Chers et chères collègues, · games: The proposal of a unified data model. 15h20-15h40 Valérie...

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Chers et chères collègues, Le comité organisateur est fier de vous présenter la 3e édition du Colloque de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Intitulé « Un Territoire, Des savoirs à partager », cette plate-forme d’échanges est une initiative conjointe des étudiants et étudiantes gradués de nos trois départements. Nous croyons que cet événement est un formidable lieu de partage et de rencontre entre les étudiants des trois cycles et départements. C’est avec grand plaisir que nous vous accueillons et espérons que vous serez emballés par la passion et le professionnalisme de vos collègues. Le programme suivant synthétise l’horaire des activités et présente les résumés des présentations et des posters qui alimenteront le Colloque. Nous vous souhaitons un excellent Colloque et espérons vous voir en grand nombre. Que cet événement puisse contribuer à élargir vos horizons ! Merci de votre participation et bon Colloque Facultaire 2010 ! Le comité organisateur : Christine Tremblay, Maîtrise en Sciences géographiques Bethany Deshpande, Maîtrise en biologie Élisabeth Lapointe, Maîtrise sur mesure en éducation Sylvie Alain, Maîtrise en Sciences du bois et de la forêt Sarah Aubé-Michaud, Maîtrise en Sciences géographiques Claudia Rousseau, Maîtrise en Sciences géographiques Naouraz Brahim, Doctorat en Sciences géomatiques Jacynthe Poulin, Maîtrise en Sciences géographiques Julie Caron-Royer, Maîtrise en Sciences géographiques

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Programme

Mercredi 10 novembre 2010 8h30 Accueil 9h10-9h20 Mot de bienvenue Séance No.1 – Sous la présidence de M. Guy Mercier, Directeur du département de

Géographie 9h20-9h40 Dominic Matte, 2e cycle, Sciences Géographiques Analyse du potentiel solaire de la province de Québec. 9h40-10h00 Jérôme Gandin, 3e cycle, Sciences géographiques

Perceptions sociales et initiatives communautaire pour le développement soutenable du bassin versant de l’Usumacinta.

10h00-10h20 Gabriel Sarasin (1), 2e cycle, Sciences du bois et de la forêt Biotechnologies des symbioses végétales en restauration écologique des écosystèmes dégradés à Madagascar.

10h20-10h40 Pause

10h40-11h00 Boris Mericskay, 3e cycle, Sciences géographiques

Cartographie et SIG à l'heure du Web 2.0 : Vers une nouvelle génération de SIG participatifs.

11h00-11h20 Hédia Sammari, 3e cycle, Sciences géomatiques Simulation des processus d’écoulement surfacique des eaux par

Automates Cellulaires basée sur la représentation Hiérarchique Irrégulière des Processus Spatio-temporels dans les Systèmes d'Information Géographique.

11h20-11h40 Roxanne Tremblay, 3e cycle, Sciences géographiques De la théorie à la pratique...Les diatomées au service de

l’environnement.

11h40-13h20 Dîner Film : Petit Jean va au chantier

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Séance No. 2 – Sous la présidence de M.Stéphane Roche, Directeur du Département des Sciences géomatiques

13h20-13h40 Flora Charlet, 2e cycle, Sciences géographiques

Du désir de paysage au processus de requalification des espaces publics urbains : le cas de la colline Parlementaire de Québec.

13h40-14h00 Ellen Avard, 3e cycle, Sciences géographiques La perception des serres agricoles au Nunavik, Québec. 14h00-14h20 Maxime Jolivel, 3e cycle, Sciences géographiques

Dégradation inégale du pergélisol à l’échelle d’un bassin versant, côte est de la baie d’Hudson.

14h20-14h40 Alexandre Normandeau, 2e cycle, Sciences géographiques

Transfert sédimentaire littoral et marin via un système de chenaux et de levées au large de Sept-îles, Québec.

14h40-15h00 Pause

15h00-15h20 Alborz Zamyadi, 2e cycle, Sciences géomatiques

Improving the interoperability of 3D models within mobile AR games: The proposal of a unified data model.

15h20-15h40 Valérie Labrecque, 2e cycle, Sciences géographiques Caractérisation des apports en phosphore du lac Nairne. 15h40-16h00 Daniel Macias-Valdez, 3e cycle, Sciences géomatiques

Amélioration de la précision de la composante verticale du positionnement GPS à l’aide d’une configuration «GPS-sur-fibre-optique» et d’un calibrage en temps réel du délai de propagation inter-fibres.

16h00-16h20 Gabriel Sarasin (2), 2e cycle, Sciences du bois et de la forêt

Présentation du projet de recherche de D.E.S.S. en Développement Rural Intégré.

16h30-17h25 Séance de Posters 17h30 Soirée réseautage vins et fromages

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Jeudi 12 novembre 2010

9h30 Accueil 9h50 à 10h00 Mot de bienvenue du comité organisateur Séance No.3 – Sous la présidence de M. Yves Fortin, Directeur du Département des

sciences du bois et de la forêt 10h00 à 10h20 Naouraz Brahim, 3e cycle, Sciences géomatiques

Reconstruction tridimensionnelle de scènes sous-marines à partir de séquences d’images acoustiques.

10h20-10h40 Omid Kamali, 3e cycle, Sciences géomatiques Positionnement ponctuel précis par la résolution des ambigüités libres-de-bias.

10h40-11h00 Pause

11h00-11h20 Gregory Paradis, 3e cycle, Sciences du bois et de la forêt

Une mesure de cohérence de l’aménagement forestier à long-terme et à court-terme.

11h20-11h40 Ricardo P. Cantù, 2e cycle, Sciences du bois et de la forêt Modèle d'analyse de remplacement des équipements forestiers. 11h40-12h10 Film : Bûcherons de la Manouane

12h10-13h20 Dîner

Séance No. 4 – Sous la présidence de M. Mir Mostafavi, Professeur agrégé au Département des Sciences géomatiques

13h30-13h50 Frédérique Saucier, 2e cycle, Sciences du bois et de la forêt

À la recherche de réseaux de conservation représentatifs et persistants faits de témoins naturels.

13h50-14h10 Geneviève Laroche, 2e cycle, Sciences du bois et de la forêt

La vulgarisation des haies anti-érosives au Burundi : quelle place pour les savoirs locaux ?

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14h10-14h30 Kaysandra Waldron, 3e cycle, Sciences du bois et de la forêt Effets des caractéristiques de station et de peuplement sur le régime de perturbation par chablis de la Côte-Nord.

14h30-14h50 Pause

14h50-15h10 Anne Allard-Duchêne, 2e cycle, Sciences du bois et de la forêt

Changements temporels de la végétation en forêt boréale irrégulière après coupe et après feu et leur influence sur l’abondance des petits mammifères, de l’écureuil roux et du lièvre d’Amérique.

15h10-15h30 Stéphanie Steelandt, 3e cycle, Sciences géographiques Changements environnementaux et exploitation des ressources ligneuses par les sociétés Paléo et Néo-esquimaudes du Nunavik (Arctique Québécois).

15h30-16h25 Posters

16h25-16h40 Mot de clôture

16h45-18h15 Table ronde

18h20-20h20 Souper et remise des prix

20h30-21h45 Improvisation LUI

21h45-23h20 Rockabilly Rules

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Index des résumés des présentations

Dominic Matte ............................................................................................. 8

Jérôme Gandin ............................................................................................ 9

Gabriel Sarasin ........................................................................................... 11

Boris Mericskay ......................................................................................... 12

Hédia Sammari .......................................................................................... 14

Roxane Tremblay ....................................................................................... 16

Flora Charlet ............................................................................................... 17

Ellen Avard ................................................................................................ 18

Maxime Jolivel ........................................................................................... 19

Alexandre Normandeau ............................................................................. 20

Valérie Labrecque ...................................................................................... 21

Daniel Macias-Valadez ............................................................................... 22

Gabriel Sarasin .......................................................................................... 23

Naouraz Brahim ........................................................................................ 24

Gregory Paradis ......................................................................................... 25

Ricardo P. Cantú ........................................................................................ 26

Frédérique Saucier .................................................................................... 27

Geneviève Laroche ..................................................................................... 28

Kaysandra Waldron ................................................................................... 30

Anne Allard-Duchêne ................................................................................. 31

Stéphanie Steelandt ................................................................................... 32

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Analyse du potentiel solaire de la province de Québec

Dominic Matte – Maîtrise en Sciences géographiques [email protected]

Au Québec, la dernière climatologie illustrant les variations de l'ensoleillement est celle de Gariepy, Calvet et Leduc et remonte à 1981. Elle portait sur la période 1968-1977 (72 stations) et consistait essentiellement en cartes mensuelles illustrant l'ensoleillement moyen exprimé en pourcentage du maximum possible (ou fraction d'insolation). La correspondance entre l'ensoleillement moyen et la radiation solaire déduite n'y était pas calculée. Le projet proposé vise une mise à jour de cette climatologie, afin de calculer la radiation solaire réduite. Notre étude porte sur le traitement de données recueillies par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs durant la période de 1952 à 2004. Les données représentent les heures d’ensoleillement direct de la région où se trouve la station. Les heures d'ensoleillement se mesurent à l'aide d'un héliographe; cet appareil concentre les rayons solaires qui brûlent un carton gradué en heures. La longueur de la trace est obtenue pour chaque heure (solaire); le résultat est reporté en fraction d'heure d'ensoleillement. Afin d’optimiser le traitement des données, nous avons fait un choix de 97 stations sur la période de 1968 à 1993. Nous avons donc dû caractériser et approfondir une méthodologie adaptée aux nouvelles technologies concernant le traitement de cette banque de données. Une interpolation cartographique par la méthode du Krigeage sera par la suite effectuée, afin de bien caractériser l’ensoleillement au Québec.

