CLUB ALPIN FRAN‡AIS DE MONTPELLIER 6, rue de la Po”sie ...

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1 Edito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 3 Vie du Club Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4 Souvenirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4 Assemblée Générale Ordinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6 à 11 Avis aux photographes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20 Alpinisme Expe au petit Mont-Blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12 La vie, la montagne et le reste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 13 à 14 Cuisine (Escapade Gourmande) Fiadone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 15 Voyage Les Alpes de Nouvelle-Zélande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16 Rando Alpine Traversée Chamonix-Zermatt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 17 à 18 Spéléo Une collective à l’Aven de la Dame . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 19 Canyonime Canyonime, sécurité et respect . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21 Vélo de montagne Le record des crevaisons ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22 Poésie LA VIA CHETIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23 SOMMAIRE CLUB ALPIN FRANÇAIS DE MONTPELLIER 6, rue de la Poésie - 34000 Montpellier Permanence le jeudi de 19h30 à 22h00 Accueil - Adhésions - Renseignements Tél : 04 67 72 51 07 - site Internet : http://www.clubalpin-montpellier.fr.fm Lo Trépaïre - N°50 - Revue semestrielle Responsable de la publication : Marie-Agnès Grard Dépôt légal - N° ISSN : 1241 - 4999 - Mars 2003

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Edito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 3

Vie du ClubRemerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Souvenirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Assemblée Générale Ordinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6 à 11 Avis aux photographes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20

AlpinismeExpe au petit Mont-Blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12La vie, la montagne et le reste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p 13 à 14

Cuisine (Escapade Gourmande)Fiadone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 15

VoyageLes Alpes de Nouvelle-Zélande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16

Rando AlpineTraversée Chamonix-Zermatt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 17 à 18

SpéléoUne collective à l’Aven de la Dame . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 19

CanyonimeCanyonime, sécurité et respect . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21

Vélo de montagneLe record des crevaisons ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22

PoésieLA VIA CHETIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23

SOMMAIRECLUB ALPIN FRANÇAIS DE MONTPELLIER

6, rue de la Poésie - 34000 Montpellier

Permanence le jeudi de 19h30 à 22h00Accueil - Adhésions - Renseignements

Tél : 04 67 72 51 07 - site Internet : http://www.clubalpin-montpellier.fr.fm

Lo Trépaïre - N°50 - Revue semestrielleResponsable de la publication : Marie-Agnès GrardDépôt légal - N° ISSN : 1241 - 4999 - Mars 2003

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GRARD Marie-Agnès : PRESIDENTEASSIE Gérard : VICE-PRESIDENT, TRIPTYQUEMARIETTE Olivier : TRESORIERFROMAGE-MARIETTE Anne : SECRETAIRE, RESPONSABLE RANDONNEEALLOMBERT Sylvain : INFORMATISATION BIBLIOTHEQUEAUDINET Jean-Pierre : SUBVENTIONSAZEMARD Samuel : RESPONSABLE SPELEO, Président du SCALCAIZERGUES Christelle : RESPONSABLE BIBLIOTHEQUEDERU Jean-Pierre : RESPONSABLE CANYON, AIDE RESPONSABLE LOCALDUBOIS Paul : LOBBYING-REPRESENTATIONSGARCIA Philippe : ACCUEILGRAVAGNE Gérard : GESTION DES REFUGESGROUVEL Jacques : RESPONSABLE COMITE DEPARTEMENTALGROUVEL Roger : COMMUNICATIONS PRESSEJAUBERT Christian : RESPONSABLE FORMATIONSREBOULET Anne-Marie : RESPONSABLE LOU TREPAÏRE, PROTECTION MONTAGNERICHAUD Frédérique : SECRETAIRE-ADJOINTE, ACCUEILROBBEZ MASSON Jean-Marc : PROGRAMME D'ACTIVITES, AIDE SITE INTERNETSIERRA Marie-France : RESPONSABLE ACCUEIL, TRESORERIE REFUGESVAILLE Béatrice : RESPONSABLE ESCALADE

Vie du Club

Comité Directeur du CAF de Montpellier

Responsables de commissions

GALLERON Anne : ALPINISMEVAILLE Béatrice : ESCALADEFROMAGE-MARIETTE Anne : RANDONNEEAUCLAIR Daniel : SPORTS DE NEIGE, Président du MSNAAZEMARD Samuel : SPELEO, Président du SCALDERU Jean-Pierre : CANYONSCHMID Pascal : PARAPENTEAUDINET Jean-Pierre : VTT VELO DE MONTAGNEREBOULET Anne-Marie : PROTECTION DE LA MONTAGNEGAUBERT Laurent : FAMILLE

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C’est avec tristesse que jedébute ce 50 ème numérode notre revue. Après le départ

de nos quatre compagnons montagnards :Alain, Danielle, Jean-Louis et Robertl’absence s’installe, les doutes apparaissent,les questions fusent et nombreuses restentsans réponse.Tout un chacun avec son expérience et son vécu essaye en vain de se raccrocherà une pensée positive. Chaque larme versée nous aide à nous en rapprocher.

La montagne nous procure dans nos activités multiples de grandes joies, des instantsde bonheur inoubliables, des sensations enivrantes, ainsi que le partage avec les

copains. Mais, on oublie trop souvent combien elle peut être meurtrière tout à coup,une seule fois. On n’écoute plus la pauvre signification des mots dangers, risques et

même en prenant toutes les précautions indispensables (météo, matériels de secours,bulletin d’enneigement, étude du topo, équipement correct, condition physique excellente …)

toutes nos aventures peuvent se solder par un drame, la roulette russe en somme. On accusealors la fatalité.

Dans nos recherches d’absolu, on ne peut toutefois s’empêcher de repousser les limites toujoursun pas plus loin.

Cette année fut le témoin de nombreux accidents ou incidents dans notre club : accidents en canyon,mauvaises chutes en V.T.T, incident grave en spéléo, tous auraient pu se terminer de façon tragique. Bien

souvent nous mésestimons ces avertissements. Nous pratiquons des sports parfois dangereux avec une telledésinvolture, sans sagesse et malgré les connaissances et expériences acquises, nul n’a l’assurance d’en

réchapper. Le risque objectif peut s’évaluer mais ne se contrôle pas.Nos terrains de jeu qu’ils soient aériens, terriens ou souterrains comportent tous une part d’inconnu.

L’accident du 8 décembre, doit au-delà de notre chagrin, nous apporter des enseignements et une réflexion approfondiesur notre façon de pratiquer.Seule consolation qui restent maigre pour les familles qui ne partagent pas nos passions : ils nous ont quitté en montagnedans une activité qu’ils aimaient pratiquer, dans leur milieu favori. Et jour après jour, les paroles reprennent leur sensinitial, le poids du chagrin s’allége, et le courant de la vie nous emporte à nouveau dans son tourbillon.Cependant, une blessure restera toujours en nous, le souvenir des moments partagés avec l’un d’entre eux, il entretiendraà jamais la flamme de l’âme disparue. Qu’ils reposent en paix !

MARIE-AGNES GRARD

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Edito

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Vie du Club

Merci à tous ceux et toutes celles qui ontenvoyé leurs condoléances au CAF

Montpellier et aux familles suite au drama-tique accident du 8 décembre 2002, qui a coûtéla vie à Alain Aranda, Danielle Charrasse,

Jean-Louis Denicourt et Robert Pisaneschi :

Fédération des CAFCAF de GapCAF de LyonCAF de Grenoble-Oisans

Georges Frêche, Maire de MontpellierPatrick Vignal, Maire Adjoint aux Sports de MontpellierAndré Vézinhet, Président du Conseil Général de l'HéraultChristian Jeanjean, Député de l'Hérault, Mire de Palavas

Magasin "La Randonnée" à MontpellierRédaction Montagne du Dauphiné LibéréJean-Claude Chirri (ancien gardien du refuge de Vars)

FFME – Comité régional Languedoc-RoussillonComité départemental de ski de l'Hérault et Ski club de MontpellierComité montpelliérain du ski, Fédération française de skiFédération française de la retraite sportive, comité régional Languedoc-RoussillonMontpellier-ADBAM-Volley ball

Gérard Millies (ancien président du CAF de Béziers)Robert FabreGérard SorelMaurice LauresMichel Lamy

+ toutes les personnes ayantlaissé un message sur le livre d'ordu site web du CAF Montpellier.

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vec Robert nous nousétions retrouvés l’andernier au sommet deNeige Cordier, les unsfaisant l’aller-retour etles autres la traversée,

et avions partagé la même corde à la des-cente ; avec Danielle et Alain en mai,nous avons frôlé la jeune fille (Jungfrau)sans trop oser la caresser de peur del’effaroucher ; avec Jean-Louis, ily a seulement un mois, nousrebroussions chemin sous lesommet du Cotopaxi peuaprès avoir franchi, nonsans difficulté, une crevasseimpressionnante. Et cedimanche nous nous retrou-vons une fois de plus : aprèsune journée studieuse et unesoirée conviviale la montagnesemble nous tendre les bras, ce débutd’hiver est prometteur, avec un enneige-ment précoce important.

C’est le matin, nous cheminons sereine-ment dans cette vallée accueillante, tour-nant le dos à la Meije à la fois si belle etsi sombre, qui nous a fait un clin d’œil, unliseré rose au lever du soleil. Quel versantchoisir pour la montée ? La pente ausoleil, déjà tracée, un peu raide peut être? La croupe du milieu, pour le plaisir d’yfaire nos propres traces, mais nécessitantun franchissement de ruisseau acroba-tique ? Ou cette pente plus au nord, àl’ombre, prometteuse de poudreuse à ladescente, tracée la veille par nos compa-gnons de soirée du gîte ? Nos exercicesdu samedi, le bulletin d’information nivo-météo, les discussions avec les lyonnais,et le souhait de tâter la neige à la montéepour ne pas se lancer dans la descentesans la connaître, tout ceci emporte notredécision et nous montons à l’ombre. Laneige est légère, le froid pas trop vif, ettous sont en forme. Comme d’habitudenous partageons nos impressions sur l’iti-néraire, sur la neige, et sur le plaisir d’êtreune fois de plus sur nos skis. Et brusque-ment, depuis la crête qui nous domine, laplaque se décroche. Le temps d’alerter, detenter d’échapper, de se retourner, plusrien… La montagne nous les a pris.Que de fois la montagne nous a accueillisà bras ouverts, et nous lui avons renduhommage pour tout le plaisir qu’elle nous

apportait. Mais parfois aussi, elle nous arappelé qu’elle exigeait le respect : la glis-sade d’Alain près du refuge Durier, arrêtéepar le saut dans le vide, sur l’autre ver-sant de l’arête, de Christian, son compa-gnon de cordée ; et ces coulées de neige,parfois prévues et souvent prévisibles :sous le pas de la Couletta, au-dessus de

