Choix des textes pour préparer l'examen de philo (janvier 2010)

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La raison L'irationnel est-il un résiduprovisoire que Ia raison uaincra? N'est-ilpas plutôt l'essence mêmede Ia tion humaine et n'en fonde-t-il pas le sens, toujours menacé de non-sens? A La raison et sa puissance Seule la raison, saisissant les choses intelligibles, peut atteindre le principe absolu, T9, p. 92. l.eshommes sont des êtres douésde raison,élément divin qui gouvemel'univers. T1, p. f38. Dieu est la raison immanente aux choses : il assure ainsi l'ordre du réel.Tl, p. 142. Il existe une raison commune à tout et à tous. T2, p. 143. la raison est au fondement de la liberté. Tl, p. 1"55. En s'alliant à l'expérience,la raison construit la vraie méthode.T2, p. 167. Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : la raison appârtient à tous. T1, p. 181. La raison est la puissance de bien luger et de distinguer le wai d'avec le faux. Tl, p. 181. Une méthode rationnelle conduit vers la connaissance et l'action. T2, p. 181, T25, p,2Ol. La raison peut prouver l'immortalité de l'âme. T23, p. 199. La connaissancerationnelle permet de dominer les passions.T10, p. 229. Les hommes s'accordent lorsqu'ils vivent sous la conduite de la raison. Tl4, p.232 La loi est la raison humaine. T1, p. 253 La raison répondà trois questions essentielles. Tl, p.292. Pour pénétrer dans la voie de la science, la raison doit prendre les devants. T3, p. 293. La raison connaît un usage pratique. Tf3, p. 302,T21,p. 308, T22, p. 308. La rationalisation du polythéisme conduit au monothéisme. T2, p. 361. La méthode scientifique repose sur la raison. Tf , p. 496, B i rnttrgration de l'irrationnel dans une raison élargie Parla société civile, la raison triomphe de l'irrationnel et assure liberté et séorité, T6, p. 176. la raisonabsolue gouverne le monde : une rationalitéuniverselle régit l'univen historique. T14, p. 335. ta tâche globale de la philosophie consiste à comprendre le réelqui est rationnel. T1g, p. 336. La raison doit s'élargir et inté$er l'irrationnel. T2, p. 544. Lexercice de la raison suppose l'éradication de la déraison. Tf, p. 575. l-'irrationnel et les limites de la rationalité: un certain échec de la raison? Limagination, ennemiede la raison, domine cettedemière. Tr, p. 210. Uinfini rÉvèùe les limites de la raison.T6, p. 213. Lirrationnel caractérise la condition humaine et noûe existence. T7, p. 214. La raison doit s'appuyer sur le cæur. T9, p. 2f 5. Au sein de l'irrationnel, le cæur sent Dieu : la foi est la révélationimmédiate de Dieu. T1O p. 216. La raison humaine est le lieu de questions aussiinévitables qu'insolubles . T| p. 292. la raison,aspirantà l'inconditionnel, forme desidées dépassant l'expérience. T1rO, p.299, T11,p. 3(F. L'existence est étrangère à la rationalité du concept et du système. Tf, p. 38O, T2, p.38f Ni notre raison, ni le monde ne sont tout à fait rationnels. T8, p. 408.

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Choix des textes pour la préparation de l'examen de philo de janvier 2010. Dans le manuel Les chemins de la pensée.

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La raisonL'irationnel est-il un résidu provisoire que Ia raison uaincra? N'est-il pas plutôt l'essence même de Iation humaine et n'en fonde-t-il pas le sens, toujours menacé de non-sens?

A La raison et sa puissance

Seule la raison, saisissant les choses intelligibles, peut atteindre le principe absolu, T9, p. 92.

l.es hommes sont des êtres doués de raison, élément divin qui gouveme l'univers. T1, p. f38.

Dieu est la raison immanente aux choses : il assure ainsi l'ordre du réel. Tl, p. 142.Il existe une raison commune à tout et à tous. T2, p. 143.

la raison est au fondement de la liberté. Tl, p. 1"55.

