Clarté Avril 2016

www.saintpierredescorps.fr

N°351 Mensuel d’informations municipalesAvril 2016

Prochain Clarté

à partir du 3 mai

Trouver un médecin référant au centre de santé (p.8)

Trois réalisations urbaines retenues au Grand Prix d’aménagement 2015 (p.8)

Portes ouvertes aux serres dimanche 24 avril (p.14)

QUELLE MIXITÉ SOCIALE À SAINT-PIERRE ?

QUELLE MIXITÉ SOCIALE À SAINT-PIERRE ?

Mardi 23 févrierUne vingtaine d’habitants réunis à la bibliothèque pour « l’atelier de la cité » du secteur gare/centre-ville font part de leurs idées et de leurs besoins concernant l’aménagement de leur quartier pour les années à venir. Ces ateliers, au nombre de 5 (ouest, Rabaterie, centre-ville gare, grand quartier est et zones d’activités) sont mis en place dans le cadre de l’élaboration du Plan local d’urbanisme.

Mardi 8 marsLors de la Journée internationale des droits des femmes, celles qui travaillent et ont travaillé à la mairie sont conviées à un moment de convivialité dans la salle des fêtes. Comme le veut la tradition, elles ont reçu un présent. Cette année, il s’agit d’une place pour un spectacle de leur choix au centre culturel. Martine Belnoue, première adjointe au maire, accompagnée d’élus, appelle à rester vigilants sur les inégalités entre hommes et femmes qui restent toujours fortes. Une exposition de portraits de Corpopétrussiennes parus dans Clarté est à découvrir à la salle des fêtes, à la mairie et à la bibliothèque pour l’occasion.

Mercredi 9 marsDans le cadre de la programmation « Sueurs froides » à la bibliothèque, une technicienne de la police scientifique de Tours explique son travail au quotidien : prise d’empreintes et de photos sur le lieu du crime, recherche d’ADN, fonctionnement de leur logiciel de recherche, etc. Le public, passionné par cette intervention, ne cesse de poser des questions à la scientifique.

Mardi 1er marsPierre Dharreville, journaliste et écrivain est présent à la bibliothèque pour parler de son livre La laïcité n’est pas ce que vous croyez. Environ soixante personnes assistent à cette rencontre et échangent sur la place de la laïcité dans l’éducation et les services publics, et affirment son rôle essentiel dans la société d’aujourd’hui et de demain.

Jeudi 10 marsPauline Fredureux, âgée de 107 ans est la doyenne de Saint-Pierre-des-Corps. A l’occasion de son anniversaire, Marie-France Beaufils et Ronan Lebert, adjoint au maire en charge de la vie sociale, lui rendent visite. Sa fille (à gauche) et quelques amis sont également présents pour partager ce moment.

L’édito du maire 3

Nous réfléchissons actuellement à la ville de demain pour écrire le futur Plan local d’urbanisme, le PLU. Des ateliers ont été organisés et les habitants qui y participent expriment leur point de vue sur l’avenir. Nous allons y consacrer toute l’année 2016

et vous pouvez vous aussi nous faire parvenir vos propositions.

Notre ville est au cœur de l’agglomération. L’arrivée du train en 1846 a constitué un véritable tournant dans la vie communale. Jusque-là maraîchère, Saint-Pierre est devenue une ville industrielle. La première entreprise a été l’usine Saint-Gobain (où est le centre commercial des Atlantes), puis il y a eu les ateliers d’entretien et de réparation du matériel ferroviaire (l’actuel Technicentre), et de fabrication des locomotives (où sont installés les services techniques de la ville).

Depuis, notre ville a toujours été attentive à développer l’activité économique. La moitié du territoire communal est occupé par un millier d’entreprises qui portent de l’ordre de 10 000 emplois.

Nous avons toujours été attachés à créer les conditions que ceux qui travaillent puissent vivre au plus près de leur lieu de travail, évitent des temps de déplacement, sources de fatigue, mangeurs de temps, mais aussi producteurs de pollution pour notre environnement. À cela s’ajoutent, bien évidemment, des coûts financiers qui pèsent sur les budgets des salariés les plus modestes.

Je pense qu’il est indispensable de continuer à accueillir au cœur de l’agglo les activités économiques et les salariés qui les font vivre.

C’est pourquoi, j’ai souhaité faire visiter nos sites d’activités – Rochepinard, Grands Mortiers, Magasin Général, Yvaudières, Morinerie, Primagaz… – au président de l’agglomération Tour(s)plus et au vice-président chargé de l’Économie. Cette visite s’est faite courant mars.

Nous accueillons certes de nouvelles activités – Socofer, Mikado pour citer deux exemples. Toutefois certains bâtiments sont devenus totalement inadaptés, ils ont souvent de l’amiante. Il faut donc engager la mutation de ces biens pour qu’ils puissent accueillir de nouvelles entreprises créatrices d’emplois. Nous en avons grand besoin. Nous ne pouvons-nous résigner, en effet, à voir augmenter le nombre de demandeurs d’emplois.

Cela suppose l’engagement de Tour(s)plus à nos côtés pour mobiliser les moyens indispensables à cette réhabilitation.

Réhabiliter les zones d’activités pour retrouver de l’emploi

« Cela suppose l’engagement de Tour(s)plus »

Marie-France Beaufilssénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps

Vendredi 4 marsVernissage de l’artiste-peintre de Diagonale Juliette Gassies, passage Chabrier. Ils sont nombreux – élus, amis et élèves – à découvrir ou redécouvrir ses œuvres. Un hommage aux femmes dans le cadre du festival Bruissements d’Elles.

Lundi 7 marsL’auteur pour la jeunesse Marie-Aude Murail en dédicace à la bibliothèque. Il s’agit du premier auteur/illustrateur de l’Animation-lecture 2016 à rencontrer les élèves de maternelle ou d’élémentaire dans les écoles de Saint-Pierre. Le final se tiendra du 23 au 27 mai, salle des fêtes.

Mardi 15 marsCécile Coulon, auteure du roman Le cœur du pélican, à la bibliothèque devant une vingtaine de lecteurs venus à sa rencontre.

En mars-avrilLe chantier de logements situé entre la rue Pierre-Sémard et la rue des Ateliers démarre en mars. Après le désamiantage du terrain en début de mois, la démolition des maisons est prévue à partir du 21 mars.

www.saintpierredescorps.frLe bloc notes4

mini_logo1_cls.pdf 1 04/10/12 09:53

SUR L’AGENDA DU MAIRE EN AVRIL

Vendredi 1er : réunion piscine Carré d’Ô à La Riche. Rencontre avec le préfet de Région Nacer Meddah. Samedi 2 : rendez-vous avec des habitants. Mardi 5 : Sénat. Mercredi 6 : Sénat. Jeudi 7 : conseil municipal à 20h, mairie. Ven-dredi 8 : visite des quartiers de la Rabière, du Sanitas et de la Rabaterie. Signature du protocole relatif à la rénovation urbaine, Tour(s)plus. Samedi 9 : intervention auprès des jeunes en formation pour le Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA). Du 11 au 24 : suspension des sessions parlementaires. Lundi 11 : réunions et rendez-vous au-tour des équipements sportifs de l’agglomération. Mardi 12 : rencontre avec le directeur de l’entreprise de transport Faiveley. Mercredi 13 : comité de pilotage de la politique de la ville, Préfecture. Groupe de travail concernant la gou-vernance Métropole, Tour(s)plus. Séance plénière du Conseil d’orientation des retraites. Jeudi 14 : rencontre avec le directeur de la Société d’Équipement de la Touraine concernant les zones d’activités économiques et commerciales de Saint-Pierre. Vendredi 15 : une délégation de Bordeaux métropole en visite pour voir comment Saint-Pierre construit en zone inondable. Lundi 18 : réunion publique de présentation de l’esquisse d’aménagement de la rue Marcel-Cachin à 19h, salle des fêtes. Du 20 au 22 : mission de contrôle des bénéficiaires du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) au Sénat. Vendredi 22 : Schéma local du risque inondation, Tour(s)plus. Présentation du lauréat du projet de l’aménagement sous l’autoroute A10, Agence tourangelle de l’urbanisme. Dimanche 24 : Journée de la déportation à 11h, parvis de la mairie. Portes-ouvertes des serres municipales, 50 rue de la Morinerie. Du 25 au 29 : Commission des finances au Sénat.