Prapic, ou encoresous la tête de

la Sanguinière. Nous remercionschaque fois la montagnede nous avoir prévenus gentiment. Et ellecontinue à nous attirer malgré ses aver-tissements. Et là, ce groupe expérimenté,entraîné aux secours, conscient de lanécessité de se former et de former lesautres, n’a pas vu de signal d’alerte. Lamontagne est belle, mais elle nous joue par-fois de mauvais tours. Ce dimanche, elle afrappé brutalement.Nous savons que nous pratiquons desactivités présentant des risques, et nous yretournons cependant. Pas par goût durisque. En tout cas, pas ce groupe là cedimanche là. Nous y allons pour de mul-tiples raisons, ou simplement par amourde la montagne, en acceptant le risque.Ceux qui ne l’acceptent pas restent à lamaison. Mais on a beau le savoir, lorsque

le destin frappe aveuglément, commentl’accepter ?Maintenant, il nous reste à panser lesblessures. Plus tard viendra le temps del’analyse et des leçons à tirer. Au MSNAnous nous sommes interrogés, tous ceuxqui organisaient des sorties, sur la suitedu programme. Et, une fois de plus, lasolidarité a joué. Nous continuerons ce

que faisaient nos amis disparus,nous continuerons à

aimer la mon-t a g n e ,

même sin o u sne laregar-d o n sp l u stout à

fait dela même

m a n i è r e ,nous conti-

nuerons à commu-niquer aux autres l’amour

que nous s u s c i t e l a mon-tagne, mais aussi ses pièges.Pour certains d’entre nous ilfaudra beaucoup de temps,les images des instants et desheures qui ont suivi la catas-trophe resteront longtemps

gravées dans nos mémoires.Jeunes et moins jeunes ont d’un

seul élan proposé de prendre encharge le programme de l’année à

venir, pour que cet amour de la mon-tagne se perpétue.

Bien que je sache que les mots sontdérisoires face à la perte d’un proche, etqu’on reste finalement seul face à sadouleur, je tiens à exprimer ici au nom dubureau et de tous les membres du MSNA,ainsi que de la part de Bernard Mudry, leprésident de la fédération des CAF, detoute la commission nationale des sportsde neige, et de nombreux amis membresou non du CAF, notre sympathie profondeenvers les familles et amis de nos quatrecamarades disparus. Partis inutilement,comme dirait Lionel Terray, mais paramour pour la montagne.

Daniel.

Vie du Club

AÀ Danielle, Alain, Jean-Louis et Robert

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALEORDINAIRE DU 9 JANVIER 20031 / Rapport moral(Présidente Marie-Agnès Grard)

Ce qui a été réalisé :● LLee rraasssseemmbblleemmeenntt rrééggiioonnaall ::Avec l’aide de Stéphanie et David, que jetiens à remercier ce soir, ce rassemble-ment fut globalement positif avec 121membres présents, 63 en rando, 24 enV.T.T, 22 en escalade, le reste en para-pente et spéléo. Par contre en ce quiconcerne le bilan financier, les commis-sions nationales à l’exception du para-pente, n’ont pas répondu favorablementà nos demandes de subventions. Le C.Régional est actuellement dans l’attented’une aide du conseil régional de 600euros, aide qui permettra de renflouerles caisses et de rembourser les frais desorganisateurs.

Le prochain rassemblement devraitêtre organisé par le C.A.F. de Perpignan.A noter aussi le changement de prési-dent. Alain Mazubert a pris la successionde Guy Purson.

● LLee rraasssseemmbblleemmeenntt nnaattiioonnaall ppaarraappeennttee ::Il a eu lieu le 7 et 8 septembre. La jour-née du samedi a rassemblé 60 personnesenviron. J’en profitais pour rencontrerJean Riva (président de la commissionnationale) et le remercier de son enga-gement financier au rassemblementrégional de St Jean de Buéges.

● FFoorrmmaattiioonn AA..FF..PP..SS eett lleeccttuurree ddee ccaarrttee oorriieennttaattiioonn ::11 participants ont suivi la formationA.F.P.S et 18 la formation lecture de carteorientation. Elles furent toutes les deuxtrès enrichissantes.

● LLoo TTrrééppaaïïrree ::Au nom de tous les membres du club, jeremercie Anne-Marie, Vincente et Lisapour le travail réalisé sur le N° 49. Je rap-pelle que cette équipe est composée deseulement trois personnes et a besoin des’étoffer. Pour le N° 50 les articles doiventêtre remis avant fin décembre et si pos-sible sur disquette.

● CCrrééaattiioonn ddee ddeeuuxx nnoouuvveelllleess ccoommmmiissssiioonnss ::La première : la protection de la mon-tagne gérée par Anne-Marie Reboulet etla seconde : la commission famille ani-mée par Laurent Gaubert et J B Poirier.La commission protection de la mon-tagne a organisé une journée nettoyage

de la face Nord du Pic St Loup le 5 maien collaboration avec la F.F.M.E, étaientprésentes 42 personnes et plusieurs kilosde détritus ont été sortis du terrain Anne-Marie a aussi organisé deux week-ends :un de flore alpine à Villard de Lansréunissant 6 personnes, le second sur lerut du chamois ( 5 personnes).

● LLee llooccaall :: Une bonne nouvelle : nous avons fini derembourser l’emprunt d’achat de notrelocal depuis le mois d’août. Toutefois,concernant celui-ci, il nous reste à lemettre en conformité ; donc une partiede cette économie va être absorbée parnotre salle. Il faudra peut-être aussi envi-sager dans les années à venir la créationd’une nouvelle petite pièce pour la ou lescommissions qui sont le plus à l’étroitactuellement.

● CCoommmmuunniiccaattiioonn eett aaccccuueeiill ::Les deux groupes s’en occupant fonc-tionnent bien et se sont étoffés de nou-veaux animateurs. Je tiens à les remer-cier du travail réalisé chaque jeudi, deleur constance et convivialité.Aujourd’hui grâce à eux, je n’entendsplus dire que le club est méconnu etaccueille mal ses adhérents. Beaucoupde nouveaux sont venus nous rencontrer.Aux commissions sportives ensuite, àprendre le relais pour les intégrer.

● SSiittee IInntteerrnneett ::Bruno Dadolle en a repris l’animation.Vous pouvez dans celui-ci faire appa-raître vos petites annonces (ventes dematériel, réunion, regroupement, etc.…)un C.D Rom est établi, mais il manqueencore de photos récentes.

● LLeess ccaammppss dd’’ééttéé ::Le camp d’alpinisme de juillet 2002 s’esttenu dans la vallée d’Aoste et a permis laréalisation de plusieurs courses. Un petitgroupe de 7 personnes a fait une viréedurant la première quinzaine de juilletdans les Dolomites Orientales, ceci dansun but de repérage à la mise en placed’un camp rando, via-ferrata pour l’été2003.

Ce qui n’a pas été réalisé :● LLee ttrriippttyyqquuee ::J’avais évoqué l’an passé l’élaborationd’une plaquette générale de présentationsous forme de triptyque. A mon regret,cette plaquette n’a pas encore vu le jourpar manque de photos hautes résolution.Il est regrettable qu’avec tous les bonsphotographes que nous avons au club,ce projet n’aboutisse pas !

● LLaa ffooiirree aauuxx aassssoocciiaattiioonnss ::Le stand de 12 m et l’emplacement idéalont motivé quelques participants à cettedemi-journée. Des trombes d’eau s’abat-

tirent sur nous et malgré les précautionsde Vincente (bâche installée à la hâte), à11h30 nous levions le camp avant quetous les documents ne soient détrempés.Evidemment, les retombées médiatiquesde cette journée seront quasimentnulles. Il faudra donc soigner l’informa-tion par voies d’affichage et de presse.

● CCoommmmiissssiioonn eessccaallaaddee ::Elle fut quasiment absente et en sommeildepuis le départ de F. Cabrol et pourtantc’est une activité phare de la fédération.La demande est très forte de la part desjeunes. Il semblerait toutefois ques’amorce une reprise pour 2003 depuisl’élection de Béatrice Vaillé. J’encouragevivement ce regain d’intérêt à dynamisercette commission et remercie tous ceuxqui s’y impliqueront.

● CCoommmmiissssiioonn ccaannyyoonn ::J’ai eu quelques espoirs après l’obtentiond’une subvention pour la formation d’ini-tiateur de voir cette commission se doterd’un ou deux brevetés. Le premiers’étant retiré pour donner au second unremboursement plus étendu de ses frais,il s’est avéré après contrôle que le candi-dat n’était même pas inscrit au C.A.F.J’espère vivement que cette commissionnous présentera pour 2003 un nouveaucandidat à l’initiateur fédéral.

● LLee ccoommiittéé ddiirreecctteeuurr :: Le 13 novembre 2001, lors d’une réunionde C.D, j’avais émis le souhait d’augmen-ter le comité à 21 membres. Mais suite àl’A.G du 6 décembre 2001, nous nousretrouvions par manque de candidats à19 membres. Le départ de Nadine Galzyramena ce comité à 18. Si nous décomp-tons les 5 membres invités lors de nosréunions, nous pouvons constater unemoyenne de 13 présents. Ce qui estinsuffisant pour un club comme le nôtreet charge les membres présents de plu-sieurs fonctions. J’espère après le votede ce soir nous retrouver enfin à 21.

Les projets futurs :● PPaarrtteennaarriiaatt ::Cela fait deux ans que nous évoquons unprojet de partenariat avec la municipali-té, et après notre rencontre avec M.Carabasse (animateur sportif) débutdécembre, nous avons bon espoir quecela se mette en place durant 2003. Ilconcernerait la spéléo.

● VVaarrss ::Au mois de juin, nous avons rencontréavec G. Gravagne les responsables natio-naux de la commission refuge et chalet.Le déficit financier, la faible fréquentationet les gros travaux de réhabilitationencouragent la fédé de se séparer de cebâtiment. J’ai négocié toutefois, le parta-ge pour moitié de la vente du chalet.

Vie du Club

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Vie de ClubOralement ceci me fut accordé parJ. Godefroy. J’attends à présent uneconfirmation écrite. Cette somme reste-rait sur le compte financier des chalets etservirait à aménager et entretenir nosdeux autres bâtiments.

● FFrraaiiss ddee ssttaaggee ::Au comité directeur du 6 novembre il futdécidé pour être en harmonie avec lesC.A.F voisins, le remboursement à 75 %des frais de stage pour l’année 2003.Ceci ne comprend pas les frais de dépla-cements et de nourriture qui restent à lacharge du candidat.