En s'alliant à l'expérience, la raison construit la vraie méthode.T2, p. 167.

Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : la raison appârtient à tous. T1, p. 181.La raison est la puissance de bien luger et de distinguer le wai d'avec le faux. Tl, p. 181.Une méthode rationnelle conduit vers la connaissance et l'action. T2, p. 181, T25, p,2Ol.La raison peut prouver l'immortalité de l'âme. T23, p. 199.

La connaissance rationnelle permet de dominer les passions. T10, p. 229.Les hommes s'accordent lorsqu'ils vivent sous la conduite de la raison. Tl4, p.232

La loi est la raison humaine. T1, p. 253

La raison répond à trois questions essentielles. Tl, p.292.Pour pénétrer dans la voie de la science, la raison doit prendre les devants. T3, p. 293.La raison connaît un usage pratique. Tf3, p. 302, T21, p. 308, T22, p. 308.

La rationalisation du polythéisme conduit au monothéisme. T2, p. 361.

La méthode scientifique repose sur la raison. Tf , p. 496,

B i rnt t rgrat ion de l ' i r rat ionnel dans une raison élargie

Par la société civile, la raison triomphe de l'irrationnel et assure liberté et séorité, T6, p. 176.

la raison absolue gouverne le monde : une rationalité universelle régit l'univen historique. T14, p. 335.ta tâche globale de la philosophie consiste à comprendre le réel qui est rationnel. T1g, p. 336.

La raison doit s'élargir et inté$er l'irrationnel. T2, p. 544.

Lexercice de la raison suppose l'éradication de la déraison. Tf, p. 575.

l - ' i r rat ionnel et les l imi tes de la rat ional i té: un certain échec de la raison?

Limagination, ennemie de la raison, domine cette demière. Tr, p. 210. Uinfini rÉvèùe les limites dela raison. T6, p. 213. Lirrationnel caractérise la condition humaine et noûe existence. T7 , p. 214.La raison doit s'appuyer sur le cæur. T9, p. 2f 5.Au sein de l'irrationnel, le cæur sent Dieu : la foi est la révélation immédiate de Dieu. T1O p. 216.

La raison humaine est le lieu de questions aussi inévitables qu'insolubles . T| p. 292.la raison, aspirant à l'inconditionnel, forme des idées dépassant l'expérience. T1rO, p.299, T11, p. 3(F.

L'existence est étrangère à la rationalité du concept et du système. Tf, p. 38O, T2, p.38f

Ni notre raison, ni le monde ne sont tout à fait rationnels. T8, p. 408.

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En vert : textes à travailler en priorité.
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En orange : textes moins urgents.
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Linconscient ignore la négation, le temps et le principe de réalité. T2, p. 428.

Bien que l'existence soit inationnelle et contingentg agissons. Tl, p. 527, T2 àT4, pp. 528 sq.

Quel sens peut éclairer I'irrationnelle condition humaine?

Travailler et mourir, tel est le destin doulouteux de l'homme.T2, p.70.

Le nihilisme est effacement et épuisement du sens. T16, p. 416.Nihilisme et mort de Dieu ouwent l'horizon des esprits libres. T17. p. 416.Lhomme n'est qu'un être de transition vers le surhomme. T18, p. 418.

[a culture humaine est vouée au non-sens ultime. T5, o. 554.

Le réelEn tentnnt d'explicluer le réel, la raison le construit. ll reste cependant une part inaccessible. Le réel ne se pliepas à nos désirs.

Définit ion du réel

Le réel nous échappe sans cesse. Tl, p. 73. Tout naît nécessairement d'un conflit. T2, p. 73,

L Être est, telle est l'unique réalité. Texte, p. 75.

II

t

Concepts c lefsAbsurde : ici, qui n'a pas de sens.

Bon sens : chez Descartes, raison ou faculté de distinguer levrai du faux.

lrrationnel : ce qui est étranger ou contraire à la raison.

Nihilisme (du latin nihil, rien) : moment où le rien se dévoilecomme fondement des choses.