LE CARNETNaissancesThibo CONGOURDEAU, Etienne de la PORTE du THEIL, Ryad YAHYA BEY, Emy BOIREAU, Büsra KABA, EnoraCOCHOU, Wylann KAMARA, Khalil BELLAKEHAL, Adam BEN MOUSSA, Oscar FREY, M’aal BEHILLIL, Lia FRANCINEAU HAMOU-MAMAR, Yasmine BOUCETTA

MariagesJean BINDZI ENAMA et Marceline EMGOUÉ EMANI

DécèsMax SERRES-BAUDIS, Geneviève LESAIN épouse PELLETIER, Jean FRAGNIER

Ce logo à la Une de

Clarté rappelle que la

Ville de Saint-Pierre-

des-Corps rejette

l’accord général sur

le commerce et les

services (AGCS) qui

prévoit la privatisation

des services publics.

Mensuel d’informations

municipales

de Saint-Pierre-des-Corps

Avril 2016n° 351

• Directrice de la publication :

Marie-France Beaufils

• Directrice de la communication :

Marie-Paule Mémy

• Réalisation :

Marie-Eve Descombes

Tatiana Lorilleux

• Publicité : Prest’Action 2000

• Impression : Vincent

imprimeries, Tours

• Dépôt légal : mars 2016

ISSN n° 1257-5216

www.saintpierredescorps.fr

Clarté de mai sera distribué entre le mardi 3 et le vendredi 6 mai. Surveillez les paquets de publicités !

c l a r t é i n f o r m a t i o n s n ° 3 5 1 - a v r i l 2 0 1 6

Centres de loisirs : s’inscrire pour l’étéLes inscriptions en centres de loisirs pour cet été sont ou-

vertes du mardi 19 avril au mercredi 15 juin au service

enfance-scolaire, premier étage de la mairie.

Permanences : mardi, mercredi et vendredi, de 8h30 à

12h et de 13h30 à 16h30 ; jeudi matin de 8h30 à 12h,

possibilité de rendez-vous cette matinée (02 47 63 43 68).

Ouverture jusqu’à 19h : mardi 10 mai, mardi 24 mai et

mardi 7 juin. Après le 15 juin, inscriptions sous réserve de

places disponibles.

Apporter : attestation CAF avec montant du quotient fami-

lial ou dernier avis d’imposition, carnet de santé de l’enfant

(ou un certificat médical précisant que l’enfant est à jour de

ses vaccinations), numéro de Sécurité sociale.

3-6 ans (maternelle et CP) : Paul-Louis-Courier en juillet et

Pierre-Sémard en juillet/août.

6-15 ans (CP-collège) : Les Grands Arbres en juillet/août.

mairie02 47 63 43 43

Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h.

34 avenue de la République

consultations médicales, dépistage du diabète

écoute et conseils des adolescents

02 47 63 43 60• Consultations de mé-decine générale sans ren-dez-vous mardi et samedi à partir de 10h30, mercredi et jeudi à partir de 14h et ven-dredi à partir de 9h.• Dépistage gratuit du dia-bète entre 8h et 11h, sa-medi 23 avril. Venir à jeun.• Permanence de la Mai-son des adolescents entre 14 et 16h, mardi 29 mars et mardi 19 avril. Ren-dez-vous au 02 47 22 20 69.

au centre municipal de santé

12 rue Rosenberg

conciliateur, point d’accès

au droit et planning familial

02 47 63 43 20• Le conciliateur es-saie de régler à l’amiable les conflits entre particu-liers. Rencontre sur ren-dez-vous, au 02 47 63 43 20, mardi 12 et mardi 26 avril, de 14h à 17h.• Informations sur vos droits et devoirs face aux problèmes juridiques quoti-diens au Point d’accès au droit. Permanence mardi matin et jeudi après-midi.• Permanences du plan-ning familial de 9h30 à 11h30 vendredi 15 et mercredi 27 avril.

à la Maison des quartiers

1 rue Line-Porcher

architecte coloriste

02 47 63 44 09• Vous construisez ou réaménagez une maison ? Rencontrez un archi-tecte-coloriste l’après-mi-di sur rendez-vous mercre-di 6 avril (après-midi) et mercredi 20 avril (matin).

au centre technique 1 rue Robespierre

PLU : donnez votre avis !Un registre est à votre dis-position à la mairie ou vous pouvez envoyer un mail à [email protected]

Rue Marcel-Cachin :réunion publique

Une réunion aura lieu lun-di 18 avril à 19h à la salle des fêtes pour présenter les résultats de l’étude de requalification de la rue Marcel-Cachin.

Point d’accès au droitLe Point d’accès aux droit est dorénavant animé par Héloïse DRAPEAU.

Don du sangjeudi 14 avrilde 15h à 19hsalle des fêtes

Ne ratez pas la loco 241P1 7 en gare de Saint-Pierre le 16 avrilLa locomotive à vapeur 241P17 va

transporter du public du Creusot à Tours.

Elle s’arrêtera en gare de Saint-Pierre

le samedi 16 avril aux environs de

14h15 et le dimanche 17 avril vers 15h.

Cette locomotive en état de marche est la

cousine de la locomotive Pacific 231E41

que l’association AAATV restaure sous le hangar aux avions sur le site du Magasin

général et que les amoureux du train pourront revoir lors des Journées du patrimoine

qui se tiendront les 17 et 18 septembre.

Un mois dans la ville 5


Le stage multiactivités orga-nisé par le service municipal de la jeunesse durant les va-cances se déroulera du lundi 4 au vendredi 8 avril de 9h à 17h.Il concerne les 11-17 ans. Les jeunes ont le choix entre un stage à dominante spor-tive (sports collectifs et indi-viduels auxquels s’ajoutent des sorties) ou un stage à do-minante culturelle (audio, vi-déo, photo, écriture avec des

sorties). Attention, les places sont limitées !4 Inscriptions auprès du SMJ au 02 47 63 44 60. Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Le vendredi de 13h30 à 17h. Tarif : 4€ par jour ou 20€ le stage entier (8€/jour ou 40€/semaine pour les jeunes hors Saint-Pierre). Prévoir une tenue de sport pour le stage à dominante sportive et de quoi écrire pour le stage à domi-nante culturelle. Prévoir aussi le pique-nique.

Un groupe de parents d’élèves du col-lège Jacques-Decour a relancé un ren-dez-vous institué il y a quelques années par l’établissement : le café des parents. Avec l’aide de Sylvie Lazard, conseillère principale d’éducation, ce groupe a ra-pidement pris ses marques. « Les parents se retrouvent pour échanger sur un thème, de manière informelle autour d’un café et de pe-tits gâteaux, explique Elsa, maman de deux collégiens. On se rend compte que

tout le monde a les mêmes questions, les mêmes inquiétudes parfois et cela permet de dédramatiser. On ressort de ces moments ensemble réconfortés et ça fait du bien. »« Ces moments permettent aussi de nous reconnecter avec le collège, de connaître les lieux, les personnes, de casser les barrières. Comme dans une recette de cuisine, on prend des ingré-dients, chez chaque personne », ajoute Mina, maman d’un élève de cinquième.

« Cela contribue au bien vivre en-semble. Et cela permet de prendre les choses à temps quand on discute », sou-ligne Sylvie Lazard.« Beaucoup de parents s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants. Discuter en-semble, libérer la parole, ça fait du bien et ça rassure », affirme Niouma, ma-man d’un élève de sixième. « Un petit noyau de parents se retrouve, le plus difficile finalement, c’est de pas-ser la porte, mais on aimerait que plus de personnes osent la franchir ! Ce café des parents permet de mieux connaître le collège, nos enfants et c’est rassurant de rencontrer les parents des copains », conclut Karine, maman d’un élève de cinquième.4 Prochain rendez-vous fin avril, à 17h30 (date non fixée au moment du bouclage de Clarté) sur le thème de la laïcité. Pour en savoir plus, appelez le collège au 02 47 44 22 60.

Une journée destinée aux élèves de quatrième des trois collèges est organisée jeudi 28 avril à la salle des fêtes. Le service municipal de la jeu-nesse, le Centre d’information et d’orientation (CIO), les col-lèges Jacques-Decour, Stalin-grad et Pablo-Neruda, orga-nisent ensemble la troisième édition de ce forum avec le concours du lycée Martin-Na-daud, du Bureau information jeunesse (BIJ). Les conseillers

d’orientation et professeurs principaux des classes de qua-trième participent à l’organisa-tion de cette journée, qui com-prendra de nombreux ateliers pour sensibiliser les jeunes et leur permettre de découvrir des métiers. Tables rondes, rencontre des professionnels, Inforizon, et atelier CV et orientation seront proposés aux élèves à partir de 8h30.4 Forum des collégiens, jeudi 28 avril, salle des fêtes.