● EEtt ppoouurr tteerrmmiinneerr aavveecc lleess pprroojjeettssffuuttuurrss,, jjuussttee ddeeuuxx iinnffoorrmmaattiioonnss ::Le congrès national est fixé au 2 et 3février à Annecy, notre club sera repré-senté par J Grouvel (C. Départemental),J.-P. Audinet et moi-même.Deuxième info : Il se pourrait qu’il y aitune création d’un 2 ème club C.A.F sur laville. Le comité directeur et moi-mêmeavons acté que nous nous opposions àcette création. Je vous tiendrais au cou-rant de la suite que va donner la fédéra-tion à cette demande.

Remerciements :Enfin, je remercie tous ceux qui se

sont engagés à donner un peu de leurtemps libre à l’animation, la formation,les initiations, les tâches administratives,la communication, la gestion de nos troischalets et du local. Merci à tous pourvotre bénévolat. Merci enfin auxmembres du comité directeur qui m’ontsupporté et soutenu pendant l’année dece deuxième mandat.

2 / DébatUn débat a lieu dans l'assemblée surles deux faits suivants :

Une association déjà constituée surMontpellier a demandé à laFédération le label CAF ; celle-cu luiaurait fourni un accord de principe ;

■ La Fédération inciterait fortementnotre CAF à se scinder, par exempleen "sortant" le SCAL et/ou le MSNA duclub pour qu'ils essaiment et reformentun nouveau club.Pour le premier point, si la majorité desopinions exprimées vont dans le sensd'une incompréhension et d'un désac-cord (créer un CAF "fermé" n'acceptantqu'une certaine catégorie de personnes,sur la base de critères n'ayant rien à voiravec la pratique de la montagne), ils'avère que :

■ On ne nous demande pas notreavis (et donc il n'y a pas lieu de fairevoter l'assemblée à ce sujet) : cela nenous concerne pas, mais concerne laFédération… qui souhaite avoir le maxi-

mum de clubs affiliés… Il y aura doncvraisemblablement dans le futur d'autresCAF encore créés… ;

■ La liberté d'association existe.Pour le second point, toutes les opinionss'expriment contre cette scission : le CAFMontpellier constitue une bonne entitéet, historiquement, a été créé avec cesdeux groupes ; il est plus intéressant,plus "socialement riche" de pratiquer uneactivité dans un club de 600 membresque de 40… Le Bureau de l'AssembléeGénérale soumet au vote de l'assembléela proposition suivante :

""EEtteess--vvoouuss ccoonnttrree llaa sscciissssiioonn dduu CCAAFFMMoonnttppeelllliieerr eenn pplluussiieeuurrss eennttiittééss ??""

Résultat du vote à main levée :

0 NON, 0 abstention

Est donc adoptée à l'unanimité des pré-sents la proposition suivante : "Le CAFMontpellier ne souhaite pas se scin-der en plusieurs entités"Le rapport moral est ensuite porté auvote à main levée : il est adopté à l'una-nimité (0 non, 0 abstention).

3 / Rapport financier(Trésorier Olivier Mariette)

■ Budget 2002 : voir les tableaux page 9,10 et 11.Le Commissaire aux Comptes,Jean-Dominique Lebreton, certifie avoirexaminé les comptes préparés par letrésorier et les avoir trouvés "conformeset sincères".

4 / Point sur les effectifs(Secrétaire Anne Fromage-Mariette)

Sur la base des statistiques que noustransmet la Fédération, notre club comp-tait au 30 septembre 2002 578 adhé-rents dont :

■ 60 % d'hommes et 40 % de femmes ;

■ 12 % de moins de 25 ans (et, parmiceux-ci, 5% ont moins de 18 ans).Le taux de non–renouvellement desadhésions est de 25%.Le CAF Montpellier est le seul CAF del'Hérault à ne pas perdre de membrespar rapport à l'année précédente (+ 6membres par rapport à la même date en2001).

5 / Rapport des commissionssportives■ Alpinisme (Anne Galleron)35 personnes ont participé cet été aucamp en Val Veni. Ce lieu ne permettaitque peu de courses accessibles par touset a manqué d'encadrants. L’activité alpinisme compte peu de bre-vetés : Jean-Marc Robbez-Masson,Christian Jaubert et Marie-Agnès Grard.Cette année, 2 personnes supplémen-

taires se formeront en alpinisme. La ges-tion du matériel d’alpinisme est prise encharge par Gérard Assié.En 2003, des initiations sont prévues,pour les cascades de glace, pour le"cramponnage" (Mont Ventoux)… Lecamp d’été aura probablement lieu enAutriche (seconde quinzaine de juillet oufin juillet – début août). Une réunion auralieu prochainement pour définir le lieu dece camp.

■ Canyon 180 jours.participants en 2002, avec un"noyau" de 15 personnes environ3 camps : 1 en Corse du sud avec 12 per-sonnes dont 2 du CAF de Grenoble, 1dans les Pyrénées avec 3 personnes etun dans les Alpes Maritimes avec aussi 3personnes. De plus, un rassemblement aeu lieu à Gavarnie. En canyon, des initia-tions sont faites à la demande en fonc-tion des nouveaux. Du matériel est prété(sauf les combinaisons).En 2003, une personne fera une forma-tion pour être brevetée. Un camp seraorganisé cet été encore.

■ Escalade (Béatrice Vaillé)Depuis la rentrée 2002, de nombreusespersonnes proposent des sorties. En2003, 2 membres participeront à une for-mation dans le but d’obtenir un brevetd’initiateur. 2 initiations particulières seferont cette année, avec un breveté,pour la pratique des grandes voies(secours en cas d’accident au coursd’une voie longue…)

■ Parapente (Anne Galleron)En 2002, le CAF Montpellier a organiséun rassemblement national de parapen-tistes à Saint Jean de Buèges.Les participants à cette activité sont peunombreux (une dizaine) et souhaitent lavenue de nouveaux pratiquants. Une for-mation de base aura lieu cette année.Des membres du CAF sont déjà inscrits.

■ Randonnée(Anne Fromage-Mariette)Cette activité comprend la randonnée àpieds mais aussi les via ferrata. 700jours.participants en 2002. De nom-breuses sorties ont eu lieu les dimanchesou sur plusieurs jours. La formation d’unmembre pour devenir initiateur en ran-donnée alpine a eu lieu en 2002 et pour-rait déboucheren 2003 sur le brevet "viaferrata" La difficulté de chaque randonnée peutmaintenant être plus facilement évaluéegrâce à un système de code en fonctiondu nombre d’étoiles Plus les étoiles sontnombreuses (3maximum), plus la ran-donnée est technique et difficile.En 2003, nous souhaitons mettre enplace des "randonnées multi-activités"comme par exemple des randonnéesavec des descentes en rappel (proposi-

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Vie du Clubtion de la commission canyon).Rappel : réunion le 15 janvier 2003 à19h30 au local pour élaborer le program-me des randonnées jusqu’en juin 2003.Tous les membres y sont conviés, y com-pris les nouveaux adhérents.

■ Sports de neige (Daniel Auclair)400 jours.participants en 2002. (Des sor-ties tous les week-end en saison, plus unraid ). L’activité sports de neige compte 8cadres bénévoles.Un week-end de nivologie a eu lieudébut décembre. C’est malheureusementau cours de cette sortie que 4 membresdu CAF ont disparu dans une avalanche.Les cycles d’initiations de ski de randon-née seront maintenus, mais les dates enont été modifiées. Un premier cycle auralieu le 15 et 16 février. Le second cycle sedéroulera lors de la collective "Sports deneiges", les 22 et 23 mars 2003. En2003, 2 personnes supplémentairesdevraient démarrer une formation afinde pouvoir encadrer des sorties.Pour les sports de neige, du matériel(arvas, pelles, sondes, raquettes) peutêtre loué au local.

■ Spéléologie (Samuel Azemard)500 participants sur 59 sorties. (des sor-ties le week-end, des sorties de désobs-tructions de cavités, des sorties au gouffredu Villaret, mais aussi des visites de "clas-siques" pour répondre à la demande).Le SCAL participe aussi à des activitésdécouvertes dans le cadre de l'action"sport pour tous" de la Mairie deMontpellier.

■ Vélo de montagne(Jean-Pierre Audinet)150 jours.participants. 28 sorties.

6 / Rapport des autres commissions ■ Bibliothèque(Christelle Caizergueset Sylvain Allombert)En 2002, une centaine d'euros ont étédépensés pour l’achat de topos-guide deski de randonnée et de randonnée, dumanuel de la montagne du CAF, etc. En2003, la bibliothèque bénéficiera de 160euros pour faire l’acquisition de livres surla faune, la flore, l'éthique en montagne…Christelle lance un appel auprès des adhé-rents pour récupérer une armoire fermantà clef pour la bibliothèque ! Avis aux dona-teurs potentiels ! Par ailleurs, un chèquede caution sera peut-être prochainementdemandé à chaque emprunteur, afin delimiter les retards de prêt.

■ Protection de la montagne(Anne-Marie Reboulet)Cette commission est également celle dela "Connaissance du milieu montagnard".Nous avons participé à une journée de

nettoyage de la face nord du Pic SaintLoup en mai 2002, en lien avec la FFME.Un week-end sur la flore alpine a eu lieuà Villard de Lans, une sortie a eu lieupour apprendre à reconnaître les tracesd’animaux. Cette fin de semaine, il estprévu une sortie "traces d'animaux" dansla forêt du Beauchêne.Les sorties organisées par la protectionde la montagne s’adressent à tous, ycompris aux nouveaux.

■ Site internet (Bruno Dadolle)http://www.clubalpin-montpellier.fr.fmIl manque encore des photographiessur le site : avis aux photographes(transmettre des photos scannées). Ilexiste également une rubrique "petitesannonces" sur laquelle chacun peutfaire paraître des affiches pour la ventede matériel.La rubrique "actualités" peut permettred’informer un grand nombre d’adhérentssur la vie du club (elle a notamment servisuite au drame du mois de décembre).

■ Commission Familles Personne de cette commission n'assiste àl'AG et ne peut présenter cette commis-sion dont l'objectif est de faire sortirensemble des CAFistes avec leurs enfants.

■ Comité départemental du CAF(Marie-Agnès Grard)Note : Jacques Grouvel, président ducomité départemental, s'excuse de sonabsence.Il compte 3 clubs (Béziers, Montpellier, etPic Saint Loup) et s’est réuni en octobre.Il permet le montage de projets FNDS(demande de subvention au départe-ment). Il peut aussi apporter une aide àla formation.

■ Accueil des nouveauxmembres (Marie-France Sierra)L’accueil compte à présent une équipe de6 personnes, qui se relaient de jeudi enjeudi pour accueillir les nouveaux. Cespersonnes doivent être tenues au cou-rant des "changements" qui intervien-nent dans le fonctionnement des com-missions par les responsables de com-mission.