Raison : dans I'Antiquité, puissance spirituelle et divine animantI'univers; chez Descartes, faculté de bien juger; chez Kant, ce

qui dans la pensée est o priori et ne vient pas de I'expérience;chez Hegel, substance spirituelle infinie informant le rêel.

Raisonnable : doué de raison; qui agit suivant à la raison.

Rationnel: conforme aux exigences de la raison.

Sens : ici, principe intelligible conférant à I'existence humainesa valeur; réalité métaphysique éclairant et justifiant la viehumaine.

La nature, fécondée par les ldées, engendre toutes les formes. T5, p. 86.

[a nature n'est ni une chose ni un ensemble de choses, mais un principe. T2, p. f08.

Le monde physique repose sur trois principes. T2, p. 126.

Dieu (ou fa Nature) est la totalité du réel. Tl, p.221.

l-a réalité n'existe que dans l'esprit qui la perçoit. Dieu produit les idées des choses réelles. T1, p.249.

Il y a identité entre le réel et Ie rationnel. Tl5, p. 336

La Volonté, vouloir-vivre aveugle et universel, est la substance du réel. T2, p.352Lénigme du réel fait de l'homme un animal métaphysique. T3, p. 353.

La Volonté de puissance, essence de l'univers, flux aveugle de forces et de formes, détruit et creeéternel lement. Tl , p. 402.

[.e < monde réel o esl construit avec des obiets corporels, créations arbitraires de l'esprit. Tl, p.476,

Dans la conception moderne de la science, l'univers est devenu infini. T3, p. 497-

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B Concevoir le réel

t . r réel et I ' i r réel

La science la plus générale recherche les principes premiers qui appartiennent à l'Êûe. Tl, p. lll

L"homme étend son savoir par les instruments de l'esprit : la structure du réel est rationnelle. T1, p. 167.

l.a mathématique est le langage de la nature. Texte, p. 169

C'est par l'entendement que nous connaissons la nature des choses. T19, p.

Le réel est régi par une nécessité absolue. T3, p.223.

Les choses en soi, la réalité intelligible, sont inaccessibles. Tl1, p. 30O

Lunivers est régi par un déterminisme absolu. Texte, p. 320.

L'activité pratique et sociale est le véritable critère du réel. T6, p. 391.

Le langage ne peut atteindre tout le réel. T6, p. 4O7.

Le langage nous éloigne des choses. T3, p. 455

La mise en ordre possible de nos expériences sensibles donne sens à la notion de réel. T1. p. 476.ta possibilité de comprendre le monde est un miracle. Tl, p. 476.

Les mathématiques sont un instrument de création et d'action sur le réel. Texte, p. 561.

L' imaginaire de l 'an est un subst i tut au réel . T13, p.437.

L' imaginairedépasseinf in iment leréel ,grâceàl ' imaginat ioncréatr ice, fonct iondel ' i r réel .T 7,p.485.

Concets c lefsChose en soi : chez Kant, en particulier, la réalité existantrors de la représentation, réalité intelligible que I'esprit ne peutc o n naître.

Être : réalité absolue restant stable et immuable sous resarverses formes sensibles; I 'essence du réel .

Nature : chez les Grecs, principe de production des choses et:es ètres; désigne aussi la totalité des choses existantes; chezSprnoza, Dieu, conçu comme ipmanent au réel .

Théorie et expérienceI a raison ne prend-elle pas les devantsIi,lle est la position qui fonde la science

Objet : réalité matérielle s'offrant aux sens, tangible, maniable;ce qui est pensé, représenté en tant que distinct de I'acte parlequel il est pensé.

Réel : ce qui est ; I 'ensemble des choses; ce qui est donné dansI'expérience.

Volonté : chez Schopenhauer, vouloir-vivre, force aveugles'exerçant sur tous les êtres et constituant l'étoffe du réel

et ne fournit-elle pas à l'etpérience ses cadres, structures et formes ?moderne.

concepts, outi ls privilégiés de la science

'loute connaissance suppose intuition et concepts, qui sont inséparables. T7, p.297.

