tout cadre sortant d'une école, du moniteur à l'ingénieur, doit avoir eu laresponsabilité du fonctionnement réel d'un poste climntologique de base, fai­sant la pluviométrie~ la thermométrie, ~ psychrométrieet l'évapo~métrie.

S'il a été vérifié presque partout qu'un enseignement théorique était donnéaux élèves des écoles grandes et pètites de llagriculture, il semble bien qu'iln'en ~ille pas de même de la pratique~ Là encore un r8leimportant est à jouerpar la météorologie et l'agrométéorologiste o Au Tchad, par exemple, sous lacondition de llaugmentation d'une unité du personnel du service central, uninstructeur serait détaché tout au long de l'année auprès des centres de for­mntion et notamment à DILBINI pour y diriger des exercices d'observation

. effectués parallèlement sur plusieurs abris mét~orologiquese

D'autres mesures d'amélioration de l'observation pluviométrique ont étéenvisagées successivement dans les pays visités, principalement

- dépéndance des postes pluviométriques (et climatologiques) à i'égard desstations synoptiques, dans le cadre de "régions" météorologiques plus ou moinsvastes. Cette formule, au moins partiellement appliquée au Niger, où ses effetsne paraissent pas convaincants, ne pourrait en tout cas suffire. Quoique rédui­sant les distances, elle ne fait guère que multiplier par le nombre de stationssynoptiques la difficulté qu'éprouve le service central, faute de personnel etde moyens de déplacement, à assurer te contact avec les observateurs o Laformule pourrait vqloir surtout pour les postes climatologiques ( et agrocli­matologiques) en nombre beaucoup plus restreint~

- circulaire périodique émanant de l'autorité gouvernementale ou politiquesupérieure et acheminée par le canal de leurs administrations, organismes,cadres respecti'fs, j usqu 1 aux observ'èteurs, afin de. las inviter à prendre ausérieux leur fonction o Cette mesure, qui a pu parattre utopique, aurait eupourtant' des résultats significatifs durant environ deux ans au Gabon. Dans lemême esprit et pi!r b même occasion, il pourrai t ~tre demcmdé aux autoritésdirectement reponsables des observateurs d'exercer sur eux une certaine sur­veillance et, en tout cas, de leur. faci,liter la t~che (comme d'autre part êlUX

. observateurs, climatologistes, notamment pour leur formation) et de donner à lamétéorologie; un pr.éavis en cas de mut;)tion de l'agent concerné.:

- association obligatoire' de la fonction d'observateur pluviométriste (etclimatologiste dans certains cas) à une autre fonction, ce qui supprimerait soncaraétère volontaire et aléatoire, causse d'instabilité et d'incompétence~

L,'~ventualité a été évoquée, par exemple GU Mali, de 1:1 r';jttacher aux CAR(Centres d'animation rurale), au nombre de I50 dans le pays, chargés,not~ment

.de l'éducation des agriculteurs locaux c Une telle éventualité serait réali­saple, pour. une partie du réseau. au moins, si un élément du personnel de ces CARse révéla1tsuffi~ammentsédentairë~ Aussi une bonne part de la solution du

. probl~me pburrait bien résider dans. cette voie cor ce genre de structure et

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d'organisation est sans doute destiné à se développer, réalisant une sorte dequadrillage du pays, et à s'étoffer progressivement, donc à tendre à posséderun personnel moins mobile qu'actuellement. On voit encore quel r61e de liaisonserait ici, entre météorologie et agriculture, celui de llagrométéorologiste.

Comme déjà pour le réseau climatologique, le contact direct avec leservice central sera en effet primordial, toutes autres formules ne pouvantêtre que complémentaires et la solution aux difficultés consistant plus dansl'application d'un ensemble de mesures que dans celle d'une recette.

Il Y faut aussi, de la part des responsables, acquérir un état d'espritun peu nouveau. Faute, d'ailleurs, de cet esprit novateur, on voit se dessinerdes opérations limités permettant d'aboutir à des solutions partielles lorsquela météorologie n'a pas su prendre les devants comme elle l'a fait au Dahomeyen faisant former un ag~Jmétéorologiste authentique qui déjà procède au contr81ede la production des données et commence à se soucier de leur traitement.

C'est ainsi que, par exemple, le Service Phytosanitaire de COte d'Ivoire,dont l'impact est considérable dans la production agricole, concernant lescultures telles que le caféier, le cacaoyer, le cotonnier, particulièrementsujettes au parasitisme, a da organiser, avec l'aide parfois des organismesconcernés (IRCT et CFDT pour le ootonnier), un réseau propre d'observationspluviométriques et climatologiques, complété par un système d'avertissementsaux cultivateurs utilisant la radio.

Un stage de formation d'un agrométéorologiste par Etat, même simple agenttechnique, pourrait être organisé par l'SECNA dans l'une de ses écoles africainessi les moyens lui en étaient donnés.

Une autre conclusion s'impose à ce chapitre consacré eu fonctionnementdes réseaux : le problème réel de la climatologie en Afriaue se situe à labase, au stade de l'observation.

C'est là qu'il convient de l'aborder en priorité si on ne dispose que demoyens limités, toutes autres mesures intervenant à un niveau plus élevé nepouvant être efficaces qu'une fois ce problème résolu.

222 - Notation, centralisation, enregistrement des observations~

Ces questions ont été largement traitées dans La Climatologie en AfriqueOccidentale.

Le Cahier d'Observations de Poste Climatologique et le Carnet de FichesPluviométriques, utilisés en Afrique Occidentale exclusivement, pour la nota­tion directe et la cent~lisation des observations, se révèlent finalementmal exploités de façon générale du fait de leur complication. Pour cette raison,

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d'ailleurs, ils ne sont pas employés en Afrique Centrale (dont le Tchad).Dans ce dernier pays, des fiches pluviométriques (du modèle de la MétéorologieNationale en France) servent à la notation (indirecte, à la centralisation età l'enregistrement des observations primaires.

La sortie~ dès janvier 1968 comme prévu~ des fiches pluviométriques trans­lucides s'est trouvée reportée nu moment où aura été arr~té définitivement lechoix d'un nouVQOu mo~~le simplifié o

On peut s;inter~~]ar PQ~ a~lJ2urs sur llint~r@t réel d'une refonte sim­p'lifiée du Cahier ct 'iOCS0rVQ-cion~:; de Poste Climatologique soumi se à l'examen dela délégation de Il:SECr~ à Dakar; Il devrait ~tre suffisant, en effet, et entout cas plus économiquG du temps des services météorologiques, de rénoversimplement le rCM et de le rendre translucide, afin de couvrir, en AfriqueOccidentale, comma en A~r~q~e Cei~rale, les trois opérations successivesnotation, centralisaticn et er.registrement des observations primaires o

On rappellera enfin que liintér~t de disposer de fiches pluviométriqueset de tableaux climatologiques mensuels (TCM) translucides réside dans lapossibilité de les reproàuire à l~ demande et à peu de fr8is à l'intention desusagers inté~'essé s p3.r les oDseT'!ations prim;::tires, élémentaires.

2231 - Observations primaiT9~

Dans le domaine de la publication, un résultat de la normalisation auraété la production par l'ASECNA, à compte~ de I966, d'un bulletin mensuel desrelevés pluviométriques jcurnaliers de tous ses postes et stations, en principe•

. n-s'agit donc, hon pas d'un annuaire, C6rrirhELd'abordënvisagé, mais d'unepublication mensuelle. .

On sait qu'en contrepartie, la Coopération se dispose à financer la publica­tion par l'ORSTOM~ sous le contrôle du CIEH, de tous les relevés pluviométriquesjournaliers passés de chaque Etat~ comme déjà fait depuis plusieurs annéespour le Niger. Deux EtdC:'; seraient concernés en 1968 : Congo-Brazzaville etDahomey.

Toutes ces publications d'observations pluviométriques journalières serontproduites à partir de la do~umentation mécanographiquement enregistrée, d'unepart par l'ASECNA à Dakar, concernant les relevés actuels, par la Sectiond'Hydrologie de l'QRSTŒA à Paris d'autre part, concernant les relevés passés.

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Cette même documentation sur cartes perforées permettra aux usagers inté­ressés d'utiliser selon" leurs besoins les programmes de traitement de l'infor­mation étabHs par l' ŒSTOM, pour répondre aux besoins de l'agriculturenotamment, COlIPle il sera vu plus loin o Les systèmes de cartes perforées del'ASECNA et de l'ŒSTQVt, bien que finalement différents, pourront néanmoinsse transformer l'un dans l'autre.

2232 - Observations condensées (totaux, moyenna; normales)

Cette question n'est pas réglée, après deux ans de disc~funs, en dépit deson importance, qui vient au deuxième rang après celle de la pratique desobservations.

L'ASECNA produira, à partir de la documentation sur cartes perforéescentralisée à Dakar, un nouveau "Résumé Mensuel des Observations" groupant

. les données de tous les Etats membres de l'Agence.

