Cher(e)s ami(e)s, - France Shotokan 79.pdf · karaté » (Karate ni sente nashi), et que chaque...

12

Transcript of Cher(e)s ami(e)s, - France Shotokan 79.pdf · karaté » (Karate ni sente nashi), et que chaque...

Cher(e)s ami(e)s,

de notre association, Daniel Chemla. Pour ceux des~générations de France shotokan, .-

extraordinairement marauant. Son investissement et sa compréhen-

...vie de beaucoup parmi eux. Pour les générations récentes, il estpersonnage lointain, dont elles ne peuvent que percevoir l'influence. Sadisparition leur a retiré toute possibilité de le côtoyer et de bénéficier detout ce qu'il connaissait. Cela doit nous faire saisir l'enjeu que repré-sente la transmission. Beaucoup d'autres associations n'ont pas lachance d'avoir, comme chez nous, autant de seniors qui pratiquentencore. C'est une richesse trop précieuse pour que les plus jeunes lanégligent. Nous avons donc décidé, pour ce numéro, de tourner notreregard vers certains des seniors de FsK, ou d'ailleurs. .

L'équipe de FSKL

~

Photo couverture: Bouddha d'Ayutthaya, Thaïlande

~

-

L es prochains numéros de FSK liaisons comporteront unesuite d'articles de Jean-Pierre Gerbaulet.

Mes relations avec Jean-Pierre ne sont pas celles des vieuxcompagnons de route puisqu'à l'époque où j'ai corrymencé lekaraté, d'une part il n'était pas en France et d'autre part il faisaitdéjà partie des anciens! C'est à son retour que j'ai fait saconnaissance et que j'ai peu à peu, à l'occasion des stages oùnous nous sommes rencontrés, découvert un « personnage » deFSK. Jean-Pierre est un « personnage » au sens positif du termeen raison du parcours qu'il suit, de la réflexion qu'il développe,de la recherche qu'il mène, de sa manière de communiquer.

Notre richesse à FSK est de pouvoir compter sur des personnali-tés telles que Jean-Pierre Gerbaulet et tous les anciens de lapremière génération de karatékas français. Espérons quel'exemple que nous donne Jean-Pierre en nous livrant ici desréflexions issues de ses « quelques » années de pratique soitsuivi par ses compagnons de la première heure qui prendrontégalement la plume.

Quant à nous, sachons recevoir le cadeau que nous fait ici Jean-Pierre sur la vision qu'il a du karaté et de la vie, sans a priori etavec la curiosité et le respect dus à son ancienneté. .

Jean-Louis VÉRAN

~-

Mon aventure a commencé en septembre 1960.

C omme beaucoup de « pionniers » de l'époque, j'aifait mes débuts rue de la Montagne-Ste-Geneviève,chez M. Plée qui régnait alors sur le petit monde

naissant du karaté, sous la tutelle administrative de laFédération de judo (FFJDA).

De cette année-Ià, les seuls pratiquants encore en activitésont, à ma connaissa/")ce, Alain Gabrielli et moi. « Mino »Haddad, John Lasry, puis Dominique Obadia sont arrivésun peu plus tard. Malheureusement, après « Coco »Berdah. Daniel Chemla vient de nous auitt~r.

A l'été 1962, il a dirigé le premier stage spécial organisé enEurope, pour douze fanatiques qui ne réalisaient pas bience qui leur arrivait. Le stage a duré une semaine et nous aprofondément marqués. Il m'en reste un joli diplômeattestant que j'ai effectué le stage jusqu'au bout, et unautre, également calligraphié en japonais ancien,m'autorisant à décerner des Shodan...

Maître Ohshima a alors été chargé par la Fédérationd'organiser techniquement la section de karaté, et il adécidé de transférer l'autorité exercée jusque-Ià par M.Plée, notamment en matière d'attribution des arades. au

I rimi est, parmi les bases de laMéthode Ohshima, le niveau leplus élevé. Mais pour l'atteindre,

vous devez d'abord maîtriser lesautres bases.

La Méthode Ohshima est ce quej'appelle la voie que trace la pratiqueet l'expérience des arts martiauxselon l'enseignement de SenseiOhshima. Chacun va avoir sa proprecompréhension et façon d'exécuter laméthode Ohshima, basées sur sapropre expérience, mais je pense quela notion de bases est très impor-tante.