7 / Rapport de la commission refuge(Responsable des refuges Gérard Gravagne)Les fréquentations des refuges de StGuilhem le Désert et de la Vacquerie sonten hausse par rapport à 2001, respecti-vement de 400 et 100 nuitées. Uneétude diagnostic de ces refuges a eu lieuen 2002, à l'initiative de la Fédération.Le refuge de Vars est mis en vente par laFédération.8 / Montant de l'adhésion

locale au CAF(Olivier Mariette et Marie-Agnès Grard)

Etant donné que la part de cotisationfédérale 2003 a augmenté, que nousavions augmenté la part locale il y a deuxans, et que cette part locale est relative-ment élevée par rapport à d'autres CAF,le Bureau de l'AG propose à l'assembléede ne pas modifier la part de l'adhésionlocale. Cette proposition est adoptée àl'unanimité (vote à main levée : 0 non, 0 abstention).Par ailleurs, pour augmenter les recettesdu club, il faut se concentrer sur larecherche de subventions et de publicitéspour le bulletin (c'est-à-dire les deuxautres sources de recettes majoritaires).

9 / Nomination de deuxcontrôleurs aux comptespour la prochaine AGFrançois Bonnot et Jean-DominiqueLebreton vérifieront les comptes 2003.Par ailleurs, Olivier Mariette lance unappel à bonne volonté : il a besoin d'êtreaidé dans la trésorerie, essentiellementlors de la clôture du budget (donc à l'au-tomne), de préférence par quelqu'unayant des connaissances en comptabilité(que lui n'a pas).

10 / Renouvellement d'un tiersdu comité directeurIl y avait effectivement 19 membres éluscette dernière année. Six sont sortants(dont 1 avait démissionné en cours d'an-née en raison de son départ), et huit sontcandidats, pour huit postes à pourvoir(afin d'avoir 21 membres).Sur les huit candidats, six sont présentsce soir et se présentent brièvement. Lesdeux autres sont excusés (Jean-PierreDeru et Jacques Grouvel).Un vote à bulletin secret (sur lequel leshuit noms sont inscrits) a lieu. Les résul-tats sont les suivants (64 votes exprimés,0 vote nul) :

Sylvain Allombert : 64 voixJean-Pierre Audinet : 61 voixSamuel Azemard : 63 voixJean-Pierre Deru : 64 voixPaul Dubois : 63 voixJacques Grouvel : 64 voixJean-Marc Robbez-Masson : 64 voixBéatrice Vaillé : 63 voix

LLeess hhuuiitt ccaannddiiddaattss ssoonntt éélluuss..LLaa PPrrééssiiddeennttee llèèvvee ll''aasssseemmbbllééee àà2222hh3300 eett ddééccllaarree ll''aappéérriittiiff oouuvveerrtt..

Les Secrétaires : Anne Fromage-Marietteet Frédérique Richaud

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Vie de Club

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Vie de Club

Commerçants, artisans, entrepreneurs,

ppeennsseezz àà ddiiffffuusseerrvvooss ppuubblliicciittéésspar notre journal : Lo Trepaïre

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EXPE AU PETIT MONT-BLANC((CCaammpp dd''ééttéé VVaalldd''AAoosstteejjuuiill lleett 22000022))

e premier s'appelle"Giùeseppe", né à Beyrouth,il y a quelques années déjà,il ne connaît, pour ainsi direque la mer. La montagne,il voulait la découvrir,

autrement que derrière le hublotd'un avion. Et, avec son accent ita-lien, si vous ne l'avez pas vu, vousl'aurez sûrement entendu. !Le second, certains s'en souvien-dront, s'appelle Jean-Marc, dit"Double" ("DEUBEUL" pour lessourds). Il était déjà parmi nous l'anpassé, en VALGO DE MAR (station ibé-rique, bien connue des cafistes).De par sataille et surtout sa descente ..., il ne passepas inaperçu !Quant au troisième, je ne le présente plus,c'est Laurent, dit "LORENZO". Il est chan-teur, danseur, troubadour quoi !Une fois cette équipe de choc réunie, nousdécidons de programmer une grandecourse : le Petit Mont-Blanc.Pour les premiers pas sur le glacier, lespréparatifs rendent nerveux nos deuxamis, Double et Giùseppe. Au camp debase, tous deux se concertent, vont etviennent d'une tente à l'autre et se rassu-rent tant bien que mal, depuis qu'ils ontpris connaissance de quelques détails dela course : une très jolie marche d'ap-proche (1500 m de dénivelé) et surtout,un petit bivouac qui ne compte que 8places ... A vos marques ... A l'heure del'apéro, les voila beaucoup plus détenduset rassurés : ils apprennent que BERNAR-DO (on l'a vu dans Zorro) accompagné dedeux charmantes créatures (Brigitte etAnne) viendra se joindre à nous. [Juste unpetit mot pour Brigitte : si tu lis cet article,s'il te plaît, contacte rapidement Bernardo,il s'inquiète de ton silence ...] Il est 23 h00, nous sommes enfin couchés, le départest fixé à 7 h 00.Soudain, un cri de désespoir déchire lanuit. Du fond de mon duvet, avec mesboules Kiés, je pense à un animal blessé.Puis, le cri se répète, et là, je réalise quec'est Joseph qui m'appelle. Je crois rêver.Soucieux sous sa tente, il me dit qu'il nepeut pas nous accompagner, il est blesséau pied. C'est alors qu'il me montre unetoute petite entaille entre deux orteils. Jen'y crois pas : Joseph, rendors toi, s'il teplaît !

7h 00 - Le départ est donné.

L'ambianceest bonne. Deux heuresplus tard nous sommes dans lespâturages, le rythme tombe, l'ambianceaussi. Nous arrivons à la base du pier-rier, où nous surprenons un troupeaude bouquetins, allongés au soleil. Ilssont environ une vingtaine, majestueuxet impressionnants de beauté. Encoredeux heures plus tard, toujours danscet interminable pierrier, Joseph se nese contente plus de râler, il veut toutjeter, s'arrêter, il craque .Heureusement, Jean-Marc est là, pourle soutenir et le rassurer. On diraitMichel Blanc et Josiane Balasko. Nousapercevons enfin la paroi finale, par-courue par le sentier que nous devonsemprunter, entre les blocs et les tor-rents, pour accéder au bivouac plantésur les rochers au pied du glacier à3000 m.

15 H 00 - Nous voilà arrivés, enfin, saufJoseph, encore 100 m plus bas, nous trai-tant de tous les noms d'oiseaux possible.Nous allons l'aider. Il peut enfin se jetersous les couvertures et s'endormir pourquelques heures intenses. Pendant cetemps d'autres cordées arrivent aubivouac : Pierre, Alain, Richard puisLucille. Un autre Jean-Marc (R. M .) étaitdéjà là depuis la veille et nous attendait.Avec Laurent et Double nous profitons dupaysage et des derniers rayons du soleilcouchant. Nous prenons en communnotre collation, il est 17 h 00 et parlons deleur course du lendemain : l'Aiguille deTré la Tête. Entre temps une jeunefemme et sa mère nous rejoignent.Elles sont venues tester leurs duvets,achetés la veille et passer une belle nuitsous un ciel étoilé.

5h00 du mat - L'eau recueillie dans un

seau,placé devant la porte pour notre petitdéjeuner est recouverte d'une épaissecouche de glace. Nous avons, à cemoment là, une pensée pour ceux qui ontdormi dehors.

6h 00 - L'équipe de Tré la Tête, sur 2 cor-dées, s'éloigne petit à petit sur ce dômeaux apparences lunaires jusqu'à dispa-raître dans les premières lueurs mati-nales. Peu de temps après, c'est notretour de former les cordées. Laurent déci-de, très rapidement de s'encorder avecJoseph. Il pense avoir fait un bon choix,en prenant comme critère seulement lepoids. C'est ainsi que je me retrouve avecBernardo et Jean-Marc, pour l'ascensiondu glacier. Marcher avec des cramponsaux pieds, pour Joseph, c'est une décou-verte, et marcher avec Joseph, pourLaurent, c'est aussi une découverte !Nous étions environ 100 m au-dessus deleur cordée, bercés par des "BonsannnNNNg, tu as fini de tirRRRRrrrrersur la corde !", "A RrrrrrrrêEEEête,tuvastropviteeeEEEE !", "Jj j j 'enpppppEEEeux plUUUuuuus", "C'EST PASfiNiiiIIIIIII", "Lllaisse-moi MOURrrrrrririicii ii i i!" et etc ....Mais heureusement, le sommet est la,encore quelques blocs à gravir et nousvoila enfin sur le Petit Mont Blanc à 3450.Joie et délivrance se lisent sur les visagesde nos deux comparses. Après une pluiede photos et une pause gourmande bienméritée, voila qu'il faut déjà penser auretour !

Philippe

Alpinisme

L

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LA VIE, LA MONTAGNEET LE RESTE…

n soupir de soulage-ment monta. C’était,comme à chaquefois, un « Ah ! »venant d’un alpinisteordinaire lorsqu’ilouvre les yeux sur leluxe et le raffinement

des refuges italiens. C’est précisément dans l’un d’eux,

le refuge Chabod, que cinq monta-gnards se sont donnés rendez-vouspour la course, qui, disait-on, du pluspetit campagnard aux plus grandescartes IGN, les mènerait au paradis.Chacun, pourtant, a des notions bienpersonnelles du paradis.

Celui-là – comme tous les paradis –est blanc immaculé. Quoique immaculéest un grand mot puisqu’il comporteégalement plein de trace de chaus-sures… cramponnées, tout de même. Ilfaut avouer qu’il est dur d’arriver dupremier coup au paradis ! Et pour leCDC – Club des Cinq, sans Dagobert –la première fois, la montée avait poséproblème. Maintenant, purifiés par unepremière tentative, ils réessayaientd’atteindre ce haut lieu.

Avant de continuer cette prodigieu-se aventure, il faut tout de même nom-mer les Cinq. Le premier, le plus grand,le plus fort, passionné de petites fleurs,n’est autre que Jean-Dominique. Laseconde, grande randonneuse, etamoureuse du premier, ayant la mêmepassion, se prénomme Anne-Marie.Avant de poursuivre, indiquons que cesdeux prétendants avaient déjà tenté leparadis et n’en avaient rien obtenu. Latroisième, alpiniste accomplie, est éga-lement votre très humble et trèsdévouée présidente, Marie-Agnès. Laquatrième, sa fille, dont la montagnecoule aussi dans ses veines, c’estMyriam – c’est moi… Le cinquième, sonfrère, le plus petit, mais pas le moinsfort, passionné d’avions de guerre japo-nais – et le plus jeune – n’est autre queDamien. Ces trois-là ne connaissentrien au paradis si ce n’est les Ecritureset leur première expérience, et sont làpour accompagner les deux premiers.Leurs plus fidèles compagnons – qui,disons-le, ne les trahiront jamais, sauferreur de leur part – sont lesCrampons. Ils sont dix en tout, et fiersd’être utilisés. Eux, sont heureux qu’onles frotte à la glace pour n’être quemieux récompensés ensuite par desbains de soleil… à vous faire rougird’envie.

