cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre...

8
cHroniQue de la Semaine Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité Adresse : 63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest. 15 BP: 82 Lomé - Togo - Tel: 23 20 92 75 / 90 01 21 69 - Email: [email protected] FAIT DIVERS N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA / 6 ème année P. 4 Togo Télécom NRVch. P.8 P.6 P.3&4 Crise dans l'éducation/Les syndicats annoncent une trève de deux semaines : . Des sanctions imminentes contre enseignants et élèves "hors la loi" Les ministres Bouraïma-Diabacté et Florent Maganawè en appellent au sens de responsabilité des enseignants P3 Sommet de l'Elysée pour la Paix et la sécurité sur le continent africain : Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique et la France s'engagent à mettre en place une force de réaction rapide Hommages mérités à Nelson Mandela, le pionner de la lutte anti-apartheid : Le souvenir de Madiba traversera le temps Plus de 70 chefs d'Etats et de gouvernement présents à la cérémonie à Soweto Renouvellement des autorisations d'installation et d'exploitation des radios et télés : La HAAC invite les médias à " s'inscrire dans une nouvelle gouvernance " La t able lors de la cérémonie de signature de convention... P.2 @Louis Vincent Chaude poignée de mains entre François Hollande (g) et Faure Gnassingbé “J’AI REÇU MA CARTE! ET VOUS?” UNE JEUNE FILLE VIERGE DE 13 ANS ACCOUCHE D’UN BEBE

Transcript of cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre...

Page 1: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

cHroniQuede la Semaine

Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité

Adresse : 63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest. 15 BP: 82 Lomé - Togo - Tel: 23 20 92 75 / 90 01 21 69 - Email: [email protected]

FAIT DIVERSN°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CF A / 6ème année

P. 4Togo Télécom

NRVch.

P.8

P.6

P.3&4

Crise dans l'éducation/Les syndicats annoncent une trève de deux semaines :

. Des sanctions imminentes contre enseignants et élèves "hors la loi"

Les ministresBouraïma-Diabacté

et Florent Maganawè en appellent au sens

de responsabilité des enseignantsP3

Sommet de l'Elysée pour la Paix et la sécurité sur le continent africain :

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique et la France

s'engagent à mettre en place une force de réaction rapide

Hommages mérités à Nelson Mandela, le pionner de la lutte anti-apartheid :

Le souvenirde Madibatraversera le temps

Plus de 70 chefs d'Etats et de gouvernement présents à la cérémonie à Soweto

Renouvellement des autorisations d'installationet d'exploitation des radios et télés :

La HAAC invite les médiasà " s'inscrire dans une

nouvelle gouvernance "

La table lors de la cérémonie de signature de convention...P.2

@Lo

uis

Vin

cent

Chaude poignée de mains entre François Hollande (g) et Faure Gnassingbé

“J’AI REÇUMA CARTE!ET VOUS?”

UNE JEUNE FILLEVIERGE DE 13 ANSACCOUCHE D’UN

BEBE

Page 2: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

reportage

2

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 Décembre 2013

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

AGBANDA Pierre Carole AGHEY

A. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69Ces deux nouveaux produits

qui ont vu le jour depuis le 29novembre dernier, visent à facili-ter l'usage de divers servicesqu'offre la société de téléphoniemobile Togo Cellulaire.

Selon Ago Bazaa Bawbady,directeur commercial et marke-ting de Togocel, " le code 102permet d'avoir accès au serviceMC et à plus de valeur ajoutée

telle la blague du jour, la penséedu jour, les pharmacies degarde, l'horoscope et autres ".Avec le service 104, vous avezaccès à la panoplie de servicesdestinés aux clients. Il vous suffitde souscrire en tapant le *104#,ce qui vous " donne droit à lasouscription au roaming pré-payé, à la souscription au serviceinternet data", a-t-il indiqué.

Tout en remerciant TogoCellulaire, le directeur duCETEF, Kueku-Banka Johnson,a souligné que " Togo Cellulaire,bien que n'étant pas le sponsorofficiel de la Foire, est néan-moins l'un des tout premierssponsors à avoir adhéré à l'idéede la Foire ". Il a profité de l'oc-casion pour rappeler aux expo-

sants que " la Foire n'est pas unlieu de vente directe, mais plutôtun lieu de promotion des pro-duits".

Notons que les rideaux decette 11ème édition de la Foirede Lomé vont se refermer le 16décembre prochain.

Jean-Pierre B.

Journée Togocel à la 11ème Foire internationale de Lomé :Les ''102'' et ''104'', deux nouveaux produits présentés

La 11ème Foire internationale de Lomé qui se tient sur le sitede la Foire Togo 2000 bat son plein et les sociétés rivalisent d'ar-deur pour faire le maximum d'affaires. Dimanche 08 décembredernier, dite ''Journée Togocel'', le leader de la téléphonie mobi-le a présenté, au cours d'une conférence de presse, deux nou-veaux produits dédiés à ses clients. Il s'agit du 102 et 104, deuxnouveaux services.

Dix chaînes de radios etquatre chaînes de télévisionsde Lomé ont signé, le vendredidernier, avec la Haute Autoritéde l'Audiovisuel et de laCommunication (HAAC), uneconvention de renouvellementdes autorisations d'installa-tion et d'exploitation d'unedurée de cinq (05) ans pour lesradios et dix (10) ans pour lestélévisions. Cette cérémonie aété l'occasion pour l'autoritéde régulation des médias d'in-viter ces derniers à " rompreavec les cahiers de chargesstandards et élaborer désor-mais des cahiers de chargesspécifiques à chaque typolo-gie de radio et télévision ".

Plantant le décor, le présidentde l'Observatoire Togolais desMédias (OTM), Augustin Sizing,n'est pas passé par quatre che-mins pour décrire le paysagemédiatique actuel caractérisépar de nombreux dérapages.Avant d'inviter les médias togo-lais à s'engager dans une "nou-velle ère dans un esprit detransparence " et dans " une pro-fonde prise de conscience dansla pratique de notre profession ",

le président de l'OTM a déclaréqu'avec cette signature deconvention, " une nouvelle pages'ouvre dans les relations entrela HAAC et la presse togolaisedans son ensemble ".

Pour le président de laHAAC, Biossey Kokou Tozoun,après cette étape cruciale designature de la convention derenouvellement des autorisa-tions d'installation et d'exploita-tion qui sous-entend une redéfi-nition des cahiers de charges, ilimporte de revisiter les " condi-tions techniques d'installation(l'état des antennes, des émet-teurs et des studios), les condi-

tions financières de la société(capital, actionnaires et autrescontributeurs aux ressources del'organe), des conditions socia-les (le personnel recruté, tempo-raires-bénévoles-permanents),le salaire minimum pour les per-manents qui doit être supérieurou égal au SMIG, la déclarationdu personnel à la CaisseNationale de Sécurité Sociale(CNSS), etc.) ".