Cette publication ne contiendra cependant, hormis pour les précipitations(où toute unité d'observation, synoptique, climatologique, pluviométrique, setrouve concernée), que les observations des stations synoptiques, délaissantcelles des postes climatologiques dont la centralisation à Dakar exigerait desmoyens supplémentaires actuellement inexistants.

Pour améliorer grandement cette situation, il suffirait de laisser tousles Etats publier, sinon les observations de tous postes (climatologiques etpluviométriques) et stations (synoptiques) - ce que font déjà certains d'entreeux, apparemment sans difficultés techniques ni financières - mais celles aumoins des postes climatologiques.

Des arguments d'ordre financier invoqués contre cette suggestion seraientdifficilement soutenables, car il est très significatif que les quatre Etatsqui produisent encore une publication mensuelle, d'ailleurs complète, sont desmoins favorisés par la fortune: Dahomey, Haute Volta, Niger, Togo (antérieure­ment à l'ASECNA, chaque Etat avait sa propre publication).

On ne saurait avancer non plus que les observations des postes climatolo­giques ne sont pas de qualité publiable, car celles des postes, flottantscomme fixes, de la Haute VJlta, du Dahomey et du Togo le sont. Si ces deuxderniers sont évidemment favorisés par une faible superficie qui facilite lecontr8le, il n'en va pas de m~me en Haute Volta dont la superficie est inter­médiaire entre celles du Sénégal et de la C$te d'Ivoire et voisine de cellesdu Mali, du Niger, et du Tchad ramenés à leur fraction utile.

Il n'est donc que de faire en sorte que les observations des postesclimatologiques soient revalorisées et alors publiables. La nécessité de lespublier aurait justemen~ l'avantage d'inciter les responsables locaux à contrÔ­ler ces postes. Cela nous ramène au problème fondamental de la climatologie enAfrique, pour la solution duquel des mesures ont été proposées ci-avant :

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revalorisation dE1S postes fixes (2/3 de l'effectif total sans compter les postesagroclimatologiques à intégrer) et mise en sommeil des postes flottants irré­cupérables, dont le maintien au budget ne peut ~tre justifié. Si en effet leursobservations ne sont pas publiables, elle ne peuvent 'non plus ~tre valablementcommuniquées à la demande, ni utilisées en climatologie, pour l'établissementde cartes notammento

On ne peut non plus intégrer le réseau agroclimatologique sans publier sesobservations, dont l'intér~t pour l'agricultur~ ne fait pas de doute et dont laqualité devrait être en général meilleure que celle des observations du réseauclimatologique administratif.

Il·est enfin de bonne psychologie que chaque Etat ait une publicationclimatologique nationale.

La question de l'échelle de temps à laquelle devraient ~tre publiées lesobservations, bien qu'importante, est moins essentielle finalement;,: L'idéalserait de présenter à l'échelle décadaire (et non pas mensuelle comme actuelle­ment) les observations de certains éléments (température, humidité atmosphérique,insolation, vent, évaporation) dont l'agriculture a grand besoin, notammentpour l'établissement des bilans hydriques qui n'ont guère qe sens à l'échellemensuelle.

Il ne pourrait cependant être envisagé d'adopter l'échelle décadaire pourles ~uls postes climatologiques si cette mesure ne concernait aussi les stationssynoptiques. Cette éventualité ne pourrait donc ~tre réalisée que dans le casde bulletins climatologiques nationaux complets~

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3 - L'INTEGRATION DES RESEAUX

La centralisation par la météorologie de toutes observations entrant dansla norme, effectuées dans les limites du pays, ne doit souffrir aucune exception,quels que soient le producteur et l'élément climatique concernés, et notamment

- observations des réseaux agroclimatologique, agropluviométrique et hydro­météorologique, mais aussi observations d'organismes divers, plus particuliers,ne constituant pas des réseaux à proprement plrler.

- Observations d'évaporation en bac (A ou Colorado), de vitesse du vent àl'anémomètre totalisateur (à 2 m en agriculture), de rayonnement, non consi­dérées jusqu'ici.

Il découle de ce principe la nécessité d'intégrer au réseau administratifles trois autres réseaux et les stations d'observation diverses, le terme"intégration", pris ici au sens la rge, recouvrant toutes les formes (dontl'intégration pure et simple) d'assimilation possible, celle de l'associationprincipalement.

Dans l'intégration par "association", regJ.me 'qui sera retenu danspresque tous les cas afin que ne se trouvent pas dépassées les possibilitésde développement ultérieur des réseaux intégrant et intégrés, l'organismedétenteur du poste fournit l'équipement ainsi que l'observateur, qu'il rétribueet qu'il contrele. En retour, le service central apporte son appui technique: ­formation des observateurs, fourniture d'imprimés, centralisation, dépouillement,vérification, enregistrement, publication, dépouillement des données d'obser-vation, inspection du poste. '

31 - RESEAU AGROCLIMATOLOGIQUE

3I1 - Postes déjà intégrés (au sene strict)

- Cete d'Ivoire ABEl\GOUROU (IFCC), LA ME (IRHO), ADIOPODOOIViE (ORS TOM).

- Dahomey: INA et NIAOULI (IRAT), POBE (IRHO).

Haute Volta : les postes agroclimatologiques, dits aussi "stations agro­météorologiques" parce que équipées par la Météorologie, sur financement parl'OMM, sont déjà intégr~s : FARAKO BA, ~;OGTEDO et SARIA (IRAT), NIANGOLOKO(IRHO) •

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- Mali : KOGONI (IRCT), MI PESOBA (Agriculture), SOTUBA (CNRZ-IRAT).

- Mauritanie: KANKOSSA (IFAC).

- Niger: KOLO (IRAT).

- Sénégal: RICHARD TOLL et SEFA (IRAT).

- Tchad: BA-ILLI et DELL (Agriculture), BEBEDJIA et TlKEM (IRCT).

- Togo : ANIE-MONO.

Soit, nu total, 22 postes agroclimatologiques pleinement intégrés.

312 - Postes à intégrer (sous le régime de l'association)

312I - Totalement (parce que ne doublant pas une station synoptique ou un autreposte climatologique)

- Cete d'Ivoire: FERKESSEDOUGOU (Agriculture-IRAT), SINKAHA, W~MINIGUI,OUNE et KOUDOUGOU (IRAT), DIVO (I:R:C), AZAGUIE (IFAC), DABOU (n1.HO).

- Dahomey: SElVŒ-PODJI (IRHO), HotJIN-PiJAMEY (SONADER), BOUKOMBE (SEDAGRI).

- Haute Volta : néant, mais la question pourrait se poser pour un poste àcréer éventuellement à LANFIERA (étude de la culture irriguée).

- Mali: BAMAKO (IFAC), déjà associé.

- Mauritanie : néant.

- Niger : DOUf'lJA-vallée et TARNA-goulbi.

- Sénégal : BAMBEY et NIORO-DU-RIP (IRAT), DAROU et .LOUGA (IRHO).

- Tchad: BOL-polder (créé par l'ORSTOM, mais qui sera repris par un serviceou un organisme d'expérimentation agronomique).

- 1Q9:2. : DZCGBI33AN (SCRAD-Plateau), ~flANDOURI (SORAD-Savane ou BDPA).

Soit, en tout, 21 postes à associer à part entière.

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3122 - Partiellement (pour le bac d'évaporation, l'anémomètre totalisateur,llhéliographe éventuellement).

- C8te d'Ivoire : ~~N et GAGNOA (Agriculture), ANGUEDEDOU (IFAC), BINœRESSO(IRCA), BOUAKE-IRCT, BOUAKE-MlNANKRO (Elevage) et BOUAKE-AGRI(IRAT. Ce posteserait néanmoins intéressant à associer entièrement).

- Mali: N'TARLA-MIPESOBA (IRCT).

- Niger: DOUNGA-vall8e et TARI~-plateau (IRAT).

- Haute Volta, Dahomey, Mauritanie, Sénégal, Togo et Tchad: néant.

Soit 9 à IO postes agroclim~tologiquesà associ~r pour leurs appareilsspécialisés seulement et, dans tous les cas, si ce n'est déjà fait, pour lapluviométrie.

3I3 - Pratique de l'intégration (au sens large)

Ces modalités sont valables pour tout poste agroclim~~ologique, déjàintégré ou devenant associé.

3131 - Formation des observateurs

L'observateur et son remplaçant, présents comme futurs, ront formés, ~ux

fr2is de la station ou de l'organisme agronomique, selon des modalités à pré­ciser avec le service central, durant le temps nécessaire pour leur enseigner:

- la connaissance et l'entretien des appareilsla pratique des observations et celle des dépouillements

- la tenue du Cahier d'Observations et/ou du TeM

Par ailleurs, l'organisme détenteur du poste désigne un cadre responsabledu poste et de ses observateurs, qui doit lui-m~me acquérir le minimum indis­pensable de connaissance et de pratique de la climatologie et qui assure lecontact avec la Météorologie.

3132 - Horaires et notation des observations

Les heures d'observation sont:

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au choix, le m~tin : 06, 07 ou OSh TU, mais définitivement.

obligatoirement: I2h et ISh, CO~le dans le réseau ad~inistratif.