Il y a, à mon avis, 6 bases essentiel-les. Bien évidemment il y a de nom-breuses techniaues et applications.

mais c'est parles bases qu'on peut lesdécouvrir et les comprendre. D'unecertaine manière, chaque bases'appuie sur la précédente, et on peutdonc les étudier et les enseigner engardant cette progression à l'esprit.C'est pourquoi nous n'enseignons pasles « Portes du Paradis » aux ceinturesblanches tant qu'ils n'ont pas un bonoï-zuki. Les bases sont: rei, kime,oï-zuki, ten no mon, tai sabaki,irimi.

Rej

Chaque entraînement commence etfinit par Rei. Ceci signifie respect etremerciement pour ce que vousdonnent vos seniors, et pour lesleçons de la Méthode. C'est recon-naître la valeur que représente lesérieux de votre adversaire ets'engager à faire de son mieux.

Le Kjme

Il passe dans tout et relie tout. C'estce qui permet à tous les kihons, kataset kumités d'être vraiment basés surle combat réel. Les débutants, parexemple, doivent apprendre à bienfermer le poing instantanément,sinon on ne peut pas attaquer unadversaire sérieux et celui-ci peutvous immobiliser en vous cassant lamain ou le poignet. En prenant cons-cience du kime et en l'étudiant, onprogresse dans la compréhension etdans les applications des bases.Maître Ohshima a défini quatre sortesde kime. Ceux-ci sont expliqués dansses « Notes sur l'entraînement » :

-La différence de poids ou de taille. Sitout le reste est égal, c'est le pluscostaud, le plus lourd qui a l'avantage.

-Les points vitaux. Même quelqu'unde petit peut détruire un adversaireplus fort s'il frappe exactement le

pointvital.-Ce qui est plein contre ce qui est

Jim SAGAWA dans gankaku

vide. Une meilleure respiration, unmeilleur timing, une meilleure atti-tude et un meilleur état d'espritprésentent de grands avantages.

-La forme idéale. Comme le ditsensei : "La forme en elle-même estforte". Cela vaut en mouvement etpas uniquement en statique. Ceciconcerne le corps humain et ce n'estpas une notion théorique.

Oï-zuki

Cette technique comprend des élé-ments sur lesquels doivent êtrebasées toutes les autres techniques etapplications. Oï-zuki exige du courageet un engagement. Sa traductionlittérale est: " la poursuite" de

l'adversaire, mais en pratique, celanécessite que l'on expire et que l'onfrappe à travers l'adversaire, et nonpas seulement "sur" l'adversaire.Essayer de faire oï-zuki sans le meil-leur kime vous met en danger, mais lemeilleur kime possible vous permetde dominer votre adversaire. Leblocage le plus efficace est fait avec lamême attitude et avec des m'ouve-ments qui ont beaucoup à voir avecoï-zuki.

Ten no Mon: les Portes du

Paradis

Le mieux c'est que le senior attaque lejunior. Les attaques doivent êtreréelles: si le junior hésite ou va sur lecôté, il faut "lui sonner les cloches"(mais ne lui cassez pas le nez!)

L'intention du senior, c'est d'effrayerle junior. Le junior doit apprendre àfoncer malgré sa peur. Il faut pénétrerà travers sa peur. Il faut oublier son

ego.Mettre les juniors face aux seniors.Les seniors doivent immédiatementadapter le Ma correctement suivantles différents juniors, sans que cetajustement soit visible. Attaques oï-

Suite page 6

Suite page 8

F rapper constitue l'essence

du karaté, c'est en tout cas

I ce qui a été dit. Est-cevéritablement le cas ?

Evidement, si le karaté estconsidéré comme un art du

I combat, frapper est indispen-

sable. Mais au-delà de ça secache le fait évident en soi que sile karatéka n'a pas la capacitéde frapper avec exactitude, sonadversaire n'a nul besoin detechniques de blocage. Dans cesens la frappe est l'essence de

Shigeru EGAMI l'art. Le débutant devrait réflé-chir à cela, et se donner entière-ment dans la pratique.

Bien qu'il existe cette maxime « Il n'y a pas d'offensive enkaraté » (Karate ni sente nashi), et que chaque katacommence par un blocage, notre entraînement, depuis ledébut, incluait la frappe. Et c'était une manière très offen-sive de frapper. Dans mon souvenir, les katas ont étépratiqués à partir du moment où Gichin Funakoshi intro-duÎsit le Karaté à Tokyo. Je ne me rappelle pas cependant,quand et pour quelles raisons la frappe s'est vue enseignéedès le commencement de la pratique ( c'est une questionqui mérite d'être approfondie). La frappe à partir de laposition naturelle était tout d'abord pratiquée. Quandc'était maîtrisé, nous pratiquions à partir de la positionkibadachi, et devions répéter la même technique descentaines de fois pendant un seul entraînement, qui devaitdurer trente ou quarante minutes. Nos poings étaientextrêmement serrés et nos aisselles verrouillées; nousmettions de la puissance dans nos estomacs et tendionsnos jambes. L'entraînement était extrêmement éprouvant,et, à cette époque, assez anormal et mauvais pour lasanté.

