CIN'QUANtE-SIYIÊMI ANNIE. OtIRUL...

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i CIN'QUANtE-SIYIÊMI ANNIE. -- i1'n 6 Les Abonnements ne son reçus que pour trois mois, sis Ibis ou un an, et ne com- mencent que du 1" ou du 16 rte chaque mois. Les lettres non affranchies ne soat pas reçues. Bureaux du JournaL 0 Saut-lotne,- b, Toulouse. OtIRUL DE TOÎLOUS PRIX DE L'ABONNEMENT : Us an. 6 mois. 2 mois. Toulouse (ville).. 40 fr. 21 fr. !i fr. Haute-Garonne et 1)O Ir. 26 fr. 14 fr. titres départements. ÉTRANGER, suivant les conventions postales. Imp, de BORNE et Greaec, rue Saint-Rome, 46. Toulouse , 'J Février. BOURSE DE TOÛLOUSE DU 44 FÉVRIER 1860. Au comptant Banque de France................... 2806 )) Obligetions du Midi.......u........ 288 75 Liquidation au 13 férrirr 5 pour 100........................ (7 70 Chemins autrichiens................. 492 25 BOURSE DE PARIS DU 14 F13VR1ER 1860. Au comptant Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse. Baisse. 3 pour '100........ 67 75 , 05 , ), 41/2 pour 100...... 97 55 ) , 05 Banque de France.... 2810 ' s' ), ,) A terme 3 pour 100, ter cours .. 67 70 - Dernier cours... 67 65 4 4/2 pour 100... ), a) Crédit Foncier... . , ) s) Crédit Mobilier....:. 757 50 Chemtno de fer. Orléans.... .... 1552 50 2 50 ) ), Nord ........... 903 ,. 1 25 , Est. . ...... 632 50 , )) , ) ) Lyon libéré........ 877 50 , ) ) 1 25 Midi............ 4.95 2 50 ) s' Ouest.. 577 50 ) Autrichiens.. ... 497 50 2 .10 , tbligations du Midi..... 290 ) ) ) ) ) ) s s Obligations de Saragosse. 252 50 , , ) ) BOURSE DE LONDRES DU 14 FÉVRIER 1860 Consolidés: Une heure....... 94 5.8 BOURSE DE PARIS DU 13 FÉVRIER 1860. Fonds Espagnols. Différé converti, 53 1/4 3 o/n et., J. juil., 45 718 Det. pass. nouv., 11 1/2 3v/eext. Em.1857, 441/2 Dette intér. J. juil., 42 78 Dépêche télégraphique électrique PARTICULIÉRE. Paris, mercredi 15 février. Rieu d'important dans les nouvelles officielles. Londres, 14 février au soir. Dans la séance du Parlement de ce soir, M. Griffitl demande si les intendants francais ont été envoyés en Toscane pour préparer l'arrivée-des troupes; si les Fran- çais ont l'intention d'occuper l'Italie centrale pour proté- ger le nouveau vote, ou dans un autre but. Lord Russeil répond qu'il ignore si des préparatifs sont faits pour mettre l'armée française prète à agir im- médiatement ; il croit qu'il a été nécessaire de combler des vides. Dans ces circonstances, il est impossible de ré- pondre au reste de la question. FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE DU I5 FÉVRIER 1860. LA VIPÈRE NOIRE. UISTOiRE VALAQUE , Par Oetae FÉRÉ. No 15. (Suite. - Voir le numéro du 14 février 1860. Contoguni essaya un sourire couleur da safran, qu'il n'eut pas la force d'achever. - C'est affreux, ce qui m'arrive ! grommela-t-il ; il n'y a plus d'ordre ni de sécurité dans ce pays !... Il est interdit même d'y faire le bien !. - Contez-nous cela, de grâce ! ,-- Je nie dirigeais vers le palais, lorsqu'en traversant la place qui précède le Pô de la MOgochoïa, j'avise un homme qal se tordait sur le sol de la place dans des convulsions. Quelques personnes l'entouraient déjà, mais pour jouir de ses cris rauques et de ses soubresauts comme d'un divertissement. Je m'approche, et voyant la face violacée, les mains raidies de ce misérabie, je baisse pour l'examiner, et, d'après ces symptômes, je n'hésite pas à proclamer tout bas le mot de pestiféré. - C'était grave, docteur! - Je ne m'en suis que trop aperçu; mais tous les symptômes étaient en ma faveur. A ce mot, voilà les as- sistants pris de panique et se sauvant aux quatre points cardinaux, lorsqu'arrive une poignée de zigans , de ces hohémiens dont un bon gouvernement devrait extirper jusqu'au dernier rejeton... POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. cE JOURNAL PARAIT TOUS LES JOURS, Lord Normanby demande communication de la corres- pondance de lord Russell avec lord Cowlev, à l'occasion de la Savoie et Nice, jusqu'au 4.r janvier. Il soutient que les gouvernements de l'Italie centrale ont été établis contre les vieux des populations. Lord Granville rcfute lord Normamby. Lord Malmesbury espère qu'on décidera le gouverne- ment à abandonner la politique de non intervention. Le dernier ministère désirait l'Italie indépendante, mais il ne voudrait jamais consentir que ce but fait obtenu par l'annexion de la Sardaigne et de Nice a la France, car la France et l'Autriche deviendraient la clef de l'Italie. Lord Clanricarde et lord Cardigan parlent contre 1'n- flexion de la Savoie. Lord Derby dem ode si le gouvernement tonnait les dernières intentions de l'Empereur Napoléon relative- ment à l'annexion de la Savoie, et comment le gouverne- ment juge un tel projet. Lord Grandville répond que les communications relati- vesà cette affaire continuent; ce qu'il constatait la se- maine dernière contient la réponse la plus récente de la France au sujet de l'annexion de la Savoie. Lord Ellenboroug conteste ce que vient de dire lord Granviile; il croit que le Piémont veut céder la Savoie et Niceà la France, sans le consentementdes autres puis- sances. La Chambre s'est ajournée. Turin, 14 février. Le gouvernement n'a reçu aucune confirmation relative à la conférence annoncée des quatre puissances. CHRONIQUE LOCALE. L'ingénieur du chemin de fer de Toulouse à Foix, fait procéder en ce moment aux opérations de sondage de la Garenne, à quelques mètres en amont du beau pont de Pinsaguel, où doit être établi le viaduc sur lequel le chemin de fer doit traverser la Garonne. Un feu de cheminée s'est déclaré, avânt hier, vers 2 heures du soir, dans la rue Matabiau, 33, au premier étage. lla été promptement éteint par les soins des pompiers du poste du Capitole. Le mêmejonr, un autre feu de cheminée, qui a été facilement éteint, a eu lieu à dix heures et demie du tua- tin, dans la rue Riguepefs, 23. Un commencement d'incendie s'est déclaré hier, vers 5 heures du matin, dans la rue des Fontaines, 12, dans une chambre occupée par un cordonnier. Quelques véte- ments d'homme et de femme ont été brûlés. Avant-hier, vers doux heures de l'après-midi, une femme a été renversée par une voiture, sur le boule- var Napoléon : une roue lui a passé sur le pied et la main gauche. M. le docteur Lassus lui a prodigué les premiers soins. Les blessures ont peu de gravité. plus de la moitié de sa vie dans les maisons centrales. Ce malfaiteur a un dossier volumineux dans les casiers judi- ciaires, et quatre condamnations correctionnelles ou Cri- minelles l'ont déjà frappé sans pouvoir amender sa con- duite, et il semble au contraire que sa perversité s'est accrue en raison directe de la sévérité des peines qui lui ont été infligées. En un mot, c'est un homme incorrigi- ble. On voit, par sa tenue aux débets, son habileté à se défendre, et sa physionomie impassible, que Blanc a l'habitude de l'audience. II est aujourd'hui amené devant la Cour comme accusé d'un grand nombre de vols et d'attentats à la pudeur sans violence sur des enfants de moins de onze ans. Les débats, sur ces derniers crimes, ont eu à huis clos ; il ne nous est pas permis d'en rendre compte. Voici, en résumé, les faits de l'accusation qui se ratta- chent aux vols imputés à l'accusé et qui out été ins truits en audience publique. Blanc, à sa sortie de prison, avait fixé sa résidence à Toulouse, où, à l'aide de quelques ressources provenant de la succession de son père, il avait acheté une petite maison au faubourg Bonnefoi. Dans cette maison, il tra vaillait le jour couine cordonnier, et il sortait la nuit pour battre la banlieue de Toulouse et opérer de ven ta- hles razzias sur tous les objets qu'il pouvait rencontrer. Ces vols, il les commettait dans les jardins dépetadant des habitations en escaladant la clôture ou en ouvrant les portes à l'aide de fausses clés. La uomen lature de ces divers vols serait trop longue à faire, et, pot r en don- ner une idée, il suffira de dire que le parquet au pied de la Cour est presque entièrement recouvert par les pièces à conviction. C'est le 20 novembre dernier qu'un sieur Brousse, ayant rencontré l'accusé à côté de sa maison, à la côte pavée de Montaudrau, reconnut en lui un malfaiteur et eut le courage de l'arrôter et de le livrer à la justice. L'accusé nie les vols et prétend avoir acheté les ob- jets. Le jury ayant répondu affirmativement sur tous les chefs d'accusation et écarté les circonstances aggravantes, Blanc, vu son état de récidiviste, a été condamné à 1 J ans de travaux forcés. Ministère public, M. Tourné. . Défenseur, Me Rozy. OBSERVATIONS bit T1:OROLOGIQUES. De J!. Bi.anelti.- Du 14 février. Thermomètre centinrade, i Minimum : - 7a,4. b ]Ilaxirnum: - 10,2. Baromètre. Etat du ciel. Vents. 9 h. du m., 0,752 7 - Beau. - N.0. 3 h. du soir, 0m,753 1 - Nuageux. - N.-O. Le baromètre monte un peu , il est au-dessus de roariahlc. Le temps a été beau toute la journée, et le vent étant moins fort qu'hier a fait paraitre le froid moins vif quoi- que le contraire ait lieu. Du 13 février 1860, 7 heures du matin. COUR D'ASSISES DE LA HAUTE-GARONNE. PRÉSIDENCE DE M. 6AROL. Audience (lut 14 [écrier. L'accusé Blanc est un voleur de profession qui a passé' - Vous ôtes sévère pour ces pauvres diables. - Des bandits, des mécréants, des empiriques, qui font métier de dire la bonne aventure et de guérir les malades par des expédients à faire frémir toutes les facultés!... - Bon, bon! fit Bernard en s'adressant à Ojiuka, esprit de rivalité; ce cher douteur ne peut pas souffrir les gens qui vont sur ses brisées. Contoguni, occupé à rajuster ses lunettes, n'avait pas saisi cette réflexion. - Voilà ces coquins qui s'informent de ce qui sc passe, et qui, en poussant d'insolents éclats de rire, se rapprochent du m clade, près duquel j'avais seul tenu 1)011. lis avaient à leur tète une effroyable mégère , grande, sèche, passée au bistre, couverte, comme eux, d'ajustements eu loques. On ne se figure pas une impudente de cette sorte, et ses compagnons professent pour ellejune soumission absurde. Ils l'appellent la Charmeuse, parce qu'elle estsans cesse munie de serpents vsninieux dont elle fait parade, et qu'elle pote jusque sous ses ha- bits... - Une matlresse femme t... - Une harpie !... Si ces vipères ne la mordent pas, cela ne tient pas à ses prestiges, mais tout bonnement à ce que les reptiles sont cornue les loups, ils ne s'entre- déchirent poiut. - Tiens ! intervint encore Bernard, la colère vous rend très incisif, docteur... En France, cala passerait pour un joli mot !... Que vous a-t-elle fait, enfin, cette pauvre sorcièral Ce que vous m' dites m'intéresse, sur non honneur! Elle n'a pas, je suppose, lâché sa couvée de serpenteaux à vos trousses 4 - Guère moins !... Ça un pestiféré, a-t-elle dit en me riant de plus belle au nez; c'est Stefanesko, cotre frère; il est ivre-mort; voilà tout. , Je me récrie et soutiens mon dire ; tous les svmptô- t ies étaient pour moi. La coquine s'y entôle, elle ameute une bande de ses truands, la foule revient, et quand elle se voit suffisamrnent entout-ôe : e Regardez le-mira Température minimum - Le, baromètre monte. Le vent est du S.-0. Le temps est couvert. o Pour tonte la cbronigne locale ; A. rujol. de, ) s'écrie-t-elle; et elle veut me prendre mon malade. J'insiste, mais ses complices inc serrent clans l'étau de leur mains crochues ; la mégère se penche alors vers le possédé, et lui frotte les tempes avec je ne sais quelle drogue; toujours est-il qu'il se relève, se frotte les yeux, et se met à demander tranquillement pourquoi on l'a réveillé... - Hum ! la bohémienne, je ne vous le dissimule pas, cher émule d'Hippocrate, gagne beaucoup dans mon estime. --Mais, monsieur, repartit le pétulant docteur, tous les symptômes. je IJ répète... Bref, la funk stupide lui donne raison... -Eh ! eh-! écoutez donc, je suis un peu de l'avis de la foule. - On s'ameute à mes trousses; le pestiféré... - L'ivrogne.., - Le pestiféré, je maintiens le mot; le pestiféré en tête, et la vitessse de unes jambes ne m'a soustrait qu'a- vec peine à leurs invectives !... - Les ingrats ! fit Bernard, contenant à grand'peine son envie de rire. - Aussi, jrk le déclare, ils peuvent tous crever de la fièvre endémique, ou du choléra, je n'en sauve pas un ! Que la Charmeuse charme la peste ! - D'après ce qua vous nous racontez, elle en est capa- hle ! Ojinka avait écouté sans se mêler une" seule fois à ce récit e i recoupé. Elle semblait môme 'devenue pen- sive. - Docteur, demanda-t-elle après une pause, recon- naltrier,-vous cette femme, cette sorcière en haillons 9 -Tonte ma vie! fit Contoguni, avec une affreuse grimace; elle est connue d'ailleurs. trop connue par la ville. C'est l'oracle des zigans, quand elle c'est pas ivre, car sa grande commisération pour les ivrognes est affaire de confraternité. - Il faut que je cous raconte quelque chose à mon tour, fit Ojinlca. C'est le portrait que vient de nous es- 0N §c1El AU BURBW Q!1 J0 K M' Rue Saint-1tome,'46 TattLOBS6 Et hors de Toulouse: Chez tes libraires etDire::efr/ des Messageries et Directeurs des Postes. !t"RIZ des INSERT101VS, 20 centimes la ligne d'Annonce. i0 centimes la ligne de Réclame. Les ÀNNONVZS er svls se paient d avance. Les AiasoNCEs et Avis sont reçus â Paris, aux bureaux publicité de MM. HAVAS, rue J.-J. Rousseau, 3, Llrr:TE SûLLamR et C', rue de la Banque, 20, et 1. FOW AtNE rue de Trévise , 22, seuls chargés de les r taevoir pour Jaurmal de Touloae. Foix, 14 février. La foire dePamiers, qui n'a pu se tenir le lundi 13 de ce mois, se tiendra lundi prochain. - Jeudi, 9 février, vers 7 heures du soir, un incen- die a éclaté à une métairie située dans la commune de Montégut et appartenant à un conseiller honoraire de la Cour de Toulouse. Cette métairie était exploitée par des fermiers. Une grange, 24,000 kilogrammes de fourrage , une charrette, des tombereaux sont devei us la proie des flammes. Les pertes sont évaluées à 4,500 francs; rien n'étai t assuré. Ce sinistre est le résultat de la malveillance; un mendiant septuagénaire a été mis en état d'arrestation. Grâce au dévoriment de la population, en tète de laquelle se faisaient remarquer le maire et le curé, on a pu sauver le mobilier, et préserver le presbytère et l'église, voisins de la grange incendiée. - ll y a longtemps que l'Ariège n'avait vu tomber au tant de neige : durant trois jours, elle est tombée avec une incroyable abondance. ll a fait très froid. L'hiver sévit chez nous, dans tous le département, surtout dans la partie haute , avec une intensité extraordi- naire. Hier, le soleil a reparu et le ciel est redevenu se- rein. - Dans la journée de vendredi, 10 février, le sieur Etienne Ribo, habitant de Porta, vallée de Carol, se trou- vait entre Paillens et l'Hospitalet, quand il fut surpris par un effroyable tourbillon de neige : il ne pouvait faire un pas, et son cheval seml)laitcloué sur place. Heureusement que survinrent deux gendarmes de Mé- rens, MM. Soula et Soulié, rentrant de tournée, et deux facteurs de la direction des postes d'Ax, MM. Sicard et Olive. Ces quatre courageux citoyens volèrent au secours de Ribo, réussirent à le délivrer et à le l'aire arriver à l'Hospitalet salis autre mal qu'un grand froid. M. Ribo s'est empressé de signaler à l'autorité Ibcale le dévouement des quatre personnes sans l'assistance desquelles il aurait infailliblement péri avec sa monture. (9 riégeo!.s). ExPOsiTION GÉNÉRALE D'HORTICULTURE DE MONTAUBAN Du 26 mai au 3 juin 1860. La Société d'Horticulture et d'acclimatatiode Tarn-et- Garonne ouvre un concours à Montauban, dans le jardin de la Société, le 26 mai 1860. Seront admis à concourir tous les produits de l'horti- culture et des arts qui s'y rattachent. Les prix proposés et mis à la disposition do jury consistent en Médaille d'or, accordée par S. M. l'Impératrice. Médailles d'or etvnédailles d'argent, accordées par Son Exc, le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics. Médaille d'honneur, offerte par la ville de Montauban. Médaille d6 vermeil, décernée par les dames patron- nesses. Médailles d'er, d'argent et de bronze, de divers modu- les, données par la Société d'horticulture et (l'acclimata- tion. Toutes les personnes qui désireraient prendre part au concours devront adresser par écrit une demande d'ad- mission à M. le secrétaire général, au siége de la Société, aubourg Sapiac, avant le 6 mai; la Société ne s'engago fpas à accueillir les demandes formées après l'expiration de ce délai. La demande d'admission devra indiquer la nature de quisser notre cher docteur, de cette créature dégradée, qui m'y amène tout naturellement. Ou je m'abuse fort, ou j'ai eu moi-même des relations avec elle... - Vous, mademoiselle ! exclama Bernard. Le docteur grec, très orthodoxe, se signa sur toutes les parties du visage et de la poitrine. -Des relations courtes, mais de nature à marquer dans nia vie, car le résultat est encore vivant près de moi... Je m'explique : dans l'état bien imparfait, mais presque calme et normal où vous voyez la Valachie, monsieur Bernard, vous ne vous faites tas une idée de ce qu'elle a été dans le siècle dernier, et dans les douze ou quinze premières années de celui-ci, c'est-à-dire avant le traité signé ici, en IE12, contre la Russie et la Porte. Les populations de nos provinces se trouvaient par intermittences soumises de la part de leurs deux protecteurs, ce mot n'est sans doute dans la langue di- plomatique qu'une sanglant; ironie, à des excès de des- potisme et d'exaction tels qu'elles émigraient par can- toas entiers, sous la pression de la misère, mes mau- vais tiaiternents et de la faim. Des villages entiers mas- sacrés, les habitants des autres poussés et culbutés par les hordes sauvages de leurs oppresseurs, comme une caravane surprise par le vent du désert. Je ne me rappellle ces actes de désolation qu'en fré- missant. Ma bonne parente, Alma Peskari, nous avait emmenés, Aléko et moi, dans un monastère, où nous avions trouvé asile, avec les autres boyards du canton, obligés eux-mémos de se garer du torrent. Les couvents étaient les seuls lieux que respectassent les agents de nos ennemis. Les hordes de Tartares s'étaient mélécs à eux et se donnaient surtout pour mission de dépeupler le pays, sans doute pour en rendre la conquête plus facile. Un épisode, dont je fus témoin, me frappa surtout. Les Kalmouks chassaient à coups de lance, devant eux, comme un troupeau en désarroi, une ruasse énorme de pauvres gens de toutes les conditions du peuple ; ils fou- laient aux pieds de leurs chevaux et souvent achevaient à coup de fer, les vieillards, les femmes, les enfants trop Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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CIN'QUANtE-SIYIÊMI ANNIE. -- i1'n 6

