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CLUB DE MINÉRALOGIE du SAGUENAY- LAC - ST-JEAN

Édition 2008

Chicoutimi

Shipshaw

St-Honoré

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Présentation Voici la quatrième édition de notre bulletin. Préparez-vous à revivre de merveilleux souvenirs de nos réunions, contacts, excursions et trouvailles de l’année 2007. En dépit de la réduction significative des ressources humaines et financières, nous souhaitons que ce journal vous plaise tout autant que les trois premières parutions. Que cette revue de l’année (Bye bye) laisse une empreinte dans vos mémoires et qu’elle enrichisse vos archives minéralogiques! Bonne lecture! Esthel Tremblay, rédaction et correction des textes. Josée Gauvreau, conception et montage. Éric Boivin, soutien informatique.

S O M M A I R E

Merci à nos conférenciers, nos chroniqueurs,

nos animateurs d’ateliers et nos collaborateurs: Bédard Paul Belzile Marie-Reine

Corneau Pâquerette D’Amours Claude Duchesne Gilles Gagnon Jonathan Gagnon Michel Gauthier Paul Guha Jayanta Langevin Érik Longuépée Hugues Perron Lucien Savard Dany Tremblay Christian Tremblay Esthel Tremblay Georges Tremblay Laval Véronneau Gertrude

Conseil d’administration 2007-2008

Président: Paul Bédard Secrétaire: Esthel Tremblay Trésorier: Paul Gauthier Directeurs: Gilles Duchesne

Jonathan Gagnon Lucien Perron

Présentation et remerciements 1 Mot du président 2 Calendrier 2007 3 Voyage en Afrique du Sud 4 L’archéologie et la minéralogie 6 Centre d’histoire et d’archéologie de la Métabetchouane 7 Les métaux toxiques 8 Mines d’ordures et de métaux toxiques 9 Excursion géologique au Parc de Val-Jalbert 10 Photographie 102 — Excursion à l’Ile d’Orléans 11 Souper BBQ chez Pâquerette et Georges 12 On pète le feu en Islande 13 Une virée au Saguenay-Lac-St-Jean 14 Pic pic pic construction 14 La prospection minière au SLSJ 15 Septembre le mois de la fluorescence 16 Action de grâces du Club de Minéralogie du SLSJ 17 Magie de Noël 18 Conte de Noël 20 Du sommet des montagnes au fond de l’océan 22 L’échelle de Mohs 23 Si la Terre m’était contée 24 Musée et Salon de l’UQAC 25 Calendrier 2008 26 Notes 27 Copie électronique disponible sur le site du club de minéralogie.

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Mot du président

Je suis heureux de la parution de l’édition 2008 de notre bulletin qui se serait éteint si quelques membres irréductibles n’avaient pas pris le taureau par les cornes. Cette année, j’aimerais attirer votre attention sur deux points : le civisme et la sécurité. Concernant le civisme, deux aspects sont importants : le respect de la nature et celui des collectionneurs. Il est fort recommandé d’extirper soigneusement les spécimens trouvés afin de ne pas les briser. Je crois que la collecte de minéraux est compatible avec la sauvegarde des sites intéressants. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de ressources non renouvelables qu’il faut préserver du gaspillage. Je souhaite que les vendeurs et les acheteurs de minéraux le fassent à un juste prix. Exploiter un débutant pourrait le décevoir et lui faire perdre le goût pour la minéralogie. L’échange de minéraux est une formule à retenir. Elle est pratiquée dans plusieurs clubs de minéralogie du Québec. Quant à la sécurité, je n’ose imaginer les conséquences d’un geste anodin tel un coup de marteau mal placé qui ferait effondrer une paroi entière. Je serais très désolé qu’un membre se blesse sérieusement. Ajoutez à cela le risque de perdre nos privilèges d’assurés ainsi que les tracasseries judiciaires qui pourraient découler de cet accident, surtout si on a fait preuve de négligence.

De plus, nos imprudences pourraient inciter nos

gouvernements à réglementer la collecte de minéraux et

exiger des cours et des examens sur la sécurité dans les

carrières.

Conservons ce précieux rapport de confiance que notre Club de minéralogie a établi avec les propriétaires de carrières car leur autorisation et leur accueil sont indispensables. Si nous observons rigoureusement les règles de notre code de conduite et de notre code de sécurité, nous pourrons poursuivre notre activité favorite jusqu’à 80 ans…minimum! Bonnes collectes!

Paul Bédard

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CLUB DE MINÉRALOGIE

DU SAGUENAY - LAC-SAINT-JEAN

Calendrier des activités et excursions 2007

Date Activité Excursion Responsable

9 janvier « Voyage en Afrique du Sud ». Présenté par Dany Savard de l’UQAC.

13 février Réunion du mois : « L’archéologie et la minéralogie ». Présenté par Érik Langevin de l’UQAC.

13 mars Réunion du mois : « Les métaux toxiques ». Conférence de M.Jayanta Guha, professeur émérite de l’UQAC.

10 avril 29 avril

Réunion du mois : « Mine d’ordures et métaux toxiques ». Visite du Centre d’histoire et d’archéologie de la Métabetchouane. Responsable : Lucien Perron, 548-7720.

8 mai Réunion du mois : Assemblée annuelle, élections et renouvellement de la carte de membre. Responsable : Paul Bédard, 545-5011, poste 2276. Informations sur la géologie de Val-Jalbert.

27 mai

Excursion à Val-Jalbert. Rendez-vous à 9h00 au restaurant Margot, à Larouche. Responsable : Paul Gauthier, 542-5988.

12 juin Réunion du mois : « Photographie 102 ». Par Laval Tremblay. Apportez votre appareil photo.

16 juin Excursion à l’Île d’Orléans« La pyrite nodulaire » (durant une marée basse). Responsable : Esthel Tremblay, 543-8637.

10 juillet Réunion du mois « Souper BBQ chez Pâquerette et Georges ». 5160, Rang St-Benoît, Lac Kénogami. 547-8806 Chaque membre apporte son souper.

29 juillet Excursion à St-Cyrille et à St-Germain de Grantham (organisée par le Club de la région de l’amian-te). Responsables : Clément Hains, 819-287-5902, Esthel Tremblay, 418-423-5170 (pour notre club).

10-13 août 11 août

Visite d’un groupe du Club de minéralogie de la région de l’amiante. Excursion chez Pic Construction suivie d’un souper. Responsable : Gilles Duchesne, 545-9575.

14 août Réunion du mois : « Projets reliés au développement des ressources minérales au Saguenay-Lac-Saint-Jean ». Présentation de Christian Tremblay du Fonds minier.

1-3 sept 11 sept.

14 sept.

Interclubs à Montréal (programme à venir). Responsable : Paul Bédard : 545-5011, poste 2276. Septembre : « le mois de la fluorescence » Réunion du mois : « Fluo, fluo ». Apportez vos lampes UV et quelques spécimens. Responsable : Claude D’Amours Démonstration d’un compteur à scintillation par Christian Tremblay. Soirée fluorescente et enlevante à la réserve Niobec de Saint-Honoré. Responsables : Michel Gagnon et fils, 673-3597

9 oct. 14 oct.

Réunion du mois : « On pète le feu…en Islande. » Présentation de Paul Bédard. Action de grâces du CMSLSJ : partage de notre récolte de l’été à l’UQAC. Responsable : Paul Gauthier, 542-5988.

13 nov. Réunion du mois: «Du sommet des montagnes au fond de l’océan » Présentation de Hugues Longuépée de l’UQAC.