Une manière pour l'autoritéde régulation des médias(HAAC) de " forger une cons-cience de responsabilité cheztous les promoteurs privés deradios et télévisions de telle

sorte que ni les personnels deces organes, ni les membres dela HAAC ne se retrouvent dansdes situations d'inconfort quiamènent les premiers à se don-ner des libertés par rapport à ladéontologie et l'éthique, et lesseconds à travers les sanctionsqu'ils sont obligés de prendrecomme des fossoyeurs de laliberté de presse ".

Cette signature de conven-tion, la première d'une série designatures de convention à venir,crée des obligations que chaquesignataire et tous ceux qui parti-cipent à la vie de l'organedevront assumer en toutes cir-

constances. De la manière dontles engagements contenus dansladite convention seront respec-tés, dépendra le renouvellementou non de votre autorisationdans cinq (pour les radios) ou dixans (pour les télévisions), a aver-ti le président de la HAAC.

Notons que le respect decette convention implique entreautres l'observation de la diversi-té, la pluralité et la qualité dansle choix offert à la population enmatière d'information. Et la moin-dre faille ou faiblesse porteraatteinte à la bonne image du par-tenariat HAAC et médias.

JPB

Renouvellement des autorisations d'installation et d'exploitation des radios et télés :

La HAAC invite les médias à " s'inscrire dans une nouvelle gouvernance "

Dr Luc Adjaho (dt) signant sa convention avec le président de la HAAC (g) L’assistance lors de la cérémonie de signature de conventiona

Comme prévu pour les 7 et 8décembre 2013, le pèlerinage deKovié a effectivement commen-cé le samedi 7 à 10h par le che-min de croix dans une profondeméditation sur les souffrances ethumiliations qu'a subies le Roides Rois pour notre salut. Cetteprière qui a duré 3h est suivie dela première messe en l'honneurde Notre-Dame de la Sagesse à15h et une 2ème messe à 21hentrecoupée par des louanges et

des prières personnelles. La 3ème messe sera précé-

dée par la méditation du chape-let, de la retraite au flambeau etsurtout de l'adoration du trèsSaint Sacrement, au cours delaquelle les prêtres charisma-tiques ont plongé le peuple deDIEU dans une prière d'adora-tion profonde à notre SeigneurJésus présent sur l'autel. Cetemps d'adoration a permis àtous les pèlerins de rencontrer

leur DIEU dans la prière, de luiconfier toute leur vie mais ausside faire silence pour écouter sonmessage.

La parole de DIEU pour lamesse finale, tirée des textes deGn 3, 9 - 15 ; Ps 97 ; Ep 1, 3 - 6et Luc 1, 26 - 38 en l'honneur del'Immaculée Conception de laVierge Marie, a été dite parMonseigneur AMOUZOU DZAK-PA. Dans son homélie, le prélat ainvité les pèlerins à avoir Mariecomme modèle de leur vie, àêtre patients comme elle. Il leur ademandé d'être la lumière par-tout durant toute leur vie par lajustice, la ponctualité, la vérité etle travail bien fait.

Il a enfin appelé tous lescatholiques à être des témoinsde l'espérance et la joie de vie

chrétienne dans le monde enrestant toujours constants dansla prière avec Marie pour écarterde notre vie le diable qui vientpour mentir, tuer et détruire. Lethème du 16ème pèlerinage esttiré de Jérémie 17, verset 7 : "Béni soit l'homme qui se confie àl'Eternel, et dont l'Eternel estl'espérance ! ".

Ces trois messes présidéespar l'ordinaire du lieu,Monseigneur Denis, l'arche-vêque de Lomé, entouré de plusde 70 prêtres et diacres, ont étéanimées par la fédération deschorales de Saint Joseph du dio-cèse de Lomé.

Il faut noter que les pèlerinsn'étaient pas seulement des fidè-les catholiques mais aussi ceuxdes autres églises et surtout les

femmes musulmanes qu'onreconnaissait facilement parleur habillement dans l'assem-blée. Afin que soit accomplie laparole selon Saint Luc : "Parce qu'il a jeté les yeux surla bassesse de sa servante.Car voici désormais toutes lesgénérations me diront bien-heureuse " ; et non pas seule-ment les catholiques. Marie estla mère à nous tous.

Ce pèlerinage a pris finautour de 9h30 par la bénédic-tion des eaux, des objets depiété et la prière finale.Rendez-vous le week-end pro-chain à Ayomé, pour le pèleri-nage du diocèse d'Atakpamé.

A. Daniel

PELERINAGE DE KOVIE :JESUS A ENCORE FAIT PARLER DE SES MIRACLES A TRAVERS SA MERE

Après le diocèse d'ANEHO et de KPALIME, des fidèles catho-liques de l'archidiocèse de Lomé ont eux aussi effectué leurpèlerinage annuel le week-end dernier au pied de Notre-Damedes Sept Douleurs sur la colline de Kovié. Plus de 160 000 fidè-les catholiques du Togo, du Bénin, du Ghana et de la Côted'Ivoire ont encore défié le soleil, la poussière et le froid pour la16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui confier par la mêmeoccasion leur vie ainsi que leurs projets pour l'année 2014.

www.togoportail.netPour en savoir sur les actualités d'ici et d'ailleurs, consultez

désormais votre site d'informations générales togoportail.net"togoportail, toute l'information à votre portée''.

Page 3: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

actualite

3

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 Décembre 2013

Vogan, Tsévié, Atakpamé,Notsè, Sokodé et particulière-ment Lomé ont été le théâtre, lasemaine dernière, de manifesta-tions des élèves des établisse-ments publics. Selon destémoins, des élèves munis debâtons, de cailloux et parfoiscagoulés, ont pris d'assaut cer-tains établissements publics etprivés qui suivaient sereinementles cours, mettant de force leurscamarades hors des salles declasse et provoquant ainsi unepanique générale.

Si l'on ne dénombre pasencore de victimes comme ce futle cas l'an dernier avec de pareilsmouvements à Dapaong et àLomé, il faut néanmoins releverdes actes graves de vandalismeet de violence qui ont occasionnéplusieurs blessés, des dégâtsmatériels importants, notammentdes tables-bancs cassés, des vit-res brisées, sans compter desactes inciviques tels que ceuxenregistrés à Bassar où un élève

de 5ème a déchiré le drapeautogolais qu'il a descenduquelques minutes auparavant.

