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Club OA Ile -de-France01/10/13

1Club OA IledeFrance – 01/10/13

Révision du fascicule 65Révision du fascicule 65

Eric OLLINGER (Sétra)Eric OLLINGER (Sétra)

Sommaire

• Pourquoi une révision du fascicule 65 ?• Méthode de travail et état d’avancement• Présentation du document minute


• Présentation du document minute• Zoom sur l’approche performantielle

Pourquoi une révision du fascicule 65 ?• Origine : le projet RGC 2010 => évolution du CCTG dans le

contexte de normalisation européenne– Les fascicules « matériau » ont vocation à disparaître au

profit de normes européennes– Les fascicules « conception » ont été retirés au profit des

Eurocodes


Eurocodes– Les fascicules « exécution » doivent être refondus pour être

des compléments aux normes européennes (hiérarchie : norme > AN > CCTG > CCTP)

• Le fascicule 65 doit donc devenir un texte d’application de la norme NF EN 13670/CN de février 2013

Pourquoi une révision du fascicule 65 ?

Ce que contient la norme :– De nouvelles notions : classe

d’exécution, spécifications d’exécution

– Des exigences assez générales,


– Des exigences assez générales, souvent moins détaillées que le fascicule 65 (en particulier bétons et coffrages), avec renvoi aux spécifications d’exécution pour les exigences plus spécifiques

– Des tolérances d’exécution

Réseau OA des DIR – 27/06/134

Pourquoi une révision du fascicule 65 ?

• Objectifs secondaires– Prise en compte des évolutions normatives – Introduction de l’approche performantielle– Harmonisation des clauses relatives à la qualité

et à l’environnement sur l’ensemble des


et à l’environnement sur l’ensemble des fascicules du CCTG

– Développement durable– Suppression de la partie gauche

« Commentaires »

Méthode de travailet état d’avancement

• Mandat du GEM au Sétra en janvier 2011 pour la révision des fascicules « OA » du CCTG

• Lancement du GT « Fascicule 65 » en avril 2011, composé de représentants :– du RST (CETE, Sétra, IFSTTAR…)


– du RST (CETE, Sétra, IFSTTAR…)– des entreprises (FNTP, Vinci, Eiffage…) et des

fabricants de matériaux et produits (SNBPE, CERIB…)

– des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre publics et privés (DIR, CG, SNCF, Systra…)

Méthode de travailet état d’avancement• Choix d’un sommaire calé sur les 10 chapitres

de la norme + un 11ème sur les peintures• 20 réunions plénières entre avril 2011 et avril 2013• 11 sous-groupes travaillant en intersessions,

associant des spécialistes de chaque domaine technique


associant des spécialistes de chaque domaine technique

• AVANCEMENT : document minute finalisé, la relecture s’est achevée fin juin– Un comité de relecture constitué de 10

personnalités– Une diffusion large pour toutes remarques

• Une trentaine d’avis récoltés, prise en compte des remarques en cours

Présentation du document minute

• Env. 130 pages + 6 annexes• Sommaire :

1. Domaine d’application2. Références normatives3. Termes et définitions4. Gestion de l’exécution


4. Gestion de l’exécution5. Ouvrages provisoires (dont étaiements)

et coffrages6. Armatures de béton armé7. Précontrainte8. Bétons et opérations de bétonnage9. Eléments préfabriqués10. Tolérances géométriques11. Peintures

AVERTISSEMENT :La version présentée est la version minute.Des évolutions sont encore possibles

Présentation du document minuteChapitre 1 : Domaine d’application

Ouvrages de génie civil en béton et ouvrages provisoires associés à leur construction

• Ouverture au béton non armé (absorption du fascicule 63)

• Les BAP et les BHP font partie intégrante du


• Les BAP et les BHP font partie intégrante du fascicule

• Renvoi aux recommandations AFGC à paraître pourles BFUP

• Précisions sur les structures mixtes et les bâtiments

Chapitre 2 : Références normativesRenvoi à une annexe A

Présentation du document minuteChapitre 3 : Termes et définitions

• Harmonisation avec les autres fascicules du CCTG : – Terminologie « qualité » : contrôle intérieur,

extérieur, interne, externe, PAQ, SOPAQ, point d’arrêt, point critique, fiche de non-conformité