On nous demandait toujours de prendre une posturebasse, mais au fur et à mesure que la pratique continuait,nos corps montaient naturellement, et notre puissancesuintait de nos muscles, malgré tous nos efforts. Avec plusd'entraînement, nous devenions capable de conserver uneposture basse sans trop d'effort, et bien que notre transpi-ration coulait à flot, que notre respiration était haletante,et que nos muscles étaient rigides, il y avait un sentimentd'excitation d'avoir développé nos corps en un état parfaitde santé physique. Avec nos visages tendant à deveniraussi aiguisé que ceux d'un rapace, et sans une once de

chair en trop, nous nous considérions comme de vraisbudoka.

L'utilisation du poing a changé de manière drastique. Al'époque, la frappe était différente, qu'elle soit appliquéeaux fondamentaux, aux katas ou aux kumités. Il y avaitune similarité entre les fondamentaux et le kata, mais dansun kata où la forme et la direction changent, il était difficilede frapper en accord avec les fondamentaux. Dans le casdes assauts, en particulier les combats libres, la frappeétait assez différente de celle que l'on observait dans lesfondamentaux ou le kata. Si un adversaire se redressait etcommençait à s'exciter, la qualité devenait elle aussidifférente.

Une des lacunes de notre pratique était l'absence d'étudesérieuse d'éléments importants dans les arts martiauxcomme le rythme, le timing, la distance (Choshi, hyoshi etma no torikata). Bien que nous ayons lu au sujet de larespiration (kokyu) et de l'énergie vitale (ki) dans deslivres, ces principes ne faisaient pas l'objet de discussions,peut-être par honte de notre ignorance. Saisir le sensvéritable de ces mots était aussi difficile que de trouver uneaiguille dans une botte de foin.

Pour quelles raisons, je me le demande, les gens prati-quaient-ils leur frappe comme s'ils avaient une confianceentière en eux, alors qu'en réalité leurs coups étaientinefficaces ? La vanité pourrait en .êtr~ ta raison, chacunpouvant facilement penser que ses coûps étaient un peumeilleurs que ceux du suivant. Si l'un autorisait un autre àle frapper dans l'estomac, par exemple, et que l'attaquantse blessait le poignet, il pouvait vaniteusement penser ques'il avait lui-même frappé, il ne se serait pas blessé lepoignet, grâce à un entraînement plus dur.

J'en suis venu à réaliser que ma façon de penser à proposde la puissance avait été une grave erreur, car la puissancepour moi signifiait celle du corps et celle des bras. Ce quej'aurais dû considérer, c'était le pouvoir du corps dans sonunité. Nous parlons de puissance physique et de puissancementale. C'est seulement quand j'ai poursuivi ces deuxobjectifs que ma frappe a commencé à subir un change-ment. Le problème est celui de l'harmonie complète entrele corps et l'esprit.

Après la seconde guerre mondiale, je me suis rendu àTokyo où j'ai retrouvé des amis qui m'ont emmené dans undojo de Karaté. Ce que j'y ai vu était très surprenant. Lesmouvements et les formes des pratiquants étaient tousdeux, à une petite échelle, différents de ceux des joursd'antan.

..-d'essayer malgré tout: il n'y avait pas d'autres solu-tions, et je pensais que la façon actuelle de frappern'était pas vraiment efficace. Et cela était vrai, mêmepour les karatékas qui avaient pratiqué au poteau defrappe (makiwara) pendant six ou huit ans. A cause dusurplus de force placé dans le poignet, le coude oul'épaule, les coups qui atterrissaient sur mon estomacétaient déjà considérablement affaiblis, et je neressentais aucune peine d'aucune sorte. De surcroît,plus la concentration était grande et plus le coup étaitrapide, plus l'impact sur le poignet était important, ce

qui pouvait provoquer une fracture.

La chose la plus importante est comment vous voussentez. Pratiquez comme si votre coup devait traver-

ser votre adversaire ou le poteau de frappe.