Laissons là la description succincte

des personnages et des lieux pouramorcer la fabuleuse aventure qui setramait au refuge Chabod, sur lespentes du paradis.

En fait, au refuge Chabod, il ne setramait rien du tout si ce n’est la façonde certains de s’empiffrer du copieuxrepas du soir, pour mieux dormir la nuit.C’était inutile car les chambres étaientconfortables et sans bruits car petites(quatre places plus un dépliant. Pas surla façon de dormir, mais un lit dépliant).Ce qui importe le plus, c’est : com-ment va faire le CDC pour atteindrele paradis ? Voici leur palpitanteaventure.

Bien que palpitant ne soitpas le mot approprié, car…

Le soleil se levait à l’Estet illuminait de somp-tueuses couleurs les ver-sants des montagnes alen-tours. Beaucoup pre-naient des photos. C’estvrai que c’était beau. Leciel aussi semblait appré-cier de se faire mirer etjouait avec les roses etorangés comme uneMuse se parant de motscharnels, en face d’uneamphore la représentantdans toute sa grâce. Bref, le soleil se levait maisn’éclairait pas encore l’ubacdu Grand Paradis où les CAF– Club des Alpinistes Forts –et les CAI – Club des AlpinistesImposants* – marchaient à laqueue leu leu. Tous avançaientdans le but de faire l’ascension dusiècle. Parmi eux, le CDC du CAF, arrivé enhaut de la marche d’approche, parmigrosses moraines, petits ruisseauxfroids et brins d’herbes rarissimes,s’équipait au pied du glacier. Ils enfi-laient les baudriers et mettaient lesCrampons. Ils s’occupaient aussi del’encordement, et empoignaient avecforce de vaincre leur piolet ou bâtons. Quelques-uns pensaient qu’ils se ran-geaient sous la bannière de la BonneVolonté de la Sacro-sainte Reine laMontagne. Certains exultaient devant labeauté de cette dernière. D’autres éva-luaient les risques de tenter le Paradis.Le CDC, beaucoup plus raisonnable, semettait en route. Plus loin, ayant passé un épaulement –oh ! , combien lisse et doux, telle lafrêle épaule d’une jeune vierge – leCDC fit une halte pour redéfinir l’itiné-raire. Marie-Agnès louchait avec envie sur laface Nord se dressant devant eux, oùun groupe d’alpinistes s’était engagé.En face, c’était trop raide, pourquoi nepas prendre par la gauche, en traver-sant la rimaye. Oui là ! Là…? Ça va pas

la tête ? Mais le cheminement charmaitles Trois. Aussi, Jean-Do et Anne-Marieles laissèrent partir pour une voie qu’ilsjugeaient difficile, et qui allait se révé-ler effroyablement laborieuse, mais cesera pour plus tard.Là, le récit se par-tagerait end e u x ,

m a i snous sui-vrons celle desTrois, parce que jefaisais partie de ce groupe.

Ils avançaient plus lentement, mainte-nant que la pente s’était accentuée. Ilsavaient passé un autre épaulement,slalomant entre les grandes crevasses,suivaient un léger plat, et se retrou-vaient désormais au-dessous de la faceNord, où Gabarrou et son client avan-çaient. Dedans, se préparaient à partirquatre Espagnols, qui, manifestement,étaient nuls car ils lambinaient depuisun certain temps sur leurs piolets. Au-dessus d’eux, sur l’itinéraire que lesTrois avaient choisi de suivre, deuxpaires de Français ouvraient une traceinexistante. Le soleil, levé depuis longtemps, offraitses rayons et sa chaleur aux massifsenvironnants, discernables dans leursplendeur enneigée : El Monte Bianco,

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Alpinisme

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Alpinismela Grivola, la Granta Parei, et sur lavallée de Valsavarenche. En contrebas,toujours dans l’ombre du sommet, lavoie normale était visible.Les Trois venaient d’arriver à la rimaye.Le chef d’escadrille permit de s’arrêterpour boire et grignoter en toute quiétu-de – à moins que les paires de Françaisne leur dégringolent dessus…Après s’être frugalement restaurés, lesTrois se rapprochèrent de la rimaye,corde tendue, pour la franchir. Marie-Agnès allait en tête, Damien suivit, etpuis ce fut le tour de Myriam. La rimayeétait béante, cette année… Mais elle lafranchit, comme ses prédécesseurs. Lapente s’accentuait encore.Ils étaient passés pointe avant.

Damien apprenait, Marie-Agnès etMyriam renouvelaient leurs expériencesrespectives.Et ils arrivèrent sur un faux plat. Lapause fut bénéfique pour la pre-mière de cordée qui refaisaittoute la trace depuis le début.Les Paires n’ayant pas su enfaire une correcte. L’arrêt fini, ils ré-entamè-rent l’ascension par unenouvelle pente, où unenouvelle rimaye les nar-guait. Ils la franchirenttout aussi aisément quela première et continuè-rent leur progression.Finalement, ils arrivè-rent à un col. De l’autrecôté, le versant illuminéplongeait, aurait-on dit,jusqu’aux entrailles de laterre. La vue, de part etd’autre, devenait de plusen plus belle. L’astre flam-boyant brillait et des mil-liards de cristaux de glacerenvoyaient ses éclats, avecplus d’ardeur encore que le soleillui-même n’en avait.Mais la romance n’a pas raisond’être en cet endroit. Il fallait aux Troisrepartir. Sans hâte, toutefois, car lepassage s'avérait périlleux. La cornicheétait immense et il leur fallait passerdessus.On comprenait facilement, en y étant,pourquoi la trace avait été oubliée. Etmême Frison-Roche, en s’y trouvant,aurait trouvé ridicule ses fantaisiesalpines. (!)Doucement, un pied après l’autre,Myriam passa en tête. A travers lestrous du piolet, on pouvait voir l’inter-minable versant sud ; et à droite, l’ubacs’étendait infiniment, jusqu’en bas, oùl’on apercevait les plus rapides rentrerdéjà au refuge. La corniche s’étendait puis finissaitbrusquement sur un monolithe de pierre.Les Paires de Français l’escaladaient.

Surprenant, comme les Trois les avaientvite rattrapés. Myriam fit venir ses deuxcompagnons et ils décidèrent, pourgrimper, de poser les Crampons – quiprirent un malin plaisir à se chaufferdoucement au soleil.De là, Marie-Agnès passa la première.Lorsque la corde fut tendue, Damienprit le relais, et après, Myriam. Ils arri-vèrent à un endroit où l’autre groupeavait préféré monter sur les blocs pourensuite tirer un rappel. Cet amas de rochers se dressait seul,avec le vide l’entourant de quelquecôté que ce soit. Ilsse trouvaientde s su s ,avec

l e sp i c savoisinantsà leur niveau etla vallée italienne à leurspieds, basse, très basse, tellementbasse… Au loin, ils voyaient la formed’un autre monolithe, et ce dernier lesappelait. En son plus haut point, ilspouvaient distinguer la Vierge duParadis, la Sainte Vierge de la Sacro-sainte Montagne.Les Trois décidèrent alors de ne pasmonter pour redescendre ensuite etfirent une traversée, plutôt vertigineu-se. Chacun traversa, priant pour qu’au-cun morceau de neige ne se détache.

Ils arrivèrent de l’autre côté, sur unnouveau tas de pierre, moins haut quele précédent. Ils descendirent légère-ment et se trouvèrent sur une arêteeffilée. Ils remirent les crampons surune dalle de glace, laissant les Pairesfaire un semblant de trace. En face, unenouvelle corniche les attendait.Ils traversèrent l’arête et l’atteignirent. Désormais, ils se trouvaient au-dessusde la face Nord qu’avaient empruntéeGabarrou et les Espagnols. Tous étaientsortis. Les Trois se rendirent alorscompte de l’heure qui tournait. Après un dernier coup d’œil sur lapente abrupte, ils décidèrent de monterface à la paroi, et d’attraper ensuitel’arête menant au sommet. Cette fois,elle était plutôt large, de plus de cin-quante centimètres. La neige y étaitmolle et les pas faciles à faire.Plus tard, ayant enfilé quelques pas-sages hésitants, ils se retrouvèrent surune plage de glace. Tout était plat, enalternance pierre et neige, jusqu’ausommet, parfaitement visible.Au bout, les Paires de Français avaientinstallé un rappel de quelques mètres,impossible à éviter cette fo is-c i .L e s u n sa p r è s l e sautres, ilspermi renta u x Tr o i sd e d e s -c e n d r e .Désormais,s o u s l e u rnez se dres-sait un bloc de pierre avec, sur sonsommet, une Vierge. Aujourd’hui, elleavait permis aux alpinistes d’atteindrele Grand Paradis.Autour d’eux, la vue s’étendait. Laglace, suivant le Voile de la Montagneet de La Vierge, descendait jusqu’auxvallées, et dessinait des courbesgracieuses sur le glacier.Le soleil était irisant. Les Trois mirentalors leurs lunettes.Ils ne trouvèrent pas Jean-Do et Anne-Marie. Ils étaient déjà descendus.Les quelques personnes restant étaientdes lambins. Les Trois avaient atteint lesommet en milieu de journée mais n’enperdaient aucunement la vue.Bientôt, la brume de l’après-midi seleva, et les uns après les autres, chaquegroupe amorça la descente au refuge.Et si on leur avait demandé ce qu’ilsaimaient le plus, tous auraient répondu :« La vie, la montagne et… le reste… »

Myriam-Sophie

* Pour ceux qui s’ennuient tellement,pourquoi ne pas rechercher d’autresCAF et CAI, comme le CABG, Club desAlpinistes Bien Gras… ?

Désormais, sous leurnez se dressait unbloc de pierre avec,sur son sommet, uneVierge. Aujourd’hui,elle avait permis auxalpinistes d’atteindrele Grand Paradis.

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FiadoneFacile, économique, pour 6 personnesPréparation : 20 min, cuisson : 30 min

500 g de brocciu frais6 œufs moyens125 g de sucre1 citron non traité1/2 cuil. à soupe d’huile pour le moule1 cuil. à soupe d’eau-de-vieSucre glace1 pincée de sel.

● Préchauffez le four à th.6 (180°C). Brossez le citronsous un filet d’eau tiède, puis séchez-le et râpez la moitié du zeste sur une assiette.

