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Chiffres clés et tendances

Le Forem, Analyse du marché de l’emploi et de la formation, Etat des lieux socio-économique en Wallonie : Chiffres clés et tendances, juin 2014 1

150 125 100 75 50 25 25 50 75 100 125 150

0-4 ans

5-9 ans

10-14 ans

15-19 ans

20-24 ans

25-29 ans

30-34 ans

35-39 ans

40-44 ans

45-49 ans

50-54 ans

55-59 ans

60-64 ans

65-69 ans

70-74 ans

75-79 ans

80-84 ans

85-89 ans

90-94 ans

95 ans +

Population par âge et sexe en Wallonie, au 01/01/2013 et 1990

(en milliers) - source : SPF Economie, statistiques démographiques

Femmes_W_2013 Hommes_W_2013

Femmes_W_1990 Hommes_W_1990

Comment a évolué la population wallonne depuis 1990 ?

Pyramide des âges

La Wallonie c’est :

� un territoire de 16 844 km2,

(55,2 % de la Belgique).

� 262 communes dont 253 francophones

et 9 germanophones.

� une population de 3 563 060 hab.

au 1er

janvier 2013

(32,1 % de la population belge).

� une densité moyenne de

212 hab. par km² (364 en Belgique).

� un indice de vieillissement de

0,96 (1,04 en Belgique),

prévision : 1,07 % à 2020.

� un indice de vieillissement des actifs de

1,09 (comme en Belgique),

prévision : 1,07 % à 2020.

IV = Indice de vieillissement = nombre de personnes les

plus âgées (65 ans et plus) /jeunes (0-14 ans).

� SI IV >= 1 ALORS nombre plus élevé de

personnes âgées que de jeunes.

IV actifs = Indice de vieillissement des actifs

= nombre de personnes âgées de 40 à 64 ans / 15 à 39

ans ans).

� SI IV actifs >= 1 ALORS nombre plus élevé

d’actifs âgés de 40 à 64 ans que d’actifs de

15 à 39 ans.

Tendances

La population croît

+ 9,8 % entre 1990 et 2013.

Bien que de manière moins soutenue qu’en

Flandre (+ 11,2 %)

et surtout à Bruxelles (+ 19,7 %).

Cette hausse résulte notamment des

migrations internes et externes au territoire.

Forte concentration de la population sur la

dorsale wallonne.

La population vieillit

� Indice de vieillissement (65+ /-15) :

de 0,81 en 1990 à 0,96 en 2013.

� Prévision : 1,07 en 2020.

Le vieillissement de la population n’est pas

sans effet sur le marché de l’emploi. L’âge moyen de la population wallonne est passé

de 38,1 ans en 1990

à 40,6 ans en 2013.

Il sera de 41,2 ans en 2020,

selon les perspectives de population du SPF Economie.


Quel est le degré de scolarisation de la population wallonne ?

Tendances

La population est plus qualifiée aujourd’hui qu’hier.

De 1990 à 2012, la proportion de Wallons diplômés du

supérieur a presque doublé

� de 15 % en 1990

� à 28 % en 2012

Dans le même temps, la part de Wallons issus de

l’enseignement primaire ou secondaire inférieur a

fortement diminué

� de 62 % en 1990

� à 35 % en 2012

Bruxelles est, en 2012, la région comptant la plus forte

proportion de personnes diplômées du supérieur et de

personnes infra-diplômées.

La Flandre connaît le même mouvement que la Wallonie

mais dans des proportions légèrement plus fortes.

L’obligation scolaire étendue jusque 18 ans en 1983 a été

l’un des facteurs expliquant ces évolutions.