9 déc. Fête de Noël Responsable : Marie-Reine Belzile

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C’est accompagnés de M. Wolfgang Maier que sept étudiants inscrits au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat de l’UQAC ont eu la chance de visiter quelques parcelles de l’Afrique du Sud (A.S.) du 29 avril au 13 mai 2006. Le but premier du voyage était que deux étudiantes au doctorat (Nancy et Belinda) puissent observer et échantillonner sur place quelques portions du gisement sur lequel portait leur sujet de recherche : le Bushveld. L’excursion a finalement été organisée pour un groupe et plusieurs lieux d’intérêt géologique. Comme notre guide M. Maier a lui-même demeuré pendant plusieurs années en A.S., il était non seulement un guide de terrain de renom mais aussi un sympathique guide touristique et cette aventure « géo-touristique » restera pour toujours ancrée dans nos mémoires, comme les boues rouges du sol africain qui ont taché quelques-uns de nos bas de pantalons! Permettez-moi, au nom de mes compagnons de voyage, de vous faire revivre en quelques lignes nos agréables souvenirs.

L’Afrique du Sud (A.S.) est, comme son nom l’indique, située sur la pointe sud du continent Africain. Comme l’A.S. fait partie de l’hémisphère sud, nous étions au début de l’hiver lors de notre arrivée le 29 avril. Les journées étaient agréables (20-30°C) et les nuits parfois plus fraîches (0-10°C). Le pays a été notamment colonisé par des immigrants indiens et européens à partir du 17

ième siècle et 40% étaient

d’origine britannique (d’où la conduite automobile à gauche de la route). Le pays comporte 11 langues officielles dont l’afrikans et l’anglais. En dépit de ses nombreuses carences, l’Afrique du Sud est la plus grande force économique du continent africain. Les Blancs de la ville sont généralement bien nantis. En effet, le sous-sol de l’A.S. regorge de ressources dont l’or, le diamant, les métaux de base et les pierres de taille.

Vous aurez compris que ce sont historiquement les immi-

grants blancs et leurs technologies plus avancées qui

récoltent une grande partie de ces richesses naturelles

depuis le milieu du 19ième

siècle. Certains quartiers de

Johannesburg ont été construits sur des rejets miniers et il y

a plusieurs dizaines de chevalements de mines

abandonnées et éparpillées dans la ville.

Voyage en Afrique du Sud (excursion de terrain)

par Dany Savard, étudiant en sciences de la Terre de l’UQAC

Fort heureusement que les paysages sont à couper le souffle et que les gens locaux ont été très sympathiques… sans oublier que l’A.S. est un paradis pour géologues! Voici d’ailleurs quelques brèves lignes dédiées à cet éden. Le Bushveld est une intrusion mafique/ultra-mafique s’étendant sur près de 65,000km

2 et est l’hôte de la plus grande réserve

en métaux nobles et en vanadium au monde. On y exploite aussi les métaux de base et des pierres de taille. Le Witswatersrand est un gisement d’or mis en place dans des sédiments grossiers tout aussi imposants en superficie que le Bushveld. Nous n’avons pas visité de kimberlites mais nous avons vu les installations des mines Wits Gold dans le Witswatersrand et de Nkomati Nickel Mine. De plus, c’est en A.S. que le terme « spinifex » aurait été inventé quoique certains diront que le nom provient d’une plante d’Australie. Nous avons marché le long du ruisseau Spinifex Creek pour y observer ses textures rares et spectaculaires.

Les archéologues trouvent aussi leur compte en A.S; en effet, de très anciens vestiges y ont été trouvés dans les « Sterkfontein hominid caves ». Historiquement, ces cavernes ont été exploitées par l’industrie pour leur abondant contenu en carbonates jusqu’à ce que l’on réalise que des ossements et artéfacts vieux de plusieurs centaines de milliers d’années y étaient conservés. Depuis, ce site a été déclaré « Patrimoine mondial » par l’UNESCO.

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Voyage en Afrique du Sud suite

Nous avons sillonné les cavernes pendant quelques heures (voir photo-1). Nous avons aussi visité deux cratères d’impact météoritique dont le célèbre « Morokweng ». Le cratère est si grand (70km de diamètre) qu’il n’est pas visible sur le terrain et seuls des indices de l’impact peuvent être décelés. Notons les « shattercones » et le retournement de séquences sédimentaires généré par le soulèvement de lambeaux de la croûte terrestre sous l’impact, repliés ou renversés aux abords du cratère. Il y a aussi une imposante brèche qui a fait fondre partiellement la croûte et qui en refroidissant a formé une mosaïque de granites entremêlés de verre volcanique. Ces granits sont d’ailleurs exploités comme pierre de taille (voir photo-2). Bref, l’Afrique du Sud est un pays fascinant aux contrastes très élevés. Chacun des participants de l’expédition a largement apprécié son expérience qui a été rendue plus accessible grâce à de généreux commanditaires. Nous en profitons pour remercier vivement (SEG, INRS, PAIR-UQAC, BARRICK, COGITORE, VIOR, AEMQ, SODÉMEX, VIRGINIA, DIVEX, CERM, ICM, URSTM et M. F. Gendron député). Nous pouvons fournir le livret-guide de l’excursion (en format.pdf) à votre demande. Vous y trouverez plus d’informations sur l’expédition.

Map provided by the Morokweng Consortium

Nous vous invitons à assister à autre présen-tation en images de notre voyage qui aura lieu dans le cadre des midis conférences des Sciences de la Terre de l’UQAC le Jeudi 13 mars à 12h30 au local P2-3080, soit dans le même local que les réunions du Club de Mi-néralogie du Saguenay.

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L’archéologie et la minéralogie par Esthel Tremblay

Lors de nos excursions minéralogiques, sommes-nous susceptibles de trouver des pièces archéologiques? Voilà la question que nous avons posée à Érik Langevin, responsable du Laboratoire d’archéologie de l’UQAC. C’est à l’intérieur de sa conférence du 13 février 2007 qu’il a répondu à notre interrogation. Trois outils sont indispensables pour orienter nos recherches : notre intérêt, quelques notions spécifiques d’archéologie et un bon sens d’observation. En effet, cette petite trousse pourrait nous conduire à un site d’occupation autochtone pour y découvrir des vestiges du passé. Y a rien de trop beau pour le débutant! Mais où les Amérindiens établissaient-ils leurs campements? Ils choisissaient un terrain plat, près de l’eau, à l’abri du vent et avec une belle vue. Notre conférencier nous a suggéré de passer derrière les laboureurs et a même mentionné des lieux que nous pourrions explorer. Érik Langevin est vraiment dans son élément. Il est un

archéologue passionné et passionnant. Avec ses

connaissances, son enthousiasme et ses qualités

d’animateur, notre initiation à l’archéologie s’est faite dans la

détente et l’humour. Nous aurons sûrement le goût de

poursuivre nos apprentissages en demeurant ouverts aux

phénomènes qui nous entourent. De plus, l’UQAC offre un

cours d’archéologie incluant un stage pratique sur le terrain.

Tableau de M. J. Fortin

Un gros merci à Érik pour cette conférence interactive! P.S. Une petite équipe a fait sa première chasse aux

trésors dans des labours de Saint-Fulgence en octobre

dernier. Ces curieux rêvaient de découvertes

extraordinaires : lames, pointes, couteaux, tessons de

poterie etc. Faut croire qu’on est plutôt pressés... ou qu’on

excelle davantage en minéralogie qu’en archéologie!

« Je suis le trésor de la Métabetchouane :

une pointe en calcédoine trouvée sur le site archéologique préhistorique

d'intérêt national: DcEx-1».

« Venez avec moi au Centre d’histoire et

d’archéologie de la Métabetchouane ».

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Au Centre d’histoire et d’archéologie de la Métabetchouane par Esthel Tremblay

C’est le 29 avril 2007 que ce soi-disant musée ouvrait ses portes spécialement pour les membres de notre club de minéralogie. Mme Rosanne Laforge, la directrice du Centre, nous recevait avec son conjoint Langue Fourchue, alias André M. Lépine. Ce conteur né, connaisseur et passionné de la réalité amérindienne, nous a impressionnés par sa prestance et son propos captivant. Après avoir partagé notre repas dans la salle à manger, Mme Laforge a étalé la collection de minéraux de M.Joseph-Charles Larouche d’Hébertville. C’est un don qu’a fait sa famille après son décès. Nous avions l’impression de découvrir un trésor enfoui dans une voûte. Nous étions d’ailleurs les premiers à bénéficier de ce privilège. Quelques photos témoignent de la richesse de ce cadeau et de l’intérêt des minéralogistes. Avant de revenir au bercail, quelques membres ont entendu

l’appel des fossiles au bord du Lac Saint- Jean, et d’autres,

celui de la Chute de Val-Jalbert. Voilà deux petites

escapades reflétant notre impatience à débuter notre saison

minéralogique.