● Dans une terrine, battez les jaunes d’œufs au fouet tout en incorporant progressivement le sucre en poudre.Continuez à battre jusqu’à ce que le mélange soit clair et mousseux.

● Ecrasez finement le brocciu avec une fourchette pour l’alléger. Incorporez-le par petites cuillerées dans lemélange jaunes-sucre en prenant soin d’en préserver toute la légèreté. Pour terminer, incorporez l’eau-de-vie,les zeste de citron râpé, puis les blancs montés en neige ferme avec la pincée de sel.

● Huilez généreusement une tourtière ou un moule à flan. Remplissez-le de cette préparation et placez-le aufour préchauffé pendant 30 minutes.

● Vérifiez la cuisson avec la lame d’un couteau (elle doit ressortir sèche), puis retirez le fiadone et laissez-lerefroidir avant de l’entreposer au réfrigérateur dans son moule.

● Avant de servir, démoulez le fiadone sur un grand plat de service, et saupoudrez-le de sucre glace.Présentez-le frais accompagné de petits fours secs.

CONSEILLe brocciu est un fromage blanc frais au lait de brebis que vous trouverez chez les bons fromagers. Si vous n’entrouvez pas, vous pouvez le remplacer par de la brousse ou de la ricotta.

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Cuisine

...Pour ceux qui

osent !...

19 Rue du Palais34000 Montpellier Tél. 04 67 66 27 28

Réduction aux membres du Club Alpin Françaisde Montpellier

Le camp d’alpinismeété 2003

ssee pprrééppaarree ::

DONNERVOS

IDÉESContact : Anne Galleron

EscapadeGourmande

Une spécialité qui s’apprécie au dessert

ou à l’heure du goûter.

Page 16: CLUB ALPIN FRAN‡AIS DE MONTPELLIER 6, rue de la Po”sie ...

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Voyage

Les Alpes de Nouvelle-Zélande

accord, c'est loin,mais elles valentle coup! Les Alpesnéo-zélandaisesméritent en effetbien leur nom, àdes titres divers,

et ont de quoi régaler le cafiste.Le relief d'abord : 27 sommets audessus de 3050 m d'altitude, celapeut paraître modeste, mais les som-mets sont hardis, jaillissant littérale-ment de la mer, puisque l'arête princi-pale court à seulement une petite quin-zaine de Kms de la côte ouest de l'île dusud. Le point culminant, le Mont Cook,l'Aoraki des Maoris, atteint 3755 m.

Le climat : une telle barrièrerecueille les abondantes précipitationsvenues de l'ouest, des quarantièmesrugissants de la mer de Tasman, appe-lée pourtant familièrement "the ditch",le fossé, par Australiens et Néo-zélan-dais. Ces précipitations, qui dépassentvers le sud de l'île les 7500 mm d'eaupar an, nourrissent des glaciers quipètent la santé et descendent loin dansla forêt, à quelques jets de pierre de lacôte. Au jour le jour, la météo est trèschangeante, souvent du côté dumouillé bien sûr.

Les origines : comme l'Himalayaou nos Alpes, ces Alpes sont nées du tas-sement de plaques tectoniques... Etcomme toutes les grandes montagnes dumonde, elles naissent encore sous nosyeux, poussant vers le haut de 10 mmpar an, abrasés par une érosion du mêmeordre de grandeur.

Ces belles montagnes ont faitnaître une belle tradition d'alpinisme: lemont Cook a été gravi pour la premièrefois en 1884, le jour de Noël .... non,non, ce n'était pas une hivernale.Rappelons-nous aussi d'Edmond Hillary,fait "sir" par la reine (puisque laNouvelle-Zélande fait toujours allé-geance à la couronne anglaise), pouravoir gravi le premier l'Everest en com-pagnie du Sherpa Tansing.

Nous nous sommes contentésplus modestement de randos tran-quilles à la journée, au pied du glacierHooker, sur le versant est, ou face auglacier Franz-Joseph, sur le versantouest. Les yeux vers les cimes ce sontbien des Alpes; vers les pieds c'estautre chose. Même si l'une des fleursles plus communes est une renoncule,la plus grande du monde d'ailleurs avecdes fleurs de 5 cm de diamètre, etmême si des chamois ont été introduitsen divers endroits, les milieux ne res-semblent en rien à nos forêts de coni-fères et à nos pelouses alpines. Unedes principales attractions est le Kea,un gros perroquet joueur qui adorearracher les essuie-glaces des voituresdans les quelques parkings d'altitude !

Si vous souhaitez vous lancerdans du plus sérieux, Internet

vous permettra decommander

facile-

ment des descriptifs d'itinéraires.Rappelez-vous simplement que lamétéo est souvent inamicale, et qu'ilfaut donc se laisser des marges detemps pour réussir à coup sûr lemoindre projet. Sinon, la Nouvelle-Zélande est un pays attachant et "faci-le" : des "Backpackers" sympas; équi-valents omniprésents de nos gîtesd'étape, de nombreux bus, des genscharmants et ouverts.

D'autres montagnes sont aussibien surprenantes : le massif deKaikoura au nord-est de l'île du sud,culmine à 2885 m à quelques enca-blures de la côte lui aussi, un peucomme si le Canigou était dans lesAlbères, juste derrière Banyuls, mais lespieds plongeant dans un fossé marin de3000 m lui aussi. Mais si, vous connais-sez! Ces baleines en train de plonger,sur fond de montagne, qu'on voit enphoto de temps en temps dans lesmagazines, c'est là... Bien à parier doncque vous vous régalerez comme nousdu festival maritime (cachalots, orques,albatros, dauphins, langoustes,...). Ilvous reste aussi les volcans de l'île duNord, bien délaissés des touristes, maisdiablement spectaculaires. Nous noussommes régalés aussi de randonnéesdans des Parcs Nationaux côtiers, enallant par exemple de crique en criquedans les forêts à fougères arbores-centes du Parc Abel Tasman pendant 3jours jusqu'au rendez-vous avec untaxi-bateau qui nous a ramené à la civi-lisation.

L'impression dominante en estsouvent celle d'une autre planète, saufdans les plaines ou les peupliers et leslupins introduits sont bien sûr très fami-liers. Ne soyez par allergique au mou-ton : il y en a près de 60 millions, pour3 millions d'habitants seulement !

La nuit, un regard vers le cielest vraiment dépaysant, avec la

Croix du Sud et le grandnuage de Magellan, une

galaxie bien distincte denotre voie lactée visibleà l'oeil nu, et LA preuveexpérimentale quenous cherchions :Orion est à l'envers,nous sommes bien la

tête en bas!

Jean-Dominique LEBRETONet Anne-Marie REBOULET

D,

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Rando Alpine

au 21 juillet 2002Nous étions trois Mari(e)s,pas de Fanette, mais -Agnès,Roland- et Anne-.

1er jour : Le Tour - Col de Balme 2131 mRefuge Albert I 2707 m Dénivelée : 576 mOn démarre gentiment par deux toursde manège qui nous amènent duHameau du Tour au col de Balme,2131m. La montée au refuge Albert I2707 m, nous paraît bien courte(1h30). Plus aucun caillou sur la morai-ne, le chemin est usé par des milliersde souliers, plus aucune montagne au-dessus d'un plafond très turbulent au-dessus de 3000 m.

2ème jour : Refuge Albert I 2707 mCol du Tour 3289 m - Champex 1486 mDénivelée positive : 600 mDénivelée négative : 1803 mDes gouttes d'eau n'ont cessé de tam-bouriner assidûment toute la nuit. Unegrasse mat jusqu'à 7h30! Ce n'était pasprévu, mais nous sommes bon public.La pluie ne mouille plus: alors on y va.Nous chaussons très vite les crampons,mais ce n'est pas indispensable. Onserait bien à l'aise avec deux bonnessemelles et deux bâtons. Nous montonsdirectement au col supérieur du Tour3289 m dans la brume. C'était justepour nous impatienter car le soleildéchire tous les voiles et nous offreTête Blanche, les Aiguilles Dorées et lapointe de l'Aiguille du Tour, mais il estun peu trop tard pour nous pour tenterle sommet. Nous redescendons l'im-mense glacier du Trient, sur une neigefraîche et immaculée. Ce glacier est peupentu, bien sage, ce qui nous permetde papoter et d'évoquer d'autrescourses, comme tout bon français àtable parle d'un autre repas. Après ledernier lac glaciaire s'ouvre un magni-fique vallon suspendu. La descente dela combe sur le lac de Champex 1486 mest quelque peu fastidieuse au dire denos petits et gros orteils, mais on selaisse attendrir par deux petits che-vreuils et une chevrette, puis étonnerpar la rencontre avec trois cantonnierssuisses et leur fil à couper le beurre.L'allusion est trop facile, ils travaillaientà dégager notre chemin, rasant touteherbe imprudente, pour qu'il soit bienpropre. L'accueil au gîte de Plein Air esten francs suisse, mais la douche estchaude, ce sera la dernière.Note : Faire l'Aiguille du Tour au passa-ge et rejoindre le dernier tronçon dutéléphérique qui descend sur Champex.

3ième jour : Champex Barrage de Mauvoisin 1976 mCol de Tsofeiret 2642 mCabane de Chanrion 2462 mDénivelée : 700 mLa matinée est occupée par un transfertjusqu'au barrage de Mauvoisin. Nousavons choisi le bus, puis le train, puis lavoiture du chef de chantier (trèssympa) du barrage qui se rendait à videà son travail. Bien sûr, c'est une blondequi a fait du stop. La montée au colTsofeiret est un parcours "pour le plai-sir des yeux", comme disent les maro-cains, mais les tapis étaient de gen-tianes et d'edelweiss. Vus : deux cha-mois et un lagopède. Les Combinsquant à eux, se réservaient, bientimides derrière des tentures délavées.Pourtant ils étaient bien-là : le Grand, lePetit et celui de Corbassière. Après lecol, nous avons sorti nos capes de pluieet le repas à la cabane de Chanrionn'avait pas été prévu pour nous consoler.Note : Prendre le premier bus à 7heures à Champex.Variante : Du col de Tsofeiret, remonterle col de la Lire rose 3115 m, le col duMont Rouge 3325 m prendre pied sur leglacier du Gietro, passer le col deCheillon 3243 m et descendre dormir àla cabane des Dix 2928 m.Traverser le glacier deCheillon, longer les pointes deTsena Réfien, atteindre le coldu Brenay et la Pigne d'Arolla.3796 m et rejoindre la cabanedes Vignettes.

