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Lyon – 27 Octobre 2014 1
Clathrates-Hydrates de gaz Des études fondamentales
au développement technologique
Jean-Michel Herri ENS des Mines de Saint-Etienne
Professeur, Génie des Procédés et Ressources Energétiques, Centre SPIN
Société BGH, Pau
Lyon – 27 Octobre 2014 2
Equipe GasHyDyn Ecole des Mines de St-Etienne
5 permanents ( 1 professeur, 2 Maitre-Assistants, 2 techniciens)
3-5 Doctorants, 1-2 post doc, 300-500 keuros/an
Compétences :
- Cristallisation
- Thermo et cinétique des hydrates de gaz
- Développement de capteurs optiques, et de bancs instrumentés
Lyon – 27 Octobre 2014 3
Lyon – 27 Octobre 2014 4
Construction d’un solide à partir de briques élémentaires
512 51262 51264 435663 51268
Structure II Structure H Structure I Structure I
2 6 16 8 3 2 1
Stoechiométrie des
cavités dans la
structure
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Présentation des hydrates : les ingrédients
gaz eau compresseur réfrigérateur
+
Lyon – 27 Octobre 2014 6
6
Instruments: De l’expérience de laboratoire,
au pilote de laboratoire, puis au prototype
Boucle de caractérisation des écoulements pétroliers
en conditions réalistes
Cellules (P,V,T) pour les caractérisations de compositions de
phases (gaz, liquide, solide)
Protototype de climatisation industrielle
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Introduction
7
Constituant i dans la phase liquide
Constituant i dans la phase hydrate
2422 ,,,1
HCHNCOiifugacitéf
La modélisation des processus
élémentaires de cristallisation est
directement dépendante des forces
motrices
MA
CR
O
MID
M
ICR
O
....2
22 NCOi
H
ifugacitéf
Nucleation,
Croissance,
Agglomeration …
21 ff
21 ff
L’équilibre thermodynamique est
caractérisation par l’égalité des fugacités
La cinétique est contrôlée par des forces
motrices, par exemple la différence entre
les fugacités des phases
Gas
1 2( )nf f
Gaz
Identification des processus limitants
Changement d’échelle, modélisation
L’objectif de notre équipe est de comprendre la thermodynamique, et la cinétique hors
équilibre
…afin de comprendre et de rechercher des additifs, thermo ou cinétique,
…pour contrôler (production pétrolière) ou orienter (séparation de gaz) la cristallisation
La modélisation d’un réacteur s’appuie
sur les modèles de chacune des étapes
élémentaires, en les extrapollant dans
une géométrie nouvelle
1 2/f f
Bilans de matières,
Bilans de population,
Lyon – 27 Octobre 2014 8
L’objectif de notre équipe est également de participer au développement de technologies,
avec le soutien des fonds structuraux (région, pays, europe) et les industriels.
Exemple de la filière « captage du CO2 », sur 15 ans
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Exemple d’un développement industriel
Stockage du méthane sous forme d’hydrate, Yanai, Japan
5 tonnes de méthane/jour
Cristallisation, fabrication de pellets, transport, distribution
Chocoku Electric power
Mitsui Engineering and Shipbuildings
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La maturation d’une technologie est décrite selon une échelle internationale
en 9 étapes
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Au menu Présentation des hydrates Quelques contextes dans lesquels les hydrates de gaz se trouvent naturellement Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz Des exemples d’applications dérivées
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Methane Ethane Cyclo-Propane propane butane isobutane
AIR CO2 H2S Ar, Kr, Xe
Tetra-n-butylamonium bromide
Lyon – 27 Octobre 2014 13
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
-150 -100 -50 0
Temperature [°C]
Pre
ssio
n [
MP
a]
Fray et al, 2010
Yasuda and Ohmura, 2008
Mohammadi and Richon,
2008
Schmidtt 1986
Fallabela, 1975
Adamson and Jones, 1971
Miller and Smythe, 1970
Larson, 1955
GasHyDyn simulation
Point de vue thermodynamique, exemple: stabilité des hydrates de CO2,
depuis les conditions terrestres jusqu’aux conditions martiennes
21 aout 1986, perte de
confinement d’une poche
de CO2/hydrate? dans le
lac de Nyos, Cameron,
1799 morts
Les conditions hivernales de Mars (150K, 0.6 KPa) sont
favorables à la formation d’hydrate de CO2
Zone de stabilité
Zone
d’instabilité
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Point de vue cinétique: formation des clathrates dans des conditions
fortement hors équilibre pour favoriser le captage de l’un des gaz constitutif
d’un mélange
e P e P
Equimolar CO2-N2 mixture,
at a pressure of 4 MPa
Bulk in physical in
equilibrium with the gas
,int ,j j bulkx x
Diffusion layer
Integration layer
Une description de la phase gaz, par exemple
du van-der-Waals amélioré
Une description du transfert gaz/liquide, sous la forme
d’une couche de diffusion d’épaisseur variable,
Pour décrire le système nous avons besoin de:
Une description de la diffusion autours des particules
Un modèle cinétique pour décrire la vitesse de réaction
dans la couche de croissance,
Des méthodes numériques, pour décrire dans le temps
les différentes variables de concentration, de nombre
de particules, de tailles….
