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Circuit économique, prestations économiques

Volume 4 • Profils E et M

EXERCICES

Exercice 40.1 Complétez par un exemple en respectant le sens de la flèche et le genre de flux.

Flux réel

Entreprises → Ménages Exemple : Des marchandises, des services

Etat → Ménages Exemple : Sécurité, routes, hôpitaux, etc.

Entreprises → Etranger Exemple : Produits d’exportation (machines, montres, services

dans le domaine des banques et des assurances, etc.)

Flux monétaire

Entreprises → Etat Exemple : Impôt sur le bénéfice, taxes (TVA), etc.

Etat → Ménages Exemple : Rentes AVS, AI, subsides aux primes de l’assurance

maladie, etc.

Entreprises → Banques Exemple : Intérêts sur les emprunts bancaires, commissions sur

les placements, etc.

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Chapitre 40

Exercice 40.2 Répondez aux questions ci-après.

1. Quels services de l’Etat assurent la sécurité des citoyens et du pays ?

Police, armée.

2. Pour quelles raisons l’Etat doit-il intervenir dans l’économie du pays ?

Pour garantir les équilibres économiques indispensables à la population et aux

entreprises.

3. Du point de vue d’une entreprise, quels sont les deux rôles principaux des ménages ?

En tant que salariés en fournissant la force de travail.

En tant que consommateurs en achetant des biens et des services.

4. De quelles manières les entreprises jouent-elles :

a) un rôle économique ?

Production et commercialisation de biens et de services.

b) un rôle social ?

Emploi de salariés, formation des apprenti(e)s, emploi d’handicapés, par exemples.

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Chapitre 40

Compléments d’information sur les intitulés :

1. Ménages et ISBLSM = consommation privée.

2. Administration publique = consommation publique.

3. Formation brute de capital = investissements.

4. Exportations de biens – importations de biens = balance commerciale. En 2010, 2011 et 2012, la Suisse dégage un excédent commercial.

5. Exportations de services – importations de services = balance des services. Là aussi, en 2010, 2011 et 2012, la Suisse dégage un excédent.

L’analyse de ces données démontre l’importance de la consommation des ménages dans le PIB. Pour 2012, les dépenses des ménages représentent CHF 339’785 millions pour un PIB de CHF 591’851 millions, soit 57.4 % du PIB.

Le climat de consommation des ménages est un facteur important, voire déterminant, de la crois-sance de l’économie suisse. Selon l’OFS, l’amélioration du climat de consommation en 2012 a été soutenue par la baisse des prix à la consommation et la bonne situation au niveau de l’emploi et des salaires.

EXERCICE

Exercice 40.3 a) A l’aide du tableau 2.2.1 « approche par la production », calculer la valeur ajoutée en pourcent pour l’année 2010 et pour l’année 2011.

Année 2010 Année 2011

(1’149’796 – 608’469)x 100 = 47.08 % (1’167’377 – 614’172)x 100 = 47.39 %

1’149’796 1’167’377

b) A l’aide du tableau 2.2.3 « approche par la dépense », calculer pour l’année 2010, la part de la consommation privée et la part de la consommation publique au PIB.

Consommation privée Consommation publique

331’823 x 100 = 57.94 % 62’928 x 100 = env. 11 %

572’665 572’665

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Chapitre 40

PIB et développe-ment durable

Comme le PIB calcule la valeur des biens et des services produits en une année, il n’intègre pas la notion de patrimoines (actifs et passifs) public et privé. Il ne tient pas compte des effets posi-tifs ou négatifs de la production sur le capital naturel. A titre d’exemple, le PIB tient compte de la consommation de pétrole (sous forme de benzine, mazout, etc.), mais pas de l’épuisement des ressources pétrolières et encore moins de l’impact désastreux pour l’environnement de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère lors de la combustion du pétrole et de ses dérivés, sans parler des impacts sur les dépenses de la santé.

PIB et bien être Le PIB est un indicateur quantitatif et non qualitatif. Il n’apporte aucune indication sur la répar-tition des biens et des services au sein d’une population. Connaître le PIB d’une nation ne signifie pas connaître la façon dont la production est répartie dans la population.