4ème jour :Cabane de Charion 2462 m Cabane des Vignettes 3157 mDénivelée : 750 mLa veille, très optimistes,nous avons repéré et cairnéun départ pour remonter leglacier de Brenay tout en évi-tant le premier mur de séracs.Mais, départ 6h23, sous lapluie, choix du glacier :Otemma. C'est une immenselangue de glace, plantée decailloux, ce qu'on appelle unglacier sec. Mais nous on estbien mouillés et on n’a aucu-ne visibilité sur cette vasteautoroute glacée qui nousmène quelque part dans lesnuages. De temps à autre lebrouillard s'efface et on peutadmirer les moraine latéralesde ce glacier désespérément

plat. Vers 2900 m le glacier retrouve sacouverture neigeuse, tout comme nousà 3000 m. Un épais coton douillet nousenveloppe mais on n'est pas d'humeurà l'apprécier. C'est le moment de s'ap-pliquer pour passer le vaste Col de laCharmontane 3053 m, biburquer vers lecol des Vignettes et trouver l' arêterocheuse qui nous amène bien à l'abri àla Cabane des Vignettes 3157 m, face àla Pigne d'Arolla, boudeuse , la têtesous ses couvertures. La cabane estbondée, embuée, chauffée uniquementpar les calories animales. Mais la soupeest "minestrone". La gardienne nousdonne un adieu bien émouvant, c'est sadernière saison : d'été.

Variante par mauvais temps :Redescendre sur Arolla en ItalieVariante par beau temps : De lacabane de Chanrion repasser le torrentdu Brenay sur la passerelle, pour éviterles séracs et rochers glissants (risquede chutes de pierres), remonter lesboues glaciaires rive droite, traverser leglacier du Brenay et se diriger vers lesPortons sous le col de la Petite Lire,monter au col Nord des Portons 3366 m(possibilité de rejoindre le glacierd'Ottema par les névés), rebasculer surle glacier du Brenay, monter au col duBrenay 3639m, passer sous la pigned'Arolla, et redescendre vers la cabanedes Vignettes.

Traversée Chamonix-Zermatt,iimmpprreessssiioonnss eett nnootteess dd''uunnee pprreemmiièèrree ffooiiss..

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Rando Alpine5 jour : Cabane des Vignettes 3157 mCabane de Berthol 3269 mDénivelée positive : 950 m Dénivelée négative : 850 mNous reviendrons pour monter au MontBlanc de Cheillon 3869 m. Nous repar-tons de la cabane tout secs, pour unejournée bien remplie. On monte au colde l'Evêque 3392 m, on redescend leglacier d'Arolla 2500 m et on remonteun immense névé jusqu'à la cabane deBerthol 3311 m, aujourd’hui sous l'ora-ge, et sans moisir dans le grésil et lesabeilles. On n'est pas très content, lamétéo aurait pu se tromper, mais descâbles puis des échelles nous permet-tent d'accéder facilement à la cabane,où une polenta géante avec une daubebien mijotée nous attendent. La gnoled'abricot du Valais, c'est excellent, maisil faut la gagner. Nous avons fait la vais-selle de 90 couverts avec 10 litresd'eau, deux personnes à la plonge etcinq pour tenir le crachoir (la"tchache"). Si vous passez par là :léchez vos assiettes !Variante : du col de l'Evêque, passer lecol Collon et dormir au refuge deMacamuts 2828 m. Remonter au colCollon redescendre un peu le Haut gla-cier d'Arolla, tirer plein Est, passer le coldu Mont Brulé, le Haut glacier de Tsa deTtsan et col de la Valpelline (10h).

6 jour : Cabane de Bertol 3269 mCabane de Shonbiel 2694 mDénivelée positive : 650 mDénivelée négative : 1100 m Celui que l'on attendait ardemment estarrivé : le grand soleil ! Ce jour-là, j'aimangé des yeux tous les sommets quinous faisaient rêver sur la carte, montéen courant au sommet de la TêteBlanche 3724 m pour faire un coucouau Mont-Blanc, et une photo pour papa,une pour maman .... Après la traverséehardie du glacier joliment crevassé deStockji, j'ai retrouvé les petites fleurs,les rares myosotis nains et les campa-nules du Mont-Cenis, mais le "macro"de Roland se languit au refuge précé-dent … Nous avons du contournerStockji par sa moraine, par un sentierexposé et humide, bien regardé nospieds mais levé souvent le nez pournous éblouir : Dent d'Hérens 4171 m,Dent Blanche 4356 m et LE CERVIN4477 m, face Ouest, face Nord-ouest,face Nord, suivre en clignant des yeuxl'arête Zmutt, chercher le refuge Carrel3835 m sur la voie normale de l'arêtedu Lion. Le Cervin, je le touche du doigt(presque), je suis de l'oeil sa silhouettepuissante, je l'apprends par coeur. Unlit et un couvert nous attendaient dansles alpages, on a tout notre temps pourparesser au pied de la montagnemythique. C'est un beau cadeau ! Quil'a inventé, qui l'a dessiné ? Peut être legardien de la cabane Shonbiel, fenêtre

grande ouverte sur le Matterhorn. Maisla terrasse de ce refuge est un peuencombrée. Ce sixième jour, si voussentez le fauve ou la fauvette, unedouche fraîche vous attend à 300 m durefuge sous une cascade. Ce serait unpéché d'aller se doucher à Zermatt.Alors, nous avons pris nôtre après-midide RTT (Récupération du TempsTeigneux ou Taquin) pour méditer à lalumière du Grand Maître. Je n'ai pas purentrer dormir avant l'extinction totaledes feux. Le soleil attend que la terras-se se vide pour se coucher. Le glacierde Stockjigletscher est totalement dansl'ombre depuis plusieurs heures,lorsque le Cervin s'éteint ... seulementaprès lui, le massif du Mont-Rose s'en-dort. Du jaune à l'orangé, du rose aupourpre, j'en ai vu de toutes les cou-leurs, puis un ciel tout pâle, tout grissouris, un premier quartier de lune etles mille et une étoiles de notre galaxie,un grand silence et le géant qui veillesur dortoir qui ronronne allègrement.

7 jour : Cabane de Schonbiel 2694 mZermatt 1600 mDénivelée négative : 1100 mLa descente le long du glacier deZmutt, puis jusqu'àZermatt est un bijou dansson écrin, de chalets enalpages, de "mazots "en "raccards" et detorrents en forêts. Onn'en finit pas de direau revoir à notrepyramide alpine. Jen'ai plus de photos.Dommage ! Nousretrouvons les lismartagons, lesaconits et la villede Zertmatt, sansvoiture mais sanssaveur, sans odeur,sans âme. Sanscent et cent foistrop de ces japonais,italiens, suisses(pleins d'étrangers !),et même des français(personne n'est parfait)qui me bousculent dansla rue, fraîchement raséset sentant le café du petit-déjeuner, j'aurais pu m'ache-ter une paire de tongs et ran-ger soigneusement meschaussettes dans un sac her-métique. Les Mari(e)s se disentau revoir, des souvenirs pleinsle sac.Notes : Les départs de trainssont fréquents pour redes-cendre sur Sion. A Tasch, aupremier arrêt prenez le busspécial randonneurs pourChamonix (moyen le plus

économique, 23 Euros, pour relierZermatt-Chamonix, tél : 00 3345 09 36 147). Départ du bus vers 14h 30, arrivée auTour vers 17 h. On peut aussi rentrerdans la journée sur Montpellier (partrain : Martigny-Genève-Lyon), arrivéeà Montpellier 22 heures pour un départde Zermatt à 11 heures.

Difficulté : NNiivveeaauu mmoonnttaaggnnaarrdd,,hhaabbiittuuéé àà llaa rraannddoonnnnééee eenn hhaauutteemmoonnttaaggnnee.. PPrréévvooiirr ddeess iittiinnéérraaiirreessddee rreeppllii ppaarr tteemmppss ddee bbrroouuiillllaarrdd..TToouutt ccoommmmee ssuurr uunnee aauuttoorroouutteerreesstteerr vviiggiillaannttss ssuurr ggllaacciieerr.. IIll yy aabbeeaauuccoouupp ddee ttrraaffiicc,, iill nnee ffaaiitt ppaassttoouujjoouurrss ggrraanndd bbeeaauu,, bbeeaauuccoouupp ddeettrraavvaauuxx,, nnoonn ssiiggnnaallééss,, mmaaiiss llee cchhee--mmiinn vvooyyaaggee aauu ccooeeuurr ddeess AAllppeess,, aauuppiieedd ddeess ggééaannttss,, cc''eesstt uunnee ttrraavveerr--ssééee iinnoouubblliiaabbllee..NNoouuss rreeppaasssseerroonnss ppaarr llàà,, mmoonntteerr llaaPPiiggnnee dd''AArroollllaa oouu llee MMoonntt BBllaanncc ddeeCChheeii ll lloonn ...... eett bbiiffuurrqquueerr ssuurrqquueellqquueess vvaarriiaanntteess..

Anne-Marie, Marie-Agnès et Roland-Marie

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UNE COLLECTIVEA l'AVEN DE LA DAME

aven de la Dame estune belle classique de laSéranne, massif préférédes spéléologues mont-pelliérains. Cet aven,découvert en 1931 parle célèbre président fon-dateur de la Société

Spéléologique de France, Robert deJoly, est connu pour sa fameuse ver-ticale de 84m, une des plus impres-sionnantes de la région.Cette sortie fut programmée par unebelle journée du mois de mars etc'est donc avec Yves – désireux derefaire cette belle cavité – que nousnous dirigeons vers le village deBrissac, blotti sur le contrefort Est dela Séranne.Arrivés avec une demi-heure d'avan-ce sur le lieu de rendez-vous, nouspouvons visiter la principale curiositédu village, hormis le château : lesfameuses sources de l'Avèze. Cessources forment un joli petit ruisseauqui court dans le charmant petit parcde Brissac. Ce sont principalementdes venues d'eau du célèbre abîmede Rabanel et même des pertes de laVis. Deux gros gouffres jalonnent leparcours souterrain de cette sourcemais, hélas, après plusieurs tenta-tives je n'ai pu encore en voir aucun.Le célèbre Martel les a visités à la findu siècle dernier. Mais l'heure tourneet après une courte promenade, voicinos collègues qui arrivent. Ils ne sontpas 3 comme convenus mais 13. Lapetite sortie va se transformer sousnos yeux en une collective digne desinitiations à l'aven Vidal. C'est avecjoie que je retrouve Agnès nouvelle-ment auréolée de son titre de prési-dente et Roger qui s'est rallié au der-nier moment à la troupe, et mêmeRégis que l'on voit hélas si peu sou-vent.La montée de cette petite troupevers le hameau de Nicouleau et lamarche vers la cavité se passa rapi-dement. En effet, la visite de l'avenest assez longue à cause du grandpuits. Mais le chemin est bien mar-qué et, après 20 minutes de marche,la cavité est trouvée. C'est uneentrée de 3m de diamètre entouréed'arbres, un chemin balisé passe surla margelle du gouffre. Profitant de

la longue attente qui va suivre, j'aiprévu une petite corde pour visiterun peu plus haut, une cavité bienmoins connue : l'aven n°2 de laDame. Celui ci, exploré à la mêmeépoque que le n°1 et toujours par Rde Joly, renferme au bas d'un puitsde 10m une belle salle bien concré-tionnée, mais malheureusementsans suite possible. Revenu au borddu n°1, je constate que la descentea bien avancé, puisqu'il reste seule-ment Yves qui se préparait à des-cendre. Yves disparu, je m'élancemoi-même dans le gouffre. Le pre-mier puits, de belle taille, précède unénorme toboggan en conduite for-cée. Rarement dans ma vie je n'airencontré un pareil tube incliné à50°. La voûte lisse culmine à 20m dusol. Rarement, je n'avais vu pareillegrappe humaine au bas de ce gigan-tesque tunnel. On aurait dit unearmée de vers luisants accrochés àune branche. J'y retrouve Agnès,Roger, Régis et même le Juge. Il y a,parmi tout ce monde, des gens quiremontent et d'autres qui vonts'élancer dans la grande verticale.

