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CHAPITRE IV : ANNEXES

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 400

1. ANNEXES FILIERE PORCINE

Annexe 1-I : Le questionnaire postal Annexe 1-II : Le questionnaire exploitation Annexe 1-III : Les conduites en bande des éleveurs de l’enquête en exploitation Annexe 1-IV : Les quantités de déjections produites (enquête en exploitation) Annexe 1-V : L’implantation et l’âge des bâtiments (enquête en exploitation) Annexe 1-VI : La gestion de la ventilation et du chauffage (enquête exploitation) Annexe 1-VII : L’isolation des bâtiments de l’enquête en exploitation Annexe 1-VIII : Les énergies utilisées par les éleveurs de l’enquête en exploitation Annexe 1-IX : Description détaillée des pratiques de chauffage et de ventilation

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 401

Annexe 1-I : Le questionnaire postal

Lettre d’accompagnement du questionnaire postal Spécimens Questionnaire postal filière porcine

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 402

Lettre d’accompagnement des questionnaires postaux

NOM, prénom Adresse Code postal Ville Madame, Monsieur, Dans un contexte où les éleveurs cherchent à diminuer de façon significative leurs coûts de production et où le prix de l’énergie devrait augmenter, il est primordial de faire le point sur les consommations énergétiques dans les élevages. A la demande de l’ADEME, les instituts techniques et les chambres d’agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire ont lancé un travail commun sur le sujet en concertation avec les organisations économiques. L’objectif de l’étude est d’identifier les marges de progrès existantes et de proposer des voies d’amélioration de l’efficacité énergétique. A ce titre, votre situation et votre avis nous intéressent. Le questionnaire qui vous est proposé ci-joint constitue la première étape de cette étude. Les réponses que vous allez nous apporter nous permettrons de faire le point sur vos pratiques et de dégager de grandes tendances. Parmi les questions qui se posent : quelles sont les sources d’énergie présentes sur votre élevage ? Les contrats de fourniture sont-ils adaptés ? Quels appareils de chauffage utilisez-vous ? Quelles sont les caractéristiques principales de vos bâtiments ? Nous comptons donc vivement sur votre participation, car, plus le nombre de réponses sera important, plus il sera aisé de montrer les différences de pratiques et de vous proposer des solutions adaptées. Nous vous demandons donc de bien vouloir nous renvoyer ce questionnaire par fax, par mail ou par courrier aux coordonnées suivantes avant le 28 avril 2006 (les réponses qui arriveront après cette date ne pourront être prises en compte). Nom de l’interlocuteur : xx Adresse : xx Fax : xx Mail : xx Les questionnaires seront analysés sous le respect de l’anonymat. Vous recevrez à l’issue de ce travail une synthèse des résultats. Afin que vous puissiez vous situer par rapport à l’ensemble des éleveurs enquêtés, un numéro de questionnaire vous sera attribué. En vous remerciant par avance pour votre participation, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées. Signature

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 403

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 404

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 405

Vos données seront traitées de manière confidentielle.

Pour l'analyse de groupe, un numéro vous sera attribué.

Cadre d'identification

Nom ou raison socialeIndicatif de marquageAdresseCode postal et communeTéléphone

Type d'élevage

Conduite en _______bandes de ___________truies Age au sevrage : _____ joursOrientation :Naisseur - engraisseur total

Naisseur - engraisseur partielengr. à l'extérieur préciser nbre de placesvente de porcelets 7 kg préciser % porcsvente de porcelets 30 kg préciser % porcs

NaisseurMaternité collectiveEngraisseurPost-sevreur - EngraisseurElevage spécialisé porc

Sinon, autre élevage : avicole préciser nbre m²vaches laitières préciser nbreviande bovine préciser nbreautre préciser

Votre consommation énergétique en 2005ELECTRICITECompteur électrique

spécifique à l'élevage porc élevage porc + station de traitementélevage porc + habitation élevage porc + autre à préciser :mode de chauffage de l'habitation si même compteur :

Conditions et gestion du contrat : aidez-vous du specimen et des "☺" pour les données à renseignerTarifs ☺ : tarif bleu Options : Base HP/ HC

tarif jaune Tempo tarif vert EJP

Gestion de l'abonnement (données 2005)Puissance souscrite ☺ kVA ou KW Dépassement HT ☺ €Consommation annuelle* ☺ kWh Nombre d'heures d'utilisation ☺ hTotal facture HT* ☺ €

* en tarif bleu, additionner les factures 2005 pour obtenir le total annuel

GROUPE ELECTROGENE (données 2005)Puissance kVAConsommation annuelle litresPrix unitaire du fuel en 2005 € / litreCoût d'entretien annuel estimé : €

Etude "Utilisation rationnelle de l'énergie"enquête postale

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 406

MATERIEL et conduite du CHAUFFAGE

MATERNITE

Type d'appareil de chauffage du coin à porceletsLampe infra-rouge préciser puissance des lampes W

Plaque chauffante électrique préciser puissance des plaques W

Plaque chauffante eau chaude

Combien de lampes utilisez-vous par case à la mise-bas ?

Pendant combien de temps après la mise-bas ? jours

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de la salle : de ___°C à ___ °C ou du coin à porcelets : de ___°C à ___ °C

NURSERIE

Type d'appareil de chauffage

Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique

Radiant standard Plaque chauffante eau chaudeRadiant halogène Autre à préciser :

Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet ? W/porcelet

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

NURSERIE

Type d'appareil de chauffage

Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique

Radiant standard Plaque chauffante eau chaudeRadiant halogène Autre à préciser :

Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet ? W/porcelet

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C °C

ENGRAISSEMENT

Chauffez-vous vos engraissements ? oui non Si oui, type et puissance d'appareil ?

Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porc ? W/porc

Raisons : limiter les risques sanitaires porcelets légers à l'entrée (<25Kg)

améliorer les perfomances autre à préciser :

CONSOMMATION DE FUEL

FUEL : présence d'une chaudière au fuel sur l'élevage (données 2005) oui non

Nom du fournisseur de fuel Prix unitaire € / litreAge de la chaudière fuel ans Coût de l'entretien annuel €Consommation annuelle litres

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407

CONSOMMATION DE GAZ

GAZ : présence de chauffage au gaz sur l'élevage (données 2005) oui non

Source : gaz naturel Propane Nom du fournisseur du gaz

Chaudière avec circuit eau chaude Brûleur gaz extérieur à la salle

Age de la chaudière gaz ans Prix unitaire € / tonne

Consommation annuelle tonnes Coût entretien annuel €

FABRIQUE D'ALIMENTS

Fabrique d'aliments oui non si oui, en service depuis quand :

Compteur électrique séparé : oui non Si oui, consommation annuelle FAF : kWh

Transfert pneumatique Transfert par vis

Tonnage annuel fabriqué

STATION DE TRAITEMENT

Station de traitement oui non si oui, en service depuis quand :

Compostage mécanisé Biologique avec centrifugeuse

Biologique simple Autre à préciser :

Quantité de lisier traitée annuellement m3

Consommation moyenne / m3 traité kWh / m3

Quelle a été l'augmentation de la puissance souscrite au moment de la mise en place de la station ?

Votre avis généralPensez vous pouvoir mieux gérer l'énergie dans votre élevage ?Si oui, comment ?

Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des procédés suivants sur votre élevage ? plusieurs réponses possibles

récupérateur de chaleur sur air vicié pompe à chaleur sur lavage d'air

chaudière à bois pompe à chaleur géothermale

chaudière à céréales variateur de fréquence sur machine à soupe

presse à colza autre à préciser :

Autres remarques :

Quelles sont vos attentes concernant la problématique énergie (tarification, impact du bâtiment, du matériel et de la conduite, nouvelles sources d'énergie...) ?

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 408

Vos bâtiments (sur votre site principal)

40aine

Nombre de bâtiments

Descriptif :

Bât 1

Bât 1

Bât 2

Bât 1

Bât 2

Bât 1

Bât 2

Bât 1

Bât 2

Bât 3

Bât 1

Bât 2

Bât 1

Bât 2

Bât 3

Année de constructionAnnée de rénovation de l'isolationNombre de sallesNombre total de places

Type de logement : caillebotis (C), litière (L), plein air (PA)

Mode d'alimentation : sec automatisé (SEC), sec manuel (MA) ou soupe (SOU)

Ventilation : extraction centralisée (EC), dynamique (D), statique (S),

Utilisez-vous des guillotines de freinage sur les cheminées de ventilation ? Si oui, cocher la case

Chauffage : Préciser pour les salles chauffées : électrique (E), gaz (G) ou fuel (F)

Régulation du chauffage : oui (O), non (N)

Jugez-vous que l'isolation de vos bâtiments par stade physiologique est : très moyenne

moyennebonne

très bonne

* local recevant toute une bande de porcelets au sevrage ; ne sont pas pris en compte les petites salles de sevrage très précoce

QUESTIONNAIRE A RETOURNER AVANT LE 28 AVRIL 2006

EngraissementVerr-Gest Pré-eng Post-sevrageMaternité Nurserie*

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 409

Annexe 1-II : Le questionnaire exploitation

Les données seront traitées de manière confidentielle. Pour l'analyse de groupe, un numéro sera attribué à chacun des éleveurs.

Cadre d'identification

Nom ou raison socialeIndicatif de marquageAdresseCode postal et communeTéléphone

Type d'élevage

Conduite en _______bandes de ___________truies Age au sevrage : _____ joursOrientation : Naisseur - engraisseur total

Naisseur - engraisseur partielengr. à l'extérieur préciser nbre de placesvente de porcelets 7 kg préciser % porcsvente de porcelets 30 kg préciser % porcs

Elevage spécialisé porc Sinon, autre élevage : avicole préciser nbre m²

vaches laitières préciser nbreviande bovine préciser nbreautre préciser

SAU total : ZES : oui / nonSurface épandable appartenant à l'exploitation : Quantité annuelle de déjection produite :Pourcentage de déjection potentiellement utilisable pour fabriquer de l'énergie (brûler / méthaniser…) :

Votre consommation énergétique en 2005Dans votre exploitation, quels sont selon vous les principaux postes consommateurs d'énergie ?

Avez-vous une idée de l'importance de ce poste ? Quelle part représente-t-il sur le total de vos charges ?

Compteur électriquespécifique à l'élevage porc élevage porc + station de traitementélevage porc + habitation élevage porc + autre à préciser :mode de chauffage de l'habitation si même compteur :

Conditions et gestion du contrat : aidez-vous du specimen et des "☺" pour les données à renseignerTarifs ☺ : tarif bleu Options : Base HP/ HC

tarif jaune Tempo tarif vert EJP

Gestion de l'abonnement (données 2005)Puissance souscrite ☺ kVA ou KW Dépassement HT ☺ €Consommation annuelle* ☺ kWh Nombre d'heures d'utilisation ☺ hTotal facture HT* ☺ € Prix unitaire du KW/h €

* en tarif bleu, additionner les factures 2005 pour obtenir le total annuelConso HC Conso HHConso HP Cons Pointe

GROUPE ELECTROGENE (données 2005)Puissance kVA Prix unitaire du fuel en 2005 : € / litreConsommation annuelle litres Coût d'entretien annuel estimé : €

Etude "Utilisation rationnelle de l'énergie"enquête de terrain

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 410

PLAN ET ORGANISATION DES BATIMENTS Faire un dessin de l'ensemble des bâtiments (séparés ou non) en indiquant les vents dominants et les stades physiologiques Implantation des bâtiments :

- sur une hauteur - très exposés au vent - très protégés (par un autre bâtiment par exemple) - encaissés - moyennement exposés

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 411

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 412

MATERIEL et conduite du CHAUFFAGE

MATERNITE

Type d'appareil de chauffage du coin à porceletsLampe infra-rouge préciser puissance des lampes W

Plaque chauffante électrique préciser puissance des plaques W

Plaque chauffante eau chaude

Combien de lampes utilisez-vous par case à la mise-bas ?

Pendant combien de temps après la mise-bas ? jours

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de la salle : de ___°C à ___ °C ou du coin à porcelets : de ___°C à ___ °C

Quelles sont les plages de ventilation : ___°C de chauffage : ___°C

NURSERIE

Type d'appareil de chauffage

Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique

Radiant standard Plaque chauffante eau chaudeRadiant halogène Autre à préciser :

Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet ? W/porcelet

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelles sont les plages de ventilation : ___°C de chauffage : ___°C

POST SEVRAGE

Type d'appareil de chauffage

Lampe infra-rouge Plaque chauffante électrique

Radiant standard Plaque chauffante eau chaudeRadiant halogène Autre à préciser :

Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porcelet ? W/porcelet

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °CQuelles sont les plages de ventilation : ___°C de chauffage : ___°C

ENGRAISSEMENT

Chauffez-vous vos engraissements ? oui non Si oui, type et puissance d'appareil ?

Quelle est la puissance de chauffage électrique installée par porc ? W/porcRaisons : limiter les risques sanitaires porcelets légers à l'entrée (<25Kg)

améliorer les perfomances autre à préciser :

Quelle est la consigne de ventilation et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °C

Quelle est la consigne de chauffage et comment évolue-t-elle ? de _____°C à _____ °CQuelles sont les plages de ventilation : ___°C de chauffage : ___°C

CONSOMMATION DE FUEL

FUEL : présence d'une chaudière au fuel sur l'élevage (données 2005) oui non

Nom du fournisseur de fuel Prix unitaire € / litreAge de la chaudière fuel ans Coût de l'entretien annuel €Consommation annuelle litres

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 413

AUTRES SOURCES DE CONSOMMATION ENERGETIQUE

PRECHAUFFAGE DES SALLES

Type de salle préchauffée

Quarantaine Nurserie Engraissement

Maternité Post sevrage Autre à préciser :

Préchauffage avec : Appareil déjà installé dans les salles

Autre appareil générateur d'air chaud

Poucentage de ventilation au moment du préchauffage :

ECLAIRAGE

Remarques sur l'éclairage :

DISTRIBUTION D'ALIMENT

Tonnage annuel consommé : _____ t/an

Si soupe :

DIVERS

Agitateur de lisier des pré-fosses

Pompe de lavage

Pompe de forage

Puissance (KW) Débit (m3/h) Temps d'utilisation (h/an)

PS EngQuar Mater Nurs Autre à préciser

Quar Verr-Gest

Puissance des néons (W)

Nbre d'heures d'éclairage / 24h

COULOIRSMater Nurs PS Eng

Appareil utilisé pour le préchauffge élec(E) , gaz(G), fuel(F)

Nbre de mois d'utilisation / an

Puissance (KW)

Durée préchauffage (h)

Consommation (Kg/h)

Présence d'un thermostat

T°C du thermostat

Nbre de néons / salle

Nbre de fenêtres / salle

Puissance (KW) Débit (m3/h)

Mode d'alimentation : sec / soupe

Temps d'utilisation (h/an)

Temps d'utilisation (h/an)Puissance (KW)

PS Eng

Nbre d'agitateurs

Quar Verr-Gest Mater Nurs

Nbre de repas / jour

Nbre de vis d'arrivée d'aliment

Diamètre vis (mm)

Puissance moteur (KW)

Brassage dans la soupière

Pompe de distribution

Compresseur

Puissance moteur (KW) Temps de fonctionnement / repas

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 414

CONSOMMATION DE GAZ

GAZ : présence de chauffage au gaz sur l'élevage (données 2005) oui non

Source : gaz naturel Propane Nom du fournisseur du gaz

Chaudière avec circuit eau chaude Brûleur gaz extérieur à la salle

Age de la chaudière gaz ans Prix unitaire € / tonne

Consommation annuelle tonnes Coût entretien annuel €

FABRIQUE D'ALIMENTS

Fabrique d'aliments oui non si oui, en service depuis quand :

Compteur électrique séparé : oui non Si oui, consommation annuelle FAF : kWh

Transfert pneumatique Transfert par vis

Tonnage annuel fabriqué

Fabriquez-vous préferentiellement l'aliment en HC ?

STATION DE TRAITEMENT

Station de traitement oui non si oui, en service depuis quand :

Compostage mécanisé Biologique avec centrifugeuse

Biologique simple Autre à préciser :

Quantité de lisier traitée annuellement m3

Consommation moyenne / m3 traité kWh / m3

Quelle a été l'augmentation de la puissance souscrite au moment de la mise en place de la station ?

Votre avis généralPensez vous pouvoir mieux gérer l'énergie dans votre élevage ?Si oui, comment ?

Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des procédés suivants sur votre élevage ? plusieurs réponses possibles

récupérateur de chaleur sur air vicié pompe à chaleur sur lavage d'air

chaudière à bois pompe à chaleur géothermale

chaudière à céréales variateur de fréquence sur machine à soupe

presse à colza autre à préciser :

Avez-vous du bois sur l'exploitation ? Si oui, en quelles quantités ?

Autres remarques :

Quelles sont vos attentes concernant la problématique énergie (tarification, impact du bâtiment, du matériel et de la conduite, nouvelles sources d'énergie...) ?

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 415

Annexe 1-III : Les conduites en bande des éleveurs de l’enquête en exploitation

Nous recensons dans l’échantillon 11 élevages avec une conduite en 7 bandes, ce qui correspond à la conduite la plus utilisée au niveau national (plus de 80 % des élevages). Il apparaît aussi 2 élevages avec des conduites en 5 et 6 bandes, des choix qui s’avèrent cohérents avec des tailles moyennes d’élevages et qui répondent plus favorablement à l’organisation du travail depuis le passage à la semaine des 35 heures. Les 2 exploitations restantes ont une conduite en 21 bandes et rassemblent un effectif moyen de 447 truies (Tableau 1-III 1). Cette conduite est particulièrement appropriée aux grandes tailles d’élevage car permet de réduire les effectifs de truies par bande. Tableau 1-III 1 : Conduites en bandes observées au sein des élevages enquêtés

7 bandes 5-6 bandes 21 bandes Total

Effectif 11 2 2 15

Taille moyenne des élevages (effectifs de truies)

174 222 447 217

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 416

Annexe 1-IV : Les quantités de déjections produites (enquête en exploitation)

Les quantités moyennes de déjections produites au niveau national sont d’environ 18 m3/truie pour les exploitations ayant uniquement du lisier (0 % fumier), celles de l’échantillon sont proches de 17 m3/truie (Tableau 1-IV 1). Les quantités obtenues chez les éleveurs de la zone froide sont supérieures de plus de 2 m3/truie. Bien que les effectifs soient faibles et que certains éleveurs aient du mal à estimer leur production de lisier, cette variabilité entre les zones peut aussi s’expliquer par l’utilisation de lactosérum en zone froide comme source d’alimentation (taux de dilution élevé avec des valeurs supérieures à 4). Tableau 1-IV 1 : Quantités de déjections produites selon la localisation géographique

Moyenne

Ecart-type

Mini Maxi

Quantité annuelle de déjections produites (en m3 de lisier/exploitation)

3 751 2 345 1 000 9 000

Zone tempérée (en m3/truie) 16,2 3,7 10,1 19,5

Zone intermédiaire (en m3/truie) 16,2 7,3 9,3 23,9

Zone froide (en m3/truie) 18,4 7,0 12,4 27,2

Total échantillon (en m3/truie) 16,9 5,6 9,3 27,2

Concernant la part de déjections potentiellement utilisable sur l’exploitation pour produire de l’énergie, les éleveurs ont répondu :

- 100 % des déjections pour 5 éleveurs enquêtés, - 50 % pour 2 éleveurs enquêtés, - 0 % pour 8 éleveurs qui déclarent avoir besoin du lisier pour fertiliser leurs terres ou pour

alimenter leur station de traitement.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 417

Annexe 1-V : L’implantation et l’âge des bâtiments (enquête en exploitation)

IMPLANTATION Les données concernant l’implantation des bâtiments et leur exposition par rapport au vent sont présentées dans le tableau ci-dessous selon leur localisation géographique. On dénombre dans l’échantillon un total de 80 bâtiments. Les plus exposés au vent sont majoritairement situés en zone froide, sans protection réelle (absence de haie…). Ils sont principalement localisés en zone de montagne. Tableau 1-V 1 : Implantation des bâtiments et exposition au vent

Très exposés au vent

Moyennement exposés

Très protégés Nombre total de bâtiments

Zone tempérée 4 26 4 34

Zone intermédiaire 1 12 14 27

Zone froide 7 10 2 19

Total 12 48 20 80

AGE L’ancienneté des bâtiments est évaluée, soit à partir de la date de construction des bâtiments, soit à partir de la date de dernière rénovation (concernant l’isolation générale du bâtiment). Par exemple, un bâtiment construit en 1980 et dont l’isolation a été refaite en 2000 sera considéré comme ayant 6 ans d’âge. Les élevages enquêtés représentent un total de 95 bâtiments, d’une ancienneté moyenne de 14 ans. On observe dans le tableau B que les bâtiments les plus anciens abritent le stade physiologique verraterie-gestantes et que les plus récents sont ceux de quarantaine et de post-sevrage. Par ailleurs, il semble que les bâtiments situés dans la zone froide soient en moyenne plus anciens et moins rénovés sur l’isolation que ceux situés dans les autres zones. Remarque Une exploitation peut présenter plusieurs bâtiments pour un même stade physiologique (exemple : 2 bâtiments de verraterie-gestantes ou 5 bâtiments d’engraissement au sein d’une même exploitation). A l’opposé, un bâtiment peut abriter à lui seul plusieurs stades physiologiques, ce qui explique les effectifs différents des Tableau 1-V 1 et Tableau 1-V 2.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 418

Tableau 1-V 2 : Année de construction ou de dernière rénovation des bâtiments effectifs, moyenne et mini-maxi

Quarantaine Verraterie-Gestante

Mater. Post-sevrage

Eng. Total

Zone tempérée

n = 2 1998

(1996 - 2001)

n = 8 1993

(1986 - 2001)

n = 8 1990

(1984 - 2001)

n = 8 1996

(1976 - 2005)

n = 12 1991

(1973 - 2002)

n = 38 1993

(1973 - 2005)

Zone intermédiaire

n = 4 1997

(1992 - 2001)

n = 6 1991

(1976- 1998)

n = 7 1993

(1981 - 1998)

n = 8 1995

(1988 - 2000)

n = 9 1992

(1984 - 2001)

n = 34 1993

(1976 - 2001)

Zone froide

n = 2 1995

(1991 - 2000)

n = 6 1983

(1971 - 1993)

n = 5 1988

(1979 - 1998)

n = 5 1997

(1996 - 1998)

n = 5 1996

(1995 - 1998)

n = 23 1991

(1971 - 2000)

Total

n = 8 1997

(1991 - 2001)

n = 20 1989

(1971 - 2001)

n = 20 1991

(1981 - 2001)

n = 21 1996

(1976 - 2005)

n = 26 1992

(1973 - 2002)

n = 95 1992

(1971 - 2005)

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 419

Annexe 1-VI : La gestion de la ventilation et du chauffage (enquête exploitation) Tableau 1-VI 1 : Consignes de ventilation et de chauffage en maternité

Consigne de ventilation

(en°C)

Consigne de chauffage

(en°C)

Consigne de ventilation

(en°C)

Consigne de chauffage

(en°C)

Relevées sur l’échantillon Préconisées par l’IFIP

Zone tempérée 22 à 21 28 à 25

Zone intermédiaire 25 à 22 28 à 25

Zone froide 24 à 22 23 à 22

Total 24 à 22 27 à 24

24 à 22 26 à 23 *

* avec une consigne de chauffage pour le nid à porcelets de 30°C Les puissances de chauffage recommandées en maternité sont de 250 watts par truie pour une case de mise bas sans nid à porcelets et de 150 watts avec une niche couverte. En zone froide, le chauffage devrait être augmenté de 50 à 100 % pour répondre aux besoins des animaux, ce qui n’est pas observé dans le Tableau 1-VI 2.

Tableau 1-VI 2 : Puissances de chauffage installées en maternité

Puissance de chauffage en maternité (en W / portée)

Relevées sur l’échantillon Préconisées par l’IFIP*

Zone tempérée 209

Zone intermédiaire 202

Zone froide 253

Total 221

150 (niche couverte ou chauffage localisé)

250 (nid non couvert)

* valeurs établies pour des climats tempérés, en zone froide ajouter un chauffage d’ambiance en maternité Les puissances de chauffage installées en post-sevrage sont dans l’ensemble suffisantes. Pour les zones tempérées et froides elles correspondent à celles préconisées par l’IFIP. Elles semblent néanmoins inférieures aux besoins en zone intermédiaire mais la présence de paille chez certains éleveurs peut expliquer ces valeurs plus faibles.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 420

Tableau 1-VI 3 : Puissances de chauffage installées en post-sevrage

Puissance de chauffage en post-sevrage (en W / place)

Relevées sur l’échantillon Préconisées par l’IFIP*

Zone tempérée 34,5

Zone intermédiaire 17,0

Zone froide 43,5

Total 28,6

20 (avec niche paillée) 30 (sans niche)

* valeurs établies pour des climats tempérés, en zone froide ajouter 50 à 100 %

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 421

Annexe 1-VII : L’isolation des bâtiments de l’enquête en exploitation

Tableau 1-VII 1 : Niveau d’isolation des bâtiments

Stade physiologique Quarant-aine

Verraterie - gestantes

Maternité Post-sevrage Engraissement

Zone A - 14%A+ 57%B + 29%C

100%B 29%A + 57%B + 14%D

17%A + 58%B + 17%C + 8%D

Zone B 25%B + 75%D

33%A + 33%B + 33%D

29%A + 57%B + 14%C

25%A + 63%B + 12%C

11%A + 78%B + 11%C

Niveau d’isolation selon éleveur

Zone C 100%B 20%B + 60%C + 20%D

20%A + 60%B + 20%C

20%A + 80%B 40%A + 60%B

Légende : niveau d’isolation A = très bon ; B = bon ; C = moyen ; D = très moyen

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 422

Annexe 1-VIII : Les énergies utilisées par les éleveurs de l’enquête en exploitation

1/ Sources et coûts énergétiques L’électricité est utilisée par l’ensemble des éleveurs enquêtés. Les 14 éleveurs ayant un groupe électrogène l’alimentent au fioul, 2 éleveurs disposent d’une chaudière au fioul et 3 d’une chaudière au gaz (Tableau 1-VIII 1). Tableau 1-VIII 1 : Sources utilisées selon la zone géographique (en effectifs)

Electricité EDF

Groupe électrogène

Chaudière au fuel

Chaudière au gaz

Zone tempérée 5 4 0 1

Zone intermédiaire 5 5 0 1

Zone froide 5 5 2 1

Total 15 14 2 3

Le coût moyen des énergies (Tableau 1-VIII 2) est obtenu à partir de la consommation annuelle relevée pour chaque exploitation et des factures HT correspondant à l’année 2005. Le prix hors toutes taxes (HTT) n’inclut pas la CSPE (qui équivaut à 0,0045 € HT / kWh) ni les taxes locales. Les taxes locales peuvent se situer entre 0 et 20 % du prix de l'électricité hors TVA. Le coût moyen du kWh à partir des différentes sources énergétiques est le suivant : - pour l’électricité, il est de 5,6 c€, - pour le fioul, il équivaut à 5,4 c€ (en considérant 9,85 kWh/l de fioul à un prix de 0,53 € le litre), - pour le gaz, il est de 6,9 c€ (en considérant 12,88 kWh/kg de propane à un prix de 0,89 € par kg).