C'est au début de l'année 1956 que je commençai àavoir la certitude que la manière dont j'avais travailléma frappe était efficace. Je demandai à un collègue deme laisser frapper son estomac. Comme c'était seule- .

ment quelques mois après ma propre opération de ~l'estomac, il refusa, pensant que je n'avais pas assez ~"Ode force, et craignant que je ne rouvre la cicatrice. Je .1restai inflexible et il accepta finalement. Prenant soin '2'de protéger mon propre estomac, je lançai mon poingtrès légèrement. A ma grande surprise, le coup fut très t/efficace, et il tomba lourdement. Vous pouvez imagi- ,ner comme j'étais joyeux et heureux, sachant que ma .

Lmanière de m'entraîner n'avait pas été une erreur. :i1'

Et puis en 1960, un étranger qui était un karatekaenthousiaste vint vers moi et me demanda que je lui...' , .

frappe son estomac, dénudé. C'était un homme 1 ~immense, il avait laissé les autres étudiants le frappersans ressentir aucune peine, disait-il. Je ne voulais pasle blesser cependant, et lui fis envelopper deux outrois coussins autour de son estomac. Ce que j'avaisen tête, c'était de voir si mon coup pourrait traverser .

son estomac et ressortir dans son dos. Mon premiercoup léger ne lui fit rien du tout, mais le second futdifférent. « Il est passé à travers », s'exclama-t-il. Plustard, il raconta qu'il avait dû aller aux toilettes de. -

nombreuses fois cette nuit-Ià et affirma que désor- ..-mais il « croirait n'importe quoi » de ce queje dirai.

Là où j'aimerais en venir, c'est que l'efficacité d'uncoup ne peut être découverte simplement dans sonapparence. Là réside une des difficultés de la prati-

que. .

Puis en 1952 ou 1953, un ancien collègue me fit ladémonstration d'une manière très efficace de frapper.J'étais stupéfait. La différence ne résidait pas dans laforme, qui n'avait que peu changée, mais dans leconcept. En fait, cela remit tout en cause. Je medécidai à tout recommencer à zéro, et à pratiquer avecce nouveau concept. Ma façon de pratiquer fut com-plètement modifiée, passant de mouvements raides, à

la Pinocchio, à des mouvements rythmés. J'y parvinsseulement après des mois et des mois d'étude avec cejeune karatéka. Les jeunes faisaient des progrèsrapides, et il était évident que j'avais beaucoup à

apprendre d'eux.Parmi les problèmes que j'étudiais, et que parfois jedevais étudier encore et encore, il y avait celui d'éviterles blessures aux poignets, aux coudes et aux épaules.Le corps humain étant une chose vivante, il est trèsélastique. Ce fut la première découverte qui me diri-gea vers une solution. Si la puissance est concentréedans le poignet, le coude ou l'épaule, il reviendra àl'endroit de cette concentration. Si vous ouvrez vos

coudes ou levez vos épaules, la puissance s'échapperapar ces endroits. On enseignait autrefois que lespoignets pouvaient être renforcés en pratiquant durevers du poing (uraken), mais ce n'est pas vrai.

Pour utiliser le poing de manière efficace, deux élé-ments sont cruciaux: 1) détente et 2) concentrationde la force. Si le corps est tendu ou rigide, la force dansles coudes, épaules, estomac, hanches et jambes nepeut être libérée. La puissance ne peut être dispersédans le corps; elle doit être concentrée dans le poinguniquement. Je décidai de le mettre en pratique (ledébutant trouvera impossible de libérer la force, car iln'a pas appris à la concentrer, mais cette concentra-tion peut être faite de manière assez naturelle).

Comme le débutant n'est pas accoutumé à frapper, ilsera dans un premier temps troublé. Il est importantde ne mettre aucune force dans les bras. Redressezseulement vos coudes naturellement, et enlevez touteforce des bras ou des épaules. Non seulement laconcentration de la force doit se situer dans le poing,mais le mouvement ne doit pas être empêché à cause

de la tension ou de la rigidité.A une époque, pour tester l'efficacité des coups depoing, j'ai décidé de prêter mon estomac, d'en faireune cible pour les autres. Comme j'avais l'air méchant,et que les autres pensaient que j'allais essayerquelque chose sortant de l'ordinaire, personne nevoulait me prêter son estomac. Je savais que cettefaçon de tester était dangereuse, mais je décidai

Shigeru EGAMI, The Way of Karaté. BeyondTechnique, 1976 (Traduis de l'anglais)

.fit

1

I.

Dimanche 6 juillet

A peine le stage spécial de Spaterminé, les juniors déposés à Metz,les kimonos sales échangés contredes propres, nous voilà dans le traindirection la Bretagne.