9h20

Mercredi 10 novembre 2010 Pavillon Gene-H-Kruger, local 2320

Université Laval

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Perceptions sociales et initiatives communautaires pour le développement soutenable du bassin versant de l'Usumacinta Jérôme Gandin - Doctorat en Sciences géographiques [email protected] Le bassin transfrontalier de l’Usumacinta fait face ces dernières décennies à un nombre croissant de menaces. Au regard de la richesse des ressources naturelles qu’il abrite, ce bassin présente en effet de fortes potentialités de développement. Pourtant, les populations locales demeurent parmi les plus pauvres du Mexique et du Guatemala et leurs conditions de vie se trouvent profondément fragilisées par la dégradation de l’environnement. En marge des processus de développement, les communautés de ce bassin ont choisi la voie de la mobilisation pour impulser un réel développement local et garantir la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel du bassin de l’Usumacinta. Une alliance a même été créée entre les communautés du bassin de l’Usumacinta, pour unir leurs forces et faire face aux menaces qui pèsent sur ce bassin. Cette présentation propose de s’interroger aux questions de développement et de conservation de la nature, en prenant comme territoire d’étude le bassin transfrontalier de l’Usumacinta. Plus précisément, l’auteur aborde la question suivante : « comment garantir un développement des communautés locales tout en assurant l’équilibre écologique du milieu dans lequel ces populations vivent » en prenant la position de départ que ni les gouvernements ni les ONG conservatrices ne parviennent à atteindre cet objectif ? Pour répondre à cette interrogation, la présentation s’intéresse à l’alliance binationale du bassin de l’Usumacinta. Cette initiative communautaire présente l’originalité de rassembler et de trouver des consensus entre les communautés, pour mettre en place des activités de protection de la nature et de développement local à l’échelle d’un bassin versant transfrontalier. En dépit de leurs différences historiques, culturelles, sociales et économiques, les communautés locales, à travers leur mobilisation au sein de l’alliance, ont réussi à bâtir des projets communs en fonction de leurs propres besoins et aspirations. Cette communication a donc pour ambition de mieux comprendre l’originalité de cette alliance. Elle se fonde sur une recherche multidisciplinaire suivant une approche ethnographique. Les perceptions locales des changements environnementaux et les attentes des populations locales en matière de développement local sont ainsi étudiées à l’aide de méthodes mixtes de recherche, à savoir 1) un questionnaire; 2) des entrevues individuelles semi-dirigées; 3) des focus groups; 4) une observation directe sur le terrain et 5) une recherche bibliographique afin de caractériser le bassin transfrontalier de l’Usumacinta. Les résultats montrent que les populations locales, après avoir longtemps assisté impuissamment à la dégradation de l’environnement et crû à l’action efficace des acteurs traditionnels, parviennent à surmonter leurs différences et leurs intérêts particuliers pour agir avec un but commun et au bénéfice de tous. En raison du manque d’efficacité des politiques environnementales et des aides gouvernementales, certaines communautés se mobilisent désormais au sein de structures et d’organisations, elles-mêmes regroupées au sein de l’alliance binationale du bassin de l’Usumacinta. Forte de cette union entre les communautés de deux pays, l’alliance met en place des formes de gestion des ressources naturelles et des activités de développement au bénéfice des

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populations locales. Des changements importants ont été constatés sur le plan de l’éducation, des comportements individuels et collectifs ainsi que de la perception de l’environnement en général. De fait, l’alliance semble dessiner une alternative aux approches traditionnelles de conservation de la nature et de développement local. La présentation suivra trois temps. En premier lieu, il s’agira de caractériser le contexte du bassin transfrontalier de l’Usumacinta. En deuxième lieu, nous nous attacherons à présenter les principaux résultats de notre recherche. La perception de la dégradation de l’environnement ainsi que les attentes des populations locales en matière de développement local seront ainsi abordées. En troisième lieu, nous aborderons l’étude de l’alliance binationale du bassin de l’Usumacinta et nous essaierons de définir ses motivations et ses formes d’action. En guise de discussion, nous verrons en quoi cette alliance apparait comme un moteur potentiel du développement local et de l’utilisation rationnelle des ressources naturelles.

9h40 Mercredi 10 novembre 2010

Pavillon Gene-H-Kruger, local 2320 Université Laval

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Biotechnologies des symbioses végétales en restauration écologique des écosystèmes dégradés à Madagascar Gabriel Sarasin – Maîtrise en agroforesterie [email protected] Au sud-est de Madagascar, Qit Madagascar Minerals (QMM), en partenariat avec Rio Tinto, a débuté un important projet d’exploitation de l’ilménite. Dans le cadre de sa politique de responsabilité environnementale, QMM a créé une aire protégée et s’est engagé à restaurer une partie de leurs sites après l’exploitation. Les plants croissent d’abord en pépinière avant d’être transplantés sur le site minier à restaurer. La compagnie recherche des façons d’augmenter l’efficacité de la restauration et de favoriser la survie des plants transplantés sur le site dégradé. L’étude vise à tester des symbiotes racinaires qui, utilisés comme inoculum, sont susceptibles d’augmenter les taux de croissance des plants en pépinière. Par conséquent, la finalité de l’étude est de développer des outils biologiques susceptibles d’accroître la survie des plants transplantés et d’accélérer le processus de restauration. Trois types de symbiotes racinaires ont été testés sur Mimosa latispinosa, une espèce pionnière fixatrice d’azote ciblée pour débuter le processus. Les symbiotes racinaires inoculés seuls et en combinaison sont Glomus irregulare (G) (autrefois Glomus intraradices) ainsi que deux souches de Bradyrhizobium sp. (B1 et B2) isolées de la forêt littorale malgache. Six mois après l’inoculation en pépinière, les symbiotes racinaires n’ont pas entrainé une augmentation significative de la croissance des plants par rapport aux plants témoins. Néanmoins, les taux de colonisation et de nodulation étaient significativement supérieurs chez les plants inoculés. Le faible taux de croissance de M. latispinosa pourrait être expliqué par l’interaction neutre plante hôte-sol-symbiote racinaire ainsi que par d’autres facteurs environnementaux. Les résultats en serre un an après l’inoculation permettront certainement d’obtenir des précisions à ce sujet.



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Cartographie et SIG à l'heure du Web 2.0 : Vers une nouvelle génération de SIG participatifs Boris Mericskay - Doctorat en sciences géographiques [email protected] Traditionnellement réservée aux spécialistes, la géomatique s’est en quelques années largement démocratisée en évoluant au rythme de l’informatique et d’Internet. Caractérisée sous le terme de géoweb, la convergence du Web et des technologies géospatiales est venue bouleverser la conception et l’usage de l’information géographique en offrant la possibilité au grand public d’interagir avec les cartes et les données. D'un côté, les technologies géospatiales se combinent dans une perspective de complémentarité (interopérabilité, systèmes de géolocalisation, etc.). De l’autre, les usages du Web 2.0 évoluent vers des formes plus matures de participation selon des logiques de partage de l’information et de travail collaboratif. La mise en réseaux des bases de données, des applications et des usagers donne lieu à une grande diversité de pratiques tant au niveau de la consultation (calcul d’itinéraires, globes virtuels, services mobiles géolocalisés, etc.) que de la production de données géospatiales (cartographie personnelle, vectorisation des plans, géotagging, relevés GPS, etc.). Et dans la continuité du Web 2.0, un volume exponentiel de contenus géolocalisés émanant des utilisateurs a fait son apparition. Avec le développement de cette cartographie 2.0, les logiques de production et de diffusion d’information géographique se transforment. Il serait illusoire de croire que cette évolution n’est pas, dès à présent, porteuse d’enjeux sur la manière de lire et d’écrire (ensemble) la carte. Les concepts d’information géographique volontaire (VGI) et de citoyens capteurs soulèvent toute une série de questions majeures sur les plans scientifique et sociétal. Parallèlement à l’émergence de cette cartographie orientée grand public, le statut comme les formes de participation territoriale évoluent. En écho au développement de la démocratie participative, les modalités de la participation locale s’institutionnalisent. Et l’organisation de débats publics dans le cadre de la réalisation de projets ayant un impact sur le territoire s’impose désormais comme une étape obligatoire. Dans ce contexte, le recours à l’information géographique se généralise et son accès comme sa compréhension représente un nouvel enjeu démocratique. La cartographie dans sa forme 2.0 apparait comme l’une des voies à explorer pour encourager la rencontre entre le gouvernement et les citoyens. D’une part, les techniques du géoweb sont de plus en plus utilisées par le grand public dans leur quotidien. D’autre part, l’utilisation d’informations géographiques volontaires dans des démarches formelles et encadrées se développe, notamment auprès des producteurs de données privées et institutionnelles. Ceci pose de nombreuses questions quant à l’appropriation de ces contenus et techniques par les collectivités territoriales et par les collectifs citoyens, tant pour leurs missions d’intérêt public (diffusion d’information et nouveaux supports de participation) que pour leurs besoins de fonctionnement (enrichissement des bases de données). Précisément, dans cette communication, nous proposons d’aborder cette nouvelle dimension sociétale de l’information géographique selon deux angles complémentaires. Dans un premier temps, nous ferons le point sur les techniques, les pratiques et les contenus liés à l’émergence de la géomatique grand public à travers une série d’exemples

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d’applications et d’usages. Puis, nous nous attacherons à mettre en perspective le potentiel de ces technologies et de ces contenus géolocalisés produits par le grand public pour les gestionnaires des territoires et les collectifs citoyens. Enfin, la communication reviendra sur les objectifs de la recherche, la méthodologie adoptée et présentera les premiers résultats.