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Les métaux toxiques par Esthel Tremblay avec la collaboration de M. Jayanta Guha

C’est lors de notre réunion du 13 mars 2007 que nous avons reçu M. Jayanta Guha, professeur émérite de l’UQAC. Afin de nous sensibiliser aux dommages de la pollution par les métaux toxiques, il nous a fait faire une brève incursion en Chine, en Inde et au Chili. Les catastrophes naturelles telles les éruptions volcaniques et les tremblements de terre contribuent à la pollution. En effet, lors d’éruptions, les volcans rejettent de l’acide sulfurique et leurs cendres créent un problème d’irradiation. M. Guha nous a présenté messieurs Thallium et Arsenic. Lorsqu’ils se retrouvent dans l’alimentation ou dans l’eau, ils représentent des risques élevés pour la santé humaine. Voici quelques affections dont ils sont responsables : des mélanoses (taches noires sur la peau) qui deviennent des kératoses (épaississement de la peau), des changements dans le sang, des dommages aux reins, au foie et aux intestins, des maladies gastro-intestinales et la cécité. Dans certaines parties de la Chine, on brûle du charbon qui

contient de l’arsenic qui est transporté par la fumée et

déposé sur les aliments suspendus en haut des fours pour le

séchage. Ces aliments contaminés sont propices au

développement de l’arsénicisme, de la fluorose et des

cancers.

Les minéraux de thallium sont rares : la lorandite est la plus

commune. Les processus naturels combinés avec

l’exploitation minière sont responsables de la contamination

des choux, des piments, du riz et du maïs par le thallium,

dans un village de la province de Guizhou en Chine.

En Alaska, les gisements de plomb et de zinc renferment du

thallium. L’arsenic s’élimine de l’organisme mais pas le

thallium. Plus près de nous, en Abitibi, on retrouve de

l’arsenic dans les roches sédimentaires.

Quelles sont les occurrences de thallium et d’arsenic?

Le thallium est associé avec les gisements aurifères de type

Carlin et les gisements de plomb-zinc. Par contre l’arsenic

est plus répandu dans la croûte terrestre.

La pollution naturelle ainsi que celle reliée à l’activité

humaine sont responsables de problèmes

géo-environnementaux de taille.

Si Jayanta signifie « toujours victorieux », nous, les

minéralogistes, sommes sûrement « privilégiés » d’avoir

bénéficié de la conférence remarquable de M.Guha.

Canola Maïs

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Mines d’ordures et de métaux toxiques par Esthel Tremblay

En mars 2007, M. Jayanta Guha nous a renseignés sur la pollution par les métaux toxiques. En avril, nous sommes revenus chez nous pour y poursuivre notre sensibilisation et questionner notre façon de disposer de nos déchets électroniques.

Au Québec, les appareils issus des technologies de l’information et des communications génèrent 30 000 tonnes de déchets par année. Ces appareils contiennent les métaux lourds suivants : plomb, cadmium, béryllium, arsenic et mercure. Nous en acheminons des quantités phénoménales vers nos sites d’enfouissement ou vers les pays en voie de développement (Inde, Nigéria). De plus, la nappe phréatique risque d’être contaminée. En tant que consommateurs responsables, comment pourrions-nous disposer de ces appareils polluants? Les rapporter chez les marchands serait la solution logique mais ces derniers ne se sont pas encore engagés à le faire. N’empêche que nous pourrions faire des pressions sur nos détaillants et nos gouvernements. Le succès des initiatives de récupérations de peinture et de pneus usagés démontre bien que la collaboration avec les détaillants est possible et souhaitable afin de régler la problématique des déchets dangereux.

Mais pour l’instant, quels sont les gestes concrets que nous pourrions poser? Commençons par une action bien simple : remettre nos téléviseurs, numériseurs, ordinateurs, imprimantes et téléphones cellulaires usagés aux CEFER (centres de formation en entreprise et récupération). Ils ont l’expertise dans le recyclage du matériel informatique et la récupération des métaux lourds. En un an, ils ont détourné de l’enfouissement plus de 880 000 kilos de matériel. Notons qu’il y a un CEFER sur la rue des Oblats à Chicoutimi et que Bureau en gros s’allie à ce centre. C’est en nous responsabilisant que nous pourrons contribuer à la mission « Zéro déchet électronique » de l’émission « La vie en Vert » de Télé-Québec.

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Excursion géologique au Parc de Val-Jalbert par Paul Gauthier

C’est par ce beau dimanche ensoleillé du 27 mai 2007 que huit membres de notre Club de minéralogie ont pu découvrir l’étonnante géologie du Parc de Val-Jalbert. Après avoir rempli notre nouvelle formule de «renonciation de responsabilité », nous entamons notre exploration qui s’est limitée au terrain de camping, entre les rivières Ouiatchouan et Ouellet, jusqu’au « Trou de Philomène ». La rivière Ouellet est constituée de rochers stratifiés. Nous

avons donc pris notre dîner dans un décor de failles, de

joints et de marmites façonnées par l’eau depuis des millions

d’années. Comme le démontrent les photos, tous ces

phénomènes constituent une magnifique scène artistique.

Les explications scientifiques de Paul Bédard, notre

président géologue, nous ont aidés à comprendre cette

formation géologique. La présence de carbonates indique

qu’il y a déjà eu une mer tropicale d’une profondeur de 3

mètres et plus. La température devait être de l’ordre de 25

degrés Celsius.

Le pique-nique terminé, nous avons longé la rivière Ouellet

et pris la direction du « Trou de Philomène ».Là, nous avons

pu constater que les rochers stratifiés étaient fortement

inclinés, une preuve que la croûte terrestre s’est ouverte et a

basculé, créant ainsi la chute de Val-Jalbert qui est à

proximité. Certains membres ont cueilli plusieurs minéraux et

fossiles.

Et nous nous acheminons vers la petite grotte de Chambord

(ou grotte secrète de Lucien). Spéciale ! Pour terminer, nous

sommes allés à la vaste carrière de pierre de Chambord. De

retour au stationnement, un membre a constaté qu’il avait

perdu son trousseau de clés. Immédiatement, un commando

s’est formé pour refaire tout le trajet mais… sans succès.

Finalement, nous les avons retrouvées dans les poches d’un

autre membre… probablement très distrait ou discret !...Étant

intéressé à la géologie, je considère personnellement que ce

fut une de mes plus belles sorties.

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Photographie 102 par Laval Tremblay

Le deuxième volet d’apprentissage, photo 102, se voulait

plus technique. Du cadrage de l’image jusqu’aux pièges

photographiques, cet atelier devait rehausser l’intérêt de

chaque utilisateur pour son appareil.

Étant donné que les participants de photo 101 et photo 102

souhaitent poursuivre leurs apprentissages, je vous invite à

l’atelier photo 103 du 8 juillet 2008. Cette troisième étape

devrait aiguiser davantage votre œil photographique.

Excursion à l’Ile d`Orléans Par Christelle Gagné

Samedi, le 16 juin 2007, sept membres de notre club de minéralogie se donnent rendez-vous au restaurant Le Buffet Maison à l’entrée de l’Île d’Orléans pour notre opération « pyrites nodulaires » Nous empruntons le mystérieux Chemin du Mitan pour traverser l’Île. De Sainte-Famille à Saint-Jean, les arbres semblent se courber sur notre passage : c’est féerique! L’accès aux rives du Saint-Laurent est problématique car la bande riveraine appartient aux résidants. N’ayant pu emprunter la route connue, nous avons dû négocier un droit de passage avec d’autres propriétaires. Autorisation en main, nous descendons au fleuve. La marée était à l’étale et une heure plus tard, elle était montante. Marcher sur la grève était un réel plaisir par ce temps

caniculaire. Un soleil de plomb et un vent rafraîchissant nous

ont guidés dans nos recherches. Hélas, notre récolte n’a pas

été aussi fructueuse que celles d’excursions précédentes.