Huit heures plus tard, le bateau nousemporte dans la houle et le vent versune destination qui nous étaitjusque-là inconnue, l'île de Groix. Sur le quai,les Groisillons, de souche etd'adoption, sont là pour nousaccueillir. Crêpes et cidre pour nousremettre d'aplomb et voilà commencéle stage breton !

Lundi 7 juillet

Jean-Pierre, notre hôte, îlien delongue date mais jeune karatéka de70 ans, nous conduit au premierentraînement où nous retrouvons lescroisés du karaté; de la Bretagne à laSuisse en passant par la Normandie etParis, seniors et juniors sont là avecou sans famille, logeant en location,en chambre d'hôte, au WF ou àl'auberge de jeunesse. Certains ontpris de l'avance et déjà découvert l'île,loué les vélos indispensables pour sedéplacer aisément et rapidement,d'autres comme nous arrivent toutjuste et peinent à s'orienter.

Le premier entraînement débute,Jean-Louis annonce le thème de lasemaine: les katas Tekki shodan,Nidan et sandan, ce qui veut direkiba-dachi... C'est d'ailleurs ce parquoi nous commençons pour mettrele corps en « forme » : kiba-dachi -

gyakuzuki.

11 heures: Alain, grand ordonnateurde nos vacances, nous communiqueles activités de la semaine quienglobent au choix des sortiestouristiques sur l'île et sur le continent(cité Tabarly par exemDle). et des

ballade le long d'une falaisevertigineuse; les courageux,Elisabeth en tête, osent même ladescente pour un petit bain dans laBaie des Curés, brrr...

A l'entraînement de l'après-midi,Jean-Pierre officie et tente de nousimprégner de b~rtnes sensati,6ns àtravers Tekki sandan. Le soir, lasensation qui domine est plutôtfrisquette! Même le barbecue auquelnous convient Dominique et Patriceaura du mal à nous réchauffer; latempérature extérieure nous rappellevite que nous sommes en Bretagne etnon sur la Côte d'Azur. Mais le charmede l'île et la chaleur avec laquelle seshabitants nous reçoivent, pour laplupart jeunes pratiquants de karaté,opèrent. Nous nous sentons de plusen plus groisillons.

Mercredi 9 juillet

Après quelques katas pour digérer lasoirée de la veille, le soleil nous inciteau farniente sur la Plage des GrandsSables. Patrick aura tôt fait de nousréveiller de la sieste avec unentraînement axé sur Gedan Baraï.

activités sportives: découverte del'île à pieds ou en vélo, initiation à laplongée et baignade et bien entendule karaté. Et puis les festivités ne sontpas oubliées: soirées barbecue etfruits de mer complètent le

programme.

Nous commençons modestement parle sentier côtier qui nous permetd'avoir un premier aperçu de l'île, deses paysages, de son climat, de sesmaisons.

17 heures, retour à l'entraînement, envélo.

Tel le commandant Cousteau, Yvesest aux commandes et, après unéchauffement dynamique, nous fait

pratiquer yokogeri-kekomi (à partirde kiba-dachi...) : précision, équilibre,vitesse d'exécution, c'est le cocktailde la soirée.

Mardi 8 juillet

Jean-Louis reprend la barre, ce qu'ilfera chaque matin; nousapprofondissons Tekki Shodan. Dèsl'entraînement terminé, un groupe seforme et se dirige vers le Trou del'Enfer pour. un pique-nique et une

Suite page 10

~

Jeudi 10 juille~

Pas de chance! Le rendez-vous

,.. faute de soleil... -'-'Vv

pour échapper à la

,- _._,--- J--- lentement entre averses

~_. .._u- ~.~...~..~

l'écomusée qui nous. ~

grande et longue histoire

petite île.

L'entraînement de

, "-de nous entraînersoirée fruits de mer,

--~.~ ~"~ .-.,.~,.. --~. ...

et arrive à tous nous fairekumités et katas malgrésurface du dojo pour leparticipants, un exploit ,de plaisir !

Le séjour se terminecommencé: baladecôtiers -on ne s'en

sauvages

Samedi 12juillet

Du monde sur le

départs, mer

de revenir:..

Merci à tous ceuxl'expérience et

."groisillonnes !

Allez, encore._", ,

et de l'Île de Groix

Merci à nos

Gerbaulet, Joël

Patrick Mingui

..~ ,

!

:8~...mE'

B

~~

188:5:gja

6e"E~E8...~~"~u

~"o

~