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Simulation des processus d’écoulement surfacique des eaux par Automates Cellulaires basée sur la représentation Hiérarchique Irrégulière des Processus Spatio-temporels dans les Systèmes d'Information Géographique Hédia Sammari -Doctorat en sciences géomatiques [email protected] Ce travail de recherche de doctorat définit le cadre théorique, conceptuel et applicatif qui vise à améliorer les méthodes de compréhension, de représentation et de simulation des processus dynamiques continus et plus précisément, à améliorer les structures de données dans les SIG (Systèmes d’Information Géographique) en développant une structure de données hiérarchiques qui supportera un automate cellulaire capable de répondre aux principales caractéristiques de ces processus. L’exploration du potentiel des automates cellulaires pour simuler et représenter les processus dynamiques continus dans les SIG en respectant leur caractère tridimensionnel et hiérarchique fait l’objet de ce travail de recherche dans lequel une application dans le contexte hydrologique nous permettra de favoriser la réponse aux problématiques dégagées. En raison des limitations des Systèmes d’Information Géographique actuels à représenter les processus spatio-temporels, l’objectif général de ce travail de recherche est d’apporter des améliorations aux capacités des SIG à représenter de tels processus comme les phénomènes hydrologiques en proposant une structure de données qui permet de prendre en compte les différentes caractéristiques pertinentes à la représentation de ces processus. Pour atteindre cet objectif principal, on identifie plusieurs sous-objectifs spécifiques qui sont : développer une structure de données SIG à géométrie irrégulière, hiérarchiser la structure développée, développer une méthode de simulation par automate cellulaire basée sur la structure développée et finalement, valider la structure développée et l’approche AC dans un contexte hydrologique. La première phase est une revue de littérature qui permet d’approfondir le sujet des processus spatio-temporels et leur représentation dans les SIG, ainsi que d’explorer le domaine d’automate cellulaire et la modélisation hydrologique. Un état de l’art est également établi à propos du projet étudié soit l’utilisation des automates cellulaires pour la modélisation hydrologique, ce qui nous permet d’identifier les cas d’utilisation déjà existants, les différentes procédures mises en place, les limitations, les problèmes rencontrés et les solutions apportées. Une phase de conception du système est dédiée à la mise en place de procédures permettant d’atteindre les objectifs spécifiques précédemment définis, à savoir la conception d’une structure de données dans les SIG sur laquelle reposera un automate cellulaire à grille irrégulière, hiérarchique et dont le fonctionnement tient en compte des spécificités et des caractéristiques de la modélisation hydrologique. Par la suite, une phase d’approfondissement de la réflexion concernant la structure de données a déterminé la façon d’élaborer les différents algorithmes pour la mettre en place. Les outils (logiciels et langages) qui seront utilisés

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sont aussi déterminés lors de cette phase. Lors de la phase de validation, une application du modèle réalisé (automate cellulaire supporté par une structure SIG hiérarchique) avec des données réelles ainsi qu’une ou plusieurs comparaisons avec des modèles existants sont prévues. Ce qu’on vise à valider est d’abord l’apport de la structure hiérarchique, puis le résultat de la simulation issue de l’automate cellulaire supporté par cette structure en matière.



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De la théorie à la pratique : les diatomées au service de l’environnement. Roxane Tremblay - Doctorat en sciences géographiques [email protected] Les applications des diatomées comme outils dans les sciences de l’environnement ont été dominées par les études paléolimnologiques en Amérique du Nord. Pourtant, en Europe, les diatomées sont utilisées depuis plusieurs décennies, tant comme indicateurs biologiques de la qualité de l’eau des rivières, que comme outils de reconstitution des changements des milieux lentiques du passé. Au Canada, certaines recherches ont mené à la réalisation de modèles basés sur l’écologie des diatomées pouvant aider à la bonne gestion de l’environnement (ex. acidification des lacs). Très récemment, un indice diatomées afin de déterminer l’état de « santé » des rivières pour tout l’est du Canada (IDEC) a été développé (Lavoie et al. 2006). Présentement, des outils également basés sur l’écologie des diatomées, mais pour les lacs, sont en cours d’élaboration grâce à une entente signée entre CIMA+ et le laboratoire de paléoécologie du Dr Reinhard Pienitz de l’Université Laval. Dans le cadre de cette présentation, je vous donnerai des exemples d’applications menant à la préservation et/ou à la réhabilitation des écosystèmes aquatiques grâce aux travaux de paléolimnologie. Je conclurai sur les objectifs que l’équipe du Dr Pienitz et CIMA+ désire atteindre pour 2012.



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Du désir de paysage au processus de requalification des espaces publics urbains : le cas de la colline Parlementaire de Québec Flora Charlet - Maîtrise en Sciences géographiques [email protected] Un processus de participation publique d’envergure a été entrepris en 2010 concernant l’aménagement du centre-ville de Québec dans le cadre du Programme Particulier d’Urbanisme (PPU) de la colline Parlementaire. Notre travail portera sur l’analyse du désir de paysage tel qu’il se manifeste dans ce débat public. Cela nous permettra de nous interroger sur les rapports que les citoyens occidentaux développent à l’égard de leur espace de vie, sur les différentes visions et représentations qu’ils s’en font, et ce, notamment concernant les espaces publics.

L’intérêt de l’étude est d’analyser le poids incarné par cette demande sociale assez implicite de paysage, afin de cerner si celle-ci pourrait faire évoluer le débat public, voire influencer certaines politiques urbaines.

Notre analyse se base sur une étude de discours constitués par les mémoires déposés par des citoyens individuels, ainsi que des institutions communautaires ou institutionnelles désirant s’exprimer à l’égard des propositions du PPU. Pour cela, on développe une grille d’analyse visant à la fois les occurrences, mais aussi les expressions plus implicites du paysage qui se manifestent au travers de concepts connexes tels les préoccupations en matière de qualité de vie, d’esthétisme, etc. Les résultats préliminaires montrent combien la question paysagère se traduit de manière très diverse selon les locuteurs, leurs natures et leurs engagements au sein de la communauté. De plus, le souci paysager qu’ils expriment ne s’incarne pas toujours de manière très pragmatique et demeure parfois très conceptuel. Toutefois, lorsque ce désir vise des préoccupations plus matérielles, celles-ci se confèrent dans une sphère d’intérêt plus personnelle, donc susceptible de se cristalliser au sein de controverses. Or, dans le système participatif actuel, on essaie souvent d’évacuer toutes possibilités de dissensions, d’où, peut-être, la difficulté à intégrer la notion de paysage urbain au sein des outils urbanistiques et des politiques aménagistes.



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La perception des serres agricoles au Nunavik, Québec Ellen Avard - Doctorat en Sciences géographiques [email protected] Cette étude vise à déterminer la perception de la construction de serres agricoles, destinées à la production de légumes frais, dans des communautés arctiques. L’étude porte sur le village de Kuujjuaq, le centre administratif du Nunavik (la région arctique de la province de Québec). Compte tenu des difficultés d’approvisionnent en fruits et légumes frais dans le Nord, ainsi que des nombreux problèmes sociaux (tels le faible taux de réussite scolaire chez les jeunes et le haut taux de chômage dans certaines communautés), cette étude a examiné si la construction de serres agricoles est une façon acceptable d’adresser ces questions, tout en intégrant des initiatives de développement durable aux structures sociales traditionnelles. L’hypothèse de recherche est qu’il est possible que des projets de serres, appuyés et appropriés par les acteurs sociaux du milieu, puissent diversifier la diète et contribuer à l’amélioration du bien-être individuel et social des populations concernées. Pour bien saisir la perception par la population du village de Kuujjuaq quant à un projet de serre, une série de 31 entrevues dirigées ont été réalisées auprès des résidents. De même, une série de 36 entrevues semi-dirigées ont également été réalisées auprès d’acteurs clés œuvrant dans le domaine du développement économique et communautaire au Nunavik. Les résultats démontrent que la consommation de fruits et légumes est importante dans le régime alimentaire des résidents de Kuujjuaq et indiquent aussi qu’il y a un intérêt considérable de la part de la population pour un projet de serre agricole au village. Les résultats indiquent également que des initiatives de serres agricoles (élaborées à Kuujjuaq ainsi que dans d’autres communautés) peuvent concrètement aider au développement durable des communautés arctiques par l’appropriation locale des facteurs de production et de distribution des aliments frais, par l’accès amélioré à une variété de fruits et de légumes de bonne qualité et par la création locale d’emplois et d’opportunités de formation. Ces résultats contribuent à la compréhension des besoins alimentaires et sociaux des peuples nordiques, tout en ayant le potentiel de contribuer de manière significative à l’élaboration de politiques de développement durable particulières au Nord.