Les observations sont consignées dans le Cahier d'Observations ou dansle TCM (selon le système finalement retenu), y compris la vitesse du vent,l'évaporation en bac, l'insolation, le rayonnement •••

3133' - Centralisati0.D. enregistrement, publication.

Les Cahiers d'observations ou les TCM sont centralisés mensuellement par13 Météorologie qui opère, comme pour ses propres postes, le dépouillement etla vérification des données, avant leur enregistrement définitif dans un TCMtranslucide.

Après un dépouillement propre, mais quotidien afin de ne pas provoquer desretard d'expédition, la station agronomique communiquera régulièrement au ser­vice central ses bandes d'héliographe, le dépouillement devant ~tre effectuéde façon standard pour la publication.

Les données d'observation des postes climatologiques seront en effetpubliées par l'ASECNA dans les m~mes conditions,que pour ses propres postesclimatologiques.

Le service central, enfin, effectuera au moins une inspection annuellement.

32 - RESEAU HYDRO-METEffiOL03IQUE

Il faut distinguer : les postes temporaires de bassins, les stationshydro-météorologiques permanentes et les postes pluviométriques permanents.

321 - Postes de bassins

Concernant les études de bassins, un régime spécial a été prévu, à lademande d'brganismes faisant de l'hydrologie, pour l'association des postestemporaires.

Pour un pluviomètre - p3rmi tous ceux couvrant un m~me bassin - choisipour sa représentativité et la rigueur de son exploitation, il sera établiannuellement un tableau (suiv;:mt modèle sur papier translucide diffusénotamment dans le rapport "La Climatologie en Afrique Occidentélle") desrelevés pluviométriques journaliers.

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Ce tableau sera alors cowJuniqué au service central qui le mettra endossier et en signalera l'existence (d'o~ r~gime dit "du signalement") dansses publications et en fournir2 des reproductions à ffi demande.

Ce même régime s'appliquera aux relevés d'évaporation en bac.

Sont seuls concernés actuellement les Etats où sont à l'étude des bassins:COte d'Ivoire (KORHOGO, TIASSALE ••• ) et Haute Volt~ (Lac de BAM). Mais n'importeleqlel peut l'être dans l'avenir.

322 - Stations hydro-météoroloqigues

Hormis les Républiques Centrafricaine et Congolaise, non considérées ici­même (voir plus loin), deux seuls Etats possèdent cette catégorie d'établissementpermanent :

- le Togo, avec la station LOME-ORSTOM, les postes de DZOGBEGAN et de ~~NDOURI,

qui devraient devenir postes agroclimatologiques.

- le Tchad, avec FORT LAMY-ORSTOM, BOL-Dune et BOL-Polder, l'avant dernièredevant être reprise par la météorologie dans la perspective de création d'unterrain d'aviation et la dernière étant destinée à devenir poste agroclima­tologique.

FORT LAMY-ORSTOM est à associer en totalité, pour toutes ses observationset non seulement pour celles relatives au rayonnement (destinées à relayercelles de FORT LAMY-ASECNA) ~ LOJv1E-oRSTOM, si ce n'est déjà fait, doit êtreintégré 3U moins pour ses observations d'évaporation en bac (A et Colorado)dont LOME-ASECNA se trouverait ainsi dispensée.

323 - Postes pluviométriques permanents

Il s'agit généralement de pluviomètres supportés par des stations limni­métriques, comme c'est le cas en C8te d'Ivoire ou au Niger, oU constituant unvéritable réseau en régions insuffisam~ent desservies, comme pour l'importantdispositif de pluviomètres totalisateurs réalisé par l'QRSTOM dans la zonesahélienne du Tchad.

Tous ces postes pluviométriques permanents doivent être associés dans lamesure où ils ne font pas double emploi avec un premier poste.

33 - RESEAU AGROPLUVIOMETRIQUE

Sont à intégrer, le plus souvent par -association", dans la mesure où ils

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répondent aux besoins de la climatologie générale et s'ils rentrent dans lanorme, les postes pluviométriques des services et organismes d'encadrement del'agriculture, et de recherche éventueilement. Les postes intégrés ou associésrecevront alors les Carnets de Fiches Pluviométriques.

Dans les. pays où leur recensement n'a pu encore être effectué, uninventaire complet de ces postes devrait ~tre réalisé à l'occasion de lapremi~re mahifestation de la "journée de la climatologie" organisée en prin­cipe annuelleITBnt dans chaque Etat, à l'initiative du CIEH de façon générale.

Pour les réseaux de pluviomètres non normalisés, il serait intéressantque, comme le f-lit au Sénégal la SATEL, l'organisme responsable, s'il centraliseles observations, en communique une copie à la météorologie qui les tiendraitsimplement à la disposition des intéressés pour consultation.

34 - DIVERS

Des observations climatologiques sont aussi effectuées par des organismesou services tr~s particuliers. Ce sont

- en Cate d'Ivoire: la st~tion de LAMTO qui possèderait notamment unpyranomètre.

- au Niger: le Centre d'Energie Solaire, avec ses mesures du rayonnement,et l'ENvAC, Ecole de Météorologie de l'ASECNA, qui effectue des relevéspluviométriques particulièrement précis.

- au Sénégal: le Laboratoire de Physique de l'Atmosphère, de la Faculté desSciences de Dakar, équipé également de pyranomètres.

Ces pyranomètres devraient ~tre également intégrés dans le réseau actino­métrique général en Afrique. A cette fin, le fini1ncementd'intégrateurs a étédemandé au FAC pour leur st~ndardisation et ils recevront la visite de lamission d'étalonnage prévue dans un avenir proche.

- 4I -

4 - LE DEVELOPPEMENT DES RESEAUX

Le développement de 13 climatologie doit se concevoir en fonction dedeux nécessités:

celle d'homogénéiser les réseaux, à plus ou moins long terme, pour lesbesoins de lô climatologie générale.

- celle de répondre à des besoins précis, plus ou moins im:nédiats, expriméspar des usagers.

Selon la situation, la mission a insisté, dans chaque Etat, sur l'uneou l'autre de ces obligations et parfois sur les deux, concernant soit leréseau climatologique soit le réseau pluviométrique soit même les deux réseaux,en préconisant soit le régime de l'association soit celui de l'intégrationvéritable.

Pour le réseau climGtologique, un plan de 5 ans a été établi chaque foisque nécessaire.

Dans tous les cas, l'éventualité d'ouvrir des postes flottants, m~me envue de s2tisfûire des besoins urgents, :1 été rigoureusement.exclue.

4I - RESEAU CLIIVlATOL03IQUE GENERAL

La situation en densité des réseaux climatologiques 0dministratifs nationauxC\v;1nt intégration·des ·réseaux p::œc111èles '1 été décrite au paragnphe :(2. Le ta­bleau ci-dessous ré sume les situations ClVant et après intégration. Il doi t êtreobservé que l'intégration 2ugmente de 65 à 72 %la proportion de postes clima­tologiques non flottants. Compte tenu des stations synoptiques, ce sont 2I7unités qui pratiquent l~ climatologie essentielle (thermométrie, psychrom6trie,évaporométrie, pluviométrie) et ISO, soit 83 %, sont des unités fixes, doncsusceptibles de fonctionner convenablement.

AVûnt intégration Après intégration

Nombre Densité Nombre Dènsitéd'unités de l'unité d'unités de l'unité

- C~te d'Ivoire I9 I7.oo0 Km2 27 I2.000 Km2

- Dahomey I5 7.500 I8 6.200

- Haute Volta 22 I2.5oo 22 I2.500

- Mnli

- MnuritQnie

- Niger

-' Sénégal

- Tchad

- Togo

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Avant intégr~tion Après intégration

Nombre Densité Nombre Densitéd'unités de l'unité d'unités de l'unité

34 12.000 Km2 35 12.000 Km2

15 sans signe 15 Sélns signe

25 14.000 27 II.500

I7 II.7oo 20 10.000

33 20.000 34 20.000

17 3.300 I9 3.000

411 - COte d'Ivoire

Avec l'~pport du réseau ngroclimûtologique, la C~te d'Ivoire rétablitune densité norm~le et améliore quelque peu ln distribution spatiale du rpseauclimatologique. Celle-ci rest1nt cependûnt très hétérogène, au bénéfice duqunrt SE du pays, il apparait indispensable d'envisnger un plàn de développementde 5 ans révisable chaque année.

Pour les besoins de 1:1 climatologie générnle, de très importantes lacunessont à combler dans les quarts NE, NN et SW. Compte tenu d'ru"tre part desbesoins exprimés par l'Elevage, les Eaux et Fo~ts, l'Agriculture et le BNETD ;compte tenc aussi de lûcréation d'un port à SAN PEDRO, des concours quis'offrent afin d'assurer une assise permùnente et un contrOle à de nouveauxpostes éve~tuels, le plan de développement Q été établi comme suit :

- 1968 : DOROPO (NE) et KANI (NN) éventuellement tenus par le service phyto­sanit~ - SAN PEDRO (SW) confié à l'CRSTOM qui y exploite déjà une stationlimnimétrique.