Les Abonnements ne sonreçus que pour trois mois, sisIbis ou un an, et ne com-mencent que du 1" ou du 16rte chaque mois.

Les lettres non affranchies nesoat pas reçues.

Bureaux du JournaL 0 Saut-lotne,- b, Toulouse.

OtIRUL DE TOÎLOUSPRIX DE L'ABONNEMENT :

Us an. 6 mois. 2 mois.Toulouse (ville).. 40 fr. 21 fr. !i fr.

Haute-Garonneet 1)O Ir. 26 fr. 14 fr.titres départements.

ÉTRANGER, suivant les conventions postales.

Imp, de BORNE et Greaec, rue Saint-Rome, 46.

Toulouse , 'J Février.

BOURSE DE TOÛLOUSE DU 44 FÉVRIER 1860.Au comptant

Banque de France................... 2806 ))Obligetions du Midi.......u........ 288 75

Liquidation au 13 férrirr5 pour 100........................ (7 70Chemins autrichiens................. 492 25

BOURSE DE PARIS DU 14 F13VR1ER 1860.

Au comptant

Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse. Baisse.3 pour '100........ 67 75 , 05 , ),41/2 pour 100...... 97 55 ) , 05Banque de France.... 2810 ' s' ), ,)

A terme3 pour 100, ter cours .. 67 70- Dernier cours... 67 654 4/2 pour 100... ), a)Crédit Foncier... . , ) s)Crédit Mobilier....:. 757 50

Chemtno de fer.Orléans.... .... 1552 50 2 50 ) ),Nord ........... 903 ,. 1 25 ,Est. . ...... 632 50 , )) , ) )Lyon libéré........ 877 50 , ) ) 1 25Midi............ 4.95 2 50 ) s'Ouest.. 577 50 )Autrichiens.. ... 497 50 2 .10 , ,»tbligations du Midi..... 290 ) ) ) ) ) ) s sObligations de Saragosse. 252 50 , , ) )

BOURSE DE LONDRES DU 14 FÉVRIER 1860

Consolidés: Une heure....... 94 5.8

BOURSE DE PARIS DU 13 FÉVRIER 1860.

Fonds Espagnols.Différé converti, 53 1/4 3 o/n et., J. juil., 45 718Det. pass. nouv., 11 1/2 3v/eext. Em.1857, 441/2Dette intér. J. juil., 42 78

Dépêche télégraphique électriquePARTICULIÉRE.

Paris, mercredi 15 février.Rieu d'important dans les nouvelles officielles.

Londres, 14 février au soir.Dans la séance du Parlement de ce soir, M. Griffitl

demande si les intendants francais ont été envoyés enToscane pour préparer l'arrivée-des troupes; si les Fran-çais ont l'intention d'occuper l'Italie centrale pour proté-ger le nouveau vote, ou dans un autre but.

Lord Russeil répond qu'il ignore si des préparatifssont faits pour mettre l'armée française prète à agir im-médiatement ; il croit qu'il a été nécessaire de comblerdes vides. Dans ces circonstances, il est impossible de ré-pondre au reste de la question.

FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE

DU I5 FÉVRIER 1860.

LA VIPÈRE NOIRE.UISTOiRE VALAQUE ,

Par Oetae FÉRÉ.

No 15.

(Suite. - Voir le numéro du 14 février 1860.

Contoguni essaya un sourire couleur da safran, qu'iln'eut pas la force d'achever.

- C'est affreux, ce qui m'arrive ! grommela-t-il ; iln'y a plus d'ordre ni de sécurité dans ce pays !... Ilest interdit même d'y faire le bien !.

- Contez-nous cela, de grâce !,-- Je nie dirigeais vers le palais, lorsqu'en traversant

la place qui précède le Pô de la MOgochoïa, j'avise unhomme qal se tordait sur le sol de la place dans desconvulsions. Quelques personnes l'entouraient déjà, maispour jouir de ses cris rauques et de ses soubresautscomme d'un divertissement. Je m'approche, et voyant laface violacée, les mains raidies de ce misérabie, jebaisse pour l'examiner, et, d'après ces symptômes, jen'hésite pas à proclamer tout bas le mot de pestiféré.

- C'était grave, docteur!- Je ne m'en suis que trop aperçu; mais tous les

symptômes étaient en ma faveur. A ce mot, voilà les as-sistants pris de panique et se sauvant aux quatre pointscardinaux, lorsqu'arrive une poignée de zigans , de ceshohémiens dont un bon gouvernement devrait extirperjusqu'au dernier rejeton...

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.cE JOURNAL PARAIT TOUS LES JOURS,

Lord Normanby demande communication de la corres-pondance de lord Russell avec lord Cowlev, à l'occasionde la Savoie et Nice, jusqu'au 4.r janvier. Il soutient queles gouvernements de l'Italie centrale ont été établiscontre les vieux des populations.

Lord Granville rcfute lord Normamby.Lord Malmesbury espère qu'on décidera le gouverne-

ment à abandonner la politique de non intervention.Le dernier ministère désirait l'Italie indépendante,

mais il ne voudrait jamais consentir que ce but faitobtenu par l'annexion de la Sardaigne et de Nice a laFrance, car la France et l'Autriche deviendraient la clefde l'Italie.

Lord Clanricarde et lord Cardigan parlent contre 1'n-flexion de la Savoie.

Lord Derby dem ode si le gouvernement tonnait lesdernières intentions de l'Empereur Napoléon relative-ment à l'annexion de la Savoie, et comment le gouverne-ment juge un tel projet.