Tableau 1-VIII 2 : Coût énergétique selon la zone géographique

Prix du kWh électrique en € HTT

Prix du litre de fioul en € HT

Prix du Kg de gaz en € HT

Zone tempérée 0,049 0,46 0,89

Zone intermédiaire 0,055 0,50 1,00

Zone froide 0,065 0,59 0,79

Total 0,056 (n=15) 0,53 (n=9) 0,89 (n=3)

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 423

2/ Abonnement électrique Le tarif jaune EJP est l’abonnement électrique le plus rencontré (chez 12 exploitants). Le tarif bleu est choisi par les 3 autres éleveurs ayant aussi souscrit à l’option Tempo. La puissance EDF souscrite est en moyenne égale à 58 kVA avec des valeurs allant de 18 à 120 kVA (Tableau 1-VIII 3). Cela correspond aussi à une moyenne de 0,29 kVA par truie présente et sa suite. Ces puissances sont positivement corrélées à la taille de l’exploitation (r=0,55) et particulièrement liées à la présence d’ateliers FAF et de traitement de lisier très consommateurs d’énergie. Ces annexes sont présentes chez des élevages disposant respectivement de 70 kVA et 105 kVA en moyenne. Lien entre puissance souscrite EDF et puissance du groupe électrogène La puissance moyenne du groupe électrogène dans l’échantillon est de 75 kVA. Seuls 3 éleveurs ont une puissance du groupe inférieure à la puissance souscrite chez EDF et n’ont peut-être pas le contrat approprié à leurs besoins. Ils sont tous les 3 en tarif jaune et pour 2 d’entre eux ont souscrit à l’option EJP. Tableau 1-VIII 3 : Puissances souscrites et installées selon la zone géographique (en kVA)

Puissance EDF souscrite

Puissance moyenne du groupe électrogène

Caractéristiques

Zone tempérée 78,0 98,0 2 stations + 1 FAF

Zone intermédiaire 68,4 67,5 1 FAF

Zone froide 27,6 55 1 FAF

Total 58,0 75,4 2 stations + 3 FAF

3/ Les consommations énergétiques globales

3.1 - Electricité Quelques ajustements ont été réalisés au niveau des calculs de consommations d’électricité :

- pour les naisseurs-engraisseurs partiels, la part de consommation des porcs vendus avant l’âge normal d’abattage a été ajoutée,

- pour les éleveurs ayant une FAF ou une station de traitement, la part des consommations liées à ces annexes a été retranchée.

Malgré ces ajustements il est très important d’interpréter ces données avec beaucoup de précautions dans la mesure où elles ne concernent que 15 élevages. On observe, dans la Figure 1-VIII 1, que les plus fortes consommations électriques sont obtenues non pas chez les éleveurs de la zone froide mais chez les éleveurs situés en zone tempérée. L’utilisation d’autres sources d’énergie (gaz et fioul), le choix des équipements de chauffage et le niveau d’automatisation sont autant d’éléments explicatifs à prendre en compte pour justifier ces résultats.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 424

802

589 572

n = 5n = 5n = 5

0

200

400

600

800

1000

Zone A Zone B Zone C

Consommation en kWh/truie

maximoyennemini

Figure 1-VIII 1 : Répartition des consommations électriques selon les zones géographiques La consommation électrique moyenne est de 655 kWh/truie pour l’échantillon, soit l’équivalent de 35 kWh/porc produit ou encore de 0,28 kWh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 4).

Tableau 1-VIII 4 : Consommations électriques selon la zone géographique

Consommation en kWh/truie et sa suite *

Consommation en kWh/porc produit

Consommation en kWh/kg de poids vif

Zone tempérée 802 41 0,34

Zone intermédiaire 589 30 0,26

Zone froide 572 27 0,23

Total 655 32 0,28

* ont été enlevées les consommations liées aux FAF et stations de traitement

Les éleveurs de la zone froide semblent être plus sensibles aux tarifs heures pleines / heures creuses (HP/HC) puisqu’ils consomment plus de deux fois plus d’électricité en heures creuses, pour lesquelles le tarif est le moins cher (Tableau 1-VIII 5). En zone tempérée nous avons une tendance inversée avec plus de 60 % de la consommation en heures pleines. Il est néanmoins important d’indiquer que les éleveurs en tarif jaune EJP n’ont la tarification HP/HC qu’en été, contrairement au tarif bleu pour lequel cette tarification s’applique toute l’année.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 425

Tableau 1-VIII 5 : Détail des consommations électriques selon la localisation géographique

Tarif souscrit Effectifs

bleu jaune

Consommation en kWh/truie

Heure Creuse

Consommation en kWh/truie

Heure Pleine

Zone tempérée 5 1 4 201 350

Zone intermédiaire 2 0 5 172 161

Zone froide 3 2 3 392 173

Ensemble 10 3 12 252 259

3.2 - Fioul

Le fioul est utilisé dans les 3 zones géographiques pour alimenter le groupe électrogène. Sa consommation varie selon le niveau d’utilisation et selon la taille du groupe électrogène. La consommation la plus élevée apparaît pour les éleveurs de la zone intermédiaire avec une valeur de 162 kWh/truie (Figure 1-VIII 2). Figure 1-VIII 2 : Répartition des consommations de fioul pour alimenter le groupe électrogène selon les zones géographiques La consommation moyenne de fioul est de 14,4 litres/truie, soit environ 142 kWh/truie, ou 7 kWh/porc produit ou encore 0,06 kWh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 6). Les consommations de fioul sont données en kWh selon l’équivalence : 1 litre = 9,85 kWh (PCI)

133162

140

n = 4n = 3n = 5

0

100

200

300

Zone A Zone B Zone C

Consommation en kWh/truie

maximoyennemini

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 426

Tableau 1-VIII 6 : Consommation de fioul pour le groupe électrogène

Fioul groupe électrogène

Effectifs Consommation en kWh/truie et

sa suite

Consommation en kWh/porc

produit

Consommation en kWh/kg de

poids vif

Zone tempérée 5 133 6,2 0,06

Zone intermédiaire 3 162 8,6 0,07

Zone froide 4 140 6,6 0,06

Total 11 142 7,0 0,06

Le fioul peut aussi être consommé pour alimenter une chaudière. Seuls deux éleveurs situés dans la zone froide sont équipés d’une chaudière au fioul. Leur consommation s’élève en moyenne à 483 kWh/truie, soit 24 kWh/porc produit, soit 0,21 kWh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 7). Tableau 1-VIII 7 : Consommation de fioul pour la chaudière

Fioul chaudière

Effectifs Consommation en kWh/truie et

sa suite

Consommation en kWh/porc

produit

Consommation en kWh/kg de

poids vif

Zone tempérée 0 - - -

Zone intermédiaire 0 - - -

Zone froide 2 483 24,2 0,21

3.3 - Gaz Seuls trois éleveurs sont équipés d’un chauffage au gaz (Tableau 1-VIII 8). Ils se répartissent sur les trois zones géographiques et utilisent le propane soit comme principale source de chaleur, soit en complément à un chauffage électrique. La consommation moyenne est de 3,3 tonnes de propane/an, ce qui équivaut à 263 kWh/truie, soit l’équivalent de 12,9 kWh/porc produit ou encore de 0,12 kWh/kg de poids vif. Les consommations de gaz propane sont données en kWh selon l’équivalence : 1 kg = 12,88 kWh (PCI)

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 427

Tableau 1-VIII 8 : Consommation de gaz propane selon la zone géographique

Gaz chaudière

Effectifs Consommation en kWh/truie et

sa suite

Consommation en kWh/porc

produit

Consommation en kWh/kg de

poids vif

Zone tempérée 1 193 9,7 0,09

Zone intermédiaire 1 198 9,7 0,09

Zone froide 1 400 19,5 0,17

Total 3 263 12,9 0,12

3.4 - Bilan des consommations et des coûts énergétiques Consommations Si l’on considère la consommation énergétique globale des quinze exploitations, c’est-à-dire en cumulant l’ensemble des sources d’énergie utilisées, nous obtenons une moyenne de 885 kWh/truie, ou 43 kWh/porc produit, ou encore 0,38 kWh/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 9). Cette valeur est inférieure à celle obtenue chez les naisseurs-engraisseurs de l’enquête postale (983 kWh par truie présente et 48 kWh par porc produit). Ces résultats s’expliquent à la fois par les effectifs limités de l’enquête en exploitation et par les caractéristiques techniques des élevages enquêtés :

- la distribution d’aliment sous forme automatisée est plus fréquente chez les éleveurs de l’enquête postale (80 %) comparativement aux éleveurs de l’enquête en exploitation (65 %)

- la proportion d’éleveur sur paille est plus importante chez les éleveurs de l’enquête en exploitation (7 %) contre 3,5 % pour l’échantillon de l’enquête postale.

Les zones tempérées et froides sont celles qui génèrent les plus fortes consommations dans les exploitations, avec des valeurs oscillant autour de 965 kWh/truie. Par déduction, la zone intermédiaire apparaît comme celle ayant les plus faibles consommations énergétiques. Ce constat n’est pas cohérent si l’on considère uniquement le facteur climatique puisque les températures de cette zone sont intermédiaires avec celles des deux autres zones. Par ailleurs, le fait d’avoir des bâtiments sur paille, sans ventilateur et pour certains sans chauffage pourrait expliquer ces faibles consommations énergétiques. En effet, l’éleveur ayant la plus faible consommation (336 kWh/truie) est situé en zone intermédiaire avec des bâtiments de post-sevrage et de verraterie-gestantes sur paille, sans chauffage, ni ventilation dynamique. La distribution de l’aliment en verraterie-gestantes est sous forme manuelle. Il est important de préciser que l’énergie indirecte n’est pas comptabilisée dans cette étude, elle correspondrait ici à la fabrication de la paille (semis, apports d’engrais, travail des terres…), aux transports de paille (des terres jusqu’aux bâtiments et distribution dans les salles) et enfin au raclage des salles.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 428

Tableau 1-VIII 9 : Consommation énergétique totale selon la zone géographique

Consommation en kWh/truie et

sa suite *

Ecart-type

Consommation en kWh/porc

produit

Ecart-type

Consommation en kWh/kg de poids

vif

Ecart-type

Zone tempérée 973 114 46 5,9 0,41 0,05

Zone intermédiaire 726 256 37 16,8 0,32 0,15

Zone froide 957 315 46 15,8 0,40 0,15

Total 885 254 43 13,5 0,38 0,12

* ont été enlevées les consommations liées aux FAF et stations de traitement Si l’on considère la consommation énergétique globale de l’échantillon, y compris les annexes (FAF et stations), la moyenne est de 925 kWh/truie avec une part très importante pour l’électricité (75 %) et des parts de 19 % pour le fioul et 6 % pour le gaz. Figure 1-VIII 3 : Répartition des sources d’énergie dans la consommation totale (y compris FAF et stations de traitement) La Figure 1-VIII 4 permet d’analyser la répartition des énergies utilisées selon la zone géographique. Il apparaît que la part de l’électricité est prépondérante quelle que soit la zone géographique, 77 % en zones A et B et 59 % en zone C. Les deux sources d’énergie gaz et fioul sont majoritairement représentées dans la zone froide (40 %) pour alimenter les équipements de chauffage et le groupe électrogène.

Total échantillon : 925 kWh/truie présente

Electricité Station de

traitement 2%Gaz 6%

Electricité FAF 2%

Fioul chaudière 7%

Fioul groupe électrogène

12%

Electricité bâtiment 71%

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 429

Figure 1-VIII 4 : Répartition des consommations énergétiques selon la localisation géographique

3.4 - Coûts énergétiques Le coût moyen de l’énergie s’élève à 57 €/truie, ou à 2,78 €/porc produit, ou encore à 0,024 €/kg de poids vif (Tableau 1-VIII 10). Les éleveurs de la zone froide ont le coût énergétique le plus élevé rapporté à la truie, ensuite ceux de la zone tempérée puis ceux de la zone intermédiaire. Concernant l’importance du poste énergie sur le total des charges, 9 éleveurs déclarent n’en avoir aucune idée. Les 6 autres ayant répondu à cette question l’évaluent selon les cas entre 10 et 60 % des charges diverses, c’est-à-dire les charges intégrant à la fois l’énergie, l’eau, les frais vétérinaires…

Sur un coût de production moyen de 1,31 €/kg de carcasse (Le Porc Par Les Chiffres, ITP 2005), l’alimentation pèse 60% de ce coût, la main-d’œuvre 15 % et les charges diverses 10 %. Les charges diverses étant égales à 0,132 €/kg de carcasse, la part de l’énergie obtenue dans cette étude est d’environ 20 % de ces charges diverses. L’énergie correspond aussi à 2,4 % du coût de production total. Tableau 1-VIII 10 : Coût énergétique total selon la zone géographique

Coût en €/truie et sa suite *

Ecart-type

Coût en €/porc produit

Ecart-type

Coût en €/kg de poids vif

Ecart-type

Zone tempérée 57 10,7 2,70 0,60 0,024 0,005

Zone intermédiaire 49 18,5 2,48 1,15 0,022 0,010

Zone froide 65 18,7 3,16 0,99 0,027 0,009

Total 57 16,8 2,78 0,92 0,024 0,008

* les consommations liées aux FAF et stations de traitement ont été enlevées

Zone C : 968 kWh/truie présente

Gaz 8%

Fioul chaudière

20%

Fioul groupe électrogène

12%

Electricité bâtiment

59%

Electricité FAF 1%

Zone A : 1 045 kWh/truie présente

Electricité Station 5%

Electricité FAF 1%

Electricité bâtiment

77%

Fioul groupe électrogène

13%

Gaz 4%

Zone B : 761 kWh/truie présente

Electricité FAF 5%

Gaz 5%

Fioul groupe électrogène

13%

Electricité bâtiment

77%

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 430

Pour un élevage naisseur-engraisseur de taille moyenne de 172 truies, qui correspond à la moyenne nationale (source IFIP, données 2005), le coût de l’énergie représente pour l’éleveur un total de 9 804 €. La répartition des coûts énergétiques au sein de l’échantillon est présentée dans la Figure 1-VIII 5. La part de l’électricité est de 65 %, celle du fioul de 28 % (groupe électrogène et chaudière) et celle du gaz de 7 %.

Total échantillon : 57,02 € par truie présente

Electricité bâtiment 61%

Fioul groupe électrogène

21%

Fioul chaudière 7%

Electricité FAF 2%

Gaz 7%

Electricité Station de

traitement 2%

Figure 1-VIII 5 : Répartition des sources d’énergie dans le coût énergétique totale La Figure 1-VIII 6 permet d’analyser la répartition des coûts énergétiques selon la zone géographique. La part de l’électricité est toujours prépondérante, viennent ensuite le fioul puis le gaz, essentiellement présents dans les zones intermédiaire et froide.

Figure 1-VIII 6 : Répartition des coûts énergétiques selon la localisation géographique

Zone A : 57 €/truie présente

Electricité Station 5%

Electricité bâtiment

69%

Fioul groupe électrogène

20%

Gaz 5%

Electricité FAF 1%

Zone B : 49 €/truie présente

Electricité bâtiment

67%

Fioul groupe électrogène

23%

Gaz 7%

Electricité FAF 4%

Zone C : 65 €/truie présente

Electricité bâtiment

54%

Fioul groupe électrogène

18%

Fioul chaudière

18%

Gaz 8%

Electricité FAF 2%

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 431

Tableau 1-VIII 11 : Coûts et consommations de chacune des sources énergétiques présentes dans les bâtiments d’élevage

Sources d’énergie Effectifs Consommation en kWh/truie

Coût en €/truie

Electricité 1 15 655 34,1

Electricité FAF 2 3 103 5,8

Electricité station de traitement 3 2 140 6,6

Fioul groupe électrogène 11 142 15,8

Fioul chaudière 2 483 30,2

Gaz 3 263 18,5

Légende : 1 FAF et station de traitement déduites

2 éleveurs avec FAF uniquement 3 éleveur avec station de traitement uniquement

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 432

Annexe 1-IX : Description détaillée des pratiques de chauffage et de ventilation

Chauffage et ventilation en maternité Le chauffage le plus présent en maternité est la lampe infrarouge de 175 W avec une occurrence de 50 % sur l’échantillon d’élevages avec des truies. Un quart de ces élevages utilisent des plaques électriques avec en moyenne l’appoint d’une lampe et demie par case en phase de mise bas. Neuf élevages utilisent des plaques à eau chaude ; un d’entre eux n’a pas recours à des lampes supplémentaires à la mise bas. Cette dernière pratique représente un risque vis-à-vis de la mortalité néonatale des porcelets. Tableau 1-IX 1 : Effectifs d'élevages selon le type d'appareil de chauffage

lampes IR

seules plaques élec + lampes à

la MB plaques eau chaude +

lampes à la MB plaques eau chaude

seules

N 4 2 2 -

NE 11 6 6 -

NEP 14 6 0 -

Ensemble 29 14 8 1

Au sein de l’échantillon, la puissance des plaques électriques est moyenne de 138 W et celle des lampes infrarouges de 180 W. Les paramètres de régulation de la ventilation et du chauffage sont conformes aux recommandations. La consigne de chauffage en maternité se situe en moyenne à 31°C à la mise bas et évolue jusqu’à 27°C pendant la phase d’allaitement. Dans le même temps, la consigne de ventilation passe de 23,2°C à la mise bas à 22°C au sevrage. Les éleveurs qui utilisent des lampes électriques seulement paramètrent la consigne de ventilation en début de mise bas à 1°C au-dessus de cette moyenne pour se situer à 21,6°C au sevrage. Tableau 1-IX 2 : Paramètres de consigne de chauffage et de ventilation en maternité

Nombre de réponses

Tcc* début (en °C)

Tcc fin (en °C)

Tcv* début (en °C)

Tcv fin (en °C)

Lampes IR seules 18 30,3 26,4 24,4 21,6

Plaques électriques + lampes 8 32 27,7 23,7 22,7

Plaques eau chaude + lampes 4 33 27,5 21,8 21,8

Ensemble 30 31 27 23,2 22

* Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Les paramètres de consigne de chauffage et de ventilation sont proches en moyenne pour les trois zones géographiques identifiées. Les consignes de ventilation et de chauffage semblent néanmoins

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 433

plus faibles en fin de période de présence des truies en maternité, ce qui suppose des températures plus froides. Tableau 1-IX 3 : Incidence de la région sur les paramètres de chauffage et de ventilation en maternité

Nombre de réponses

Tcc début (en °C)

Tcc fin (en °C)

Tcv début (en °C)

Tcv fin (en °C)

Zone tempérée 8 30,8 27,5 24,0 22,6

Zone intermédiaire 14 30,1 26,4 23,1 21,5

Zone froide 5 30,2 25,6 23,4 20,1

Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Chauffage et ventilation en nurserie Trente quatre éleveurs déclarent exploiter une nurserie dans leur chaîne de bâtiments. Au sein de ce groupe, le chauffage est présent sous forme de radiants standards pour 42 % des situations. Les radiants halogènes appelés également radiants « infrarouge court » (IRC) constituent le second type de chauffage le plus rencontré. Les lampes infrarouges ainsi que les plaques électriques ou à eau chaude sont également cités à une fréquence plus limitée. Figure 1-IX 1 : Répartition des appareils de chauffage rencontrés en nurserie (tous types d’élevage confondus) (n = 34)

lampes IR16%

radiants standards42%

radiant halogènes18%

plaques électriques11%

plaques eau chaude

13%

La puissance moyenne des appareils de chauffage électrique installés est de 34 W par porcelet. Cela est conforme aux recommandations habituelles.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 434

Tableau 1-IX 4 : Paramètres de consigne de chauffage et de ventilation rencontrés en nurserie

Nombre de réponses

Tcc début (en °C)

Tcc fin (en °C)

Tcv début (en °C)

Tcv fin (en °C)

NE 16 27,8 24,8 27,4 25,0

NEP 11 28,9 25,4 28,2 24,6

Ensemble 31 28,2 25,2 27,6 24,9

Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation En début de phase de nurserie, la consigne de chauffage est fixée à 28,2°C pour une consigne de ventilation de 27,6°C. Chauffage et ventilation en post-sevrage Le chauffage est assuré en post-sevrage par des radiants électriques standards dans les trois quarts des cas. Dans les autres situations, les appareils rencontrés sont à parts égales, les lampes infrarouges et les radiants halogènes. Dans les quelques cas particuliers où le chauffage par eau chaude est présent, celui-ci est assuré par des ailettes.

Tableau 1-IX 5 : Appareils de chauffage rencontrés en post-sevrage selon l’orientation de l’atelier (en effectifs d’élevage)

lampes IR radiants standards

radiants halogènes plaques électriques ou eau chaude

NE 1 9 0 0

NEP 3 8 3 0

PSE 0 8 1 0

Ensemble 4 25 4 0

Les appareils de chauffage électrique installés en post-sevrage représentent une puissance moyenne de 36 W par porcelet, ce qui est conforme aux recommandations. Cette puissance apparaît en tendance un peu supérieure à la moyenne pour le groupe des naisseurs-engraisseurs partiels et un peu inférieure à cette moyenne pour les post-sevreurs-engraisseurs. Les élevages situés dans la zone intermédiaire (zone B) présentent une puissance de chauffage par porcelet légèrement inférieure à la moyenne tandis que ceux de la zone froide montrent une puissance supérieure d’environ 30 %, ce qui cohérent du fait des écarts de conditions climatiques. Sur ce critère, la dispersion est sensible.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 435

Tableau 1-IX 6 : Puissance de chauffage installée en post-sevrage selon l’orientation de l’atelier

Nombre de réponses

Moyenne (en W / porcelet)

Mini Maxi

NE 26 37 17 72

PSE 5 32 16 50

Ensemble 31 36 8 72

Tableau 1-IX 7 : Incidence de la zone géographique sur la puissance de chauffage dans les élevages naisseurs-engraisseurs

Nombre de réponses

Moyenne (en W / porcelet)

Mini Maxi

Zone tempérée 11 35 16 50

Zone intermédiaire 6 28 17 40

Zone froide 10 47 25 72

Les paramètres de ventilation sont en moyenne conformes aux préconisations habituelles avec une consigne de ventilation de 27,2°C en début de post-sevrage et de 23,8°C en fin de post-sevrage. La consigne de chauffage se situe à un niveau semblable, à 27,2°C en moyenne. Cette coordination entre le chauffage et la ventilation est a priori de nature à favoriser une maîtrise des dépenses de chauffage à ce stade.

Tableau 1-IX 8 : Paramètres de consigne de chauffage et de ventilation rencontrés en post-sevrage

Nombre de réponses

Tcc début (en °C)

Tcc fin (en °C)

Tcv début (en °C)

Tcv fin (en °C)

NE 17 27,1 23,8 27,1 23,8

NEP 16 27,5 23,6 27,6 23,5

PSE 7 26,8 24,6 27,4 24,7

Ensemble 40 27,2 23,8 27,3 23,9

Tcc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Toutefois, ces moyennes cachent de grandes différences de pratiques au sein de l’échantillon. En effet, pour 12 élevages, la température de consigne de chauffage est supérieure à la consigne de ventilation et pour 12 autres, cet écart est négatif.

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CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 436

Tableau 1-IX 9 : Coordination chauffage – ventilation en début de post-sevrage

Nombre de réponses

Tcc > Tcv 12

Tcc = Tcv 11

Tcc < Tcv 12

Légende : Tcc : température consigne chauffage Tcv : température consigne ventilation

Par ailleurs, l’analyse de la comparaison des paramètres de ventilation et de chauffage selon les zones géographiques fait apparaître que les consignes de chauffage et de ventilation sont en moyenne légèrement inférieures à la moyenne pour la zone « froide ».

Tableau 1-IX 10 : Incidence de la zone géographique sur les paramètres de consigne de chauffage et de ventilation rencontrés en post-sevrage

Nombre de réponses

Tcc début (en °C)

Tcc fin (en °C)

Tcv début (en °C)

Tcv fin (en °C)

Zone A 16 27,8 24,7 27,4 24,2

Zone B 11 27,2 23,2 27,6 23,5

Zone C 12 26,4 23,0 26,8 23,7

Tc : température consigne chauffage ; Tcv : température consigne ventilation Chauffage en engraissement Un tiers des éleveurs déclarent chauffer les salles d’engraissement à l’entrée des animaux. Pour la quasi-totalité d’entre eux, l’équipement utilisé est un générateur d’air chaud excepté pour un éleveur qui a équipé ses salles d’engraissement de chauffage par radiant halogène. Cette pratique du chauffage est motivée par des raisons sanitaires, d’amélioration des performances et de porcelets légers à l’entrée en engraissement. La durée du chauffage se situe entre 3 et 8 jours.