Gilles et Benoît ont déniché de beaux spécimens alors que

les autres ont été plus modestes. Nos hôtes ignoraient la

présence de ces joyaux sur leur territoire. Ils ont grandement

apprécié la pyrite reçue en cadeau tout en se promettant

d’aller cueillir eux-mêmes

leurs propres trésors.

Comment expliquer cette rareté de pyrites? Je crois que c’est dû au passage de plusieurs groupes d’étudiants et de clubs de minéralogie au cours des mois de mai et juin. Imprégnés de cette nature grand format, nous nous rendons à Sainte-Pétronille. Au belvédère de l’Auberge La Goéliche, la vue imprenable sur le Saint-Laurent, Québec et Lévis a grandement contribué aux partages de toutes sortes : goûter, connaissances et humour. Imaginez le ressenti des premiers arrivants dans cette région prometteuse d’une vie meilleure. Quelle journée enrichissante nous avons passée! Imprégnés de ce paradis, nous nous dirigeons vers nos destinations respectives : Québec, Chicoutimi et Disraëli. P.S. En guise de consolation, Esthel et moi avons poursuivi notre recherche à Dunham, en Estrie. À trois reprises, nous avons pu récolter des pyrites nodulaires différentes de celles de l’Île d’Orléans. En effet, elles sont souvent plus grosses et encastrées dans leur gangue. Nous voilà donc rassasiées et même pyritisées!

Lors de l’atelier 101,

en octobre 2006,

nous avions mis

l’emphase sur la prise de

vue et le fonctionnement

physique de l’appareil

photo.

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Souper BBQ chez Pâquerette et Georges 10 juillet 2007

Une table champêtre dans un décor enchanteur

du rang St-Benoît !

Georges se vante au Père Noël …

Prépare-t-il sa liste de cadeaux?

Mais qu’est- il arrivé au Père Noël ?

Lise, Marie-Reine et Francette se documentent

en minéralogie ...et non en cuisine.

Les temps ont bien changé !

Les convives de l'autre bout de la table !

Paul es-t-il à la diète ?

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On pète le feu en Islande par Paul Bédard

En juillet 2007, ma famille et moi avons fait une incursion dans le monde volcanique de l’Islande. Après un vol sans problème de Montréal à Reykjavik (la capitale), nous nous sommes dirigés vers le Musée d'histoire naturelle de Reyjkjavik. Un géologue islandais, nous a reçus poliment et guidés pour la visite de l'exposition permanente sur les roches, la faune et la flore locale. Nous avons échangé des minéraux du Mont Saint-Hilaire pour une grosse obsidienne très spectaculaire. Après notre baignade dans une piscine municipale chauffée par géothermie, nous sommes allés nous coucher. Le décalage horaire et le sommeil manquant de la nuit précédente ont précipité notre repos. Pour un Canadien, l'Islande est un petit pays. Sa population équivaut à celle du Saguenay- Lac- Saint-Jean. Cette île est située tout près du Groenland et possède un climat froid maritime (5-10 C en été et 0-5 C en hiver). Le volcanisme y est omniprésent : topographie volcanique, cendres, laves, eau chaude, geysers etc. À Reykjavik, les maisons sont chauffées à la géothermie et

l'eau chaude est fournie par la chaleur de la Terre. Le coût

de la vie est très élevé. Des Suisses rencontrés dans la

capitale se plaignaient des prix, c'est tout dire ! Nous avons

goûté un peu à la gastronomie locale sans apprécier le

poisson séché et le requin pourri. Par contre, le skyr, un

fromage frais sucré avec des fruits (similaire à un yogourt),

est vraiment bon.

Nous avons visité Geysir, le lieu qui a donné le nom aux

geysers. Le Stokkur a jailli devant nous quelques fois,

répandant son odeur de soufre. Plusieurs chutes sont

vraiment impressionnantes. Certaines avaient ce souffle

humide qui vous plaque au sol et vous imbibe d'eau en

moins de deux.

Et que dire d’un bain thérapeutique dans la célèbre source

géothermale Blue Lagoon? Relaxation garantie!

Nous avons eu le privilège de mettre un pied sur le continent

américain et l'autre sur l'Eurasie. Nous avons pu admirer le

vol rapide de milliers de macareux arctiques ont daigné nous

saluer. Nous nous sommes rendus dans le

Landmannalaugar, un haut lieu de la randonnée pédestre,

dans des rhyolites allant d’un ton ocre à jaune.

Les immenses blocs d'obsidienne sont fascinants.

Lors de ce voyage unique et inoubliable, nous avons pu

comparer nous-mêmes les forces de la Terre avec celles de

l’Homme…plutôt minuscules!

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Une virée au Saguenay-Lac-Saint-Jean par Gertrude Véronneau, du Club de minéralogie de la région de l’amiante

Pic pic pic…construction

par une tireuse de roches de Chicoutimi-Nord

J’aimerais vous transmettre mes commentaires suite à notre voyage au pays des bleuets et des minéraux, du 11 au 13 août 2007. Au site Cristal du lac de Métabetchouan, nous avons trouvé une bonne quantité de quartz rosé, à nettoyer pendant de longues heures…mais très intéressant. C’est à revisiter. La visite imprévue à la réserve de la Mine Niobec a été très appréciée. En guise d’accueil, M.Steve Thivierge, le surintendant de la mine, nous a transmis des informations importantes sur ce complexe minier. Notre fouille a été plutôt fructueuse. Cet énorme montagne de roches aux couleurs vives, regorge d’une grande variété de minéraux tels : fluorite, halite, biotite, chalcopyrite, baryte, magnétite, hématite etc. Des trésors! En membres déjà choyés que nous étions, M.Thivierge a ajouté une délicate surprise… un petit flacon de Niobium. C’était la cerise sur le Saint-Honoré! Mais de ce beau voyage, ma cueillette de bleuets à

Saint-Léon surpasse tous les plaisirs des jours précédents.

Imaginez!...une manne de gros bleuets (trois pour une tarte),

remplis de minéraux et avec « full antioxydants ».

J’ai mon quota pour l’année!

Cette carrière nous a reçus en grande pompe. M. Lévis Duchesne a ouvert la barrière et nous a même conduits à l’étonnant tas de roches résultant d’un dynamitage récent. Notre groupe était bien équilibré : sept membres du Club visiteur et sept du Saguenay qui se sont rapidement mis à la tâche pour y faire de surprenantes découvertes. Cette carrière regorge de matériel intéressant tel : fluorite, calcite, calcédoine et baryte souvent insérées dans des géodes. En paléontologie, la plus « fossilifère » de nos invités, une fille de Warwick, s’est attaquée à une énorme pierre pour y dégager un fossile. Croyez-vous que « Fifi bras d’acier » a réussi? Pour couronner cette journée délectable, Pic Construction

nous réservait une dernière surprise. En effet, Marie-Reine a

récolté une petite améthyste, pièce qui a suscité beaucoup

de scepticisme. Mais des pros de l’UQAC l’ont identifiée et

ont confirmé que c’en était une. Y aurait-il des jaloux à

Chicoutimi?

Voici l’homme le plus vaillant du groupe. Pendant que

d’autres bavardent, Guy en bûche un coup! En page couverture:

La pièce encadrée a été trouvée chez Pic construction par Laval Tremblay.

Rolland cherche des trésors!

