Chuchuwasi - Takiwasi · Plantas medicinales de uso popular en la Amazonia Peruana. AECI and IIAP,...

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Chuchuwasi Etudes scientifiques sur le Chuchuwasi : * Des scientifiques ont découvert 4 nouvelles molécules nor-triterpènes à partir de la racine de M. macrocarpa appelées MACROCARPINAS A, B, C et D. Trois d’entre elles ont une activité cytotoxique testées in vitro sur différentes lignées cellulaires tumorales de souris et d’humains. *Dans une étude ethnopharmacologique pionnière (1937) sur les effets du Chuchuwasi, Robert Colas, docteur en pharmacie, a rapporté un puissant effet hypothermisant et vasodilatateur chez le cobaye de la fraction contenant les alcaloïdes isolés de l’écorce. Il suggère que ses résultats sont conformes aux utilisations traditionnelles du Chuchuwasi et des études cliniques devraient être effectuées afin de vérifier ces effets chez l’homme. Il est intéressant de noter que l’effet vasodilatateur rapporté dans cette étude pourrait être responsable de la réputation du Chuchuwasi comme aphrodisiaque, d’autant plus si l’on considère que la substance de synthèse la plus utilisée aujourd’hui pour accroître la libido, le citrate de sildénafil, est un puissant vasodilatateur. Etudes de toxicité : Des chercheurs brésiliens de l’Ecole Pauliste de Médecine de Sao Paolo 9 ont étudié la toxicité aigue et chronique des extraits de feuilles de Maytenus aquifolium et de Maytenus llicifolia chez le rat et la souris après une administration orale de doses entre 170 et 2720 mg/kg (doses jusqu’à 400 fois la dose moyenne que reçoit normalement un être humain). Aucun effet de toxicité aigue n’a été observé sur l’activité locomotrice, sédative ou analgésique. En outre, l’administration chronique durant des périodes maximum de 3 mois à des doses de 20 et 40 fois la dose habituelle reçue par des humains, n’a pas occasionné de changements physiologiques, hématologiques, biochimiques ou histologiques, indiquant que cette substance végétale possède une fenêtre thérapeutique très large. De plus, il ne fut pas observé d’effet de l’administration chronique sur la fertilité ou d’effet tératogène pendant la grossesse. Il doit être précisé que la Dose Létale 50 n’a

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Chuchuwasi

Etudes scientifiques sur le Chuchuwasi : * Des scientifiques ont découvert 4 nouvelles molécules nor-triterpènes à partir

de la racine de M. macrocarpa appelées MACROCARPINAS A, B, C et D. Trois d’entre elles ont une activité cytotoxique testées in vitro sur différentes lignées cellulaires tumorales de souris et d’humains.

*Dans une étude ethnopharmacologique pionnière (1937) sur les effets du Chuchuwasi, Robert Colas, docteur en pharmacie, a rapporté un puissant effet hypothermisant et vasodilatateur chez le cobaye de la fraction contenant les alcaloïdes isolés de l’écorce. Il suggère que ses résultats sont conformes aux utilisations traditionnelles du Chuchuwasi et des études cliniques devraient être effectuées afin de vérifier ces effets chez l’homme. Il est intéressant de noter que l’effet vasodilatateur rapporté dans cette étude pourrait être responsable de la réputation du Chuchuwasi comme aphrodisiaque, d’autant plus si l’on considère que la substance de synthèse la plus utilisée aujourd’hui pour accroître la libido, le citrate de sildénafil, est un puissant vasodilatateur.

Etudes de toxicité :

Des chercheurs brésiliens de l’Ecole Pauliste de Médecine de Sao Paolo9 ont étudié la toxicité aigue et chronique des extraits de feuilles de Maytenus aquifolium et de Maytenus llicifolia chez le rat et la souris après une administration orale de doses entre 170 et 2720 mg/kg (doses jusqu’à 400 fois la dose moyenne que reçoit normalement un être humain). Aucun effet de toxicité aigue n’a été observé sur l’activité locomotrice, sédative ou analgésique. En outre, l’administration chronique durant des périodes maximum de 3 mois à des doses de 20 et 40 fois la dose habituelle reçue par des humains, n’a pas occasionné de changements physiologiques, hématologiques, biochimiques ou histologiques, indiquant que cette substance végétale possède une fenêtre thérapeutique très large.

De plus, il ne fut pas observé d’effet de l’administration chronique sur la fertilité ou d’effet tératogène pendant la grossesse. Il doit être précisé que la Dose Létale 50 n’a

pas pu être calculée dans cette étude car même des doses de 10880g/kg n’ont pas suffi à causer la mort des animaux.

Dans une autre étude réalisée sur les alcaloïdes extraits de l’écorce de Chuchuwasi, des scientifiques ont observé que l’injection de ces alcaloïdes à des doses allant jusqu’à 50mg/kg par voie intrapéritonéale chez le cobaye, n’a pas provoqué la mort des animaux. Ils en ont conclu que ces alcaloïdes sont très peu toxiques.

Bien que les résultats obtenus chez les animaux de laboratoire ne peuvent pas être directement extrapolés à l’homme, si ils sont considérés conjointement avec l’absence de rapport de toxicité du Chuchuwasi chez l’homme et avec son utilisation étendue et ancestrale dans la médecine traditionnelle amazonienne, il est possible de conclure que c’est une plante médicinale sûre et dont la consommation ne présente aucune toxicité.

Références bibliographiques: 1. Kember Mejia, Elsa Reng. Plantas medicinales de uso popular en la Amazonia Peruana. AECI and

IIAP, Lima, Peru, 1995. 2. Brack Egg A. Diccionario Enciclopédico de plantas útiles del Perú. Centro de Estudios Regionales

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de Medicina Tradicional, Seguro Social de Salud. Segunda edición, Iquitos, Perú. 6. Sistema de Información de la Diversidad Biológica y Ambiental de la Amazonía Peruana, “SIAMAZONIA”.

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