- 1969 : NASSIAN (NE) et MANKONO (WI) éventuellement tenus p2r le servicephytosanitaire, et LE TONQUI (W) p"r l'agriculture.

- 1970 :" BOùNA "{NE) au service phytosanitaire, et un autre poste à situerdans ~uart SW par les Eaux~t F9rêts (SODEFA.LM).

- 1971 et 1972 ou plus tard, selon possibilités de rnttachement à un orga­nisme ou établis sement permanent et fixe : TAr, TOULEPLEU, TEi'K3RELA.

Ces postes, tous intégrés, ne pourraient évidemment ~tre ouverts quI assurésde la stabilité indispensable.

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4I2 - Dnhomey

En dépit d'une forte densité, les deux cntégories de besoins, generauxet pnrticuliers, se manifestent encore au Dnhomey, du fait de très fortsgradientsclim0tiques liés à la variété du relief, à l'influence de la mer etde ses courants, dnsi qu'à 12 transition, en direction WE, d'un cl imat relati­vement peu pluvieux à un nùtre très humide.'

Pour ln climatologie génér21e seraient ét~blis des postes à SEGBANA (NE),PORGA (WJ), BANTE (N), SAVALOU (Centre). Pour les besoins de l'Economie Rurale:HINVI (10 KM de NIAOULI, en substitution à celui-ci), AGINVI (Ouémé), ATHIEME(en remplacement du poste flottnnt du même nom), DASSA-ZOUME (pe~tre enremplacement de SAVALOU)~ Il s'agirait, pour ces besoins particuliers, de postesassociés, sauf pe~tre DASSA-ZOUNŒ s'il devait se substituer à SAVALOU.

413 - Haute Volta

Densité et répartition sont bien convenables, et ce d'::lutant qu'il s'agitd'un réseau de quaHté~Quèlques lacunes subsistent, qui se si tuent en régionsoù les structures d'accueil sont inexistantes actuellement.

Dans le domaine des besoins particuliers, le service de l'élevage, dési­reux de connattre les possibilités d'utilisation d'éoliennes dans le NNE pourl'exhaure de l'eau, serait intéressé par l'établissement d'un poste à MARKOYE,qui répondrait aussi à un besoin de la climûtologie générale. Satisfaction nepourrait être donnée à ce service que s'il se portait garant de la stabilitéet de la surveillance du poste.

A ~NFIERA, dans la perspective d'un développement de la culture irriguée,un poste pourrait être créé s'il était possible de lui assurer des conditionsde fonctionnement convenable.

414 - Mali

·En dépit d'une densité théoriquement satisfaisante, le réseau climatolo­giqueprésente d'importantes lncunes en régions non désertiques, dans l'extrême­Sud notamment, ainsi que dans le Centre-6ud, le Centre et le NN •.

Etant donné cependant la lourde charge que constituent déjà 17 postes,dont un certain nombre ne sont pas inspectés et dont beaucoup seraient àrétablir sur des 'bases mei'lleures (et même à fermer, au moins provisoirement),le développement du réseau devrait dorénavant ~tre limité à la considération desseuls besoins particuliers s'il s'en présente, ce qui n'est pas le cas actuellemen~

- 44 -

415 - Mnuritélnie

Du fait de l'hétérogénéité des conditions depeuplement et de développe­ment, une homogénéisation spatiûle des réseaux a peu de sens et ne présen­ter3it qu'un intérêt médiocre, sauf dans le Sud où se localisent d'ailleursaussi les besoins des services de l~Economie Rurale (Agriculture, GR, Elevage,Eaux et Forêts) et ceux (Hydraulique, Hydrogéologie) du Ministère de l'Equi­pement~

Pour répond~e à ces besoins, mais dans la mesure où les demandeurss'offriront, sauf autre possib~lité , à garantir la stabilité et la surveillancedes postes, les responsables se disent disposés à ouvri~selon un plan de 5 ansdétaillé dans le compte rendu particulier à cet Etat, les établissements sui­vants : KAEDI, BOGHE, SELIBABY, M'BOUT, BACIKOUNOU et CHIN3UETTI.

416 Niger

Il y a plus di urgence, pour les besoins de la cl imatologie générale, àaméliorer le fonctionnement des postes climatologiques existants (dont la sur15 sont flottants) qu'à en créer de nouveaux. L'ouverture de postes ne devraitdonc désormais répondre qu'à des besoins précis et urgents ainsi qu'à la certi­tude d'établir des postes parfaitement stables a

417 - Sénégal

Compte tenu de ce que

- rien qu'avec. la prise en association despostes agroclimatologiques de BAMBEY, NIŒ.O DU RIP, DAROU et LOUGA, le poids dlréseau climatologique général va augmenter très notablement.

- la République de Mauritanie envisage d'ou­vrir des postes en position périphérique à BOGHE, KAEDI et SELIBABY.

- les conditions actuelles de peuplement et dedéveloppement dans les vastes zones non desservies du Nord, du Centre-Est (Ferlo)et du Sud-Est ne permettent pas de penser avant longtemps à y implanter despostes bénéficiant d=un support permament et d'une structure facilitant lecontr~lee

l'extension du réseau climatologique ne sera considérée qu'en fonction desbesoins exprimés qui se limitent à un poste à BOULEL (IRAT) et un poste àSINTHlOU-N~ME (IRAI),

- 45 -

L'ASECNA ayant donné son accord pour ces deux prJjets et l'IRAT étantdisposé à fournir et contrÔler les observateurs, il est convenu qu'exécutionpourra intervenir sur demande faite à l'Agence par son ministère de tutelle.

418 - Tchad

Avec déjà une vingtaine de postes, le réseau climatologique peut diffici­lement ~tre augmenté pour les besoins de la climatologie générale~ Seulspourraient être considérés dorénavant les besoins particuliers, mais encor~

sous le régime de l'association.

419 - Togo

Compte tenu de la charge déjà lourde du réseau climatologique présent,seuls peuvent être considérés désormais les besoins particuliers, et d'ailleursau seul titre de l'association.

Les besoins exprimés le sont par l'IRAT pour des postes à établir dansles régions de DAPAGGO, BARKOISSI et DAVIE~

Il existe déjà un poste au centre-pilote de TOAGA-DAPANGO~ Pour la stationde BARKOISSI, il reste à estimer dans quelle mesure elle ne se trouve pas cou­verte p~r la station synoptique de W~NGO. Si un poste s'avérait indispensable,il ne pourrait être créé qu'au titre de l'association.

42 - RESEAU PLUV10METRIQUE GENERAL

La situùtion en densité des réseaux pluviométriques administratifs avantintégration a été décrite au paragraphe 13. La situation après intégration desréseaux parallèles ne peut actuellement ~tre établie de façon certaine et défi­nitive, le recensement des postes de ces réseaux n'ayant génér~lement pas étéachevÉ. Ce recensement devrait constituer le sujet principal de la premièrernanîfestation d'une "journée de 12 climatologie" qp'il serait souhaitabled'institutionnaliser dans chaque Etat.

421 - COte d'Ivoire·

La densité de l unité pluviométrique pour 3750 Km2, insuffisante, secomplique d'une répartition spatiale très hétérogène. Avant qu'il soit possibled'8tablir un plan de développement, une enqu~te sur les disponibilités propresûux réseaux parallèles reste à faire à l'occasion d'une réunion complémentairequi se tiendra le 26 mars 1968 à l'occasion de l~ première "journée de lac limatologie" ~

- 46 -

422 - Dahomey

Un total de 28 postes à établir est inscrit aU prograrmne de l 'AS ECNA,tant pour les besoins généraux que pour répondre à des besoins précis, ce quifera, compte tenu des postes existants, une densité très forte de I unitépluviométrique pour I250 Km2, abstraction faite des postes à intégrer ouassocier éventuellement.

423 - Haute Volta

Avec une unité pluviométrique pour 2300 Km2, la Haute Volta dispose d'unedensité théoriquement satisfaisante. Afin de répondre à des besoins qui se sontexprimés lors du passage de la mission, il doit ~tre organisé une réunion complé­mentaire traitant essentiellement du développement du réseau pluviométrique,compte tenu des postes existants à intégrer éventuellement~

424 - MaJJ

La densité est de I unité pour 2500 Km2, ce qui peut être considéré corrmesatisfJisant compte tenu de la distribution spatiale qui com~orte d'importanteslacunes~ Le recensement des postes des réseaux parallèles, qu'on peut Gonsidérercomme terminé au Mali, ne permet pas d'intégrer plus de quelques unités. C'estdonc à un recensement effectif des besoins qu'il devrait être procédé, àn'occasion d'une réunion générale complémentaire au passage de la mission.

425 - M~uritanie

La densité n'a ici de signification que d2ns le Sud, où elle se trouved'ailleurs très insuffisante.

Les responsables de la climatologie se disant en mesure d'ouvri'r chaqueannée deux ou trois postes pluviométriques, un plan de 5 ans a été établicomme suit :

- I968 : PK 096, 3I9, 460, 569, selon accord avec le service d'entretien duchemin de fer de l~ MIFER~~. Ces PK se situent entre Fort 80uraud et PortEtienne.