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Dégradation inégale du pergélisol à l’échelle d’un bassin versant, côte est de la baie d’Hudson Maxime Jolivel - Doctorat en Sciences géographiques [email protected] Au Québec, le pergélisol, est présent sur environ un tiers de la surface du terrain. Des études récentes démontrent que sa dégradation s’accélère en réponse au réchauffement climatique, particulièrement dans les zones les plus méridionales, domaine du pergélisol discontinu (< 90% du territoire) et sporadique (< 2% du territoire). Les prévisions montrent que le réchauffement et la disparition du pergélisol associée se poursuivront, engendrant des impacts importants sur les écosystèmes. Cette présentation propose une analyse spatio-temporelle de la dégradation du pergélisol à l’échelle du bassin versant de la rivière Sheldrake, sur la côte est de la baie d’Hudson, une dizaine de kilomètres au nord du village Inuit d’Umiujaq. La zone d’étude se situe à la limite entre la zone de pergélisol discontinu et répandu (≥50% du territoire) et la zone de pergélisol discontinu et dispersé (< 50% du territoire). Cette région côtière se caractérise notamment par une des plus fortes concentrations de plateaux de pergélisol, de lithalses (buttes minérales cryogènes) et de palses (avec couvert de tourbe) au monde, qui se sont principalement développées dans les argiles postglaciaire de la Mer de Tyrrell. Le bombement de ces formes est lié à la présence de lentilles de glace, dont la proportion atteint 60 % du sol gelé. Plusieurs travaux ont montré la sensibilité de ces formes périglaciaires aux changements climatiques qui ont lieu actuellement au Nunavik à l’échelle de tourbières (Laberge et Payette, 1995 ; Vallée et Payette, 2007) ou de quadras de 1,5km2 (Marchildon, 2007). A partir d’une analyse de photographies aériennes (1957) et d’images satellites (2009), une cartographie du pergélisol dans les dépôts meubles d’un bassin versant de 76km2 a été réalisée. La surface cartographiée a ensuite été subdivisée en 35 zones selon la topographie, les types de dépôts et la densité de formes cryogènes. Si, à l’échelle du bassin, le pergélisol occupe désormais 16% de territoire de moins qu’en 1957, certaines zones n’ont subi que très peu de dégradation, alors que d’autres ont perdu plus des ¾ de leur pergélisol. Les éléments déterminants de cette dégradation sont, par ordre d’importance, la distance par rapport à la baie d’Hudson, le type de dépôt de surface, la présence d’un réseau de drainage organisé et la présence d’un couvert de tourbe. Cette étude s’inscrit dans un cadre plus large qui a pour objectif de quantifier la perte en volume de sédiment argileux et de tourbe (matière organique) dans un bassin versant soumis à une dégradation de pergélisol, dans un contexte de réchauffement climatique.



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Transfert sédimentaire littoral et marin via un système de chenaux et de levées au large de Sept-Îles, Québec. Alexandre Normandeau - Maîtrise en Sciences géographiques [email protected] L’érosion côtière affecte actuellement plus de 50 % des côtes de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent (Savard et al., 2009). Dans ce contexte, plusieurs recherches ont été effectuées afin de comprendre la dynamique littorale (Drapeau et Mercier, 1990; Bernatchez et Dubois, 2004; Savard et al., 2009). Or, il est également important de comprendre le transfert sédimentaire vers le milieu marin (Gagné et al., 2009; Yoshikawa et Nemoto, 2010) puisque les sédiments sont exportés du système littoral et contribuent ainsi au déficit sédimentaire sur la côte. L’objet de cette étude est donc de caractériser le transfert sédimentaire le long de l’Anse à la Boule vers un système de chenaux et de levées au large de la Pointe-aux-Basques (Sept-Îles). Pour ce faire, des données bathymétriques à haute résolution, de rétrodiffusion acoustique, de profileur acoustique de sous-surface et lidar ont été acquises dans la région de Sept-Îles. De plus, huit carottes boîtes ont été prélevées de la colonne sédimentaire à même le système de chenaux et de levées afin d’examiner les propriétés physiques (porosité, densité gamma, susceptibilité magnétique, couleur (L*a*b*)) et chimiques (composition en éléments) des sédiments. Les données préliminaires confirment d’abord une forte dynamique sédimentaire côtière (érosion/déposition). En milieu marin peu profond, un système de dunes semble démontrer une nette progression vers l’ouest. Ces dunes permettent de transférer les sédiments érodés de la côte vers la Pointe-aux-Basques où le rétrécissement du plateau côtier engendre le débordement des sédiments et la formation de courant de turbidité. Ces turbidites sont visibles dans les carottes boîtes grâce aux valeurs de porosité et de densité qui augmentent et diminuent respectivement vers le haut, suggérant un granoclassement normal. De plus, le milieu proximal enregistre des valeurs de densité et de porosité différente du milieu distal, indiquant un courant de turbidité qui décélère dans le temps.



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Caractérisation des apports en phosphore du lac Nairne Valérie Labrecque - Maîtrise en Sciences géographiques [email protected] Le lac Nairne est situé dans la municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs, dans la région de Charlevoix. Comme plusieurs lacs du sud de la province de Québec, il est affecté par une eutrophisation culturelle ou un vieillissement prématuré. Des floraisons récurrentes de cyanobactéries y sont observées depuis 2002. Dans ce contexte, les autorités municipales et l’association de protection de l’environnement du lac Nairne ont élaboré d’un plan de restauration du lac. Une partie de ce plan a pour but de dresser un portrait actuel et historique de la condition trophique du lac et des apports en nutriments. Un projet de recherche, fruit de la collaboration entre l’Université Laval, la firme Cima+ et la municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs, a donc été instauré. Comme le lac Nairne démontre des signes de libération de phosphore par les sédiments, une caractérisation de la charge interne a d’abord été effectuée à l’été 2010. Au cours des prochains mois, une modélisation des apports de phosphore en provenance du bassin versant sera réalisée dans le but d’obtenir un portrait complet. Des documents historiques seront aussi utilisés pour reconstituer les concentrations de phosphore à des moments-clés de l’histoire trophique du lac. Ces estimations seront comparées aux résultats obtenus par une étude paléolimnologique visant à reconstituer les concentrations en phosphore et les stades trophiques du lac au cours des derniers siècles. Une meilleure connaissance des apports internes et externes en phosphore permettra de déterminer des objectifs réalistes de réduction des apports en phosphore. De plus, la modélisation permettra d’estimer l’impact de ces réductions sur les conditions trophiques du lac.



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Amélioration de la précision de la composante verticale du positionnement GPS à l’aide d’une configuration « GPS-sur-fibre-optique » et d’un calibrage en temps réel du délai de propagation inter-fibres Daniel Macias-Valadez - Doctorat en Sciences Géomatiques [email protected] L’une des principales limitations du positionnement GPS est la composante verticale, qui est généralement deux à trois fois moins précise que la composante horizontale. Pour des applications de haute précision en mode relatif, il est possible d’atteindre, par méthode GPS, des précisions de l’ordre de quelques millimètres en composante horizontale, mais non en composante verticale. Cependant, plusieurs applications comme l’auscultation de structures d’ingénierie exigent une précision millimétrique, tant en composante horizontale qu’en composante verticale. Il a été démontré par R. Santerre et G. Beutler, en 1993 qu’il est possible d’améliorer la précision du positionnement vertical en utilisant un récepteur à antennes multiples et un calibrage précis et en continu du délai de propagation relatif dans les câbles et circuits électroniques séparant les antennes du récepteur. Cependant, aucune implémentation n’avait été faite à ce jour pour prouver le concept. L’objectif principal de ce travail de recherche a donc été de concevoir et d’implémenter un tel système et de démontrer qu’il permet une nette amélioration dans la précision du positionnement vertical. Pour ce faire, le défi principal a été de développer un système permettant simultanément le transport des signaux GPS sur fibres optiques et le calibrage précis du délai de propagation sur ces mêmes fibres relatif en temps réel. Une fois le premier prototype complété et testé, des expériences réalisées sur une poutrelle de calibrage utilisée comme ligne de base de référence démontrent qu’avec le prototype et le système de traitement des données proposé, une nette amélioration dans la précision du positionnement vertical a été observée. Tel que prévu par la théorie et les simulations, une amélioration d’un facteur deux à trois a été atteinte, permettant ainsi d’avoir la même précision dans la composante verticale que dans la composante horizontale. Ces résultats permettent ainsi d’envisager le déploiement de ce type de systèmes dans des applications réelles où la haute précision dans toutes les composantes tridimensionnelles est essentielle, mais n’ayant pu être atteinte auparavant par positionnement GPS.