Deux descriptions géométriques, du réacteur, et des
particules (nombre, volume, taille…)
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Point de vue cinétique: formation des clathrates dans des conditions
fortement hors équilibre pour favoriser le captage de l’un des gaz constitutif
d’un mélange
e P e P
Equimolar CO2-N2 mixture,
at a pressure of 4 MPa
Bulk in physical in
equilibrium with the gas
,int ,j j bulkx x
Diffusion layer
Integration layer
T=[285.15 - 286.15K]
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
CO2 molar fraction in Gas
CO
2 m
ola
r fr
ac
tio
n i
n H
yd
rate
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Hydrate crystal growing at a growth rate G.
Simultaneous enclathration and declathration
of different guest species j
in different types of cavities i
, ej ir, dj ir
jx
, intjx
, bulkjx
G1([ ] ms )G
Les gaz sont en compétition pour rentrer dans des cavités en cours de formation, et
les vainqueurs sont à la fois les plus mobiles, et/ou bien ceux qui stabilisent les
cavités le mieux, c’est-à-dire que leur volume est le plus approprié à la taille des
cavités. ln(1 )H
w j j
j types of cavities
RT
g
,
,1
x j i j
j i
x j i j
j S
C x
C x
Equilibre thermodynamique
g
, , int
'
, , int
'
1
11
j
x j i j
j
j ij
x j i j
j S j
k GC x
k G
k GC x
k G
Contrôle cinétique
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Au menu Présentation des hydrates Quelques contextes dans lesquels les hydrates de gaz se trouvent naturellement Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz Des exemples d’applications dérivées
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un petit tour dans l’espace
D’abord
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Photo prise le 13 Mars 1986 par Giotto
(lancement par Ariane-1/ESA, 2 Juillet 1985)
Comète de Halley
Présence d’hydrates ?
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http://www.cam.org/~sam/billavf/nineplanets/saturn.html
Titan est un des 18 satellites connus de Saturne
Atmosphère constituée de méthane
Mer de méthane
Continents d’hydrates ?
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mais revenons sur terre
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dans les immensités glacées
Station Vostok, antartique
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où les hydrates d’air existent
naturellement, et sont un traceur
de notre histoire atmosphérique
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et enfin, les hydrates de méthane
sont partout…presque partout…
Dans les sédiments
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Localisation actuelle des accumulations
Estimation : 80 % des réserves de méthane se trouvent sous forme d’hydrate
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0
500
1000
1500
Dep
th [
m]
-5 0 5 10 15 Temperature [°C]
Les hydrates de gaz dans l’offshore.
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http://www.canadian-wellsite.com/gallery.htm
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3…à l’Ecole des Mines de St-Etienne 3…à l’Ecole des Mines de St-Etienne
Présentation des hydrates Quelques contextes dans lesquels les hydrates de gaz se trouvent naturellement Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz Des exemples d’applications dérivées
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Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz
Un problème de production (bouchage des conduites, débouchage des conduites), Un potentiel de production gazière à partir de gisements hydratifères, Une possibilité de séparer le CO2 des gaz de production.
Lyon – 27 Octobre 2014 30
0
500
1000
1500
Dep
th [
m]
Gaz
Pétrole
-5 0 5 10 15 Temperature [°C]
Temperature in
the sediment
Equilibrium temperature
of methane hydrate
Methane hydrate :
Methane + water Solid (pressurised) (« cold »)
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“Raclage”
d’une conduite après formation
d’hydrates
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Quels sont les mécanismes de la cristallisation des hydrates ?
Comment se forme le bouchon ?
Quel est le couplage entre cristallisation et écoulement ?
Comment prévenir la formation des hydrates (additifs thermodynamiques,
ou bien isolation des conduites),
Comment empêcher la formation du bouchon si la cristallisation se déploie
quand même (additifs cinétiques et dispersants) ?
Comment procéder à sa dissociation ?