- I969: DAR EL BARKA et M'BAGOU

- I970: DJE3UENI et MOKTA rAJAH

- 47 -

- I97I TOUlL et MONQUEL

- 1272 FAS SALA et OUJEFT

426 Niger

Ln densité théorique de l poste pour 5000 Krn2 est très insuffisante, mêmeen ne considérant que 18 partie vr~iment utile du pays. Afin de ramener cettedensité à la concentration moyenne de 1/3000 Km2, c'est une centaine de postesau moins (et non pûs seulement 65) que devrait compter le Niger~

Comme il est normal quand le réseau administratif est déficient, presquetous les organismes et services concernés par la pluviométrie ont leur propreréseau. L'état de ces disponibilités devra être établi au plus t6t afin qu'ilsoit possible de procéder dès I968 à la réorganisation et au développement duréseau pluviométrique général. Cette t~che devrait être dévolue à la premièremanifestation de la "journée de la climatologie".

427 - Sénégal

La densité bien convenable de r/22oo Km2 est malheureusement ent~chéed'une répartition forcément irrégulière du fait du vide du Ferlo et du retardau développement des Sénég,l Méridionsl et Oriental~

Les offres de concours de l'Hydrologie et de l'IRAT notamment, pour lamise à la disposi~ion de l'ASECNA d'observateurs contr81és, seraient suscep­tibles de combler'un certain nombre de lacunes.

428 - Tchad

La densité de I/6000 Km2, est 2U moins deux fois trop faible, et ced'aut~nt que le réseau administratif n'est pas doublé, comme généralement dansles autres Etats, de réseaux parallèles ~uf pluviomètres totalisateurs del'ORSTOM en zone sahélienne). .

Un développement s'impose donc, mais 2.vec le souci de faire cofnciderchaque fois que possible les besoins généraux et les besoins particuliers.

Afin de ne négliger aucune possibilités, il a été envisagé per l'ASECNAd'envoyer à tous services et organismes une lettre circulaire leur demandant defaire connattre leurs personnels sédentaires susceptibles d'assurer le fonction­nement d'un poste.

- 48 -

429 - Toao

Le Togo dispose de 12 meillet're densité, doublée d'une bonne répùrtitionr/r~900 Km2. Des besoins sont n6ùnmoins exprimés p~r l'Agriculture et l'Elevage.

La question du développement n'ayant pu être traitée totalement enl'absence de services et d~organismes ~ntéressés, il a été décidé de le faireà l'occasion d'une ré'-.:nion complémentaire.

cgN:LUSrON

Pareille réorgan5sation ne peut évidemment ~tre achevée dans le temps d'unemission~ Pou~ des raisons tant psychologiques que matérielles, 13 normalisa­tion se déroulera sur plusieurs années durant lesquelles une pression perma­nente devrait ~tre exercée à la fois par les producteurs de l'information,bien décidés à prer.d~e les mesures indispensables, et par l~s usagers, bienconscients de leurs intér~ts, le CrEH jouant p3rmi eux un r8le d'animateuro

C'est à cette fin qu'à été suggérée partout, et bien acceptée, l'ins-titution d lune "j LJu:;.'née de la climatologie" annuelle, organisée de préJérencedans le caàre d'un organisme existant: Comité ou Bureau de l'Eau, Comitéde la Décennie Hydrologique. oQ

On ne peut donc mieux terminer cette partie consacrée à l'Afrique Occiden­tale et au Tchad, qu1en reproduisant, à titre d'exemple, l'ordre du jour dela première "journée" organisée en C~te d'Ivoire le 26 Mars 1968

"1/ - Examen des conclusions de lexpert, après sa mission en C8te d'Ivoire.Etat d'avùncement è28 rénlisations proposées. Equipement et développement duréseau climatologiq\;e. Centralisation et publication des données.

2/ - Inventaire des postes pluviométriques existant en COte d'Ivoire,quelle que soit le';:~ ar;J3T'tenance (ASECNA, réseau agropluviométrique, sociétésd'intervention, réseaux privés, etco •• )c

3/ - Propositions concernant, d'une part, l'harmonisation et le déve­loppement de ce réseau pluvioméirique, d'autre part, la centralisation et lapublication des données recueillies.

4/ - Questions diverses~"

- 49 -

AFRIQUE CENTRALE

Contrairement à ce qui s'était fait pour les Etats d'Afrique Occidentale,la normalisation de la climatologie n'a pas été préparée concernant ceux d'Afri­que Centrale.

Or il est apparu que, sinon les responsables de la climatologie du moinsles usagers, auprès desquels il n'avait pas pte enqu~té, se trouvaient insuffi­samment avertis pour concevoir en quelques joursl~ nécessité d'une réorganisa­tion.

Une exception à cette situation était celle du Tohad, où la difficultégénérale des conditions climatiques sensibilise. tout naturellement responsableset usagers à l'intér~t d'une climatologie efficace. Pour cette raison, le Tchada pu ~tre traité comme l'ont été les Etats d'Afrique Occidentale et leur a étérattaché dans la rédaction de ce rap)ort.

Au Cameroun, où l'intér~t pour la climatologie parait se manifester surtoutau Nord soumis à un régime pluviométrique assez irrégulier, la olimatokgies'est cependant bien développée, mais avec des. struëtures fondamentalementdifférentes de celles des autres Etats. Cammeil apparait aussi que le Camerounne se prépare pas à adoper les mesures proposées et accepté~partout ailleurs,la mission n'aura eu pour résultat dans ce pays que de décrire une situation.

Parmi les trois autres Etats d'Afrique Centrale: Congo, Gabon et Répu­blique Centrafricaine, le premier, qui possède déjà une climatologie avancée,du fait peut-~tre que Brazzaville était la capitale de Ifflîcienne fédération,dispose de tous les atouts, sauf intér~t des usagers en général, pour élaborerune climatologie remarquable.

Dans la perspective d'un retour de la mission en 1968 dans cestroisder~pays, on ne fera ici que le point de leur situation sur le plan des disponibi­lités et, dans une certaine mesure, sur celui des besoins.

- :0 -

l - REPUBLIQUE DU CONGO

II - RESEAU SYNOPTIQUE

Avec 13 stations synoptiques, le Congo compte l station pour 26.000 Km2,ce qui le place au deuxième rang en Afrique Centrale après le Gabon (I/20~000)

mais avant la R.C.A. (1/47.000) et le Tchad (1/60.000) et correspond à lamoyenne chez les Etats dlAfrique Occidentale.

Ce réseau est aussi bien équilibré que possible en fonction des possibi­lités offertes par le peuplement et les moyens de communication, circonstanceimportante pour la climatologie (et non pasreulement pour la météorologiesynoptique) parce que les stations synoptiques constituent, avec l'appoint dequelques postes agroclimatologiques ou stations hydro-météorologiques, lesupport du réseau instrumental spécialisé, qui se présente comme suit:

Pluvio- Anémo ouStations graphe Télévent Bac A

- Maya-Maya P A A- Pte Noire P A +- Ouesso· P T +- Dolisie P A +- Mouyondzi T- Makabana T- Sibiti + T +- MtPouya + T +- Djambala P T- Gamboma T- Makoue P T +- Impfondo T- Souanké T

Hélio­graphe

HHHH

+H

HH

+

Pyrano­mètre

PœSTOM

+

+

Les signes + indiquent les stations où devrait être installé l'appareilcorrespondant pour avoir une couverture convenable. Dans ce dispositif,M'POUYA jouerait un r8le important à l'Est d'un parallèle MOSSEMJO-DJAMBALA­M'POUYA.

- 5I -

12 - RESEAU CLIMATOLOGIQUE

Le réseau synoptique se trouve étoffé de postes climatologiques qui pra­tiquent la clim8tologie essentielle (thermométrie, psychrométrie, évaporométrie,

. pluviométrie) pour la plupart.

Ces postes étant au nombre de 15, ce sont donc 13 stations + 15 postes =28 unités climatologiques de base qui couvrent les 342~OOO Km2, soit l unitépour I?OOOKm2, densité théorique bien moyenne~

Ces postes peuvent être classés comme suit en postes fixes ou flottants(avec note de fonctionnement, de 0 à 5) :

Support Note

LOUDlMA Station E. et F 4,

5a

N'KENKE Ferme Exper~ "

- Ste MARIE Mission "- MALELA Station Agr. 3 à 4

- MOTCHE Ferme Agr. "- MOULENDA Ferme Agr. "- KANGATEMA RNPC Il

- KINKALA Pépinière Agr. 2 à 3

- LEBAN:JO RNPC "- KOMOOO-M' BILA Plant~ Hévéas " (fermé)

- MOUYONDZI Collège "- KINDAMBA Pépinière Agr~ l

,2a

- BOKO Flottant (Ad~ gén~) 3 à 4

- DOr-.GOU Flottant (Santé) 2,

3a

- MOSSAKA Stat. syn. auxil.

-~-

On constate que si la situation est assez loin d'être bonne, la moitiédes postes ne donnant pas satisfaction, elle est néanmoins fondamentalementsaine, 12 postes (y compris MOSSAKA) bénéficiant d'un support fixe et donc étantsusceptibles d'avoir des observateurs stables et contrelés. Le recyclage desobservateurs présents et la formation des observateurs à venir dépend essentiel­lement d'un accord à réaliser avec l'administration d'attache de l'observateur,Agriculture principalement.