La réaction du gouvernementPour éviter que les scènes de

violences se répandent, le gou-vernement a tout de suite ordon-né la fermeture, jusqu'à nouvelordre, de ces établissement oùsont constatés de tels dysfonc-tionnements graves. De même, ilannonce que " tous les auteursde ces actes, enseignantscomme élèves, feront l'objet depoursuite conformément aux loisde la république ".

Tout en condamnant ces "comportements incompatiblesavec la profession enseignante ",le gouvernement appelle lesenseignants " à respecter la fichepédagogique, qui précise lesprogrammes et la chronologiedans laquelle ils doivent êtreexécutés ". L'autorité invite lesélèves " à la retenue, à la discipli-ne et au respect de l'ordre public

", et tient à rassurer qu'"aucuneépreuve d'examen ne sera don-née sur des chapitres non étu-diés préalablement ". Le gouver-nement demande aux parentsd'élèves de " tout mettre enœuvre pour rappeler leursenfants au calme afin de garantirun bon déroulement de l'annéescolaire en cours ".

Parlant de la volonté des syn-dicats d'enseignants de poursui-vre leur mouvement de grève,les autorités en charge de l'édu-cation déclarent que les syndi-cats sont libres d'appeler leursmembres à la grève, mais encontrepartie les grévistesdevraient leur réclamer leur com-plément de salaire et non à l'em-ployeur.

Les syndicats d'enseignants enmauvaise posture

Malgré la main tendue del'employeur, le gouvernement quireste, d'ailleurs toujours ouvertaux discussions, le plus radicaldes syndicats d'enseignants,l'USET, veut jouer au trouble-fêteet faire capoter les discussions.Selon certaines indiscrétions,c'est suite aux menaces de cesyndicat que les élèves sont des-cendus dans les rues avec lesconséquences qu'on connait.

Certaines indiscrétions fontégalement état de remous ausein de la base de ce syndicat.Des divergences seraient néesde la stratégie utilisée par leditsyndicat pour mener à bien lalutte engagée il y a plus d'unmois déjà.

Mais d'ores et déjà, l'applica-tion du décret n°91-167 du 31mai 1991 organisant l'exercicedu droit de grève dans les servi-ces publics qui a eu pour consé-quence les précomptes sur salai-re correspondant au nombre dejours de grève, est un premieravertissement que le gouverne-ment donne aux syndicats d'en-seignants qui devraient réfléchirpar deux fois avant d'inviter leursmembres à observer encore unmouvement de grève, alors queles discussions sont en cours.

Pour faire baisser la garde dugouvernement, les syndicatsannoncent une trève de deuxsemaines et promettent que lescours dits “déjà faits” au cours dela période de grève, seront rat-trapés.

Pour les élèves, il serait mal-adroit qu'ils interfèrent dans unbras de fer qui risque de les écra-ser eux-mêmes et leurs parentsavec.

Vivement que les syndicatsd'enseignants mettent de l'eaudans leur vin et prennent leursresponsabilités. Sinon, ils ont enface un gouvernement déterminéà faire respecter l'autorité del'Etat. Ce qui sous-entend que legouvernement peut être amenéà prendre des mesures draco-niennes.

JPB

Crise dans l'éducation/Les syndicats annoncent une trève de deux semaines :Les ministres Diabacté et Maganawè en appellent

au sens de responsabilité des enseignants. Des sanctions imminentes contre enseignants et élèves " hors la loi "

Les tourments que connait le secteur de l'éducation au Togoprennent des tournures inquiétantes depuis la semaine derniè-re. Après le bal des cessassions temporaires de cours, les syn-dicats d'enseignants viennent de changer leur fusil d'épaule. Ilsmettent à contribution les élèves qui battent le pavé pour, dis-ent-ils, soutenir leurs enseignants dans ce bras de fer les oppo-sant à leur employeur, le gouvernement. Et déjà, des ravagesoccasionnés par ce nouveau revirement de situation sont énor-mes : plusieurs blessés graves, d'importants dégâts matériels,et des établissements fermés jusqu'à nouvel ordre.

Les ministres Bouraïma-Diabacté et Florent Maganawè lors de la conférence de presse vendredi dernier

S'agissant de la paix et de lasécurité en Afrique, trois sujetsont retenu l'attention des diri-geants présents à ce sommet, enl'occurrence, le terrorisme qui estalimenté par le trafic de drogue,les pirateries maritimes dans legolfe de Guinée et les violencessexuelles sur les femmes dansles zones de conflit.

Les Chefs d'Etat et de gou-vernement de l'Afrique et de laFrance ont " réaffirmé leur atta-chement à la sécurité collectivesur le continent africain et leurengagement à favoriser la paixet à promouvoir les Droits del'Homme ", indique la déclarationfinale. Face aux crises armées

récurrentes sur le continent dontle cas de la RépubliqueCentrafricaine devient inquié-tant, le sommet de l'Elysée sou-haite de développer les capaci-tés africaines de réactions auxcrises.

A cet effet, la France s'estengagée au cours du sommet àsoutenir les efforts de l'Unionafricaine en vue de parvenir àune capacité opérationnelle de laforce Africaine pour répondreefficacement aux conflits armés.A l'occasion, le président fran-çais, François Hollande, aannoncé le déblocage de 20millions d'Euros sur deux ansafin de soutenir la mise en place

de cette force africaine. LesChefs d'Etat et de gouvernementappellent à une mobilisationinternationale pour accroitre lefinancement de cette force. Lesommet de l'Elysée a égalementmis l'accent sur la nécessité decombattre les réseaux terroristeset les trafiquants de droguessans oublier les braconniers quidéciment les espèces protégées.

Les chefs d'Etat et de gouver-nement se sont préoccupés des

menaces liées à la piraterie mari-time qui crée un climat d'insécu-rité dans le golfe de Guinée. Ilsse sont engagés à améliorer lacoopération régionale et interna-tionale pour combattre ce fléauqui impacte le transport mariti-me.

A propos de la recrudescencedes viols des femmes dans leszones de conflit, les chefs d'Etatet de gouvernement réaffirmentleur soutien à l'appel lancé par

les premières dames réunies àl'occasion du sommet pourdénoncer la persistance des vio-lences sexuelles dans lesconflits. Ils s'engagent à luttercontre l'impunité dont jouissentencore les criminels qui commet-tent ces actes.

Le partenariat Economiqueet le Développement

Le sommet de l'Elysée s'est

Sommet de l'Elysée pour la Paix et la sécurité sur le continent africain:

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique et la Frances'engagent à mettre en place une force de réaction rapide

La capitale française, Paris, a abrité du 06 au 07 décembre2013 à l'Elysée un sommet des Chefs d'Etat et de gouvernementde 53 pays africains et de la France. Les travaux de ce sommetont porté sur l'épineux problème de sécurité sur le continentafricain avec les différents foyers de conflits armés. Il y avaitaussi à l'ordre du jour de cette rencontre, le partenariat écono-mique et le développement ainsi que le changement climatique.Outre les pays africains, on note à ce sommet la présence del'Union Européenne représentée par le président de laCommission, Manuel Barroso, et le président du ConseilEuropéen, Van Rompuy. Étaient également présents leSecrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon et la présidente de laCommission de l'Union Africaine, Dlamini Zuma. Le présidentFaure Gnassingbé a pris activement part aux travaux de cetteconférence de l'Elysée.