Stage multiactivités du 4 au 8 avril

Collège Jacques-Decour : un café des parents pour échanger

Forum de l’orientation des collégiens

A l’âge où les enfants se rendent souvent seuls au collège, les parents n’ont pas toujours la possibilité de discuter entre eux à la sortie. Des cafés des parents sont donc organisés pour permettre les échanges et les discussions dans la bonne humeur.

jeunesse

éducation

Elsa Poucineau, Niouma Camara, Mina Castellengo, Karine Colrat et Sylvie Lazard

DIMANCHE 05 JUIN 2016Vide grenier solidaire*

de 8h00 à 18h00Sur le parking du Centre Commercial

des Atlantes

Les recettes des ventes de places aux exposants et de la buvette seront intégralement reversées aux Associations Vaincre la Mucoviscidose et LM Petits Pas

Vente des places d’exposants à l’accueil du magasin Carrefour jusqu’au 23/05

(4€ la place de parking simple de 2m50 / 5€ la place familiale 3.5m) * Voir conditions à l’accueil du magasin

Conseil municipal (extraits)7www.saintpierredescorps.fr


7

Etat d’urgence et déchéance de nationalité

Le conseil demande solennellement au gouvernement et aux parlementaires de ne pas prolonger l’état d’urgence, de ne pas l’inscrire dans la Constitution de notre pays, d’abandonner le projet d’une loi antiterroriste qui, faute de prémunir contre les attentats terroristes, remettrait en cause les libertés individuelles ; de ne pas voter de loi sur la déchéance de nationalité. Abstentions : 3 PS, 3 LR

Débat d’orientation budgétaire

Il est l’occasion d’échanger sur le contexte dans lequel la commune est amenée à préparer son budget 2016 ; sur les conditions financières qui président à son élaboration. De nombreux éléments chiffrés viennent alimenter la discussion, qu’il n’est pas possible de publier ici (voir par ailleurs la page sur le débat d’orientation budgétaire dans Clarté de mars). Les élus ont longuement échangé sur ce contexte de réduction des dotations de l’État aux communes.Ce débat ne donne pas lieu à un vote.

AssociationsLe conseil a donné son accord au versement anticipé d’une partie des subventions qui seront accordées à plusieurs associations pour 2016, afin de ne pas compromettre leurs activités en cours. Unanimité

Tour(s)plusLa ville demande des subventions à Tour(s)plus pour le financement d’une partie des dépenses de fonctionnement du terrain des gens du voyage ; et 30 000€ pour aider au fonctionnement de la piscine municipale. Unanimité

PersonnelsLe conseil fait le point sur les recrutements en cours : un nouveau directeur pour la cuisine centrale, un éducateur de jeunes enfants et deux agents pour la halte-garderie.Contre : 3 LR, NPA

L’été des enfantsL’accueil des préados restera centralisé sur les Grands Arbres. Les centres de loisirs seront ouverts du mercredi 6 juillet au vendredi 26 août. L’accueil

de loisirs Pierre-Sémard accueillera les 3-6 ans en juillet et août et Paul-Louis Courier en juillet. Les 6-15 ans seront accueillis aux Grands Arbres. Pour les plus de 11 ans, il existe une formule à la demi-journée le matin autour d’ateliers thématiques. Des mini-camps de 5 jours et 4 nuits maximum devraient être organisés pour les plus de 8 ans. Les tarifs sont établis en tenant compte des ressources des familles via le quotient familial. Unanimité

LogementLes personnes souhaitant demander un logement dans le parc social peuvent déposer un seul dossier sur le site www.demandelogement37.fr ou auprès du Centre communal d’action sociale en mairie. En décembre 2011, Tour(s)plus, le conseil départemental, l’Union sociale pour l’habitat de la Région Centre et les bailleurs sociaux ont mis en place un fichier unique des demandes. Une charte déontologique a été établie afin de fixer ses règles d’utilisation. La ville approuve les récentes modifications apportées à cette charte et s’engage à la respecter.Contre : NPA

Révision du PPRILa révision du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) a été demandée par le Préfet en janvier 2012. Une procédure de concertation est en cours jusqu’au 13 mars 2016. La population est ainsi invitée à découvrir l’avant-projet du PPRI au service urbanisme de la mairie. Plus d’infos sur www.saintpierredescorps.fr rubrique « Actualités ».Le conseil émet un avis réservé sur l’avant-projet du PPRI et demande une dizaine d’ajustements concernant le territoire de la commune.Contre : 2 Les verts ; Abstentions : 11 PS, 2 LR, NPA

Projet de logements à la Morinerie

La ville autorise la société Citimmo-Sami Promotion à déposer les demandes de permis de construire pour réaliser un programme immobilier entre la rue de la Morinerie et la rue des Epines fortes, sur des terrains communaux. Ce programme comprendrait une cinquantaine de maisons en accession à la propriété, trois petits immeubles collectifs avec 18 logements en

accession à la propriété et 30 logements en location.Contre : 4 LR, 2 Les Verts, NPA ; Abstentions : 11 PS

Plan local d’urbanismeDans le cadre de l’élaboration de son Plan local d’urbanisme (PLU), la ville souhaite mettre en place une concertation avec les habitants dans une démarche participative et culturelle. Le Conseil en architecture, urbanisme et environnement (CAUE) a été sollicité pour son savoir-faire et son expérience. De juin 2017 jusqu’à la fin de l’élaboration du PLU, le CAUE va proposer des débats publics, des ateliers ainsi que des événements culturels en lien avec l’urbanisme. La participation financière demandée par la CAUE s’élève à 13 000€ sur les 18 000€ de la mission. La ville sollicite des subventions auprès de l’État, de différents organismes et collectivités. Contre : 4 LR

Vente et achatLa maison située 53 rue Paul-Vaillant-Couturier a été achetée par M. Lefebvre et Mme Vilmont au prix de 185 000€. La superficie du terrain est de 263m².UnanimitéLa ville achète à Val Touraine Habitat le logement situé 185 avenue Stalingrad et jouxtant La maison Durand, pour 115 000€. Abstentions : 4 LR, 2 Les Verts

ÉclairageEn 2016, la ville va effectuer des travaux d’éclairage public dont le montant s’élèvera à environ 179 400€. Le conseil sollicite des subventions auprès du conseil départemental pour un montant de 80 495€ ; et auprès du Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire à hauteur de 30% des dépenses hors taxe. Unanimité

Dépôts pétroliersLa ville décide d’appliquer une redevance rétroactive d’occupation du domaine public – d’un montant de 10 950€ – pour le réseau de transport d’hydrocarbures qui relie les dépôts Est et Ouest du Groupement pétrolier de Saint-Pierre-des-Corps situé rue de la Vicairerie. Cette canalisation de 146 mètres, installée en 1971, sera rendue inerte et sécurisée. Unanimité

du mardi 23 février 2016

Un mois dans la ville8


L’ancienne station-service de l’avenue Lénine, au numéro 36, a été démolie. Un pro-gramme de vingt logements sera construit sur le terrain en triangle qu’elle occupait, par L’Immobilière des che-mins de fer (ICF) qui étend ainsi le quartier de la Cerisaie. Fabien Gras, d’ICF, accompa-gné notamment de Ludovic Malbert, architecte de l’agence MU (Tours) ont présenté fin février le projet aux riverains lors d’une réunion publique à l’école Pierre Sémard.Six petits bâtiments sur pilotis – pour tenir compte du risque

inondation – dont quatre en fa-çade de l’avenue, permettront d’aménager vingt logements, du T2 au T4. Ces derniers, les T4, seront aménagés en duplex sur deux niveaux, un peu dans une forme maison sur le toit. Chaque logement devrait être doté d’un cellier, d’un local cave en rez-de-chaussée et d’une place de stationnement voitures et vélos. Le programme, à ossature bois, sera raccordé au réseau collectif de chauffage urbain en cours de restructuration et d’extension avec le passage à l’énergie biomasse.