Particularité en matière de notation, centralisation et enregistrementdes observations: à la différence des Etats de l'Afrique de l'Ouest quiutilisent un Cahier d'Observations de Poste Climatologique pour la notation etla centralisation des observations, puis un TCM pour leur enregistrement, auCongo, comme déjà au Tchad, un !CM simplifié remplit les trois offices. Ce rCMsert aussi de fiche pluviométrique pour les ~mples postes pluviométriques.

Les besoins dans le réseau climatologique ont été rapidement et incomplè­tement recensés o

Pour la climatologie générale, un poste serait souhaitable à MOSSEMJOpour l'évaluation des gradients climatiques le long de la ligne WE : MOSSEMJO­DJAMBALA-M'POUYA. Pour la m~e raison un héliographe devrait y ~tre installé.Ce poste serait utile aussi du point de vue plus p0rticulier de l'agriculture.Aussi pourrait-il ~tre pris en charge par l'Agriculture, la RNPC ou le BDPA.

Les Autres besoins particuliers, ceux de l'Agriculture essentiellement,se présenteraient ainsi :

- ~~DINGO-KAYES : création de palmeraies et plantation de cacaoyers. Possibi­lités: 50.000 hase

- LEKANA : cultures en altitude (Arabica, pommes de terre).

- ELOGO : cacaoyers.

Tandis qu'il apparaitrait possible de trouver une attache à ces posteséventuels, il n'en irait pas de même pour : h~YAW~ (riziculture) et ENo(caféier, riziculture).

Enfin, DOI~OU et MOSSAK~ actuellement postes flottants, devraient êtresérieusement rétablis s'il en était besoin pour l'agriculture.

13 - RESEAU PLUVIOwŒTRIQUE

Ce réseau compte 128 unités au total, soit l pour 2.600 Km2 qui est unedensité convenable. Il y a eu jusqu'à l poste pour 2.000 Km2 avant d'indispen­sables mesures d'assainissement.

Sur 100 postes pluviométriques proprement dits, 30 sont tenus par lesecteur agricole (Agriculture, RNPC, Elevage, Coopératives BDPA, E. et F.)

- 53 -

dont 20 sont stables. Particularité: 25 sont confiés à des particuliersvalables. Les autres se répartissent ainsi: Administration générale (17),Missions (6), Santé (6), Enseignement (3), divers (6).

L'enquête sur les besoins dans le réseau pluviométrique a pté trèsinsuffisante~ Mais, p~r exemple, le BDPA souhaiterait disposer d'une plusforte densité dans le périmètre de ses ranches en création au NNE de MINDOULIet au S de LOUDIN~-KIMONGOo

Déjà intégré, avec les postes de N'KENKE, MALELA, LOUDlj~, SIBIT1(maintenant simple poste pluviométrique), le réseau agroclimatologique seconfond donc, pour la climatologie essentielle, avec le réseau climatologiqueadministrptif~ et pour les observations spécialisées avec le réseau instrumentalsupporté par les stations synoptiques.

RES EAU HYDRO-:.'lET EOR OLCGIQUE

Hormis un dispositif de l'ORSTOM sur bassin versant à SOUANKE, le réseauhydro-météorologique comprend l'importante station de BRAZZAVILLE-ORSTOM, .dotée, entre autres, de deux. pyranomètres (radiations globale et diffuse) etde bacs d'évaporation A et Colorado.

RESEAU AGROPLUVIOMETRIQUE

Il n'a pu, dans les délais disponibles, être recensé. Il est d'ailleursen grande partie déjà intégré (cas de l'Agriculture et du BDPA) ou assooié(cas de SIAN, de la SasUNIARI ••• ). Peut-être comporte-t-il enoore quelqueséléments dispersés, chez les Eaux et Forêts notamment, aveo le Km 45, la'Boucledu Niari •••

- Y+ -

~ REPUBLIQUE DU GABON

21 - RESEAU SYNQ?TIQUS

Avec 14 stations synoptiques pour 270.000 Km2, le Gabon possède laplus forte densité en Afrique Centrale: r/20.oo0 Km2.

Ce réseau est assez bien réparti, et donc aussi le réseau instrumentalspécialisé auquel il sert de support et qui se présente comme suit

Pluvio- Anémo ou Hélio,- Pyrano-g~he Télévent Bac A graphe mètre

- Libreville P A A H +- P. Gentq P A + H- Mayumba + T + +- CO(Jobe~ch + T + +-. Tchibanga P T + H- Bitam P T + H- Mekambo P T + H- Mouila + T + +- Lambaréné P A + H- Mitzic + T + +- Francevi 11e + T + H- Makokou + T A H- Lastourville + T + H- Moanda P A + H

Les signes + ::ndiquent les stations ql i devraient être pourvues de .l'appareil correspondant dans les 4 à 5 ans.

22 - RESEAU CLIMATOj,CXn:QUs.

Le réseau climatologique ne comprend que 7 postes, soit moitié moins quede stat1.ons synopU ques~ Au total, 14 + 21 uni tés pratiquent au moins la clima­tologie essentielle, soit l unité pour r3~000 Km2, densité bien moyenne.

Ces postes se classent comme suit, d'après leur support.

- 55 -

Support

- PETIT OKAMO

- OYEM-MINKON3

- IViAGONGA

- M'VILY

- ETEKE

- LIBREVILLE (StJean)

- ŒBAWlBA

Agriculture

Il

Elevage

SOGABOL (Palmeraie)

SOGARBM (Sté minière)

poste flottant mais qui sera fixéavec le support de l'ONCA.

La situation est ainsi généralement bonne. Les besoins n'ont pu êtrerecensés. Un poste à N'GANœA, futur aérodrome, serait utile et pourrait devenirstation synoptique.

23 - RESEAU PLUVICl'l1ETRIQUE .

Le réseau pluviométrique compte ?u total, stations synoptiques et postesclimatologiques compris, 77 unitps, roit l pour 3.500 Km2, densité qui estinsuffisante, et ce d'autant que seuls 30 postes proprement dits ont été sélec­tionnés pour tansmission sur carte graphitée à Dakar, puis enregistrementmécanographique et publication des relevés journaliers. .

Ces postes se répartissent ainsi, d'après l'attache ou l'observateur, dontil existe des catégories très variées :

Nombre Valeur

- Agriculture I5 flottants, isolés

- Forestiers II sérieux mais peu durable

- Administration générale 7 médiocre

- E. et F. (et STFO) 4 bon

- CTFT 4 "

- :6 -(Suite) NQrnbre Valeur

- TP 3 bon

- Missi ons 2 Ir

- Stés minières 2 "- Particuliers 2

- Divers 7

57

Il semblerait possible d'augmenter de 25 %en 5 ans l'effectif de cerÉseau.

24 - RESEAU AGRCCLIMA TOLCX3IQUE

Il ne comprend actuellement que l~ station OYEM-MINKONG, déjà intégrée,tenue par le Centre de Multiplication du Cacaoyer d'Elite (CMCE).

La station agronomique de N'TOUM pourrait être déplacée à SIBANG, oùelle serait couverte par LIBREVILLE~

Des opérations de développement de l'agriculture menées par le BDPA àOYEM, BITAM, MINVOUL, pourraient requérir la oréation de postes pluviométriquesplutet que climatologiques.

25 - RESEAU HYDRO-METEŒOLCX3IQUE

Ce réseau est actuellement inexistant malgré la présence d'un CentreORSTOM à Libreville.

- 57 -

3 - REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

31 - RESEAU SYNOPf IQUE

Avec 13 stations synoptiques, BOUCA ayant été fermée, la RCA dispose del station pour 47.000 Krn2, se plaçant entre le Tchad (1/60.000) et le Congo(1/27.000) •

Ces stations sont le support du réseau instrumental spécialisé qui sedistribue comme suit.

P'uvio- Anémo ougraphe Télévent

- Bangui P A- Alindao T- Bambari P A- Bangassou P A- Berberati A- Birao P T- Bossangoa P T- Bossembélé T- Bouar P T- Bria T

"- N'Délé P T- Obo T- Yalinga T

Bac A

A

A

A

Hélio­graphe

H

HHHHH

H

HH

Pyrano­mètre

++

+.

Les signes + situent les stations où seraient installés lespyranomètresdemandés au titre du PNUD, BAf'.K:JlH étant déj ~ couvert par ceux du eentre ORSTOM.

32 - RESEAU CLIMATOLCG1QUE

Le réseau climato10gique proprement dit ne compte que 8 postes, soit, avecBAKOU!'.1A ouvert récemment parle CEA, 9 + 13 = 22 uni téspratiquantla climatolo­gieessentielle, ou l unité pour 28.000 Km2, densité très insuffisante. Cespostes se classent comme suit d'après leur support, une note leur ayant étéattribuée pour leur fonctionnement actuel.