Faure Gnassingbé accueilli par une foule immense à sa descente d’avion

Suite à la page 4

Page 4: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

nation

4

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 Décembre 2013

Fait divers

Une jeune Camerounaise âgée de 13 ans a donnénaissance à un bébé alors qu'elle st toujours viergeet qu'elle n'a jamais eu de rapports sexuels, selon lejournal Camerounais, le Soir.

Patricia, c'est son prénom, élève dans un lycée deDouala, capitale économique du Cameroun a constatéau grand dam de sa famille, qu'elle était enceinte alorsqu'elle n'avait pas eu de rapport sexuel.

Emmenés à l'hôpital, les médecins ont confirmé quel'hymen de la jeune fille était toujours intact, signe qu'elleest toujours vierge.

Alors comment est- elle tombée enceinte ? Après les enquêtes menées dans la famille, il se trou-

ve que la jeune Patricia a utilisé un jour la serviette dontc'était servi sa sœur pour se nettoyer 2 jours auparavant,après avoir couché son petit ami.

Les spermatozoïdes, les plus résistants, qui ont unedurée de vie de 72 heures, ont donc eu le temps de mig-rer vers les ovules de la jeune fille.

Pour préserver la virginité de Patricia, une césariennea été pratiquée. Aux dernières nouvelles, la mère et l'en-fant vont bien.

UNE JEUNE FILLE DE13 ANS ACCOUCHE

ALORS QU’ELLE ESTENCORE VIERGE

Lumière

Jésus a pris mes péchésSi nous disons que Jésus Christ a emporté

nos pèches avant la croix, plusieurs personnes quin'ont pas la révélation nous demandent de quitter.

Lisions dans Esaie 53 :4-5 et Matthieu 8 : 17 -17 : Jésus a été arrêté pour nos péchés. (Matthieu26 : 47-56), jugé pour nos péchés (Matthieu 27 :11) et condamné pour nos péchés (Marc 14 :64).Il a été frappé pour nos péchés (Matthieu 26 : 67-68).

Sa barbe fut arrachée pour nos péchés (Esaie50 : 6) et sa tête fut percée pour nos péchés (Marc15 : 17- 19).

Ici nous parlons de l'œuvre de Jésus Christavant la croix. Il ya trois. 1 œuvre de Jésus Christavant la croix. 2 œuvres de Jésus Christ dans lacroix. 3 œuvres de Jésus Christ après la croix. Labible dit que sans effusion du sang, il ya pas depardon de péché. Or le sang de Jésus a couléavant la croix.

Parlons de confession du péché. Après avoirbénéficié de 3 œuvres de Christ, où est le péchéencore que vous confessez devant Dieu ? Vousvoulez dire que les 3 travaux de Christ ne sont passuffisants et que vous voulez les compléter parvotre confession ? Tenez-vous tranquille, la colèrede Dieu vient bientôt sur vous et vous serez touségorgés. Lisons Jérémie 25 : 34-35 : ''Gémissez,pasteurs et criez ! Roulez-vous dans la cendre,conducteurs de troupeaux ! Car les jours sontvenus où vous allez être égorgés.

Je vous briserai, et vous tomberez comme unvase de prix. Plus de refuge pour les pasteurs !Plus de salut pour les conducteurs de troupeaux !''

On te dit qu'un sauvé ne confesse plus sespéchés, mais toi tu dis que dans 1 Jean 1 : 9, labible dit que si nous confessons nos péchés, il estfidèle et juste pour nous les pardonner et pournous purifier de toute iniquité.

Aveugle que tu es, de quoi parle Jean ? Du

péché et quel péché? Lisons dans 1 Jean 5 : 16''Si quelqu'un voit son frère commettre un péchéqui ne mène point à la mort, qu'il prie et Dieu don-nera la vie à ce frère, il la donnera à ceux qui com-mettent un péché qui ne même point à la mort. Ily a un péché qui mène à la mort ; ce n'est pas pource péché là que je dis de prier. Toute iniquité estun péché et il y a un péché qui ne mène point à lamort.

Nous savons que quiconque est né de Dieu nepèche point : mais celui qui est né de Dieu segarde lui-même. Et le malin ne le touche pas.

Ici nous voyons que Jean nous enseigne qu'il ya deux péchés, un péché qui mène à la mort, et unpéché qui ne mène point à la mort. Le péché quimène à la mort, c'est du blasphème contre le SaintEsprit. Refuser la grâce, ou fouler au pied le sangde Jésus. Ajouter et retrancher, la fausse doctrine.Tous ces péchés mènent à la mort spirituelle. Il ya deux morts : la mort physique et la mort spirituel-le.

Voici les péchés qui ne mènent point à la mortspirituelle mais qui entrainent la mort physique : lamaladie du corps, l'adultère, le vole, le mensonge,les querelles, la jalousie, etc.

Il y a des péchés qu'on peut confesser et il y ades péchés qu'on ne peut confesser à Dieu. Si unpasteur ou un apôtre enseigne quelque chose quiest faux à l'Eglise et qu'un autre vient l'éclairer, ildoit retourner à l'Eglise pour dire que l'enseigne-ment qu'il avait donné à l'Eglise est faux et le cor-riger. S'il vient devant les gens pour dire que Dieua dit alors qu'il n'a pas dit, il a un problème avecDieu, il doit revenir devant l'Eglise pour dire quej'ai menti, Dieu n'a pas dit.

Suite dans la prochaine parution

FFrrèèrree KKooff ff ii :: 9900 2211 3311 5588

Lisez tous les jeudis votre Journal ““ CChhrroonniiqquuee

ddee llaa SSeemmaaiinnee ””

préoccupé de la situation écono-mique des pays africains. Ils ontinsisté sur la nécessité de pro-mouvoir une croissance de qua-lité créatrice d'emplois pour lesjeunes, et fondée sur une mobili-sation du capital humain et natu-rel. Pour ce faire, le sommetexhorte les pays africains à met-tre l'accent sur la jeunesse pourlui assurer un avenir meilleur etsurtout en faire le moteur dudéveloppement. La conférencedes Chefs d'Etat n'a pas passésous silence le problème de l'é-nergie.

