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En août 2005, à l'occasion d'une démonstration annuelle à Perros-Guirec, le photographe Pascal Le

Fichant a suivi la Patrouille de France lors de sa préparation puis lors des vols. Résultat : ce reportage exceptionnel et vertigineux. Ici : les 8 Alphajet titulaires de la patrouille sont en formation diamant

Trois Alphajet décollent simultanément du tarmac de Perros-Guirec. En tout, la patrouille compte 8 Alphajet titulaires, et deux avions remplaçants

Deux alphajets solos exécutent une figure dite "volute". Cette figure commence par un virage gauche de 4 avions placés à l'arrière. Les pilotes effectuent ensuite 3/4 de tonneau, puis un virage droite descendant

Les 10 pilotes de la Patrouille de France représentent l'élite de l'aviation française. Avec un minimum de 1 500 heures de vol à leur actif, ils sont capables de guider avec une précision extrême leur avion. Ici, en formation

serrée, la moindre erreur de leur part provoquerait une collision fatale.

Une formation de 4 avions croise dans les airs deux alphajets.

Photo à la seconde près : deux alphajets se croisent, parfaitement alignés, tournés vers le sol.

Les figures de la Patrouille de France durent le temps des traces laissées par les fumigènes. Ici : deux formation de trois avions se "croisent et s'évitent".

Chaque avion a son pilote et son mécanicien attitrés.  L'équipe compte également 10 spécialistes (équipement de bord, cellule hydraulique, système de propulsion, etc.). Ici : le pilote s'installe pour un décollage quelques

minutes plus tard

Les difficultés sont ici cumulées :  ces deux alphajets se croisent sur le dos en s'évitant de justesse.

Les huit avions prennent un virage en formation flèche

Une formation de 4 Alphajet, ou "box de quatre", vient de décoller pour une démonstration

L'alphajet est un avion biplace en tandem, long de 11,85 m. Sur son "nez",  l'insigne de la Patrouille de France reproduit les 8 avions en formation diamant, et un drapeau tricolore

Parfaitement alignés, ces quatre avions accélèrent sur 700 m pour décoller. Leur poids maximum ne peut alors pas dépasser 7 250 kilos

Les démonstrations de la Patrouille de France sont ponctuées par des "éclatements" tricolores spectaculaires, pendant lesquels une formation réduite se décroche tout d'un coup de l'ensemble.

Sous leur "ventre", les Alphajet portent deux réservoirs de 50 litres : le pod fumigène. Ils contiennent de

l'huile, du gasoil et des colorants, qui, pulvérisés devant les tuyauteries du réacteur gauche de l'avion où la chaleur atteint 650 à 750°, produisent ces fumées denses et colorées.

En formation Concorde, deux avions prennent la tête de la patrouille, laissant les autres former les ailes du fameux Concorde

Le photographe Pascal Le Fichant a accordé une attention particulière, lors de son reportage, sur le travail

des 32 mécaniciens de la Patrouille de France. Ils se divisent en deux équipes : l'équipe  "piste meeting", qui suit les avions en déplacement, et l'équipe "dépannage", basée à Salon de Provence, qui assure l'entretien

des avions à leur retour de démonstration.

Les Alphajet ont remplacé les Fouga Magister en 1981. Contrairement à leurs prédécesseurs, ils ont été peints en bleu-blanc-rouge

Ici : les huit avions en formation losange. En tout, la Patrouille de France utilise 20 formations différentes lors de ses présentations

Cette photo fige le moment délicat pendant lequel les avions passent en formation "diamant dos", l'un après l'autre. La moitié d'entre eux s'est déjà retournée et l'avion au centre est en pleine rotation

Parmi les performances de l'avion : le passage à basse altitude, qui requiert une maîtrise parfaite de la part du pilote

Les 8 avions effectuent un passage sur le dos, en formation grande flèche

Toujours en formation grande flèche sur le dos, les pilotes font une nouvelle fois la démonstration de leurs performances avec cet alignement parfait.

Les réunions techniques se tiennent dans le Transall, avion de transport logistique de l'armée, qui suit la Patrouille pour transporter le matériel nécessaire lors de ses déplacements

Les fumées blanches permettent d'apprécier le "tombé gauche", ou virage serré à gauche, effectué par les huit avions en formation flèche

Autre performance des pilotes de la Patrouille de France : voler trains sortis. Ce qui représente une difficulté supplémentaire pour l'équilibre de l'appareil

Malgré les très hautes performances dont sont capables les Alphajet, leur cockpit reste plutôt... spartiate et mécanique. Ici, pas d'écrans, de signaux lumineux en tous genres ou de collections de manettes différentes

Les volutes sont un classique de la Patrouille de France, dont la difficulté réside dans le timing plus que dans la manoeuvre en elle-même

29 En vol, les Alphajet peuvent atteindre une vitesse maximale de 0,85 Mach, et une altitude de 14 000 mètres.

Autre classique de la Patrouile : les barriques alternées. Les avions se détachent successivement de l'ensemble, en alternant gauche et droite, et en effectuant un tonneau

Et voici... les chaussettes officielles de la Patrouille ! Pour en être des pieds à la tête !

Pour ce virage à droite, les avions se sont placés en formation canard.

Le zéro est l'un des deux avions de remplacement de la Patrouille.

Même sur le tarmac, les avions sont en parfait alignement

La démonstration vertigineuse de la Patrouille se termine toujours par un bouquet final tricolore