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La prospection minière au Saguenay-Lac-Saint-Jean par Christian Tremblay du Fonds minier

La situation de l’exploration minière n’a jamais été aussi favorable que maintenant. En effet, deux événements majeurs se conjuguent pour propulser les prix des commodités minérales à des sommets jamais atteints : une demande élevée pour les différentes matières minérales et une diminution à l’échelle mondiale des réserves de plusieurs matières premières. Une conséquence directe à ces prix élevés est une augmentation des budgets pour l’exploration afin de mettre à jour de nouveaux dépôts. Pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, cela signifie

une augmentation du nombre de claims sur le territoire et

plus de travaux de prospection. Souhaitons que ces efforts

de recherche se traduisent en nouvelles mines pour la

région!

Pic construction … suite

Le Penseur de Rodin ou plutôt... Lucien le Penseur.

Une petite pause ou une petite pose. Pourquoi pas ?

Gilles était-t-il le brigadier de la carrière? Guy et Clément craignent- ils de recevoir

une météorite puisqu’ils ont gardé leur casque.

Sécurité quand tu nous tiens! …

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Septembre : « le mois de la fluorescence »

Jour et nuit à Niobec

par Michel Gagnon

Le 14 septembre 2007 la réserve de la Mine Niobec de Saint-Honoré a été assaillie par une vingtaine de membres de notre club de minéralogie. Étant le responsable de l’activité, j’ai supervisé la collecte de minéraux de l’après-midi et la recherche de spécimens fluorescents de la soirée. Dame Nature était vraiment de notre bord. Avec ses deux complices Soleil radieux et Lune effervescente, ils ont été les témoins de nos trouvailles. Ils sont peut-être des passionnés de fluorescence…comme nous. Le complexe géologique de la mine Niobec renferme de la calcite et de la fluorite qui gîtent souvent dans des géodes. Les collectionneurs peuvent aussi dénicher les minéraux suivants : halite, biotite, magnétite, hématite, pyrite, chalcopyrite et baryte. J’avais prévu une génératrice et tout le matériel nécessaire au branchement des lampes UV standard. Tout un bataclan! Toutefois, l’intensité de la lampe ultraviolette ainsi que sa superficie d’éclairage sont limitées. Par contre, elle est fort utile pour la classification de nos minéraux de collection. Pour éviter des accidents déplorables, le port du casque, des lunettes et des bottes de sécurité est obligatoire. Il l’est d’ailleurs pour toutes nos excursions. C’est grâce à Steve Thivierge et Denis Lavoie que nous avons pu vivre cette expérience unique. Leur collaboration à nos projets parfois « flyés » est fort appréciée. De plus, cette activité a obtenu le trophée de la plus grande participation de notre calendrier 2007. Le 14 septembre 2007 marque peut-être le début d’un

nouveau type d’excursion minéralogique.

Commentaires des membres

Réunion du 11 septembre

- Préparation adéquate de Claude, le responsable: définition de la fluorescence et listes de minéraux fluorescents.

- spécimens en démonstration : fluorite, franklinite, willémite, sodalite, barytine, calcite etc. - participation record soit 26 membres qui ont apporté des boîtes de minéraux. - jeunes membres qui ont «tripé». - intérêt toujours très grand pour la fluorescence.

Le 14 septembre : expérience à la réserve de la mine Niobec

- Bravo pour la belle organisation de Michel et sa famille. - participation d’une vingtaine de membres, un groupe « au bout ». - expérience impressionnante de la pleine noirceur. - activité originale. - ambiance du tonnerre. - température exceptionnelle. - collaboration extraordinaire de la Mine Niobec. - intérêt grandissant pour la fluorescence. - trouvailles étonnantes.

« Une réserve sans réserve ». « Je suis la Reine de Niobec »

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Action de grâces du Club de minéralogie SLSJ par Paul Gauthier

À cette deuxième édition du 14 octobre 2007, quatorze membres ont participé à l’activité qui s’est déroulée en quatre étapes: 1– Exposition et identification des trouvailles de l’été. 2– Sélection des pièces particulières. 3– Attribution des mentions spéciales. 4- Échanges de minéraux. L’identification des minéraux a occupé la plus grande partie

du temps. Elle fut réalisée grâce à la collaboration de Paul

Bédard et Lucien Perron.

Félicitations

à

Bertha Rémy Lucien

Les membres qui ont participé à cette activité ont semblé

très satisfaits, c’est pourquoi nous la recommandons en

2008.

Voici les pièces gagnantes : 1

er prix : la sphérolite de calcite de Bertha Bergeron.

2ième

prix : la géode de quartz de Rémy Belly ayant une boule

cristallisée contenant 74.49% de fer.

3ième

prix : la sphalérite de Lucien Perron.

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Magie de Noël par Marie-Reine Belzile

Il y a des traditions qui se perpétuent et d'autres qui se perdent en cours de route. Notre club de minéralogie, lui, continue de tenir sa réunion mensuelle de décembre de façon festive.

L'après-midi du dimanche 9

décembre 2007 s'est enveloppé

de magie: magie des légendes,

magie des cristaux, magie d'un

conte de Noël, magie de la

fraternité.

Et c'est Francine Bouchard (de Saint- Honoré) qui a ouvert la

boîte magique en nous présentant "ses cœurs de mer"

enrubannés de belles légendes. Ce fruit d'une vigne géante

en forme de cœur ayant la texture et la couleur du chocolat,

est porteur d'espoir, de sagesse et de joie selon les

croyances de différents peuples vivant au Brésil, en

Jamaïque et dans les Açores. Cette "fève de mer" ou"

graine de chance" s'offre en guise de remerciement ou de

marque d'affection.

Cœur de Mer Pierre de fée

Et les "pierres de fée" sont venues tenir compagnie aux "cœurs de mer". Ces concrétions sculptées par la nature sous forme de petites masses rondes ou de disques plats juxtaposés sont constituées d'argile et consolidées par du carbonate de calcium.

Selon la légende des habitants du Grand Nord, ces spécimens apportaient santé et prospérité aux habitants des lieux, chance aux pêcheurs et chasseurs et protection contre les mauvais esprits.

Et notre Francine magicienne a poussé la générosité jusqu'à offrir un "cœur de mer" et une "pierre de fée" à chaque personne présente à notre fête. Elle a comblé son auditoire.

Un rallye de "pierrites" (minéraux à la terminaison en " ite")

est venu dérouiller les muscles du corps et de l'esprit. Un

quart d'heure où front plissé et crayon vagabond ont tenu en

forme jeunes et adultes dans un corridor désert des sciences

de la Terre.

Retour au local de fête! Et c'est Rémi Belley, un nouveau membre tout comme Francine, qui nous a emmenés sur le chemin du cristal! Un voyage au Mexique, trente ans plus tôt, lui fait découvrir une pièce qui le fascine, une obsidienne dont il ne s'est jamais départi d'ailleurs. Il a la piqûre. Au cours de ses études universitaires, il côtoie des gens qui l'inspirent et le renforcent dans son désir de connaître la richesse du monde cristallin. Des échanges entre amis, des incursions dans le monde des grossistes en minéraux, des visites de commerce au Québec, dans les provinces de l'Ouest canadien et des Maritimes ont permis le montage d'une collection personnelle qui réunit aujourd'hui 1200 pièces. Mais depuis le Mexique, il s'est "labouré" un chemin via Métabetchouan-Lac-à-la-Croix. Il est propriétaire d'un "claim" depuis une vingtaine d'années. Des pièces de quartz de grande qualité ont été dénichées sur son site. Avec des spécimens de différents volumes, il a réalisé des bonsaïs, des épingles, des montages originaux d'un intérêt certain pour les collectionneurs.

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Notre petite fête n'aurait pas la même couleur sans le traditionnel conte du président. Paul Bédard, sait bien nous entraîner dans son imaginaire! Nous l'avons suivi à l'époque des coureurs des bois, dans un petit village français. Le héros, un jeune garçon, Pétro Graf, et son chien-loup Rubis, sont aux prises avec des vampires et des loups-garous. C'est la découverte de l'arsénopyrite dans une grotte, un minéral à l'odeur alliacée, qui produit des flammèches au frottement, qui permet à Pétro de retrouver la lumière après une longue période de nuit noire et de chasser les indésirables.