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Analyse des potentialités des Forêts Modèles dans le Mayombe en République Démocratique du Congo Gabriel Sarasin - Diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en Développement Rural Intégré [email protected]

Le massif forestier du Mayombe est situé dans la partie ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) et s’étend jusqu’au sud du Gabon en passant par le Congo-Brazzaville et Cabinda (Angola). Compte tenu de sa proximité de l’Océan et de sa facilité d’accès par le fleuve Congo, cette région a été intensément utilisée par les colons à des fins forestières et agroindustrielles. Ceci a résulté en une grave dégradation des ressources forestières ainsi qu’à la mise en place de milliers d’hectares de cultures industrielles (café, palmeraies, hévéa, cacao). Aujourd’hui, ces entreprises sont en faillite pour la plupart, pendant que les populations locales dont la démographie est en hausse ont un besoin grandissant en terres cultivables. La conséquence évidente est un amalgame de conflits fonciers délétères au développement des communautés locales et à la gestion durable des ressources naturelles. Les Forêts Modèles visent le dialogue territorial en vue de la gestion durable de ses ressources naturelles. Avec une approche basée sur les intérêts plutôt que sur les droits, elles sont une opportunité pour régler des conflits sur un territoire et y permettre le partage harmonieux de ses ressources entre des groupes d’intérêts divergents. Les Forêts Modèles permettent donc de développer une sorte de « pluralisme légal ». Depuis peu, un Réseau Africain de Forêts Modèles (RAFM) a été créé, basé au Cameroun. Avec l’appui du gouvernement canadien, le RAFM cherche à étendre le concept de Forêts Modèles ailleurs dans la sous-région. Le premier site ciblé à cette fin a été le Mayombe. L’objectif de la présente étude était d’évaluer la faisabilité de la mise en place d’un cadre de concertation de type Forêts Modèle dans le Mayombe. La démarche adoptée était un processus de recherche-action. Toutes les parties prenantes du territoire (entreprises privées, ONG locales et internationales, populations locales, autorités administratives, autorités coutumières, etc.) ont d’abord été rencontrées en vue de développer une compréhension de la problématique du milieu. Par la suite, ces parties prenantes ont été réunies dans un atelier afin de développer une compréhension commune des problèmes et des opportunités du Mayombe. Le concept de Forêt Modèle leur a alors été présenté afin qu’elles puissent en analyser la pertinence dans le contexte du Mayombe. Finalement, un comité a été mis en place, en vue de créer la première Forêt Modèle de la RDC, au Mayombe.



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Reconstruction tridimensionnelle de scènes sous-marines à partir d’images acoustiques Naouraz Brahim - Doctorat en sciences géomatiques [email protected]

Depuis que des études d’impacts des changements climatiques ont montré que le milieu marin pourrait être énormément fragilisé par la disparition de certaines espèces parmi la faune et la flore ainsi que par le vieillissement rapide des infrastructures sous-marines, la recherche de systèmes d’observation robustes permettant un suivi continu de ce milieu figure parmi les sujets de recherche d’importance au sein de la communauté scientifique internationale rattachée à ce domaine. Généralement, l’observation de l’environnement et l’inspection des infrastructures sous-marines se font au moyen des capteurs optiques. Ces capteurs fournissent des données caractérisées par une bonne résolution spatiale permettant une interprétation intuitive des scènes observées (documents photographiques et vidéos). Cependant, ces capteurs font face à plusieurs problèmes techniques lors de l’acquisition, liés aux conditions du milieu marin (notamment le manque de visibilité) limitant une observation continue du milieu. Afin de pallier ces difficultés, un nouveau type de caméra acoustique a été conçu. Installées sur des véhicules filoguidés, autonomes ou manipulées par des plongeurs, les caméras acoustiques ont la capacité d’acquérir des séquences d’images multi-vues d’une même scène dans des milieux très turbides, comme les ports. L’exploitation de la redondance d’informations de ces séquences d’images permet d’envisager une reconstruction 3D de l’environnement marin. À partir de cette reconstruction, il sera donc possible de localiser dans l’environnement et d’extraire diverses informations pertinentes (fissures, mesures géométriques, etc.). Pour ce faire, on va s’inspirer du principe de la stéréovision pour une reconstruction tridimensionnelle de la scène. Cependant, la géométrie d’acquisition des caméras acoustiques et la nature bruitée des images acquises ne permettent pas une application directe du principe de la stéréovision. Par conséquent, la recherche d’une nouvelle stratégie de reconstruction tridimensionnelle s’avère nécessaire. Ceci constitue l’objet de notre recherche. Cette stratégie impliquera la combinaison de différents types d’informations (point, contours et surfaces) et différentes approches de reconstruction (à partir d’une seule image et de plusieurs images) afin d’obtenir une représentation complète permettant une observation globale la scène. Une présentation de notre problématique de recherche et de la méthodologie proposée pour la résoudre, ainsi que quelques résultats préliminaires seront abordés dans cette communication.

10h00 Jeudi 11 novembre 2010


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Une mesure de cohérence de l’aménagement forestier à long terme et à court terme Gregory Paradis - Doctorat en sciences forestières [email protected] Un objectif central de l’aménagement durable des forêts publiques au Québec est le maintien de valeurs écologiques, sociales, et économiques. Le calcul de possibilité forestière (CPF) est une simulation d’un scénario de récolte possiblement improbable, où l’on vise à maximiser simultanément la récolte de toutes les essences commerciales, peu importe la demande de l’industrie des produits forestiers. Le CPF pourrait donc être vu comme une limite supérieure au niveau de récolte soutenable à long terme. Aujourd’hui, le seul scénario simulé est celui du CPF. Nous ne connaissons donc pas l’impact à long terme sur le paysage forestier de la différence entre le véritable niveau de récolte et le CPF. Reconnaissant que le CPF influence fortement les plans de récolte à court terme, il est souhaitable de développer des approches intégrées permettant la cohérence entre les plans à long et à court terme. Par notre recherche, nous souhaitons comprendre comment le CPF contraint la performance économique de l’industrie forestière, tout en tentant de garantir que ces mêmes contraintes assurent le respect de la stratégie d’aménagement à long terme. Nous posons l’hypothèse que l’application répétée d’une planification forestière incohérente induit une dérive systématique de l’état du paysage forestier, et démontrons, à l’aide de simulations, la validité du concept de l’effet de dérive systématique. Nous proposons ensuite une nouvelle approche de planification forestière intégrant les plans à long terme et à court terme. Finalement, nous proposons un nouvel indicateur de performance mesurant la cohérence entre les plans d’aménagement forestier à long terme et à court terme.

11h00

Jeudi 11 novembre 2010 Pavillon Gene-H-Kruger, local 2320

Université Laval

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Modèle d'analyse de remplacement des équipements forestiers Ricardo P. Cantú - Maîtrise en Sciences forestières [email protected] Au Canada, l’ensemble des activités de récolte, de transport et de voirie est imparti à de petites et moyennes entreprises (PME). Des études ont établi que ces PME sont généralement dirigées par un entrepreneur qui possède une ou plusieurs machines forestières et sa rétribution est liée directement à la production ($/m3) obtenue à l’aide de son équipement. Dans un tel contexte, la disponibilité mécanique des moyens de production est essentielle à la performance de l’entrepreneur. Les machines forestières utilisées aujourd’hui sont technologiquement avancées et peuvent coûter chacune plus d’un demi-million de dollars. Dans les forêts du nord, les engins forestiers sont fortement sollicités, devant fonctionner sur des horaires en continu (24 h/24) et cela, dans des conditions météorologiques et géographiques extrêmes. Une telle utilisation engendre une usure rapide de diverses composantes des équipements de production. Lors de bris, des pièces sont remplacées et, inévitablement, l’ensemble de la machine doit être renouvelé pour assurer une continuité des opérations de l’entreprise. Dans un tel contexte, il est difficile d’établir avec précision à quel moment il est plus judicieux de remplacer la machine plutôt que de la réparer. Une mauvaise décision peut avoir des conséquences financières sérieuses, voire entraîner l’entreprise vers la faillite. Nos études ont démontré qu’au moment de prendre cette décision, l’entrepreneur forestier ne dispose que d’outils économiques peu sophistiqués qui ne permettent pas de considérer les particularités du contexte opérationnel de l’entrepreneur forestier. Les travaux entrepris visent à combler cette lacune. Le modèle de remplacement de machinerie forestière présenté réunit les attributs nécessaires pour son utilisation par un entrepreneur de récolte forestière.



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À la recherche de réseaux de conservation représentatifs et persistants faits de témoins naturels Frédérique Saucier - Maîtrise en sciences forestières [email protected]

Les réseaux d’aires protégées sont la pierre angulaire de toute stratégie de conservation. Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992, il est reconnu mondialement que les réseaux de conservation doivent être représentatifs de la diversité biologique. À partir des années 2000, les méthodes de planification de la conservation ont identifié la nécessité de concevoir des réseaux qui sont persistants. Ainsi, en plus de représenter adéquatement la biodiversité, les réseaux doivent aussi la maintenir à long terme.

Peu d’études intègrent la représentativité et la persistance au sein d’un même exercice de planification. Dans mon projet de maîtrise, j’ai participé à l’élaboration d’une approche qui propose une nouvelle forme d’aires protégées persistantes (i.e. témoins naturels) pour l’élaboration de réseaux représentatifs. J’ai tout particulièrement pris part à la conception d’un outil informatique qui permet de construire des réseaux de conservation en amalgamant des témoins naturels, d'en mesurer la représentativité et de les classer par ordre de performance. Au final, il est possible d’identifier les combinaisons de témoins naturels qui permettent le mieux d’échantillonner la biodiversité.