Il est demandé à chaque assuré social de plus de seize ans de choi-sir un médecin traitant, et donc d’intégrer le parcours de soins coordonnés. Le médecin traitant se voit confier les différentes interventions des professionnels de la santé pour un même assuré. C’est lui qui va donc

envoyer le patient chez un spécia-liste. Dans ce cadre, les soins mé-dicaux sont remboursés au taux normal de la Sécurité sociale, soit 70% du tarif de base (moins 1€ de participation forfaitaire).Il n’est pas obligatoire de choisir de médecin traitant, mais l’assu-ré social se trouve alors hors par-cours de soins coordonnés et les soins médicaux sont remboursés par la Sécurité sociale au taux de 30% (moins 1€ de participation forfaitaire). On se retrouve égale-ment hors parcours lorsque l’on consulte directement un autre médecin (généraliste ou spécia-

liste) que son médecin traitant sans avoir été orienté par ce der-nier. Certains spécialistes peuvent toutefois être consultés directe-ment comme les gynécologues, les ophtalmologues ou les psy-chiatres.Le centre municipal de santé pro-pose des consultations de méde-cine générale (voir horaires ci-contre). Si vous n’avez pas encore choisi de médecin traitant, vous pouvez vous renseigner auprès de ceux du CMS lors d’une consul-tation. Le centre pourra devenir le référent du parcours de soins coordonnés.

Trois réalisations urbaines ont été retenues pour le Grand prix d’aménagement 2015 organisé par les mi-nistères de l’Écologie et du Logement : comment mieux bâtir en terrains inondables constructibles ?Il s’agit du programme im-mobilier Cour du Petit Pressoir de l’Atelier d’ar-chitecture Alain Gourdon (photo), de la maison de la famille Lunais, ave-nue Jean-Bonnin et du pro-gramme immobilier Jardin Boileau tous deux de l’archi-tecte Jean-Yves Barrier ainsi

que le travail sur le thème « Vers un urbanisme ré-silient » de l’Agence d’urba-nisme de l’Agglomération de Tours.Ces réalisations font partie des 22 lauréats qui illustrent la diversité des approches et la capacité d’adapter et de composer la ville avec la na-ture et le changement clima-tique. Ces projets présentent des aménagements et des dis-positifs adaptés à la crue ou permettant de réduire la vul-nérabilité en terrains inon-dables.

Vingt logements en locationavenue Lénine

Le Centre municipal de santé peut être médecin référent

Trois réalisations urbaines retenues au Grand prix d’aménagement 2015

Les patients doivent désigner un médecin traitant de référence ― qui peut être le CMS ― pour un meilleur remboursement des consultations médicales.

urbanisme

parcours de soins coordonnéesConsultations de médecine

généralesans rendez-vous

Mardi à partir de 10h30Mercredi et jeudi à partir de 14hVendredi à partir de 9hSamedi à partir de 10h30

Centre municipal de santé

12 rue Rosenberg02 47 63 43 60Secrétariat : du

lundi au vendredi de 8h à 12h et de

13h30 à 18hSamedi de 8h à 12hFermé le dimanche

et jours fériés

La mixité sociale 9

« Il y a trop de logements sociaux à Saint-Pierre, arrêtez d’en construire ! », « Pour-quoi vous faites autant de logements so-ciaux ? »La question qui est parfois posée aux élus, vaut que l’on y réfléchisse. Serait-il malvenu de construire des logements pour permettre à de nombreuses familles ou retraités de vivre en ville, au plus près des commerces et des services publics ?L’envolée des prix de l’immobilier au cours des années 2000 a chassé de l’agglomération des habitants, contraints d’aller habiter à 30 voire 40 kilomètres puis de connaître l’étranglement de leurs budgets du fait de lourds frais de déplace-ments ; ce mouvement se faisant au détri-ment de terres agricoles dont nous avons tous besoin. La loi impose aux communes de plus de 3500 habitants de disposer d’au moins 20% de logements sociaux (25% d’ici 2025). Notre ville en compte aujourd’hui 42%, le pourcentage le plus lourd à l’échelle de l’agglomération au regard de sa popula-tion totale. Cela n’est pas un hasard mais

le fruit de choix et aussi de l’histoire.LE CHOIX ?

Celui des équipes municipales qui favo-risent la construction de nombreux loge-ments au lendemain de la guerre, alors que des familles vivent dans des loge-ments très précaires, baraques de bois et de taules, habitats insalubres.En 1968, on pouvait lire dans Clarté : « À la Rabaterie, les différents programmes de logements permettent de loger 15 000 per-sonnes. La population a été ainsi multipliée par six en vingt ans, entre 1944 et 1968. »Ces programmes étaient nécessaires pour loger tout le monde, salariés qui venaient travailler dans les entreprises, cheminots, ouvriers des chantiers, ensei-gnants, etc.La ville opte pour un projet d’ensemble comprenant aussi des écoles et autres équipements publics.

L’HISTOIRE ?« Le secteur a commencé à se transfor-mer quand le gouvernement a institué les surloyers à partir de 1996, observe Marie-France Beaufils. Une partie de la

population a vu ses loyers augmenter et a choisi d’aller faire construire. S’ajoute à cela que depuis les années 80, les sa-laires ont cessé de progresser au rythme de la période précédente. Ce mouvement d’appauvrissement relatif s’est accéléré à partir des années 2000. »Perte de pouvoir d’achat, chômage en forte hausse : depuis trois ans, les caté-gories les plus modestes « décrochent ». Comme la commune dispose des loge-ments les moins chers, la tendance est d’y concentrer les populations les plus vulné-rables. Les accueillir a toujours fait partie des valeurs défendues par les équipes municipales de la commune. La concen-tration en revanche n’est pas une bonne chose. « Il faudrait que toutes les com-munes de l’agglomération consentent à prendre leurs responsabilités et à accueil-lir, elles aussi, les ménages les plus frap-pés par le manque de travail, les faibles rémunérations, voire l’absence de reve-nus. » Tout le monde est d’accord sur ce principe. Quant à sa mise en œuvre… Il reste du chemin à faire…

Saint-Pierre-des-Corps compte de l’ordre de 40% de logements sociaux. Le parc social est souvent associé à la grande pauvreté. À tort. Il permet de loger au cœur de l’agglomé-ration des ménages de conditions très diverses. Et puis la mixité ne s’arrête pas aux portes du logement social. Elle se construit et se vit dans toute la cité.


QUELLE MIXITÉ SOCIALE À SAINT-PIERRE ?QUELLE MIXITÉ SOCIALE À SAINT-PIERRE ?

La mixité sociale10

La mixité, c’est sur toute la villeLa mixité sociale est portée à Saint-Pierre par des pro-grammes de logements diver-sifiés.La réhabilitation des tours de l’Aubrière par VTH est un beau projet de mise en valeur du patrimoine social ancien. « Nous souhaitons que cette réhabilitation attire de nouveaux ménages et qu’elle donne un cadre de vie plus agréable à ceux qui vivent dans ce quar-tier. »

De nouveaux projets visant à favoriser la mixité sociale ont été construits récemment. Cour du Petit-Pressoir, Grand Cour ou l’ensemble CHEM.Touraine Logement va gérer un programme appelé Les Cadoux dont le chantier dé-marre rue des Ateliers. Il comptera une soixantaine de logements dont une dizaine en accession à la propriété. Un autre projet est en cours de ré-flexion rue de la Morinerie et des Épines Fortes. Il propose-ra une diversité de logements, privés et sociaux, petits collec-tifs et individuels, locatifs et en accession. L’Immobilière des Chemins de fer (ICF) construit actuellement vingt logements en location à la Cerisaie (voir p8). « Nous voulons permettre aux habitants de trouver, dans notre commune, une réponse adaptée à leur famille. »


Il est parfois reproché à Saint-Pierre de compter trop de lo-gements so-ciaux. Qu’en

pensez-vous ?Aujourd’hui, près de 2 millions de personnes en France sou-haitent accéder à un logement social.Cette réalité permet de dire que, non, il n’y a pas trop de loge-ments sociaux et au contraire on en manque, pour des couples, des familles, des retraités qui ne forment pas une population uniformément touchée par la pauvreté. Il y a là des personnes sans ressources et sans emploi, oui, mais aussi des gens qui ont du travail, parfois précaire, par-fois plus stable.

42% de logements sociaux à Saint-Pierre, 33% à Tours, 31% à la Riche, mais 16% à Saint-Avertin, 15% à Saint-Cyr ou 9% à Fondettes. C’est très inégal, non ?La majorité des communes de l’agglomération sont bien en dessous des 20% de logements sociaux imposés par la loi (25% d’ici 2025). Nous ne sommes que quatre communes de plus de 3500 habitants à répondre à cette obligation : Saint-Pierre, Tours, Joué-lès-Tours et La Riche.Mais il faut bien voir qu’il n’y a pas qu’une question de nombre, de quantité. Les mécanismes de financement du logement social permettent de construire différents types de logements

sociaux, qui s’adressent à des populations différentes.