La Suisse, en 2012, avait un PIB de CHF 593 milliards pour une population de quelque 8 millions d’habitants, soit un PIB par habitant d’environ CHF 74’125.00. Cependant, « 7.9 % de la population résidante vivant en ménage privé, soit environ 600’000 personnes, étaient touchées par la pauvreté monétaire. Le seuil moyen de pauvreté était d’environ CHF 2’250.00 par mois pour une personne seule et d’environ CHF 4’000.00 par mois pour un ménage de deux personnes avec deux enfants. »3

En ignorant le qualitatif, le PIB oublie également le bien-être, les loisirs, le niveau d’éducation, la liberté ou encore le respect des droits de l’Homme.

EXERCICE

Exercice 40.4 1. Analysez les affirmations suivantes, et corrigez-les si nécessaire (mettez un ✔ pour les phrases que vous jugez correctes).

a) Le PIB recense des valeurs exprimées en unités physiques, et non en unités monétaires.

Faux, il représente la valeur des biens et des services… donc en unités monétaires.

b) Le PIB nominal doit être corrigé en tenant compte des fluctuations de prix pour obtenir le PIB réel.

✔

c) Le produit de l’économie souterraine est facile à estimer. Il apparaît donc dans le calcul du PIB.

Faux, l’économie souterraine échappe au contrôle de l’Etat, elle est donc impossible

à estimer et ne peut par conséquent pas entrer dans le calcul du PIB.

3 « Pauvreté en Suisse : concepts, résultats et méthodes », OFS, Neuchâtel 2012

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Circuit économique, prestations économiques

Volume 4 • Profils E et M

d) La possession de ressources naturelles est le seul facteur déterminant pour la croissance économique d’un pays.

Faux, la Suisse est pauvre en ressources naturelles, par contre certains pays, par exemple

d’Afrique subsaharienne, ont des ressources naturelles d’une valeur inestimable mais ne

connaissent aucune croissance économique.

La croissance provient soit d’une augmentation de la productivité, soit d’une plus grande

efficacité de la combinaison des facteurs de production, etc.

e) Le PIB réel peut être négatif si le PIB nominal est en croissance. Expliquez et démontrez-le à l’aide d’un exemple chiffré.

✔ Si l’inflation est plus grande que la croissance, on aura alors un PIB réel négatif.

Année N PIB nominal 60 milliards Année N +1 PIB nominal 61 milliards Inflation de 3 %

• PIB réel de l’année N ramené aux prix de l’année N +1

= (60 x 103 %) = 61.8 milliards

• PIB de l’année N +1 ramené aux prix de l’année N (corrigé de l’inflation)

= (61 x 100) = 59.22 milliards 103

2. Le PIB se compose de deux grandes catégories de produits. Lesquelles ?

Les biens de consommation et les biens d’équipement ou de production.

3. A quels mots correspondent les définitions suivantes ?

a) « Ensemble de la production marchande non déclarée (activités illégales, fraude fiscale et fraude sur les contributions sociales, travail au noir) et domestique » :

Economie informelle, souterraine

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Chapitre 40

b) « PIB nominal moins l’inflation » : PIB réel

c) « Capacité financière d’un acheteur potentiel » : Pouvoir d’achat

4. Cochez la ou les bonnes réponses : Selon vous, le PIB est surtout utile pour…

� Mesurer la production nationale.

�X Mesurer la production intérieure du pays.

�X Mesurer le taux de croissance de l’économie du pays.

� Mesurer l’usage ultime de la production.

5. Pour quelle raison ne tient-on par compte des biens revendus « d’occasion » dans le calcul du PIB ?

Car la valeur de ces biens a déjà été enregistrée dans le calcul du PIB lorsqu’ils ont été

produits.

6. Répondez par vrai ou faux aux propositions suivantes :

Proposition Vrai Faux

a) Pour calculer le produit intérieur brut nominal, nous n’avons pas besoin de connaître le taux d’inflation.

X

b) Le pouvoir d’achat est le seul indicateur de la qualité de vie. X

c) Le pouvoir d’achat peut se mesurer comme le temps de travail nécessaire à l’acquisition de certains biens.

X

d) Le PIB se calcule en additionnant la valeur des biens de consommation et des biens intermédiaires produits par les entreprises d’une économie en une année.

X

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