Evolution du niveau d'études par tranche d'âge en Wallonie 1990-2012

(SPF Economie – DGSIE, EFT)

Classe d'âge Niveau d'études 1990 2000 2012

De 15 à 24 ans Prim. et sec. Inf. 61 % 49 % 49 %

Sec. sup. 32 % 43 % 40 %

Sup. univ. et non univ. 8 % 8 % 11 %


Sec. sup. 24 % 34 % 39 %



Sec. sup. 12 % 23 % 32 %


62%

35%

53%

36%

58%

29%

23%

37%

26%

28%

26%

39%

15%

28%21%

37%

16%

32%

1990 2012 1990 2012 1990 2012

Wallonie Bruxelles Flandre

Evolution entre 1990 et 2012 du niveau de scolarisation de la population

Source : SPF Economie - DGSIE, Enquêtes sur les Forces de Travail (EFT)

Sup. univ. et non univ.

Secondaire supérieur

Primaire et secondaire

inférieur


Quels sont les besoins en remplacement liés au vieillissement ?

Tendances

La population active wallonne vieillit.

Entre 2007 et 2012, la part des travailleurs âgés de 55 ans et

plus est passée de :

� 21,3 % à 22,7 % parmi les indépendants à titre principal

(hors aidants) ;

� 10,8 % à 12,5 % parmi les salariés résidents (hors pouvoirs

locaux).

Glissement vers la droite des courbes des âges des travailleurs

salariés résidents et indépendants.

Emploi salarié :

� Les départs à la retraite vont s’accélérer.

� Des postes vont se libérer.

Emploi indépendant :

� Les indépendants sont plus âgés et restent actifs plus

longtemps, même au-delà de l’âge légal de la pension.

� Seuls 3,0 % des indépendants à titre principal sont âgés de

moins de 25 ans (8,7 % parmi les salariés résidents).

Problématique de la reprise,

des opportunités sont pourtant à saisir.

Besoins en remplacement

Selon les perspectives économiques régionales 2012-2017 (Source : BFP, IBSA, SVR et IWEPS, mai 2012),

les besoins en remplacement 2011-2017 devraient s’élever à 27.600 personnes par an en Wallonie

(contre 23 400 sur la période 2004-2010).

Certains secteurs d’activités seront plus concernés que d’autres.

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

<25 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 >=65

Pa

rt d

an

s l'

em

plo

i

classe d'âge

Emploi par âge et par statut en Wallonie, 2007 - 2012

Sources : ONSS salariés résidents, INASTI

Salariés résidents (hors pouvoirs locaux), 2007

Salariés résidents (hors pouvoirs locaux), 2012

Indépendants (à titre principal, hors aidants), 2007

Indépendants (à titre principal, hors aidants), 2012


Les secteurs salariés où les besoins en remplacement sont élevés

Apparaissent ici les secteurs qui comptent plus de 5.000 salariés résidents.

Les secteurs en gris clair sont ceux qui dénombrent moins de 10.000 salariés résidents.

Tendances

Les secteurs les plus/moins « âgés »

(part 55+ en 2012, 10.000+ trav.) :

+ administration publique 18,7 %

+ finances et assurances 16,6 %

+ transport 16,6 %

- horeca 7,5 %

- services administratifs/de soutien 7,6 %

- construction 9,4 %

Les secteurs les plus/moins vieillissants

(écart part 55+ entre 2007-2012, 10 000+ trav.) :

+ transport et logistique +4,3 p.p. (points de

pourcent)

+ santé humaine et action sociale +4,1 p.p.

+ administration publique +3,4 p.p.

- enseignement -2,3 p.p.

- information et communication -0,9 p.p.

- activités spéc., scient. et techn. +0,9 p.p.

En termes absolus (volume « 55+ » en 2012),

les secteurs où les besoins en remplacement

devraient être particulièrement élevés sont :

santé humaine et action sociale 16 063

enseignement 15 908

industrie manufacturière 15 622

administration publique 14 750

commerce 13 574

7,5%

7,6%

9,4%

10,0%

10,7%

10,9%

11,0%

11,8%

12,5%

12,8%

12,9%

13,7%

13,8%

16,0%

16,6%

16,6%

17,9%

18,7%

Horeca

Srv. admin. et soutien

Construction

Commerce

Act. spéc., science - techniques

Information et com.

Prod. et distri. eau

Arts, spectacles et act. récré.