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50 m de long
12 m de hauteur
10 MPa
Pas de pompe
Boucle « archimède »
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CO2 N2
Gaz
nhydrocarboliquid
water
hydrate
Chromato gaz
ATR
Ionic chromatography et ICP
RAMAN
PSD
D
Visual analysis
Turbidimetry
Dynamic scattering
PSD
D
Chord Length Distribution
CLD
L
Neural Network
Direct inversion
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- To present the preliminary results of a experimental study of methane hydrate formation at high water cut.
- To observe the influence of a dispersant additive (anti-agglomerant – AA) in this kind of system.
- Parametric study: - Emulsion Model: - Crystallization Model: Percentage of water
Percentage of water
Le fluide pétrolier peut être composé jusqu’à 80% d’eau et forme une émulsion
d’hydrocarbure.
Nous nous intéressons à la nature de cette émulsion, puis comment elle cristallise
Nous suivons le comportement rhéologique et nous suivons la cristallisation
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Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz
Un problème de production (bouchage des conduites, débouchage des conduites), Un potentiel de production gazière à partir de gisements hydratifères, Une possibilité de séparer le CO2 des gaz de production.
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Localisation actuelle des accumulations
Estimation : 80 % des réserves de méthane se
trouvent sous forme d’hydrates de gaz .
Artic sediments
Source TotalFinaElf (modified from Kvenvolden, 1988, 1993)
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Artic sediments
Source TotalFinaElf (modified from Kvenvolden, 1988, 1993)
Actuellement, deux sites sont étudiés
sous forme d’étude préliminaire (Nankai), ou
de test de production (Mallik 5L-38)
Mallik
Mackensie bay
Nankai trough
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Artic sediments
Source TotalFinaElf (modified from Kvenvolden, 1988, 1993)
Le site de Mallik (le plus documenté) est opéré depuis une dizaine d’années par
un consortium international, principalement USA-CANADA-JAPON, Mais avec
l’appui intéressé de l’Inde, et sous le regard avisé de la Chine
Mallik
Mackensie bay
Pour des raisons d’accessibilité, le permafrost superficiel
doit être gelé : les tests de production ne sont réalisables
que 1 mois par an
- test de production par depressurisation,
- test de production par injection d’eau chaude,
- test de production par déstabilisation chimique.
5 couches d’hydrates on été repérées (entre -886 m et -
953m) sous le permafrost d’une épaisseur de 600 m.
L’épaisseur cumulée des couches d’hydrates est de 113
m, soit une réserve de 3 à 4 109 m3 de gaz sous une
surface de 1 km2 autour du puits de forage
Lyon – 27 Octobre 2014 40
0
500
1000
1500
Dep
th [
m]
-5 0 5 10 15 Temperature [°C]
PAR INJECTION THERMIQUE
Lyon – 27 Octobre 2014 41
0
500
1000
1500
Dep
th [
m]
-5 0 5 10 15 Temperature [°C]
PAR DEPRESSURISATION
Lyon – 27 Octobre 2014 42
0
500
1000
1500
Dep
th [
m]
-5 0 5 10 15 Temperature [°C]
PAR DESTABILISATION CHIMIQUE
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hydrate Eau
et méthane dissout méthane libre
milieu poreux (sédiment ~ sable)
glace d’eau Dépressurisation
Chauffage
Déstabilisation chimique
Question centrale Comment se dissocient les hydrates, à quelle vitesse ?
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Question centrale Comment se dissocient les hydrates, à quelle vitesse ?
Prise en compte des transferts de matière (écoulement) au sein d’une matrice poreuse,
Prise en compte des flux des chaleurs
- diffusion depuis l’environnement,
- convection via une circulation d’eau naturelle, ou forcée (injection d’eau chaude),
Prise en compte de la capacité de l’hydrate à se transformer en glace si le refroidissement du
sédiment diminue au dessous de 0°C
- chaleur latente de dissociation amoindrie,
- persistance d’une phase solide dans la porosité qui freine les écoulements,
Lyon – 27 Octobre 2014 45
Transfert
de
chaleur
Transfert
de
masse
Influence de
paramètres
sur
la
cinétique
Modèle
numérique
Dispositif
expérimental
Développement
en parallèle
Question centrale Comment se dissocient les hydrates, à quelle vitesse ?