– Terminologie « environnement » : SOGED, PRE,


– Terminologie « environnement » : SOGED, PRE, SOPRE, NRE

Présentation du document minuteChapitre 4 : Gestion de l’exécution• Composition du PAQ détaillée : NOG, procédures,

cadres de documents de suivi• Introduction du PRE (Plan de Respect de

l’Environnement) qui répond à la NRE • Composition du DOE :


• Composition du DOE :– Plans et notes de calcul conformes à l’exécution (y.c. ouv. prov.)– Programme et calendrier réel d’exécution des travaux– Propositions d’adaptations techniques et leurs réponses– Journal de chantier,– Dossier photographique du chantier, si le marché l’exige,– Dossier de fin d’exécution relatif au management de la qualité– Dossier de fin d’exécution relatif au respect de l’environnement– Dossier des épreuves de chargement, si l’ouvrage y est soumis– Dispositions prévisionnelles pour l’entretien et le renforcement

Présentation du document minuteChapitre 4 : Gestion de l’exécution

• Classe d’exécution : 3• Tableaux récapitulatifs des contrôles :


• Liste récapitulative des procédures• Liste récapitulative des points d’arrêt

Présentation du document minuteChapitre 5 : Ouvrages provisoires

• Les notions de COP et d’ouvrages de première et seconde catégorie sont inchangées

• Bases de justification mises à jour de l’EC 1-1-6 (mais maintien des règles d’abattement de la capacité portante en cas de réemploi)


capacité portante en cas de réemploi)• Clauses « coffrages » adaptées à de nouvelles

définitions des classes de parement (cf chapitre 8)

Présentation du document minuteChapitre 6 : Armatures de béton armé

• Mise en conformité avec les dernières normes (NF A 35-080-1 et 2, NF A 35-020-1 et 2…)

• Exigence des marques NF-ABA, NF-Armatures, AFCAB-DRAAB, AFCAB-Boîtes d’attente ou équivalent


équivalent• Vérification à la livraison• Façonnage et coupe effectués mécaniquement,

interdiction de la coupe au chalumeau• Si le titulaire effectue lui-même la pose, il doit être

certifié AFCAB-Pose ou :– Respecter des exigences équivalentes au référentiel AFCAB-Pose– Et organiser un contrôle externe sur le respect de ces exigences

Présentation du document minuteChapitre 7 : Précontrainte

• Mise en conformité avec le RPC (notion d’ETE) • Notion de CMP et référence aux certifications

ASQPE « Armatures » et « Mise en œuvre » inchangées

• Exigences précisées sur les conduits (diamètre, rayon


• Exigences précisées sur les conduits (diamètre, rayon de courbure, conditions de stockage)

• Résistance du béton à la mise en tension : • Ecart d’allongement toléré en contrôle :

– ±5% sur l’ensemble des câbles d’une section– ±10% sur chacun des câbles d’une section

• Points d’arrêt : bétonnage, enfilage, mise en tension, coupe derrière l’ancrage

Présentation du document minuteChapitre 7 : Précontrainte

• Composition des coulis : NF EN 447 + exigences complémentaires.

• Convenance et contrôle :


Présentation du document minuteChapitre 8 : Bétons

• Choix des classes d’exposition : renvoi aux tableaux de l’Ecole Française du Béton

• En approche prescriptive : tableau unique (=NA.F.1 à 4)



• Introduction des deux approches performantielles :– Méthode de conception

performantielle basée sur le guide LCPC de 2010 avec des seuils


guide LCPC de 2010 avec des seuils modifiés

– Concept de performance équivalente basée sur le guide FNTP/FFB/CERIB/FIB de 2009 avec des exigences renforcées sur le béton de référence


• Introduction d’une possibilité de moduler la classe structurale (et donc l’enrobage) en fonction d’indicateurs de durabilité mesurés

• Développement durable



• Epreuves d’étude, de convenance et de contrôle adaptées pour le cas d’une approcheperformantielle