Total secteurs

Ind. manufacturière

Santé et action sociale

Enseignement

Prod. et distri. gaz et électricité

Autres act. de services

Transport

Finances et assurances

Immobilier

Administration publique

Part des salariés âgés de 55 ans et plus selon

le secteur d'activités en Wallonie, 2012

Source : ONSS salariés résidents (hors pouvoirs locaux)


Les secteurs indépendants où les besoins en remplacement sont élevés

Les secteurs en gris clair sont ceux qui dénombrent moins de 1.000 indépendants.

Tendances

Les secteurs les plus « âgés »

(part 55+ en 2012, 1.000+ trav.) :

+ agriculture 27,3 %

+ commerce 24,0 %

Les secteurs les plus vieillissants

(écart part 55+ entre 2007-2012, 1.000+ trav.) :

+ professions libérales +3,5 p.p.

+ commerce (y compris horeca) +1,9 p.p.

+ services +0,6 p.p.

En termes absolus

(volume « 55+ » en 2012 + actifs après la pension),

les secteurs où les besoins en remplacement

devraient être particulièrement élevés sont :

commerce (y compris horeca) 20.326

professions libérales 13.990

industrie et artisanat (y compris

construction)

10.941

12,8%

19,3%

21,3%

22,0%

22,7%

24,0%

27,3%

Divers

Services

Industrie et

artisanat

Professions

libérales

Total secteurs

Commerce

Agriculture

Part des indépendants à titre principal (hors aidants)

âgés de 55 ans et plus selon le secteur d'activités

Wallonie - 2012

Source : INASTI


Comment a évolué le taux d’emploi wallon ?

Tendances

Entre 2007 et 2012,

le taux d’emploi a peu évolué :

� Wallonie : 56,4 % � 56,9 % (+ 0,5 p.p.)

� Belgique : 61,1 % � 61,3 % (+ 0,2 p.p.)

En Wallonie si le taux d’emploi masculin est supérieur

au taux féminin,

la participation des femmes à l’emploi augmente :

� Taux emploi masculin : 61,6 % en 2012

(- 1,6 p.p. par rapport à 2007)

� Taux d’emploi féminin : 52,2 % en 2012

(+ 2,6 p.p. par rapport à 2007)

Le taux d’emploi des « 55 ans et + » progresse

de 38,2 % en 2007 à 40,7 % en 2012 (+ 2,5 pp)

L’évolution du taux d’emploi est principalement portée par la

participation grandissante des femmes et des âgés à l’emploi.

Taux d’activité :

personnes âgées de 15 à 64 ans à l’emploi ou en recherche d’emploi

Taux d’emploi :

participation à l’emploi des 15-64 ans

Evolution du taux d'emploi en Wallonie 2007-2012 (Steunpunt WSE)

Catégorie d’âge Taux d’emploi 2012 Ecart 2007-2012 (p.p)

15 à 24 ans 24,1 % -1,0 %

25 à 54 ans 72,4 % 1,2 %

55 ans à 64 ans 40,7 % 2,5 %

Total Wallonie 56,9 % 0,5 %

Population

totale

3.554.793

Population

en âge de

travail ler

Population

de 0 à 14 ans

et de plus de

65 ans

2.330.090 1.224.703

Population

active

Population

inactive

1.573.341 756.749

Population

active occupée

Population

active

inoccupée

1.325.377 247.964

Synoptique de la population wallonne

Source : calcul du Steunpunt WSE pour l 'IWEPS, moyenne 2012


Quelle est la structure de l’emploi salarié en Wallonie ?


� 1 013 476 postes de travail salarié,

26,5 % du pays.

� Parmi les postes salariés wallons :

� 46,9 % employés,

� 36,4 % ouvriers,

� 16,8 % fonctionnaires.

� 50,4 % des postes occupés par des

hommes.

� 80.722 établissements, 29,5 % du

pays.

Selon la taille,

� 78,7 % de moins de 10 salariés,

� 16,9 % entre 10 et 49,

� 2,5 % entre 50 et 99,

� 2,0 % plus de 100.