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Carotte (longueur >> diamètre)
Conditions initiales suivantes
pas d’eau liquide
f0 = 0,37
Tinit = 276 K
Pinit = 3,55 MPa
Plan de présentation des résultats
L d
Équilibre
Parois
externes
Pression de
dissociation
- Température ou flux fixé(e)
- Imperméabilité de la paroi
Dispositif expérimental
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260 cm
20 cm 60 cm 30 cm 50 cm 100 cm
Dépressurisation
Dispositif expérimental
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Sonde de
température
Raccords rapides
Circulation d’éthanol
Alimentation en méthane
Zones sédimentaires
(1’’ tube)
Acquisition de données
Modèle Objectifs Simulation
Dispositif expérimental
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Modèle numérique
Résolution dans un modèle maillé (simulateur d’écoulements multiphasiques)
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Modèle numérique
Pression Température Saturation en hydrate
Temps
5min
15 min
45 min
C.I.: Sh0 = 0,7 , Sg
0 = 0,3 , Pd = 3,04 MPa, K0 = 10-13 m2, ls = 1,4 W.m-1.K-1
Lyon – 27 Octobre 2014 51
Mouillage du sédiment :
saturation initiale en eau Swinit
(taux de conversion
expérimental ~ 70 %)
Force motrice Pm
(= Peq – Pd)
(MPa)
Température des parois Tp
(K)
Paramètres
expérimentaux
Type de sédiment pour les
carottes sédimentaires
Dispositif expérimental Modèle numérique
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Modèle numérique Résultats expérimentaux
C.I.: Sh0 = 0,49 , Pd = 3,2 MPa, K0 = 5.10-12 m2
C.I.: Sh0 = 0,42 , Pd = 3,05 MPa, K0 = 5.10-13 m2
0
20
40
60
0 20 40 60
t 1/2 expérimental (min)
t1/2 m
od
èle
(m
in)
-10%
+10%
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Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz
Un problème de production (bouchage des conduites, débouchage des conduites), Un potentiel de production gazière à partir de gisements hydratifères, Une possibilité de séparer le CO2 des gaz de production.
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Une possibilité de séparer le CO2 des gaz de production.
Problématique générale de la chaîne énergétique du Carbone
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Problématique générale de la chaîne énergétique du Carbone
1 – Production de CO2 sur un site industriel
2 – Captage (ou séparation) du CO2
3 – Transport du CO2 vers un site d’enfouissement
4 – Injection dans un réservoir géologique
Lyon – 27 Octobre 2014 56
Problématique générale de la chaîne énergétique du Carbone
1 – Production de CO2 sur un site industriel
3 – Transport du CO2 vers un site d’enfouissement
4 – Injection dans un réservoir géologique
Thèmes abordés par notre département
2 – Captage (ou séparation) du CO2
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Gaz de combustion d’une
centrale thermique au
charbon
Débit (kg/s) 772.8
Pression (bara) 1.018
Temperature(°C) 49
Composition (wt.%) :
67.26% N2; 3.58% O2;
20.58% CO2; 7.43%
H2O; 1.14% Ar T=[285.15 - 286.15K]
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
CO2 molar fraction in Gas
CO
2 m
ola
r fr
ac
tio
n i
n H
yd
rate
La sélectivité du captage s’est révélée
extrêmement prometteuse
Lyon – 27 Octobre 2014 58
0
2
4
6
8
10
12
0 5 10 15 20
net
eff
icie
ncy
pen
alty
(%-p
oin
ts)
absorber pressure (bar)
0
2
4
6
8
10
12
0 5 10 15 20
net
eff
icie
ncy
pen
alty
(%-p
oin
ts)
absorber pressure (bar)
0
2
4
6
8
10
12
0 5 10 15 20
net
eff
icie
ncy
pen
alty
(%-p
oin
ts)
absorber pressure (bar)
M
M M
G
drain valvedrain valve
cooling
water
flue gas from
FGD unit
CO2 compressor
Hydrates capture
process
clean gas
to stack
flue gas
compression
clean gas
expander
100 %
50 °C
90 °C
1.5 bar230 °C
7,6 bar88 °C 28 °C
93 %
0 °C
5 bar
74 %
0 °C
169 °C
74 %
100 °C
adsorptive
drying unit
to pipeline
regeneration
steam
160 °C
18 °C
19 %
55 bar
110 bar
cooling
water
18 °C G
M
M M
G
drain valvedrain valve
cooling
water
flue gas from
FGD unit
CO2 compressor
Hydrates capture
process
clean gas
to stack
flue gas
compression
clean gas
expander
100 %
50 °C
90 °C
1.5 bar230 °C
7,6 bar88 °C 28 °C
93 %
0 °C
5 bar
74 %
0 °C
169 °C
74 %
100 °C
adsorptive
drying unit
to pipeline
regeneration
steam
160 °C
18 °C
19 %
55 bar
110 bar
cooling
water
18 °C G
0
2
4
6
8
10
12
0 5 10 15 20
net
eff
icie
ncy
pen
alty
(%-p
oin
ts)
absorber pressure (bar)
q=1.5
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
0 2 4 6 8 10 12
Total Pressure [MPa]
Bu
lk r
ea
cto
r L
iqu
id v
olu
me
[m3
]
0
20
40
60
80
100
120
Vo
lum
e r
ate
[m
3/s
]
La pression opératoire est limitée par les coûts de
compression qui doivent être inférieur à 6 points
de rendement
Ce qui limite la capacité de stockage des hydrates,
et augmente le volume des réacteurs, et les débits
de solvant
Lyon – 27 Octobre 2014 59
Patatra…..15 ans d’études à l’eau ?