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 437

2. ANNEXES FILIERE AVICOLE

Annexe 2-I : Corrélations entre coûts du gaz et performances d’élevage Annexe 2-II : Extraits de tendances de marchés Annexe 2-III : Questionnaire postal Annexe 2-IV : Questionnaire exploitation Annexe 2-V : Les différents systèmes de ventilation Annexe 2-VI : Quelques repères sur les productions avicoles

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 438

Annexe 2-I : GRAPHIQUES DES ANALYSES DE CORRÉLATIONS

ENTRE LE COUT DU GAZ ET LES PERFORMANCES D'ELEVAGE DANS DIFFERENTES CONFIGURATIONS D'ELEVAGES

Analyse de corrélation en bâtiments "Louisiane" produisant du poulet "standard"

0,00

1,00

2,00

3,00

4,005,00

6,00

7,00

8,00

9,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²

% s

aisi

e SAISIELinéaire (SAISIE)

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²%

per

te

PERTLinéaire (PERT)

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

coefficient correlation : 0,275

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : 0,066

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²

MP

A €/

m² MPA2

Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : -0,286

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

0,00

0,20

0,40

0,60

0,80

1,00

1,20

1,40

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²

Frai

s vé

téri

nair

es €

/m²

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,338

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²

MB

€/m

² MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : -0,567

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

100

150

200

250

300

350

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

Gaz €/m²

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : -0,127

POULET : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 26 lots

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 439

Analyse de corrélation en bâtiments "statique classique" produisant du poulet "standard"

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

0,001,002,003,004,005,006,007,008,009,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

% p

erte

s

PERTLinéaire (PERT)

coefficient correlation : 0,158

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

1,00

1,20

1,40

1,60

1,80

2,00

2,20

2,40

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : 0,301

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

10,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

MP

A €

/m2

MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,098

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

0,00

0,20

0,40

0,60

0,80

1,00

1,20

1,40

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

Frai

s vé

téri

nair

es €

/m2

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : - 0,044

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

MB

€/m

2

MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : - 0,312

POULET : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages déc 04 à mars 05) - 51 lots

100,00

150,00

200,00

250,00

300,00

350,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

GAZ €/m2

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : 0,151

Page 42: CHAPITRE IV : ANNEXES · CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407 Si oui, consommation annuelle FAF : kWh Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des

Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 440

Analyse de corrélation en bâtiments dynamiques produisant du poulet "standard"

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

coefficient correlation : 0,043

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

0,002,004,00

6,008,00

10,0012,00

14,0016,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

% p

erte

s

PERTLinéaire (PERT)

coefficient correlation : 0,0401

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

1,501,60

1,701,801,902,00

2,102,202,30

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : 0,038

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

MP

A €

/m2

MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,082

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

Frai

s vé

téri

nair

es €

/m2

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,023

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

-4,00

-2,00

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

MB

€/m

2

MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : -0,131

POULET : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans - aérothermes intérieurs (abattages déc 04 à mars 05) - 69 lots

100,00

150,00

200,00

250,00

300,00

350,00

400,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50

GAZ €/m2

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : 0,222

Page 43: CHAPITRE IV : ANNEXES · CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407 Si oui, consommation annuelle FAF : kWh Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des

Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 441

Analyse de corrélation en bâtiments "Louisiane" produisant de la dinde standard

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

coefficient correlation : -0,252

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

0,002,004,006,008,00

10,0012,0014,0016,0018,0020,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

% p

erte

s

PERTLinéaire (PERT)

coefficient correlation : -0,024

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

1,501,701,902,102,302,502,702,903,103,30

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient de correlation : -0,044

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

0

5

10

15

20

25

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

MP

A €/

m2

MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,032

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

0,000,501,00

1,502,002,503,00

3,504,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

Frai

s vé

téri

nair

es €

/m2

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,037

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

-5

0

5

10

15

20

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

MB

€/m

2

MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : -0,284

DINDE : Poulaillers Louisiane de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 48 lots

100

200

300

400

500

600

700

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00

GAZ €/m2

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : - 0,222

Page 44: CHAPITRE IV : ANNEXES · CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407 Si oui, consommation annuelle FAF : kWh Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des

Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 442

Analyse de corrélation en bâtiments "statiques classiques" produisant de la dinde "standard"

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

0,001,002,003,004,005,006,007,008,009,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

coefficient correlation : -0,340

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

% p

erte

s

PERTLinéaire (PERT)

coefficient correlation : -0,168

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

1,501,701,902,102,302,502,702,903,103,303,50

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : -0,271

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

MP

A €

/m2

MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,261

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

0,000,501,001,502,002,503,003,504,004,50

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

Frai

s vé

térin

aire

s €/

m2

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,170

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

-2,000,002,004,006,00

8,0010,0012,0014,0016,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

MB

€/m

2

MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : -0,153

DINDE : Poulaillers statiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 64 lots

100,00

150,00

200,00

250,00

300,00

350,00

400,00

450,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : 0,321

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 443

Analyse de corrélation en bâtiments dynamiques produisant de la dinde "standard"

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

4,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

coefficient correlation : -0,193

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

% p

erte

s

PERTLinéaire (PERT)

coefficient correlation : -0,259

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

2,00

2,20

2,40

2,60

2,80

3,00

3,20

0 1 2 3 4 5

GAZ €/m2

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : -0,287

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

0

5

10

15

20

25

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

MPA

€/m

2MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,172

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

0,000,501,00

1,502,002,503,00

3,504,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

Frai

s vé

térin

aire

s €/

m2

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,342

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

02468

1012141618

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

MB

€/m

2

MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : -0,243

DINDE : Poulaillers dynamiques de moins de 20 ans radiants régulables (abattages 1er semestre 2005) - 61 lots

200250300

350400450500

550600

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00

GAZ €/m2

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : -0,224

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 444

Analyse de corrélation en bâtiments "Louisiane" produisant du poulet "label"

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

0,000,200,400,600,801,001,201,401,601,80

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

coefficient correlation : - 0,099

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

% p

erte

PERTLinéaire (PERT)

coefficient correlation : - 0,238

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

2,002,202,402,602,803,003,203,403,603,80

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : - 0,160

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

6,007,008,009,00

10,0011,0012,0013,0014,0015,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

MPA

€/m

² MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,126

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

0,00

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

Frai

s vé

térin

aire

s €/

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,414

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

6,00

7,008,00

9,00

10,00

11,0012,00

13,00

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

MB

€/m

² MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : - 0,196

POULET LABEL : poulaillers Louisiane de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 35 lots

50

60

70

80

90

100

110

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00

Gaz €/m²

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : 0,138

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 445

Analyse de corrélation en bâtiments "statique classique" produisant du poulet "label"

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

% s

aisi

e

SAISIELinéaire (SAISIE)

coefficient correlation : -0,054

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

% p

erte PERT

Linéaire (PERT)

coefficient correlation : 0,070

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

1,001,502,00

2,503,003,504,00

4,505,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

IC

ICTLinéaire (ICT)

coefficient correlation : -0,042

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

0,002,004,006,008,00

10,0012,0014,0016,0018,0020,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

MP

A €/

MPA2Linéaire (MPA2)

coefficient correlation : 0,443

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

0,000

0,500

1,000

1,500

2,000

2,500

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

Frai

s vé

térin

aire

s €/

VET2Linéaire (VET2)

coefficient correlation : 0,270

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

0,002,004,006,008,00

10,0012,0014,0016,0018,00

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

MB

€/m

²

MBR2Linéaire (MBR2)

coefficient correlation : 0,040

POULET LABEL : poulaillers classiques de moins de 20 ansradiants (abattages janvier à mai 05) - 157 lots

20

40

60

80

100

120

140

160

0,00 1,00 2,00 3,00 4,00

Gaz €/m²

IP

IPLinéaire (IP)

coefficient correlation : 0,041

Page 48: CHAPITRE IV : ANNEXES · CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407 Si oui, consommation annuelle FAF : kWh Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des

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Annexe 2-II : EXTRAIT DE TENDANCE DES MARCHES N° 99 DE SEPTEMBRE 2006

DYNAMIQUE DU PARC DE BATIMENTS DE PRODUCTION DE VOLAILLES DE CHAIR DE 1999 A 2005

La première enquête de l’ITAVI sur l’évolution du parc de bâtiments de production de volailles de chair portait sur les données de l’année 1999. L’enquête sur le parc 2005, réalisée au premier semestre 2006, constitue la septième édition de cette enquête annuelle. Sept années pas comme les autres, au cours desquelles le contexte avicole a considérablement évolué, entraînant des répercussions fortes sur la dynamique de l’outil de production de la filière. Cet article propose de faire un retour sur cette période et de porter un regard sur les résultats de 2005 avec l’éclairage des six années précédentes.

I. Une dynamique générale du parc sous le signe du ralentissement des constructions et de la contraction du parc En 2005, le taux de construction de bâtiments de

production de volailles de chair en filière organisée n’a été que de 0,3 %, tandis que les superficies disparues s’élevaient à 2,2 % du parc, d’où un parc de bâtiments en repli net de l’ordre de 1,9 %. Ces chiffres s’inscrivent sans surprise dans la tendance des six dernières années.

Depuis 7 ans, le ralentissement des constructions s’est répété de manière très régulière chaque année (graphique 1). Les résultats de l’année 2005 marque la poursuite de la tendance, avec une nouvelle baisse du taux de construction de 0,5 point entre 2004 et 2005, touchant ainsi le plus bas niveau mesuré depuis la création de l’enquête.

L’évolution des taux de disparition n’a pas connu une aussi grande régularité, car les disparitions de bâtiments sur ces sept dernières années ont été directement influencées par les plans successifs d’aide à la cessation mis en œuvre par les pouvoirs publics, qui couvrent en totalité ou partiellement quatre années de notre période d’enquête (plan de cessation 1999-2000 suite au rapport Perrin, puis plan de cessation 2003-2004). Durant ces années, le taux s’est établit entre 3 et 4,5 % environ. Les autres années, le taux de disparition a avoisiné les 2 % (2002 et 2005). L’année 2001 fait un peu exception, avec un taux de disparition plus bas que la moyenne (1,5 %), diminué par la conjoncture avicole exceptionnelle de cette année marquée par les reports de consommation faisant suite aux cas de vaches folles.

Graphique 1 – Évolution des taux de construction et de disparition (tous bâtiments) entre 1999 et 2005

3.6%3.1%

2.8%

1.8%

1.0% 0.8%0.3%

-2.5%

-3.3%

-1.5%-1.9%

-4.5%

-2.8%

-2.2%

-5.0%

-4.0%

-3.0%

-2.0%

-1.0%

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

4.0%

5.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

constructions disparitions évolution nette

En terme d’évolution nette, le parc de bâtiments a

affiché une légère croissance (à peine plus de 1 %) ou au moins un certain équilibre jusqu’en 2002. A partir de 2003, la dynamique nette du parc s’est résolument orientée à la baisse (autour de 2 %) sous l’effet des deux plans de cessation (2003 et 2004) et de la forte baisse des constructions (2005).

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 447

Graphique 2 – Évolution des taux de construction et de disparition par types de bâtiments entre 1999 et 2005

II. Une dynamique propre à chaque type de

bâtiments mais des tendances communes L’observation de la dynamique du parc de

production de volailles de chair par type de bâtiments (graphique 2) montre des points communs mais révèle également des évolutions très contrastées.

Tout d’abord, les tendances de fond sont partagées par l’ensemble des types de bâtiments : depuis sept ans, les taux de construction sont orientés à la baisse, les taux de disparition restent stables hors des périodes de plan de cessation (pour les productions concernées par ces plans), et les différents parcs subissent une contraction nette depuis quelques années.

Les différences portent essentiellement sur l’ampleur et le rythme des évolutions qui se sont produites. Ainsi, les parcs de bâtiments « standard et certifié » et « canards à rôtir » connaissent un très faible taux de construction depuis 2003. Le ralentissement des constructions est intervenu plus tard pour le parc « label et biologique », puisqu’il ne débute qu’en 2002. Jusqu’à cette date, les taux de construction étaient très élevés (pouvant dépasser les 6 %). La chute des constructions n’en a été que plus brutale, puisqu’en 2005 le taux de construction n’a atteint que 0,7 %.

L’observation des taux de disparition confirme la

stabilité des taux en dehors des dispositifs

Evolution des taux de construction et disparition du parc "standard et certifié" de 1999 à 2005

2.9%2.2%

1.6%0.9%

0.4% 0.4% 0.2%

-2.7%

-3.8%

-1.6%-2.0%

-5.5%

-3.2%

-2.1%

-8.0%

-6.0%

-4.0%

-2.0%

0.0%

2.0%

4.0%

6.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Evolution des taux de construction et disparition du parc "label et bio" de 1999 à 2005

5.1%4.6%

5.4%

4.0%

2.6%

1.5%

0.7%

-2.0%-1.7%

-1.0%

-1.8%-2.2%

-2.6%

-2.0%

-4.0%

-3.0%

-2.0%

-1.0%

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

4.0%

5.0%

6.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Evolution des taux de construction et disparition du parc "canard à rôtir" de 1999 à 2005

4.6%

9.4%

2.9%

1.7%

0.1% 0.0% 0.3%

-1.8%

-4.9%

-2.2% -2.0%

-4.0%-3.0%

-3.9%

-6.0%

-4.0%

-2.0%

0.0%

2.0%

4.0%

6.0%

8.0%

10.0%

12.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

constructions disparitions évolution nette

Page 50: CHAPITRE IV : ANNEXES · CHAPITRE IV : Annexes filière porcine - page 407 Si oui, consommation annuelle FAF : kWh Dans un délai de 5 ans, envisagez-vous de mettre en place un des

Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 448

exceptionnels qui augmentent logiquement les disparitions. Ainsi, en dehors des années de plan de cessation, le taux de disparition des bâtiments du parc « standard et certifié » avoisine les 2 %, de même que le taux de disparition des bâtiments du parc « label et bio » qui n’était pas concerné pas les mesures d’aide à la cessation. En terme d’évolution nette, le parc « standard et certifié » n’a pas connu d’accroissement depuis sept ans : au mieux il a été à l’équilibre (1999 et 2001), plus fréquemment il s’est inscrit en contraction forte comme en 2003 (- 5,5 %). A contrario, le parc « label et bio » a poursuivi sa croissance jusqu’en 2003, mais se contracte depuis deux ans. La dynamique du parc « canard à rôtir » montre une tendance intermédiaire entre les parcs « standard et certifié » et « label et bio », avec le maintien d’une croissance du parc jusqu’en 2001, et depuis une contraction sensible.

Si on raisonne les évolutions en valeur absolue (tableau 1), on peut estimer qu’entre le 1er janvier 2000 et le 1er janvier 2005 les superficies des bâtiments de production de volailles de chair ont diminué d’environ 700 000 m². Les superficies consacrées aux productions « standard et certifiées » ont payé le plus fort tribut à cette baisse, avec près de 1,1 million de m² fermés. Dans le même intervalle de temps les superficies de production « label et bio » ont connu un accroissement estimé à près de 360 000 m², mais qui masque deux périodes très distinctes (croissance jusqu’en 2003, repli depuis). Quant au parc de production de « canard à rôtir », sa contraction entre début 2000 et début 2005 reste finalement modeste (moins de 15 000 m²).

Tableau 1 - Évolution nette des superficies entre 2000 et 2004 selon le type de bâtiments Estimation du parc au …

(rétropolée) 01/01/2000 01/01/2001 01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 Variation cumulée sur 5 ans

parc Français 15 564 302 15 533 174 15 735 105 15 719 370 15 184 911 14 859 954 - 704 348

parc "standard et certifié" 10 828 604 10 655 346 10 658 543 10 541 299 10 014 234 9 753 864 - 1 074 740

parc "label et bio" 3 930 188 4 040 233 4 218 003 4 310 799 4 328 042 4 289 090 358 902

parc "canard à rôtir" 831 942 869 379 875 465 872 838 839 670 816 999 - 14 942 III. Des dynamiques régionales contrastées,

mais des parcs de nouveau en contraction dans la plupart des régions en 2005

Les dynamiques régionales sont directement influencées par la proportion des différents types de bâtiment dans chaque région.

C’est ainsi que le parc de la région Bretagne (graphique 3), dont plus de 80 % des superficies sont constituées de bâtiments de type « standard et certifié », a été chaque année en réduction depuis l’origine de cette enquête. Le parc breton a été très impacté par les différents plans d’aide à la cessation d’activité avicole. Dans le même temps, les taux de construction ont décliné dès 2001. En 2005, la quasi absence de construction (0,1 %) n’a pas permis de compenser des disparitions qui sont pourtant revenues à un taux moyen (1,9 %). Le parc régional a donc continué de se contracter.

Le parc de la région Pays de la Loire a mieux résisté pendant plusieurs années, conservant une croissance située entre 0,5 et 1 % quelle que soit la conjoncture. Le bon équilibre des différents types de bâtiment dans la région a longtemps permis de maintenir une croissance minimale, l’important parc « label et bio » venant compenser les pertes de superficies du parc « standard et certifié ».

Mais ce fragile équilibre s’est brisé en 2003 sous l’effet conjugué de la détérioration de la situation du parc « label et bio » et de l’augmentation des disparitions du parc « standard et certifié » dans le cadre du plan de cessation. Comme en Bretagne, le taux de disparition a retrouvé en 2005 une valeur moyenne (2 %), mais le parc poursuit sa contraction en l’absence de nouvelles constructions (0,2 %). Le parc Rhône-alpin a évolué durant ces sept années de manière assez similaire, mais avec des taux de disparition souvent plus forts qu’en région Pays de la Loire au cours des 3 dernières années, d’où une contraction du parc plus accentuée.

Le parc aquitain, à forte dominante « label », s’est longtemps caractérisé par des taux de construction très élevés (dépassant les 7 % au début des années 2000) ainsi que par des taux de disparition également forts (autour de 4 %). Cette situation découle d’un renouvellement plus rapide des bâtiments de la région, dont une part non négligeable se compose de cabanes mobiles à durée de vie plus courte. Comme dans les autres régions, la dynamique nette très forte de 1999 à 2001 s’est rapidement essoufflée à partir de 2002, et depuis 2 ans le parc est en diminution. En 2005, le taux de construction a de nouveau baissé de 1,5 point pour ne plus atteindre que 1,3 %. Malgré un taux de disparition plutôt modeste pour la région (- 3,4 %), le parc recule en 2005 d’environ 2 %.

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 449

Graphique 3 – Évolution des taux de construction et de disparition dans les principales régions entre 1999 et 2005

En valeur absolue (tableau 2), le parc breton qui a été le plus affecté entre 2000 et 2004 par les disparitions de

superficies, avec près de 770 000 m² de fermetures de bâtiments. C’est plus que le total national pour une seule et même région. Les deux autres grands bassins de production que sont les régions Pays de la Loire et Rhône Alpes ont connu des contractions moins sévères, et la région Aquitaine a bénéficié d’un développement d’environ 67 000 m², acquis essentiellement sur les années 2000 et 2001.

Tableau 2 - Évolution nette des superficies entre 2000 et 2004 dans les principales régions de production

Évolution nette (rétropolée) 2000 2001 2002 2003 2004 Variation cumulée

sur 5 ans

parc Français - 31 129 201 931 -15 735 - 534 459 - 324 957 - 704 348

parc breton - 159 303 - 37 337 - 81 567 - 344 191 - 144 663 - 767 062

parc ligérien 17 322 60 869 39 678 - 62 277 - 85 967 - 30 375

parc Rhône alpin - 4 593 10 328 - 21 537 - 56 514 - 20 564 - 92 880

parc aquitain 33 847 40 820 8 012 5 813 - 21 023 67 469

IV. Les enseignements de sept années

d’enquête Une évolution du taux de construction peu sensible aux effets conjoncturels Des différents indicateurs du parc, le taux de construction peut apparaître comme l’indicateur potentiellement le plus réactif, le plus susceptible de jouer le rôle de facteur d’ajustement de la dynamique et de ce fait le plus connecté aux évolutions de conjoncture : il est plus facile de différer (ou annuler) un projet de construction que décider l’arrêt d’un bâtiment en activité.

Mais en pratique, sur les sept dernières années, il semble plutôt que le taux de construction ait suivi une évolution tendancielle de moyen ou long terme, très peu influencée par les facteurs extérieurs. La très bonne conjoncture de 2001 est à peine perceptible dans l’évolution du taux de construction, qui au mieux a ralenti sa baisse cette année là. De même, le très faible taux de construction de l’année 2005 peut étonner compte tenu d’une conjoncture qui sur les 9 premiers mois de l’année était plutôt mieux orientée en production de poulet (moins bien en dinde), et ce ne sont pas en fin d’année les trois mois de crise liée à l’influenza aviaire qui permettent d’expliquer cette nouvelle baisse par rapport aux années 2003 et 2004 dont la conjoncture était plus morose.

Evolution des taux de construction et disparition du parc breton de 1999 à 2005

1.7%2.1%

1.0%0.4%

0.1% 0.1% 0.1%

-4.3%

-5.0%

-1.8% -2.0%

-6.7%

-3.0%

-1.9%

-8.0%

-7.0%

-6.0%

-5.0%

-4.0%

-3.0%

-2.0%

-1.0%

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Evolution des taux de construction et disparition du parc ligérien de 1999 à 2005

3.1%

1.9%

2.4%2.2%

0.9%0.5%

0.2%

-2.1%

-1.5%-1.7%

-1.1%

-2.2%-2.6%

-2.0%

-3.0%

-2.0%

-1.0%

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

4.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Evolution des taux de construction et disparition du parc aquitain de 1999 à 2005

8.6%

7.6% 7.5%

4.9%

3.6%2.8%

1.3%

-4.1%-3.5%

-2.7%

-4.0%

-3.0%

-5.1%

-3.4%

-6.0%

-4.0%

-2.0%

0.0%

2.0%

4.0%

6.0%

8.0%

10.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Evolution des taux de construction et disparition du parc rhône-alpin de 1999 à 2005

3.5% 3.3% 3.3%

1.7%1.2% 1.4%

0.5%

-3.3% -3.5%

-2.2%

-4.0%

-7.3%

-3.8%

-5.9%

-8.0%

-6.0%

-4.0%

-2.0%

0.0%

2.0%

4.0%

6.0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

constructions Disparitions évolution nette

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Si l’évolution des taux de construction n’est pas plus sensible aux évolutions de conjoncture, c’est que les décisions de construction reposent sur des tendances lourdes. Ces décisions s’appuient au moins sur deux déterminants majeurs : - la confiance (ou la méfiance) des éleveurs à investir dans un nouveau bâtiment - les perspectives de développement anticipées par les organisations de production

A défaut d’indicateurs spécifiques existant à ce jour, il est difficile de séparer la contribution de chacun de ces deux déterminants dans l’évolution des taux de construction, mais il est certain que l’un, l’autre ou même les deux ont pesé dans le sens d’un tassement régulier des constructions pendant ces sept années. Enfin, il faut aussi citer les freins qui découlent des oppositions croissantes qu’ont suscité les projets de construction de bâtiments dans de nombreuses régions au cours de ces sept dernières années, qui ne relève pas d’une décision mais d’un élément de contexte.

Des taux de disparition anormalement volatiles Ces sept années ont sans doute aussi masqué la

grande stabilité du taux de disparition. Les plans d’aide à la cessation, qui ont concerné quatre des sept années de la période d’observation, ont amplifié artificiellement les taux de disparition. Pour tenter d’estimer un taux de disparition « naturel », il faut donc considérer les seules années « hors plan » 2001, 2002 et 2005(1). Sur ces années, on constate une grande stabilité des taux de disparition quel que soit le type de bâtiments, qui oscillent entre 1,5 et 2,5 %. Cette stabilité n’est pas une réelle surprise, car la part de bâtiments susceptible d’être arrêtés est finalement assez restreinte.

En effet, les bâtiments encore non amortis (la plupart des bâtiments de moins de 10 ans), sont peu susceptibles d’être arrêtés. Or, l’enquête aviculture 2004 nous indique qu’ils représentent environ un tiers (34 %) des bâtiments et des superficies. La rentabilité de l’activité s’améliorant une fois les bâtiments amortis, les motifs d’arrêt reposent sur des causes diverses. Depuis 2005, l’enquête bâtiment s’intéresse aux motifs de disparition des bâtiments (graphique 4). En 2005, près de la moitié des arrêts d’activité avicole découlent d’arrêt de l’activité agricole dans son ensemble. Et seuls 23 % des arrêts réalisés en 2005 l’ont été pour motif économique, les autres cas relevant dans plus de la moitié des cas (55 %) de causes indépendantes de l’activité (retraite, maladie, choix personnel…). Ainsi, la situation économique du secteur avicole influe à la marge sur l’évolution des disparitions, d’où le constat de cette relative stabilité sur le court et le moyen terme hors contexte exceptionnel.

Compte tenu de cette stabilité, on peut considérer qu’un taux de disparition moyen autour de 2 % semble une hypothèse réaliste en dehors de tout facteur et événement extérieur. Ce taux est un peu inférieur au taux de disparition couramment évoqué de 3 % qui repose sur un calcul prenant en compte une durée vie des bâtiments d’environ 30 ans. Il n’y a pas d’incompatibilité entre ces deux chiffres : le taux de 3 % découle d’un calcul théorique qui reste valable dans une hypothèse de parc constant, mais qui n’est pas adapté au contexte de fort développement du parc au cours des 30 dernières années. D’ici 15 à 20 ans, si le parc se stabilise ou poursuit sa régression, le taux de disparition sera sans doute appelé à augmenter par simple effet mécanique et pourrait alors se rapprocher des 3 %.

Graphique 4 – Motifs des disparitions identifiés en 2005 (en % des superficies disparues)

(1) Même ces années présentent des caractéristiques particulières susceptibles d’avoir influé sur les

taux : conjoncture exceptionnellement favorable de 2001, sans un effet d’attente du plan de cessation annoncé très en 2002 mais entré en vigueur seulement en 2003

Arrêt d'un bâtiment avicole

10%

Arrêt activité avicole

43%

Arrêt activité agricole

47% Incendies

11%

Retraite19%

Motifs personnels

35%

Motifs économiques

23%

Nécessité d'investissement

s trop lourd4%

Motifs techniques (et

envtaux)8%

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V. Maintien du potentiel de production : le salut par les rénovations ? La contraction du parc ces dernières années est

indéniable, en partie sous l’effet du recul des constructions. Mais le ralentissement des constructions produit potentiellement un autre effet tout aussi préjudiciable pour la filière que la contraction des superficies : le vieillissement du parc. Seules les rénovations peuvent tenter de corriger ce vieillissement.

Anticipant la baisse des taux de construction, l’enquête s’est intéressée depuis 2001 aux rénovations. Nous entendons par rénovation des travaux sur le bâtiment dont le coût égale ou dépasse un seuil de 15 euros/m². Les données recueillies permettent de calculer un taux de rénovation, sur le même modèle que les taux de construction et disparition.

En cumulant les taux de construction et de rénovation, on mesure la part de bâtiments (neufs ou rénovés) générés au cours de l’année et présentant en principe un potentiel de production optimisé et durable sur le long terme, sur le plan fonctionnel.

Lorsque l’on compare ce total aux taux de disparition des précédentes années (graphique 5), on constate que jamais au cours des sept dernières années les superficies de bâtiments neufs ou rénovés n’ont été inférieures aux superficies disparues. Ainsi, si la contraction du parc est une réalité incontestable, elle ne s’est pas accompagnée d’un vieillissement de l’outil, sur un plan fonctionnel, durant ces sept années. Plus fort encore, sur les trois dernières années, les taux de rénovation se sont presque parfaitement ajustés aux taux de construction pour équilibrer (au dixième d’unité près parfois) l’importance des disparitions. Difficile de croire à un hasard se renouvelant trois années consécutivement. Il apparaît donc que le ralentissement s’est accompagné ces dernières années d’une réorientation des investissements vers les rénovations, et que les rénovations ont servi d’outil d’ajustement aux disparitions pour permettre un maintien du potentiel de production et de la qualité de l’outil.

Graphique 5 - Évolution comparée des taux de construction, rénovation et disparition entre 1999 et 2005

Conclusions

En sept années d’existence, l’enquête sur le parc a permis d’affiner la connaissance de la dynamique du parc. Si la réalité de la contraction n’avait échappé à personne, sa mesure précise, par type de bâtiments et par région apporte des éléments d’informations précieux pour comprendre les tendances et les mécanismes en jeu. Les résultats ont aussi permis de mesurer des tendances moins intuitives, comme l’absence de vieillissement « fonctionnel » du parc grâce aux rénovations. Au-delà des chiffres, les enseignements recueillis sur les mécanismes en jeu se révèlent tout aussi importants.

La relative indépendance des taux de construction et de disparition vis-à-vis des facteurs conjoncturels confirme la pertinence du suivi du parc comme indicateur tendanciel de long terme. L’importance évidente des rénovations comme moyen d’action sur le maintien d’un outil de production optimisé confirme la nécessité de consolider encore le suivi de cet indicateur. Les prochaines années confirmeront ou infirmeront ces principes. Dans l’attente, ces principes posent les bases, toujours perfectibles, d’hypothèses disponibles pour des tentatives de simulation future de l’évolution du parc de bâtiments.

Sylvain GALLOT - ITAVI

3,6% 3,1% 2,8%1,8%

1,0% 0,8% 0,3%

1,1% 2,7%3,6%

2,4%

1,9%

-2,2%-2,8%

-4,5%

-3,3%-2,5%

-1,5%-1,9%

-6,0%

-4,0%

-2,0%

0,0%

2,0%

4,0%

6,0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

constructions disparitionsrénovation évolution nette

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Vos bâtiments (à compléter uniquement si vous ne participez pas à l’enquête avicole)

P1 P2 P3 P4 Surface d'élevage

Poulets Dindes Canards

Nombre d'animaux habituellement mis en place

Pintades Dates des mises en place en 2004 :

Dates des mises en place en 2005 :

Année de construction Type de coque : 1. Classique 2. Louisiane 3. Tunnel ou structure légère 4. Autre (précisez)

Type chauffage : 1. radiant classique 2. radiant progressif 3. aérothermes intérieurs 4. aérothermes extérieurs 5. autre (précisez)

Ventilation : 1. statique 2. dynamique extraction latérale 3. dynamique extraction haute 4. dynamique extraction bilatérale 5. autre (précisez)

Ventilation d'appoint : 0. pas de ventilation appoint 1. brasseurs d’air 2. turbines en extraction 3. autre (précisez)

Lumière naturelle : 0. non 1. oui

Eclairage : 1. ampoules 2. néons 3. autre (précisez)

Brumisation haute pression : 0. non 1. oui

Annexe 2-III : QUESTIONNAIRE POSTAL – AVICULTURE

Nom - Prénom................................................................................................................................................ Raison sociale (le cas échéant) .....................................................................................................................