Pour illustrer la méthode, deux analyses ont été conduites au Moyen Nord du Québec. Cette portion de territoire visée par de nombreux développements miniers, hydroélectriques et forestiers dans le cadre du Plan Nord présente une opportunité historique de planifier la conservation en amont des travaux d’exploitation des ressources. Dans la première analyse, l’approche est appliquée dans un scénario sans contraintes et cherche à établir des réseaux de conservation faits de témoins naturels atteignant 12 % de la superficie du Moyen Nord. Quant à elle, la seconde analyse tente de savoir s’il est possible d’établir un réseau représentatif et persistant en dehors des zones déjà réservées à l’exploration minière. Alors qu’on pourrait penser que les titres de prospection minière sont un véritable frein à l’instauration d’un réseau de conservation performant dans cette zone d’étude, les résultats nous informent que tout est encore possible!



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La vulgarisation des haies anti-érosives au Burundi : quelle place pour les savoirs locaux? Geneviève Laroche - Maîtrise en agroforesterie [email protected] Dans la province de Ngozi au Burundi, les terres cultivées sont sujettes à une forte érosion hydrique. Pour pallier ce problème, le Ministère de l’Environnement a entrepris, depuis 2007, de vulgariser auprès de la population une technique agroforestière consistant en l’aménagement de haies anti-érosives, composées à la fois d’herbacées (Pennisetum sp., Tripsacum laxum, etc.) et d’espèces ligneuses (Grevillea robusta, Calliandra calothyrsus, Leucaena diversifolia et Cedrela odorata), sur les terres cultivées. Or, il semble que cette campagne de vulgarisation n’ait pas été aussi efficace qu’elle prétendait l’être, puisque plusieurs des directives données par les agents vulgarisateurs n’ont pas été suivies par les habitants, résultant en une perte d’efficacité des systèmes anti-érosifs implantés. Parmi les raisons pouvant expliquer ce manque d’efficacité, l’intégration des savoirs des agriculteurs dans le processus de vulgarisation est l’une des plus importantes (Sinclair et Walker, 1999). En effet, il semble de plus en plus que des activités de vulgarisation respectueuses des agriculteurs et porteuses de résultats à long terme ne peuvent faire abstraction des savoirs déjà acquis par les agriculteurs, issus de leur expérience et des modes d’éducation informels existant dans leur collectivité (Kibwana et al., 2001). La présente étude vise donc à déterminer si l’intégration des savoirs locaux dans le processus de vulgarisation des haies anti-érosives a été effectuée et, le cas échéant, à identifier certains facteurs l’ayant facilitée ou entravée. Des entrevues semi-dirigées individuelles ou de groupe ont été conduites auprès de trois agents vulgarisateurs et de 48 agriculteurs touchés par les activités de vulgarisation, qui provenaient de trois communes différentes de la province de Ngozi. Les relations entretenues entre les agents vulgarisateurs et les agriculteurs, la compatibilité des savoirs locaux avec les connaissances scientifiques diffusées, la valeur accordée aux différents savoirs par les agents vulgarisateurs et les agriculteurs ainsi que l’approche de vulgarisation employée furent ciblées comme éléments déterminants de l’intégration. Les résultats obtenus à la suite de l’analyse qualitative du contenu des entrevues ont permis de recenser les savoirs détenus par les agriculteurs ayant participé au projet concernant les aspects environnementaux et techniques de l’implantation des haies et d’en démontrer l’hétérogénéité et le côté nettement pratique. Ces savoirs locaux, dans l’ensemble, étaient compatibles avec les connaissances diffusées par les agents vulgarisateurs. Or, lorsqu’ils ne l’étaient pas, ils ont été délaissés au profit des savoirs apportés par les agents, qui étaient considérés comme ayant une plus grande valeur que les savoirs locaux. Cependant, les savoirs des agriculteurs se rapportant à l’organisation du travail et à la gestion du temps ont été intégrés sans problèmes dans le processus de vulgarisation, puisqu’ils avaient une certaine valeur aux yeux des agents vulgarisateurs et qu’ils ne modifiaient pas profondément le déroulement du projet. En ce sens, la valeur accordée aux différents types de savoirs est un élément déterminant de l’intégration des savoirs locaux dans la démarche de vulgarisation.

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L’étude montre également que le processus de vulgarisation s’est déroulé selon une approche traditionnelle verticale, du haut vers le bas, qui n’a favorisé la participation des agriculteurs et l’expression de leurs connaissances que dans l’optique de l’atteinte des objectifs du projet, et non dans la perspective de les intégrer réellement dans la conception et la réalisation des activités reliées à l’implantation des haies anti-érosives. Cependant, au cours des activités de vulgarisation mêmes, un espace suffisant a été créé pour l’expression des savoirs locaux, et les bonnes relations entretenues entre les agents vulgarisateurs et les agriculteurs furent pointées comme un facteur ayant favorisé cette bonne expression et la création de cet espace. La rémunération qui était offerte aux agriculteurs en échange de leur temps et de leur implication dans le projet a par ailleurs limité leur liberté d’expression et d’action concernant les modes d’implantation des espèces ligneuses sur les haies. Avec ces résultats, l’étude ouvre ainsi certaines pistes à explorer pour améliorer l’intégration des savoirs locaux dans le processus de vulgarisation des haies anti-érosives. Il serait intéressant d’évaluer comment une approche de vulgarisation davantage participative aurait pu favoriser une meilleure intégration des savoirs locaux, et si celle-ci aurait mené à de meilleurs résultats sur le terrain.



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Effets des caractéristiques de station et de peuplement sur le régime de perturbation par chablis de la Côte-Nord Kaysandra Waldron - Doctorat en sciences forestières [email protected] Le chablis est une perturbation naturelle qui demeure à ce jour encore peu documentée au Québec. Mon projet vise à comprendre la dynamique de cette perturbation afin d’appliquer ces nouvelles connaissances en aménagement forestier écosystémique. Le principal outil utilisé est la base de données SIFORT (Système d’Information FORestière par Tesselle) mise sur pied par le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec. Cette base de données a été utilisée pour effectuer une analyse spatiotemporelle du chablis sur la Côte-Nord, à l’est du Québec, en fonction des caractéristiques de station et de peuplement. Le chablis a été analysé sur trois périodes temporelles et séparé en deux niveaux de sévérité. Différents sites ont été caractérisés en termes de topographie, de drainage, de dépôt et de caractéristiques de peuplement (essences dominantes, hauteur, densité). Les données régionales de vent prises à 10 m du sol ont aussi été intégrées dans l’analyse du chablis. Ainsi, les liens existants entre les caractéristiques de station et de peuplement et le patron de perturbation par chablis ont pu être vérifiés. Il en ressort que la topographie et l’épaisseur du dépôt sont des facteurs influençant le taux de chablis.



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Titre : Changements temporels de la végétation en forêt boréale irrégulière après coupe et après feu et leur influence sur l’abondance des petits mammifères, de l’écureuil roux et du lièvre d’Amérique Anne Allard-Duchêne - Maîtrise en sciences forestières [email protected]

L’actuelle refonte du régime forestier québécois vise à assurer la pérennité des ressources forestières et à protéger leur diversité grâce à l’utilisation de techniques de coupes qui imitent les perturbations naturelles observées dans un paysage. Afin de caractériser ces deux types de perturbations, nous avons réalisé un inventaire détaillé de chaque strate de végétation, du bois mort et des caractéristiques environnementales le long de deux chronoséquences, l’une après coupe et l’autre après feu. Comme la composition et la structure d’un peuplement déterminent sa capacité à apporter de la nourriture et à fournir un abri pour la faune, nous avons déterminé l’intensité d’utilisation de l’habitat par l’écureuil roux, à partir du nombre de piles d’écailles présentes le long de nos deux chronoséquences. Nous avons également installé 20 tubes de plastique munis d’une feuille de papier et d’encre, dans chacun de nos sites d’étude. Ce dispositif nous a permis de déterminer le pourcentage de tuyaux utilisés par les petits mammifères. Enfin, nous avons évalué le taux de broutement des jeunes pousses feuillues par le lièvre d’Amérique. L’utilisation de régressions statistiques nous a permis de montrer que plusieurs caractéristiques de la structure et la composition des peuplements issus d’un feu ou d’une coupe diffèrent. Nos résultats révèlent également qu’après un feu, l’utilisation de l’habitat par les petits mammifères est plus importante et que le pic d’abondance de la population d’écureuils roux a lieu plus tard. En revanche, le lièvre d’Amérique utilise davantage les sites après coupes. Quelles améliorations pouvons-nous suggérer à la lumière de nos résultats?