Enfin, la cloche a sonné pour annoncer l'échange de

cadeaux. Le Père Noël est toujours très attendu. Jeunes et

adultes ont reçu pierres, cristaux et fossiles dans de jolis

emballages. Et les gagnants du rallye en "ite" furent

récompensés.

La gourmandise était également au rendez-vous. Pains-gâteaux, biscuits, sucreries et confiseries ont apaisé les fringales. Merci à Lise Boissonneault, Pascal Gagnon, Benoît Juneau (le mari de Denise H.) Josée Gauvreau et Rachel Simard qui ont préparé ces petites douceurs.

A chacun et chacune, un souhait pour une belle période des Fêtes et des trouvailles mirobolantes en 2008.

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Pétro Graf et son chien-loup Rubis (conte traditionnel du président)

par Paul Bédard

Pétro est un jeune apprenti qui vit en France. On ne connaît pas vraiment son âge parce que sa famille est trop pauvre pour fêter ses anniversaires. On l'estime entre neuf et douze ans, mais il est mature comme la plupart des jeunes de son époque. La vie étant dure, les jeunes doivent prendre très rapidement d’importantes responsabilités. Ils se marient parfois avant seize ans et doivent déjà savoir gérer une famille. Il a été choisi par monsieur Gaston-Olivier Logue, un connaissant, pour devenir lui-même un de ses personnages qui connaît bien les minéraux et les roches ainsi que la flore et la faune. Ils utilisent ces connaissances pour améliorer leur vie et celles des autres. Nous sommes en fin d'automne près du solstice, soit juste avant Noël. Il n'y a pas de lumières artificielles autres que les chandelles et les lampes à l'huile, donc peu d'éclairage. Les nuits sont longues, noires et il est facile d'imaginer toutes sortes de phénomènes terrifiants. La noirceur recouvre les maisons vers seize heure et le soleil chasse la noirceur vers les sept heure du matin, ce qui laisse quinze heures de noirceur. C'est long lorsqu'on n’a pas de lampes efficaces et qu'on a peur ! Une imagination fertile peut créer de nombreux monstres pendant tout ce temps. La plupart des paysans passent des nuits difficiles à se demander quel monstre circule près de leur maison. Pétro savait que les seuls vrais dangers étaient les voleurs et les méchants car les monstres n'existent pas. Depuis peu, la nuit, on entendait souvent des hululements de

hiboux et des hurlements de chiens ou de loups. Selon

plusieurs, il s'agissait de loups-garous. Les paysans avaient

vraiment peur. Un matin, Pétro se fit tirer du lit par des cris :

"Pétro, Pétro, viens voir. Vite. " Pétro se lève rapidement et

poursuit le crieur. Son chien Rubis le suit. Pétro avait reçu

des amérindiens un gros chien-loup. Il l'aide dans ses tâches

et l'accompagne dans ses

aventures. Il est énorme et tous ceux qui ne le connaissent

pas le craignent. Rubis est très doux, mais il ressemble à un

loup, ce qui fait peur.

Il arrive à un attroupement de villageois qui regardent un mouton mort au pied d'une falaise. "Regarde Pétro, regarde!" Le mouton a deux petites taches de sang rouge sur la gorge. « Les vampires, les vampires », cria un villageois. Pétro se disait que les taches peuvent facilement avoir été créées par la chute. « Tous à la chapelle », cria un autre. Les villageois et Pétro se dirigent à la chapelle où le curé les rejoints. .Une assemblée, dirigée par le curé du village est improvisée. Tous se demandent ce qu'ils ont pu faire pour mériter cette malédiction qui s'abattait sur eux : « Qu'allons-nous devenir ? - Faut faire un sacrifice. - Non non, faut trouver une solution pratique. - Comment se débarrasse-t-on des vampires ? - Avec des crucifix... si on en voit un. - Tout le monde a son crucifix ? - Ouiiii, répondit la foule. - De l'ail, de l'ail. - Les récoltes ont été trop mauvaises, on n’en a pas. - Il faut des boulets d'argent pour mettre dans les mousquets pour tuer le vampire. - Pétro va nous trouver de l'argent que l'on va pouvoir faire fondre et faire des boulets.

- Euh!... oui, je peux trouver de l'argent »

Pétro ne sait pas s'il peut en trouver mais il se dit que loin

des autres il pourra revenir avec une idée. Il passe à la

maison pour prendre quelques effets personnels et quitte

tout de suite avec son gros chien Rubis.

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Il connaît bien le territoire et sait qu'il n'y a pas d'argent aux environs du village pour avoir cherché de nombreuses fois des métaux précieux. Puis, vient le temps d’allumer un feu pour la nuit. Pétro réalise qu'il aura besoin rapidement de pyrite, le minéral qui fait du feu. Son morceau est presque trop petit. Il a dressé son chien à sentir les sulfures, ces minéraux dont fait partie la pyrite et qui contiennent les métaux de fer, cuivre, plomb etc. avec du soufre. Mais la noirceur arrive tôt en cette saison et prépare sa nuit. Il se couche près du feu pour se tenir au chaud et avoir un peu de lumière sous un abri de fortune qu'il s'est rapidement fabriqué. Toute la nuit, des loups ou des chiens hurlent. Rubis dort tranquille et Pétro aussi, confiant du flair de son gros ami poilu. Après un maigre petit déjeuner, Pétro et Rubis se mettent à la recherche d’argent pour les vampires et de pyrite pour allumer les feux. Pétro suit mollement Rubis qui renifle bruyamment le sol. Pétro ne sait jamais s'il est sur la piste d'un petit animal à manger, un chat ou un minéral. Rubis décolle comme s'il avait du feu sur sa queue. Plus tard, avec quelques cris étouffés, Rubis revient en brassant la queue énergiquement avec un oiseau dans la gueule. Voilà pour le dîner, pense Pétro; un problème de moins. Les deux amis passent la journée à chercher sans trop de succès. Pétro fabrique un feu pour la nuit avec ce qu'il lui reste de pyrite mais il se dit qu'il faudra en trouver bientôt. Il fait cuire l'oiseau et en partage les restes avec son chien. Encore un maigre repas. Ils dorment une autre longue nuit aux chants des loups. C’est un départ matinal après avoir avalé un petit morceau de pain pas trop frais. Rubis cherche vaillamment en faisant un fort bruit de la truffe. Vers le milieu de la journée, Rubis commence à gratter le sol. « Des sulfures », se dit Pétro. Effectivement il y avait des minéraux brillants d’une teinte dorée mais un peu plus blanc que d'habitude pour de la pyrite. Pétro s'en casse quelques morceaux pour le feu. Toujours pas d'argent, Pétro est découragé. « Que vais-je dire aux villageois? » Il frappe son nouveau minéral pour se faire un feu à la fin de la journée. Une drôle d'odeur le surprend, ça ne sent pas le soufre comme d'habitude. De quelle odeur s'agit-il ? Il nourrit son feu de brindilles puis de bois jusqu'à obtenir une belle flamme. Il frappe de nouveau les pierres ensemble pour mieux sentir. « Ah oui, je connais cette odeur ! Je sais comment nous débarrasser des vampires ». Dès le lendemain matin, il prend le chemin du retour vers le village. Les villageois l'accueillent avec un air de panique. Ils ne

dorment plus. Le curé les convoque à l'église.

« Pétro, montre-nous l'argent ».

- Je n'en ai pas.

-Comment ? C'est la fin.

- Attendez, j'ai une solution ».