Tendances

Entre 2007 et 2012,

hausse des postes plus marquée en Wallonie :

+ 3,5 %, soit 34 507 postes en plus

contre + 2,2 % en Flandre

et + 0,9 % à Bruxelles.

Cette hausse est portée par l’emploi salarié

féminin :

+ 9,0 % contre

- 1,3 % pour les hommes.

C’est au sein des secteurs majoritairement

masculins que l’emploi recule

(industries, transport).

Fluctuations de l’emploi liées à la conjoncture :

- 0,1 % entre 2008-2009

� crise financière et économique.

+ 2,5 % entre 2009 et 2010

+ 0,2 % entre 2010 et 2011

� reprise.

� - 0,6 % entre 2011 et 2012 et

� crise de la dette souveraine.

Au niveau des établissements, entre 2007 et

2012,

hausse de 4,2 % (3 256 établissements en plus).

Les établissements de plus de 100 salariés

pourvoient près de 40 % des postes de travail.

100,9

102,2

103,5

99

100

101

102

103

104

105

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Evolution relative du nombre de postes de travail salariés

dans les 3 régions

Base 100 = moyenne 2008

Source : ONSS-ONSSAPL, décembre 2007 à 2012

Bruxelles Flandre Wallonie


Quels sont les secteurs qui distinguent la Wallonie du reste du pays ?

Tendances

Près de 70 % des postes salariés sont couverts

par 5 secteurs :

� santé et action sociale : 16,5 % des postes,

� industrie manufacturière : 12,6 %,

� administration : 12,5 %,

� commerce : 12,5 %,

� enseignement : 12,1 %.

6 secteurs « spécialisés » (Indice de spécialisation > 1)

et en croissance entre 2007 et 2012 :

� santé et action sociale :

167.392 postes, IS de 1,13, + 3,1 %

� administration publique :

126.734 postes, IS de 1,22, + 4,3 %

� construction :

67.163 postes, IS de 1,16, + 2,7 %

� autres activités de services :

22.807 postes, IS de 1,02, + 8,8 %

� production et distribution d’eau :

9.407 postes, IS de 1,24, + 6,3 %

� production et distribution d’électricité, de gaz :

5.828 postes, IS de 1,07, + 6,9 %

� L’enseignement dont le volume de l’emploi est resté

stable, représente néanmoins 122.871 postes

et un IS de 1,15.

IS = indice de spécialisation =

% de postes de travail salarié que le secteur obtient en Wallonie rapporté au % qu’il représente en Belgique.

IS > à 1 -> spécialisation du secteur en Wallonie par rapport au pays.

Quadrant droit en haut = spécialisation wallonne et ↑ des postes de travail salarié entre 2007 et 2012

Quadrant droit en bas = spécialisation wallonne et ↓ des postes

Quadrant gauche en haut = pas spécialisation wallonne et ↑ des postes

Quadrant gauche en bas = pas spécialisation wallonne et ↓ des postes

Couleurs : jaune = secteurs primaires gris = secteurs secondaires

bleu = secteurs tertiaires rose = secteurs quaternaires

Santé et action sociale

Ind. manufacturière

Administration publique

Commerce

Enseignement

Srv. admin. et soutien

Construction

Transport

Horeca

Act. spéc., science et

techniques

Autres act. de services

Finances et assurances

Information et com.

Arts, spectacles et act. récré.

Prod. et distri. eau

Prod. et distri. gaz et électricité

ImmobilierAgriculture et assimilé

-20%

-10%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 1,10 1,20 1,30

Taux de croissance 2007-2012

Indice de spécialisation

Positionnement des secteurs d'activités selon le nombre de postes de travail salarié,

leur évolution et l'indice de spécialisation - Wallonie

Source : ONSS, statistiques décentralisées, 2007-2012, calculs : Le Forem

Ind. extractives (hors graphe) :

2.472 postes ; - 4 % entre 2007

et 2012 ; IS 3,16.


Quels sont les secteurs porteurs dans l’industrie wallonne ?