Lord Grandville répond que les communications relati-vesà cette affaire continuent; ce qu'il constatait la se-maine dernière contient la réponse la plus récente de laFrance au sujet de l'annexion de la Savoie.

Lord Ellenboroug conteste ce que vient de dire lordGranviile; il croit que le Piémont veut céder la Savoie etNiceà la France, sans le consentementdes autres puis-sances.

La Chambre s'est ajournée.

Turin, 14 février.Le gouvernement n'a reçu aucune confirmation relative

à la conférence annoncée des quatre puissances.

CHRONIQUE LOCALE.

L'ingénieur du chemin de fer de Toulouse à Foix, faitprocéder en ce moment aux opérations de sondage de laGarenne, à quelques mètres en amont du beau pont dePinsaguel, où doit être établi le viaduc sur lequel lechemin de fer doit traverser la Garonne.

Un feu de cheminée s'est déclaré, avânt hier, vers2 heures du soir, dans la rue Matabiau, 33, au premierétage. lla été promptement éteint par les soins despompiers du poste du Capitole.

Le mêmejonr, un autre feu de cheminée, qui a étéfacilement éteint, a eu lieu à dix heures et demie du tua-tin, dans la rue Riguepefs, 23.

Un commencement d'incendie s'est déclaré hier, vers5 heures du matin, dans la rue des Fontaines, 12, dansune chambre occupée par un cordonnier. Quelques véte-ments d'homme et de femme ont été brûlés.

Avant-hier, vers doux heures de l'après-midi, unefemme a été renversée par une voiture, sur le boule-var Napoléon : une roue lui a passé sur le pied et lamain gauche. M. le docteur Lassus lui a prodigué lespremiers soins. Les blessures ont peu de gravité.

plus de la moitié de sa vie dans les maisons centrales. Cemalfaiteur a un dossier volumineux dans les casiers judi-ciaires, et quatre condamnations correctionnelles ou Cri-minelles l'ont déjà frappé sans pouvoir amender sa con-duite, et il semble au contraire que sa perversité s'estaccrue en raison directe de la sévérité des peines qui luiont été infligées. En un mot, c'est un homme incorrigi-ble. On voit, par sa tenue aux débets, son habileté à sedéfendre, et sa physionomie impassible, que Blanc al'habitude de l'audience. II est aujourd'hui amené devantla Cour comme accusé d'un grand nombre de vols etd'attentats à la pudeur sans violence sur des enfants demoins de onze ans. Les débats, sur ces derniers crimes,ont eu à huis clos ; il ne nous est pas permis d'en rendrecompte.

Voici, en résumé, les faits de l'accusation qui se ratta-chent aux vols imputés à l'accusé et qui out été instruits en audience publique.

Blanc, à sa sortie de prison, avait fixé sa résidence àToulouse, où, à l'aide de quelques ressources provenantde la succession de son père, il avait acheté une petitemaison au faubourg Bonnefoi. Dans cette maison, il travaillait le jour couine cordonnier, et il sortait la nuitpour battre la banlieue de Toulouse et opérer de ven ta-hles razzias sur tous les objets qu'il pouvait rencontrer.Ces vols, il les commettait dans les jardins dépetadantdes habitations en escaladant la clôture ou en ouvrantles portes à l'aide de fausses clés. La uomen lature deces divers vols serait trop longue à faire, et, pot r en don-ner une idée, il suffira de dire que le parquet au pied dela Cour est presque entièrement recouvert par les piècesà conviction.

C'est le 20 novembre dernier qu'un sieur Brousse,ayant rencontré l'accusé à côté de sa maison, à la côtepavée de Montaudrau, reconnut en lui un malfaiteur eteut le courage de l'arrôter et de le livrer à la justice.

L'accusé nie les vols et prétend avoir acheté les ob-jets.

Le jury ayant répondu affirmativement sur tous leschefs d'accusation et écarté les circonstances aggravantes,Blanc, vu son état de récidiviste, a été condamné à 1 Jans de travaux forcés.

Ministère public, M. Tourné. .

Défenseur, Me Rozy.

OBSERVATIONS bit T1:OROLOGIQUES.

De J!. Bi.anelti.- Du 14 février.

Thermomètre centinrade, i Minimum : - 7a,4.b ]Ilaxirnum: - 10,2.

Baromètre. Etat du ciel. Vents.9 h. du m., 0,752 7 - Beau. - N.0.3 h. du soir, 0m,753 1 - Nuageux. - N.-O.Le baromètre monte un peu , il est au-dessus de

roariahlc.Le temps a été beau toute la journée, et le vent étant

moins fort qu'hier a fait paraitre le froid moins vif quoi-que le contraire ait lieu.

Du 13 février 1860, 7 heures du matin.

COUR D'ASSISES DE LA HAUTE-GARONNE.PRÉSIDENCE DE M. 6AROL.

Audience (lut 14 [écrier.L'accusé Blanc est un voleur de profession qui a passé'

- Vous ôtes sévère pour ces pauvres diables.- Des bandits, des mécréants, des empiriques, qui

font métier de dire la bonne aventure et de guérir lesmalades par des expédients à faire frémir toutes lesfacultés!...

- Bon, bon! fit Bernard en s'adressant à Ojiuka,esprit de rivalité; ce cher douteur ne peut pas souffrirles gens qui vont sur ses brisées.

Contoguni, occupé à rajuster ses lunettes, n'avait passaisi cette réflexion.

- Voilà ces coquins qui s'informent de ce qui scpasse, et qui, en poussant d'insolents éclats de rire, serapprochent du m clade, près duquel j'avais seul tenu1)011. lis avaient à leur tète une effroyable mégère ,grande, sèche, passée au bistre, couverte, comme eux,d'ajustements eu loques. On ne se figure pas une impudente

de cette sorte, et ses compagnons professent pourellejune soumission absurde. Ils l'appellent la Charmeuse,parce qu'elle estsans cesse munie de serpents vsninieuxdont elle fait parade, et qu'elle pote jusque sous ses ha-bits...

- Une matlresse femme t...- Une harpie !... Si ces vipères ne la mordent pas,

cela ne tient pas à ses prestiges, mais tout bonnement àce que les reptiles sont cornue les loups, ils ne s'entre-déchirent poiut.

- Tiens ! intervint encore Bernard, la colère vous rendtrès incisif, docteur... En France, cala passerait pour unjoli mot !... Que vous a-t-elle fait, enfin, cette pauvresorcièral Ce que vous m' dites m'intéresse, sur nonhonneur! Elle n'a pas, je suppose, lâché sa couvée deserpenteaux à vos trousses 4

- Guère moins !... Ça un pestiféré, a-t-elle dit enme riant de plus belle au nez; c'est Stefanesko, cotrefrère; il est ivre-mort; voilà tout. ,

Je me récrie et soutiens mon dire ; tous les svmptô-t ies étaient pour moi. La coquine s'y entôle, elle ameuteune bande de ses truands, la foule revient, et quandelle se voit suffisamrnent entout-ôe : e Regardez le-mira

Température minimum -Le, baromètre monte.Le vent est du S.-0.Le temps est couvert.

o

Pour tonte la cbronigne locale ; A. rujol.

de, ) s'écrie-t-elle; et elle veut me prendre mon malade.J'insiste, mais ses complices inc serrent clans l'étau deleur mains crochues ; la mégère se penche alors vers lepossédé, et lui frotte les tempes avec je ne sais quelledrogue; toujours est-il qu'il se relève, se frotte les yeux,et se met à demander tranquillement pourquoi on l'aréveillé...

- Hum ! la bohémienne, je ne vous le dissimule pas,cher émule d'Hippocrate, gagne beaucoup dans monestime.

--Mais, monsieur, repartit le pétulant docteur, tousles symptômes. je IJ répète... Bref, la funk stupide luidonne raison...

-Eh ! eh-! écoutez donc, je suis un peu de l'avis dela foule.

- On s'ameute à mes trousses; le pestiféré...- L'ivrogne..,- Le pestiféré, je maintiens le mot; le pestiféré en

tête, et la vitessse de unes jambes ne m'a soustrait qu'a-vec peine à leurs invectives !...

- Les ingrats ! fit Bernard, contenant à grand'peineson envie de rire.

- Aussi, jrk le déclare, ils peuvent tous crever de lafièvre endémique, ou du choléra, je n'en sauve pas un !Que la Charmeuse charme la peste !

- D'après ce qua vous nous racontez, elle en est capa-hle !

Ojinka avait écouté sans se mêler une" seule fois àce récit e i recoupé. Elle semblait môme 'devenue pen-sive.

- Docteur, demanda-t-elle après une pause, recon-naltrier,-vous cette femme, cette sorcière en haillons 9

-Tonte ma vie! fit Contoguni, avec une affreusegrimace; elle est connue d'ailleurs. trop connue par laville. C'est l'oracle des zigans, quand elle c'est pas ivre,car sa grande commisération pour les ivrognes est affairede confraternité.

- Il faut que je cous raconte quelque chose à montour, fit Ojinlca. C'est le portrait que vient de nous es-

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i0 centimes la ligne de Réclame.Les ÀNNONVZS er svls se paient d avance.

Les AiasoNCEs et Avis sont reçus â Paris, aux bureauxpublicité de MM. HAVAS, rue J.-J. Rousseau, 3,Llrr:TESûLLamR et C', rue de la Banque, 20, et 1. FOW AtNErue de Trévise , 22, seuls chargés de les r taevoir pourJaurmal de Touloae.

Foix, 14 février.La foire dePamiers, qui n'a pu se tenir le lundi 13 de

ce mois, se tiendra lundi prochain.- Jeudi, 9 février, vers 7 heures du soir, un incen-

die a éclaté à une métairie située dans la commune deMontégut et appartenant à un conseiller honoraire de laCour de Toulouse. Cette métairie était exploitée par desfermiers. Une grange, 24,000 kilogrammes de fourrage ,une charrette, des tombereaux sont devei us la proie desflammes.

Les pertes sont évaluées à 4,500 francs; rien n'étai tassuré. Ce sinistre est le résultat de la malveillance; unmendiant septuagénaire a été mis en état d'arrestation.Grâce au dévoriment de la population, en tète de laquellese faisaient remarquer le maire et le curé, on a pu sauverle mobilier, et préserver le presbytère et l'église, voisinsde la grange incendiée.

- ll y a longtemps que l'Ariège n'avait vu tomber autant de neige : durant trois jours, elle est tombée avecune incroyable abondance. ll a fait très froid. L'hiversévit chez nous, dans tous le département, surtoutdans la partie haute , avec une intensité extraordi-naire. Hier, le soleil a reparu et le ciel est redevenu se-rein.

- Dans la journée de vendredi, 10 février, le sieurEtienne Ribo, habitant de Porta, vallée de Carol, se trou-vait entre Paillens et l'Hospitalet, quand il fut surprispar un effroyable tourbillon de neige : il ne pouvait faireun pas, et son cheval seml)laitcloué sur place.

Heureusement que survinrent deux gendarmes de Mé-rens, MM. Soula et Soulié, rentrant de tournée, et deuxfacteurs de la direction des postes d'Ax, MM. Sicard etOlive. Ces quatre courageux citoyens volèrent au secoursde Ribo, réussirent à le délivrer et à le l'aire arriver àl'Hospitalet salis autre mal qu'un grand froid.

M. Ribo s'est empressé de signaler à l'autorité Ibcalele dévouement des quatre personnes sans l'assistancedesquelles il aurait infailliblement péri avec sa monture.

(9 riégeo!.s).

ExPOsiTION GÉNÉRALE D'HORTICULTURE DE MONTAUBAN

Du 26 mai au 3 juin 1860.La Société d'Horticulture et d'acclimatatiode Tarn-et-

Garonne ouvre un concours à Montauban, dans le jardinde la Société, le 26 mai 1860.

Seront admis à concourir tous les produits de l'horti-culture et des arts qui s'y rattachent.

Les prix proposés et mis à la disposition do juryconsistent en

Médaille d'or, accordée par S. M. l'Impératrice.Médailles d'or etvnédailles d'argent, accordées par Son

Exc, le ministre de l'agriculture, du commerce et destravaux publics.

Médaille d'honneur, offerte par la ville de Montauban.Médaille d6 vermeil, décernée par les dames patron-

nesses.Médailles d'er, d'argent et de bronze, de divers modu-

les, données par la Société d'horticulture et (l'acclimata-tion.

Toutes les personnes qui désireraient prendre part auconcours devront adresser par écrit une demande d'ad-mission à M. le secrétaire général, au siége de la Société,aubourg Sapiac, avant le 6 mai; la Société ne s'engago

fpas à accueillir les demandes formées après l'expirationde ce délai.

La demande d'admission devra indiquer la nature de

quisser notre cher docteur, de cette créature dégradée,qui m'y amène tout naturellement. Ou je m'abuse fort,ou j'ai eu moi-même des relations avec elle...