Une clameur qui s'éteint doucement aspire tous les bruits de la petite église. Voici un minéral spécial contre les vampires. Il sent l'ail. Tous le regardent perplexes. Il en prend un morceau et le frappe contre un quartz très dur. Le choc produit une petite étincelle et une odeur d'ail se répand lentement. Il recommence en se déplaçant dans l'église pour que tous puissent sentir l'odeur d'ail. Ils inspirent bruyamment en s'interrogeant sur l'effet réel de ce minéral. En plus, ça fait des étincelles. C'est sûr que les vampires vont avoir peur. « On est sauvés ! Bravo, Pétro ! Tu nous sors du pétrin une fois de plus ». Chaque famille prend un morceau de ce minéral qui sent l'ail, l'arsénopyrite, et retourne chez lui. En retournant de l'autre côté de la Terre, le Soleil entraîne la nuit. Protégée par un morceau d'arsénopyrite, chaque famille dort maintenant beaucoup mieux se sachant protégée par l'odeur d'ail et la lumière. Une nuit que les loups et les chiens hurlaient froidement,

Pétro monta le petit clocher de l'église et sonna un coup de

cloche. Tous les canidés devinrent silencieux comme par

miracle en entendant le son impromptu de la cloche. Voilà

que Pétro avait solutionné les deux problèmes créant la

panique dans son village. Le solstice étant passé,

l’allongement des jours ramène la lumière. Cette nouvelle

lumière, correspond à l'ancienne fête de Noël.

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Du sommet des montagnes au fond de l’océan par Hugues Longuépée

Étant donné que les réserves de pétroles et de gaz naturel sont présentement en déclin, l’industrie pétrolière se tourne vers des régions quasi inexplorées afin de subvenir à la forte demande en hydrocarbures. Sur ces territoires, les bassins vont de profond à ultra profond, c'est-à-dire où la profondeur d’eau excède 2 000 mètres. Les défis techniques reliés à l’exploration de tels environnements sont nombreux et des investissements de dizaines de millions de dollars, sans garanties de succès, sont nécessaires. Afin de planifier les forages et les méthodes d’exploitation, on se doit de bien comprendre les caractéristiques de la roche qui contient le pétrole, c’est-à-dire la roche- réservoir. Dans ces bassins de grande profondeur, le pétrole est majoritairement contenu dans des roches appelées turbidites. Ce sont des sédiments qui sont transportés et déposés au fond de l’océan par des courants semblables aux glissements de terrain que l’on observe sur le flanc de certaines pentes. Ces courants sont très destructeurs, c’est pourquoi il est impossible de les étudier lorsqu’ils sont actifs. Seuls des relevés de sonar et de sismique rendent possible l’étude de ces dépôts dans l’océan. Toutefois, ces techniques ont une résolution qui ne permet pas de voir les détails des réservoirs de pétrole et les couches de mudstone (boue solidifiée) qui peuvent bloquer la circulation du pétrole ou du gaz naturel vers le puits de pompage. La façon de bien comprendre et d’interpréter les données de

forage est l’étude de dépôts similaires, mais qui se

retrouvent dans les chaînes de montagnes suite au

déplacement de plaques tectoniques.

Ainsi, les connaissances sur les turbidites ont grandement

avancé suite à l’étude des Appalaches. Cependant, la

qualité des affleurements et l’orientation des strates

rocheuses le long du Fleuve Saint-Laurent ne permettent pas

d’observer des phénomènes géologiques qui ont une

extension latérale de plusieurs dizaines de kilomètres. C’est

pourquoi les compagnies pétrolières recherchent de grands

affleurements où les roches sédimentaires sont continues

sur plusieurs centaines de mètres et plus. Présentement,

trois secteurs sont considérés : le bassin de Magalanes dans

les montagnes du Chili, les dépôts de l’archipel des Svalbard

au nord de la Norvège et la vallée de Castle Creek en

Colombie Britannique.

Lors de ma présentation de novembre au Club de

minéralogie, j’ai fait état des défis techniques de l’étude des

roches de Castle Creek. En voici quelques-uns : les moyens

de communication limités, la température variable et

l’absence d’électricité. Ajoutons à cela les coûts élevés pour

le transport en hélicoptère et ceux des terrains, utilisés par

plusieurs personnes, pour des périodes d’environ deux mois.

Malgré ces obstacles, les chercheurs universitaires sont

grandement intéressés par cette région. Bien qu’il n’y ait pas

de pétrole en tant que tel dans ces roches, elles sont

d’excellents analogues pour les sédiments qui sont encore

au fond de l’océan et qui contiennent du pétrole. Ainsi, en

étudiant ces roches anciennes (650 millions d’années en

Colombie-Britannique), les géologues peuvent fournir aux

ingénieurs des données qui leur permettent de définir des

modèles pour optimiser la façon de pomper le pétrole et ainsi

augmenter les chances de succès sur leurs investissements.

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Un carrefour en or L’UQAC, cette présence régionale, qui rayonne partout dans le monde, nous convie à son troisième salon minéralogique. Fière du succès des deux salons précédents, elle s’apprête à accueillir le monde avec l’expertise, la passion et la créativité qu’on lui connaît. Que notre Club de minéralogie profite de cet événement prestigieux pour inviter parents et amis à découvrir « Le petit musée de minéralogie » qui suscite énormément d’intérêt. Cette exposition permanente, qu’il est possible de visiter en tout temps, regorge de trésors. L’univers des roches et minéraux fascine particulièrement les jeunes…et les moins jeunes! Voilà la belle occasion de « faire une pierre deux coups » : se régaler du « Salon du monde minéral » et faire connaître « Le petit musée minéralogique de l’UQAC ». « Pour tout l’or du monde » : un rendez-vous familial 14 carats.

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Si la Terre m’était contée

Cette brochure du Ministère des Ressources naturelles du Canada vous sera remise gratuitement à notre assemblée générale annuelle du 13 mai 2008.

De plus, elle sera insérée dans « La trousse du débutant » réclamée par les nouveaux membres. Elle sera disponible au printemps…qui s’en vient à grands pas.

« Si la Terre m’était contée » est un outil pédagogique précieux que vous pouvez utiliser virtuellement en cliquant sur le lien mentionné.

www.cgq-qgc.ca/tous/terre

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L’Échelle de Mohs

1 Talc

1-2 Covellite, graphite, orpiment, réalgar, vivia-nite

1,5 2,5 Érythrite, gypse, soufre, stibine

2 - 2,5 Argentite, autunite, bismuth, chlorite, cina-bre, galène, proustite, pyrargyrite, sel gem-me, torbernite, ulexite

2,5 - 3 Argent, biotite, bournonite, chalcocite, cro-coïte, cuivre, lépidolite, muscovite, or, phlo-gopite, serpentine, vanadinite, wulfénite,

3 Anglésite, bornite, cérusite, énargi-te,olivénite

3 - 3,5 Antimoine, barytine, calcite, célestine, des-cloïzite, millérite, mottramite.

3 - 4 Adamite, arsenic, chalcopyrite, cuprite, dolomite,malachite, mimétite, pyromorphi-te, pyrrhotite, Rhodochrosite, sidérite, sphalérite, strengite, strontianite, tétraédri-te, variscite, wavellite, würtzite

4 Aragonite, fluorite, libéthénite, manganite, stilbite

4 - 4,5 Chabasite, platine, smithsonite, wolframite

4,5 - 5 Apophyllite, colémanite, cyanite, hémimor-phite, pectolite, scheelite, turquoise

5 Apatite, dioptase

5 - 5,5 Analcime, goethite, lazurite, monazi-te,nickélite

5,5 - 6 Actinolite, arsénopyrite, cabaltite, datolite, ilménite, lazulite, leucite, löllingite, natrolite, opale, skuttérudite, trémolite, uraninite, willémite

6 Diopside, horneblende, magnétite, olivine, orthoclase, rhodonite, scapolite, sodalite, titanite

6 - 6,5 Albite, bénitoïte, columbite, marcasite, pyri-te, pyrolusite, rutile, tantalite

6,5 - 7 Andradite, axinite, hématite, jadéite, jaspe, néphrite, prehnite, spodumène, vésuviani-te, zircon

7 Cassitérite, clinozoïsite, danburite, épidote, grossulaire, quartz, staurolite

7 - 7,5 Almandin, pyrope, spessartine, tourmaline

7,5 - 8 Béryl, phénacite

8 - 8,5 Chrysobéryl, spinelle, topaze

9 Corindon

10 diamant

Petit rappel

Dure-

té

Minéral

1 Talc, friable sous l'ongle

2 Gypse, rayable avec l'ongle

3 Calcite, rayable avec une pièce en cuivre

4 Fluorite, rayable (légèrement) avec un couteau

5 Apatite, rayable au couteau

6 Orthose, rayable à la lime, par le sable

7 Quartz, raye une vitre

8 Topaze, rayable par le carbure de tungstène

9 Corindon, rayable au carbure de silicium

10 Diamant, rayable avec un autre diamant

Pour retenir l'échelle de Mohs, rien de plus simple avec ce moyen mnémotechnique:

Ta Grosse Concierge Fleur d'Amour Ose Quémander Tes Caresses Divines. Ou: Toi Grand Chevalier, Fuit Avec Ordre Quand Ton Cœur Défaille.