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Changements environnementaux et exploitation des ressources ligneuses par les sociétés Paléo et Néo-esquimaudes du Nunavik (Arctique Québécois) Stéphanie Steelandt - Doctorat en sciences géographiques et archéosciences Sté[email protected] De nombreux bois et charbons de bois sont aujourd’hui retrouvés dans les sites archéologiques au Nunavik. Peu produit dans cette région du Bas-Arctique, mais renouvelé annuellement de manière imprévisible sur les plages, le bois a en effet toujours tenu une importance particulière dans la vie quotidienne des Paléo et des Néo-esquimaux (bois d’œuvre, bois de chauffe...). Or, les variations environnementales peuvent modifier la composition, l’abondance et la disponibilité de ces ressources ligneuses sur les côtes. Dans ce contexte, la problématique conceptuelle de ce projet est d’essayer de savoir si les variations environnementales intervenues depuis 3500 BP au Nunavik ont pu engendrer des changements culturels, notamment dans l’exploitation des ressources ligneuses. Ce projet concerne plus particulièrement les régions d’Ivujivik, d’Inukjuak et d’Umiujaq sur la rive est de la baie d’Hudson, localisées respectivement dans la toundra herbacée, arbustive et forestière. Il vise à : 1) reconstituer les paléoenvironnements des sites archéologiques de ces différentes régions à partir de relevés géomorphologiques, stratigraphiques et paléoécologiques (polliniques); 2) trouver l’origine et la provenance des bois actuels retrouvés dans ces secteurs d’études (bois flottés ou bois locaux) par la dendrochronologie, la xylologie, la géochimie et les connaissances de la végétation au Nunavik et des courants marins dans la baie d’Hudson; 3) comparer, par ces mêmes méthodes et l’anthracologie, les bois fossiles et charbons de bois retrouvés dans les sites archéologiques, pour essayer de savoir si la composition et l’abondance des amas côtiers sont restées les mêmes au cours du temps et s’il a existé des variables de sélection des bois par les occupants des sites, et enfin; 4) allier l’ensemble de ces travaux aux savoirs des Aînés Inuits pour connaître leur vision de l’évolution de l’environnement, mais également pour en apprendre davantage sur l’exploitation traditionnelle des ressources ligneuses dans ce secteur de l’Arctique. Ce projet est mené en cotutelle, sous la direction de Najat Bhiry professeure et chercheuse au Département de géographie et au Centre d’études nordiques (CEN), Université Laval (Québec), ainsi que de Dominique Marguerie, chercheur au laboratoire « Archéosciences » (UMR 6566), Université de Rennes 1 (France). Il s’insère dans le module « Environnement » du programme ARUC (Alliance de recherche universités-communautés) intitulé « Inuunirilaurtangit ammalu Sivullita Iningit » (ISI), traduction libre : « Le temps et l’espace chez les Inuits du Nunavik », mis en place sous l’égide de l’Institut culturel Avataq (organisme inuit) en partenariat avec plusieurs partenaires communautaires et organisations inuites, ministères, organismes gouvernementaux et chercheurs de l’Université Laval, de Montréal, McGill et du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).



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Index des résumés des posters

Meysam Argany ......................................................................................... 35

Hasnaa El Basri .......................................................................................... 37

Édith Lachance .......................................................................................... 38

Geneviève Philibert .................................................................................... 39

Ann-Julie Roy ............................................................................................ 40

Tania Roy ................................................................................................... 41

Maïa Séfraoui ............................................................................................. 42

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Integrating Developmental Genetic Programming and Terrain Analysis Techniques in GIS-based Sensor Placement Systems GEOIDE SII-PIV-70 Project Meysam Argany - Doctorat en sciences géomatiques [email protected] In recent years, Wireless Sensor Networks (WSN) have been studied intensively for a variety of applications including environmental monitoring and surveillance. A WSN consists of numerous wireless devices deployed in a region of interest, each able to collect and process environmental information and communicate with neighbouring devices. Sensor placement is an essential issue in WSN, as it affects how well a region is monitored by sensors as well as the cost for constructing the network. Considering a region of interest monitored by sensors, two issues are classically considered: Coverage: Each sensor device typically has a physical sensing range within which it is able to perform its operation. One goal of a WSN is that each location in a region of interest should be within the sensing range of least one of sensors. An alternative approach is to have a region of interest covered simultaneously by at least K sensors.

Connectivity: The wireless radio in each sensor has a limited transmission range, connectivity being achieved when two sensors are within their transmission range. Thus, the location and the placement of sensors determine the connectivity of a WSN. Moreover, given communication issues also have great influence on the energy efficiency of the network, as communication topology may require more or less transmission between sensors.

Our project problems can roughly be separated into three parts: Sensor Placement Problems, Sensor Modelling Problems, and Terrain Analysis with the GIS system. These three elements are related and it is thus necessary to describe the details of each problem part.

1. Sensor Placement: Sensor optimization has three stages in our project, which also represents three levels of difficulty. The first level is to simply minimize the number of sensors used in a WSN, the second level is to minimize the number of sensors used and to maximize the longevity of the WSN, and the third level is to take various environmental information into account.

2. Sensor Modelling: While sensor placement focuses on the fine-tuning of sensor positions, sensor modelling tries to optimize parameters of sensor functions, such as the timing of being active or sleeping, and the communication target for each sensor.

3. Terrain Analysis with the GIS: In order to carry out a realistic sensor placement scheme, we need to take into account the environmental information that may affect sensor performance. To do so, geographical information needs to be integrated into the system.

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The main objective of the project is to make a realistic model of the environment and the sensor network. This means that we should avoid any simplistic hypothesis, such as omnidirectional detection and communication of sensors, the neglect of terrain data, unlimited sensor lifetime, and the assumption that communication range will equal to transmission range. In other words, the project must develop a flexible and applicable prototype of software that can handle sensor placement optimization in a real world, and the results of sensor placement can be tested and verified. The second objective of this project is to handle with various performance issues and cost measures directly related to the task at hand. The performance criteria might be more than just region coverage, for example, it can be the time to detect or the time to intervene. Similarly, there might be different cost measures, such as sensor cost, battery cost, the cost of human intervention, and the cost of intrusion into a region of interest. For instance, the false positives have been identified as the limiting factor in computer intrusion detection system, due to a very high cost of human intervention. Given the multiple objectives as the nature of problems at hand, the project may be required to develop a multi-objective optimization to fit into different needs in sensor placement. The final objective of the project is to design a sophisticated optimization algorithm that will not depend on the oversimplification of assumptions. That being said, the purpose of the project is certainly not to overcomplicate the optimization process, but rather to find a flexible methodology that can accommodate all relevant information that would make an impact on sensor placement. One of candidate methods is Developmental Genetic Programming (DGP), because DGP does not directly define the number of sensors and optimize sensor positions, but does generate a planning function that can do the job.

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Étude et commande du générateur éolien dédié à des sites isolés Hasnaa El Basri– Doctorat en Science de l’environnement [email protected] Des perfectionnements dans la conception et le fonctionnement des SEH (Système Électrique Hybride) sont toujours nécessaires pour rendre plus compétitive l’intégration des sources d’énergies renouvelables dans le bilan des systèmes globaux de production d’énergie. Dans ce contexte, le travail présenté est une contribution à l’analyse du comportement, ainsi qu’à la maîtrise des performances d’un SEH constitué par une éolienne, des panneaux photovoltaïques munis de leurs batteries de stockage, et d’un groupe diesel. Pour améliorer les performances de l’utilisation des ressources renouvelables, le dimensionnement et le choix du fonctionnement des composants ont été décrits en tenant compte de la charge et de la disponibilité des ressources renouvelables. Chaque composant du SEH étudié inclut une stratégie de commande, dans le but soit de satisfaire un critère énergétique, soit de permettre de reproduire un comportement dynamique réaliste. Le module « générateur éolien » a été modélisé en tenant compte de tous ses éléments : rotor éolien, transmission, générateur et convertisseur de puissance. Pour optimiser la récupération de l’énergie contenue dans le vent, la commande adoptée pour la chaîne de production éolienne a été la Commande Indirecte de Vitesse. Cette commande génère une référence de couple électromagnétique liée à la courbe de puissance maximale. La consigne de couple ainsi obtenue permet d’adapter la vitesse de rotation du rotor éolien à la vitesse du vent, par le biais d’un redresseur à commande MLI connecté à la machine synchrone.

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Fondements écosystémiques de la coupe à rétention de bouquets sur la Côte-Nord Édith Lachance - Maîtrise en sciences forestières [email protected] L’aménagement écosystémique est une approche visant à maintenir des écosystèmes sains et résilients en misant sur une diminution des écarts entre les paysages naturels et aménagés. L’objectif à long terme de ce type d’aménagement est de maintenir les multiples fonctions de l’écosystème et, par conséquent, de conserver les bénéfices sociaux et économiques que l’on en tire. L’intérêt envers cette méthode découle du fait qu’un aménagement forestier visant seulement la production soutenue de matière ligneuse est en porte-à-faux avec la nécessité de préserver la diversité biologique. La coupe à rétention variable est l’une des méthodes qu’on peut utiliser en aménagement écosystémique. Ce traitement sylvicole vise à conserver, de façon permanente, des éléments structuraux déjà présents dans le peuplement. Ces éléments peuvent être des arbres, vivants ou morts, des débris ligneux, ou d’autres éléments jugés essentiels pour le bon fonctionnement de l’écosystème. Ces éléments constituent alors des legs biologiques pour le futur peuplement. Le fait de préserver ces attributs pendant au moins une révolution complète est une manière d’imiter les perturbations naturelles comme le feu, qui laissent aussi des legs biologiques après leur passage. Il existe plusieurs méthodes pour appliquer la coupe à rétention variable au Québec, et l’une d’elles est la coupe à rétention de bouquets. Par définition, la coupe à rétention de bouquets est une CPRS (coupe avec protection de la régénération et des sols) dans laquelle des bouquets d’arbres marchands (de 150 à 300 m2) non récoltés sont laissés intacts, ce qui représente 5 % de la superficie récoltée. Ce type de coupe vise à reproduire l’effet de feux de sévérité variable dont la fréquence et la taille font en sorte de laisser une partie du peuplement forestier intact, soit sous forme d’arbres isolés ou groupés. La présente étude vise à comparer le patron spatial des feux et des coupes par l’analyse de photographies aériennes, afin de pouvoir réduire les écarts entre ces deux types de perturbations. L’étude vise aussi à vérifier si les bouquets, de par leur caractère intact et plus fermé, réussissent à préserver certaines espèces végétales qui seront perdues sur le reste du parterre de coupe.