Adresse :..........................................................................................................................................................

Code postal.............................................................Commune .......................................................................

Téléphone : .............................................................N° EDE............................................................................

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CCOONNSSOOMMMMAATTIIOONN DDEE PPRROOPPAANNEE EENN EELLEEVVAAGGEE AAVVIICCOOLLEE

Attention : Indiquer les coûts hors TVA liés à l’élevage avicole et remplir une fiche par contrat

NOM , Prénom................................................................................................................................. Numéro EDE .................................................................. ou Raison sociale Type de production : Standard ou certifié Label ou bio Cochez la(les) case(s) correspondante(s)

Espèce : Poulet Dinde Pintade Canard Cochez la(les) case(s) correspondante(s)

Nom de votre organisation de production (coopérative, intégrateur, groupement) :___________________________________________________________

Difficultés éventuelles rencontrées par rapport à l’approvisionnement, à la tarification, etc. : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Cuves

Consommation annuelle en kg (information

disponible dans la comptabilité ou

factures)

Mode de Facturation (cocher la case) Surface

totale des poulaillers

Fournisseur de gaz

(nom de la compagnie)

Montant du terme

fixe annuel (HT)

Nb Capacité 2004 2005 Directe Groupement

Délai de paiement

Date de la dernière

commande

Prix de la tonne à la dernière

commande (HT avant remise)

Montant de la

remise (si vous en

bénéficiez)

Prix à la tonne réellement payé

(net HT)

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CCOONNSSOOMMMMAATTIIOONN DD''EELLEECCTTRRIICCIITTEE EENN EELLEEVVAAGGEE AAVVIICCOOLLEE

NOM , Prénom……………………………………………………….N° EDE………………. ou Raison sociale Attention : Indiquer les coûts hors TVA, et remplir une fiche par compteur utilisé totalement ou partiellement pour l’élevage avicole. Si le compteur est spécifique à l’élevage avicole ou à un bâtiment avicole, ne fournir que les informations relatives à ce compteur (et indiquer la surface correspondante). Sinon, préciser en cochant les cases, les différentes utilisations des consommations électriques enregistrées au compteur. Si plusieurs utilisations, part de l’élevage avicole (en %) ………………………….. Elevage de volailles

(indiquer la surface correspondante en m²)

Habitation (énergie utilisée pour le chauffage

si même compteur)

Autres productions animales

(préciser la ou lesquelles) Autre

(irrigation……)

Conditions et gestion du contrat (voir feuillet de gestion annuel 2004 et 2005 ou factures pour le tarif bleu) Tarifs ☺ : tarif bleu Options : Base tarif jaune HP/ HC tarif vert Tempo EJP Gestion de l'abonnement : (aidez-vous du spécimen et des "☺" pour les données à renseigner) Pour le tarif jaune ou le tarif vert voir le feuillet de gestion annuel pour le tarif bleu voir les factures Données 2004 Données 2005 Puissance souscrite (kVA ou kW –rayer la mention inutile) ☺

.......................

.........................

Consommation annuelle (kWh)* ☺

.......................

.........................

Total facturé HT (€)* ☺

.......................

......................... Dont dépassement HT (€) ☺ (dans le cadre du contrat EJP)

.......................

.........................

* En tarif bleu additionner les factures pour obtenir le total annuel Groupe Electrogène (données 2005) Présence Absence Si présence : Puissance......................................................kVA Consommation annuelle ...............................litres (estimation) Prix unitaire du fuel en 2005 .........................€ / litre

Difficultés éventuelles rencontrées par rapport à l’approvisionnement, à la tarification, etc. : ...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

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NOM, Prénom……………………………………………………N° EDE…………………………… ou Raison sociale :

La hausse du coût de l’énergie (électricité et gaz) a t’elle modifié vos pratiques?

Pratiques Remarques

Modification des conditions de démarrage… (expliquer)

Modification de la gestion de l’ambiance… (expliquer)

Rénovation du ou des bâtiments (préciser …)

Modification des sources d’approvisionnement ou des contrats

Renouvellement ou modification de l’équipement

Autres techniques (préciser…)

Quelles sont vos attentes ou/et projets concernant la problématique énergie ? (Tarification, actions au niveau du bâtiment, du matériel, de la conduite, nouvelles sources d’énergie …) :

......................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................

...................................................................................................................................................................................... Informations complémentaires concernant vos bâtiments et équipements de chauffage P1 P2 P3 P4

Grosses rénovations réalisées dans les 5 dernières années : 1. isolation 2. étanchéité 3. ventilation 4. régulation

Âge des appareils de chauffage Isolation: 1. très moyenne 2. moyenne 3. bonne 4. Très bonne

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Annexe 2-IV : QUESTIONNAIRE EXPLOITATION – AVICULTURE

Enquête énergie Questionnaire Exploitation

(Choix d'exploitation à un seul bâtiment ou avec bâtiments identiques)

Enquêteur.................................................... Date ...........................................................

Nom (ou raison sociale): ...................................................... Prénom................................................

Adresse : ...................................................................................................................................................

...................................................................................................................................................................

Tél :....................................................................................... Age du chef d'exploitation : ................

EDE : ....................................................................................

Part de l’activité volailles sur l'exploitation par rapport au revenu:....................................% par rapport au temps passé % SAU de l'exploitation ha

Type de production : Standard ou certifié Label ou bio Espèce : Poulet Dinde Pintade Canard

Le jour de la visite : Nombre ...................................... et âge des oiseaux ............................. jours

PREALABLE : Avant de commencer l’enquête, vérifier les consommations de gaz et d’électricité annuelles en faisant une moyenne sur les 2 derniers exercices comptables (afin d’éviter, entre autre, l’effet du démarrage d’un lot de dindes en novembre ou décembre avec une période d’exercice 01/01 au 31/12). Collecter les résultats technico-économiques sur la même période s'ils ne l'ont pas déjà été.

Quelle est la consommation annuelle moyenne ?:

GAZ : ............................................................................ kg

ELECTRICITE : ..................................................................... kWh

Si plusieurs bâtiments, les consommations sont-elles différentes d’un poulailler à l’autre (aux dires de l’éleveur) ? oui non

Quelles explications sont données par l'éleveur ? .................................................................................... .................................................................................................................................................................. ..................................................................................................................................................................

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DESCRIPTIF DES BATIMENTS

Bâtiment Année de construction

Surface (en m²) Production(s) Temps d'occupation/ an

(moyenne 2004- 2005 en j) P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7

Défaut(s) majeur(s) de conception pouvant expliquer une surconsommation : ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... Implantation : sur une hauteur très exposé au vent très protégé (par autre bâtiment par exemple) encaissé moyennement exposé Nature du sous-sol : (argileux, sableux, …) ............................................................................................ déblai remblai sol intérieur surélevé/sol extérieur assainissement périphérique et bonne gestion des eaux pluviales Nature du sol : terre battue béton

Volume d’air du poulailler (hauteur moyenne X surface) :............................................................. m3

Type de coque : classique louisiane tunnel Type de ventilation : statique dynamique

Si statique : ouvrants entièrement automatisés ouvrants partiellement automatisés ouvrants à commandes manuelles - Volets latéraux continus oui non - Volets lanterneau continus oui non - Tous les treuils sont-ils pilotés par les mêmes sondes et le même boîtier de régularisation centralisé ? oui non

- Si régulation entièrement automatisée couplage lanterneau + volets latéraux oui non

- Comment est assuré le renouvellement d’air mini (doseur ou mini fixe…).......... ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. .................................................................................................................................

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Si dynamique : extraction latérale extraction haute extraction bilatérale

extraction pignon si oui, est-elle utilisée uniquement comme assistance de ventilation estivale oui non

Utilisation d’un doseur cyclique oui non Débit du plus petit doseur (débit approché du (des) ventilateur(s) du plus petit doseur, pertes de charges comprises, X % de temps de fonctionnement sur un cycle dans les 3 trois premiers jours d'élevage) : ................................................... m3/h Y a t’il correspondance entre ce débit et celui utilisé par la régulation pour calculer le temps de marche du doseur ? oui non Fonctionnement des ventilateurs par groupes oui non Nombre de groupes possibles ........................................................................ Nombre d’extracteurs et débits

Débit unitaire (m3/h) Nombre Débit total (m3/h) m3/h m3/hm3/h m3/hm3/h m3/hm3/h m3/h

Total m3/h

Isolation :

Localisation matériaux Épaisseurinitiale âge

état apparent : (dégâts, rongeurs,

ténébrions, ...)

jonction entre panneaux

sous-toiture trappes soubassements long pans pignons Étanchéité :

• en ventilation dynamique : mesurer la dépression du bâtiment trappes fermées avec un ventilateur assurant environ 3 fois le renouvellement du bâtiment par heure. ..................................................................... Pa

• en ventilation statique : apprécier l'étanchéité par fumigène si journée de grand vent ou par entrées de lumière parasite en fermant tous les ouvrants.

très bonne bonne moyenne très moyenne

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Chauffage :

Type d'appareil nombre marque type puissance

individuelle (Watts)

âge

Disposition coté, pignon ou 1 coté, 2 cotés,

1 ligne centrale Radiants classiques Radiants progressifs

Aérothermes intérieurs

Aérothermes extérieurs

Autres … précisez ...............................

hauteur des sondes : ....................................cm entretien des appareils fréquence, méthode (démontage, lavage, soufflage…) :......................... ..................................................................................................................................................... ..................................................................................................................................................... Régulation : manuelle tout ou peu progressive Nombre de zones de régulation

Ventilation Chauffage 1 zone 2 zones 3 zones

Le chauffage et la ventilation sont-ils gérés par le même boîtier ? oui non

Le chauffage et la ventilation sont-ils gérés par les mêmes sondes de températures ? oui non

Boîtier : marque : ........................................................................................................................... type : ................................................................................................................................ âge :..................................................................................................................................

Dépressiomètre en bâtiment dynamique : oui non

de commande (intervient sur la régulation) de contrôle

Sonde de température extérieure : oui non

Si le poulailler est équipé d’un capteur d’hygrométrie : relever la valeur lors du passage et effectuer une mesure par sonde mobile.

• Capteur élevage ........................................... % • Appareil de contrôle .................................... %

Présence d'une station météo reliée à la régulation (sens + direction vent) : oui non

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LES PRATIQUES Le système de distribution d’eau génère t’il du gaspillage ? oui non Des problèmes sanitaires entraînant une surconsommation de chauffage sont-ils fréquents (plus de 2 lots par an en poulet, 1 lot en dinde, 1 lot en label) ? oui non Litière au démarrage : matériau : ............................................ quantité : .......................... kg/m² ajouts : ........................... kg/m² Démarrage En ambiance Localisé Comment ? (sur une partie de la surface du poulailler, bâchage ou pas, …), ......................................... .................................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................. Si Démarrage en densité élevée et transfert : quelle densité au démarrage : .............................................................................................. quel âge au transfert : .............................................................................................. quelle densité après transfert .............................................................................................. quelles précautions sont prises : .................................................................................................. ..................................................................................................................................................... ..................................................................................................................................................... Préchauffage du bâtiment : pratiqué : oui non si oui : combien de temps avant l'arrivée des animaux : heures avec quelle progressivité : ............................................................................................ °C/h Mini-chauffage : en radiant, utilisez vous cette fonction ? oui non pourquoi ? ..................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... comment ?..................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... En aérothermes faites vous varier la pression de fonctionnement des appareils ? oui non En radiant, comment est réalisée l’extinction ? À un âge donné : ............................................ j

progressivité : ................................................

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Consignes d’élevage pendant la période de chauffage : (3 premières semaines en poulet et 6 premières semaines en dinde)

Poulets Dindes Âge des animaux

(J) Consigne

de T° (°C)

Débit mini

(m3/h)

Consigne d'Hygro.

(%)

Décalageconsigne

chauffage(°C)

Consigne de T° (°C)

Débit mini

(m3/h)

Consigne d'Hygro.

(%)

Décalageconsigne

chauffage(°C)

1 j

Comment contrôlez-vous la température au démarrage (cochez la ou les cases) ? Ambiance Sous les radiants Température de la litière A partir de quel âge commencez-vous à ventiler ?...................................................jours Gestion des trappes (manuelle) : Connaissance du fonctionnement de la régulation : Elle est utilisée en lecture uniquement : oui non Vous accédez au programme utilisateur (plages, minis, maxis, consignes temps et hygro…) : oui non Vous accédez au programme installateur : oui non Sécurité froide (décalage par rapport à la consigne générale, faites-vous varier cette valeur) ? ----------- oui non

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Pour l’entretien et le dépannage du matériel de chauffage et de ventilation : êtes vous autonome ? oui non jusqu’ou ? (potentiomètres de recopie, réglages 0-10 volts) : oui non Nettoyage du matériel de chauffage :

Le matériel de chauffage est-il nettoyé à chaque vide sanitaire ? oui non L’est-il également en cours de lot ? (filtres) oui non Est-il démonté et sorti du bâtiment ? oui non Est-il dépoussiéré au compresseur ? oui non Est-il lavé ? oui non Changer vous certaines pièces d’usure sur les appareils? oui non A quelle fréquence ....................................................................................................................... Renouveler vous vos équipements de chauffage? oui non A quelle fréquence ....................................................................................................................... L’observation des poussins vous conduit-elle à modifier les consignes d’ambiance ? oui non Si oui expliquez : (paramètres et comportements observés et ajustements effectuées)......................................................... .................................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................. La hausse du coût du gaz vous a t’elle conduit à modifier vos pratiques ? oui non Si oui expliquez les changements : .................................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................. Si le coût de l'énergie continuait d'augmenter, envisagez-vous de mettre en œuvre certaines solutions techniques ou investissements pour limiter la facture ? si oui lesquels ................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... Quels sont selon vous les postes les plus consommateurs en énergie ? quelles parts représentent-t-ils dans le total des charges........................................................................ ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... Quelles sont selon vous, les possibilités pour économiser l'énergie dans votre élevage ?..................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... Disposez-vous de bois sur votre exploitation ? ........................................................................................ si oui en quelle quantité, l'utilisez-vous et comment? ............................................................................. ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ...............................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ADEME, si oui à quel niveau et dans quel cadre ?................. ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... Remarques diverses .................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................... ...............................................................................................................................................................

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Annexe 2-V : LES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE VENTILATION DES BÂTIMENTS AVICOLES

Les données ci-après sont issues du numéro hors série de Sciences et Techniques Avicoles (ITAVI - AFSSA) de Septembre 1998 "La gestion technique des bâtiments avicoles".

1. La ventilation naturelle ou statique 1.1 Principe et fonctionnement

La ventilation naturelle d’un bâtiment utilise les phénomènes physiques de déplacement naturel des masses d’air en fonction de leurs caractéristiques. Elle s’effectue sans faire appel à une énergie extérieure autre que celle nécessaire à la commande de capteurs et actionneurs de contrôle de l’installation. Le fonctionnement repose sur deux phénomènes :

l’effet cheminée (ou effet « Meule ») lié à l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur, l’effet du vent lié à la pression du vent sur les parois latérales.

1.1.1. L’écart de températures (effet cheminée)

L’explication de ce phénomène, encore appelé « effet MEULE » réside dans la différence de masse volumique entre l’air intérieur et extérieur. L’air à l’intérieur du bâtiment est plus chaud que l’air à l’extérieur. Il est par conséquent plus léger, s’élève donc dans le local jusqu’au lanterneau et crée ainsi une dépression.

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-1 : Effet cheminée ou effet « Meule »

+ 26 °C

+ 24 °C Dépression

+ 20 °C + 5°C

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Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-1 : Masse volumique de l’air en fonction de la température

Température (en °C)

Poids (en kg/m3)

- 5 0

+ 5 + 10 + 15 + 20 + 25 + 30 + 35

1,317 1,293 1,270 1,248 1,226 1,205 1,185 1,165 1,146

Écart entre - 5 °C et + 35 °C : 171 g/m3 La formule de Bruce permet de calculer la vitesse de l’air au niveau du lanterneau, et donc d’en connaître le débit maximum théorique sous différentes conditions climatiques extérieures.

V = SETi

Thg)²(

2 ∆∆

V = vitesse donnée en m/s g = 9,81 m/s2, accélération de la pesanteur ∆h = différence de hauteur en mètre entre l’admission et la sortie de l’air ∆T = différence de température en °C entre l’air extérieur et intérieur Ti = température absolue intérieure (°Kelvin = t°C + 273)

=SE

rapport des surfaces d’entrée sur les surfaces de sorties d’air

Le tirage du lanterneau est maximal lorsque les écarts de températures ambiantes intérieure et extérieure sont élevés (∆T important) et que la différence de hauteur entre l’admission et la sortie est importante (∆h important). La vitesse de l’air est faible, voire nulle dans certains cas en été. En effet, l’écart de température intérieure et extérieure tend vers l’équilibre. Or, c’est à ces moments qu’il est absolument nécessaire d’évacuer hors du bâtiment de grandes quantités de chaleur animale ou rayonnée susceptible d’incommoder les animaux. Pour ces raisons, l’admission en période hivernale s’opérera en partie haute (meilleure maîtrise des circuits d’air). Certains bâtiments du sud de la France sont équipés d’une double admission en partie haute et basse. Cette disposition, utile en forte période chaude, permet d’admettre directement de l’air.

1.1.2. La différence de pression (effet « vent ») Ce procédé utilise la force du vent qui, en créant une pression ou une dépression, induit un déplacement d’air.

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Surpression vent Dépression Surpression vent

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-2 : Effet du vent

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-2 : Pression engendrée par le vent sur une paroi latérale

Vitesse du vent (m/s)

Vitesse du vent (km/h)

Pression (Pa)

1 m/s 3,6 km/h 6 Pa

10 m/s 36 km/h 60 Pa

15 m/s 54 km/h 143 Pa

28 m/s 100 km/h 490 Pa

+ T°

+NH

Vent

Vent

Vms

Favorable Défavorable

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Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-3: Effets du vent dominant sur le bâtiment L’idéal est d’obtenir une mise en dépression de l’ambiance du bâtiment par appel d’air ou tendance à l’équilibre des pressions, à partir du lanterneau. Afin de mieux maîtriser les circuits de l’air à l’intérieur, cette dépression doit demeurer relativement constante (10 à 30 Pa) ce qui est difficile à obtenir car les pressions et les dépressions sont sous la dépendance des vents, qui sont rarement de force ou d’orientation constantes.

1.1.3. Les débits maximaux Pour la région Nord de la France, par exemple, en prenant comme base de calcul un niveau de renouvellement horaire de l’ordre de 4 m3/heure/kg, la charge maximale de viande de poulets, les derniers jours avant l’abattage pour un bâtiment de 1 000 m² est d’environ 40 000 Kg. Les débits nécessaires sont :

Débits maximaux = charge maximale x renouvellement horaire

Débits maximaux = 40 000 kg x 4 m3/h/kg= 160 000 m3/h A partir de ces valeurs, il est possible de calculer les surfaces de sorties d’air, suivant la formule :

eiehg

DMESm∆∆

=23600

² qui peut se simplifier par

eieh

DMESm∆∆

=1598

²

Où Sm² = surface maximale d’ouverture du lanterneau (en m²) DME = Débit Maximal Estival (en m3/h) g = 9,81 m/s2, accélération de la pesanteur ∆h = différence de hauteur entre l’admission et la sortie de l’air (en m) ∆e = différence de masse volumique entre l’air introduit et l’air extrait (en kg/m3) ei = masse volumique de l’air intérieur (en kg/m3) ee = masse volumique de l’air extérieur (en kg/m3) Exemple : Pour un bâtiment de 15 m de large et de 68 m de long. Sm² = Surface maximale d’ouverture du lanterneau DME = Débit Maximal Estival en m3/h Besoins d’un 1 000 m² = 160 000 m3/h ∆h = 3,20 m (pente de 40 %) Température extérieure (te) = 16 °C soit ee = 1,222 Température intérieure (ti) = 20 °C soit ei = 1,205 ∆e = 0,017

²2,47

205.1017.02.315948

160000² mSm =×

=

mmm

bâtimentLongueurSm 69,0

68²2,47²pointen tout Passage ===

Soit pour un bâtiment de 68 m de long, une différence de 3,20 m entre l’admission et la sortie d’air et sous les conditions de températures citées ci-dessus, un passage en tout point libre de 0,69 m.

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1.2. Les paramètres à prendre en compte

Sortie d’air Pente du toit Implantation et Orientation Admission d’air Volume Dimension

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-4 : Les principaux paramètres à prendre en compte pour un bâtiment à ventilation naturelle

1.2.1. L’implantation et l’orientation du bâtiment Le choix d’un lieu d’implantation sain, protégé des vents forts mais aéré, sec et bien drainé est conseillé pour un bâtiment à ventilation naturelle.

1.2.1.1. L’implantation Le choix du site d’implantation est primordial. La ventilation naturelle ne donne satisfaction que dans deux cas précis :

lorsqu’il y a un écart de température entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, l’air chaud monte et est remplacé par l’air frais.

lorsqu’il existe une différence de pression de l’air sur l’une des parois (vent) ; on observe alors une tendance à l’équilibre, avec des entrées d’air à l’intérieur du poulailler par des orifices prévus à cet effet.

En dehors de ces deux cas, l’air circule peu ou pas du tout et la qualité de l’ambiance se dégrade rapidement et période de forte chaleur, les risques d’hyperthermie sont augmentés. L’implantation dans une vallée n’est pas conseillée, on y constate souvent une absence de vent et donc une insuffisance de renouvellement d’air en ventilation naturelle, surtout en période chaude. Les conséquences possibles en sont un excès d’humidité à l’intérieur du bâtiment qui sera à l’origine d’une forte émission d’ammoniac ayant pour conséquences de favoriser les problèmes sanitaires et de provoquer une chute du GMQ en fin de bandes. L’implantation sur une colline, outre sa difficulté d’intégration paysagère, a pour conséquence un excès d’entrée d’air du côté du vent dominant, surtout en période de démarrage, une température ambiante insuffisante et surtout un balayage d’air transversal qui favorisera l’apparition de diarrhées et donc de litières souillées.

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20 m minimum

Éviter les obstacles trop proches

Vent

Figure: site trop exposé à éviter Figure: site encaissé à proscrire

Si implantation sur une colline excès d’entrée d’air ?

Insuffisance de ventilation

Humidité et température

en été et en hiver

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-5 : Implantation d’un bâtiment avicole

1.2.1.2. l'orientation Pour les bâtiments à ventilation naturelle, l’idéal est de positionner l’axe du bâtiment suivant un angle d’environ 90° par rapport aux vents dominants. Il ne faut jamais implanter ce type de bâtiment pignon plein vents. En effet, un refoulement d’air dans le lanterneau, à l’opposé des vents dominants, risque d’engendrer une ambiance hétérogène en températures et des mouvements d’air néfastes en raison de circuits inverses. La station climatologique la plus proche peut fournir sur demande la rose des vents de la région d’implantation. Ce document indique la force des vents, leur fréquence et leur provenance. Axe nord-sud (Ouest de la France)

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Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-6 : Exposition en région tempérée Dans d’autres régions (Sud-ouest) ou pays chauds (Espagne, Afrique du Sud), l’orientation peut se faire perpendiculairement aux vents dominants. Cette orientation est bénéfique durant les périodes à forte chaleur en période estivale en limitant les coups de chaleur. Elle permet également un moindre rayonnement solaire sur les parois latérales en pleine journée.

1.2.2. Admissions de l’air L’air extérieur entrant dans le bâtiment doit longer le toit et parcourir un trajet suffisamment long pour se réchauffer avant d’atteindre la zone de vie des animaux. Trois paramètres importants sont à prendre en compte :

La hauteur sur la paroi

La forme du volet

L’absence d’obstacle à la progression de l’air

1.2.2.1. La hauteur des volets sur la paroi

Pour permettre à l’air d’atteindre le plus rapidement le plafond en début de lot (surtout en période hivernale), la hauteur des volets en bâtiment statique doit se situer à 40 cm maximum du plafond. Ceci est important, particulièrement lorsqu’on travaille avec de faibles ouvertures, car dans ce cas la fine lame d’air est rapidement freinée avant d’atteindre le plafond. L’air retombe alors sur les animaux sans être ralenti et réchauffé.

1.2.2.2. La forme du volet La liaison entre le bord supérieur du volet et de la paroi doit absolument éviter tout freinage de la vitesse en début d’ouverture.

1.2.2.3. L’absence d’obstacle à la progression de l’air

position idéale

Bâtiment

Vent

position limite

position limite

∝ = 45°∝ = 45°

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Après l’entrée de l’air dans le bâtiment, celui-ci ne doit pas rencontrer d’obstacles à sa progression dans les premiers mètres de trajet, susceptible de freiner sa vitesse ou de le rabattre sur la zone de vie des animaux.

T u b es flu o rescen ts

C o n d u ite d e gaz C ab le s , e tc .

F o rm e

P r ése n c e d 'o b sta c les à la b o n n e d iffu sio n d e l'a ir

A P R O S C R IR E

E n trée d 'a ir san s o b stac le

E cro u d e rég lag e su r tige file tée

C ab le d e ten sio n en n ylo n T ige d 'en ro u lem en t d u câb le

E lim in a tio n d e to u s le s o b sta c les

T u b e flu o rescen t m o n té su r ch a în ee t rég lab le en h au teu r

A R E C H E R C H E R

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-7 : Admission d’air à proscrire et à rechercher Lorsque l’ouverture est faible, certains types de trappes entraînent un freinage de la vitesse de l’air à l’entrée du bâtiment. La principale conséquence en est la retombée trop rapide de l’air sur les animaux. Afin de limiter au maximum les entrées d’air trop importantes par les admissions situées du côté du bâtiment exposé aux vents dominants, entraînant une sur ventilation de cette partie du bâtiment et donc très souvent son refroidissement, il est recommandé :

de faire descendre les jupes assez bas (attention toutefois à conserver des passages bien dimensionnés),

d’installer des coupe-vent, en cloisonnant les jupes toutes les deux fermes,

de prévoir un système de fermeture automatique des admissions, régulé par thermostat, qui prendra en compte les baisses de température occasionnées par les différences de pression d’air d’une extrémité à l’autre de la jupe.

En climat tempéré, d’après diverses expériences, les admissions situées en parties hautes laissent apparaître un avantage :

Les risques de chutes d’air froid sur les animaux (distances) sont moindres

La veine d’air impulsée pénètre dans la partie haute du local en rencontrant moins de résistance le long de la sous-face de la toiture et permet une aération plus sécurisante.

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0,10 m à 0,20 m

0,30 m ou 0,60 m

2,20 m minimum

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-8 : Configuration des admissions d’air en région tempérée (Ouest de la France) En climat chaud, des admissions situées en partie basse des longs pans permettent d’admettre directement l’air sur les animaux ; elles sont à utiliser lorsque les températures et les mouvements de l’air venant de l’extérieur ne risquent pas d’avoir des conséquences néfastes sur le confort thermique des animaux.