- Vous, mademoiselle ! exclama Bernard.Le docteur grec, très orthodoxe, se signa sur toutes

les parties du visage et de la poitrine.-Des relations courtes, mais de nature à marquer

dans nia vie, car le résultat est encore vivant près demoi... Je m'explique : dans l'état bien imparfait, maispresque calme et normal où vous voyez la Valachie,monsieur Bernard, vous ne vous faites tas une idée dece qu'elle a été dans le siècle dernier, et dans les douzeou quinze premières années de celui-ci, c'est-à-direavant le traité signé ici, en IE12, contre la Russie et laPorte. Les populations de nos provinces se trouvaientpar intermittences soumises de la part de leurs deuxprotecteurs, ce mot n'est sans doute dans la langue di-plomatique qu'une sanglant; ironie, à des excès de des-potisme et d'exaction tels qu'elles émigraient par can-toas entiers, sous la pression de la misère, mes mau-vais tiaiternents et de la faim. Des villages entiers mas-sacrés, les habitants des autres poussés et culbutés parles hordes sauvages de leurs oppresseurs, comme unecaravane surprise par le vent du désert.

Je ne me rappellle ces actes de désolation qu'en fré-missant. Ma bonne parente, Alma Peskari, nous avaitemmenés, Aléko et moi, dans un monastère, où nousavions trouvé asile, avec les autres boyards du canton,obligés eux-mémos de se garer du torrent. Les couventsétaient les seuls lieux que respectassent les agents denos ennemis. Les hordes de Tartares s'étaient mélécs àeux et se donnaient surtout pour mission de dépeupler lepays, sans doute pour en rendre la conquête plus facile.

Un épisode, dont je fus témoin, me frappa surtout.Les Kalmouks chassaient à coups de lance, devant eux,comme un troupeau en désarroi, une ruasse énorme depauvres gens de toutes les conditions du peuple ; ils fou-laient aux pieds de leurs chevaux et souvent achevaientà coup de fer, les vieillards, les femmes, les enfants trop

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JOURNAL liE TO4JLOUSE.

p'O u;ss et )'empiacemeat superficiel qu'ils doivent occU-per.

(Cc commission spéciale prise dans le sein du Conseild i.,mi-nistraeion sera char=zée de la réception des lots, etpourra refuser tout ce qui elle ne jugerait pas digne deconcourir.

Lesi ces seront donnés â mesure que les lots arri-

veront au J, r dis, et Ton poisuivant l'ordre des,iascrip-tions.

Les objets devant fl n t' à l'exposition et prendrehart au conocus, (lCVrO 3t cire rendus dans la matineedu Inai, veiilo du ee:(auts.

Pdr exci)tioc oeiq; e, les fleurs naturelles coupées,ainsi que les fruits, sCI`ent admis le 26, lusgU'a 7 heurestin rigole.

Un uri c, np ;st, dz uot abiiiiés hmlicoies et pris, au-taitq I0,sibl,Irué1r ks personnes étangères audé) a ( I 1 t, Sera c ar c (' pI°éeier le mérite des lotsetk'(,,.filer let fécultn:s.

1 I ,,o'r' du 26 s r ce sacre aux opérations duI (ir e public s l a Id nis (HIS le jardin qu après quele o v ura tertuné sou travail.

1 s lots lui devront co.nconril reç..tcre,it exposés jus-qu'au nlamuciu ne.nrnt, sauf le cas où une plantep-rcueus cri hL vr intemer t en souffrance, la commis-

en a::t,)rISCraIlrenkvei ernttCpiesentlnogramme sera pr senté à l'anr;robition

de tl i( Pr t u dénnltcu.,nt etc Tar - i-Garonne,lotIta.rban I 1a janvier 1850,-

Le Secrétaire R .t:rai, La' 'résiçlent,LroNcE BERGIS.. A. MARTIN.

Marseille, la février 1860.Nos der mers avis de Nicc sont p e :ns de tristes détails

çu (1 iieet i SC deman du si lest vénements de l'annéeder ue ne sot pas on Irv et s'il est bien vrai que la1?r ddélivré une partie dU Iltiie ee:rtrale pour!I';etr.e IC Piérno:t à la tète. Si la hrance a bietr réelle-ment fait cea, colrmi nt doc est-il poSSihle que le gou-c1mem, nt ;; inurtais tolère ce qui se passe actuelle-

r+ent Nke° -CC lui qui a envoyé dans cette villel'en Ininistro RItazzi pour v exciter une aLitaiion qui)1-tecïa tout; la I)opuatior psisrble sous la presSran d'unet i i en'rire rc Ineacurs vo us pont' la plupart des au-arcs n !O CCS de I itahe.

A MarseiUe, les dernières nouvelles de Nice ont causéun étomnernent que je quahîierei de pénible pour ne pasrue servir d'urne expression plus sévère.

a rs:i i1aiieL , Niés e i éraat sans doute trompers'CUt ,,)e sur s véritables tendances de ce pays, a faitlundi etrnercr('dï dernier, à l'opéra Italien, des manifes-ations pour lesquelles on avait soigneusement choisi le01)110 au oioyen de I,ilieiS distribués gratuitement à

i'dva!-ce. Le parterre et le paradis qui se sont distinguéscii qne lois par un enthousiasme sans pareil, étaient

r squ anignement cataaosé d'italiens. Les Niçois yetai nt OtI intime uinerité. La n r(rniere. fois les logeset,' f ' aux trois quarts vides; la seconde fois elleseüa : e garni es d etra:.gers qui n'ont pris qu'une très'iC à la Ifa:iniiestatiori. Le buste du roi avait été;i,iacé sur le théfnfre et un acteur caché derrière le faisaitisc!ioar pcur saluer le pUt)iic chaque fois que les ac-(oac:ati)ns reeomnlencaient.

C. tee scè,.e a (luré ûue demi-heure. Une certain nom-bre de Fronçais, nnd'g nes sont sortis du tircatre, se pro-cnet a :t lien de ne plus y remettre les pieds. En rérsu-mé, la 1Lnoïestatl2n a été faite uniquement par des

,>ta,icns ha population tee Nice n'est pour rien là de-IiOsL cs arnis Inéine au Piémont et du roi, - l'entendsceux qui unissent l'mteliigence au patriotisme, sontpiufoiidémeni affligés de ce qu'ils voient et en redoutent.es conscgnclices.

Quoi qu'il en soit, il se passe à deux pas de notrefroetière, des choses qne la Fronce ne doit pas souffrir.Tan(1is que la présence de nos soldats au-delà desUnes, empêoho seule la moitié de l'Italie de retombersous le joua; autrichien, il n'est pas possible que nos.mis et nos concitoyens de Nice continuent à être plus

longtemps l'objet des insultes et des 1;rovocations ita-hences.

Pour extrait : A Pujoi.

Bologne, 8 février.(Cmrespon(lrnee particuliére).

Les idées ont marché depuis six mois, et la situationrne senI)ie ici plus tranchée qu'à l'ouverture même del'Assembiéc romagnole. Il y a bien six mois, dis-je, l'in-(léCiS OIn régnait dflns l'esprit des gouvernants, bien qu'ilsaflectaSSent une grande confiance pour ne point laisserëteiridre l'ardeur de leurs partisans. Aujourd'hui, ceux

qui administlert. les Légations ne doutè#lt de rien etvoudraient pr r i ,it r l'avenir. Il v a six mois, les élec-tio;a l,aur lAssemblée constataient que la majoritéde la population restait à l'écart du mouvement,et aucun des rapporteurs n'osa ±'aire communie lechifFre des votans, qui n'étaient que du tiers des élec-teurs Aujourd'hui on s'Inquiète pca de cens qui n'ap-prouvent pas la séparation. Il v a sit mois, en appré-hendait le prolongement V une situation incertaine, on sebornait a désirer la consécration du fait accompli, sansoser croire que le mouverr ent- pût se généraliser, et lesvmux officie ka que les représentants rottranois expri-maient eh faveur de la Vénétie, (le la Mi cl1e rt del'Ombrie n'étai nt mère rlu) des forrnules. Aujourd'huion veut absolument que Rome suie i'exempie des Lé-gations, que la ?lm et c et l'Ounbrie viennent au plus vitegrossir les faisceaux et que la révoletiol mette en bou-leversement les Peux-Siciles. Ce sont la les principauxpoints du programme rotnagnol.

Si je voulais continuer ce rapproCltentenl entre deuxépoques, je devrais note;' cc fait qui est assez remarqua-ble, et qui doit Inspirer quelque inquiétude. On avaitsoin, naguère, en protestant contre, les prétentions dugouvernemrt pontifical au pouvoir temporel, de faireprrssron d'un respect inaltérable pour l'autorité spiri-tuei!e du Chef de l'Eglise. Ce respect a diminué, et onlaisse apercevoir beaucoup de haine contre la religion etses ministres.

Bologne compte encore beaucoup de familles at-tachées au gouvernement pontifical; mais plusieurs ontquitté le pays pour aller chercher le repos ailleurs; lesautres sont muettes. La confiance qu'elles avaient repriseles a ibandomnées, et elles recardent venir les événe-meuts D'ailleurs, à nombre égal, lés partisans de la sou-veraineté papale n'oseraient encore rien entreprendre ;ils n'ont pas l'énergie de leurs adversaires.

Il y a quelques journaux à Bologne, la plupart éclosdepuis la révolution; mais ici comme à -Florence, à Mo-lène, ces journaux sont tous rédigés par des émigrésnapolitains et romains, ou par des Piémontais. C'est làune circonstance qui n'est pas dépourvue de siguifi-cation.

J'entends dire ici, comme à Ravenne et à Rimini, queMaziini serait actuellement à Rouie.

La semaine dernière, on a découvert à Saint-Marin lecadavre d'un mazzinien assassiné, il y a onze ans, parordre de son redoutable chef, avec qui il s'était trouvéen dissidence, dans un conseil tenu au Capitole.

Pour extrait : A. rujot.

Traité de eommerreF\TRE LA FRA\CE ET L'ANGLETERRE.

Voici, d'après les journaux anglais, la traductiondu texte du traité de commerce entre la France etl'Angleterre : (Pays.)

S. M. l'Empereur des Francis et S. M. la reine duroyaume-uni de la Grande Bretagne et d'Irlande, égale-ment animés du désir de resserrer les liens d'amitié quiunissent les deux peut,les, et voulant améliorer et éten-dre les relations commerciales entre leurs Etats respec-tifs, ont résolu de conclure un traité à cet effat, et ontnommé pour leurs plénipotentiaires, savoir

Sa Majesté l'Empereur des Français : M. Baroche,grand-croix de son ordre impérial de la Légion-d'ion-neur, membre de son conseil privé, président de sonconseil d'Etat, provisoirement chargé du départementdes affaires étrangères, et ;l!. Roulier, grand officier deson ordre impérial de la Légion d'honneur, etc., séna-teur, son ministre et secrétaire d'État du départementde l'agriculture, du commerce et des travaux publics.

Sa illajesté la reine du royaume-uni de la Grande-Bre-tagne et d'Irlande : le très honorable fleuri-Richard-Char-les comte Cowley, vicomte Dangan, baron Cowlcy, paird'Angleterre, membre du conseil privé, chevalier grand-croix de l'ordre du Bain, ambassadeur extraordinaire etplénipotentiaire de la reine de la Grande-Bretagne auprèsde l'Empereur des Français, et Richard Cobden, es-quire, membre du parlement anglais ;

Lesquels, après s'être communiqué leurs pouvoirs res-pectifs et les ayant trouvés en due forme, ont conclu teart-été les clauses suivantes

Art, ter Sa Majesté l'Empereur des Français s'engage àce que, sur les articles suivants, de production et de fa-brique anglaises, importés du Royaume-Uni en France,les droits n'excèderont pas 50 0/0 ad valorem , les deuxdécimes additionnels compris. Ces articles sont

Sucre raffiné, curcuma en poudre, cristal de roche ou-vré, fer forgé en massiaux ou prismes, fils de laiton(cuivre allié au zinc), polis ou non polis et de toutes sor-

tes; produits chimiques énumérés ou non énumérés;extraits de bois de teinture; garancine, savon communde toute espèce et savon parfumé; poterie de grès et de'terre de pipe commune ou fine, porcelaine; verres, cris-'taux, ,laces; fils de coton, fils de laine tordue da toutedescription; fils de lin et de chanvre, fils de crin énuménés on non; tissus de coton, tissus de crin énumérés ounon énumérés; tissus de laines dénommés ou non ; li-sières en drap; tissus de poil, tissus de sie, fleurets ,tissus de bourre de soie, d'écorces d'arbres et de tousautres végétaux filamenteux éouniérés ou non énumérés;tissus de lin et de chanvre; tissus de toutes sortesmélangés; bonnetetïe, mercerie passementerie, tis-sus de caoutchouc et de gutta percha purs et mdari-gés,arlicles d'habillement complètement confectionnés ouen partie, peaux prépatées, articles de toute espèce enouvrages en peau ou en cuir, y compris tous les petitsouvrages de toute dénomination fins ou communs ; fersplaques de toute espèce; coutellerie, ouvrages, en métauxde toute dénomination; fonte et fer en saumon de `tonteespèce et sans distinction de poids; fer en barres et ferbattu, a l'exception des espèces spécifiées à l'article 47.