Tendances

5 branches comptent

un peu plus de la moitié des postes

de travail salarié industriel (54 %) :

� Industries alimentaires : 14,6 %

� Fabrications métalliques : 12,8 %

� Industrie pharmaceutique : 10,3 %

� Fab. produits minéraux non métal. : 8,4 %

� Métallurgie : 8,2 %

2 branches industrielles « spécialisés »

(Indice de spécialisation > 1)

et en croissance entre 2007 et 2012 :

� Industrie pharmaceutique (IS de 2,06 ; + 15,7 %) ;

� Réparation et installation de machines et équipements (IS

de 1,01 ; + 13,8 %).

IS = indice de spécialisation =

% de postes de travail salarié dans les branches d’activités de l’industrie en Wallonie rapporté au % qu’ils représentent en

dans les branches d’activités de l’industrie en Belgique.

IS > à 1 -> spécialisation du secteur en Wallonie par rapport au pays.

Quadrant droit en haut = spécialisation wallonne et ↑ des postes de travail salarié entre 2007 et 2012

Quadrant droit en bas = spécialisation wallonne et ↓ des postes

Quadrant gauche en haut = pas spécialisation wallonne et ↑ des postes

Quadrant gauche en bas = pas spécialisation wallonne et ↓ des postes

Ind. alimentaires

Fab. métalliques

Ind. pharmaceutique

Fab. prod. minéraux

non métal.

Métallurgie

Fab. machines et équip.

Ind. chimique

Fab. équip. électriques

Répar. et inst. machines et

équip.

Fab. caoutchouc et plast.Fab. autres mat. de transport

Ind. papier, carton Travail du bois (hors meuble)

Assemblage véhi. auto.-

remorques…

Fab. informatiques, électro…

Imprimerie et repro.

enregistre…

Fab. boissons

Fab. textiles

Fab. meubles

Autres manufacturiers

-40%

-30%

-20%

-10%

0%

10%

20%

30%

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Taux de croissance 2007-2012

Indice de spécialisation

Positionnement des secteurs INDUSTRIELS selon le nombre de postes de travail salarié,

leur évolution et l'indice de spécialisation - Wallonie

Source: ONSS - statistiques décentralisées, 2007-2012, calculs : Le Forem


Quelle est la structure de l’emploi indépendant en Wallonie ?


� 275.192 indépendants

� dont 17.561 aidants

� soit 27,8 % du pays

� Selon le sexe :

� Hommes : 65 %

� Femmes : 35 %

� Entre 2007 et 2012 :

� + 7,6 % en Wallonie

� + 9,2 % en Belgique

� Selon le secteur :

� 33,0 % commerce

� 28,9 % profession libérale

� 20,1 % industrie et artisanat

� 9,7 % agriculture et pêche

� 7,7 % services

� 0,6 % divers

Tendances

La Wallonie est la région où la proportion

d’indépendants à titre complémentaire

est la plus élevée.

Entre 2007 et 2012 :

� Forte progression du nombre

d’indépendants à titre complémentaire

et actifs après la pension.

Hausse plus limitée parmi ceux

en activité principale.

� Hausse parmi les professions

libérales (+ 26,3 %) ainsi que dans

l’industrie et artisanat (+ 8,3 %).

� Baisse dans les autres secteurs,

principalement le commerce

(- 1,6 %).

Evolution entre 2007 et 2012 selon le type d’activité :

� 66,8 % en activité principale, + 2,2 % depuis 2007

� 24,6 % en activité complémentaire, + 18 %

� 8,7 % en après la pension, + 27 %

102,2

118,0

127,0

95

100

105

110

115

120

125

130

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Evolution entre 2007 et 2012 du nombre de travailleurs indépendants

selon la nature de l'activité en Wallonie (en base 100 = 2007)

Source: INASTI 2007-2012

Act. principale Act. complémentaire Act. après (âge) pension


Comment a évolué le marché de l’emploi entre 2012 et 2013?

Chiffres clés :

� Faillites

� en 2013, 3 346 faillites,

� + 12,7 % de faillites en un an,

� + 10,9 % en Belgique.