1.2.3. Les sorties d'air Les nombreuses recherches menées en France et à l’étranger sur la conception du lanterneau et des admissions d’air ont abouti à des recommandations qui doivent être respectées sous peine de maîtriser difficilement l’ambiance pendant certaines périodes d’élevage. En particulier, connaissant les surfaces nécessaires de sorties d’air, en tenant compte de la pente de la toiture, il y a lieu de permettre un libre passage de l’air en tout point, sans freinage excessif, principalement en période de ventilation maximale (été ou fin de bande, avec des fortes densités). Il est fortement conseillé de sur dimensionner les surfaces déterminées à l’aide des formules. Le lanterneau doit assurer quatre fonctions :

occulter la lumière naturelle extérieure, souvent trop intense,

obtenir un tirage maximum pour mettre en dépression l’ambiance du bâtiment,

être bien étanche,

permettre un nettoyage et une désinfection efficaces. La conception des lanterneaux résulte d’un compromis entre ces quatre fonctions qu’il doit assumer. Les surfaces totales des sorties de l’air doivent être adaptées :

à la charge maximale d’animaux pouvant être logés à l’intérieur,

aux conditions climatiques du lieu. Le passage de l’air ne doit en aucun cas être freiné en période de ventilation maximale (été). Ainsi, si la surface à la base équivaut à 2 N, il est nécessaire de retrouver ces 2 N en différents points de passage de l’air.

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Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-9 : Configuration type d’un lanterneau (en zone tempérée)

1.2.4. La pente du toit Plus la différence de hauteur entre les entrées et les sorties d’air est importante, mieux la ventilation naturelle fonctionne, principalement en été ou en fin de bande. En effet, le tirage, ou l’effet cheminée du lanterneau s’en trouve amélioré (∆h). Cette pente devra être d’environ 40 %, mais pour un bâtiment construit dans un site exposé, la pente pourra être ramenée à environ 35 %. De plus, il est impératif de veiller à la parfaite étanchéité des ouvrants, faute de quoi, du fait d’une sur ventilation parasite, l’élévation de la température du local nécessaire en période de démarrage sera difficile à obtenir.

1.2.5. Le volume Le volume du bâtiment va influencer la qualité d’ambiance. Un faible volume augmente la charge microbienne et accentue les problèmes d’ordre sanitaire. Un volume important entraîne un effet tampon vis à vis des variations de températures, de vitesses d’air, d’ammoniac et de microbisme. Les recommandations retenues en bâtiment statique sont de 0,200 m3 par sujet en poulets de chair et 0,500 m3 en dindonneaux. Pour un local de 1 000 m² abritant 20 000 poulets ou 7 500 dindonneaux, un volume voisin de 4 000 m3 est demandé. La hauteur des parois latérales est de 2,50 m à 2,60 m et la pente de la toiture de 40 %.

1.2.6. Les dimensions Des largeurs de bâtiments comprises entre 12 et 15 mètres permettent une ventilation homogène, des températures stables et de bons résultats zootechniques. La longueur de bâtiment recommandée est variable en fonction du type de bâtiment. Des longueurs comprises entre 60 et 80 m sont souvent rencontrées. La surface courante des bâtiments oscille entre 1 000 et 1 200 m² pour atteindre parfois 1 500 m². Au-delà, la gestion technique devient difficile.

1.3. Les principaux modèles de bâtiments "statiques"

1.3.1. Le poulailler obscur statique régulé

C’est le bâtiment dont la conception est la plus ancienne et par conséquent le modèle le plus répandu. Le traditionnel bâtiment statique à réglage manuel a été progressivement remplacé par le statique dit « assisté » qui dispose d’un système de régulation commandant l’ouverture des trappes latérales et du lanterneau. Tous les constructeurs proposent ce type de poulailler régulé.

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Certaines entreprises conseillent le même genre de poulailler, mais sans les jupes et avec des trappes transparentes. C’est le statique clair.

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-10 : Principe d’un poulailler obscur statique

Configuration usuelle : • Surface : 1000 à 1200 m² • Largeur : 12 à 15 m • Longueur : 60 à 80 m • Pente du toit : 40 à 45 % • Entrée d’air : trappes latérales protégées par une jupe • Extraction : lanterneau (trappes type ascenseur conseillées) • Régulation de la ventilation : couplée au chauffage (2 à 3 zones en fonction de la surface à raison de 3 vérins/zone) Le système est constitué :

d’entrées d’air latérales par des volets mobiles autour d’un axe longitudinal,

de sorties d’air en faîtage du bâtiment par des lanterneaux (extracteurs statiques) avec des volets mobiles.

Le renouvellement d’air conjugue l’effet de cheminée et l’effet du vent ; la pression exercée par le vent sur l’une des faces du poulailler génère, par la forme du lanterneau, une mise en dépression de l’air ambiant au faîtage. Autonomie énergétique et simplicité du système : ce système est moins dépendant d’une coupure d’alimentation électrique : il est donc plus sécurisant pour l’éleveur. Le fonctionnement de ce type de poulailler est désormais bien connu et sa simplicité permet à l’éleveur de le maîtriser rapidement si le bâtiment est bien dimensionné. L’absence de ventilateurs réduit la maintenance à des systèmes de commandes simples du type vérin, treuil... Orientation primordiale : son implantation dans une zone suffisamment ventée est indispensable. Le tirage lié au vent est déterminant en regard du tirage dû à l’écart de densité. Gestion des débits d’air : ce type de ventilation tributaire du vent ne permet pas toujours d’assurer un flux d’entrée d’air à grande vitesse, très appréciable en période de forte chaleur. Pour pallier cette carence, il peut s’avérer utile d’équiper le bâtiment en ventilateurs-brasseurs d’air.

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Risques en été : les capacités limitées du système de ventilation entraînent une baisse du chargement l’été. Pour l’élevage de poulet, on considère que cette réduction du chargement doit être d'environ 10 à 15 %. Il est important de bien respecter cette limite en fin de bande l’été afin de ne pas surcharger.

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-3 : Exemple de performances techniques des bâtiments statiques construits après 1992

Poulet léger

Poulet lourd

Poulet label

Dinde Canard de Barbarie

Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²)

34 26,3 1,382 1,83 5,5

12,73

40 21,6 1,865 1,84 6,0

12,79

90 10,8 2,236 3,12 3,3

11,34

113 8,2

8,619 2,20 5,2

25,54

81 13,8 3,692 2,75 3,8

28,61 (Chambre d’Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97)

• Le poulailler clair à rideaux, type

1.3.2. Le poulailler clair à rideaux type « Louisiane » Le poulailler clair à rideaux est inspiré d’une technologie développée dans plusieurs états des USA et dont le coût de construction au m² est plus économique qu’un bâtiment traditionnel. Les dernières vagues de construction ont vu ce modèle percer dans le grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire). Toutefois, ce bâtiment nécessite une très bonne implantation et d'un point de vue thermique dispose de faiblesse au niveau de son isolation du fait des rideaux utilisés comme ouvertures de ventilation.

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce d 1 Bâ i i b à l

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Vent

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-11 : Principe du poulailler clair à rideaux

Configuration usuelle : • Surface : 1 200 m² • Largeur : Ne pas dépasser 11 à 12 m • Longueur : 100 m • Pente du toit : 25 à 28 % • Entrée et sortie d’air :par de larges ouvertures (1 m) protégées d’un rideau transversal • Régulation de la ventilation : couplée au chauffage (2 à 3 zones en fonction de la surface à raison de 2 vérins/zone) Le renouvellement de l’air se fait par aération directe et ventilation transversale en raison de la faible largeur du bâtiment. Un rideau translucide, de un mètre de haut sur chaque côté du poulailler, évolue automatiquement selon la température et l’humidité. Investissement réduit : la conception de ce bâtiment est basée largement sur le moindre coût. Il permet à de jeunes éleveurs d’accéder à l’investissement d’un outil industriel. Autonomie énergétique : la ventilation de ce bâtiment n’est due qu’au vent. Les éleveurs n’ont donc pas à craindre les coupures d’électricité ou les pannes de ventilateurs. La lumière naturelle : l’éclairage naturel, et donc l’apport direct d’ultraviolets, améliore la qualité du squelette du poulet car il permet l’assimilation de la vitamine D, indispensable à la fixation du calcium et du phosphore. De plus, la pigmentation de la peau et des pattes confère au produit un attrait supplémentaire pour le consommateur. Le fait de travailler avec la lumière du jour est en général très apprécié par l’éleveur. Orientation primordiale : le principe de la ventilation naturelle rend indispensable son implantation sur un site venté, et cela toute l’année. L'orientation de ce bâtiment avec un axe perpendiculaire aux vents dominants est indispensable (Cf. Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-4) Risques en été : les risques d’étouffement des animaux (« coups de chaleur ») en période de forte chaleur sont importants. Pour limiter ce danger et améliorer l’ambiance dans ce type de bâtiment, des éleveurs font installer des brasseurs d’air ou mieux des extracteurs.

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Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-4 : Exemple de performances techniques dans des bâtiments clairs à rideaux construits après 1992

Poulet léger

Poulet lourd

Poulet label Dinde Canard de Barbarie

Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²)

33 24,8

1,370 1,80 6,8

12,08

44 22,8

1,955 1,92 6,2

13,52

85 11,0 2,212 2,30 2,4

10,04

112 8,4

8 451 2 21 7,4

29,21

82 14,3 3,558 2,67 3,8

40,18 (Chambre d’Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97)

2. La ventilation dynamique (ou mécanique)

2.1. Principe et fonctionnement La ventilation mécanique d’un bâtiment est réalisée au moyen de ventilateurs d’air entraînés par des moteurs électriques. L’objectif principal est la maîtrise des débits d’air quelles que soient les conditions climatiques (vent, température, pression atmosphérique) et les phases de fonctionnement. Il existe deux types de ventilation :

la ventilation par surpression, peu utilisée en élevage de production, consiste en une mise en surpression du bâtiment par soufflage d’air à l’aide de ventilateurs et sortie de l’air par des exutoires.

la ventilation par dépression, est obtenue par extraction de l’air du bâtiment à l’aide de ventilateurs de type hélicoïdal fonctionnant en extraction.

2.2. Les paramètres à prendre en compte

2.2.1 Une bonne étanchéité du bâtiment

La forte mise en dépression de l’enceinte (couramment de 30 à 60 Pa) peut provoquer des entrées d’air parasites, d’où une perturbation des circuits d’air et un accroissement des dépenses de chauffage.

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce

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2.2.2 Choix des ventilateurs Il est préférable d’opter pour des ventilateurs « tout ou rien » dont on connaît le débit en fonctionnement plutôt que pour des ventilateurs à vitesse variable avec lesquels, sauf dispositifs sophistiqués et fragiles, la connaissance du débit reste hypothétique. Il faut également tenir compte de la capacité totale des ventilateurs en fonction des caractéristiques du bâtiment et de l’espèce avicole.

2.2.3 Installation de systèmes de sécurité La ventilation ne doit jamais cesser de fonctionner dans un bâtiment dynamique sous peine de détériorer l’ambiance (accumulation de gaz nocifs comme le CO, NH3...) ou d’étouffement des volailles. L’installation d’alarmes qui fonctionnent en cas de panne électrique, de disjoncteur différentiel et d’une source électrique de secours (groupe électrogène ou génératrice) est indispensable pour éviter toute déconvenue.

2.2.4 L’orrientation du bâtiment Il faut veiller à ce que le flux d’air ne puisse pas nuire au voisinage (poussières, odeurs, etc..), surtout en cas d’installation de ventilateurs à hauteur d’homme. L’orientation des ventilateurs est également à étudier en fonction du type de bâtiment dynamique.

2.2.5. La pente du toit, la longueur, les hauteurs d’admissions d’air, le choix des matériaux

Ces paramètres sont également à prendre en compte pour ensuite bien maîtriser la ventilation.

2.3. Dimensionnement d’une ventilation dynamique

2.3.1. Calculs des débits et des pertes de charge Le calcul des besoins de renouvellement de l’air maximum, exprimés en m3/h, se fait en prenant pour valeur de base, celle qui satisfait les besoins en période estivale des animaux en fin d’élevage. Ces besoins sont déterminés de la manière suivante : V m3 = PV x N V m3 = volume maximal nécessaire en m3 PV = poids de viande des animaux en fin d’élevage (en kg) N = recommandation kg/heure Exemple : Bâtiment de 1 000 m² 40 000 kg de viande en fin d’élevage Région Bretagne N = 4 m3/heure/kg de poids vif de débit réel (de l'ordre de 5 m3/heure/kg en débit théorique) Pour un bâtiment de 1000 m² produisant du poulet, les besoins réels de renouvellement d’air sont donc de 160 000 m3/h. Pour calculer le nombre de ventilateurs nécessaires pour avoir ce niveau de renouvellement d’air, il faut tenir compte des pertes de charges. Un ventilateur n’a pas le même rendement à 0 Pascal (sans perte de charge) qu’à 50 Pascals. Ces pertes sont liées à des paramètres tels que la dépression, les capots, les frottements dans les cheminées, la présence de grilles de protection, la forme des entrées d’air... En fonction du type de ventilateurs, les pertes de charges sont différentes. Deux exemples sont présentés ci-dessous :

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 479

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-5 : Exemple de caractéristiques d’un ventilateur 1 400 tours

Dépression Débit m3/h

à 0 Pa 12 200

à 20 P 11 500

à 40 Pa 10 500 Le débit est de 12 200 m3/h à 0 Pa et de 10 500 m3/h à 40 Pa, soit une perte de charges du ventilateur de près de 14 %. Si nous prenons l’exemple ci-dessus, il faudra donc (160 000/10 500) 16 ventilateurs de 12 200 m3/h à 0 Pa pour obtenir un débit de renouvellement maximum de 160 000 m3/h à 40 Pa (pertes de charges classiques dans un bâtiment avicole). Malgré tout, il est préférable de surestimer la capacité des besoins de ventilation afin de tenir compte du vieillissement du matériel, donc de l’usure et de la perte de puissance.

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-6 : Exemple de caractéristiques d’un ventilateur (extracteur) gros modèle

Dépression Débit m3/h

à 0 Pa 40 800

à 10 Pa 38 800

à 20 Pa 36 240

à 30 Pa 34 730

à 40 Pa 33 300

Le débit est de 40 800 m3/h à 0 Pa et 33 300 m3/h à 40 Pa, soit une perte de charges du ventilateur de près de 18 %. Dans le cas d’un bâtiment statique avec ventilation d’assistance estivale longitudinale, on peut avoir (160 000/33 300) 5 ventilateurs de 40 800 m3/h à 0 Pa pour obtenir un débit de renouvellement maximum de 160 000 m3/h à 40 Pa. Pour des bâtiments dynamiques classiques, il faut tenir compte des faibles débits en début de lot. Les besoins de renouvellement d’air sont faibles. C'est pourquoi, il est préférable d’installer quelques petits ventilateurs au lieu d’un gros.

2.3.2. Les surfaces d’admission d’air Elles devront être réparties de façon égale sur les deux parois latérales dans le cas d’un dynamique par extraction haute, sous la forme de volets continus permettant d’obtenir un balayage homogène de toute la zone d’élevage. Il est préférable de sur dimensionner les surfaces d’entrées d’air, les débits réels des extracteurs étant sensiblement améliorés pour couvrir des besoins importants de ventilation en période estivale.

2.3.3. Les ventilateurs Les ventilateurs hélicoïdaux sont les plus communément utilisés dans les poulaillers. Ils sont intéressants en raison de leur prix. De plus, le débit obtenu par rapport à la puissance absorbée est excellent. Par contre, ils peuvent être sujets à des pertes de charge liées aux variations de pression ou de dépression. Les ventilateurs sont placés à l’intérieur de caissons monoblocs, en contre-plaqué ou polyester.

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 480

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-12 : Ventilateur monté en extraction haute

Il est préférable d’avoir des ventilateurs :

aisément démontables,

facilement lavables et désinfectables,

qui correspondent aux bons débits.

2.4 Principaux modèles de bâtiments dynamiques

2.4.1. Dynamique à extraction haute au faîtage C’est un poulailler de forme traditionnelle ; les entrées se font de chaque côté par des volets et l’extraction par des ventilateurs-cheminées en toiture. Proposé par un grand nombre de constructeurs, il est aussi très répandu. Ce bâtiment convient aussi bien à l’élevage de dindes que de poulets, de poulettes ou pondeuses pour la production d’œufs de consommation. Il en existe plusieurs variantes suivant l’emplacement des cheminées d’extraction qui peuvent être situées soit à la place du lanterneau classique soit en quinconce au faîtage.

Toiture Gaine

Volet anti-retour

ventilateur

Piège à lumière

Déflecteur

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 481

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-13 : Principe d’un bâtiment dynamique à extraction haute

Configuration usuelle : • Surface : 1 000 m² - 1 500 m² • Largeur : 15 m à 19 m • Longueur : 80 m à 100 m • Pente du toit : 30 à 35 % • Entrée d’air : trappes latérales • Extraction : ventilateurs cheminées avec trappes de recyclage ou non (facile d’accès pour le nettoyage) Le bâtiment est mis en dépression par le fonctionnement des ventilateurs-extracteurs situés au faîtage, ce qui provoque l’ouverture progressive des trappes latérales et l’entrée d’air neuf. Comme pour tous les bâtiments à ventilation dynamique, le débit des ventilateurs varie avec la température tandis que l’entrée d’air est sous le contrôle d’un dépressiomètre. Ce système permet une régulation progressive et fine des débits d’air grâce au grand nombre de ventilateurs. La dépression est moyenne (15 à 40 Pa), et les circuits d’air sont bien connus. L’existence d’entrées d’air latérales et de cheminées en toiture permet, en cas de pannes d’alimentation électrique, d’assurer un minimum de ventilation naturelle du poulailler ; ceci à condition qu’un système à sécurité positive vienne shunter les clapets de fermeture des cheminées. L’extraction haute permet l’évacuation des gaz en hauteur d’où une meilleure dilution dans l’atmosphère et moins de problèmes d’environnement avec le voisinage. L’extraction haute favorise l’évacuation de l’air chaud stagnant en partie haute ; ceci est intéressant en phase exothermique (fin de bande) mais entraîne un surcoût de chauffage en phase endothermique. Par ailleurs, le grand nombre de ventilateurs et de caissons génère des risques de déréglage des asservissements. Pour les opérations de nettoyage désinfection, les cheminées sont difficiles d’accès et à désinfecter correctement.

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Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-7 : Exemple de performances techniques des Bâtiments dynamiques à extraction haute construits après 1991

Poulet léger

Poulet lourd

Dinde Canard de Barbarie

Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²)

36 25,2

1,446 1,78 4,7

10,20

42 22,4

1,890 1,90 5,1

12,01

108 7,8

8,073 2,21 6,0

24,45

81 13,1 3,908 2,76 3,1

26,62 (Chambre d’Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97)

2.4.2 Dynamique à extraction monolatérale (type Colorado) Ce type de bâtiment dynamique à extraction monolatérale a été lancé en automne 1989. La plupart des bâtiments statiques transformés en dynamiques le sont suivant ce modèle. Il suffit de condamner le lanterneau et d’installer de gros ventilateurs sur l’un des côtés. Il donne de très bons résultats en poulets et il est aussi utilisé en dindes notamment au travers des rénovations de bâtiments. Par ailleurs, c’est le bâtiment dynamique le moins cher à l’achat et en fonctionnement.

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-14 : Principe d’un bâtiment dynamique à extraction monolatérale

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document -4 : Bâtiment dynamique à

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 483

Configuration usuelle : • Surface : 1000 m² à 1200 m² • Largeur : 12 à 15 m • Longueur : 60 m à 100 • Pente du toit : 30 à 35 % • Entrée d’air : trappes latérales en partie haute d’un long pan • Extraction : ventilateurs et/ou turbines

C’est un système à balayage transversal. L’air entre par une trappe latérale longitudinale protégée par une jupe et située en partie haute d’un long pan ; Les ventilateurs travaillent en extraction et mettent en forte dépression le bâtiment. En début de bande, seuls les petits ventilateurs fonctionnent. Puisqu’il n’y a pas de lanterneau, mais seulement quelques extracteurs à hauteur d’homme, l’entretien et surtout la désinfection sont facilités. Le bâtiment peut être délicat à gérer parce qu’il ne dispose que d’une seule longueur d’admissions d’air ; d’où une épaisseur des veines d’air plus importante. Il devra donc être parfaitement étanche car on travaille à des dépressions au démarrage qui peuvent atteindre 60 Pa. On observe des vitesses d’air élevées à proximité des ventilateurs, cet avantage en phase exothermique devient un inconvénient en phase endothermique, c’est à dire quand les animaux sont jeunes et donc fragiles. Par ailleurs, l’utilisation d’un seul ventilateur en début de bande ne permet pas toujours d’assurer une bonne homogénéisation de l’air ambiant. Le principe de la ventilation transversale et l’existence d’une forte dépression entraîne une faible efficacité du renouvellement d’air car le circuit d’air est relativement court.

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-8 : Exemple de performances techniques des bâtiments dynamiques à extraction monolatérale construits après 1992

Poulet léger Poulet lourd Dinde

Age abattage (j) Densité (anx/m²) Poids moyen (Kg) I.C. % pertes Charges Variables (F/m²)

36 26,4 1,396 1,77 4,3

13,20

42 23,2

1,913 1,83 5,2

13,65

112 8,3

8,344 2,22 7,2

29,18 (Chambre d’Agriculture du Grand Ouest - juin 1996/97)

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 484

2.4.3. Dynamique à extraction bilatérale basse (type britannia) C’est le troisième modèle de bâtiment à ventilation dynamique de part sa fréquence mais on le rencontre beaucoup moins que les deux premiers. Inspiré du modèle britannique, il a fait son apparition en France fin 1987.

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-15 : Principe d’un bâtiment à extraction bilatérale basse

Configuration usuelle :

• Surface : 1 000 m² • Largeur : 17 à 20 m • Longueur : 50 à 60 m • Pente du toit : 35 % • Entrée d’air : lanterneau • Extraction : ventilateurs latéraux protégés par des capots L’air vicié est extrait de chaque côté du bâtiment en partie basse des longs pans ; l’entrée de l’air neuf se fait par le lanterneau en toiture. Il existe une régulation du débit des ventilateurs d’extraction en fonction de la température, l’ouverture des admissions d’air en faîtage se faisant en fonction des indications du dépressiomètre. L’équipement de ventilation (nombreux ventilateurs) assure une capacité d’extraction élevée et permet d’obtenir une ambiance homogène et des vitesses d’air élevées en période estivale. Il est important de bien raisonner l’exposition du poulailler par rapport aux vents dominants. En effet, le vent peut s’engouffrer dans les ventilateurs. C’est pourquoi, des capots sont nécessaires pour les protéger. Il existe un risque de chute d’air froid au démarrage lors de l’admission de l’air frais en partie haute. L’admission d’air neuf nécessite donc un mélange rapide avec l’air ambiant, de bons circuits d’air et une dépression assez élevée.

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 485

2.4.4. Dynamiques à extraction en pignon Les bâtiments utilisant le principe de l’extraction en pignon sont très peu fréquents. Il s’agit le plus souvent de poulaillers clairs à rideaux équipés de turbines parce qu’ils ne fonctionnaient pas (manque de vent, mauvaise orientation....). Deux bâtiments sont présentés ci-dessous. L’un baptisé « Vénitia » par son concepteur et l’autre, plus récent, appelé « Aviconfort ».

2.4.4.1. Type "Vénitia"

Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-16 : Principe d’un bâtiment à extraction en pignon type « Vénitia »

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-7 : bâtiment à extraction bilatérale basse

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-6 : entrée d'air

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 486

Configuration usuelle : • Surface : 1 000 m² • Largeur : 15 m • Longueur : 67 m • Pente du toit : 30 % • Entrée d’air : volets sur 1/3 du bâtiment à l’opposé des extracteurs + gaine de soufflage en polyéthylène • Extraction : 4 ventilateurs en pignon (2 de 40 000 m3/h, 2 de 15 000 m3/h) C’est un système de renouvellement d’air à balayage longitudinal. En phase de chauffage du poulailler, on assiste à un soufflage en continu d’air chaud sortant de la gaine de polyéthylène. En exothermique (fin de bande) on observe un soufflage en continu d’air neuf par la gaine ainsi que l’ouverture des entrées d’air latérales. Les extracteurs fonctionnent en tout ou rien en fonction de l’écart mesure/consigne. Les quelques extracteurs en pignon sont faciles d’accès. Le balayage longitudinal assure un long parcours de l’air dans le bâtiment et contribue à une bonne efficacité du cycle (air neuf/air extrait). La possibilité d’obtenir des vitesses d’air élevées est un point positif en phase exothermique. Cependant, des différences de températures sont observées entre les deux extrémités du poulailler (zone inerte à proximité des entrées d’air), le dépoussiérage et la désinfection des gaines ne sont pas aisés et en cas de panne d’électricité, ce bâtiment ne peut pas fonctionner en statique.

2.4.4.2. Type "Aviconfort" L’objectif de ce type de bâtiment est de garder le meilleur des poulaillers à ventilation dynamique (performances techniques) tout en éliminant leurs inconvénients (étouffements liés à des pannes électriques).

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-8 : Bâtiment Dynamique à extraction en pignon

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Figure Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-17 : Principe d’un bâtiment à extraction en pignon type « Aviconfort » Configuration usuelle : • Surface : 1 500 m² • Largeur : 15 m • Longueur : 100 m • Pente du toit : 40 % • Entrée d’air : lanterneaux discontinus situés au faîtage • Extraction : 7 ventilateurs à chaque pignon (2 de 8 000 m3/h, 2 de 20 000 m3/h et 3 de 40 000 m3/h soit une puissance totale de 352 000 m3/h)

L’entrée d’air se fait au niveau des lanterneaux discontinus situés au faîtage, équipés de trappes ascenseurs. L’extraction est réalisée par des ventilateurs situés à chaque pignon. Les longs pans dans chaque côté sont dotés de volets normalement fermés. Ils s’ouvrent en cas de panne. Ce type de bâtiment peut fonctionner en cas de panne d’électricité. Lors d’une coupure de courant (arrêt des ventilateurs), les deux vérins hydrauliques qui commandent les cheminées en deux zones, ainsi que les deux vérins qui contrôlent les volets, ouvrent simultanément les volets et les cheminées. Le bâtiment peut alors fonctionner en ventilation « statique ». De même, en cas d’augmentation anormale de la température du bâtiment (ex : panne du boîtier de régulation), deux thermostats mécaniques commandent automatiquement cette ouverture générale (ouverture des vérins hydrauliques et celle des volets et cheminées). Lorsque la situation redevient normale, l’ensemble se referme.

3. Les spécificités des bâtiments d’élevage sous label

3.1. Des règles à respecter Les notices ministérielles relatives aux conditions minima pour l’obtention d’un label, indiquent que les règles d’élevage à mettre en œuvre doivent permettre un développement harmonieux et le maintien en bonne santé des animaux, sans avoir recours à des substituts qui pallieraient les défauts d’élevage. Les modes de production peuvent être variables, mais défini par un cahier des charges propre à chaque label. Cette réglementation détermine notamment des normes concernant la densité, la durée d’élevage, et la taille des bandes. Le mode d’élevage est également défini. C’est ainsi que l’on rencontre des productions label dont l’élevage des animaux est réalisé totalement sur parcours extérieur, en claustration partielle ou totale. De ce fait, la conception du bâtiment est variable suivant le degré d’intensification de la production. Le bâtiment pourra être un simple abri où les animaux y séjournent pendant les mauvaises conditions climatiques et pendant la nuit. Par contre, avec une production en claustration totale, le local de production devra être conditionné et donc comparable aux

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autres bâtiments avicoles. Enfin, dans le cas d’un élevage en claustration partielle, les animaux ont accès à un parcours extérieur. Elles concernent entre autres :

l’effectif maximum par exploitation, toutes volailles confondues : la surface maximale des bâtiments d’élevage label par exploitation est de 1 600 m², soit un maximum de 17 600 poulets, chaque bâtiment ne pouvant contenir plus de 4 400 sujets au départ.