Le concept se développe dialectiquement : il est dynamique. T4, p.327

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Le concept scientifique est le fruit d'un travail de rectification contre nous-mêmes. Tl à T3. pp. 48O sq.

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Comment construire le savoir et la science? Raison, Expér ience

Il faut dépasser les illusions de l'expérience sensible pour parvenir à la vérité, TB, p. 89.

Raison et expérience doivent nouer une alliance. TJ2, p. 167.

Seule la méthode nous perrnet de construire le savoir et d'atteindre la connaissance. T2, p. 181,T7, p. 185.ta mathématique universelle, science de l'ordre et de la mesurg est la méthode générale des sciences.T5. p. 184.

Lexpérience fonde le savoir. Tl, p. 238.

Si l'expérience est nécessaire, toutefois l'esprit est premier. Tl, p.244.

Toute la matière de la pensée provient de l'expérience. T1, p. 259.

[.a connaissance par expérience requien elle-mêrne le concours du pouvoir a priori de l'espritT4, p.294,T5, p.295.

ta physique est le produit de lâ mesure. T2, p. 367.

Lidée expérimentale se développe grâce à la méthode expérimentale. Tl, p. 375.

Le fait scientifique est construit par la raison. T4, p. 483, T5, p. 483.La force de la découvene est passée de l'expérience à la mathématique. T5, p. 483.

La raison doit prédominer sur la simple expérience. T1, p. 496.La bonne physique est faite a priori.T2, p.496.

Con.rrnent edifier la science? Les lois scientif iques et le déterminisme

Rien n'est contingent dans la nature. Tout obéit à la nécessité. T3, p.223.

Aucune cause n'est connue d prioi : la croyance en la causalité vient de l'habitude. T3, p. 261,T4, p.262.

[e déterminisme est absolu. Texte. p. 32O.

Il existe une indétermination obiective.T6, p.484.

La théorie scientif iqrre, instrument fondamental

Il faut changer la théorie si l'expérience la contredit. T2, p. 372.

La théorie scientifique repose sur le pouvoir de la raison mathématique. T1, p. 496, TJ2, p.496.

La théorie n'est scientifique que si elle est réfutable. Texte, p. 518

La théorie est d'abord mathématique. Texte, p. 561.

La science at te int-el le la vér i té du réel?

Les racines de la physique sont métaphpiques. T33, p. 207.

Théories et idées scientifiques, soumises au jugement de l'expérienca évoluent sans cesse. T2, p. 377.

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La métaphysique est au fondement de la croyance dans la science. T7, p. 4O8.

Le concept positiviste de la science exclut tous les problèmes de la raison. f3, p. 451.

La science, relative, se fonde sur des hypothèses. Texte, p. 518.

La science n'est que l'expression seconde du vécu. T1, p. 543.

Conclusion : la science et I 'act ion

Causalité : rapport de cause à effet.

Concept scientifique : désigne une forme opératoire orga-r isant la science, une clef pour une expér ience possible (ex. :Tasse, pesanteur, gravité sont des concepts scientifiques).

Déterminisme : doctr ine selon laquel le certaines condi t ionsohysiques étant données et connues, les faits qui s'ensuivrontsont prévisibles avec précision; le déterminisme postule donc'exisrence de lo is scient i f ioues.

Expérience : observation précise de phénomènes provoqués;croducrion artificielle de phénomènes ; expérimentation.

Fait scientifique : phénomène interprété, construit et mesuré,par opposition à ce que serait un fait brut, non élaboré par'homme de science).

On ne peut vaincre la nature qu'en lui obéissant. Tl, p. 167

La science est conquérante : méthode rationnelle et science permettront d'améliorer les conditions de viedes hommes. T25, p.2Ol.

La science, connaissance des lois naturelles, permet la prévoyance et l'action. T3, p,362.

Concets c lefslndéterminisme : absence de déterminisme rigoureux; l'évo-lution de certains phénoménes ne peut être déterminée avecune précision arbitraire.

Loi : relation invariable entre les phénomènes, généralementexprimée par un rapport mathématique.