Par exemple ? Par exemple, les logements fi-nancés avec un prêt locatif aidé d’intégration (PLAI) sont pour les populations ayant de très faibles ressources – celles dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 922€ par mois pour une personne seule.Et puis il y a des logements fi-nancés par du prêt locatif social (PLS), qui sont destinés à celles ou ceux ayant des revenus pou-vant atteindre 2178€ par mois.Selon que l’on construit tel ou tel logement, on n’accueille pas les mêmes populations. Or, les communes qui ont des popula-tions plutôt aisées et peu de lo-gements sociaux, favorisent plu-tôt la construction de logements sociaux de type PLS !

Cela a-t-il pour effet de concentrer les plus vulné-rables dans les communes qui ont déjà un parc social ancien important ?C’est exactement ça et c’est pour-quoi nous ne cessons pas d’ex-horter les autres communes de l’agglomération à prendre leurs responsabilités en construisant elles-aussi des logements finan-cés par les PLAI.En construisant peu de loge-ments très sociaux dans les communes faiblement pour-vues, la mixité sociale au sein de l’agglomération ne peut pas se mettre en place. Nous deman-dons en permanence plus de so-lidarité, aussi bien pour les ha-bitants en attente de logement,

que pour les communes comme la nôtre qui ne peuvent absorber à elles seules l’ensemble des de-mandes.

Comment se passent les Commissions d’attribu-tions logements (CAL) avec les bailleurs sociaux ?Les bailleurs sociaux, comme Val Touraine Habitat qui est le plus important à Saint-Pierre, sont sensibles à la mixi-té sociale. Mais ils sont aussi contraints par des obligations de réservations de la préfecture qui doit trouver un toit pour les personnes en situation très pré-caire. Les bailleurs doivent aus-si limiter la vacance c’est-à-dire le nombre de logements non occupés. Les commissions où siègent des élus et des person-nels des communes, tiennent compte de tout cela.

Et au final ? Dans le cadre de l’accord collec-tif intercommunal, signé avec les communes de l’aggloméra-tion, nous avions pour objectif en 2015, d’accueillir à Saint-Pierre un maximum de 36 fa-milles en situation précaire afin que les autres communes moins touchées par la paupérisation des quartiers, accueillent eux aussi de telles familles.Malgré nos mises en garde in-cessantes auprès de nos parte-naires, nous avons dépassé cet objectif de… 144% ! Nous ne cessons de rappeler que notre commune présente un taux de chômage de l’ordre de 27% et plus de 5% au RSA. Cette situation est préoccupante.

« Nous demandons plus de solidarité au sein de l’agglomération » Ronan Lebert, adjoint au maire en charge de la vie sociale, des logements et de la santé, participe régulièrement aux commissions d’attributions des logements (CAL) que tiennent les bailleurs en présence des communes concer-nées. Elles traitent les demandes des personnes qui souhaitent un logement dans le parc social.

Priorité à la défiscalisation ? Pas juste !« En 2012, on nous avait annoncé 150 000 logements sociaux par an en France. Nous atteignons une moyenne d’à peine 37 000 logements par an ! »Les mesures de défiscalisation permettent à ceux qui ont les moyens d’investir leurs économies dans des pla-cements immobiliers, d’une part de payer moins d’impôts et d’autre part d’accroître leur patrimoine – donc leur capital. « Il serait plus juste, vu la forte demande de logements sociaux – très divers – dans notre pays, de faire que ceux qui ont ces moyens paient plus d’impôt et d’investir cet argent public auprès des bailleurs sociaux. » Les Cadoux

La Morinerie

La mixité sociale 11


Les locataires ont de plus en plus de mal à payer leur loyer Les bailleurs, comme Val Touraine Habitat, constatent depuis quelques années, une paupérisation dans le parc social.

Aujourd’hui, chez Val Tou-raine Habitat, 26% des loca-taires ont une dette de loyer, contre 19% en 2012. Parmi les nouveaux arrivés dans les appartements du bail-leur social – qui gère 1865 logements sur le territoire de la commune – 7 loca-taires sur 10 ont un revenu

inférieur à 60% des barèmes HLM, c’est-à-dire qu’ils se trouvent en dessous du seuil de pauvreté (2 sur 10 en 2005).Il y a dix ans, les ressources d’une famille avec un ou deux enfants étaient com-prises entre 1000 et 3000€. Aujourd’hui, ces ressources

sont divisées par deux, entre 500 et 1500€.Un tiers des nouveaux loca-taires sont des familles mo-noparentales.Avec l’augmentation du travail précaire, des bas sa-laires et des temps partiels, de plus en plus de locataires ont des revenus trop faibles pour honorer leur loyer.Cette situation, constatée à Saint-Pierre est généralisée sur l’ensemble du territoire. En France, un million de personnes exercent un em-ploi mais disposent d’un ni-veau de vie inférieur au seuil de pauvreté, même après y avoir comptabilisé les pres-tations sociales (primes pour l’emploi, allocations lo-gement, etc.) ou intégré les revenus de leurs conjoints.

Val Touraine Habitat avait prévu 36 logements à l’accession so-ciale à la propriété pour le pro-gramme immobilier Grand Cour. Seuls une demi-douzaine ont trouvé pre-neurs, les autres vont être loués par le bailleur social.« Il n’est pas aisé de trouver des ac-quéreurs. Les volontaires ne manquent pas, mais dans le contexte économique actuel, les personnes ayant les capaci-tés financières d’acheter ou de louer ces logements se trouvent dans une si-tuation paradoxale. Les logements non subventionnés ont des tarifs trop éle-vés pour les ménages modestes, qui ne peuvent prétendre à un logement subventionné car ils dépassent les plafonds de revenus. En 2009, les pla-fonds d’accès aux logements sociaux ont été abaissés de 10% dans le cadre de la loi Boutin. Nous demandons au niveau national, de revenir à la hauteur à laquelle il se situait avant cette loi. »

Élisabeth,54 ans,

conductrice de cars

« Je suis originaire de Saint-Pierre et j’y ai grandi. Je suis allée à l’école République, puis au collège Jacques-Decour. Quand je me suis mariée, j’ai suivi mon mari qui changeait souvent de région en raison de son travail et moi je m’occupais des enfants. Quand mon fils et ma fille sont deve-nus plus grands, j’ai repris des études et je suis devenue chauffeur poids lourds. Malheureusement, un accident du travail m’a obligée à abandon-ner ce métier que j’aimais beaucoup, ça m’a donné un sacré coup au moral. Je suis revenue à Saint-Pierre il y a dix ans et je me sens vraiment chez moi dans mon appartement – un type 2 – près du centre-ville. Saint-Pierre a une taille humaine et on est tout près de Tours. Je ne sais pas comment j’aurais pu faire sans aide pour mon logement, et quand ma demande a été acceptée j’étais contente que ce soit un appartement à Saint-Pierre.J’ai vécu à la campagne quand je suis revenue dans la région et ce n’est pas pareil. Aujourd’hui, je conduis des cars scolaires et ça me plaît. En plus, je ne suis pas loin du travail, je pourrai y aller en vélo quand il fera beau. »

« Je suis née en Afrique du Sud, mais je suis d’origine portugaise. Quand j’ai rencontré mon mari, je l’ai suivi en Guyane. Je travaillais en tant que médiatrice culturelle en milieu carcéral et mon métier me plaisait. Un jour, j’ai ressenti une douleur intense à la poitrine, et on m’a diagnostiqué une in-suffisance cardiaque. J’ai été transportée à Paris dans l’attente d’une greffe. Au bout d’un an passé à l’hôpital, j’ai pu retrouver mes enfants qui étaient chez mes parents au Portugal et nous avons cherché un logement pour nous trois. Après un séjour en foyer d’hébergement à Tours, nous avons enfin pu avoir un appartement dans le quartier de l’Aubrière et maintenant, nous vivons près de la bibliothèque, ce qui est plus adapté pour mes problèmes de santé. Mes enfants se plaisent à Saint-Pierre et on est proche de l’hôpital et de Paris si besoin. Je ne peux plus travailler à cause de ma santé et ça me manque beaucoup. Je fais du bénévolat auprès de femmes qui se retrouvent seules avec leurs enfants, comme ça a été mon cas. »

HLM : les habitations à loyer mo-déré ou logements sociaux (HLM) sont attribués sous certaines conditions : nationalité ou titre de séjour et revenu annuel de réfé-rence n’excédant pas un certain plafond révisé chaque année au 1er janvier.