Acier, iii:icbines, outils, mécaniques de toute sorte;voitures a ressort, garnies et peintes; tabletterie, ou-vragesen bois façonnés et tournés de toute espèce, iucrtistés en ivoire ou en bois.

Eaux-de-vie et esprits, y compris ceux ne provenantpas de la distillation du vin, des cerises, de la mélasse oudu sucre ; les navires ou les embarcations.

Quant au sucre raffiné et aux produits chimiques quiont le'sel pour base, les droits d'accise à l'intérieur se-ront ajoutés aux droits spécifiés plus haut.

Art. 2. Sa i1Iajesté Impériale s'engage à abaisser lesdroits à l'importation en France des charbons et dû cokeanglais au chiffre de 15 centimes par '100 kil., plus lesdeux décimes.

S. M. l'Empereur des Français s'engage également ,endéans les quatre années qui suivront la date de la ra-tification du présent traité, à établir sur l'importationpar terre ou par mer du charbon et du coke, un droituniforme qui ne sera pas supérieur à celui fixé dans leparagraphe précédent.

Art. 3.11 est entendu que la taxe des droits mention-nés dans les articles précédents est indépendante desdroits différentiels en faveur de la marine française,dans lesquels ces droits n'interviendront pas.

Art. 4. Lesdroits ad valorem stipulés dans le présenttraité seront calculés d'après la valeur au lieu de produc-tion ou de fabrication de l'objet importé, avec l'additiondes frais de transport, d'assurance et de commission ,nécessaires pour l'importation en France jusqu'au portde déchargement.

Pour la levée de ces droits, l'importateur fera une déclaration écrite à la douane, constatant la valeur desmarchandises importées, et donnera leur description.Si les autorités de la douane sont d'avis que la valeurdéclarée est insuffisante, elles auront la faculté de gar-der les marchandises en payant à l'importateur le prixdéclaré par lui, en y ajoutant 5 010.

Ce paiement, ainsi que la restitution de tout droit quiaura été prélevé sur ces marchandises, sera fait dans les15 jours qui suivront la déclaration.

Art. 5. Sa Majesté Britannique s'engage à demanderau parlement do l'aider à abolir les droits d'importationsur les articles suivants

Acide sulfurique et autres acides minéraux, agate etcornaline montées, amorces de toute espèce, capsules ,armes de toute sorte, bijouterie, jouets d'enfants, bou-chons, brocarts d'or et d'argent, broderies et ouvrages àl'aiguille de toute espèce, ouvrages en bronze ou en cui-vre, métal de bronze, cannes, bâtons, cannes de para-pluie ou d'ombrelle, montées, vernies ou ayant d'autresornements; chapeaux, quelle que soit l'étoffe avec la-quelle ils sont faits, gants, bas, chaussettes ou autresarticles de coton ou de lin entièrement confectionnés ounon ; cuir ouvré, dentelle de coton, de laine, de soie oude lin ; fers et aciers ouvrés ; machines et mécaniques,outils et autres instruments, coutellerie et autres articlesd'acier, de fer ou de fonte moulée ; ornements de fantai-sie en acier ou en fer ; articles recouverts de cuivre parle procédé du galvanisme.

Modes et fleurs artificielles; fruits frais; gants et au-tres articles d'habillement en peau; gutta-percha et caout-chouc ouvré, huiles, instruments de musique, châles delaine imprimés, unis ou en imitation; couvertures, gantset autresarticlesen laine non dénommés.

Mouchoirs et autres articles en lin ou en chanvreet non dénommés ; parfumerie; tabletterie et objetstournés de toute description; montres, pendules et lorguettes; ouvrages en;plomb dénommés ou non, plumesapprêtées ou non, porcelaine et terre de pipe; poteries

fIiiahs pom avancer, et qui tombaient d'épuisement surla route. Du haut de la tour du couvent j'avais vu tom-ber ainsi tige femme zigaane, et un jeune garçon qu'elleavait longtemps porté sur son dos.

Lorsque le tourbillon fut passé, les religieux sortirentde OUI' enceinte pour visiter dans un certain rayon cettetrain de débris, de morts et de mourants. Ma protec-trieê les suivit ainsi que les autres boyards réfugiés, etje ne voulus pas la quitter. La première chose qui seprésenta à rna vue, fut la bohémienne et son enfant.J'attirai madame Alma dans cette direction, et nous ne-conmlmesqu'ils respiraient encore. Des soins intelligentsles rappelèrent aisément à la vie, car c'était la fatigue eta faim qui les tuaient.

J'éprouvais une répulsion involontaire pour cette fem-me, dont le langage, les traits, les manières rappelaientl'effroet'rie et le cynisme sans vergogne de la populace.Cependant je [n'apitoyai sur le tableau de sa misère;elle s'était trouvée séparée de son mari pour lequel elleparaissait avoir une de ces tendresses mélées d'effroiqui caractérisent plutôt les bêtes fauves apprivoisées,vis-à-vis de leurs dompteurs, que l'affection d'une créa-ture humaine pour un aloi. Mais elle se montrait surtouttrès embarrassée de son enfant.

Je consultai madame Aima , et par un sentiment d'in-térêt pour cette pauvre créature , je proposai à la mèrede l'adopter. Q Volontiers, répondit-elle, combien me lepavez-vous?, Elle préteudaitnous le vendre!

Donniez-moi votre bourse, dis je à ma généreuse bien-faitrice , et arrachons à tout prix ce malheureux à samarâtre !

Le marché ne fut pas long ; pour quelques sequins, jedevins la mattresse du petit abandonné; vous le connais-sez, lest Raddo. Sa mère , enchantée de l'affaire, repritsoudain sa calté, et nous otfrit ses services , si cous dé-sirions acheter des amulettes, des spécifiques ou nousfaire annoncer l'avenir.,. '

- Et depuis 9--- Depuis, je n'ai pan rencegtré cette femme, L'enfant

a été élevé dans la maison. IL est devenu ce que vous levoyez, supérieur à sa race par les mceurs, par le carac-tère,- par l'extérieur même , car si ses traits rappellentceux des Bohémiens et des Africains, ils se rapprochentdavantage encore de la race blanche.

- C'est qu'il a du sang valaque ou grec dans les vei-lies, fit sentencieusement observer le docteur.

- La chose est plus que probable, appuya Bernard.- Quoi qu'il en soit, reprit Ojinka , cet enfant , chez

lequel on a développé des sentiments plus élevées queceux de la classe où il est né , commence à raisonner sasituation. Tout à l'heure encore, il laissait percer sondécouragement de n'avoir pas de parents... Je ne tienspas pour sérieux, vous le pensez, le marché qui nie l'alivré comme une pièce de bétail ; l'esclavage envisagé àce point me fait horreur, je ne suis pas assez Orientalepour le comprendre. Ce récit que vient de nous faire ledocteur de sa mésaventure.....

- Tous les symptômes étaient pour moi !.., interjetaCoutoguni à la eantonnade.

- La description de cette bohémienne a des rapportsincontestables avec celle qui m'a laissé une si pénibleimpression...

-Quel est votre dessein 9.. s'écria Bernard.- A vrai dire, je n'en ai pas ; je flotte embarrassée

entre mon antipathie pour cette mégère et les droitsqu'elle possède sur sou enfant , droits imprescripti-bles.....

- Je proteste au nom de la morale, au nom de l'hu-manité L.. Elle n'avait pas le droit de vous vendre sonsang, mais à votre tour, mademoiselle, vous n'avez pascelui de lui rendre cet enfant, pour qu'elle le revende àd'autres peut-être, ou à coup sâr pour qu'elle le plongedans la fange où elle se traîne.

- Bien parlé ! appuya le docteur ; cette créaturen'est pas une femme,.. une sorcière, une charmeuse deserpents ! la protectrice des ivrognes...

- Aussi, reprit Ojinka, loin de moi l'idée d'exposerce pauvre enfant nue telle objection, Ge que je cüerche,

c'est le moyen, s'il en est un, de mettre d'accord la voixdu sang, qui commence à parler en lui, avec les exigen-ces de sa condition et l'avilissement, de sa mère.

- Ne vous créez pas des chimères de délicatesse ,objecta l'artiste. Demeurez sans scrupule, vous avez destitres plutôt pour en être fière, la providence de cet in-fortuné. Qu'il se croie entièrement orphelin, plutôt qued'avoir à subir l'affreuse parenté que vous voulez luirendre.

-- Je suivrai provisoirement votre conseil, ma. cons-cience me dit que c'est peut-être le bon. Mais devantRaddo, je vous prie, monsieur, jamais un mot de toutCCCI.

Aléko vint compléter cette sorte de conseil de famille ,et domina bientôt un autre tour à la conversation, en an-nonçant qu'il jugeait sa présence utile pour quelquesjours à la villa de Posken.

Ni lui ni sa cousine n'y étaient retournés depuis l'évé-nement qui l'avait ensanglantée; Ojinka reçut l'annoncede son départ avec un léger frisson. Néanmoins, domi-nant comme d'ordinaire ses sensations , elle manifestale désir d'accompagner son cousin, surtout si le docteuret Bernard consentaient à être du voyage.

On partit le matin du jour suivant, et le trajet s'opéraavec toute la satisfaction désirable.

Nous passerons sur les détails de la rentrée de nos hé-ros dans ce domaine. Leur douleur en fut ravivée sansdoute, mais les résolutions qui étaient en eux, et dontils ne perdaient pas de vue un seul instant l'exécution,les soutenaient contre toute faiblesse.

Le troisième ou le quatrième jour, ils furent attirés auperron par un bruit ét par une scène étranges.

Une troupe de jongleurs bohémiens avaient pénétrésans façon par la grille du parc, et s'installaient au beaumitieu du tapis vert, sous les croisées du château, dansl'intention évidente de s'y livrer à leurs exercices.

Il était trop tard, quand méme on l'eût voulu , pourleur refuser cette satisfaction. Le tambour de basque àgrelotst le tamta&u et les violuu bruissaiet et grinçaient&

de grès et de terre, tissus en poil de çhèvre ou autres ;raisins, sulfate (le giinine, sels de morphine; tissus desoie pure ou mélangée avec d'autres matières de quelque

fl t ,arienature que ce soit, articles non dénommés danspayant àctuellement un droit ad ralorem de 40 0/0. Cesarticles restent soumis à telles mesurés de précautionque t'imtércvt du Levenu réclamer contrepublic pourraitl'introduction de matières sujettes aux droits de douaneou d'accise dans la composition des articles admis enfranchise de droits en vertu du présent paragraphe.

Art. li. Sa Majesté Britannique s'engage à proposer auParlement la réduction des droits sur !'importation desvins français à un taux n'excédant pas 5 sh. par gallon,et que, à partir du Ier avril 1861, les droits d'importa-tion soient fixés de la manière suivante

1. Surie vin contenant moins de quinze degresd'es-prit, constaté au moyen de l'hydromètre de Sykes,trpe dAngleterre, le droit n'excédera pas 1 sh. pargallon.-

2. Sur le vin contenant de 15 à 26 degrés, le droit nedépassera pas I sh. G p. par gallon;

5. Sur le vin contenant de 2G à 40 degrés, le droitsera de 2 sh. par gallon ;

4,. Sur lé vin en bouteilles, le droit n'excédera pas2sh. par gallon ;

5. Les vins ne pourront être importés par d'autresports que ceux qui seront désignés à cet effet avant quele présent traité ne soit mis à exécution, Sa Majesté Bri-tannique se réservant !e droit de substituer d'autres portsà ceux qui auront été prcmièremeut désignés, ou d'enaugmenter le nombre.

Les droits fixés sur les importations de vin dans lesports antres que ceux désignés seront de 2 sh. pargallon.

6. Sa Majesté Britannique se réserve la faculté, mal-gré les clauses de cet article, de fixer le maximum desdegrés de l'esprit qui pourra étrecontenu dans la liqueurdéclarée comme vin, sans toutefois que ce maximum soitau-dessous de 57 degrés.

Art. 7. Sa Majesté Britannique promet de proposer auParlement l'admission dans le Royaume-Uni de marchan-dises importées de France à un droit égal au droit d'a-cise qui est ou sera imposé sur les artcles de même na-ture fabriqués dans le Royaume-Uni. En même temps ,le droit imposable sur l'importation de cette marchandisepeut être augmenté d'un mentant équivalant aux fraisque ce système d'accise pourrait occasionner au produc-teur anglais.