Les chefs d'Etat et de gouver-nement encouragent une écono-mie durable fondée sur l'énergierenouvelable. Ils ont en outre "pris note de la déclaration com-mune signée par les organisa-tions d'entreprises africaines etfrançaise, notamment en matièrede responsabilité sociale et envi-ronnemental et se sont engagésà favoriser l'investissement dansla formation professionnelle ". Ilsont affirmé leur détermination àpromouvoir des échanges com-merciaux dynamiques et équili-

brés entre l'Afrique et la France.

Le changement climatiqueFace aux effets pervers du

réchauffement climatique, lesommet de l'Elysée souligne lanécessité de signer un accordcontraignant avant la tenue de laconférence des parties à laConvention cadre des Nations-Unies sur le changement clima-tique qui aura lieu à Paris en2015.

Cette conférence de Paris surle climat devrait aboutir à lasignature d'un accord équilibré

portant aussi bien sur l'atténua-tion que sur l'adaptation. Ainsi,les pays africains devraientbénéficier non seulement dutransfert de la technologie maiségalement des ressources finan-cières pour mieux faire face auxfléaux.

La conférence des Chefsd'Etats et de gouvernement arappelé l'importance d'améliorerla compatibilité des finance-ments publics et privés de la luttecontre le changement climatiqueet souligné l'urgence de bâtir unearchitecture financière simple,

efficace et ambitieuse.

Les audiences du prési-dent Faure Gnassingbé àParis

Arrivé à Paris le mercredidans l'après-midi, le Chef del'Etat, Faure Gnassingbé aaccordé plusieurs audiences àdes personnalités, puis renduvisite à ses homologues venusaussi prendre part au sommetde l'Elysée. Il a reçu tour à tourl'ancien ministre français de ladéfense, Gérard Longuet, lemaire de Houdan, Jean-MarieTetart, l'actuel ministre françaisde la défense, Yves Le Drian, etle Premier ministre Centrafricain,Tiangaye Nicolas. Le présidentFaure a en outre rendu visite àses homologues, notammentaux présidents SassouN'Guesso du Congo et Ali Bongo

du Gabon.Visiblement, le sommet de

l'Elysée a posé des jalons trèsimportants dans le domaine dela paix et de la sécurité enAfrique avec la proposition decréer une force armée panafri-caine de 20.000 hommes capa-ble d'intervenir dans les zonesde conflit.

Cette rencontre des chefsd'Etat et de gouvernement aégalement permis de consoliderle partenariat économique et dedéveloppement afin de permett-re des échanges commerciaux.Les Chefs d'Etat et de gouverne-ment ont en outre harmoniséleur point de vue sur le réchauf-fement climatique avant laconférence de Paris en 2015.

Aliziou Dominique, envoyé spécial à Paris

Faure Gnassingbé (g) s’entretenant avec son homologue Sassou N’guesso (dt)

Sommet de l'Elysée pour la Paix et la sécurité sur le continent africain:

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique et la Frances'engagent à mettre en place une force de réaction rapide

Suite de la page 3

Page 5: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

5

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 Décembre 2013 economie

Un atelier sous- régionalsur la " Gestion intégrée de lafertilité des sols au Bénin, auTogo et au Burkina Faso " arassemblé du 6 au 7 décembre2013 à Lomé des participantsde ces trois pays impliquésdans le développement agrico-le. Il s'est agit pour les partici-pants de s'imprégner ducontenu de ce projet afin defaciliter sa phase opération-nelle.

Cet atelier est l'aboutisse-ment d'un processus laborieux,consécutif à l'identification desdomaines prioritaires de recher-che et de développement relatifsà la gestion des ressources natu-relles dans les trois pays bénéfi-ciaires du projet.

Le projet " Développement etpromotion de la gestion intégréede la fertilité des sols à traversun système amélioré de produc-tion adapté pour accroitre la pro-ductivité des principales culturesvivrières au Bénin, au Togo et auBurkina Faso " fait partie de qua-

tre projets approuvés par leConseil d'Administration duCORAF/WECRAD (ConseilOuest et Centre Africain pour laRecherche et le DéveloppementAgricole) au cours de sa sessionde décembre 2012 tenue àDakar au Sénégal.

En ouvrant les travaux de l'a-telier au nom du directeur géné-ral de l'ITRA (Institut togolais derecherche agronomique), DrChantal GOTO a indiqué que "dans le contexte actuel de nos

pays caractérisé par le change-ment climatique, ce projet nouspermettra de développer et depromouvoir des techniques degestion efficiente de nos sols ". Ilpermettra également, a-t-elleajouté, d'améliorer la conserva-tion de l'humidité de nos solsgrâce aux innovations existan-tes, à travers un système amélio-ré de production adapté auxconditions de chaque zone agro-écologique en vue d'accroitre laproduction des principales cultu-

res vivrières.L'adoption et l'application

effective des innovations misesau point permettront de régéné-rer les terres agricoles et de lesmaintenir en bon état de produc-tion ", a-t-elle souligné.

La représentante du directeurgénéral de l'ITRA a par ailleursfait savoir qu'" en dépit de l'inten-sification de la production agrico-le, les sols cultivés demeurerontriches en biotes et matièresorganiques qui constituent unebase essentielle pour l'accrois-sement de la productivité agrico-le ". Pour elle, ce sera possiblegrâce à l'amélioration de la capa-cité des producteurs à gérer effi-cacement leurs terres.

Le projet cible essentielle-ment les groupes de producteursde cultures vivrières vulnérables.Il appuiera également les servi-ces publics et privés d'encadre-ment du monde rural, les petiteset moyennes entreprises detransformation ou de commercia-lisation des cultures ciblées, demême que les consommateurs

de ces produits, les commer-çants d'intrants agricoles et lesinstitutions de recherche agricolede ces trois pays.

" La question de la fertilité dessols est devenue très récurrenteet très primordiale parce que laplupart de nos terres ont perduleur capacité de production", aconfié pour sa part le Dr AdouRahim Alimi Assimiou, chef duprojet. "Ce projet vient en faitpour nous apporter un certainnombre de solutions et d'outilspour améliorer la gestion de lafertilité des sols" dans les troispays, soutient-il.

Les bénéficiaires recevrontdes intrants et un certain nombrede techniques, a-t-il indiqué.

D'un coût total évalué à914.960.000 de FCFA, le projetsera financé par la Banque mon-diale à hauteur de 659.120.000FCFA sur le Fonds CompétitifRégional du WAAPP. Les paysbénéficiaires contribueront àhauteur de 255.840.000 FCFA.