PLS : le prêt locatif social est un prêt à taux préférentiel accordé pour la construction, l’achat, la ré-habilitation d’un logement destiné à être loué comme logement so-cial. Le plafond de ressources exi-gé pour les locataires est supérieur de 30% au plafond demandé pour un logement social classique.

PLAI : prêt locatif aidé d’inté-gration. Les logements-PLAI sont destinés aux personnes en difficul-té, disposant de ressources infé-rieures de 55 à 60% au plafond de ressources exigé à l’entrée dans un logement social.

La demande de logement social est simplifiée en se rendant sur le site www.demandelogement37.frElle est aussitôt diffusée auprès de l’ensemble des bailleurs sociaux et de la commune.

lexique

demanderun logement

Eunice,45 ans,

bénévole dans plusieurs associations

Elles sont locataires du parc social

Libre expression12

tribunes des groupes

Les articles publiés ci-dessous, portant sur des questions municipales, sont rédigés par chacun des groupes politiques représentés au sein du conseil municipal et n’engagent que leurs auteurs.

Élus communistes et républicains Élus socialistes et républicains

ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS

M.-F. Beaufils, M. Belnoue, C. Gauthier, R. Lebert, D. Ménier, J.-P. Chipot,

C. Chafiol, L. Berruet-Angele, D. Patre, S. Lenoble, D. Bouhourdin, M. Soulas,

J. Hebert, D. Dupont, G. Moindrot. Contact : [email protected]

ÉLUS SOCIALISTES, APPARENTÉS ET RADICAL DE GAUCHE

J.-M. Pichon, J. Pairis, O. Soum, K. Chauvet, C. Jeanneau, P. Pairis,

J. Saez, D. Marchand, C. Rosmorduc, A. David, V. Allain.

Contact : [email protected] et http://ps-spdc.fr


Budget 2016 : un goût amer L’équation

Début avril, nous voterons le budget 2016 de la commune ; un budget qui aura pour but de ne pas laisser les clés de la ville au Préfet, de préserver ce qui peut l’être mais qui nous laisse-ra un goût amer.Face à la réduction des recettes de l’État, nous contraignons les dépenses chaque année davan-tage. « Nous arrivons à l’os. » Nos capacités de choix se ré-duisent. Nombreux sont les élus qui alertent sur les difficultés des budgets de leur commune, l’Association des Petites Villes de France en témoigne ; dé-partements, communautés de communes et régions font aus-si remonter leurs inquiétudes.Vous êtes nombreux à saluer nos choix, à apprécier les ser-vices publics mis en place dans la ville, et à souhaiter nous voir faire plus encore ! Ce que le budget 2016 ne permettra pas.Depuis plus d’une décennie, les gouvernements successifs se conforment aux ordres de Maastricht en totale contra-diction avec les choix des fran-çais exprimés au référendum de 2005. « Réduction du dé-ficit », « faire participer tout le monde à l’effort » sont les maîtres mots. On n’écoute pas la voix des salariés et de ceux qui souffrent ! On répond aux attentes du Medef, on tend l’oreille vers les sirènes du libé-ralisme. 11 milliards en moins pour les collectivités, 21 mil-liards en plus de crédit d’im-pôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pour les « gros patrons ». Cette politique est néfaste pour les collectivités, néfaste pour les habitants, né-faste pour l’emploi : réduire

les services publics c’est réduire des emplois publics ; réduire les investissements des collectivités c’est aussi réduire les emplois, particulièrement dans les tra-vaux publics et le bâtiment.Les réductions drastiques touchent plus durement les communes comme Saint-Pierre-des-Corps qui a fait le choix de l’emploi en mettant 50% de sa surface à la disposi-tion de l’activité économique. Depuis 2000, nous n’en voyons plus le retour. L’évolu-tion des impôts payés par les entreprises va dans le budget de l’agglomération.Quel projet derrière tout cela ?Assécher les collectivités, les contraindre à se regrouper, à s’autodétruire au profit de l’in-tercommunalité, n’est-ce pas dessiner un nouveau paysage de l’organisation du pays ? Sonner le glas des communes, éloigner les décisions des ha-bitants, en parfait accord avec une intercommunalité et des régions immenses (métropole, Loi NOTRe).Dans ce cas, il faut le mettre en débat. Y aller progressivement n’est pas une solution. Il faut permettre aux habitants de comprendre les enjeux, de dire s’ils souhaitent un tel boulever-sement.Élus sur un projet munici-pal, nous voulons le mettre en œuvre, l’assumer. Nous refu-sons de porter le chapeau de décisions qui ne sont pas les nôtres. Ne jetons pas l’éponge mais au contraire ensemble exigeons justice sociale et dé-mocratie. Parce qu’on peut faire autrement, on peut faire le choix de l’être humain contre celui de l’argent.

Le mois dernier nous évo-quions les éléments du débat d’orientation budgétaire. Les conditions de la préparation du budget sont maintenant connues et nous allons le 7 avril procéder à l’examen et au vote du budget. Si les éléments qui y figureront concernent ce qui sera en-gagé au cours de l’exercice 2016, il nous semble que nous devons réfléchir au-de-là.

Des éléments sont hors de notre pouvoir de décision. Nous pensons principale-ment à la diminution des do-tations de l’État. Pour nous, l’effort de redressement des comptes publics est néces-saire : notre pays ne peut être prisonnier de son endette-ment. Si l’effort demandé est légitime il n’en est pas moins brutal et aurait nécessité un étalement. Nous formons le vœu que la réforme de la do-tation globale de fonctionne-ment applique les correctifs nécessaires pour la rendre plus efficace.

La part de décisions qui nous revient touche la population au travers des services que la ville leur rend. Nous ne nous lasserons pas de dire que la défense des services publics passe par leur évaluation. Correspondent-ils toujours aux besoins ? Les moyens que l’on y consacre sont-ils adap-tés ? Des besoins nouveaux émergent-ils ? Ne faut-il pas s’engager plus volontaire-ment dans les mutualisations au sein de Tour(s)plus ?

La pierre angulaire du ser-vice rendu à la population est le personnel. La qualité de ce service dépend large-ment de l’engagement des fonctionnaires territoriaux. À Saint-Pierre ils sont au rendez-vous et les efforts de gestion enregistrés doivent beaucoup à leur implication. Le service public communal reposant principalement sur la présence humaine, il est logique que la part consacrée aux dépenses liées au per-sonnel soit importante.

Cette importance nécessite que nous y soyons très atten-tifs. Une vision à moyen et long terme de ces dépenses est indispensable à nos prises de décision. Associer les per-sonnels à la réflexion sur l’évolution des services ren-dus et sur les conditions de mise en œuvre est indispen-sable. Ils sont les experts du service public de proximité.

L’impôt est un autre terme de la réflexion à engager. Pour certains il est avant tout un outil de solidarité, pour d’autres une cotisation ver-sée dans l’attente de services. Le bon équilibre est à trouver entre l’exercice de la fraterni-té et les attentes légitimes des contributeurs.

Voila quelques-uns des termes de l’équation à po-ser. Le débat permettra d’en compléter les valeurs de trouver des équilibres pour construire l’avenir.

13Libre expressiontribunes des groupes

Un nouvel élanpour Saint-Pierre

Citoyens actifs et ouverts 100% à gauche

UN NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-PIERRELes Républicains - UDIA. Garcia, J. Métais, M. Haddad, J.-F. Lebourg

Contact : [email protected]

CITOYENS ACTIFS ET OUVERTSVerts et apparentés

B. Moulin, R. Lyaet.

Arial : 7 impasse Boisdenier, tél. 02 47 46 27 76


100% À GAUCHENPA

P. Bourbon.


Compte Twitter : @100gaucheSPDC


Réalité Inondation : on nous cache tout,on nous dit rien

Mettre fin à l’austérité pour lutter contre le chômage !

Toutes les collectivités sont soumises à la baisse des dotations de l’État. Notre ville a bien supprimé une colonie, aban-donné la qualité de vie de certains de ses quartiers en zones prioritaires, abandonné la jeunesse en l’offrant à la réalité de la rue, non ?!

Quel que soit le parti en place, des choix sont à faire et des décisions sont à prendre, non sans difficultés. Avec tou-jours pour objectif de réaliser de nou-veaux projets mais surtout de ne pas augmenter l’impôt pour les citoyens !

Le département d’Indre-et-Loire a réussi cette mission avec son budget 2016. Le budget de fonctionnement re-présente 483 millions d’euros, dont 268 millions au secteur social. Le départe-ment est le garant de la solidarité.