- 58 -

- BOUKOKO

- NDIM

- LA PENCE

- SARK1

- BAIvBAR1

- BŒiSAmOA

- GR1MAR1

- GOONOUMAN

- BAKOUMA

- POUMBAl"NDI

Support

Station 1FCC-1RAr

UCCA

UCCA

Ferme d'élévage

Station IRCr

Centre BDPA

Station agronomique

Ferme agricole

CEA (tout rpcent)

Poste flottant

~

4 à 5

"

"

"

"

"1\

fermé

fermé

Sauf effectif et distribution spatiale, la situation est potentiellement,et même réellement, bonne.

Comme partout ailleurs en Afrique Centrale, le Tableau ClimatologiqueMensuel (reM, modèle simplifié à l'en-tête de la RCA et de l'ASECNA) sert toutà la fois à la notation, à la centralisation et à l'enregistrement des donn~es

primaires~

Pour les besoins de la climatolo ie énérale la densité (1/28.000 Km2) etla répartition qui favorise considérablement l'Ouest du pays) devront ~tre

améliorées~ Une densité de 1/14.000 serait satisfaisante mais on ne peut pasoréer 22 postes climatologiques. Etant donné les conditions de peuplement et dedéveloppement, elles-mêmes très hétérogènes, un doublement du nombre de postesclimatologiques, de 8 à 15-16 unités, serait convenable, ramenant la densité à1/20.000 Km2 environ.

Ceci devrait ~tre réalisé en fai sant coi"ncider dans toute la mesure pos si. blebesoins particuliers et besoins généraux. Les premiers sont ceux :

- de l'Agriculture: poste souhaitable dans le triangle BANGU1-DAMARA­BOSSEMBELE, avec BOAL1 pour centre, où se développerait un plan de culture deRoselle (H. sabdarifa). Devraient d'autre part être recyclés les observateursde GOUNOUIv1AN et POUMBArND1.

- de la CFDTcotonnière~

- 59 -

réalisation d'un dispoSËif d'avertissements en culture

- du BDPA et de la C.R o : station à établir sur le terrain d'aviationd'OBOMOU, où sont accueillis des réfugiés.

33 - RESEAU PLUVIOMETRIQUE

Ce réseau comportàit 108 + 22 = 130 unités pluviométriques. Mais 18 postesvenant d'être fermé3~ il reste 90 unités, soit une densité de l unité pour5~500 Km2, elle aussi très insuffisante. Pour la ramener à 1/4.000, il faudraitdisposer de 150 unltés, c'est à dire créer environ 60 postes.

D'ailleurs les besoins sont importants dans le domaine de l'Agriculture,dans ceux du forestage, du tourisme ••• Et les organismes intéressés pourraientproposer des observateurs, les Eaux et Forêts notamment qui disposent d'un grandnombre de postes de garde dans tout le pays.

L'intég~ation du réseau agropluviométrique pourrait aussi dans une certainemesure subvenir aux déficiences du réseau administratif.

34 - RESEAU AGROPLUVIOMETRIQUE

Concernant l'Agriculture, le BDPA, les ORD, l'inventaire ~ste à faire.

L'UCCA et la CFDT disposent d'un pluviomètre dans chaque u&ne d'égrenagedu coton.

Les Eaux et Forêts auraient des pluviomètres dans les postes forestiers.

De nombreuses plant~tions, enfin, dans la zone forestière et dans le Sud,entre BANGASSOU et AL1NDAO notamment, auraient des pluviomètres privés.

En matière de traitement des données pluviométriques, un problèmes se poseà l'agriculture en général, qui est de définir en termes fréquentiels la limiteentre la zone, au Nord, OÙ ne peut ~tre oultivée qu'une seule sole annuelle etcelle, au Sud, où l'existence d'une petite saison sèche permet la successionde deux cultures sur la ~ême sole dans la même saison.

RESEAU AGROCL1MATOLOGIOUE

Ce réseau, qui est déjà entièrement intégré, comprend les postes agrocli­matologiques des stations de : BOUKOKO (1FCC-IRAT), BAMBARI (IReT), BCSSAN3Q\(BDPA), GRIMARI (Agriculture), BOUAR (IEMVT), B8~ET1 (1EMVT). Un bac d'évaporation

- ~ -

et un anémomètre totalisateur ont été inscrits, à destination de chacune desstations de BAAffiARI et BOUKOKO, au projet de financement par le FAC de maté­riels complémentaires.

RESEAU HYDRO-I~TEOROLOGIQUE

Ce réseau ne comprend que l'importante station de BA~GUI-ORSTOM pour lesdeux pyranomètres de laquelle ont été demandés des intégrateurs.

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ANNEXES

l - LE TRAITEMENT DE L'INFORMATION

Certains Etats disposent d'une climatologie relativement développée etavancée~ Cette avance, qui est grossièrement fonction ~roissante des difficultésde l'activité inhérentes àu climat, se mànifeste par un stock d'informationprimaire important et de bonne qualité, qui détermine une évolution de lademande vers l'obtension d'une informûtion élaborée, plus directement utilisable.

Il résulte d'ailleurs aussi de cet état de choses que certains Etats ontéprouvé (et déjà satisfait) ou éprouvent la nécessité de posséder un authen­tique service d'agrométéorologie (distincte de l'agroclimatologie, pratiquéeen station agronomique).

Au Dahomey, par exemple, où les gradients climatiques sont plus. accusésqû'ailleurs et la variabilité temporellè extrême, donc particulièrement éprouvantspour l'agriculutre, il convient certes d'étendre encore et de diversifier laproduction de l'information brute, en dépit d'une densité de réseaux déjàremarquable, mais il s'impose surtout de donner un développement suffisantau traitement de l'information.

Cette question du traitement de l'information a été traitée largement dans"La Climatologie en Afrique Occidentale", en considération des besoins de l'agri­culture et de ceùx du génie .civil, et, en agriculture, de ceux de la pratiqueoulturale, des études et de la recherche. Les réponses à l'enquête avaientpermis de ramener les besoins exprimés à un nombre réduit de demandes typesrelatives d'une part à la pluviosité et d'autre part au bilan hydrique.

A ces demandes, il sera répondu par deux traitements complexes €chelonnésdans le temps :

- une nnalyse fréquentielle de pluviosité dont la variable indépendantesera la fréquence, la variable dépendante étant la hauteur de pluie, -pour despériodes glissantes de n pentades. L'étude et la programmation de ce traitement,inscrites au programme du CIEH en 1968, sont en cours de réalisation à la Sec­tion d'Hydrologie de l'ORSTŒVl.

- une analyse fréquentielle du déficit théorique, dont les termes ne sontpas encore définis, mais qui.devrait s'efforcer de prendre en considérationcertaines caractéristiques hydriques des sols.

Les programmes de ces traitements seront mis dès que possible à la dispo­sition des services et organismes intéressés qui les utiliseront selon· leursbesoins et sur leurs propres budgets.

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II - CARACfERISTIQUES DE L'EVAPOTRANSPIROlvlETRE STANDARD

Pour raisons de prix de revient et de simplioité d'exploitation, fondéessur l'expérience des stations hydro-météorologiques de l'CRSTONl, le présentmodèle d'évapotranspiromètre diffère par deux caraotéristiaues importantesdu standard défini en 1967 lors de la réunion consacrée à la question.

Il ne comporte en effet qu'un seul bassin de végétation, celle-ci étantdonc maintenue à hauteur constante ~ Pour le reste, les caractéristiques g) ntgénéralement celles adoptées par le Département de Bioclimatologie de l'INRA,le I5~9.I966 à Versailles (Mesure de l'évapotranspiration potentielle, par Ph.GREBET, INRA, Versailles).

Le système ici décrit bénéficiera seul du crédit FAC. Pour le prix d'unbac d'évaporation importé, estimé à 100.000 CFA environ, le FAC pourra financersi du moins la demande lui en est présentée, dans chaque Etat, par l'autoritécompétente, conformément aU dossier déposé lors de la mission de normalisationde la climatologie - la construction par des entreprises locales d'un évapo­transpiromètre et d'un bac Colorado, le choix étant laissé aux stations agrono­miques concernées de prendre l'un et l'autre, l'un ou l'autre, ni l'un nil'autre.

Situation et bordure de garde

- Centre d'une parcelle plantée en pelouse, de 15 x 15 m, située si possible(car nécessité d'un point d'eau proche) dans le voisinage ou l'enceinte duposte climotologique. Dans ce cas, l'abri ne sera pas placé sous le vent decette pelouse arrosée, mais au vent, dans un angle par exemple.

- Pluviomètre enterré, dépassant le sol de 5 cm, à l mètre environ du bassinde végétation.

Bassin de végétation

- Nombre : l- Forme : carrée

. - Surface: 2 m2 (côté de 141,4 cm). - Profondeur totale : 100 cm.

- Profondeur du sol: 65 cm du bord supérieur, soit une épaisseur de 60 cm,les 5 premiers cm dépassant le niveau du sol., - Lit drainant : 100 - 65 = 35 cm.

- Plan d'eau: Système à nappe résiduelle obtenue par ouverture de l'exu­toire à 35 cm du fond (ou 65 cm du bord supérieur).