Méthode expérimentale : ensemble de procédés rationnelsfondés sur I'expérimentation et I'observation, dont le but estde vérifier une hypothèse scientifique.

Révolution copernicienne : expression kantienne, désignantun changement de point de vue radical; en pafticulier, Kant metle sujet au centre de la connaissance, qu'il construit o priori.

Science : connaissance positive et rationnelle obtenue soit pardémonstration, soit par vérification expérimentale.

Théorie scientifique : construction rationnelle et synthétiqueenglobant un grand nombre de lois et de faits.

La démonstrationI a démonstration est la méthode qu'emploie la pensée rûtionnelle plur prouuer la'uérité. Y paruient-elle?

,'. firnclements de la démonstration

La démonstration exige des prémisses vraies et premières. Tl, p, 107.

La démonstration repose sur des idées mathématiques innées, waies et immuables. T18, p. 194.

La démonstration doit être construite avec rigueuç selon des règles précises. Tl2, p.217.

La démonstration repose sur l'alliance de l'intuition et de la nécessité. T9, p. 298.

r I l l ronstrat ion et cert i tude

La rigueur du raisonnement fonde la certitude. Tl, p. lO7.

La certitude mathématique doit servir de modèle à la penséq car elle est rationnelle T4. p. 183,La cenitude scientifique exige intuition et déduction. La déduction arrive à la certitude par unenchaînement méthodique. T6, p. 184.377.

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La véritéNi fait, ni donnée, ni copie du réel, Ia uérité ne serait-elle pas une construction liée au langage I Le problèmeest celui des conditions d'accès à cette vérité rlui ne tient pas aux choses, mais à Ia parole et au concept. Acluoi Ia reconnaissons-nous ? Tel est le noyau de Ia problématiclue.

Qu'est-ce que la vér i té?

La vérité n'est pas un absolu. Tetxe, p. 77.

La vérité réside dans l'essence, non dans la sphère des réalités concrètes. T3, p. 84, T4, p. 85,

La contemplation de la vérité, ultime fin de l'homme, nous élève à Dieu. T2, p. 156.La vérité est adéquation au réel : conformité de l'intellect avec les choses, tel est le wai. T3, p. 156.

La connaissance claire et distincte est vraie. T7, p. 185.[r n je pense, donc ie suis o est la vérité première de la philosophie. h cogito est fondateur. Tf 2, p. f fr).L'erreur naît de la disproponion entre l'entendement fini et la volonté infinie. T21, p. 197.

La définition nominale de la vérité en fait l'accord de la connaissance avec son obiet. T8, p.297.

Seule l'ldée absolue est la vérité. T3, p.326.Le faux est un moment du vrai. T6, p.329.

Sonons de la caverne, du monde des apparences, pour accéder au wai. T8, p. 89.Le mensonge est réservé aux dirigeants politiques. T22, p. 1lO4.

La vérité n'est pas donnée mais acquise. T2, p. 181, T7, p. 185, T8, p. f86.ll faut pratiquer un doute total et méthodique radical, hyperbolique pour atteindre la vérité : tout doitêtre soumis au doute, le sensible comme les vérités mathématiques. T3, p. 182, TB à T11, pp. 186 sq.Pour atteindre la vérité, la mathématique doit servir de modèle. T4, p. 183.L'intuition, regard précis et indubitable, et la déduction me font parvenir au vrai. T6, p. 184.

Nous atteignons le fondement du wai par le cæur, non par la raison. T), p.215, TlO, p. 216.

Il n'y a pas de critère universel du wai quant au contenu de la connaissance. T8, p. 297

Afin d'atteindre le vrai scientifique, la philosophie doit former un système. Tf , p. 325.

Parce que Dieu est la vérité, celle-ci est une valeur religieuse et métaphysique. T7, p. 4O8.

Peut-on parvenir à d'authentiques certitudes?

ll faut suspendre son iugement car il n'y a ni vrai ni faux. Textc p. 122.

Cornment atteindre la vérité? Quel est le critère de la vérité? Faut-i l la rechercher?