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Limnogéologie tardi-quaternaire du lac Jacques-Cartier, Réserve faunique des Laurentides, Québec Geneviève Philibert - Maîtrise en Sciences géographiques [email protected] Des études antérieures réalisées au lac Jacques-Cartier, basées sur le prélèvement d’une carotte de sédiments (Doig, 1998) et des profils acoustiques de sous-surface (Ouellet, 1997) ont révélé la présence de sédiments perturbés associés à d’anciens séismes. Récemment, une étude portant sur la sismostratigraphie des mouvements de masse dans ce lac a révélé la présence d’une importante accumulation (>40 m) de sédiments quaternaires et de plusieurs types de mouvements de masse (Lajeunesse et al., 2008). Cette séquence sédimentaire peut donc fournir de nouvelles informations sur l’histoire de la sismicité tardi-quaternaire ainsi que sur les changements environnementaux survenus depuis la déglaciation. Ce projet de recherche vise donc à reconstituer l’évolution géologique du lac Jacques-Cartier et de sa région au Quaternaire à partir de l’analyse des formes et des sédiments subaquatiques. Plus spécifiquement, cette recherche vise à: 1) définir la nature, la répartition et la stratigraphie des sédiments présents au fond du lac afin de fournir un cadre stratigraphique des dépôts quaternaires; 2) identifier les diverses perturbations naturelles (séismes, crues, etc.) ayant affecté la sédimentation dans ce lac depuis la déglaciation et; 3) réaliser une carte bathymétrique à haute résolution qui permettra, entre autres, de visualiser la répartition et la structure des perturbations des sédiments en fonction de la morphologie du fond. Les méthodes utilisées dans le cadre de cette recherche sont la cartographie des formes et sédiments à l’aide d’instruments de géophysique (sonar multifaisceaux, sonar à balayage latéral et profileur acoustique de sous-surface) ainsi que l’analyse (MSCL, CAT-Scan, granulométrie, etc.) et la datation (14C) des sédiments.

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Restauration et préservation du lac Nairne (Charlevoix, Québec): une approche paléolimnologique Ann-Julie Roy – Maîtrise en Sciences géographiques [email protected]

La société québécoise est de plus en plus préoccupée par l’eutrophisation anthropique et les floraisons massives de cyanobactéries. Depuis 2004, des suivis volontaires de lacs sont effectués au Québec et démontrent qu’un grand nombre de plans d’eaux sont touchés par des floraisons massives de cyanobactéries durant la période estivale (MDDEP).

Le lac Nairne, situé dans la municipalité de Saint-Aimé-des-lacs à Charlevoix (Qc), ne fait pas figure d’exception. Chaque année depuis 2002, des floraisons massives de cyanobactéries se produisent vers la fin de l’été. Afin de restaurer et de protéger le lac Nairne, la municipalité de Saint-Aimé-des-lacs et l’Association pour la Protection de l’Environnement du Lac Nairne (APELN) se sont associées au partenariat de recherche CIMA+/ULaval. En 2009, une étude paléolimnologique a été entreprise afin de mieux cibler la source de ces floraisons pour parvenir à une gestion plus adéquate et durable du plan d’eau dans son bassin versant.

Ce projet vise à effectuer la reconstitution de l’état trophique du lac Nairne depuis au moins les 200 dernières années (début de l’occupation humaine dans le bassin versant). Les analyses qualitatives et quantitatives de diatomées fossiles, les pigments fossiles et

les datations (210

Pb et 14

C) devront nous permettre de :

1) Déterminer et dater les changements trophiques;

2) Mesurer l’ampleur de ces changements;

3) Déterminer le seuil critique du phosphore total qui est associé aux symptômes indésirables (floraisons massives de cyanobactéries).

Cette étude s’effectue conjointement avec Valérie Labrecque, Bethany Deshpande (candidates à la maîtrise, Université Laval) et Roxane Tremblay (candidate au doctorat, Université Laval). Un outil de gestion par bassin versant sera réalisé à l’aide d’un Système d’Information Géographique (SIG). Un modèle prédictif des floraisons de cyanobactéries sera également développé. Enfin, une base de données des diatomées lacustres du sud du Québec (série de 60 lacs), nécessaire pour les reconstitutions des conditions environnementales passées, sera élaborée.

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Vers la génération semi-automatisée de rapports de qualité externe Tania Roy - Maîtrise en sciences géomatiques [email protected] La démocratisation de l’usage des données géospatiales a accru les risques de mauvaise utilisation de celles-ci. Il importe pour les producteurs d’informer les utilisateurs sur la qualité des données qu’ils fournissent, pour se protéger eux-mêmes ainsi que les utilisateurs. La qualité des données géospatiales peut être divisée en deux axes principaux, soit la qualité interne des données (conformité du jeu de données par rapport à ses spécifications) et la qualité externe des données (aptitude des données à répondre aux besoins de l’utilisateur). Dans le cadre de ce projet de recherche, nous nous intéressons à la qualité externe des données, ce qui implique de tenir compte de l’usage prévu des données. Il est à noter que nous tiendrons également compte des données en trois dimensions dans nos travaux. Un moyen utilisé pour informer sur la qualité des données consiste à accompagner le jeu de données d’un rapport. Le contenu d’un rapport de qualité interne fait l’objet de normes ISO. Dans le cas de la qualité externe, il n’existe pas de norme définissant le contenu d’un tel rapport. De plus, il n’existe pas de méthode permettant d’obtenir un rapport de qualité qui tienne compte des méthodes de conception des bases de données spatiales. Notre projet vise tout d’abord à déterminer le contenu type d’un rapport de qualité externe pouvant être obtenu à partir des métadonnées qui accompagnent le jeu de données. De plus, pour tenir compte des données en trois dimensions, nous explorerons les métadonnées qui sont spécifiques à ce type de données. Les métadonnées nécessaires pourront provenir de l’atelier de génie logiciel Perceptory ou d’ArcCatalog. Le contenu du rapport de qualité externe ainsi obtenu sera validé en consultant divers experts du domaine. Après avoir défini et validé le contenu, nous verrons dans quelle mesure nous sommes capables d’automatiser la génération de ce rapport. Nous devrons donc tenir compte de la définition des besoins des utilisateurs et les combiner aux métadonnées qui auront précédemment été retenues. Un prototype de générateur de rapport de qualité des données sera ensuite développé et testé à l’aide de données réelles provenant du Ministère des Transports du Québec. Le prototype sera présenté au ministère et nous améliorerons son contenu de façon itérative à la suite de leurs interventions. Les résultats obtenus faciliteront la rédaction de rapports pour un producteur ou distributeur de données et permettront de diminuer les risques de mauvaises utilisations des données.

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Modélisation de l’approvisionnement hivernal des caribous de Bathurst (Territoires du Nord-Ouest) en fonction des incendies et de la pression de broutage Maïa Séfraoui - Doctorat en Science forestières [email protected] Le caribou de la toundra (Rangifer tarandus groenlandicus) est la sous-espèce de caribou la plus abondante dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada. Cependant, la horde de Bathurst diminuerait à un taux annuel moyen d'environ 5 % depuis 1986. Ce déclin s’est considérablement accéléré ces dernières années, pour passer à un taux de plus de 20 % par an. L'un des plus importants facteurs limitant la survie des caribous est la disponibilité en nourriture. Durant la période hivernale, le lichen est la principale ressource disponible et son abondance est relative à l’historique des feux et aux pressions de broutage exercées par les caribous. Nous avons développé un modèle de simulation spatial afin d’estimer la capacité de support de la zone hivernale, en tenant compte de la stochasticité des régimes des feux et des pressions de broutage. Nous avons analysé la zone forestière à lichen située au nord et au sud-est du Grand lac des Esclaves afin de percevoir les mécanismes responsables de ce déclin. Nos résultats montrent que l’aire d'étude ne peut soutenir la taille de la horde caractéristique des années 1990. Les effets du feu sur la disponibilité alimentaire sont mineurs en comparaison au taux de broutage exercé par une population importante de caribou. Cela suggère que la pression de broutage est un facteur contribuant à la baisse récente de la population.

Fonds d’enseignement et de recherche

Commanditaire Platine Commanditaire Or

Commanditaires Bronze Partenaire Média

Partenaires Institutionnels

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Direction des services aux étudiants

Le service de placement

Chers et chères collègues, · games: The proposal of a unified data model. 15h20-15h40 Valérie...

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