-la densité d’animaux est limitée dans le bâtiment à 11 sujets/m² pour le poulet, il faut toutefois signaler la particularité des élevages labels en liberté réalisés dans des "bâtiments mobiles" ou les animaux ont accès à l'extérieur beaucoup plus tôt et peuvent être élevés à des densités plus importantes (autour de 17 animaux par m² de bâtiment). L’élevage peut se pratiquer avec ou sans parcours. L’élevage du poulet label avec parcours peut prendre l’option : parcours limité (plein air) ou liberté totale. Dans ce cas, les dimensions des trappes d’accès au parcours sont réglementées, de même que la superficie des parcours.

3.2. Description du bâtiment

Sa surface est limitée à 400 m², et la largeur ne doit pas excéder 9 m. La densité y étant limitée à 11 animaux par m², la ventilation statique est largement satisfaisante pour assurer un renouvellement correct de l’air ambiant d’autant plus qu’en fin de lot les animaux ont accès à un parcours.

Configuration usuelle Effectif : 4 400 poulets Surface utile : 400 m² Largeur : 9 m Longueur : 44 m Pente du toit : 35 à 45 % Entrée d’air : trappes latérales Extraction : lanterneau statique Régulation : manuelle de l’ouverture des trappes et du lanterneau Bâtiment : clair avec fenêtres Trappes de sorties des animaux sur le parcours Ce type de bâtiment est standard : il convient aussi bien à l’élevage de poulets que de pintades. La coque est constituée de matériaux classiques (fibre-ciment, panneau composites, etc...). On peut trouver les différents types de bâtiments classiques (avec lanterneau, Louisiane) mais aussi les différentes formes de coques et de structures (coque classique, tunnels,…). Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document -9 : Bâtiments statiques label

Photo Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document 10

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 489

Annexe 2-VI : QUELQUES REPERES SUR LES PRODUCTIONS AVICOLES

1 Les productions de chaleur de quelques volailles Les animaux produisent de la chaleur par plusieurs moyens : la conduction, le rayonnement et la convection ; cette chaleur est dite sensible. Les volailles dégagent aussi de la chaleur latente (sous forme d’eau ou de vapeur d’eau) par évaporation pulmonaire et par les déjections (cette dernière peut varier entre 25 et 40% de la chaleur latente). 1.1 Production de chaleur sensible : Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-9 : Production de chaleur sensible d’un poulet (en W) en fonction de son poids et de la température ambiante (d’après formules de la CIGR).

Température (en °C)

15 20 25 30 35

200 2.2 1.9 1.6 0.9 0.1

400 3.7 3.3 2.6 1.6 0.2

600 5.0 4.4 3.5 2.1 0.2

800 6.2 5.5 4.4 2.7 0.3

1000 7.3 6.5 5.2 3.1 0.4

1200 8.4 7.5 6.0 3.6 0.4

1400 9.4 8.4 6.7 4.0 0.5

1600 10.4 9.2 7.4 4.5 0.5

1800 11.4 10.1 8.1 4.9 0.6

2000 12.3 10.9 8.7 5.3 0.6

2200 13.2 11.7 9.4 5.7 0.6

2400 14.1 12.5 10.0 6.0 0.7

3000 16.7 14.8 11.8 7.1 0.8

3400 18.3 16.3 13.0 7.8 0.9

Poid

s Vif(

g)

3800 19.9 17.7 14.1 8.5 1.0

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-10 : Production de chaleur sensible d’une poule pondeuse (en W) en fonction de son poids et de la température ambiante (d’après formules de la CIGR).

Température (en °C)

15 20 25 30 35

1400 6.6 5.9 4.7 2.8 0.3

1600 7.3 6.5 5.2 3.1 0.4

1800 8.0 7.1 5.7 3.4 0.4

2000 8.6 7.7 6.1 3.7 0.4

Poid

s Vif

(g)

2200 9.2 8.2 6.6 4.0 0.5

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 490

2400 9.9 8.8 7.0 4.2 0.5

1.2 Production de chaleur latente : Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-11 : Production de chaleur latente d’un poulet (en g/h) en fonction de son poids et de la température ambiante (d’après formules de la CIGR).

Température (en °C)

15 20 25 30 35

600 2.7 3.5 4.8 6.5 8.3

800 3.4 4.4 5.9 8.0 10.3

1000 4.0 5.1 7.0 9.5 12.2

1200 4.6 5.9 8.0 10.9 14.0

1400 5.2 6.6 9.0 12.2 15.7

1600 5.7 7.3 9.9 13.5 17.3

1800 6.3 8.0 10.9 14.8 18.9

2000 6.8 8.7 11.8 16.0 20.5

2200 7.3 9.3 12.6 17.2 22.0

2400 7.8 9.9 13.5 18.3 23.5

3000 9.2 11.7 15.9 21.7 27.8

3400 10.1 12.9 17.5 23.8 30.5

Poid

s Vif(

g)

3800 11.0 14.0 19.0 25.9 33.2

Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-12 : Production de chaleur latente d’une poule pondeuse (en g/h) en fonction de son poids et de la température ambiante (d’après formules de la CIGR).

Température (en °C)

15 20 25 30 35

1400 3.6 4.2 6.3 8.6 11.0

1600 4.0 4.6 7.0 9.5 12.1

1800 4.4 5.0 7.6 10.3 13.3

2000 4.7 5.4 8.2 11.2 14.4

2200 5.1 5.8 8.8 12.0 15.4

Poid

s(g)

2400 5.4 6.2 9.4 12.8 16.5

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 491

2 Recommandations de consignes en bâtiments de volailles de chair. Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-13 : Recommandations de consignes pour un bâtiment de 1 000 m² contenant 22 000 Poulets de Chair

AGE (j)

POIDS VIANDE (kg vif)

TCI

Td (°C)

TCS HYGRO. (%)

NORME (m3/kg/h)

DEBITMINI (m3/h)

NOMBRE VENTILA-TEURS*

DOSEUR (%)

DEPRESSION (Pa)

0 900 31 32 34 55 400 1 5 40 - 60

4 2 000 30 31 33 0,5 1 000 13

8 4 000 29 30 32 60 0,5 2 000 25

12 6 300 28 29 31 0,5 3 150 39

16 9 500 27 28 30 0,6 5 700 2 36

20 14 000 26 27 29 0,7 9 800 61

24 19 000 24 25 27 65 0,8 15 200 4 48

28 24 000 22 23 25 70 0,9 21 600 68 30 - 50

32 29 000 19 21 22 1,0 29 000 20 - 40

36 35 000 17 19 20 1,0 35 000

40 41 000 16 18 19 70 1,2 49 200 15 - 30

* Ventilateurs de 8 000 m3/h - Td : Température désirée - TCI : Température de Consigne Inférieure - TCS : Température de Consigne Supérieure Source Sciences et Techniques Avicoles Hors-série – Septembre 1998 Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-14 : Recommandations de consignes pour un bâtiment de 1 000 m² contenant 8 000 dindes (dont 50% de mâles)

AGE (s)

POIDS VIANDE (kg vif)

TCI

Td (°C)

TCS HYGRO. (%)

NORME (m3/kg/h)

DEBITMINI (m3/h)

NOMBRE VENTILA-TEURS*

DOSEUR (%)

DEPRESSION (Pa)

0 500 32 33 35 55 400 1 5 40 - 60

1 1 100 31 32 34 0,5 550 1 6

2 2 500 29 30 32 0,5 1 250 16

3 4 500 27 28 30 0,6 2 700 34

4 8 000 25 26 28 60 0,7 5 600 70

5 12 000 23 24 26 0,8 9 600 2 60

6 16 000 21 22 24 65 0,9 14 400 45

7 22 000 20 21 23 1,0 22 000 4 69 30 - 50

8 28 000 18 20 21 70 1,0 28 000 20 - 40

9 34 000 17 19 20 1,0 34 000

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 492

10 41 000 17 19 20 1,2 49 200

11 48 000 17 19 20 1,5 72 000

12** 55 000 17 19 20 1,5 82 500

13 35 000 17 19 20 1,5 52 500

14 40 000 17 19 20 1,5 60 000

15 44 000 16 18 19 1,5 66 000

16 48 000 16 18 19 70 1,5 72 000 15 - 30

*Ventilateurs de 8 000 m3/h - ** Enlèvement des femelles à 12 semaines - Td : Température désirée - TCI : Température de Consigne Inférieure - TCS : Température de Consigne Supérieure Source Sciences et Techniques Avicoles Hors-série – Septembre 1998 Tableau Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document.-15 : Recommandations de consignes pour un bâtiment de 1000 m² contenant 12000 poulettes au sol

AGE (s)

POIDS VIANDE (kg vif)

TCI Td (°C)

TCS HYGRO. (%)

NORME(m3/kg/h)

DEBITMINI (m3/h)

NOMBRE VENTILA-TEURS*

DOSEUR (%)

DEPRESSION (Pa)

0 500 31 32 34 55 400 1 5 40 - 60

1 800 30 31 33 0,5 400 5

2 1 400 28 29 31 0,5 700 9

3 2 500 26 27 29 60 0,5 1 250 16

4 3 600 24 25 27 0,5 1 800 23

5 4 800 22 23 25 0,5 2 500 31

6 6 000 20 21 23 0,5 3 000 38 30 - 50

7 7 000 19 20 22 0,5 3 500 44

8 8 000 18 19 20 65 0,6 4 800 50

9 9 200 17 19 20 0,6 5 500 69

10 10 400 17 19 20 0,6 6 000 2 38

11 11 500 17 19 20 0,6 7 000 44

12 12 500 17 19 20 0,6 7 500 47 20 - 40

13 13 500 17 19 20 0,7 9 500 59

14 14 500 17 19 20 0,7 10 000 63

15 15 500 17 19 20 0,7 11 000 69

16 16 500 17 19 20 70 0,8 13 000 3 38 15 - 30

17 18 000 17 19 20 0,8 14 000 58

18 19 000 17 19 20 70 0,8 15 000 63

*Ventilateurs de 8 000 m3/h - Td : Température désirée - TCI : Température de Consigne Inférieure - TCS : Température de Consigne Supérieure Source Sciences et Techniques Avicoles Hors-série – Septembre 1998

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Erreur ! Source du renvoi introuvable. Annexes filière avicole - page 493

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CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 492

1. ANNEXES FILIERE BOVINE

Annexe 1-I : Questionnaire postal « veaux de boucherie » Annexe 1-II : Questionnaire exploitation « veaux de boucherie » Annexe 1-III : Fiche matériel, équipements, outil Annexe 1-IV : Questionnaire postal « bâtiments laitiers » Annexe 1-V : Questionnaire exploitation « bâtiments laitiers » Annexe 1-VI : Questionnaire exploitation « bâtiments allaitants »

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CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 493

Annexe 1-I

Enquête sur la consommation d’énergie dans les bâtiments « veau de boucherie »

Question 1 : Identification

• Nom et prénom ou raison sociale : • Adresse de l’exploitation : • Code postal : Commune : • Téléphone : • Fax : Email :

Question 2 : Descriptif de l’élevage

• SAU : ____ ha • Nombre de places de veaux de boucherie : _______ • Avez-vous d’autres ateliers de production animale sur votre exploitation ?

(Citez l’élevage et les effectifs) 1° : …………………………………………….. 2° : …………………………………………….. 3° : …………………………………………….. Question 3 : Descriptif des bâtiments

a) Précisez les caractéristiques du ou des bâtiments dans le tableau suivant :

Numéro du bâtiment

Type : 1 - dur 2 -tunnel

Date des derniers travaux (année)

Nombre de places

Ventilation : 1 - dynamique 2 - statique

Système d’alimentation :

1 - seau 2 - DAL

Isolation : 1 - toiture 2 - mur 3 - aucune

Mode de logement : 1-Aire paillée 2 -caillebotis

Bâtiment 1

Bâtiment 2

Bâtiment 3

Bâtiment 4

Bâtiment 5

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CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 494

Question 4 : Vos pratiques d’élevage

a) Chauffez-vous vos bâtiments en hiver à l’arrivé des veaux ? oui non

Si oui : ο quelle est l’énergie employée ? Electricité Gaz Fioul ο quelle est la durée moyenne de chauffage : jours

b) Avez-vous un racleur mécanique ? oui non

Si oui : ο quelle est la fréquence d’utilisation ? fois/jour ο quelle est la durée de fonctionnement ? min/utilisation

Les 6 questions suivantes concernent seulement les élevages ayant une litière paillée :

a) Quelle est la fréquence de paillage ? fois/semaine b) Quel est le (les) mode(s) de paillage sur votre exploitation ?

Manuel Pailleuse Dérouleuse Dérouleuse pailleuse Fourche hydraulique Autre : ________

c) Combien de temps en moyenne employez-vous le matériel pour pailler ?

min/paillage d) Combien de fois par bande curez-vous la litière ? /bande

e) Combien de temps mettez-vous approximativement par curage ? h/curage

f) Si vous employez un tracteur, quelle est sa puissance ? Curage : Ch

Paillage : Ch

Question 5 : Modes de chauffage de l’eau pour la buvée des veaux de boucherie

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CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 495

Précisez les caractéristiques du ou des chauffe-eau dans le tableau suivant : * Nature de l’énergie : 1 – électricité, 2 – fioul, 3 – gaz propane, 4 – bois, 5 – paille, 6 – pompes à chaleur, 7 – capteurs solaires

Question 6 : Vos consommations énergétiques Indiquez les consommations en énergie sur l’année de 2005 dans les tableaux suivants ?

a. Fioul

Numéro du chauffe-eau

Nature de l’énergie consommée

(* indications sous le tableau)

Système de production d’eau chaude : 1 – instantané

2 - accumulation

Age Capacité Température de l’eau

chauffe-eau 1 L ° C

chauffe-eau 2 L ° C

chauffe-eau 3 L ° C

Quelle est votre consommation annuelle de fioul hors tracteur ? _____ litres

Quel est le montant HT de votre facture annuelle de fioul hors tracteur ? _____ €

Quel est votre fournisseur de fioul ? ________________

Quel est le coût annuel d’entretien de la chaudière ? _____ €

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 496

b. Electricité

Quels sont les caractéristiques de votre contrat ? Aidez-vous des spécimens et des ☺ pour lesdonnées à renseigner.

a) Tarifs ☺ : Tarif bleu c) Options : Tempo

Tarif jaune EJP

Tarif vert HP/HC

b) Puissance souscrite ☺ : ____ kVA ou ____kW Base

Quelle est votre consommation annuelle ?☺ _____ kWh

A quoi correspond la consommation relevée sur votre compteur électrique ?

consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : _______________)

autre précisez : ________

Quel est le montant de votre facture annuelle en HT ?☺ _______ €

Cas particulier : Quel est le nombre d’heures d’utilisation ? ☺ heures

Quel est le montant des dépassements en HT ?☺ ________ €

Avez-vous un groupe électrogène ? oui non

Si oui, quelles sont ces caractéristiques ? a) Puissance : ___ kVA ou ___kW

b) Consommation annuelle en fioul : ___ litres

c) Prix unitaire du fioul ___€/L

c. Gaz

Quelle source de gaz employez-vous ? gaz naturel propane

Quel est votre fournisseur de gaz ? __________

Quelle est votre consommation annuelle ? ________ kg

A quoi correspond la consommation relevée par votre compteur gaz ?

la consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : ___________)

autre précisez : ________

Quel est le montant HT de votre facture annuelle ? _____ €

Quel est le montant annuel HT de votre abonnement de location de la citerne ? _____ €

Quel est le coût d’entretien annuel HT de la chaudière ? _____ €

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CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 497

Question 7 : Avez-vous des pratiques économes en énergie à nous signaler ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Vos remarques complémentaires ou votre avis nous intéressent : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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CHAPITRE IV : Annexes filière bovine - page 498

Annexe 1-II

Enquête sur la consommation d’énergie dans les bâtiments « veau de boucherie »

Question 1 : Identification

• Nom et prénom ou raison sociale : • Adresse de l’exploitation : • Code postal : Commune : • Téléphone : • Fax : Email :

Question 2 : Descriptif de l’élevage

• SAU : ____ ha • Nombre de places de veaux de boucherie : _______ • Avez-vous d’autres animaux que des veaux de boucherie sur votre exploitation ?

o Porcins : o Caprins : o Ovins : o Volailles :

o Bovins viande : Vaches allaitantes : Génisses : Taurillons : Bœufs : Autres :

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Erreur ! Il n'y a pas de texte répondant à ce style dans ce document. Annexes filière bovine – page 499

• Résultats zootechniques : o Durée de l’élevage : o Mortalité et réforme : o Nombre de veaux sortis en un an : o Poids de carcasse moyen :

• Surface de bois : • Longueur linéaire de haies : • Utilisation actuelle du bois :

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Question 3 : Descriptif des bâtiments

a) Sur combien de sites est installé votre élevage de veaux de boucherie ? ________ sites

b) Précisez les caractéristiques du ou des bâtiments dans le tableau suivant :

Bâtiment A B C D

Année de construction

Année du dernier aménagement

Type 1-dur, 2-tunnel

Nombre de places

Nombre de salles

Surface total du bâtiment

Mode de logement 1-Aire paillée, 2 -caillebotis

Système d’alimentation 1 – seau, 2 - DAL

Matériau utilisé dans la construction de la charpente

1 – métal, 2 – bois, 3 – autre à préciser

Matériau de couverture utilisé 1 – tôle acier, 2 – fibrociment, 3 – tuile, ardoise,

4 – autre à préciser

Matériau de bardage 1 – maçonnerie, 2 – panneaux fibrociment isolés, 3

– tôle pleine ou perforée, 4 – bois, 5 – autre à préciser

Type de ventilation : 1-dynamique, 2-statique

Zone isolée 1 – toiture, 2 – mur, 3 - aucune

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c) Faîtes un schéma en plan du bâtiment :

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Question 4 : Pratiques d’élevages Bâtiment : ______________

Ventilation

Mode de fonctionnement de la ventilation : 1 – statique, 2 - dynamique

Type de ventilateur : 1-mural, 2-extracteur

Durée de fonctionnement par jour

T°C de consigne

Alimentation : préparation de la buvée

Type d’équipement pour la préparation de la buvée

Durée

Fréquence

Quantité préparée

Distribution

Type d’équipement assurant la distribution de la buvée: 1-pompe à lait, 2-distributeur

automatique de lait

Nombre de pompes pour la distribution

Durée de la distribution de lait par repas

Nombre de buvée par jour

Quantité distribuée

Chauffe eau

Nombre de chauffe eau

Quantité d’eau chaude employée par jour

Paillage

Quelle quantité de paille est épandue parjour ?

Matériel de distribution : 1-Dérouleuse, 2-Pailleuse, 3-pailleuse dérouleuse,

4-Manuel, 5-autre

Fréquence d’emploi (/jr)

Durée d'emploi par utilisation min

Puissance de traction et d’entraînement CV

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Raclage

Matériel de raclage : 1-Racleur mécanique, 2-Racleur tracteur, 3-Racleur hydraulique,

4-Absence de raclage, 5-Autre

Fréquence d’emploi (/sem)

Durée d'emploi min

Puissance de traction et d’entraînement ch

Curage

Matériel de curage : 1-tracteur fourche, 2-chargeur télescopique, 3-Autre

Fréquence d’emploi (/an)

Durée d'emploi (h) min

Puissance de traction et d’entraînement ch

Installation lumineuse

Type d'ampoule Ampoule incand.

Ampoule b. conso. Halogène Néon Autre

Nombre de points lumineux

Puissance totale (W)

Durée d'éclairage (h/jr)

Eclairage pendant la nuit : (si oui, puissance allumée ?)

Avez-vous d'autres équipements consommateurs d'énergie

dans le bâtiment ?

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Question 5 : Le nettoyage des installations

Lavage des équipements

nettoyage des équipements de préparation et distribution de la buvée :

1-automatisé, 2-manuel

Pré lavage Lavage Rinçage Phase supplémentaire

Phase

Matin Soir Matin Soir Matin Soir Matin Soir

Quantité d’eau froide employée

Quantité d’eau chaude employée

Température de l’eau chaude

°C °C °C °C °C

°C

°C °C

Durée de la phase Min Min Min Min Min Min Min Min

Fréquence de nettoyage ( /sem)

Comment est assuré le mouvement de l’eau de nettoyage :

1-matériel de distribution, 2-autre

Particularité du lavage

Système de maintien de la température : (oui/non)

Nettoyage du sol

Matériel de curage : 1-nettoyeur haute pression, 2-surpresseur, 3-jet d’eau, 4-

Autre

a) b)

Fréquence d’emploi (/sem)

Durée d'emploi (min)

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Question 7 : Origine de l’eau.

Bâtiment A B C D

Origine de l’eau 1 – puit, forage, source, 2 – cours d’eau,

3 – réseau, 4 – sans eau, 5 - autre

Quantité d’eau employée

Equipement assurant l’approvisionnement :

Question 8 : Gestion des déjections

Déjections liquides

Lieu de stockage

Quantité stockée par an

Matériel employé pour le transfert et gestion : 1 pompe, 2 mixeur, 3 autre

a) b)

Fréquence d'emploi du matériel

Durée

Bâtiments d'origine des effluents

Question 6 : Vos consommations énergétiques Indiquez les consommations en énergie sur l’année de 2005 dans les tableaux suivants ?

d. Fioul

e. Electricité

Quels sont les caractéristiques de votre contrat ? Aidez-vous des spécimens et des ☺ pour lesdonnées à renseigner.

a) Tarifs ☺ : Tarif bleu c) Options : Tempo

Tarif jaune EJP

Tarif vert HP/HC

Quelle est votre consommation annuelle de fioul hors tracteur ? _____ litres

Quel est le montant HT de votre facture annuelle de fioul hors tracteur ? _____ €

Quel est votre fournisseur de fioul ? ________________

Quel est le coût annuel d’entretien de la chaudière ? _____ €

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b) Puissance souscrite ☺ : ____ kVA ou ____kW Base

Quelle est votre consommation annuelle ?☺ _____ kWh

A quoi correspond la consommation relevée sur votre compteur électrique ?

consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : _______________)

autre précisez : ________

Quel est le montant de votre facture annuelle en HT ?☺ _______ €

Cas particulier : Quel est le nombre d’heures d’utilisation ? ☺ heures

Quel est le montant des dépassements en HT ?☺ ________ €

Avez-vous un groupe électrogène ? oui non

Si oui, quelles sont ces caractéristiques ? a) Puissance : ___ kVA ou ___kW

b) Consommation annuelle en fioul : ___ litres

c) Prix unitaire du fioul ___€/L

f. Gaz

Quelle source de gaz employez-vous ? gaz naturel propane

Quel est votre fournisseur de gaz ? __________

Quelle est votre consommation annuelle ? ________ kg

A quoi correspond la consommation relevée par votre compteur gaz ?

la consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : ___________)

autre précisez : ________

Quel est le montant HT de votre facture annuelle ? _____ €

Quel est le montant annuel HT de votre abonnement de location de la citerne ? _____ €

Quel est le coût d’entretien annuel HT de la chaudière ? _____ €

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Annexe 1-III

Fiche matériel, équipement, outil :

Activité

Matériel

Localisation

Nature de l’énergie consommée

Age

Coût d’achat €

Neuf ou occasion

Puissance absorbée kW

Tension V

Intensité A

Capacité, ou débit

Aliment distribué

Quantité sur l’année

Fréquence d’emploi

Durée de l’utilisation

T°C de l’eau

Autres : … .

….

….

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Annexe 1-IV

Enquête sur la consommation d’énergie dans les bâtiments « laitiers »

Question 1 : Identification

• Nom et prénom ou raison sociale : • Adresse de l’exploitation : • Code postal : Commune : • Téléphone : • Fax : Email :

Question 2 : Descriptif de l’élevage

• SAU : _____ ha Surface des cultures de vente : _____ ha • SFP : _____ ha Surface en maïs fourrager : _____ ha • Surface en herbe : _____ ha dont surface pâturée : _____ ha

• Nombre d’UGB total sur l’exploitation : _____ • Quota : __________ kg Nombre de vaches laitières : _____ • Niveau de production laitière : _______ kg/vache • Autres productions animales (Atelier + nombre d’animaux) :

o ………………………………………. o ……………………………………….

Question 3 : Descriptif des bâtiments de l’élevage bovin laitier

Précisez les caractéristiques des stabulations de l’élevage bovin laitier :

Période de présence des bêtes durant la nuit en stabulation

Bâtiment

Type(s) (* indications

sous le tableau)

Catégories d’animaux

présents :

Nombre de places Entrée

(JJ/MM) Sortie

(JJ/MM)

Bâtiment A / /

Bâtiment B / /

Bâtiment C / /

Bâtiment D / /

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* Précisez s’il s’agit : 1 – étable entravée, 2 – pente paillée, 3 – aire paillée intégrale, 4 – aire paillée + couloir lisier, 5 - aire paillée + couloir fumier, 6 – aire paillée + caillebotis, 7 - logettes lisier, 8 - logettes fumier.

Question 4 : Pratiques d’élevage

A l’ensemble de ces questions, indiquez dans les parenthèses la lettre du bâtiment (voir tableau ci dessus) dans lequel vous employez le matériel.

a) Quel(s) est le(s) mode(s) de distribution des fourrages ? Libre service ( ) Désileuse ( ) Mélangeuse ( ) Godet désileur ( ) Manuel ( ) Griffe (à foin) ( ) Autre précisez : __________

b) Quel(s) est le(s) mode(s) de paillage des bâtiments ? Dérouleuse ( ) Pailleuse ( ) Pailleuse dérouleuse ( ) Manuel ( ) Autre précisez : __________

c) Quel(s) est le(s) mode(s) de raclage des bâtiments? Racleur mécanique (chaîne, câble) ( ) Racleur tracteur ( ) Racleur hydraulique ( ) Absence de raclage ( ) Autre précisez : _________

d) Quel(s) est le(s) mode(s) de curage des bâtiments? Tracteur fourche ( ) Grue ( ) Chargeur télescopique ( ) Autre précisez : ________

e) Quel(s) est le(s) mode(s) de transfert et d’homogénéisation des effluents liquides ?

ο Pompe : Electrique ( ) Tracteur ( ) ο Mixeur : Electrique ( ) Tracteur ( )

f) Précisez les caractéristiques des activités suivantes sur la période de présence des animaux en bâtiments ?