L'endroit est confortable mais humi-de. Ce qui est moins confortable,c'est la qualité des amarrages surlesquels nous sommes perchés. Ilssont vieux et témoignent de l'époquehéroïque à laquelle ils ont servi. Unevieille barre est scellée à une couléestalagmitique, mais depuis quand ?Quant à mon amarrage, c'est unvieux piton rouillé mais solide.Depuis quelque temps, je trouve quema nouvelle lampe a du mal à fonc-tionner. Elle perd de l'eau. Profitantdu palier et avant d'aborder le grandpuits, j'effectue une réparation. Lasolution à mon problème d'allumageest vite résolue, en effet la vis duréservoir n'était pas vissée. Aucunepression et aucun éclairage.Maintenant, celui ci fonctionne àmerveille et même commence àprendre des allures de chalumeau.C'est dans ce bruit de sirène quej'entame ma descente. Tout de suite,le puits prend des proportions gigan-tesques. De grosses coulées laissenttomber une pluie glaciale. La des-cente s'effectue en plein vide sur84m. Seulement 3 fractionnementsinterrompent cette plongée fantas-tique dans le noir. Au fond, une gros-se diaclase élargie au cours des mil-lénaires par le ruisseau qui venait dela surface forme une grande sallecolmatée à -156m par de la terre. Leconcrétionnement dans le fond de lasalle est très joli, l'eau destructricede la roche est remplacée ici parl'eau "sculpteuse" du minéral. Cesont de jolies stalactites qui pendent

à la voûte, de belles draperies accro-chées aux parois. Une méduse res-semblant à un lustre qui n'aurait pasporté de lumière pend sur la rochenue. Le froid et l'humidité me tirentde ma rêverie. Il va falloir bientôtremonter et cela risque d'être long.Mon éclairage montrant des signesde faiblesse, je souhaite remonterrapidement. Je remonte vers l'ébou-lis. J'entends la voix d'Agnès montantdans le plafond. Je discerne à peineson lumignon mais je remarque sur-tout qu'elle se plaint de la douchequ'elle est en train de recevoir 40mplus haut. Je n'aimerais pas être à saplace, d'autant plus que je n'ai paspris de savon pour me laver. Maremontée se passe à merveille, mal-gré la douche qui m'arrose copieuse-ment le cou et les bras dans la der-nière tirée et j'ai la surprise, arrivé aupalier, de rencontrer Guy etFrançoise venus nous rejoindre. Plusbas, un nuage de vapeur sembleremonter du puits. Serait ce un gey-ser souterrain ou des nuages, àmoins que je ne sois victime d'hallu-cinations ? Mais non, c'est tout sim-plement le "juge" qui remonte etdont la transpiration abondante pro-voque cette fumée au contact del'humidité. Il ne peut d'ailleurs y voirclair car ses lunettes sont recou-vertes d'une couche de buée telle-ment épaisse que seul un mouchoirarrive à nettoyer. Maintenant, c'estAlain qui remonte. Nous l'aidons àremonter la corde sur le palier; celle-ci, trempée, pèse de plus en pluslourd. Le toboggan se remonte trèsbien, et malgré l'impatience que mecause l'attente au fond de cet abîmedans l'humidité, j'aperçois nettementmaintenant la lumière du jour.Encore quelques coups de pompes etc'est sous un ciel gris de fin de jour-née que je débouche à la surface.Une petite collation m'est offertegracieusement par Guy et Françoise.Il y a même du vin rosé pour récon-forter les corps les plus engourdis.Yves et Alain ne tardent pas à nousrejoindre et, après avoir rangé lematériel, nous redescendons vers lepetit hameau de Nicouleau que nousatteignons à la nuit. L'aven de laDame est vaincu et a procuré à cha-cun de nous un plaisir sans cesserenouvelé que seul les spéléologuesressentent : celui d'admirer le travailformidable de ces gouttes d'eau quenous suivons chaque dimanche dansleur trajet vers le ventre de la terre.

L. Payrou

Spéléo

L,

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Vie du Club

COPIE TRIOLETCENTRE COMMERCIAL " LA COLOMBIÈRE "

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Nous avons débuté il y a quelques années une collectede photographies destinées à illustrer les facettes

variées de nos activités. Cette collecte reprend, aveccomme objectif la réalisation d'un diaporama numérique

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Vélo de Montagne

ar un beau dimanche de Septembre, Jean-Pierrea décidé d’organiser une sortie VTT à laVacquerie. Connaissez-vous la Vacquerie ? C’estun charmant petit village qui se trouve entreArboras et le Cailar. Avant de découvrir la sortie,j’y ai découvert le gîte du CAF. N o u sn o u s

sommes retrouvés 5.Cette sortie n’allaitpas être une sortiede record de mon-tées, mais ça allaitêtre une sortie derecord de crevai-sons. La première futpour moi, suiviede près par Jean-Pierre. Sa chambreà air n’était pasencore réparée, quecelle de Jacky s’est toutd’un coup dégonflée (unerustine s’était décollée avecla chaleur, il faut dire qu’il fai-sait très chaud). Réparations effectuées, nous voilàrepartis. Après avoir passé un grandchamp, la 4ème crevaison fut pour Alain. Enattendant qu’il répare, je remarque un petit coin d’ombre,me voilà en selle pour y aller et c’est à ce moment là que jedécouvre que j’avais à nouveau crevé à l’avant et à l’arrière. Je n’avais plus de chambre à air, mais heureusement Alain apu me dépanner. Cependant, le scénario ne s’arrête pas làcar, durant ma réparation, Betty qui s’amusait beaucoup denous voir réparer à tour de rôle, pensant être la seule à «passer au travers », s’est rendue compte qu’elle aussi avaitcrevé. Sur le retour, se sont encore rajoutées deux crevaisonslentes dans la dernière partie du parcours, une pour Alain etl’autre à nouveau pour Betty. Au total, neufs crevaisons pour cinq participants dont voicile détail :Jean-Pierre = 1 fois, Jacky = 1 fois, Alain = 2 fois, Betty =2 fois, Jérémy = 3 foisJe remercie Jean-Pierre qui nous a fait passer une agréable

journée. Je tiens aussi a remercier Alain qui a pu me dépan-ner de deux chambres à air, ce qui m’a permis de rentrertranquille. Il est clair que, la prochaine fois, je partirai avecune ou deux chambres a air de secours.La sortie à la Vacquerie fut la sortie des records de crevai-sons. Et pas de jaloux, chacun eut la sienne.

AA bbiieennttôôtt ddaannss llee «« gguuiinneessss bbooookk »»

Jérémy TEULON (14 ans1/2)

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Poésie

Informations pratiques sur les assurances du CAFA partir du 1er janvier 2003, le CAF est assuré auprès de la MAIF. Pour tout sinistre

couvert par l'assurance, mineur ou majeur, prévenir le plus rapidement possible((eett,, oobblliiggaattooiirreemmeenntt,, ddaannss uunn ddééllaaii ddee 55 jjoouurrss)) :

MAIFGroupe personnes morales

Mme ROUQUENELLE200 avenue Salvador Allende - 79038 NIORT Cedex 09 - tél 05 49 73 71 38

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Inter Mutuelles Assistance au 0800 75 75 75.

LA VIA CHETIVE

Si certains avaient le Cervin comme objectif,Notre Everest à nous, c'était le Mont Chétif.Nous en étions déjà à la troisième tentative,Mais l'ardeur en chacun de nous restait vive.

Nous avions choisi la face Nord en via ferrate,Tous les 5 concentrés afin que rien ne rate.

Philippe, suréquipé, avait prévu l'oxygèneEt harnaché Françoise sans gène.

Amédée, toujours rayonnant et intrépide,Ouvrait la voie d'un pas alerte et rapide.Derrière lui, Betty l'écoutait sans critiqueDiscourir sur les régimes gastronomiques.

La course fut, on ne peut plus hâtive,Car pas plus de dix mètres faisait la voie chétive !Mais nous en rîmes pendant un bon quart d'heure,Tous allongés sur l'herbe, un vrai bonheur !

Laurent Amalric

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Les Refuges

Ouvert toute l’année25 places réparties en trois dortoirsavec matelas mousse et couverturesSanitaires complets avec douches et eau chaudeCuisine équipée avec gaz, vaisselle et frigo

Renseignements et réservation

s’adresser à Eliane et Jean Rocco6, rue du Théron34150 Saint-Guilhem-le-DésertTél. : 04 67 57 72 11

Refuge Jean-Claude Bertrand (100m) Saint-Guilhem-le-Désert

Refuge Jean-Claude BertrandSaint-Guilhem-le-Désert (34)

été

Tarif normal 9,91€(65F)

10,67€(70F)

Tarif CAF 5,34€(35F)

6,10€(40F)

HiverAvec chauffage

Ouvert toute l’année24 places réparties en trois dortoirsavec matelas mousse et couverturesSanitaires complets avec douches et eau chaudeCuisine équipée avec gaz, vaisselle et frigo

Renseignements et réservation

s’adresser à Yvette PoujolAgence postale - 34520 La VacquerieTél. : 04 67 44 60 50

Gîte du Larzac (600m) la Vacquerie

Gîte du LarzacLa Vacquerie (34)

été

Tarif normal 9,91€(65F)

11,28€(74F)

Tarif CAF 5,34€(35F)

6,71€(44F)

HiverAvec chauffage

Les refuges gérés par le CAF de Montpellier

Montagne 08 92 68 04 04

Neige 08 92 68 10 20

Vol libre 08 36 68 10 14

Département 08 92 68 XX

Minitel 3615 METEO

La Météo