Pierre Agbanda

Agriculture/ Pour accroitre la productivité des principales culturesvivrières au Bénin, au Togo et au Burkina Faso :

Un projet de la fertilisation des sols lancé

Photo de famille des participants aux séminaire

Face à cette triste réalité,WILDAF (Femmes, Droit etDéveloppement en Afrique), unréseau panafricain de défensedes droits des femmes établi en1990, s'emploie avec beaucoupd'engagements à travers plu-sieurs projets et programmesqu'il conduit à rétablir l'équilibre.Ce réseau est destiné à promou-voir et à renforcer les stratégiesqui lient le droit au développe-ment, afin d'accroître la partici-pation et l'influence des femmesaux niveaux local, national etinternational.

Le bureau sous-régional deWILDAF pour l'Afrique de l'Ouest

créé en avril 1997 qui a sonsiège à Lomé et qui est opéra-tionnel dans neuf (09) pays, apiloté plusieurs projets dont le

but essentiel est d'arriver à l'ef-fectivité des droits des femmesen Afrique de l'Ouest. C'est dansce cadre que le projet " Femmeset paysans Ouest Africains cont-re la pauvreté " est en coursd'exécution. Ce projet enregistredéjà des résultats encoura-geants au Togo.

Démarré en janvier 2012, leprojet " Femmes et PaysansOuest Africains contre laPauvreté " vise à contribuer à laréduction de la pauvreté en sou-tenant les femmes rurales afinqu'elles s'organisent en vue debénéficier de leurs droits écono-miques, sociaux et politiques sur

la même base que les hommes.Il est réalisé en partenariat avecle ROPPA (Réseau desOrganisations Paysannes et des

Producteurs Agricoles del'Afrique de l'Ouest), à travers laparticipation des représentantesdes Collèges des femmes agri-cultrices nationaux. Il est financépar le Ministère Néerlandais desAffaires Etrangères.

Ce projet est mis en placesuite à un constat selon lequel,l'économie des pays d'Afrique del'Ouest est essentiellementbasée sur l'agriculture.Cependant, ce secteur agricolecontinue de souffrir de contrain-tes majeures débouchant sur depauvres rendements qui favori-sent l'augmentation de la pauv-reté pour la majorité des gens,spécialement ceux du secteuragricole. L'une des contraintesest que, malgré leur contributionconsidérable dans l'agriculture,les femmes qui représentent70% des personnes travaillantdans ce secteur, rencontrent desérieuses violations de leursdroits au sein de la famille et autravail.

Le projet vise:- l'amélioration de la connais-

sance et du respect des droitsdes femmes, ainsi que des chan-gements dans les pratiques etvaleurs traditionnelles négativesdans tous les villages couvertspar le projet ;

- l'accès des femmes à laterre, au crédit, au marché, à latechnologie et à d'autres res-sources dont elles ont besoinpour développer leurs activitésdans le domaine agricole (aumoins 700 femmes agricultricesbénéficiaires ciblées).

L'impact de ce projet se faitdéjà sentir sur le terrain. Grace àl'initiative des parajuristes à tra-vers leurs sensibilisations sur lesdroits des femmes, 22 femmesagricultrices dont 14 femmes àTsagba et 8 à Agotové se sontvues attribuer une parcelle deterres cultivables par donation,selon le bureau régional de WIL-DAF.

En effet, dans le villaged'Agotové, situé dans la préfec-ture de Haho à 13 km au Sud-ouest de la ville de Notsè avecune population de 875 hbts,

aucune femme n'avait son prop-re champ avant le projet de WIL-DAF. Aujourd'hui, les pesanteurssocioculturelles ont commencépar être surmontées. Car, depuisla mise en œuvre du projet dansla communauté et grâce auxsensibilisations des parjuristes età leur démarches auprès desmaris de certaines femmes quiont sollicité leur assistance, 8femmes ont bénéficié de 6 hec-tares de terre par donation de lapart de leurs maris. Elles culti-vent désormais leurs propreschamps dont les revenus leursappartiennent entièrement.Cependant, des démarches sonten cours pour amener les 8conjoints à établir des docu-ments officiels de donation deterrains à leurs femmes pourprotéger juridiquement celles-ci.

La communauté de cettelocalité a été également sensibi-lisée sur la nécessité de faciliterl'accès des femmes à la terre.

Le chef du villaged'Agotové, un modèle à copierpar toute la communauté

Le chef du village d'Agotové,Togbui ATTITSO Koula fait déjàsiennes les préoccupations deWILDAF. A la fin de la sensibili-sation en effet, le garant des uset coutumes d'Agotové a témoi-gné publiquement avoir octroyéune portion de terre à sa femmepour son champ personnel alorsque les coutumes l'interdisaient.Il a souligné que ce geste a per-mis à sa femme d'avoir des reve-nus conséquents qui ont profité àla famille et à lui-même lorsqueson propre champ de coton a été

"Femmes et paysans Ouest Africains contre la pauvreté", unprojet de WILDAF pour plus d'égalité entre homme et femmeMalgré les textes internationaux qui garantissent l'égalité

des droits entre homme et femme, dans nombre de pays sur-tout africains, l'application de ces différents instruments n'estpas toujours effective. Les femmes continuent d'être victimesde nombreuses inégalités dans plusieurs domaines, y comprisdans le domaine agricole où le droit à la terre n'est pas recon-nu à la femme dans plusieurs pays.

Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordonnatrice WILDAF-AFrique de l’Ouest

Suite à la page 6

Page 6: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

actualité CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 Décembre 2013

6

L'émotion était grande austade de Sowéto en Afrique duSud le mardi 10 décembre der-nier et l'événement hautementmédiatisé. Et pour cause, lepays Arc-en-ciel et le mondeentier rendaient hommage àNelson Mandela né le 18 juillet1918 et qui a tiré sa révérencele jeudi 5 décembre dernier.

Celui que l'on désignaitcomme prisonnier du siècle pouravoir passé 27 ans de sa vie der-rière les barreaux est devenu parson aura et sa personnalité ledirigeant le plus populaire du 20esiècle. La preuve en est la mobi-lisation des grands de la planèteet les témoignages fort élo-quents sur la vie de l'illustredisparu. Les chefs d'Etats afri-cains dont le président FaureGnassingbé était de la partie.

''Icône mondiale de la lutteanti-apartheid'', comme le dési-gne une autre grande figure dela lutte anti-apartheid, MgrDesmond Tutu, ''MADIBA''comme l'appelaient affectueuse-ment ses compatriotes n'a pasdaigné prendre sa revanche à sasortie de prison. Il a ouvert lavoie au pardon pour une Afrique

du Sud réconciliée, ce pourquoi ils'est battu.