� Demandeurs d’Emploi Inoccupés

� 252 972 personnes en 2013 (moyenne),

� + 2,0 % en un an

� + 4,6 % en Belgique

� Emploi salarié résident

� - 1,1 % entre juin 2012 et juin 2013

� - 0,6 % en Belgique

� Offres diffusées par le Forem

� 115 000 postes en 2013

(hors autres SPE)

� - 16,2 % en un an

� Activité intérimaire

� - 1,5 % entre les 4èmes

trimestres 2012

et 2013

� - 0,6 % en Belgique

Tendances

Entre juin 2012 et juin 2013, diminution de

l’emploi salarié résident plus marquée en

Wallonie : - 1,1 %,

contre - 0,6 % en Belgique.

Majorité des secteurs concernés :

� industrie manufacturière : - 3,6 %

� construction : - 2,6 %

� finances et assurances : - 2,3 %

� transport et logique : - 2 %

Y compris dans le non-marchand :

� administration publique (- 1,0 %)

� enseignement (- 0,1 %)

Entre 2012 et 2013 :

� Hausse des faillites en Wallonie :

+ 12,7 % contre + 10,9 % en Belgique.

� Les pertes d’emploi liées à ces faillites

augmentent également :

+ 8,5 % contre + 9,2 % en Belgique.

� La demande d’emploi croît de 2 %.

� Le nombre d’offres gérées par le Forem

recul de 16,2 %.

12,7%

2,0%

-1,1%

-16,2%

-1,5%

Faillites

(SPF Economie, 2013)

Demandeurs d'Emploi Inoccupés

(Le Forem, 2013)

Emploi salarié résident

(ONSS LATG, estimations rapides, juin

2013)

Offres gérées par le Forem en 2013

Activité intérimaire

(Federgon, 4ème trim. 2013)

Evolution du marché de l'emploi wallon

Ecart à un an


Les Wallons sont-ils mobiles et dans quels secteurs sont-ils occupés ?

Tendances

Top 3 des secteurs d’occupation des salariés wallons :

� à Bruxelles (ONSS 2011) 1

:

� 20 % : administration publique

� 12 % : activités financières

� 10 % : commerce/enseignement

� en Flandre (ONSS 2011) :

� 24 % : commerce (essentiellement de gros)

� 16 % : activités de services et de soutien

� 15 % : industrie manufacturière

� au Grand-Duché de Luxembourg (IGSS 2013)2 :

� 16 % : commerce

� 16 % : activités financières

� 13 % : act. spécialisées, tech. et scientifiques

Dans l’autre sens, parmi les salariés entrants occupés en

Wallonie (ONSS 2011), les principaux secteurs employeurs

sont :

� 21 % : industrie manufacturière (essentiellement

industrie alimentaire et pharmaceutique)

� 16 % : commerce

� 13 % : services administratifs et de soutien

(essentiellement intérim et nettoyage à domicile)

1.

Données reçues de l’IWEPS dans le cadre des Comptes de l’emploi

wallon, calculs : Le Forem 2.

IGSS : Inspection générale de la sécurité sociale du Grand-Duché de

Luxembourg

Selon les résultats des enquêtes sur les forces de travail (EFT), parmi les travailleurs résidant en Wallonie en 2013 :

� 82,0 % sont occupés en Wallonie

� 10,1 % à Bruxelles

� 4,2 % à l’étranger

� 3,7 % en Flandre

Bruxelles est un pôle d’emploi important tant pour :

� la Wallonie, 10 % des travailleurs wallons

� que pour la Flandre, 8,3 % des travailleurs flamands

Entre 2003 et 2013, hausse du nombre de Wallons occupés :

� en Flandre + 30 %

� à l’étranger + 42,6 %

� à Bruxelles + 6,5 %


Comment évolue la demande d’emploi depuis 2008 ?