Art. 8. Conformément à l'article précédent, S. M. bri-tannique s'engage à demander au parlement l'admissiondans le Royaume-Uni des ceux-de-vie et des esprits im-portés de France, avec un droit exacteme:rt égal audroit d'accise prélevé sur les esprits de fabrication in-digène, avec l'addition d'une surtaxe de 2 pences pargallon, ce qui portera le droit actuel sur les esprits etles eaux-de-vie françaises à 8 sir. 2 p. par gallon.

Sa Majesté britannique s'engage aussi à soumettre auparlement la pi oposition d'admettre le rhum et le tafiaimporté des colonies françaises au même droit que celuiqui est ou sera imposé sur les mémes articles importésdes colonies anglaises.

Sa Majesté Britannique s'engage, en outre, à demanderau parlement l'admission des papiers de tenture impor-tés de France, avec un droit égal au droit d'accise, -c'est-à-(lire à 14 sh. par quintal, et les cartons de la rué-me provenance avec un droit qui n'excédera pas 15 sh.par quintal.

Sa Majesté Britannique s'engage, en outre, à proposerau parlement l'admission de la vaisselle d'or et d'argentimportée de Franco, à un droit égal au droit d'accise etde poinçonnage qui est imposé à la vaisselle d'or et d'ar-gent anglais.

Art. 9. ll est entendu entre les deux hautes partiescontractantes que si l'une d'elles juge nécessaire d'éta-blir un droit d'accise ou impôt sur un article de pro-duction ou de manufacture indigène qui est compris par-mi les articles précédemment énumérés, l'article importéétranger delà même espèce peut être immédiatementfrappé d'un droit équivalent à l'importation.

11 est également entendu entre les hautes parties con-tractantes que, dans le cas ou le gouvernement anglaisjugerait nécessaire d'augmenter les droits d'accise quifrappent les spiritueux indigènes, les droits sur l'im-portation des vins peuvent être modifiés de la manièresuivante :

Pour chaque shilling d'augmentation par gallon d'es-prit sur le droit d'accise, il peut y avoir, sur les vins quipaient un droit d'un shilling et six pence, une augmen-tation qui n'excède pas deux pence e-t un demi pennypar gallon.

Art. 40. Les deux hautes parties contractantes se ré-

déjà. Les athlètes de la banque etmnmeicaient leurs toursde force, leurs équilibres, leurs pyramides humaines.

Après eux, les plus jeunes s'élancèrent dans une vol-tige effrénée, bondissant en l'air, retombant sur laterre qu'ils touchaient à peine du pied, et s'élevant denouveau, ainsi que des balles élastiques.

Quelques-uns encoro se couchèrent sur l'herbe, et sedisloquèrent les membres, comme des automates donton peut retourner les pivots sans rompre les ressorts.C'était effrayant, presque hideux à voir. Mais la nom-breuse domesticité du château, rangée autour d'eux, ap-plaudissait avec entralnement.

Ojinka se flet certainement retirée dès le début, sansune circonstance singulière. Les bohémiens avaient aveceux une femme qui exerçait une certaineautorité, car, aulieu de prendre part à leurs évolutions, elle se tenait as-sise sur l'herbe, observant et dirigeant les autres de lavoix et du geste.

Or, dès qu'il avait aperçu cette femme, le docteurCon-toguai avait été saisi d'un tremnbletnent désagréable ets'était réfugié derrière les autres spectateurs du perron ,en prononçant tout bas ce mot qui lui rappelait une siennuyeuse avanie

- La Charmeuse !... SaintBasile!... c'est la Char-meuse.

Celle-ci, occupée de ses acteurs, n'avait jeté qu'unregard vague de ce côté; probablement d'ailleurs elle nosongeait plus depuis longtemps à la mésaventure dontlepauvre docteur lui gardait si grosse rancune.

Ojinka n'avait pas entendu l'interjection de Contoguni,et celui-ci ne la lui avait pas traduite; mais la vue deszigans avait réveillé ses souvenirs frais encore, et ellene détachait ses yeux de cette femme que pour les re-porter avec une indicible anxiété sur le petit Raddo, ac-croupi en boule à ses pieds, comme un chien degarde.

(ta nuit. 4 dwl m,OGTAV>v FI R& I

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JOCRNAL LE TOULOUSE.

servent le droit de percevoir, sur tocs les articles men- politique réaction are et (l' faire de la question itatr)nnéS diras I8 prese.it traité OU Stn' tOUt antre article, he,me une cause dit ht rre ge;.;raie,des ,i tdroits d (ltJ n 3 ,,L fe arquenlent Ou de ton e, Cln j UL' il.s,. , AS Cils tir iS 'o t .185 tO 1, a S cté 1^ 15 I2S L") +3"S

suovenir aux dép( nses de tous Ics etabhsselentsméceS I d spositions vis avis de la Franc 4 u e epoq!tsaurs aux ports (irmportatio i et d : xpoi'tatiow

(t1k _t as c oco, e bien etol,!ée alors que l'on avrut naïf

lais dans tout ce (pli conccrüe les usages locaux ks,droits et les charges dans les ports, bassins, docks, ra-des, havres et fleuves daa les deux [}VS les privfié cs, ,gles faveurs ou les avantages qui sot ou qui serontaccordés Ci-upres aux navires nationaux eu général,seront égaiement accordés aux n.vires de l'autre payset aux marchandises importées ou exportées.

Art.11. Les deux hautes partie contractantes s'enga-gent à ne pas prohiber l'expertatron du charbon et à nefrapper cet article d'aucun droit à la sortie.

Art. 12. Les sujets de l'une des deux hauts puis-sances contractantes jouiront dans les Etats de l'autre dela tuerne protection que les sujets nationaux, au point devue des droits de propriété, des marques de fabrique etdes patrons r de toute espèce.

Art. 13. Les droits ad valorem qui sont établis dansles limites fixées par les précédents articles seront con-vertis en droits spécifiques par une convention supplé-mentaire, qui sera conclue avant le ter juillet 1360. Lespris moyens durant les six ruais qui i "eèdent- la datedu présent traité serviront de buses pour cette conver-sion.

Les droits conformesseront toutefois perçus:

aux bases indiquées ci-dessus

1° Dans le cas oùi ee'ste convention supplémentaire neserait pas mise en vigueur avant l'expiration de lapériode fixée pour l'exécution par la Fronce du présenttraité;

2° Sur les articles de,,t les droits spécifiques n'aurontpas été déterminés de consentement mutuel.

Art. 14. Le présent traité sera obligatoire pour leroyaume-uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande aussitôtclac la sanction législative nécessaire aura été donnée parle parlement, avec la réserve faite par l'art. 6 relative-ment aux vins.

En outre, Sa Majesté britanniquese réserve le droit deconserver par des motifs spéciaux et par voie d'ex-ception, pendant une période qui n'excédera pas deuxans, et à dater du ter avril 1560, la moitié des droits surles articles dont la libre admission est stipulée par leprésent traité.

Cette réserve ne s'applique pas toutefois aux articlesde manufacture de soie.Art. l5. Les engagements contractés par Sa Majesté

l'Empereur des Fiançais seront remplis et les tarifspréalablement indiqués commune applicables aux marchan-dises et aux manufactures anglaises, endéans les délaissuivants :

1. Pour le charbon et le coke, à dater du 1eC juillet160.2. Pour le fer en barre et en saumon, et pour les

aciers en tous genres qui ne sont pas frappés de prohibi-tion, à dater du l octobre 1800.

â, Pour les métaux ouvrés, les machines, les outilsIt les instruments mécaniques de toute sorte, en-déans une période qui ne dépassera pas le 51 décembre4860.

4, Pour les fils et les produits manufacturés de lin etd; chanvre, depuis le lef juin 1861.

5. Et pour tous les autres articles, depuis le ter octo-bre 1861.

Art. 16. Sa majesté l'Empereur des Français prendl'engagementque les droits ad valorem payables àportation en France de marchandises de production etde manufacture anglaises n'excèderont pas un maximumde 25 0r0 à dater du ter octobre 1864.

Il est entendu entre les deux hautes parties contrac-tantes, afin de faciliter fa conversion des droits ad rralo-rein en droits spécifiques, que, quant aux fers en barres,qui soin maintenant souris à l'importation en France, àun droit de 10 fr., non compris les deux décimes addi-tionnels, le droit sera de 7 fr, par 100 kilogrammes jus-qu'au tee octobre 186i, et de 6 fr. à dater de cette épo-que, y compris, daus les deux cas, les deux décimesadditionnels.

Art. 48. Les arrangements du présent traité de com-merce sont applicables à l'Algérie, tant pour l'exporta-tion des produits de cette dernière que pour l'importa-tion desmarchagdisesanglaises.

Art. '19 Chacune des deux hautes parties contractantess'engage à conférer à l'autre toute faveur, tout privilegeou toute réduction dans le tarif des droits d'importationsur les articles mentionnés dans le présent traité, qu'ellepourrait accorder à tout autre puissance quelconque.Elles s'engagent, en outre, toutes les deux, à ne mettreen vigueur l'une contre l'autre aucune prohibition d'im-portation ou d'exportatiomi qui ne serait pas en mêmetemps applicable à toutes les autres nations.

Art. 20. Le présent traité ne sera pas valide avant queSa Majesté Britannique n'ait été autorisée par son parle-ment à exécuter les engagements contractés pair elledans les articles du présent traité.

Art. 21. Le présent traité aura force d'exécution pen-dant dh ans, à dater du jour de l'échange des ratifica-fions, et dans le cas où aucune des hautes parties con-tractantes n'aurait notifié à l'autre, douze mois avantl'expiration de cette période de dix ans, son intention demettre fin au traité, le traité continuera de rester enforce pendant une nouvelle année, et ainsi de suited'année en année jusqu'à l'expiration d'une année âdater du journù l'une ou l'autre des hautes puissancescontractantes aura annoncé son intention d'y mettrefin.

Les hautes parties contractanctes se réservent le droitd'introduire dans ce traité, de consentement mutuel,toute modification qui ne serait pas opposée a son espritet à ses principes et dont l'utilité aura été démontrée parl'expérience.

Art. 22. Le présent traité sera ratifié et les ratifica-tions seront échangées à Paris, endéans la période dequinze jours, ou plus tt, si c'est possible..

En foi de quoi les plénipotentiaires reespectifs l'ontsigné et y ont apposé le sceau de leurs armes.

Fait en double à Paris, le vingt-troisième jour dejanvier, en l'année de Notre-Seigneur mil huit centsoixante,

Signé : BAROCHE ; E. ROUHER.COWLEY; nicuAan GOBDEN.

Le iforniny Chronicle s'exprime ainsi au sujet dutraité de commerce.

Les chefs du parti tory sont trop savants en politiquepour ignorer queles arguments spécieux et les maemu-vres de la gauche contre le traité de commerce ne servent

(u'à dissimuler la résolution bien arrêtée de rompre1 alliance entre la France et l'Angleterre, de suivre une

ai gel aux préveutior s du peuple anglais et qua pendantquelques mois il paressait iuipossib_e d'en !r nue rup-ture avec la France, la politique des tories était taitaa,i e !vers la FI-auce

Dans ces trois dernières années su -tont. la conduited iur!creur des l'!a,c,nrs à rer,ird de i'Argieter!e a

té de lus eu linos indulgente et bic' averliante, 11 vientenhu de couronner son rouvre en proposant U:1 traité deeanine:'ce qui réduit considérablement les droits delion ne, et ()('CC qu'il n'a pas aeeatdéplus tôt ces CCUUCt.oa, on v c t aujourd'hui les regarder comme unepreuve d'hostilité de sa art,

Les tories maintenant font font ce qu'ils peuvent pourpersuader au p ànie q i fla:m i r ur des Fn tais estson e, ?envi ach u né et m1 il i'ati ad q'' 'u p t(xte pourlaisser éclatai- sa colère et se v , g. r sur l'Angleterre.Les tories se`,a(sse.!t aux plus viles calouinies et auxplus monstra(ases fictions.

Ont-ils toujours tenu le même l rlgagl ? Nous savonsqn i's n'ont. Peu 1t toujours r)il é (t b i sorte au riions OU-veotementilongilsb!iten seciet? Nus avons les meil-leures raisons pour ne pas le croire. Le hasard nous meten position de Savoir qu'au moins le chef l i der nier ca-binet conservateur est parfaitement c'uval CU de l'in-portante nécessité de m retenir nos relations amicalesavec la France et que; s'il éi>nuse les querelles de l'op-position, ll sera en contradiction avec ses propres con-yictions.

Nous le demandons pour le salut du peuple anglais quel'on veut par un art savant eatralner dans une guerrepolitique : depuis gnand les tories outils adopté lesidées qu'ils soutiennent en ce moment?

11 est vrai cta il y a relativement fort peu de temps,l'Empereur des Français a reçu la plus ce taie assu-rance que les tories étaient décidés à ado ter l'alliancefrançaise connue base de. la politique constante de leurparti.