Dimensions en cms

<1 Gravier

oN IOI~--- Oreilles de levage-- --w

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L'EVAPOTRANSPIROMETRE STANDARD

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Tranchée de soutiraae

- Tranchée ouverte en bordure de la parcelle de garde pour recevoir les eauxde drainage, dans 'un fût métallique (eesense, pétrole••• ) de 200 litres parexemple. Un tube vertical s'oudé surmonte le fat afin d'assurer l'évacuation del'air et d'éviter les débordements, en maintenant l'eau dans le bassin de végé­tation en cas de forte pluie~

- Le fat est relié à la canalisation d'évacuation du bassin par un tuyau'souple et doit être pourvu d'un robinet de soutirage à la base.

Végétation

- Végétation constituée de cynodon sous pluviosité inférieure à 900 ~n

(plus ou moins 100 mm; selon la nature du sol notamment) et de paspalum notatumsous pluviosité supérieure.

- Hauteur maintenue constante à 10 cm, au moyen, par exemple, d'une tondeuseà gazon r4g1ée à cette hauteur, ou au moyen d'une cisaille, la hauteur étantalors indiquée par un système de diagonales en ficelle tendues en permanence àIO cm de la surface du sol de l' évapotrcmspiromètre. -..

- Sauf dans l'entourage immédiat du bassin, où il convient d'être précis,la parcelle est entretenue grossièrement élU m~me niveau. Mais la limite bassin­pelouse doit être précise, ia surface évaporante devant-être parfai temeni: '.définie, par absence de gazon dépassant latéralement du bassin. Il faut parailleurs veille~ à l'absence de discontinuité entre pelouse et baSsin pouréliminer les effets de bord.

Gànstruction

- TOI e de 3 !Thil

- Bor&biseautés et nets de toute déformation- Ceinture de renforcement· en fer à T de 30 soudée à 25 cm du bord supérieur,

deux oreilles de levélge opposées étant placées juste :lu-de.ssus de cette ceinture.- Raccord étanche, pour tuyau de IS/2I, soudp à l'ouverture de l'exutoire,

lequel prend naissance à l'intérieur du bassin et vers le bas par une crépine(tOle aj ouree).

- CouGhes de minium et de bitume (flincoat par exemple) à l'intérieur commeà l'exterieur.

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Installation

- Fosse de 110 ém de profondeur et 160 de c8té, débouch8nt sur la tranchéedestinée à recevoir la canalisation d'évacuation de IS/21~ Le sol doit êtrebien stable et non mouvant quand il est saturé d'eau.

- Couche de sable de la cm au fond. La stabilité du bassin peut éventuellement~tre assurée par une semelle de sable et de ciment sec.

Calage du bassin de façon que le bord supérieur dépasse de 5 cm le niveaudu sol: très important pour éviter les effets du ruissellement et pour rendrepartout comparables ceux du vent.

- Canalisation de IS/21 vissée de façon parfaitement étanche (avec fibre etbitume) au raccord de l'exutoire.

- C~mblement de la fosse de la tranchée jusqu'au niveau du sol avec lescouches de terre telles que retirées préoédemment, et humidifiées si nécessairepour faciliter le tassement.

Remplissage

- Couche de 20 cm de gravier dans le fond.- Couche de 15 cm de sable au-dessus, sauf autour de la crépine qui doit

~tre enveloppée de gravier jusqu'au-dessus de l'exutoire~

- Au creusement de 12 fosse COffime au remplissage, le sol doit ~tre manipulésuffisamment humide (après humectation et ressuyage) pour éviter des destructionsde la structure.

- En cas de sol peu perméable, le rendre drainant par apport de sable en mé­lange. En cas de sol trop compact, possibilité de placer des drains verticaux(6 par exemple, répartis uniformément), tuyaux ajourés fermés à leur extrêmitésupérieure.

- Apport d'argile si le sol est trop léger. Une proportion de 15 %environdevrait convenir~

- Fumure organique éventuellement, ainsi que dans l'environnement du bassin,la végétation devant présenter les m~mes caractéristiques dans le bassin etdans son voisinage.

Délai d'un mois, pour le tassement, avant le bouturage, le niveau du solà l'intérieur du bassin devant se trouver aussi exactement que possible à 5 cmdu bord supérieur.

- Un tube vertical ouvert peut être placé lors du remplissage, pour le contr8illde la hauteur de la nappe~

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Mesures

-L~ppareil est un st2ndard affecté au poste climatologique au même titrequ'un bac d'évaporation ou qu'un évaporomètre de Piche. Il ne peut donc servird'engin expérimental.

- Eviter d'apporter trop d'eau de crainte du l~ssivage~ Selon la région etl'époque de l'a~ée, et s'il n'a pas plu suffisamment depuis I ou 2 jours, onpeut irriguer avec 5 à la mm/jour.

- Le calcul de l'ETP se fait une fois par décade pour les besoins de la cli­matologi&, à p3rtir des quantités d'eau reçues et drainées

ETP mm Pmm+Imm-Dmm

Ces quatre quantités correspondent à la décade.

Entretien

- A chaque arrosage des bacs de mesure, irriguer l~ parcelle de garde, avecune dose plus faible si le ressuyage se fait mal. On peut arroser au tourniquetà condition de couvrir bien le bac de végétation.

- Des apports d'engrais sont indispensables, quoique moins sur la parcellede garde que sur le bassin.

Centralisation

Dans le cadre de la normalisation de 1ft climatologie, les données d'obser­vation seront centralisées annuellement par le CIEH qui en assurera la publi­cat10n.

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III - NORMES DU BAC d'EVAPORATION

Le bac, depuis longtemps adopté par le Service Hydrologique de l'ORSTOM,qui sera diffusé dans les réseaux hydro-météorologique et agroclimatologique,est une version à peine modifiée (par transposition des mesures anglaises dansle système métrique) du Colorado classique utilisé par les hydrologues engénéral, les météorologistes s'étant au contraire fixés sur le bac A, bienmoins simple de construction et de conduite o

Les dimensions sont de l m. au carré sur 60 cm de profondeur. Il estenterré de telle façon que le niveau de l'eau et celui du sol soient à 10 cm durebord. Il est protégé au minium et bitume et peint en gris mat.

Les mesures sont volumétriques. Une pointe fixe retournée, soudée dansun angle, à l'abri d'une plaque de tele formant PQn coupé, est calée au ni­veau normal de l'eau (la cm sous le rebord).

Pour mesurer 12 hauteur d'eau évaporée depuis la mesure précédente, onverse un volume d'eau connu jusqu'à affleurement de la pointe. Un litre repré­sente l mm d'évaporation.

Lorsqu'il a plu entre deux mesures consécutives et que la hauteur de pluiea été supérieure à la hauteur évaporée, on enlève du bac l'excédent jusqu'àapparition de la pointe.

Quand on ne vise qu'à connattre l'évaporation non pas journalière maisdécadaire (dont les valeurs seules seront centrqlisées par le CIEH, comme pourcelles d'évapotranpirntion), on peut se contenter d'ajouter ou de retrancherà chaque mesure un nombre entier de litres jusqu'à disparition ou apparition dela pointe.

L'évalutation des hauteurs de précipitation se fait au moyen d'un pluvio­mètre au sol enterré dans une fosse à côté du bac évaporatoire, sa colleretteétant calée au niveau du rebord, et relevé immédiatement après chaque plüie.

GriHage à larges mailles, type clôture.en fil galvaniSé le plus fin possible. étiré dans le sens de la longueur.

~~~~~~~;;~;;~~---~-----]Piquet... Protection contre supportles animaux.1Insectes , moutons, batracIens. etc.)

Pointe de mesureen laiton

Dimensions en cms

.AC COLORADO ENTERRI

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CO~LUSION GENffiALE

Le présent rapport qui fait suite à celui de la~~préparatoire (la~limatologie en Afrique Occidentale), lequel analysait les disponibilités etles besoins et définissait des mesures de normalisation, ne rend compte quede l'ouverture de la phase d'application, qui doit se dérouler sur plusieursannées o

Dans le domaine de la climatologie, qui implique la participation d'orga­nismes et d'individus multiples, chez les utilisateurs comme chez les produc­teurs de l'information, il serait illusoire de penser qu'il suffise de donnerl'impulsion pour la voir se développer partout également et assez longtemps.

Un soutien et une coordination restent indispensables. D'où cette propo­sition, généralement bien acceptée, d'instituer dans chaque Etatune "journée,de la climatologie ll qui, faisant le point chaque année des réalisations, permet­trait de cerner de plus près les difficultés et d'ajuster constamment lesobjectifs aŒ"besoins réels, eux mêmes fonction du degré de développement etdu progrés des techniques.

Par la voie d'une synthèse et d'une coordination effectuées alors auniveau de l'ASECNA, la climatologie devrait progressivement se dégager ensecteur autonome du cadre étroit que constitue pour elle actuellement lamétéorologie~

Et cela pour le bénéfice non seulement de l'agriculture, sur lequel onaura mis ici l'accent, parce que secteur prioritaire, mais aussi de ses nombreuxautres usage~