Pour un réel accompagnement des per-sonnes âgées, des personnes handica-pées, de toutes les personnes fragiles, il faut dépenser juste et bien. Le départe-ment a fait du retour à l’emploi pour les bénéficiaires du RSA sa priorité.

En 2016, 73 millions sont à prévoir pour le RSA contre 68 millions en 2015. La solidarité ne se résume pas seulement à une assistance financière mais aussi à un réel accompagnement dans une re-prise de confiance en soi, un accompa-gnement quotidien dans les démarches administratives, recherche d’emploi.

Nous saluons d’ailleurs l’ensemble des agents sociaux présents sur l’ensemble des territoires qui deviennent parfois les confidents de ces personnes fragili-sées. Selon l’écrivain Goethe : « on peut bâtir quelques chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin ». Au lieu de toujours critiquer les actions, il est grand temps de casser les barrières politiques et de mutualiser les compé-tences de tous pour offrir un meilleur cadre de vie à nos citoyens.

« En ce qui concerne les secteurs der-rière les digues, les mesures réglemen-taires doivent pouvoir s’adapter rapi-dement pour intégrer des projets de tertres qui verraient le jour … » Voilà ce qu’on pouvait lire dans une délibération soumise au dernier Conseil municipal. Quelqu’un, sans doute dans la majorité, aurait donc des projets de tertres…

Mais qu’est ce qu’un tertre ? un mon-ticule non inondable au milieu d’une zone inondable. Il y en a des naturels, comme celui de la cathédrale sur lequel s’est construite la vieille cité gallo-ro-maine. Il y en a des artificiels comme la zone des Deux Lions, soixante hec-tares remblayés sur une hauteur de cinq mètres, ce qui fera augmenter les niveaux à l’amont, et les vitesses à l’aval en cas d’inondation. Car un remblaie-ment dans une zone inondable a tou-jours pour effet de renvoyer l’eau sur les autres.

On apprend donc que la municipalité aurait trouvé cette solution pour conti-nuer à construire coûte que coûte : adosser un tertre à la levée et construire dessus. Une ville du Haut formant une île, à côté d’une ville du Bas, sous l’eau.

Depuis septembre, trois élus par com-mune réfléchissent avec l’État dans leur coin sur la stratégie pour prévenir l’inondation dans le val. Ils travaille-raient sur l’aménagement d’un déver-soir pour prévenir le risque de brèche dans les levées : nous nous en félicitons. Il reste à étudier où passera l’eau une fois entrée dans le val, et où elle res-sortira si toutefois elle le peut. Mais qui s’en soucie ?

Déversoirs, tertres, digue du canal, écoulement des crues, évacuation de la population, gestion de la crise, quand donc État et maires estimeront ils le peuple assez mûr pour participer à l’éla-boration des solutions ?

Hollande aura passé son quinquen-nat à nous promettre l’inversion de la courbe du chômage. Celui qui, lorsqu’il était candidat, se déclarait l’ennemi de la finance, aura pendant tout son man-dat, servi les intérêts du Medef. Après avoir fait cadeau de 41 milliards aux en-treprises sans aucune contrepartie sur l’emploi, celui-ci veut faire passer la loi travail El Khomri en appliquant le pos-tulat du patronat « pour embaucher, il faut licencier plus facilement ». Aucun lien n’a jamais été démontré entre la protection des salariés et le taux de chômage. Hollande et son gouverne-ment nous mentent, leur objectif n’est pas la baisse du chômage, mais la res-tauration de la compétitivité des entre-prises et l’augmentation des profits des patrons. Ils savent très bien que cette politique d’austérité par l’augmentation des impôts, le blocage des salaires et des retraites, conduit à une contraction de l’activité économique et a comme conséquence directe la hausse du chô-mage.Le gouvernement baisse ses dotations aux collectivités locales, plus de 2 mil-lions en moins pour notre commune en quatre ans alors que Hollande avait dé-claré pendant sa campagne : « un pacte de confiance et de solidarité sera conclu entre l’État et les collectivités locales garantissant le niveau des dotations à leur niveau actuel », un mensonge de plus ! Les conséquences budgétaires pour les collectivités sont l’absence d’inves-tissements et les entreprises du BTP, sans commandes, licencient. De plus, les départs à la retraite des personnels communaux ne sont pas remplacés, 14 l’année dernière à Saint-Pierre, certai-nement plus cette année.La démonstration est faite que la po-litique d’austérité du gouvernement augmente considérablement le taux de chômage, il a fait un bond à 24% sur le territoire de notre commune.

Un mois dans la ville14

IDF CENTREETS VAL DE LOIRE

ZA La Pommeraye37320 ESVRES

Tél. 02 47 26 41 32Fax 02 47 26 45 91

www.eiffage.com


Le conseil du jardinier

Qu’ils soient à racines nues ou en conteneur, plantez les fram-boisiers d’octobre à avril (hors périodes de gel), à exposition

bien ensoleillée, à environ 80 cm de distance les uns des autres. Si vous ne pouvez pas planter sous 8 jours, mettez les plants en jauge dans un endroit ombragé de votre jardin.Pour la plantation, faites un trou de 40 à 50 cm de pro-fondeur et de largeur. Dés-herbez pour éviter tout risque de concurrence et retirez les cailloux. Amendez le sol avec

du compost. Recoupez l’extré-mité des racines. Installez votre framboisier, le collet (premières branches) au niveau du sol sans trop l’enterrer. Ramenez la terre autour du pied, tassez pour former une cuvette et arrosez abondamment (10-15 litres). Recouvrez d’un peu de terre puis paillez généreusement et évitez le développement des mauvaises herbes. Récupérez

les rejets l’année suivante pour les replanter ailleurs...

Le mois prochain : le glaïeul 4 Association des petits jardiniers : 60 rue Paul-Vaillant-Couturier (ma-gasin ouvert les samedis 2, 9, 16, 23 et 30 avril de 10h à 12h)[email protected]://lespetitsjardiniers-spdc-com.sitego.fr/http://lespetitsjardiniersdespdc.blog4ever.com

Cette année, les jardiniers ont choisi le thème du train pour le fleurissement estival. Dès le mois de mai, le chemin de fer sera présent dans les principaux massifs de la ville. Le rond-point des serres avenue Jean-Bon-nin prendra des airs de hall de gare grâce à la créativité des jardiniers. Avenue Jean-Jaurès, chaque îlot reprendra les cou-leurs d’un type de train – Tha-

lys, Eurostar et TGV – et leurs gares d’arrivées (Paris, Ams-terdam et Londres). La Pacific 231E41 aura une belle place sur le rond-point avec une structure métallique et la flèche d’or qui la symboliseront. Un panneau d’informations sur l’histoire de la ville et son passé ferroviaire sera installé au jardin des maraî-chers et il y aura aussi quelques surprises devant la gare…

Le service des espaces verts ouvrira les portes des serres municipales le dimanche 24 avril. Les jardiniers présen-teront leur travail, animeront des ateliers et donneront des conseils aux habitants sou-haitant passer au zéro phyto, puisque la ville n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis 2009. Cette journée sera aussi l’oc-casion de découvrir les serres ainsi que leurs espaces exté-rieurs. La Société ornitholo-

gique de Touraine, le centre social Cispeo, Souffleur de Verts, Biodivercity, les Petits Jardiniers et les Compagnons bâtisseurs animeront diffé-rents ateliers sur l’aménage-ment des balcons, le miel et les abeilles, etc. Ce dimanche sera un moment privilégié pour partager les trucs et astuces chers aux jardiniers !4 50 rue de la Morinerie. Visite libre de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. Bâtiment accessible aux personnes à mobilité réduite.

Les trains s’invitent dans les massifsPortes-ouvertes aux serres le 24 avril

espaces verts

Le framboisier est facile de culture et propose une récolte abondante.

Sortir, découvrir 15www.saintpierredescorps.fr


Elle est seule, toute seule sur scène. Le public est là mais le spectacle n’aura pas lieu. Faute de com-battants, faute de moyens. Le Grand Théâtre ferme, liquide, met la clé sous la porte...

Vendredi 1er avril à 21h - 7€

Témoignage d’une lutte exemplaire de travailleurs pour sauver leur emploi, c’est celui de l’usine Thom-son d’Angers face à la logique implacable de la mon-dialisation et aux licenciements boursiers.