Pas tout à fait, puisque les additifs que nous avons testés nous servent aujourd’hui sur
d’autres applications
Lyon – 27 Octobre 2014 60
Au menu Présentation des hydrates Quelques contextes dans lesquels les hydrates de gaz se trouvent naturellement Les contextes industriels liés à la production gazière en présence d’hydrates de gaz Un exemple d’application dérivée
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Un exemple d’application dérivée
Climatisation par circulation de matériaux à changement de phase
Remplacer la fabrication classique du froid par détente gazeuse
par
la fonte d’un coulis de solide
d’hydrates de Bromure de tetra-N-butyl Ammonium
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Methane Ethane Cyclo-Propane propane butane isobutane
AIR CO2 H2S Ar, Kr, Xe
Tetra-n-butylamonium bromide
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512 51262 51264 435663 51268
Structure II Structure H Structure I Structure I
Les gaz forment des clathrates hydrates suivant 3 configurations, mais ils
restent toujours à l’intérieur des cavités qu’ils stabilisent
Le bromure de tetra-N-Butyl ammonium rentre à la fois dans les cavités, avec
les chaînes alkyls, et participe au réseau d’eau, par l’ammonium qui se place
à l’intersection de cavités, et le contre ion qui lui aussi remplace une molécule
d’eau de la structure. Il forme un hydrate stable à pression atmosphérique, et
12.2°C
Task 1.1
Developing fundamentals
Lyon – 27 Octobre 2014 64
-1 groupe froid classique (compression – détente) pour fabriquer du froid au
niveau du générateur de coulis
-1 générateur de coulis fonctionnant pendant les heures creuses de
consommation électrique (nuit)
-1 Pompe adaptée au transport de coulis
-1 capteur de la teneur en coulis
-1 fluide adapté à –35°C (pas trop visqueux)
Fluide frigoporteur
Postes Utilisateurs
BOUCLE SECONDAIRE
BOUCLE
PRIMAIRE
Fluide frigorigène
Gro
up
e
Frig
orifiq
ue
Echangeur de chaleur
Fluide frigoporteur
Postes Utilisateurs
BOUCLE SECONDAIRE
Fluide frigoporteur
Postes Utilisateurs
BOUCLE SECONDAIRE
Postes UtilisateursPostes UtilisateursPostes Utilisateurs
BOUCLE SECONDAIRE
BOUCLE
PRIMAIRE
Fluide frigorigène
Gro
up
e
Frig
orifiq
ue
BOUCLE
PRIMAIRE
Fluide frigorigène
Gro
up
e
Frig
orifiq
ue
Echangeur de chaleurEchangeur de chaleur
Lyon – 27 Octobre 2014 65
Convecteur
Sorbetière 30 kW froid Réservoir de stockage nocturne
Pompe de distribution diurne
Lyon – 27 Octobre 2014 66
Dint=1cm
Le sorbet d’hydrate est “facilement” transportable,
c’est-à-dire que sa viscosité est de
l’ordre de 10 fois celle de l’eau
Hydrate slurry flowing in a pipe
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La maturation d’une technologie est décrite selon une échelle internationale
en 9 étapes
Lyon – 27 Octobre 2014 68
Merci aux sponsors
Lyon – 27 Octobre 2014 69
Lyon – 27 Octobre 2014 70
Merci aux sponsors Merci à nos partenaires académiques
Lyon – 27 Octobre 2014 71
- Institut Français du Pétrole
- Mines de Paris (CEREP) , ENS Ulm, Université de Pau, Université de
Lille, ENSTA
- Université d’Édimbourg, de Gottingen, de Moscou, de Catagne, d’Oslo
(KTH)
- Université de Keio (Japon), Ecole des Mines du Colorado
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Merci aux sponsors Merci à nos partenaires académiques Merci au labo
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Merci aux sponsors Merci à nos partenaires académiques Merci au labo Et….
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merci
de votre attention