• Vérification de la robustesse de la formule rendue systématique en épreuve d’étude (eau ±10% au


systématique en épreuve d’étude (eau ±10% au minimum)

• Cure : classe 2 selon NF EN 13670/CN mais durée inchangée

• Classes de parements : – simples P2 E(2-2-2) T2– fins P3 E(3-3-3) T3 – ouvragés

Présentation du document minuteChapitre 9 : Eléments préfabriqués

• Référence à la norme NF EN 13369 et aux normes de produit

• Clarification des responsabilités des contrôles entre le préfabricant et le titulaire

• Point d’arrêt avant incorporation des éléments


• Point d’arrêt avant incorporation des éléments préfabriqués dans l’ouvrage

Chapitre 10 : Tolérances géométriques• Choix effectué entre les formules du fascicule 65 et

celles de la norme NF EN 13670/CN• Possibilité de réduire les tolérances (classe 2) pour

réduire les coefficients partiels matériau (annexe A de l’EC2-1-1)

Présentation du document minuteChapitre 11 : Peintures

• Référence à de nouvelles certifications ACQPA :– Certification peinture sur béton révisée (la fonction de

protection devient obligatoire)– Qualification des applicateurs

• Critère de peignabilité d’un parement (bullage moyen,


• Critère de peignabilité d’un parement (bullage moyen, planéité, cohésion de surface)

• Points d’arrêt : convenance, acceptation du subjectile, réception

• Epaisseur minimale pour une garantie d’aspect de 10 ans :

Présentation du document minuteAnnexes

• Annexe A : Textes de référence


• Annexe B : Spécifications complémentaires pour les centrales à béton

• Annexe C : Spécifications complémentaires pour la précontrainte

• Annexe D : Définition des prestations dues au marché et métrés


• Annexe E : Liste des informations à inclure dans les spécifications d’exécution



• Annexe F :Vue synoptique des documents à fournir par le titulaire


Principes :• Introduire des garde-fous : les écarts par

rapport à l’approche prescriptive sont bornés

• Laisser le choix entre les approches « absolue » et « performance équivalente »

L’approche performantielle


« absolue » et « performance équivalente »• Se référer aux

recommandations provisoires existantes

• Les compléter et les amender en fonction des retoursd’expérience

Référence : le tableau F de l’approche prescriptive

• Le rapport Eeff/Liant équivalent ne doit pas dépasser la limite indiquée au tableau F (en fonction de la classe d’exposition) de plus de

Garde-fous


fonction de la classe d’exposition) de plus de 0,10.

• La teneur en liant équivalent devra être au moins égale à 80 % de celle imposée au tableau F en fonction de la classe d’exposition.

• Le rapport maximal A/A+C pourra être supérieur à celui imposé au tableau F en fonction de la classe d’exposition, dans les limites suivantes en fonction de la nature du ciment de base :

Cas du CEM I : Cas du CEM II/A

Cendres volantes 0,35 0,35

Sauf CEM II/A-V, D ou Q : 0,20

Fumées de silice 0,10 0,10

Sauf CEM II/A-V : 0,10

Et CEM II/A-D ou Q : 0,0

Métakaolin type A 0,2 0,20

Garde-fous


Métakaolin type A 0,2 0,20

Sauf CEM II/A-V : 0,10

Et CEM II/A-D ou Q : 0,0

Laitier moulu classe A ou B

0,65 0,55

Laitier moulu classe C 0,3 0,2

Additions calcaires catégorie A

0,4 0,25

Additions calcaires catégorie B

0,3 0,2

Additions siliceuses de minéralogie QZ

0,3 0,2

En approche « absolue » :

Les seuils du guide de 2010 sont modifiés pour la prévention du risque de corrosion des armatures :

Spécifications


Introduction d’une possibilité de moduler la classe structurale (remplace le critère « classe de résistance » du tableau 4.3 NF de l’EC2):

Spécifications


- En approche « performance équivalente » :La définition du béton de référence du guide de 2009 est modifiée :• Béton conforme au tableau de l’approche

prescriptive, sans additions, avec un dosage en ciment supérieur de 5% au dosage minimal