La conduite de l'Empereur n'a-t-elle pas été pius'cordiale, plus amicale, pluspacifique, plus d'accord avecles désirs les plus chers des hommes libres de tout l'uni-vers, depuis que les paroles que nous venons de citerlui ont été adressées ? Comment alors les tories peuvent-ils concilier leur politique avec leur tactique actuelle ?La gravité des circonstances autorise la question. Il nes'agit plus d'une lutte de partis; nous sommes entrésdans une pérode où doit se décider en bien ou en mall'avenir de l'humanité.. ----

l'Are, 13 février,Les questions relatives à l'Italie sont maintenant élu-

cidées à ce point qu'il n'est plus permis à personne deles dénaturer à l'aide da subterfuges. La lettre adresséepariM. Thouvenel au comte de Persigny,demêmeque lacirculaire que nous publions plus loin, complètent, sansqu'on puisse signaler la moindre omission, tout ce qui apu être dit pour ramener l'ordre dans tes anciens duchésitaliens et restituer au Saint-Siège la véritable autoritéqui fait sa force et assure son prestige. Nous ne pour-rions concevoir qu'en présence d'un tel état de choses,l'Autriche persistait à fermer les yeux à la lumière etque la courde Rame repoussât plus longtemps les res-pectueux conseils qu'on ne cesse de lui soumettre. Aussidevons-nous continuer à manifester l'espoir que rien nesera fait, en Vénétie ou sur les frontières de l'Ombrie,qui précipite de nouveau les populations italiennes dansles hasards d'une lutte armée.

Il ne faut pas dissimuler toutefois que lacour de Viennea montré jusqu'ici une ténacité qui motive à Turin et àMilan de regrettables alarmes. Rien ne se fait , à Venise,pour réaliser les améliorations administratives premisesà Villafranca ; tout, au contraire, y trahit le mécontente-ment et les aspirations guerrières. On s'éloigna plutôtqu'on ne se rapproche dés solutions souhaitées , de tellesorte que loin de diminuer le mal, on semble s'attacher àle rendre pire. « Il estbien certain, écrit-ou deVienne, que,dans les propositions ai,glaises, l'Autriche n'accepte queles deux qui lui sontfavorabies et repousse définitivementles deux autres. On p'a eu connaissance de cette décisiondu cabinet de Vienne que par des communications diplo-matiques avant qu'on la connût à Paris. ,

D'après d'autres indications, le cabinet autrichien doitexpédier ces jours-ci, une note circulaire dans laquelle ilexposera, en détail, la position ci1 Autriche vis-à-vis dela question italienne. ll s'y prononcerait positivementcontre l'annexion de l'Italie centrale a la Sar j'ai rie, eninsistant sur le maintien des préliminaires de V1llairanca.L'Autriche consentirait à peine à ce que Parme et unepartie de Modène fussent annexés à la Sardaigne, maiselle demanderait que la Toscane et le reste de Modènefussent données au grand-duc de Toscane. Les Léga-tions devraient étre assujetties, en tous cas, à l'autoritédu Pape, et le duc de Modène devrait recevoir une in-demnité convenable. L'Autriche motive sa résistance àl'annexion, sur les dangers qui résulteraient pour la pro-vince vénitienne de l'agrandissement du Piement, avecla politique agressive de cet Etat. On en serait donc en-core, à Vienne, à ne tenir compte ni des faits qui se pas-sent depuis six mois en Italie, ci de l'opinion générale del'Europe. Ou mettrait sous ses pieds jusqu'aux néces-sités les plus évidentes. Les hommes d'Etat de l'Autricheseraient-ils donc définitivement de la catégorie de ceuxqui n'apprennent rien parce qu'ils s'obstinent à toutoublier? Nous mie pouvons croire à la prolongation d'unetelle folie. Havas.

Nous reproduisons, d'après le Journal de Francfort,du l1 février, la circulaire suivante de M. le Ministredss affaires étrangères de France aux agents diplomati-ques à l'étranger

( Monsieur....., vous connaissez la lettre encycliqueque le Pape a adressée à tous les patriarches, évêqueset primats de la cat iohcité, et dans laquelle Sa Sainteté,exposant à un point de vue exclusif l'origine et 1a na-turc des d fficultés que présente la situation actuelle desRomagnes, exhorte les pasteurs et les fidèles dans lemonde entier à concourir de tous les eûorts de leur zèleau maintien et à la défense du droit du Saint-Siége surces provinces.

Ne dôutant pas que ce document n'ait attiré la sé-rieuse attention du gouvernement....., je crois devoirvous mettre en mesure de faire connaître comment legouvernement de S. ;i1. l'a lui-méme apprécié.

ie ne m'arrêterai pas, pour le moment, à releverles i eti l ches p fus ou moins articulés qui sont dirigés jra!encyclique

coiitre la ligne de conduite suivie par

1'i n reur i i égard d i S iu -Sic r, (Iaps les difficiles> > , cic de on pouvoir temporel lors(1 e, par un traite SC-

r-; er£0 euco on (,es dccûs druers fera s L n torr ui s son j oret si;,ne a aples, le 11 janvier 18(Y. l'Enp ,l aun;!rthté, (lira un oui' à dort :pi)1 r a r spon I FI'i( iC)is, dans le but d'atticher le roi Joac111na a

sinié des iie.neri tS, ou du S alil donnt ies eûoits e'ause de la coa'mon européenne, s'engageait u afin deml t _ ceux avecGi a Cle C rd<ir,O rtâinnent tenduU a ItS p Yu , o qU, lui proCllreC Un2 forte fromn're mdt:llCe en aCco

des à lui aesurerse refusant à toute concession et. k tante réforme, et Se j les 'b soins politiques s doua puissances,re !fermaüt dans une inexpric,ible inaction, ont tarsel'état des olnoszs empirer Jusqu'a ce panic oâ le mal c'e.vier t irra.né(liabie.

) Ce qui a surtout franpé d'une façon pénible le gouverment de S. M., c'est l' ubli que, dans une circonstanceaussi importante, .a cour (ie Ruuia a fart des usages di-plomatiques en transportant directement sut le terraindo la reiigion une gnestionn qui ainpartieit avant tout à

t iOins, ayï'c Uil Si-ntL neint G(.I C + i ?r)r,,l 1!l u, tl

regret ausl sincère que profond, le Saint-P ere faire ap-n I a la conscience du cLrge et exater 1 ar leur dos fidè-les i l'occasion d'une affaire dont la discussion ne Sau-rait utilement aveir lieu que de gouvcrneinent à gouver-nement.

D Ii Dg s'ag t point, en effet, de porter la plus légèreatteinte a la puissance spirstueile du Souverain-Pontife,ci a iindépendance dont elle a beOoin pour s'exercertIa ns les limites de ses droits. La question des Romagnesaujoai-dhui comme à d'autres époques, est née de eu'-constances politiques ; c'est eeaiement sous son aspectpolitique qu'il convient de l'examiner, en recherchantles meilleurs moyens de satisfaire à des ecce sstcs enprésence (iesgnehes le gouvernement pontifical ne setrouverait pas fatalement amené, je le repète, si, au lieud'attendre avec imprévoyance le developpenlent de lasituation, il eût écouté nos conseils et secondé nos ef-forts. Non, quai qu'on puisse dire l'esprit de parti, qaine craint pas d'affecter les apparences

l'espritzèle religieux,

non, quoi que l'on fasse pour laisser croire que les lote-rôts de la foi sont en péril, il mie se traite, Dieu merci,entre le gouvernement de Sa Sainteté et celui de I Em-pereur, qu'une question purement temporelle. Nous pou-voa s donc la discuter sais manquer aux sentitnenls dedéférence et de respectque le France entière s'honore deporter au Père connmun des fidèles, et dont S. B1. esttoujours heureuse d'être la première à donner l'exemple.

), Je n'hésite pas à te dire, lMonsieur.,., la cour deRome n'a pas été bien inspirée en essayant d'établir,ainsi que le faitl'encvclique, une sorte de connexité in-dissoluble- entre deux ordres d'intérêts qui ne san-raieht être mêlés et confondus sans danger. Dansles pre-miers âges de l'Église, alors que les tendances de la ci-vilisation étaient théocratiques, cette confusion était na-turelle et possible; selle était sans peine acceptec partout le monde parce clu elle répondait a l'état des espritset des consciences. C'est ainsi qu'elle fut dans l origineun des éléments de la puissance de la papauté, etqu'elleconcourut à la formation et au développement de sa sou=veraineté territoriales. Cependantsil'on voulait interrogerl'histoire avec attention, en verrait bien que ce no futpas uniquement en invoquant des motifs empruntés à samission divine, et en réclamant en quelque sorte au nomdu ciel, que la papauté, tantôt avec l'appui des popula-tions elles-mômes, tantôt avec le secours de souverainsétraugers, parvint à se mettre eu possession d'une partiede l'Italie. On reconnaltrait en même temps, il faut leproelagier en l'honneur du Saint-Siège, que les Papestrouvèrent clans leur sagesse, leurs lumières, leur amourde l'ordre et de la justice, en un mot dans le gouverne-ment meilleur qu'ils offraient aux peuples, dans cestemps de violences et d'anarchie, un des éléments essen-tiels de leur autorité politique.

Je n'insisterai pas sur ce point de.. vue, craignant,si je m'y arrêtais davantage , de laisser croire que j'aivoulu chercher dans le contraste une allusion et emprun-ter au passé une leçon applicable au temps présent. Rienn'est plus foin de ma pensée. Il me sera toutefois permisde dire que, de nos jours, par suite d'un progrès que legouvernement de l'Empereur ne saurait considérer au-trement que comme un bienfait réciproque irrévocable-ment acquis aux sociétés modernes , la séparation s'estaccomplie entre les deux domaines de l'ordre religieuxet de l'ordre politique et civil. Le Saint Siége ne s'estdonc pas moins mis en désaccord ave l'esprit général del'époque qu'avec les règles internationales , en faisantappel aux consciences, au nom de la foi, pour un intérêtqui, à le bien prendre, est simplement temporel.

, J'ajoute que cette tentative est loin d'avoir pourelle l'autorité et les précédents de l'histoire. En effet, cen'est pas la première fois que, dans des temps voisins denous, la situation des Romagnes et leur état de posses-sion ont été l'objet d'un débat politique. En 1797, à lasuite d'événements dont il lui fallait bien, comme souve-rain, accepter la responsabilité, le Pape cédait ces pro-vinces à la France par le traité de Tolentino, en mêmetemps qu'il renonçait aux anciens droits du Saint-Siége,sir le territoire d'Avignon; et, si vif que fût pour lui leregret d'une diminution de ses domaines, Pie Vl croyaitsans doute pouvoir souscrire à cette convention sansmanquer à ses devoirs, comme Souverain-Pontife etgardien de la foin Les deux parties. contractantes nefurent pas seules à ne voir dans cette transaction qu'unfait temporel, nullement attentatoire àla religion. Les pré-liminaires signés à Léohen, deux mois plus tard, entre laFrance et l'Autriche attestent que la cour de Vienne nepensait pas autrement que la France, à ce sujet. Aprèsavoir entretenu pendant la guerre des relations étroitesavec la cour de Rome, elle se prêta néanmoins à unecombinaison qui, lui attribuant une partie des Etats deVenise, indemnisait cette république en lui transférant lapossession des trois légations de la Romagne, de Ferrareet de Bologne. Les traités de Campo-Formio et de Luné-ville vinrent encore cotisa ire., sous une autre forme, laséparation de ces provinces, et dans les divers arrange-rnen!s qui furent alors convenus on n'aperçoit jamais queles gouvernements qui y prenaient part, aient eu à sepréoccuper des prérogatives du Saint-Siége, au point devue de son pouvoir spirituel et des intérêts religieux.

Si l'on voulait interroger sur d'autres points l'histoi-re contemporaine, qui ne se rappellerait qu'au commen-cement de ce siècle, des territoires ecclésiastiques, telsquel évéché de Salzbourg, la prévôtéde Berchtec)llsgaden,les evéchés de Trente, de Brixen et d'Eichstmdt servi-rent, à la demande de l'Autriche, à indemniser ses ar-cliiducs dépossédés en Italie9 A l'égard de ces territoiresconnue pour les légations, comme pour l'électorat deMavence, aucune solidarité ne fut reconnue entre ledroit temporel du possesseur et l'intérêt de la religion;le caractère ecclésiastique des souverains ne fut pas unobstacle aux combinaisons que les circonstances avaientrendues nécessaires. La participation de la cour de 'Vienne à ces diverses transactions ne permet pas assurémentd'y voir une application de nouveaux principes à l'usagede la France. Rien ne saurait nsiienx ['attester que ce quis'est passé quelques années plus tard.

,, Le Pape Pie VII rentrait à Reine et repreuaif l'exers

une cqui i ion calculée sur le pied de 400,000 âmes, aprendre sur l'État romain, et à prêter ses bons officicespour faire admettre et sanctionner cette occasion par leSaint-Pèe.