Dieu m'assure que les idées claires et distinctes sont waies. Tf 6, p. 193.

Lhomme n'est que mensonge à soi-même T2, p.2ll

La croyance, assentiment à une vérité sans justification rationnellq est centrale. T21, p. 3O8.

La vérité des théories et des idées scientifiques est provisoire. T2, p.377

ks axiomatiques mathématiques formalisées se heurtent aux limites de la rationalité. Texte, p. 50O.

l.a science aboutit à des vérités relatives. Notre existence est tissée de coniectures. Texte, p. 518.

l,a méthode historique se comprend en panie sur fond de sublectivité, liée à l'obiectivité. T2, p. 560.

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Autres roblémat iuesLa raison

L'irrationnel est-il toulours absurde ?Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ILes connaissances scientifiques peuvent_elles servir à lucrercontre le fanatisme ILhomme est-il raisonnable par naturelPeut-on se connaître soi-mêmelLa croyance religieuse implique-t-elle une démission de la rai_son I< La vie a-t-elle un sens I n : esr-ce une question raisonnable ?La raison peut-elle rendre raison de toutl

Le réelLe réel obéit-il à la raison ?Que peur-on savoir du réel ILe réel est-il un ou multiDle?

Théorie et expérienceA quoi reconnaît-on qu'une sience est une science ILexpérience peut-elle servir de preuve?Une théorie n'est-elle qu'une manière logique d'ordonner oesidées ILe renouvellemeni des théories scientifiques conduit_il à dou_ter de la certitude des sciences IL expérience peut-elle se définir comme soumission aux âits ?La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences?

La démonstrationFaur-il tout démontrerlMontrer, est-ce démontrer IDémontre-t-on pour convaincre ou pour établir la vérité?

lJinterprétationY a-t-il une vérité au-delà des interprétâtions IUne interprétation peut-elle prétendre à la vérité?Y a-t-il de I'incompréhensible IlJambiguité des mots peut-elle être fécondefLa Nature s'interprète-t-elle ?

Le vivantPeut-on donner un modèle mécanique du vivant?La maladie d'un être vivant est-il comparable à la panne d,unemachine ?Connaît-on la vie ou bien connaît-on le vivantlFaut-il, pour le connaître, faire du vivant un obiet?Autrui est-il un vivant parmi les autres ?La vie est-elle le bien le plus précieux?

La matière et I'espritTout est-il matériel IQu'est-ce qui fait l 'accord des espritslLa nature de I'esprit est-elle de s'opposer à la matière?Le matérialisme peut-il conduire à la libération de |,homme IQuel sens peut-on donner à I'immortalité de I'esprit?

La véritéQue nous apprend I'erreur sur la vérité?Constater que la vérité change avec le temps doit_il inclinerau sceDticisme ?Peut-on se fier à l'évidencelPourquoi nous trompons-nous ?Y a-t-il des vérités définitiveslFaut-il aimer la vérité ?A-t-on le droit de se tâire quand on connaît la véritélFaut-il chercher la vérité à tout prix?

Conce clefsAdéquation : caractère de ce qui correspond parfaitement àson obiet.Certitude : état d'esprit du sujet dont I'adhésion ou l,ac_quiescement excluent toute crainte d'erreur et s'accomolissentsans nulle réserve.Clair : <J'appelle claire [la connaissance] qui est présente etmanifeste à un esprit attentif.D (Descartes)Conjecture: énoncé (scientifique ou non) non fondé sur unedémonstration ou une vérification, mais n'excluant pas une reta_tion au vrai.

Croyance : assentiment de I'esprit à une proposition sans lus_tifi cation rationnelle.Distinct : <[J'appelle] distincte [la connaissance] qui est telle-ment précise et différente de toutes les autres, qu,elle ne com-prend en soi que ce qui paraît manifestement à celui oui laconsidère comme il faut.> (Descartes).Doutê : ici, méthode pour arteindre la vrai, mise à l,éoreuvedes jugements de manière à distinguer le vrai du faux.Évidence : ce qui s'impose immédiatement à l,esprit et résistedonc au doute.