Classe d’exposition Type de ciment Valeur maximale d’absorption

Spécifications


• Granulats identiques au béton à tester

Classe d’exposition Type de ciment Valeur maximale d’absorption d’eau

XC CEM I ou CEM II, classe 42,5 ou 52,5

XC1, XC2 : 6,5% XC3, XC4 : 6%

XD CEM II-S ou CEM II-V PM (non ES), classe 42,5 ou 52,5

XD1 : 6% XD2 : 5,5% XD3 : 5%

XS CEM II-S ou CEM II-V PM (non ES), classe 42,5 ou 52,5

XS1, XS2 : 5,5% XS3 : 5%

XA Ciment conforme à FD P18-011 XA1 : 5,5% XA2 : 5%

XA3 : 4,5%

Les résultats doivent être conformes pour toutes les grandeurs associées aux classes d’exposition.

Détermination des indicateurs généraux suivants en vue des épreuves de convenance et de contrôle:

Epreuve d’étude


contrôle:• Porosité à l’eau à 28 jours en approche

« absolue »• Absorption d’eau à 28 jours en approche

« performance équivalente »

Dispense par références probantes : au moins 3 prélèvements, tous conformes, dans chacune des épreuves d’étude, de convenance et de contrôle

En approche « absolue » :

• Peau(convenance)28j < 1,1.Peau (étude) 28j• Les résultats doivent être conformes pour

toutes les grandeurs associées aux classes d’exposition

Epreuve de convenance


d’exposition

En approche « performance équivalente » :

• Abeau(convenance)28j < Abeau (étude) 28j + 0,5• Les résultats doivent être conformes pour

toutes les grandeurs associées aux classes d’exposition

Indicateurs généraux mesurés tous les 500 m3 ou tous les mois, au premier terme échuGrandeurs associées aux classes d’exposition mesurées tous les 3 mois

En approche « absolue » :• P (contrôle) < 1,1.P (étude)

Epreuve de contrôle


• Peau(contrôle)28j < 1,1.Peau (étude) 28j• Porosité à l’eau ≤ 1,1*(Porosité à l’eau limite

autorisée)• Perméabilité au gaz ≤ Perméabilité au gaz

limite autorisée + 30 10 –18

• Coefficient de diffusion des chlorures ≤ 1,3*( Coefficient de diffusion des chlorures limite autorisé)

En approche « performance équivalente » :• Abeau(contrôle)28j < Abeau (étude) 28j + 0,5• Porosité à l’eau ≤ 1,1*(Porosité à l’eau limite

autorisée)• Absorption d’eau ≤ (Absorption d’eau limite

autorisée) + 0,5



autorisée) + 0,5• Coefficient de diffusion des chlorures ≤

1,3*(Coefficient de diffusion des chlorures du béton de référence caractérisé lors de l’étude)

• Profondeur de carbonatation accélérée ≤ min[1,5*(Profondeur de carbonatation accélérée du béton de référence caractérisé lors de l’étude),(Profondeur de carbonatation accélérée du béton de référence caractérisé lors de l’étude) +5mm]

• Epaisseurs dégradées ≤ min[1,5*(Epaisseurs



• Epaisseurs dégradées ≤ min[1,5*(Epaisseurs dégradées du béton de référence caractérisé lors de l’étude selon l’essai de lixiviation à pH constant), (Epaisseurs dégradées du béton de référence caractérisé lors de l’étude selon l’essai de lixiviation à pH constant) +1mm]

Une dérogation partielle au tableau de l’approche prescriptive

Des spécifications issues des recommandations provisoires mais adaptées en fonction des retours d’expérience :• Seuils revus en approche « absolue »

En résumé


• Seuils revus en approche « absolue »• Béton de référence très encadré en approche

« performance équivalente »

Epreuves de convenance renforcées au détriment des épreuves de contrôle pour anticiper les problèmes

« Lorsqu’il est fait appel à ces méthodes les différents intervenants doivent adopter les dispositions organisationnelles et mobiliser les capacités techniques et les compétences actualisées nécessaires à la conduite d’une telle démarche. »

Une note importante


démarche. »

MERCI DE VOTRE ATTENTION

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