Activité Alimentation Paillage Raclage Curage Homogénéisation et transfert

Nombre de fois (par jour, semaine

mois ou an)

/jour

/sem

/sem

/an

/mois

Durée d’emploi (H ou min)

Min

Min

Min

H

H

Puissance du matériel motorisé

(CV)

CV

CV

CV

CV

CV

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g) Quels sont les types d’ampoules installées dans les bâtiments? Ampoules incandescentes Halogènes Néons Ampoules « basse consommation » Autre précisez : _________

h) L’éclairage fonctionne-t-il pendant la nuit dans les bâtiments? oui non

i) Avez-vous d’autres équipements consommateurs d’énergies ? oui non Si oui, précisez : Question 5 : Bloc traite

a) Précisez les caractéristiques de votre installation de traite :

Durée de fonctionnement de la machine à traire (traite + nettoyage)

Type d’installation (*indications sous le

tableau)

Date d’installation

Nombre de postes

Matin Soir

min min

*Précisez s’il s’agit : 1 - traite à l’étable, 2 - salle de traite tandem, 3 - salle de traite en épi, 4 - salle de traite par l’arrière, 5 – manège, 6 – robot, 7 - autre précisez : _____

b) Quel équipement actionne les portillons et les sorties rapides ? Compresseur Moteur hydraulique Pompe à vide Aucun (manuel) Autre précisez : _________

c) Précisez les caractéristiques du ou des chauffe-eau de l’installation de traite :

*Nature de l’énergie : 1 – électricité, 2 – gaz propane, 3 – fioul, 4 – bois, 5 – paille, 6 – pompes à chaleur, 7 – capteurs solaires

Numéro du chauffe eau

Nature de l’énergie consommée

(*indications sous le tableau)

Système de production d’eau chaude : 1 – instantané

2 - accumulation

Age Capacité Température de l’eau

Chauffe eau n°1 L ° C

Chauffe eau n°2 L ° C

Chauffe eau n°3 L ° C

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d) Précisez les caractéristiques du ou des tank(s) à lait :

Tank Système de refroidissement (*indications sous le tableau)

Age Capacité (L)

Tank n°1

Tank n°2

*Précisez s’il s’agit : 1 - refroidissement à eau glacée ; 2 – refroidissement à détente directe.

e) Quel est l’emplacement du groupe froid du tank à lait ? Pièce isolée du tank Pièce commune

f) Avez-vous un dispositif pré-refroidisseur de lait ? oui non

g) Avez-vous un nettoyeur haute pression ? oui non Quelle est sa fréquence d’utilisation ? ______ fois/semaine Quelle est la durée d’emploi à chaque lavage ? ______ min/utilisation

h) Avez-vous un réfrigérateur ? oui non

i) Quelles sont les types d’ampoules utilisées dans le bloc traite ? Ampoules incandescentes Halogènes Néons Ampoules « basse consommation » Autre précisez : ___________

j) Avez-vous d’autres équipements consommateurs d’énergies ? oui non Si oui, précisez : Question 6 : Nursery (bâtiment des jeunes veaux)

a) Quel est l’alimentation des veaux ? Lait entier Lait reconstitué b) Quel est le type de ventilation de la nursery ? Dynamique Statique

Question 7 : Consommation énergétique

Indiquez les consommations en énergie sur l’année de 2005 dans les tableaux suivants ?

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g. Electricité

Quels sont les caractéristiques de votre contrat ? Aidez-vous des spécimens et des ☺ pour lesdonnées à renseigner.

a) Tarifs ☺ : Tarif bleu c) Options : Tempo

Tarif jaune EJP

Tarif vert HP/HC

b) Puissance souscrite ☺ : ____ kVA ou ____kW Base

Quelle est votre consommation annuelle ?☺ _____ kWh

A quoi correspond la consommation relevée sur votre compteur électrique ?

consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : _______________)

autre précisez : ________

Quel est le montant de votre facture annuelle en HT ?☺ _______ €

Cas particulier : Quel est le nombre d’heures d’utilisation ? ☺ heures

Quel est le montant des dépassements en HT ?☺ ________ €

Avez-vous un groupe électrogène ? oui non

Si oui, quelles sont ses caractéristiques ? a) Puissance : ___ kVA ou ___kW

b) Consommation annuelle en fioul : ___ litres

c) Prix unitaire du fioul ___€/L

h. Gaz

Quelle source de gaz employez-vous ? gaz naturel propane

Quel est votre fournisseur de gaz ? __________

Quelle est votre consommation annuelle ? _____ kg

A quoi correspond la consommation relevée par votre compteur gaz ?

la consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : ___________)

autre précisez : ________

Quel est le montant HT de votre facture annuelle ? _____ €

Quel est le montant annuel HT de votre abonnement de location de la citerne ? _____ €

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i. Fioul

Combien de litres de fioul estimez-vous consommer par mois pour l’emploi des engins motorisés en bâtiment d’élevage durant la période hivernale ? ________litres/mois

Vos remarques complémentaires ou votre avis sur les pratiques énergétiques nous intéressent: ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Quel est le coût d’entretien annuel HT de la chaudière ? _____ €

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Annexe 1-V

Enquête sur la consommation d’énergie dans les bâtiments « laitiers »

Question 1 : Identification

• Nom et prénom ou raison sociale : • Adresse de l’exploitation : • Code postal : Commune : • Téléphone : • Fax : Email :

Question 2 : Descriptif de l’élevage (Vérifier avec la question 2 du questionnaire courrier).

• Avez-vous des bovins laitiers en pension sur votre exploitation ou dans une autre

exploitation ? o Si oui, nombre d’animaux : ___________ (ne plus les comptabiliser dans

la suite des questions)

• Quel est l’effectif de votre exploitation en bovin laitier ?

Catégorie Effectif présent

Vache laitière

Veau et Génisse de moins d’un an

Génisse de 1 à 2 ans

Génisse de plus de deux ans

Taureau

• Votre exploitation est-elle aux normes au niveau du Plan de Maîtrise des

Pollutions d’Origine Agricole ? oui non • Avez-vous fait une demande de subvention au Plan de modernisation des

bâtiments d’élevage ? oui non

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Question 3 : Descriptif des bâtiments de l’élevage bovin laitier

(vérifier les informations de la question 3 du questionnaire courrier).

a) Les bâtiments sont ils regroupés sur le même site ? Oui Non Si non, combien de sites ? _____ b) Quelles sont les caractéristiques des bâtiments du site avec les vaches

laitières ?

Bâtiment

A B C Bloc traite

Nursery Laiterie

Année de construction

Année du dernier aménagement

Surface du bâtiment (m²)

Matériau utilisé dans la construction de la charpente

1 – métal, 2 – bois, 3 – autre à préciser

Matériau de couverture utilisé 1 – tôle acier, 2 – fibrociment, 3 – tuile,

ardoise, 4 – autre à préciser

Nombre de tôle translucide, % et surface de la toiture

Travées Rangées

Tôles/R

Nb trans

Travées Rangées

Tôles/R

Nb trans

Travées Rangées

Tôles/R

Nb trans

Travées Rangées

Tôles/R

Nb trans

Travées Rangées

Tôles/R

Nb trans

Travées Rangées

Tôles/R

Nb trans

Nombre de côté bardé

Matériau de bardage 1 – maçonnerie, 2 – panneaux fibrociment

isolés, 3 – tôle pleine ou perforée, 4 – bois, 5 – filet brise vent, 6 – autre à préciser

Stockage de fourrage ou de paille oui - non

Auge couverte : oui - non

Catégorie animale Nombre de places

Vache laitière

Génisse 1 à 2 ans

Génisse +2 ans

Veaux de l’année

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c) Schématisation des bâtiments de l’exploitation : - indiquer les distances et le parcours des tracteurs - Indiquer les lieux de stockage matériel, fourrage, paille, ….

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Pratiques d’élevage dans le bâtiment ___________

Alimentation

Ration hivernale : / / au / /

Catégorie 1

Catégorie 2

Type d’aliment + quantité Nombre d’aliments : ___ Nombre d’aliments : ___

Ration estivale : / au /

Type d’aliment + quantité distribué en bâtiment

Nombre d’aliments : ___ Nombre d’aliments : ___

Matériel de distribution : 1 - libre service,

2 - désileuse, 3 - Mélangeuse, 4 - Godet désileur,

5 - Manuel, 6 - Griffe à foin, 7 - Autre

Hiver Fréquence d’emploi (/jr)

été

Hiver Durée d'emploi (/jr)

été

Nombre de tours réalisés

Puissance de traction et d’entraînement (ch)

Concentrés

Catégorie 1 : Catégorie 2 :

Quel est le type de ration : 1 complète, 2 semi-complète, 3 individuelle

Distribution : 1 - manuel, 2 - Automatisé (DAC),

3 - Mélanger aux fourrages, 4 – en salle de traite, 5 - autre

Système d’approvisionnement : 1-cellule, 2-

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vis, 3-sac, 4-gravité, 5-autre

Fabrication d’aliments

Matériel de fabrication d’aliments : 1-aplatisseur, 2-broyeur, 3-concasseur, 4-vis

de reprise, 5-autre

Fréquence de fabrication ( /sem)

Durée de fabrication ( min)

Quantité produite annuellement

Paillage

Lieu de stockage de la paille

Méthode de chargement de la paille :

Catégorie 1 Catégorie 2

Hiver Quelle quantité de paille estépandue par jour ? Eté

Matériel de distribution : 1-Dérouleuse, 2-Pailleuse, 3-pailleuse dérouleuse, 4-Manuel,

5-autre

Hiver Fréquence de paillage (/jr)

Eté

Hiver Durée (min/jr) Chargement et distribution, Eté

Puissance de traction et d’entraînement (ch)

Raclage

Matériel de raclage : 1-Racleur mécanique, 2-Racleur tracteur, 3-Racleur hydraulique,

4-Absence de raclage, 5-Autre

Hiver Fréquence

Eté

Hiver Durée

Eté

Puissance de traction et d’entraînement (ch)

Curage

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Matériel de curage : 1-tracteur fourche, 2-grue, 3-chargeur télescopique, 4-Autre

Hiver Fréquence

Eté

Hiver Durée d'emploi

Eté

Puissance de traction et d’entraînement (ch)

Reprise des déjections

Matériel employé pour la reprise : 1-évacuateur, 2-racleur, 3-hélicoptère, 4-fourche tracteur, 5-télescopic, 6-autre

Fréquence Hiver

Eté

Durée d'emploi Hiver

Eté

Puissance de traction et d’entraînement (ch)

Eclairage

Type d'ampoule Ampoule incand.

Ampoule b. conso. Halogène Néon Autre

Nombre de points lumineux dans le bâtiment

Puissance totale (W)

Durée d'éclairage moyenne en hiver (h/jr)

Eclairage pendant la nuit : (si oui, puissance allumée ?)

Avez-vous d'autres équipements consommateurs d'énergie

dans le bâtiment ?

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Question 4 : Descriptif de la nursery

Nursery

Présence d'une nursery

Combien de veaux élevés par an ?

Nature de l'alimentation : 1 - Lait entier, 2 – poudre de lait, 3 – lait yogurht, 4 -autre

Durée de l'allaitement :

Matériel de distribution : 1 - seau, 2 - DAL

Présence d’un tank pour lait d’allaitement

Origine de l’eau ou du lait chaud : 1-traite, 2-chauffe-eau, 3-DAL, 4-résistance mobile, 5-autre

Ventilation : 1 – dynamique, 2 - statique

Chauffage : 1 – radiant, 2 – lampe chauffante, 3 –canon air chaud, 4 - autre

Eclairage

Type d'ampoule Ampoule incand.

Ampoule b. conso. Halogène Néon Autre

Nombre de points lumineux dans le bâtiment

Puissance totale (W)

Durée d'éclairage moyenne en hiver (h/jr)

Eclairage pendant la nuit : (si oui, puissance allumée ?)

Avez-vous d'autres équipements consommateurs d'énergie

dans le bâtiment ?

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Question 5 : Le descriptif du bloc traite (installation de traite + aire d’attente)

Localisation du bloc traite : 1 – intégrer à la stabulation VL, 2 - local jointif

à la stabulation, 3 - local indépendant de la stabulation, 4 - autre

Nombre de traite par semaine

Nombre de trayeurs Matin : ____ Soir : ____

Equipement de traite (décrochage automatique, ….)

Décrire la préparation des vaches à la traite (lavage des trayons, prises des premiers jets,

essuyage des trayons, trempage…..)

Nettoyage de l'équipement de traite : 1 - manuel, 2 - automatisé

Lavage des équipements de traite

Nombre de phase au lavage

1 2 3 4 Phase

Matin Soir Matin Soir Matin Soir Matin Soir

Quantité d’eau froide employée

L L L L L L L L

Quantité d’eau chaude employée

L L L L L

L

L L

Température de l’eau chaude

°C °C °C °C °C

°C

°C °C

Durée de la phase Min Min Min Min Min Min Min Min

Système de recyclage de l’eau

Particularité du lavage (système de maintien de la température, …)

Nettoyage du sol et des parois

Matériel de nettoyage : 1-nettoyeur haute pression, 2-surpresseur, 3-jet d’eau, 4-

Autre

installation de traite + quais

Aire d’attente

Matin Fréquence (/sem)

Soir

Matin Durée (min)

Soir

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Eclairage

Type d'ampoule Ampoule incand.

Ampoule b. conso. Halogène Néon Autre

Nombre de points lumineux

Puissance totale (W)

Durée d'éclairage (h/jr)

Avez-vous d'autres équipements consommateurs d'énergie

dans le bâtiment ?

Question 6 : Le descriptif de la laiterie

Combien de tank à lait avez-vous ?

Y a-t-il une ouverture extérieure de la laiterie ?

Système de ventilation :

Isolation :

Faire un schéma de l’orientation de la laiterie, de l’emplacement du tank et du groupe de refroidissement :

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Lavage des équipements

Lavage du tank : 1-automatique, 2-manuel

Phase Pré lavage Lavage Rinçage Autre :

Quantité d’eau chaude

L L L L

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employée

Quantité d’eau froide

employée

L L L L

Température de l’eau

°C °C °C °C

Durée de la phase

Min Min Min Min

Particularité du lavage

Système de maintien de la température

Equipements divers

Nombre de chauffe eau

Eau chaude employée par jour

Machine à laver

Durée d'une lessive

Fréquence d'emploi

Réfrigérateur

Durée de fonctionnement

T°C de consigne

Nettoyage du sol et des parois

Matériel de curage : 1-nettoyeur haute pression, 2-surpresseur, 3-jet d’eau, 4-

Autre

a) b)

Matin Fréquence d’emploi (/sem)

Soir

Matin Durée d'emploi (minh)

Soir

Eclairage

Type d'ampoule Ampoule incand.

Ampoule b. conso. Halogène Néon Autre

Nombre de points lumineux

Puissance totale (W)

Durée d'éclairage (h/jr)

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Avez-vous d'autres équipements consommateurs d'énergie

dans le bâtiment ?

Question 7 : Origine de l’eau.

Bâtiment A B C Nursery Laiterie Bloc traite

Origine de l’eau 1 – puit, forage, source, 2 – cours d’eau,

3 – réseau, 4 – autre

Quantité d’eau employée par jour

Equipement assurant l’approvisionnement :

Présence d’abreuvoir chauffant ou pompe de circulation

Question 8 : Gestion des déjections

Déjections solides

Lieu de stockage des déjections

Quantité de fumiers

Matériel employé pour relever le tas : 1-fourche tracteur, 2-télescopic, 3-Grue, 4-autre

Fréquence de relevage du tas

Durée de travail

Bâtiment d'origine des fumiers

Déjections liquides

Lieu de stockage

Quantité stockée par an

Matériel employé pour le transfert et gestion : 1 pompe, 2 mixeur, 3 autre

Fréquence d'emploi du matériel

Durée

Bâtiments d'origine des effluents

Matériel employé pour le brassage : 1 pompe, 2 mixeur, 3 autre

Fréquence d'emploi du matériel

Durée

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Question 9 : Le bureau

Présence d'un bureau au sein des bâtiments

Lister les équipements consommateurs d'énergie

Question 9 : Consommation énergétique

Indiquez les consommations en énergie sur l’année de 2005 dans les tableaux suivants ? a. Electricité

Quels sont les caractéristiques de votre contrat ? Aidez-vous des spécimens et des ☺ pour lesdonnées à renseigner.

a) Tarifs ☺ : Tarif bleu c) Options : Tempo

Tarif jaune EJP

Tarif vert HP/HC

b) Puissance souscrite ☺ : ____ kVA ou ____kW Base

Quelle est votre consommation annuelle ?☺ _____ kWh

A quoi correspond la consommation relevée sur votre compteur électrique ?

consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : _______________)

autre précisez : ________

Quel est le montant de votre facture annuelle en HT ?☺ _______ €

Cas particulier : Quel est le nombre d’heures d’utilisation ? ☺ heures

Quel est le montant des dépassements en HT ?☺ ________ €

Avez-vous un groupe électrogène ? oui non

Si oui, quelles sont ses caractéristiques ? a) Puissance : ___ kVA ou ___kW

b) Consommation annuelle en fioul : ___ litres

c) Prix unitaire du fioul ___€/L

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b. Gaz

c. Fioul

Combien de litres de fioul estimez-vous consommer par mois pour l’emploi des engins motorisés en bâtiment d’élevage durant la période hivernale ? ________litres/mois

Vos remarques complémentaires ou votre avis sur les pratiques énergétiques nous intéressent: ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Quelle source de gaz employez-vous ? gaz naturel propane

Quel est votre fournisseur de gaz ? __________

Quelle est votre consommation annuelle ? _____ kg

A quoi correspond la consommation relevée par votre compteur gaz ?

la consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : ___________)

autre précisez : ________

Quel est le montant HT de votre facture annuelle ? _____ €

Quel est le montant annuel HT de votre abonnement de location de la citerne ? _____ €

Quel est le coût d’entretien annuel HT de la chaudière ? _____ €

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Annexe 1-VI

Enquête sur la consommation d’énergie dans les bâtiments « allaitants »

Question 1 : Identification

• Nom et prénom ou raison sociale : • Adresse de l’exploitation : • Code postal : Commune : • Téléphone : • Fax : email :

Question 2 : Descriptif de l’élevage

• SAU : _____ ha Surface des cultures de vente : _____ ha • SFP : _____ ha Surface en maïs fourrager : _____ ha • Surface en herbe : _____ ha dont surface pâturée : _____ ha

• Quel est votre système d’élevage : Naisseurs Naisseurs-engraisseurs Engraisseurs

• Nombre d’UGB total sur l’exploitation : ______ • Nombre de vêlages sur l’année : ______ et nombre de vaches allaitantes : _____ • Nombre d’élèves sur l’exploitation :

o Jeunes bovins : _____ o Bœufs : _____ o Génisses : _____ o Autre précisez : ______

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• Autres productions animales (Atelier + nombre d’animaux) : o ………………………………………. o ……………………………………….

Question 3 : Descriptif des stabulations d’élevage bovin allaitant

Précisez les caractéristiques des stabulations de l’élevage bovin allaitant :

Période de présence des bêtes pendant la nuit en stabulation

Bâtiment

Type(s) (*indications

sous le tableau)

Catégories d’animaux

présents :

Nombre de places Entrée

(JJ/MM) Sortie

(JJ/MM)

Bâtiment A / /

Bâtiment B / /

Bâtiment C / /

Bâtiment D / /

* Précisez s’il s’agit : 1 – étable entravée, 2 – pente paillée, 3 – aire paillée intégrale 4 – aire paillée + couloir lisier, 5 - aire paillée + couloir fumier, 6 – logettes lisier 7 - logettes fumier

Question 4 : Pratiques d’élevage A l’ensemble de ces questions, indiquez dans les parenthèses la lettre du bâtiment (voir tableau précédent) dans lequel vous employez le matériel.

j) Quel(s) est le(s) mode(s) de distribution des fourrages ? Libre service ( ) Désileuse ( ) Mélangeuse ( ) Godet désileur ( ) Manuel ( ) Griffe (à foin) ( ) Autre précisez : __________

k) Quel(s) est le(s) mode(s) de paillage des bâtiments ? Dérouleuse ( ) Pailleuse ( ) Pailleuse dérouleuse ( ) Manuel ( ) Autre précisez : __________

l) Quel(s) est le(s) mode(s) de raclage des bâtiments? Racleur mécanique (chaîne, câble) ( ) Racleur tracteur ( ) Racleur hydraulique ( ) Absence de raclage ( ) Autre précisez : _________

m) Quel(s) est le(s) mode(s) de curage des bâtiments? Tracteur fourche ( ) Grue ( ) Chargeur télescopique ( ) Autre précisez : ________

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n) Quel(s) est le(s) mode(s) de transfert et d’homogénéisation des effluents liquides ?

ο Pompe : Electrique ( ) Tracteur ( ) ο Mixeur : Electrique ( ) Tracteur ( )

o) Précisez les caractéristiques des activités suivantes sur la période hivernale?

Activité Alimentation Paillage Raclage Curage Homogénéisation et transfert

Nombre de fois (par jour, semaine

mois ou an)

/jour

/sem

/sem

/an

/mois

Durée de fonctionnement

des moteurs (H ou min)

Min

Min

Min

H

H

Puissance du matériel motorisé

(ch)

ch

ch

ch

ch

ch

p) Quels sont les types d’ampoules installées dans les bâtiments? Ampoules incandescentes Halogènes Néons Ampoules « basse consommation » Autre précisez : _________

q) L’éclairage fonctionne-t-il pendant la nuit dans les bâtiments? oui non

r) Avez-vous d’autres équipements consommateurs d’énergies ? oui non Si oui, précisez : Question 6 : Consommation énergétique Indiquez les consommations en énergie sur l’année de 2005 dans les tableaux suivants ?

d. Electricité

Quels sont les caractéristiques de votre contrat ? Aidez-vous des spécimens et des ☺ pour lesdonnées à renseigner.

a) Tarifs ☺ : Tarif bleu c) Options : Tempo

Tarif jaune EJP

Tarif vert HP/HC

b) Puissance souscrite ☺ : ____ kVA ou ____kW Base

Quelle est votre consommation annuelle ?☺ _____ kWh

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A quoi correspond la consommation relevée sur votre compteur électrique ?

consommation de l’exploitation

exploitation + habitation (indiquez le mode de chauffage de l’habitation : _______________)

autre précisez : ________

Quel est le montant de votre facture annuelle en HT ?☺ _______ €

Cas particulier : Quel est le nombre d’heures d’utilisation ? ☺ heures

Quel est le montant des dépassements en HT ?☺ ________ €

Avez-vous un groupe électrogène ? oui non

Si oui, quelles sont ses caractéristiques ? a) Puissance : ___ kVA ou ___kW

b) Consommation annuelle en fioul : ___ litres

c) Prix unitaire du fioul ___€/L

e. Fioul Combien de litres de fioul estimez-vous consommer par mois pour l’emploi des engins motorisés en bâtiment d’élevage durant la période hivernale ? ________litres/mois Question 7 : Avez-vous des pratiques économes en énergie à nous signaler ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Vos remarques complémentaires ou votre avis nous intéressent : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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2. ANNEXES COMMUNES

Annexe 2-I : « Synthèse des équipementiers en chauffage » Annexe 2-II : « Synthèse des concepteurs de matériel de ventilation » Annexe 2-III : « Synthèse des autres domaines d’activité » Annexe 2-IV : « Synthèse des organismes de recherche et développement » Annexe 2-V : « Synthèse des organismes R&D à l’étranger » Annexe 2-VI : « Synthèse des fournisseurs d'énergie électrique » Annexe 2-VII : « Synthèse des fournisseurs d'énergie - propanier »

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Annexe 2-I

SYNTHESE DES ENTRETIENS

Equipementiers chauffage

Quelques renseignements sur les quatre entreprises interrogées:

Année de création : De 1946 à 1985 ................................

Nombre actuel de salariés: Environ 80 salariés au total....

Chiffre d'affaire en 2004: de 1 à 5,3 millions d’€. L’activité avicole ne représente pour deux de ces entreprises qu’une faible part de l’activité globale.

1er Thème : Optimisation du matériel Toutes les entreprises fournissent des guides d’utilisation du matériel. 1. Proposez-vous une formation concernant votre matériel ? A partir du moment où le produit commercialisé nécessite un réel apprentissage à son utilisation

(fonctionnement complexe), les entreprises proposent en amont des formations aux installateurs (systématiquement ou à la demande), et ponctuellement aux éleveurs. Pour la société l'une des entreprises, les formations aux éleveurs sont assurées par les installateurs et à la demande des éleveurs ; des guides et des informations téléphoniques sont également diffusés. A l’avenir, l’entreprise souhaite proposer une assistance « en ligne » via Internet.

2. Préconisations de réglages pour les différentes productions :

o Pour les aérothermes, préconisez vous de faire varier la pression de gaz en fonction de l'âge des animaux et du climat Une seule des entreprises interrogée commercialise des aérothermes. Pour les aérothermes intérieurs, le réglage de la pression est manuel et est rarement effectué par les éleveurs. Pour les générateurs extérieurs, la pression est régulée automatiquement. L’entreprise préconise de réguler ces appareils en fonction de l’âge et du climat pour économiser de l’énergie. ...............

o plages de régulation concernant les radiants : L'une des sociétés propose une plage de 2 degrés (écart de température entre seuil de chauffage minimum et seuil de chauffage maximum) et éventuellement de 3 à 4 degrés dans certains cas après la phase de démarrage Une autre précise qu’en allumage automatique : l’allumage est déclenché à la température de consigne basse, puis passage à la pression minimale à la consigne + 0,7 °C, puis extinction complète à la consigne + 1,5 °C L'une des entreprises indique que la plage de régulation de pression des radiants rencontrés sur le marché français va de 20 à 1400 millibars et que les pressions d’utilisation vont de 150 à 300 millibars Enfin l'un des interviewés vend des appareils de régulation de chauffage et de ventilation au fonctionnement simple et commercialise très peu d’appareils de chauffage au gaz (radiants) ...

o quelle hauteur recommandez vous pour les radiants ? Les avis sont partagés sur cette question :

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- Selon le type de radiants et la puissance de celui-ci, les préconisations de hauteur peuvent se révéler relativement différentes de 1,20 à 1,80 m pour un radiant de 5000 W et de 1,40 à 2,80 m pour un radiant de 10 000 W.

o équipements annexes (brassage d’air par aérotherme ou indépendant) Il est préconisé de brasser l’air vers le bas pour faire redescendre l’air chaud qui s’accumule au faîtage ..........................................................................................................................................

3. Quel est votre point de vue sur les modes de chauffage utilisés (chauffage d'ambiance /

chauffage localisé, … ) et sur les capteurs utilisés (sondes corps-noir, …) ? Pour les entreprises qui commercialisent des appareils de chauffage à gaz, il est plus économique de restituer de la chaleur par rayonnement (radiants) que par convection (aérotherme). Or, il n’y a pas de rayonnement infrarouge dans le cadre du chauffage d’ambiance nécessitant une température consigne de démarrage supérieure à celle préconisée en cas de chauffage localisé. Concernant les capteurs, le corps noir est jugé préférable car prend en compte le rayonnement infrarouge. Sur le terrain, il semble que les assureurs recommandent aux éleveurs de recourir au chauffage d’ambiance par aérothermes extérieurs pour éviter l’utilisation d’appareils à flamme nue dans les bâtiments et le rayonnement infrarouge. Or, selon les fournisseurs d’appareils de chauffage, en terme de performance énergétique le rayonnement infrarouge est le meilleur système, sous réserve d’appliquer des techniques adaptées. Il nous est indiqué qu’en France, le marché est plutôt basé sur les radiants. En Grande-Bretagne, le marché qui était plutôt orienté vers les générateurs d’air chaud, tend à revenir actuellement vers le rayonnement. Aux États-Unis, en production porcine, la convection (pour le préchauffage du bâtiment) est utilisée en complément de l’infrarouge : il est donc possible d’associer les appareils à infrarouge aux générateurs d’air chaud..............................................................................................