Chiffres clés

Parmi les 252.972 demandeurs

d’emploi wallons :

� 87 % sont des D.E. demandeurs

d’allocations et des jeunes en

stage d’insertion

� 14 % de la population active

� 22 % sont âgés de moins de 25

ans

� 49 % sont peu qualifiés

� max. secondaire 2ème

degré

� 29 % sont inoccupés depuis peu

� moins de 6 mois

� 37 % sont inoccupés de longue

durée

� plus de 2 ans

Le taux de demande d’emploi

(=DEI/pop.active) est de

16 %

Tendances

L’évolution de la demande d’emploi suit de près

les fluctuations conjoncturelles.

Depuis 2011,

la tendance est à nouveau haussière.

Entre 2008 et 2013,

c’est en Wallonie que l’ampleur de la hausse

est la plus contenue :

+ 3,7 % contre + 15,7 % en Belgique

Différentes réalités selon les caractéristiques

de la demande d’emploi :

Les hommes plus touchés (+12,9 %)

� secteurs masculins plus sensibles à la crise

Les femmes diminuent (- 4,7 %)

� soutien de l’emploi féminin (via les titres-services)

Faible hausse parmi les jeunes (+ 1,6 %)

� depuis le 2ème

semestre 2013, en léger recul

Forte hausse parmi les 50 ans et plus (+22,4 %), mais

� redressement de l’âge de dispense d’inscription de

58 ans en 2004 à 60 ans depuis 2013

Hausse des inoccupés depuis moins de 2 ans et

diminution des ceux inoccupés depuis plus de 2 ans.

131,4

118,8

103,7

100

110

120

130

140

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution relative du nombre moyen de DEI dans les 3 régions


Source : VDAB, Actiris, Le Forem, ADG

Flandre Bruxelles Wallonie

252.972

220.615

Synoptique de la demande d'emploi en Wallonie

Source : Le Forem, moyenne 2013

198.660 21.955 21.319 11.038

Demandeurs d'emploi inoccupés

D.E.

demandeurs

d'allocations

Jeunes en stage

d'insertion

Inscrits

obligatoirement

Inscrits

librement


Quelles est la situation de la demande d’emploi au sein des territoires wallons ?

Taux de demande d’emploi par communes wallonnes (hors la Communauté germanophone)

moyenne 2013

Tendances

En 2013, le taux de demande d’emploi (DEI/Pop. Active)

en Wallonie est de 16 %.

Selon les bassins étudiés, ce taux varie de

� 11 % dans le Luxembourg et le Brabant wallon à

� 20 % dans ceux de Hainaut Sud et de Liège.

80 % des communes affichent un taux < à la moyenne.

Les communes où le taux est le plus bas (moins de 12 %) se

situent majoritairement dans les bassins du Luxembourg, du

Brabant Wallon, de Verviers et de Huy-Waremme.

� Ces communes se caractérisent globalement par une part

plus élevée que la moyenne wallonne de demandeurs

d’emploi :

� avec plusieurs années d’expérience professionnelle,

� plutôt qualifiés,

� inoccupés depuis peu.

Les communes situées le long du sillon Sambre et Meuse, et

celles de la botte du Hainaut, présentent des taux de demande

d’emploi souvent supérieurs à la moyenne.

� Ces communes se distinguent de la moyenne wallonne par

une part plus importante de personnes :

� inoccupées de longue durée (plus de deux ans),

� peu diplômées,

� sans expérience professionnelle,

� sans permis de conduire.


Quelle est la situation des jeunes demandeurs d’emploi wallons ?

Chiffres clés

En 2013,

54 315 Demandeurs d’Emploi

Inoccupés

âgés de moins de 25 ans dont :

� 92 % sont des DE demandeurs

d’allocations et des jeunes en

stage d’insertion

� 31 % de la population active

� 45 % sont peu qualifiés

(max. secondaire 2ème

degré) ;

� 41 % sont inoccupés depuis

moins de 6 mois ;

� 15 % depuis 2 ans et plus.

Le taux de demande d’emploi des

jeunes est de 34 %

Tendances

Entre 2008 et 2013,

hausse des jeunes de DEI

de 1,6 %.

Cette hausse est relative :

� moindre que celle observée sur l’ensemble de la demande

d’emploi (rappel : + 3,7 %) ;

� statu quo lors du deuxième semestre 2013 ;

� recul depuis lors du 1er

trimestre 2014 (- 0,8 %) ;

� écart annuel en avril 2014 de - 3,5 %.