Ainsi donc, le principe du partage des Légations etrnèmed.s Marches entre le royaume de Naples et l'Au-triche, se trouvait franchement posé; et l'application ensemblait tellement indépendante de toute circonstanceparticulière, qua l'an vit, l'année suivante, le roi desDeux-Siciles, restauré à Naples sur son trône, essayerde maintenir à son bénéfice le clause que nous venonsde citer. L'Autriche , de son côté , était plus heureusedans ses prétentions, puisqu'elle conservait, taux dépensdu Saint-Siège , une partie de la Légation de Ferrare ,sur la rive gauche du Pô, territoire qui n'avait pas ap-partenu à l'Etat de Venise.

u Le Pape protesta vainement contre cette disposition,de môme qu'il protesta contre la non restitution du comted'Avignon et du territoire de Parme au Saint-Siège. Sesréclamations; qu'il fondait à la fois sur ses droits ancienset sur des motifs d'utilité pour l'Église, ne furent pointadmises par les puissances, et nous ne serons pas dé-mentis par les documents relatifs aux négociations de'1815, si nous ajoutons qu'il ne s'en fallût pas de beau-coup que les Romagnes ne demeurassent alors séparéesdes Etats pontificaux. Plus d'une combinaison, conçuedans ce sens, fut agitée au sein du Congrès de Vienne, etl'on sait que la Prussse, par exemple, proposa de disposerdes Légations en faveur du roi de Saxe qui les aurait re-çues à titre de compensation. Ce ne fut pas sans dif6eultés que le Papeparvint à les conserver, et à faire prévaloir le droit qu'il invoquait contre l'opinion, si digne deremarque adoptée parles plénipotentiaires, que les Léga-tions étaient, par droit de conquête, tombées àla disposi-tion des alliés. Quoi qu'il en soit, la discussion, par rap-port aux Etets romains, fut constamment maintenue,môme par les puissances catholiques, dans un ordre deconsidérations exclusivement temporelles.

C'est là, Monsieur,......., le seul enseignement quejo veuilie tirer des exemples que j'ai rappelés et qui éta-blissent à quel point la doctrine exposée dans la dernièreencyclique, si elle est aujourd'hui conforme aux idées dela cour de Rome, se trouve en contradiction avec lesdonnées les plus positives de la politique. Mon intentionn'est nullement d'en faire ressortir des arguments contreles droits reconnus du Saint-Siège, mais j'ai tenu à vousfournir le moyen de rectifier autour de vous les impres-sions erronées qui tendraient à faire considérer une opi-nion misé sur une question temporelle comme une at-teinte au ï prérogatives imprescriptibles et sacrés del'Eglise catholique.

, Agréez, monsieur, etc.,I Signé : THOUVENSL.

CCorrespondance particulière.}

Les lettres de Vienne fout craindre que l'empereurFrançois-Josaph ne fasse un nouveau coup de tête, etne se lance, encore une fois, dans les hasards de laguerre. La situation de la moûarchie autrichienne esttelle, en effet, que le parti de la réaction pousse l'empe-reurdans cette voie hasardeuse, et l'on peut craindre quele jeune souverain ne soit tenté de prêter l'oreille a sesexcitations, et d'en appeler à son épée des résultats dela campagne d'Italie.

Je dois vous faire observer i ce sujet que lesnegocia-tions qui se poursuivent en ce montent sur les proposi-tions de l'Angleterre, doivent faire esper er que les crain-tes exprimées dans las lettres de Vienne, ne se réalise-ront pas.

La Persereranza de Milan publie, sous la date du 41,un ordre du commandant militaire de la province qui ap-pelle sous les drapeaux les jeunes gens, non encore en-régimentés, des classes de 1554, 5, 56, 57 et 58.

Les journaux anglais donnaient dernièrement le chif-fre des punitions corporelles infligées aux soldats de lamarine pendant l'année 1859. Ce chiffre présentait unnombre de coups de fouets très élevé. L'amirauté, parsuite des réclamations de la presse anglaise, vient commele ministre de la guerre , de modifier son système depénalité. Comme les soldats de l'armée de terre, lestmarins et soldats de la flotte sont divisés en deux classes.Dans la première, sont les hommes dont la conduite estreconnue bonne. Aucun homme de cette classe ne peutêtre condamné à une peine corporelle sans une sentence

"

du conseil de guerre.Les hommes de la seconde classe, au contraire,peü

veut être soumis à la peine du fouet sans arrêt du conseil de guerre et pour huit sortes de délits, savoirlo pour mutinerie; 20 pour désertion; 3o pour récidive4. pour contrebande de boissons à bord du navire;0e peur vol; 6o pour refus d'obtempérer à un ordre reçu;7 pour abandon de son poste ; 8 pour attentat à la pu-leur. Pour passer de la deuxième classe â la première,il faut un an de bonne conduite sans punition.

Telle est la modification apportée au Code militaired'Angleterre. C'est un premier pas fait vers l'abolitionde la peine du fouet qui est vraiment une anomalie etune honte pour la civilisation anglaise. Notre Code estsévère sans doute, car la peine de mort y est écritepresqu'à chaque ligne; mais au moins il n'est pas dégra-dant et n'humilie pas l'homme dans le soldat.

M. Louis Veuillot est parti hier pour Rome. Le rédac-teur en chef de l'U'nivers serait nommé administrateurdes chemins de fer romains. Aux termes du cahier descharges, c'est le Pape qui nomme ri ces fonctions sur laproposition du directeur de la Compagnie. Or, il resteencore deux administrateurs à nommer, et c'est M. Mirèsqui a en la pensée de proposer M. Louis Veuillot auchoix de Sa Sainteté pour l'un de ces deux adminis-trateurs.

Un journal a annoncé que la propriétéres Débatsavaitété cédée a MM. Michel Chevalier et Pereire. Cette nou-velle est inexacte. Le Journal des Débats reste, quant âprésent, entre les mains de ses anciens propriétaires.

Ou juge aujourd'hui à la cour d'assises de la Seine unindividu accusé d'assassinat, dont le procès présente desparticularités assez curieuses. Le crime pour lequel ilest poursuivi remonte à plusieurs années. C'est un assas-sinat suivi le vol commis â Saint-Mandé. La victimeétait une fe mme. Les auteurs du crime avaient échappéaux rem ercuas de la custice, et probablement n'auraientcamas et' découverts Sais une circonstanco inattendue,car ces deux" assassins, l'un nommé Parent, avait étécorda nne à la peine de mort il y a quelque temps etexécute a Paris pour crime d viol suivi d'assassiuat rur

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Rial'

la personne de sa nièce. L°autre, celui qui comparait au-jourd'hui à la cour d'assises, était à Cayenne par suited'une condamnation aux travaux forcés pour un autrecrime. C'est le mère de rassassin Parent qui, lors duprocès de son fils, dénonça les auteur du crime deSaint-Mandê.

Due instruction eut lieu et le complice de Parent futramené de Cayenne à Paris. 11 comparut une premièrefois aux assises dans la session de décembre, mais unegrave indisposition qu'il eut pendant le cous de sonprocès, obligea de remettre le jugement à une autresession. C'est aujourd'hui qu'est revenue cette affaire quiavait attiré à la cour d'assises une foule assez considé-rable. Au moment où tous mettons sous presse l'arrêtn'est pas encore prononcé.

Pour entrait : A Pgjol.

Mardi 7 février ont eu lieu au polygone de Vincenies plusieurs expériences de tir intéressantes ; le com-mandant Nesler, le capitaine Capdeville et tous les offi-ciers élèves y assistaient; les premiers essais ont eu pourobjet la pénétration des balles explosibles de Devismedont se sert M. Jules Gérard pour la chasse au lion enAfrique.

Le but était un caisson garni d'une plaque de tôle àI'intérieu et placé à 40 mètres; douze balles ont été ti-rées : toute., ont éclaté dans le caisson.

Ensuive on a tiré la carabine des chasseurs à pied,modifiée avec la nouvelle balle du commandant Nesler, àla distance énorme de E00 mètres. Seize balles tiréessuccessivement ont atteint un but d'un mètre carré seu-lement, et la moitié de ces balles a touché le centrec'est là sans contredit la dernière limite de la précision àlaquelle il soit possible d'arriver avec mie arme à feuportative,

- Le journal officiel publie, dans sa partie non offi-cielle, l'instruction lotir l'admissionà l'école spéciale mi-litaire en 1860.

Les conclusions principales pour concourir sontle que les candidats soient français ou naturalisés;2e qu'ils aient 16 ans au moins et 20 ans au plus auter janvier de l'année du concours. Ceux qui appartien-nent à l'armée ont jusqu'à l'àge de 25 ans.

Nul n'est admis â l'école s'il n'a au mains la taille de 1mètre 560 millimètres.

Les épreuves consistent en examens"oraux et en com-positions écrites. Les premiers commenceront à Paris,le 22 juillet. Un avis, inséré en aoùt au Moniteur, feraconnaltre les villes et les époques ont ils auront lieudans les départements,

Les compositions écrites se front les 20 et 21 juilletdans les villes chefs-lieux des départements ou des can-didats se seront fait inscrire.

La tournée des examinateurs commencera par les vil-les de l'Ouest et finira par celles de l'Est.

- Voici le texte de l'avertissement qu'a reçu la Gazettede France:

Le ministre secrétaire d'Etat au département de l'inté-rieur.

Vu l'art. 32 du décret organique sur la presse, du 47février 1852 ;

Vu le premier avertissement donnéFrance le 41 janvier 1860 ;

à la Gazette de

Vu l'article publié par cette feuille dans son numérodu l2 février, commençant par ces mots : A M. Grenierde Cassegnac n, et finissant par ceux-ci : L A documentdocument et demi ,'sous la signature Paul de Lou.rdoueix;

Considérant que cet article, en travestissant l'histoirede France, calomnie le grand acte par lequel l'empe-reur Napoléon Ier a rétabli eu France le culte catholi-que,

ArrêteArt. ter. Un deuxième avertissement est donné au

jom'nal la Gazette de France, dans la personne de M. P.de Lourdoueix, signataire de l'article précité, t't de M. Au-bFltét d jlry-oucau, granuourna.

Art. 2. Le préfet de police estdu présent arrêté.

Paris, le 13 février 1860.

chargé de l'exécution

mesure qui parait ne lui agréer que ntédioerement. Euvertu d'une décision récente du gouvernement sarde ,chaque émigré est tenu de se faire inscrire sur les re-gistres de la police et d'obtenir unè tlarte de séjour.

Un journal de Madrid annon0e que id reine Isabelle nreçu, par dépêche télégraphique, les félicitations de l'im-pératrice Eugénie, à l'occasion de la prise de Tétouan.Une autre feuille, las Nouedades, prétend savoir quel'impératrice a fait remettre sur sa cassette particulièreune somme considérable pour les blessés de la guerred'Afrique.

(Quelques journaux ont annoncé, sur la foi du Moniteurindustriel, que Ion avait renoncé â recueillir dans le dé-partement du Nord des adhésions à la pétilicn adressée àl'Empereur, parce que l'autorité aurait mis obstacle à lacirculation des listes: le Constitutionnel déclare que cettenouvelle est dénuée de fondement.

(Ami de la Religion). M. Garcin.M. Emile Ollivier vient de recevoir assignation à

comparaitre devant la chambre des appels de police cor-rectionnelle, le vendredi 47 du courant. Il sera, commelors du débat sur la question de compétence, défendu parMe Plocque, bàtonnier, assisté de tout le conseil de l'or-dre. Ou assure que c'est M. le procureur général Chai-d'Est-Ange qui portera la parole.

(Presse.) A. Nefftzer.

BULLETZ7 COERCAE.Marseille, 93 février.

Tuzelle, disp., 37 à 59.Irrka d'Azof, 125/l22, d., 5175 à 52 25; ont., 27.Taganrock dur, 430/127 k., disp., 35 75; eut., 28 75,Berdianska, 150/127,d.,»; ont., 35 25; à liv., ,.Pologne, 126/123, lisp., 32 75; ont., ; à liv., A,Galatz, 127/124, entrep., 27 25; à livr., ,.Ibraïla, 923/122, entrep., 2625; à livrer, n .Homélie tendre, 922/119, entrep., 23 50 à 24.Alexandrie Saïdi, 118/115, entrep., 24 25.Afrique dur, 127/124, d., 55 25 ; eut., 55 50 à 34.

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Signé : BII,L.IULT.- Une feuille de Dragnignan, après avoir établi géo-

graphiquement, que le Var ne saurait constituer unelimite sérieuse entre deux nations, cite ces paroles déci-sives de Napoléon lEr : = Une armée, qui d'Italie franchitIeVar, est entrée en France; mais une armée, qui (leFrance franchit le Var n'est pas en Italie : elle n'est quesur le revers des Alpes maritimes. Aussi longtempsqu'elle n'a pas franchi la haute crète des Alpes pour des-cendre en Italie, l'obstacle reste tout entier. ï

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