Et ceci pour : Talc, Gypse, Calcite, Fluorite, Apatite, Orthose, Quartz, Topaze, Corindon, Diamant.

À l’origine, Mohs avait choisi dix minéraux à la dureté

desquels il avait attribué des valeurs entières

comprises entre 1 et 10. Ensuite, l’échelle fut étoffée

par l’ajout d’autres minéraux et de valeurs

intermédiaires.

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Notes importantes

La réunion mensuelle a lieu le deuxième mardi du mois, à 19h00, au local P2-3080 de l’UQAC. Sécurité pour les excursions : casque, lunettes et bottes de sécurité sont obligatoires.

Une année 2008 « au goût de l’or ».

et une abondante collecte minérale jusqu’à la fin de vos jours!...

8 janvier Réunion du mois : « Le voyage étudiant de l’UQAC aux Îles Canaries ». Présentation d’Alexis Gauthier.

12 février Réunion du mois : « Le Groenland ». Présentation de M. Gilles- H. Lemieux, professeur émérite de l’UQAC.

11 mars Réunion du mois : « Les fossiles ». Présentation de M. Pierre Cousineau, professeur aux sciences de la Terre de l’UQAC.

8 avril 11-12-13 avril 27 avril

Réunion du mois : « L’or ». Présentation de Serge Provost, un membre de notre club. Salon du monde minéral de l’UQAC. Thème : « Pour tout l’or du monde ». Responsable : Paul Bédard, 545-5011, poste 2276. Atelier d’orpaillage donné par Mario Corneau (à l’intérieur du Salon). Visite de l’atelier de minéralogie de Francine Bouchard de Saint-Honoré. De 13h30 à 15h00. Pour informations : 673-3832.

4 mai

13 mai 16 mai 25 mai

Excursion pédestre : « Le granit dans notre environnement urbain ». Visite d’un secteur de Chicoutimi guidée par M. Daniel Boulianne, géologue chez Ressources d’Arianne. Rendez-vous à 13h30 à l’UQAC. Réunion du mois : 1- Assemblée annuelle: élections et renouvellement de la carte de membre. Responsable : Paul Bédard, 545-5011, poste 2276. 2- Identification de nos minéraux Visite chez Granit Moreau guidée par M. Pierre Moreau. Excursion : « Rallye stromatolites ». Dans la Réserve faunique des Laurentides. Rendez-vous à 10h00 au stationnement de Costco. Responsable : Claude D’Amours, 549-8124.

10 juin 14 juin

Réunion du mois : « La Mine Niobec de Saint-Honoré ». Présentation de M .Steve Thivierge, surintendant de la mine. Excursion à la Carrière 500, à 10h00. Responsable : Jonathan G. 673-3597.

8 juillet 12 juillet

Réunion du mois : « Photographie 103 ». Atelier de Laval Tremblay. Apportez votre appareil photo et quelques spécimens minéralogiques. Orpaillage dans la Beauce. Informations à la réunion du 8 juillet. Responsable : Esthel Tremblay, 418-423-5170 (au chalet).

12 août

16 août

Réunion du mois : « Souper BBQ » à 17h00, dans la cour intérieure de l’UQAC. Responsable : Paul Bédard, 545-5011, poste 2276. Excursion VIP au Lac Xavier de Saint-Fulgence. Responsable : Lucien Perron, 548-7720 et Jean- Rock Tremblay, 548-7712. Rendez-vous à 10h00 : Épicerie Roger Tremblay (Au pied de la côte du Rang St- Louis).

6-7 sept. 9 sept. 20 sept.

Interclubs à Thetford Mines. Responsable : Gilles Duchesne, 545-9575. Réunion du mois : « Au cœur du quartz ». Présentation de Rémy Belley. Excursion au site « Cristal du Lac » à Métabetchouan. Coût : 15$ par famille. Responsable : Rémy Belley, 542-7696 *En cas de pluies abondantes, l’activité sera remise au lendemain.

14 oct. 19 oct.

Réunion du mois : « Le Petit Musée de l’UQAC ». Animation de Paul Bédard et Mario Corneau (donateur de la collection). Action de grâces du CMSLSJ, à 13h30. Partage de notre récolte de l’été à l’UQAC. Responsable : Paul Gauthier, 542-5988.

11 nov. Réunion du mois : « L’Alaska et la formation des Rocheuses » Présentation de Paul Gauthier, notre trésorier.

7 déc. Fête de Noël : « La magie des minéraux ». Un comité organisateur. Note : Cette fête tient lieu de réunion du mois.

À venir…

Où, quand,

Comment?

-Projection : « Les volcans de l’Islande » par Paul Bédard, notre président. -Fugue minéralogique à Québec : visites. 1- Musée de la civilisation : « Or des Amériques » 2- Musée du jade 3- Géomania 4- La Perle. -Visite de la fonderie Bleu matière de Larouche.

Calendrier des activités et excursions 2008

Date Activité Excursion Responsable

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Trouver le filon d’or… un rêve

Photo autorisée par Le Musée minéralogique et minier de Thetford Mines.

Jeunes et moins jeunes, venez vivre l’aventure de l’initiation à l’orpaillage. Où? À l’Université du Québec à Chicoutimi, au Salon du monde minéral. Quand? Du 11 au 13 avril 2008. Comment? En participant à l’atelier d’orpaillage de Mario Corneau. Pourquoi? Pour préparer notre excursion du 12 juillet dans la Beauce, région réputée pour ses rivières aurifères. Qu’est-ce que l’orpaillage? C’est l’exploitation artisanale des alluvions aurifères ou plutôt la recherche de l’or dans les ruisseaux et les rivières. Ce mini-laboratoire portera principalement sur le principe de base et le matériel nécessaire pour l’orpaillage-loisir. Qui est Mario Corneau? Un passionné de roches et minéraux depuis sa tendre enfance. De ses fouilles inlassables, il s’est monté une collection phénoménale qu’il a offerte au Petit musée minéralogique de l’UQAC. C’est donc sa région natale qui bénéficie de ce cadeau exceptionnel! Résidant dans la région beauceronne, il s’est affilié au Musée minéralogique et minier de Thetford Mines. Au nom de ce musée, il anime des ateliers de minéralogie dans les écoles primaires et secondaires du Québec. Pour les camps à thématiques variées et visant des participants de tous âges, Mario Corneau est un guide expérimenté. « Vous les novices qui rêvez de ce précieux métal jaune ( 1000$ l’once en mars ), venez vivre cette expérience unique! Invitez parents, enfants, petits-enfants et amis ». Rendez-vous à l’UQAC, « l’Eldorado des apprentis-chercheurs d’or » du 11 au 13 avril!... Une adepte de l’orpaillage!...

29

Notes

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30

ORIENTATION 2008

QUARTZ

FOSSILES STROMATOLITES

SALON DU MONDE MINÉRAL DE

L’ UQAC

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