� d’autant plus remarquable en période de faible

conjointure.

Selon le diplôme obtenu, l’ampleur de cette hausse varie :

� + 2,4 % chez les jeunes « peu qualifiés »

(maximum. secondaire du 2ème

degré) à

� + 16,2 % chez ceux issus de l’apprentissage.

� Seuls les jeunes demandeurs d’emploi diplômés d’études

supérieures sont moins nombreux en 2013 qu’en 2008 (-

2,3 %).

� Toutefois, depuis 2 ans, les jeunes « plus qualifiés » sont

également touchés par le ralentissement conjoncturel

(+ 11,6 % entre 2011 et 2013).

Pour faire face à la problématique des jeunes, l’Europe a

lancé plusieurs initiatives au printemps 2013 dont la Garantie

pour la Jeunesse.

102,4

100,7

116,2

97,7

101,6

80

90

100

110

120

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution relative du nombre moyen de jeunes DEI âgés de moins de 25 ans

selon le niveau d'étude


Source Le Forem

Max Sec. 2ème degré Secondaire 3ème degré

Apprentissage Supérieur (universitaire et non-universitaire)

Total général

-3,5%

2,0%

-20,0%

-10,0%

0,0%

10,0%

Janv

ier

2008

Mar

s 20

08M

ai 2

008

Juill

et 2

008

Sep

tem

bre

2008

Nov

embr

e 20

08Ja

nvie

r 20

09M

ars

2009

Mai

200

9Ju

illet

200

9S

epte

mbr

e 20

09N

ovem

bre

2009

Janv

ier

2010

Mar

s 20

10M

ai 2

010

Juill

et 2

010

Sep

tem

bre

2010

Nov

embr

e 20

10Ja

nvie

r 20

11M

ars

2011

Mai

201

1Ju

illet

201

1S

epte

mbr

e 20

11N

ovem

bre

2011

Janv

ier

2012

Mar

s 20

12M

ai 2

012

Juill

et 2

012

Sep

tem

bre

2012

Nov

embr

e 20

12Ja

nvie

r 20

13M

ars

2013

Mai

201

3Ju

illet

201

3S

epte

mbr

e 20

13N

ovem

bre

2013

Janv

ier

2014

Mar

s 20

14

Evolution à un an d’écart de la demande d'emploi en Wallonie Source : Le Forem

Ecart à un an : DEI <25 ans Ecart à un an : total DEI


Quel est le niveau d’insertion des jeunes à la sortie des études ?

Tendances

Le niveau d’études est le facteur

le plus influent sur le taux d’insertion à 6 mois

des jeunes inscrits pour la première fois au Forem.

Le « bachelor » a le meilleur taux d’insertion à 6 mois (71,1 %).

Suivent l’apprentissage (60,6 %) et le master (57,8 %).

Les formations permettant des stages en entreprises semblent

obtenir un meilleur taux d’insertion.

Le taux d’insertion global est en diminution quasi constante

depuis 2008.

Par rapport à 2011, la baisse en 2012 concerne tous les niveaux

d’études.

Une analyse des secteurs d’insertion des jeunes identifie

quatre secteurs porteurs pour ce public :

� hébergement et restauration ;

� activités spécialisées, scientifiques et techniques ;

� activités de service administratif et de soutien (agences

intérim) ;

� enseignement.

Public suivi :

25 134 demandeurs d’emploi de moins de 25 ans

71,1 %

60,6 %

57,8 %

53,2 %

51,1 %

35,0 %

26,0 %

Bac

Apprentissage

Master

Total

Sec. 3e deg.

Sec. 2e deg.

Primaire + Sec. de

base

Taux d’insertion à 6 mois des jeunes inscrits

entre juin et octobre 2012 par grands niveaux d’études,

Wallonie (hors Communauté germanophone)

Source : Le Forem

Chiffres clés et tendances - Emploi Formation Wallonie · Le Forem, Analyse du marché de...

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