" Le pardon libère, l'âme il faitdisparaître la peur. C'est pour-quoi le pardon est une arme sipuissante ", ainsi se résume savision du monde et de l'humani-té. Et d'indiquer que " Je savaisparfaitement que l'oppresseurdoit être libéré tout comme l'op-primé. Un homme qui prive unautre homme de sa liberté estprisonnier de sa haine, il estenfermé derrière les barreaux deses préjugés (…). Quand j'aifranchi les portes de la prison,telle était ma mission : libérer à

la fois l'opprimé et l'oppresseur ".Nelson Mandela a montré le

chemin de la réconciliation entreles races, une fois libre enrenonçant à toute vengeancecontre la minorité blanche. Uneleçon à l'humanité entière. Cequi lui a valu le Prix Nobel de lapaix 1993. Elu en 1994 commepremier président noir de sonpays, Nelson Mandela ne se pré-sentera plus aux élections à lafin de son mandat. Tabo M'Békilui succédera à la tête de l'Etat.

Au cours de la cérémonie àSoweto, plusieurs intervenantsparmi lesquels le secrétaire

général de l'ONU, Ban-Ki Moonles présidents Américain, BarackObama, cubain Raoul Castro,brésilienne Dilma Roussef et laprésidente de la commission del'Union Africaine, Dlamini Zuma,sans oublier trois petits fils deMandela ont rendu un hommagevibrant digne de son rang àl'illustre disparu.

Dans son intervention, le pré-sident américain a laissé entend-re qu' " …A l'instar de Gandhi, ila (Mandela) créé un mouvementde résistance et donné une voixà ceux qui étaient opprimés. Il asouffert d'un emprisonnementbrutal, il a été en prison pendantles années de Guerre froide eten sortant de prison, pareil àAbraham Lincoln, il a préservé laliberté pour les générations àvenir ".

" Aujourd'hui dans le mondeentier, il ya encore des gens quisont persécutés, pour leur affec-tion, pour leur appartenance,pour leurs croyances. Cela sepasse encore aujourd'hui. Nousaussi devons agir au nom de lajustice, pour la paix. Beaucoupont assumé cet héritage deMadiba, beaucoup prétendentêtre solidaires de sa lutte mais

ne tolèrent pourtant pas le chan-gement ", souligne-t-il. Et de s'in-terroger : " Aujourd'hui, nousdevons nous poser la question :comment promouvoir la liberté,la justice, les droits de l'homme,comment faire cesser les guer-res, les conflits ? ". Pour lui, il n'ya pas de réponses à ces ques-tions. " Pour cet enfant qui est néà l'époque de la première guerremondiale, il n'y avait pas nonplus de réponses ", estimeObama.

Le président américain a invi-té les jeunes d'Afrique du Sud etceux du monde entier à s'inspirerde la vie de Mandela pour cons-truire la leur.

En tout cas, Barck Obama atiré une leçon de la vie deMadiba. " J'ai appris de NelsonMandela, j'ai appris des conflitsqui ont agité ce beau pays. Celam'a éveillé pour faire face à mesresponsabilités, envers moi-même et les autres ; cela m'amené jusqu'ici. Madiba m'arendu meilleur, il a fait ressortirce qu'il ya de meilleur en nous",a-t-il martelé.

Vivement que l'humanitépuisse aller à l'école de Madiba.

Repose en paix, papaMadiba!

Pierre A.

Hommages mérités à Nelson Mandela, le pionner de la lutte anti-apartheid :

Plus de 70 chefs d'Etats et de gouvernementprésents à la cérémonie à Soweto

.Le souvenir de Madiba traversera le temps

Nelson Mandela ‘’Madiba’’

"Femmes et paysans Ouest Africains contrela pauvreté", un projet de WILDAF pour

plus d'égalité entre homme et femme

dévasté par un incendie. Grâce à la récolte de sa

femme, il a pu éponger le créditdes intrants qui lui a été octroyépar la Nouvelle SociétéCotonnière du Togo (NSCT). Il apour cela invité ses administrésà respecter le droit de la femmeà la terre.

Autres résultatsIl convient de souligner que

depuis sa création, le bureausous-régional de WILDAF amené plusieurs activités. De2002 à 2004, environ 5000magistrats, avocats, médecins,officiers de police, chefs tradi-

tionnels et religieux ont été for-més et sensibilisés et améliorentleur contribution à la protectionet à la concrétisation des droitsdes femmes.

Dans la sous-région, 540 for-mations des femmes en matièred'éducation juridique populaire,de violence faites aux femmes,d'intégration du genre aux poli-tiques, programmes et budgets,de droits économiques etsociaux ont été conçues et diffu-sées pour être utilisées par lesorganisations de défense desdroits des femmes.

410 agricultrices formées en2009 dans 5 pays de la sous-région ont à leur tour réussi àsensibiliser 140.120 autres fem-

mes et 81.025 hommes dumilieu rural sur les droits desfemmes. Elles ont pu soutenir2026 femmes du milieu rural quiont pris conscience de leursdroits et décidé de les revendi-quer.

Pour parvenir à une sociétéégalitaire, ferment du dévelop-pement de nos Etats, les initiati-ves de WILDAF doivent êtresoutenues par tous.

Il faut rappeler qu'en Afriquede l'Ouest, WILDAF est présentau Bénin, au Burkina Faso, enCôte d'Ivoire, au Ghana, enGuinée, Liberia, au Mali, auNigéria, au Sénégal et au Togo.

Pierre A.

Suite de la page 5

Programmé pour démarrerseulement deux semaines aprèsle début du championnat de l'éli-te de football, le championnat dedeuxième division de la discipli-ne n'a pu se mettre en route mal-gré les nombreuses tractations.

A la fin du championnat d'élitesaison 2012-2013, de nombreu-ses inquiétudes ont vu le journotamment au sujet des clubsqui font leur descente en D2, surceux qui montent dans l'élite defootball du pays… Face à ces

nombreuses préoccupations, laFédération Togolaise de Football(FTF), comme pour couper lapoire en deux, a rendu public leclassement du championnat D1écoulé.

Ainsi, Kotoko de Lavié,Koroki de Tchamba, EtoileFilante de Lomé et TchaoudjoAthlétic Club (TAC) de Sokodéfont leur descente en divisioninférieure pour mauvais résultatsaccumulés au cours du champ-

ionnat D1 écoulé.Dans la foulée du verdict de

la FTF, la date du 27 décembreprochain, selon des sources pro-ches de l'institution nationale, aété retenue pour le démarragedu championnat de la D2. Mais ilreste à finaliser la formule à utili-ser pour le déroulement de cechampionnat et les conditionsfinancières.

Malgré la promesse de laFIFA de décaisser une envelop-pe de 2,5 millions de FCFA parclub, l'on se demande si avec leretard pris dans le démarrage dece championnat D2, cette insti-tution mondiale de football estencore prête à faire ce sacrifice.Mais est-il que les responsablesdu football national prient de tou-

tes leurs for-ces afin quecette promes-se soitr e s p e c t é epour permett-re ainsi dedégager à lafin du champ-ionnat enfévrier pro-chain, lesquatre clubsqui feront leurmontée enD1.