Vendredi 8 avril à 21h - 7/10/12€

En 1957, les Russes en-voient dans l’espace l’en-gin Spoutnik 2, avec à son bord la petite chienne Laï-ka. L’enfance d’Émile est toute imprégnée de cette histoire. À l’aide de son télescope, le garçon de 12 ans observe l’étoile la plus brillante de la constellation du chien et attend toujours le retour de Laïka.Vendredi 22 avril à 21h - 7€

37bis avenue de la République, 02 47 63 43 15

Avenue de la République

Au centre culturelAgenda

Mercredi 6 avril

Mercredi 6 avril

Mardi 12 avril

Mardi 26 avril

Mardi 19 avril

Médecin de campagnede Thomas Lilti à 14h30

Merci patronde François Ruffin à 20h

Médecin de campagnede Thomas Lilti à 20h30

Quand on a 17 ansd’André Téchiné à 20h30

Rosalie Blumde Julien Rappeneau à 20h30

La compagnie Interligne

La compagnie ATEtc

Barroco Théâtre

Le Grand Théâtre

Technicolère, le procès

La constellation du chien

Théâtre

Théâtre

Mardi 5 avrilLes Ogres

de Léa Fehner à 20h30Tarif 5 € pour cette

séance

A la salle des fêtes

Animation-lectureRencontres et dédicaces avec les auteurs et les illus-trateurs pour la jeunesse.• Jeudi 21 avril Lucie Phan auteure et illustratrice de « Viens voir le loup ».• Lundi 9 mai Fred Bernard, auteur du « Grand Match ».• Jeudi 12 mai Agnès de Lestrade, auteure de « C’est l’histoire d’un hippo-potame ».A partir de 17h à la section jeunesse de la bibliothèque.

Jeudi 7 avril

Dimanche 24 avril

Conseil municipalvote du budget primitif 2016

20h, salle du conseil municipal

Journée nationale du souvenir de la Déportation

11h, parvis de la mairie

Portes ouvertes des serres municipales

9h30-12h30 / 14h-17h 50 rue de la Morinerie (lire p14)

Les Orchestres d’harmonie de Saint-Pierre et d’Aulnoye-Ay-merie se réunissent le temps d’une soirée. Le grand Or-chestre composé de cent mu-siciens sera dirigé par Pascal Lienard (Aulnoye-Aymerie), Christophe Pérault et Pascal Tourné (Saint-Pierre).

Samedi 2 avril à 20h30Entrée libre

Rencontres d’Harmonies

Pierre Texier prépare une ex-position en mai. Il recherche des photos anciennes de paysages ou d’habitants de Saint-Pierre. Pour prêter vos photos, contactez le centre culturel au 02 47 63 43 15.

Programmation d’avrilDu mercredi 20 au samedi 28 maiExposition photos d’Olivier Pain, de costumes et d’objets, etc. avec la participation des habitants et de l’association Les amis de Hadjadj, calligraphies et pein-tures d’Afif Faiz, témoignages sonores « De Hadjadj à Saint-Pierre-des-Corps ». Vernissage mercredi 20 avril à 18h30 avec le groupe Ambiance 37.Mercredi 2714h : henné, pour tous16h : ateliers de calligraphie, pour tous à partir de 7 ans, sur inscrip-tion

Vendredi 29 à 18hConte « Le ramadan de l’ogre » par Nezrha Lakha Chevé, à partir de 5 ans, sur réservationSamedi 30 à 14hAtelier de pâtisseries orientales, salle Joliot-Curie sur inscription

Voyage au coeur de la culture du MaghrebDu mardi 19 avril au samedi 28 mai

Participez !

Du côté des expositions

L’atelier photographique jo-condien rassemble débutants et professionnels passionnés. Ils exposent au centre culturel du mardi 5 au samedi 30 avril. Vernissage en présence des photographes. Entrée libre.

Au centre culturelJoué les belles images 37

Du côté de la bibliothèqueBibliothèque municipale, rue Henri-Barbusse, 02 47 63 43 17

De profil16 www.saintpierredescorps.fr


Claudine Desbois

« La bicyclette est sans doute l’invention la plus géniale de tous

les temps pour se déplacer. Jamais un outil aussi simple et aussi léger n’a autant augmenté les capacités de l’homme à se déplacer et ce en impactant aussi peu l’environne-ment. » C’est énoncé avec la foi du converti par Olivier Schneider, le président de la Fédération des usa-gers de la bicyclette. L’arrivée du printemps est le moment où l’on (re)ssort le vélo, (parfois) relé-gué au garage durant l’hiver. Le Col-lectif cycliste s’ébroue et va proposer sa deuxième balade urbaine à Saint-Pierre dimanche 24 avril. « La première, en mai l’an dernier, a très bien marché, avec une trentaine de participants », relève Claudine Desbois, 55 ans, 5 enfants, membre du Collectif cycliste, habitante de la rue Gambetta et ancienne biblio-thécaire à la section jeunesse de la « bib » à Saint-Pierre. Et pratiquante assidue du vélo, cela va sans dire.« Je suis convaincue que Saint-Pierre-des-Corps est une ville touris-

tique », assure t-elle.Ah ?« Mais oui ! Pas à la façon d’Azay-le-Rideau bien sûr. Mais ici, il y a aussi un potentiel, il y a des thématiques qu’on ne peut trouver réunies ail-leurs. » À commencer par les rotes, ces ruelles témoins de l’histoire ma-raîchère de la commune avant l’ar-rivée du train, qui séparaient et en même temps joignaient les parcelles.« La visite de la ville ouvrière a de plus en plus de succès », remarque Claudine, qui fait aussi partie du réseau des « Greeters », habitants bénévoles contactés par l’Office de tourisme de Tours, pour des visiteurs curieux de cette histoire sociale poli-tique et architecturale.« Lorsque vous êtes au bout de la rue Gambetta, vous pouvez embras-ser d’un seul coup d’œil une longue période en montrant la mairie des années 1900, la salle de sport Re-né-Despouy des années 50, la bi-bliothèque des années 90 et le jardin Line-Porcher, remarquable, et tout récent. D’un seul coup d’œil, on a tout, ça saute aux yeux ! »

Claudine emmène aussi ses visi-teurs du côté du Point Haut rue des Grands Mortiers, où est hébergée la compagnie Off d’animation de rue et le pOlau, Pôle des arts urbains. Et puis aussi aux Ateliers de la Morine-rie dans l’ancienne usine Doubinsky/DF SIMAT où nichent une centaine d’artistes au sein d’autant d’ateliers.« Les gens qui visitent la commune sont conquis. Ils disent : ah mais on ne pensait pas que c’était comme ça Saint-Pierre, on ne connaissait que la gare ! »Dimanche 24 avril sera l’occasion d’une balade tranquille de rue en rue, avec des arrêts très fréquents dans des lieux ou près des plaques témoignant de la riche histoire de la Résistance au moment de la Seconde Guerre mondiale. Claudine a préparé ses fiches, et cette cyclo promenade permettra de rencontrer Fabienne (Landy) ou bien Line (Porcher), ces femmes dont Sylvie Pouliquen, qui fut aussi un temps bibliothécaire à Saint-Pierre, vient de dresser l’inven-taire dans Femmes de l’ombre tout juste publié. Sortez donc vos biclous, en famille c’est aussi possible. C’est le moment de « réinventer le partage de l’espace public » dans une commune dont le relief (!) facilite grandement l’usage d’un vélo qui a le vent en poupe, et se décline en associations aux noms amusants, du Biporteur à Lorient en passant par l’Heureux Cyclage à Angoulême. La ville a aménagé ou matérialisé 22 km de voies cyclables. La présence des cyclistes occasionne des frictions parfois. Leur nombre croissant oblige toutefois à revoir nos comportements en voiture, et à lever le pied – sans doute pour le plus grand bien de tous, piétons en tête.4 Dimanche 24 avril rendez-vous 9h30 de-vant la mairie où la chorale du centre cultu-rel donnera le départ en chantant « Saint-Pierre-Sémard » d’Allain Leprest et Gérard Pierron. Participation : 3€. Durée environ 2h30. Plus d’infos sur www.cc37.org ou au-près de Claudine au 02 47 63 18 45 ou de Janine au 06 95 90 93 01.

Par

oles

« Je suis convaincue que Saint-Pierre-d e s - C o r p s est une ville

touristique. »

Dimanche 24 avril, le Collectif cycliste 37 emmené à Saint-Pierre par Claudine et Janine, propose une balade urbaine sur les traces des femmes et hommes figures de la Résistance. Préparez vos biclous !

Une balade de la Résistance à vélo

Clarté Avril 2016

Documents

Transcript of Clarté Avril 2016