Loin devivre lesm ê m e s

revers que les clubs de D1 quiont terminé leur championnatsans encaisser la totalité de leurdû, les clubs de D2 réclamenttout de suite que l'argent leursoit versé avant tout démarraged'un quelconque championnat.Sur la ligne de départ, on a dansla zone A basée au Sud : Okitide Badou, ASFOSA de Lomé,Gbéhloe-Su d'Aného, Ifodjèd'Atakpamé, Entente II de Lomé,Tigre Noir Zéphyr, Espoir FC,Arabia FC, SNPT et USM ; etdans la zone B au Nord : ASCK,Doumbé de Mango, Agouwa deKoussountou, Danlé, Oadalou,Foukpa FC, AS Dankpen, ASBinah, Sarasport, Tigre Noir,Abou Ossé.

JPB

Football/Plus d'un mois après la clôture de la D1 :

Enfin la rentrée pour les joueurs de la D2Est-ce le bout du tunnel pour les joueurs de la deuxième

division ? Pas si sûr, mais est-il que l'on donne l'impression des'activer, après la publication la semaine dernière du classe-ment de la saison 2012-2013 de la division d'élite de football,pour qu'enfin le démarrage du championnat de deuxième divi-sion soit effectif.

Améyi Gabriel, Président de la FTF

Page 7: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 Décembre 2013 annonces

7

Page 8: cHroniQue N°266 du 12 Décembre 2013 / Prix : 250 F CFA ... · 16ème fois pour aller rendre grâce à Dieu par Marie pour les grâ-ces reçues durant toute l'année 2013 et lui

8

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°266 du 12 décembre 2013 publicite

NRVch.

C'est le cadeau de fin d'annéede TOGO TELECOM à ses clients.Si vous n'étiez pas à la cérémoniede lancement, voici le trésor quise cache derrière ces cartes.

COMBIEN DE CARTES?COMBIEN DE CARTES?Quatre types de carte de fidélité sont à la disposition des clients depuis le

mercredi 04 décembre 2013. Ces cartes diffèrent les unes des autres par lacouleur et l'appelation. Ainsi, nous avons la CARTE BRONZE, la CARTE SIL-VER, la CARTE GOLD et la CARTE PLATINIUM. Tout comme les médaillesaux jeux olympiques, la valeur de chaque carte est proportionnelle à son appe-lation. Par ordre d'importance, la carte PLATINIUM vient en premier lieu, suivide la carte GOLD, ensuite la carte SILVER et enfin la carte BRONZE.

COMMENT LES OBTIENTCOMMENT LES OBTIENT-ON?-ON?La première condition est d'être client de TOGO TELECOM. Pour devenir

client, il suffit, évidemment, d'être utilisateur d'un produit ou d'un service deTOGO TELECOM. Lorsque vous êtes ou vous devenez client de TOGO TELE-COM et que vous faites la demande de votre carte, vous obtenez une carted'un an de validité correspondant à vos points de fidélité. Après un an, TOGOTELECOM vous attribue une nouvelle carte supérieure, inférieure ou égale àcelle que vous aviez. Tout dépend de vos points de fidélité au moment de l'oc-troi de la carte.

Demandez donc, sans tarder, votre carte dans n'importe quel EspaceTelecom ou remplissez le formulaire disponible sur notre site Internetwww.togotelecom.tg . Quelques jours après, vos retirerez votre carte dansl'espace Telecom souhaité.

COMMENT S'EN SERCOMMENT S'EN SERVIR?VIR?Les cartes de fidélité vous don-

nent droit à plusieurs avantages :- Offres exclusives chez les par-

tenaires de TOGO TELECOM,- Réduction de tarif sur des

achats chez les partenaires deTOGO TELECOM

- Accès gratuit à de grands évé-nements,

- Participation à des jeux et divertissement,- Souhait de vœux de la part de TOGO TELECOM,...etcPour s'en servir, le client arrive chez le partenaire et se signale en envoyant

par SMS, son numéro et celui du partenaire au numéro court 4545. Le parte-naire reçoit automatiquement un message l'autorisant à servir le client. Pourreconnaître les partenaires désignés, il suffit de chercher l'enseigne signalé-tique BA'AL posé devant ou à l'intérieur des locaux des partenaires.

QUI SONT NOS PQUI SONT NOS PARTENAIRES?ARTENAIRES?Ils sont reconnaissables grâce à l'enseigne signalétique BA'AL installée à

leur devanture. Il s'agit pour le moment de CCT BÂTIMENT, KRISTALOPTIQUE, CLINIQUE TOUT EST GRÂCE, HAMADA M5(pièces détachées),FIL O PARC, ETS KALAMPAI ET FILS, CENTRE AERE CERFER, PRÊT APORTER MEGUIDO, REMAR TOGO, HOTEL CONCORDE, CLINIQUE DEL'AEROPORT, RESTAURANT CASA, 907 CLUB VIP, ALEYA NIGHT CLUB,SALON D'ESTHETIQUE BEAUTY CASE, HÔTEL KARA, FAST FOOD INTI-MITE.

RENDEZ-VOUS RENDEZ-VOUS AA LALA FOIRE POUR TFOIRE POUR TOUT RENSEIGNEMENT!OUT RENSEIGNEMENT!

L’événement de Mercredi dernier a tenu toutes ses promesses. Désormais, atteinte du quota dans votre catégorie ou pas, vous gagnez en tant que client.

Devant un public composé de clients, de partenaires et de

journalistes, les nouveaux principes du programme BA’AL ont été dévoilés. Le Directeur Général de TOGO TELECOM a annoncé les couleurs dans son mot de bienvenue en insistant sur cette volonté de faire un peu plus pour le client chaque jour. Une présentation a révélé en détails comment accumuler les points et comment se procurer et utiliser la carte de fidélité.

L’étape la plus appréciée, fut le moment de la remise de prix aux clients ayant atteint les quotas fixés dans les différentes catégories. Des cartes de fidélité, des avoirs de centaines de milles à faire valoir auprès de TOGO TELECOM et des appareils de téléconférence ont été distribués à 36 clients heureux et satisfaits.

Côté prestations artistique, l’honneur était aux femmes ; Almok puis Senza ont charmé le public, la première par sa voix et sa chorégraphie, la seconde par deux chansons inédites sur le programme BA’AL. La cérémonie a pris fin par un cocktail offert à

l’assistance. Rendez-vous est pris pour la prochaine célébration BA’AL.

“J’AI REÇU MA CARTE! ET VOUS?”

LUMIERE SUR LES CARTES DE FIDELITE BA'AL