2eme Thème : Recherche et développement 4. Comment évolue le secteur Recherche et Développement dans l'entreprise ?

Globalement, le secteur R&D des entreprises interrogées stagne. Selon l'un des fabricants, les appareils construits en 2006 présentent des performances et un rendement meilleurs que les anciens (+ 10 % en 10 ans) de part la qualité des composants et leur assemblage. La R&D s’applique essentiellement autour des problématiques des économies d’énergie (biomasse, solaire, éolien) et de l’adaptation des produits aux marchés export. ..............................................................

5. Quelle(s) est (sont) l'origine de vos innovations ?

o terrain (OP ou éleveurs ou licenciés) o étrangers o autres secteurs d’activités (industrie) o recherche (fondamentale ou appliquée) (qualité des matériaux)

6. Quelles ont été les évolutions majeures sur les matériels pendant les 10 dernières années ?

Les évolutions majeures ont porté sur les composants pour deux des sociétés, et sur le couplage entre ventilation et chauffage pour une troisième. Pour l'une des personnes consultées, des progrès ont été réalisés sur la sécurité concernant le raccordement des appareils et sur la rationalisation du montage (ex : relevage des lignes de radiants avec dispositifs de soufflage intégré). Pour une autre, le changement majeur est l’apparition du radiant progressif (pression de fonctionnement entre 20 et 1 450 millibars) aux dépends du radiant classique avec chambre de combustion et céramique (basse pression comprise en 50 et 150 millibars, ou haute pression comprise entre 500 et 1 500 millibars). ...........................................................................................................................................

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7. Quels axes de travail privilégiez-vous ?

o sécurité (incendie, monoxyde de carbone, …) (filtres à poussières) o confort des animaux /performances o réduction de la charge de travail

Les trois axes de travail sont abordés par les entreprises. Sur le volet sécurité, l'un des interlocuteurs précise qu’un travail est mené avec une compagnie d'assurances et un deuxième interlocuteur rappelle que la dangerosité du matériel est testée avant mise sur le marché. Aussi, cette dernière personne préconise-t-elle l’utilisation de filtres à poussières pour les élevages qui en produisent beaucoup (pintades). Sur le volet performances, une entreprise met l’accent sur la réduction des coûts énergétiques par la valorisation de la biomasse ainsi qu’une optimisation des déjections animales en excédent (valorisation énergétique et résorption par combustion)....................................................................

8. Bénéficiez-vous ou avez-vous bénéficié d’aides publiques pour la recherche et

développement ou envisagez-vous de faire des demandes ? Deux des sociétés consultées n’ont jamais bénéficié d’aides publiques. Les deux autres ont bénéficié d'aides, la première de l'Agence de l'eau, la deuxième de l'ANVAR.................................

9. Quels sont vos axes de recherche et de développement par rapport à la problématique énergie ? L'une des entreprises travaille à développer l’utilisation de gaz naturel et de bio gaz, ce dernier posant tout de même des problèmes de lavage (hydrogène sulfuré). De même l’entreprise s’intéresse à la combustion de l’hydrogène (combustible jugé d’avenir) mais attend que la production à grande échelle soit au point. Une autre travaille sur les chaudières à biomasse, la restitution de chaleur par aérothermes intérieurs (échange eau/air) et les échangeurs air/air Une troisième axe ses recherches sur l’amélioration du pouvoir de rayonnement infrarouge ..........

10. Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ADEME, si oui à quel niveau et dans quel cadre ? ......

Non pour deux des entreprises interrogées. Oui pour les deux autres.........................................

11. Avez-vous connaissance des travaux réalisés à l’étranger ? Par l’intermédiaire des salons professionnels internationaux toutes les entreprises sauf une ont des contacts à l’étranger. L'une d'entre elle a des contacts avec des interlocuteurs étrangers qui travaillent sur le bio gaz. L'un des interlocuteurs pense qu'il n'existe pas à l’étranger de matériels innovants plus performants qu’en France.

12. Quelles actions souhaitez vous voir mener sur cette thématique par les organismes de R&D ? Plus de diffusion d’information aux OP et éleveurs Travailler sur le bio gaz (INRA est déjà impliqué sur ce dossier) Améliorer les performances des appareils de chauffage Tests sur l’efficacité des échangeurs air/air Réunions de réflexion communes avec l’ADEME Aides financières pour aider au développement et à la mise au point Appui aux démarches administratives ...............................................................................................

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3eme Thème : La problématique énergie 13. Y a y-il une réflexion sur la problématique énergie dans la conception et/ou dans l’utilisation

de vos matériels ? Selon l'une des entreprises, la problématique de l’énergie se pose moins sur les marchés export car le coût y est globalement inférieur (part énergie / coût de revient). Un autre opérateur indique que les radiants ont la capacité de fonctionner à une pression de 15 millibars alors que sur le marché français, aucun fabricant ne propose de détendeur capable de fonctionner à ce niveau faible de pression (30 millibars actuellement). Un troisième interlocuteur croît également beaucoup au développement de chaudières à biomasse, et notamment au concept de combustion à la ferme de fumier de volailles en mélange avec des plaquettes de bois (60 % fumier et 40 % plaquettes). L’énergie obtenue est valorisée pour chauffer les bâtiments avicoles de l’exploitation, au travers d’échangeurs eau/air. Ce procédé s'il paraît séduisant sur le principe est encore en phase de développement en raison de rejets de furanes et dioxine qui se situaient au delà des normes admises dans le cadre de la directive 2000/76/CE (norme 0,10 ng/m3). Les tests réalisés sur le terrain ont cependant permis de vérifier les points suivants : alimentation de la chaudière, décendrage, taux de cendres inférieur à 10 %, faibles rejets de poussières et de fumées, et faible niveau sonore de l’installation. A noter que la société qui développe ce produit n’a pas renoncé à la validation du procédé, même si la barre des 0,10 ng de dioxine paraît très basse et inadaptée au regard de la puissance de la chaudière. Ce procédé intéresse également le secteur de la production porcine (séchage et combustion des coproduits issus du traitement de lisier pour le chauffage et (ou) la production d’électricité. ............................

14. Quelles sont selon vous les sources d’énergie renouvelable les mieux adaptées aux différents

types d'élevages ? Pour l'un d'entre eux, il s'agit de la biomasse, du petit éolien et du solaire Pour deux autres, c'est le biogaz Pour une autre, la biomasse : le bois (combustible le plus sûr en terme de normes de rejets atmosphériques et d’aides accordées aux investisseurs), les céréales et le Miscanthus ....................

15. Quelles sont vos préconisations en terme d’économie d’énergie ? (entretien, renouvellement

du matériel, économie et retour sur l’investissement). Hormis l'une des sociétés qui ne fournit aucune indication d’entretien, toutes les entreprises s’accordent à préconiser le remplacement des pièces d’usure, en cas d’usure (injecteur, cône intérieur, cône extérieur). Toutefois, l'une des personnes interviewées est contre le remplacement périodique systématique de certaines pièces alors qu'un autre propose le remplacement des gicleurs tous les 5 ans. Tous préconisent l’entretien du matériel : dépoussiérer au compresseur les appareils, laver les mousses entre deux lots et utiliser des filtres à air surtout dans les ambiances très chargées en poussières. Également une fois par an, démonter le bloc injecteur pour pratiquer un nettoyage plus approfondi. L'un de nos interlocuteurs indique la nécessité de bien réguler, préconise l’automatisme et proscrit la régulation manuelle et les appareils non progressifs. Deux des sociétés argumentent également sur le fait que les appareils actuels sont beaucoup plus performants que les anciens et que des économies sont possibles en renouvelant tout simplement le matériel. Une entreprise précise qu’il est souhaitable d’éteindre progressivement les radiants, plutôt que de les conserver tous en fonctionnement au ralenti (le ralenti consomme et dégage peu ou pas de chaleur). En outre, il faut bien respecter les réglages de plage de régulation du chauffage (au moins 2 degrés) et un décalage consigne d’au moins un degré par rapport à la consigne de ventilation.....

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16. Y a t-il eu des travaux qui ont permis de réduire la dépense en énergie ? Lesquels ? Oui pour l'un des interlocuteurs, la progressivité des pressions de fonctionnement.

17. Autres remarques ou commentaires L'une des sociétés précise qu’elle commercialise des chaudières bois plaquettes dans le domaine de l’élevage (porcs, volailles et veaux de boucherie) Une autre entreprise estime la perte de rendement d’un radiant à céramique bien entretenu à 1 % par an. En outre, l’entreprise précise que les poussins doivent pouvoir se déplacer dans un gradient de température à partir de l’aplomb des radiants, en fonction de leurs besoins physiologiques. Un interlocuteur indique l’intérêt de réunir l’ADEME, les organismes de R&D et les constructeurs sur cette problématique

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Annexe 2-II

SYNTHESE DES ENTRETIENS concepteurs de matériel de ventilation

2 entreprises ont été consultées. Quelques renseignements sur les entreprises : Année de création : Structures plutôt jeunes (1973 et 1982) Nombre actuel de salariés: 35 à 50 Chiffre d’affaire : 5 à 5,5 M € Activité principale : conception et fabrication de matériel de régulation de ventilation (poulaillers, porcheries)

1er thème : Optimisation du matériel Les 2 entreprises fournissent des guides d’utilisation de leur matériel. Elles assurent également la formation des installateurs (installation et dépannage) ainsi que celle des techniciens des structures de production. A la demande des organisations de production, des formations d’éleveurs sont également réalisées. Les éleveurs, lors de la mise en service de leur nouvelle installation (construction ou rénovation) sont également formés à l’utilisation du matériel par les installateurs. 2ème thème : La recherche et le développement Évolution du secteur R et D Plutôt dynamique en production porcine (lavage d’air et récupération de chaleur) En stagnation pour l’aviculture (production en crise depuis plusieurs années. Origine des innovations : C’est essentiellement le terrain qui est la principale source d’inspiration, avec un regard sur les salons spécialisés à l’étranger et les secteurs d’activité extérieurs à l’élevage. Aides publiques Les 2 interlocuteurs connaissent ou sont potentiellement intéressés par des aides à la recherche et développement de nouveaux produits. Axes de recherche par rapport à la problématique énergie : Essentiellement en production porcine : récupérateur de chaleur, lavage d’air et ventilation. Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ADEME, si oui à quel niveau et dans quel cadre ? L'une des sociétés a eu entre 1992 et 1996 des contacts avec l'ADEME pour le secteur de l’habitat. Les travaux réalisés à l’étranger : Les 2 entreprises ont peu d’information au-delà des salons internationaux, et des contacts avec fournisseurs et revendeurs étrangers.

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Quelles actions souhaitez vous voir menés sur cette thématique par les organismes de R&D? Une collaboration plus importante pour le testage de nouveaux matériels Quelles ont été les évolutions majeures sur les matériels pendant les 10 dernières années ? Les composants, les programmes et l’interactivité sont les principales évolutions.

3eme Thème : La problématique énergie prise en compte de la problématique énergie dans la conception et/ou dans l’utilisation de vos matériels Oui aujourd’hui, compte tenu de l’inflation du coût des énergies, mais auparavant la priorité était donnée à l’amélioration du confort de l’animal et de ses performances zootechniques. Les efforts se sont portés sur les postes qui pouvaient générer le plus rapidement des gains (les paramètres d’ambiance), ainsi que sur certains postes incontournables sur le plan réglementaire (traitement des effluents par exemple) sources d’énergie renouvelable qui peuvent être utilisées en élevages ( aviculture, bovins, porcins) Avant de chercher à substituer une source d’énergie conventionnelle par une autre, il y a encore des gains possibles, ne seraient ce que dans l’optimisation de la ventilation (la chaleur animale dégagée est une énergie gratuite) Quel débit réel de ventilation maximum préconisez-vous par production ? Pour l'une des entreprises : Aviculture : 160 m3 par heure et par m² (débit réel, si circuits d’air corrects et équipement de brume haute pression pour le refroidissement, sinon 220 m3/h/m²) Le débit minimum préconisé est de 0,6 m3/h/kg à compter de 8 jours d’élevage. Auparavant, le minimum de renouvellement pour un bâtiment dynamique de 1 200 m² est de 1 400 m3 par heure (pour évacuer l’eau, les poussières et les gaz) Porc : maternité 250 à 300 m3 par heure et par place, post-sevrage 30 m3/h/place et en engraissement 70 m3/h/place. Quels aspects particuliers prenez-vous en compte pour les élevages de poules pondeuses? Le séchage des fientes : utilisation de la chaleur animale gratuite.

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Annexe 2-III

SYNTHESE DES ENTRETIENS AUTRES DOMAINES D’ACTIVITE

(Les énergies renouvelables) Cette analyse est effectuée auprès de 11 entreprises de fabricants d’équipements, d’importateurs ou de distributeurs de matériels utilisés dans le domaine des énergies renouvelables. Les produits concernent les capteurs solaires thermiques (n=2), photovoltaïques (n=3), l’éolien (n=1), les pompes à chaleur (n=5), les chaudières à biomasse (n=1) et les isolants (n=1). 1er Thème : Optimisation du matériel Quels types de produits commercialisez-vous ? Pour qui ? Les différents types de matériels sont :

- Les panneaux solaires thermiques et photovoltaïques - Les pompes à chaleur (essentiellement géothermales) - L’énergie éolienne - Les chaudières à biomasse - Les matériaux isolants

L’ensemble des produits s’adresse majoritairement aux particuliers et aux gros industriels. Certaines entreprises interrogées fabriquent leurs produits à l’étranger et les distribuent à des grossistes et installateurs au niveau national. Seule une minorité des entreprises enquêtées (n=2) déclare avoir déjà travaillé dans le domaine de l’élevage. Est-ce que certains de vos produits pourraient être commercialisés dans le domaine de l’élevage ? Si oui lesquels ? Pour l’ensemble des interlocuteurs, les équipements commercialisés pourraient être adaptés à l’élevage. Dans la plus part des situations, il s’agit uniquement de réaliser une adaptation du matériel au dimensionnement et à la puissance demandée. Par exemple la production d’eau chaude issue de l’énergie solaire va dépendre du nombre de panneaux à installer et de la localisation du bâtiment au niveau national. Fournissez-vous un guide d’utilisation de votre matériel ? Toutes les personnes interrogées fournissent un guide d’utilisation de leur matériel. Il est d’ailleurs possible d’obtenir ces manuels auprès de l’ensemble des interlocuteurs. Proposez-vous une formation concernant votre matériel ? pour les installateurs. Oui n=9 Non n=2 pour les éleveurs. Oui n=1 Non n=10

Pour les formations, 9 entreprises interrogées forment systématiquement un certain nombre de personnes à leurs équipements (commerciaux, installateurs, revendeurs…). Ces formations sont donc ouvertes uniquement aux professionnels qui les installent. Un seul fabricant de génératrice forme directement ces clients. Cette caractéristique est liée aux types de matériels qu’ils commercialisent.

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2eme Thème : Recherche et développement Quels sont vos axes de recherche et de développement par rapport à la problématique énergie ? Les axes de recherche sont très différents d’une entreprise à l’autre. Ainsi, certaines travaillent sur le développement des nouvelles énergies et du renouvelable. D’autres travaillent sur l’aspect recyclable de leurs matériels ou sur l’amélioration des performances et des rendements des équipements. Par ailleurs, quelques entreprises ne se sentent pas concernées par ce domaine car elles sont uniquement des sociétés de commercialisation. Quels travaux avez-vous réalisé sur la problématique énergie et quelle diffusion en avez vous fait ? Les travaux sont de plusieurs natures. Ils peuvent être réalisés pour justifier et prouver leurs équipements. Les résultats sont exploités pour la commercialisation du produit. D’autres études sont menées par contre pour tester, analyser et apporter des améliorations aux caractéristiques des produits. Dans ce cas, les résultats sont plus limités dans leur diffusion.

Comment évolue le secteur Recherche et Développement dans l'entreprise ?

o Stagnation o Progression o Diminution

Tous les interlocuteurs interrogés ont leur secteur de recherche et développement en progression pour de multiples raisons. En effet, le marché est en expansion, l’incorporation des énergies renouvelables dans les matériels est en grand développement. Les aides récentes apportées par les pouvoirs publics (coût de rachat de l’électricité) et l’augmentation des coûts des énergies fossiles vont contribuer à ce développement et pousser les entreprises à innover et à optimiser leurs produits. Quelle(s) est (sont) l'origine de vos innovations ?

o terrain 6 o étrangers 2 o autres secteurs d’activités o recherche (fondamentale ou appliquée) 9

Les interlocuteurs citant le terrain l’expliquent par la remontée d’informations lors de problèmes ou de l’apparition de nouveaux besoins. Par ailleurs, toutes les structures possèdent un centre de recherche qui apporte les réelles innovations. Un commercial expliquait que pour innover, il fallait rechercher et que pour commercialiser, il était indispensable de tester au préalable ses produits. Bénéficiez-vous ou avez-vous bénéficié d’aides publiques pour la recherche et développement ou envisagez-vous de faire des demandes ? Les 2 entreprises ayant déclarées avoir bénéficié d’aides publiques étaient étrangères, et ces aides provenaient de l’Allemagne et de la Suisse. Par ailleurs 7 interlocuteurs ont répondu négativement et 2 ont déclaré ne pas savoir.

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Quels sont vos axes de recherche et de développement par rapport à la problématique énergie ? Peu de personnes ont réussi à apporter une réponse. Les axes de recherche sont notamment l’amélioration du rendement et l’intégration des énergies renouvelables dans le fonctionnement des matériels. Un autre axe est la recherche de collaboration entre plusieurs entreprises pour apporter chacun son savoir faire dans un produit final : « création d’un cocon étanche » cité par l’association Isolons la Terre à propos des maisons d’habitation. Seriez-vous prêt à réaliser des tests de certains matériels dans le domaine de l’élevage ? Les interlocuteurs envisagent d’un bon œil la réalisation de tests de leurs matériels en élevage. Cela permettrait finalement de progresser au sein d’un nouveau secteur d’activité et de faire évoluer leurs produits (Pompe à chaleur, éolien). Ils considèrent cette éventualité comme un axe de développement intéressant. Avez-vous connaissance des travaux réalisés à l’étranger ? Seul quelques personnes connaissent la réalisation de travaux à l’étranger mais à chaque fois il s’agit des travaux du centre de recherche basé à l’étranger. Une seule entreprise a indiqué établir une veille sur les marchés à l’étranger. Quelles actions souhaitez vous voir mener sur cette thématique par les organismes de R&D? Sur l’ensemble des personnes interrogées très peu d’idées concrètes d’action sont ressorties. Un commercial de pompes à chaleur propose d’étudier l’adaptation possible de leurs équipements en élevage. Un autre sur le solaire photovoltaïque souhaiterait un partenariat avec des fabricants de silicium et des entreprises d’étanchéité pour installer leurs panneaux. Par ailleurs la plupart des interlocuteurs ne connaissant pas le monde agricole, ils n’ont pas d’idée précises d’action à réaliser en relation avec les bâtiments d’élevage. Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ADEME, si oui à quel niveau et dans quel cadre ? 8 des 11 personnes ont déjà eu des contacts avec l’ADEME par la nature de leur activité. En effet, leurs équipements doivent être validés pour faire ensuite bénéficier des aides aux clients. Il en est de même pour les entreprises basées à l’étranger qui ont aussi besoin d’une accréditation de leurs produits en France et ont de ce fait des contacts directs avec l’ADEME. Les trois interlocuteurs déclarant ne pas avoir de contact direct avec l’ADEME sont des cas particuliers puisque deux représentent des sociétés basées à l’étranger et le troisième travaille pour une association de promotion de matériaux. 3eme Thème : La problématique énergie Y a y-il une prise en compte de la problématique énergie dans la conception et/ou dans l’utilisation de vos matériels ?

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A l’unanimité, cela est obligatoire par la nature de leur activité et de leurs matériels. Quelles sont selon vous les sources d’énergie renouvelable qui peuvent être utilisées en élevages ( aviculture, bovins, porcins) ? Les sources d’énergie les plus citées par les personnes interrogées sont par ordre décroissant :

- la biomasse et notamment le bois et ses dérivés (4), - la géothermie de type PAC (n=3), - le solaire qu’il soit thermique ou photovoltaïque (n=3), - le biogaz (n=2), - le micro éolien (n=2).

Quelles sont vos préconisations en terme d’économie d’énergie ? (entretien, renouvellement du matériel, économie et retour sur l’investissement) L’unique préconisation renseignée correspond uniquement à assurer un entretien régulier et conforme aux notices d’emploi.

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Annexe 2-IV

SYNTHESE DES ENTRETIENS Organismes de recherche et développement

Quelques renseignements sur les organismes enquêtés :

4 personnes ont été interviewés dans les 4 organismes suivants : INRA, CEMAGREF, APCA et Ministère de l'Agriculture.

1. Quels travaux avez-vous réalisés sur la problématique énergie et quelle diffusion en avez vous fait?

Au CEMAGREF : le coût énergétique est un facteur intégré dans l’approche technico-économique pour le traitement biologique du lisier. À l'INRA :

• Quantification des quantités de chaleur produites par les élevages ou les composts ; en particulier caractérisation du partage entre productions de chaleur sensible et latente, partage déterminant pour dimensionner et réguler les systèmes de maîtrise de l’ambiance (température, humidité de l’air) ou de récupération d’énergie en bâtiments d’élevage.

• Modélisation de l’isolation perméo-dynamique ou pariéto-dynamique (c-à-d que l’air neuf entrant dans le bâtiment est utilisé pour récupérer la chaleur perdue par les parois, ce qui augmente le coefficient d’isolation du bâtiment) ; modélisation du refroidissement des bâtiments d’élevage (développement avec l’ITAVI d’un logiciel de dimensionnement, diagnostic, étude de la régulation pour les bâtiments volaille).

• Rôle de l’isolation du sol du bâtiment sur la maîtrise thermique du bâtiment et la conduite de la litière (humidité, émissions d’ammoniac) en élevages de volailles ou de porcs.

• Formation de techniciens « bâtiments d’élevage » (formation continue), de BTS, de DESS puis Master ; participation à des groupes de discussion ; expertises ; publications ; réponses aux demandes d’information.

• D’autres travaux sont conduits à l’INRA sur la thématique énergie (production, biomasse, évaluation environnementale) À l'APCA :

• Sur l'énergie en bâtiments d’élevage : pas de travaux sauf travail des Chambres en cours • Sur la problématique énergie et agriculture de nombreux travaux sont en cours. • Diffusion aux élus, conseillers agricoles du réseau des Chambres et agriculteurs

2. Quelles sont les personnes référentes sur cette thématique

Au CEMAGREF :

Fabrice BELINE, Fabrice GUIZIOU, Marie-Line DAUMER.

À l'INRA : Paul ROBIN,

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Mélynda HASSOUNA, Daniel SOULOUMIAC (en retraite).

À l'APCA : Nelly Lecorre Gabens (énergie), David Pereira (bâtiment).

3. Avec quels partenaires travaillez vous sur cette thématique ? Français :

Au CEMAGREF : Pas de partenaire particulier sur ce sujet

À l'INRA : Thématique actuellement en sommeil (pas de partenaires actuels) au profit de la thématique « émissions gazeuses » ; elle reste néanmoins prise en compte dans les logiciels développés en sorte de pouvoir les adapter rapidement en cas de besoin (collaborations avec l’ITAVI notamment).

À l'APCA : Chambres d’agriculture, ADEME, Instituts, etc Etranger :

Au CEMAGREF : Pas de partenaire particulier sur ce sujet

À l'INRA : Pas de partenaire actuel ; participation aux colloques CIGR (Commission Internationale du Génie Rural)

4. Quels sont vos axes de recherche et de développement par rapport à la problématique énergie ?

Au CEMAGREF :

Le coût de fonctionnement lié aux turbines d’oxygénation se situe à environ 25 kWh par m3, ce qui est élevé. Réduction escomptée sur ce poste : 20%. Cela passe par des améliorations dans 3 directions : 1°) traiter des produits plus concentrés ; 2°) réguler le fonctionnement des turbines sur des capteurs électro-chimiques ; 3°) injecter de l’air réchauffé par un procédé de récupération sur l’élevage dans les turbines pour favoriser l’activité microbiologique

À l'INRA : Pas d’axes spécifiques à cette problématique mais maintien de cette préoccupation en sorte que les jeux de données acquis soit mobilisables également sur cette problématique : • maintenir la quantification des flux d’énergie dans les expérimentations relatives aux émissions

gazeuses ; • intégrer la problématique « énergie » dans les projets d’amélioration de bâtiment ou de conception

de logiciels d’aide à la décision ;

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• favoriser l’émergence de la production de biomasse à proximité des élevages et faciliter la récupération de l’énergie émise par les élevages, dans les projets de bâtiments auxquels nous sommes associés.

À l'APCA :

• Mobilisation du réseau des chambres sur cette thématique • Mutualisation des compétences, outils, informations.

5. Part de la thématique énergie dans l’activité globale de la structure (moyens financiers ou humains) ?

Au CEMAGREF :

Trois personnes chargées de conduite d’études Deux personnes chargées de laboratoire et de hall d’expérimentation

À l'INRA : • Part spécifique nulle. • Nous sommes actuellement 2 scientifiques à travailler sur la thématique « bâtiments d’élevage »

(toutes espèces animales) à l’INRA. La thématique « énergie » n’est pas considérée spécifiquement. Elle reste intégrée à la thématique « émissions gazeuses » à travers la quantification indirecte du débit d’air des bâtiments (traçage par les productions de chaleur) et la vérification des émissions gazeuses (bilans de chaleur et de masse, le bilan de masse étant lié au bilan de chaleur par les flux de vapeur d’eau et de dioxyde de carbone).

• Par ailleurs 2 scientifiques travaillent sur la problématique « durabilité environnementale » qui quantifie l’usage d’énergie et la nature des ressources utilisées dans les intrants et dans l’activité agricole.

6. Avez-vous connaissance des travaux réalisés à l’étranger ?

Au CEMAGREF :

La recherche bibliographique est une composante à part entière du métier de chercheur.

À l'INRA : Activité publiée régulièrement dans les colloques CIGR « biomasse » ou « énergie » (ex : « efficacité énergétique et ingénierie agricole 2006 » 7-9 juin 2006 à Rousse, Bulgarie) ; dans le domaine spécifique des bâtiments d’élevage, Section II CIGR (responsable S. Pedersen) et associations EurAgEng, et ASABE. Revues TASAE et Biosyst. Engin. Quelles équipes les réalisent ?

Au CEMAGREF : Les Anglais, Espagnols, Allemands (méthanisation), Hollandais, Américains

À l'INRA : Equipes variées, sur tous les continents, selon les compétences mobilisées et les enjeux (climats froids ou chauds, pays développés ou en développement, intégration ou non des problématiques « biomasse » ou « énergies renouvelables » dans le contenu des travaux).

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7. Quelles ressources financières sont mobilisables : sollicitations et dispositifs existants

(financeurs).

À l'INRA : Compte tenu des programmes engagés sur les émissions gazeuses et de l’urgence d’aboutir rapidement à la fois à des modèles d’émission et à des données de terrain abondantes pour préparer la période post-Kyoto et les négociations sur l’ammoniac, nous ne pouvons actuellement mobiliser du temps que pour l’encadrement de scientifiques (thèses, post-docs), d’ingénieurs ou d’enseignants (environ 2 mois EQTP/an). Si les résultats des demandes de poste en cours actuellement sur les chantiers « valorisation non alimentaire » et « systèmes agricoles innovants » sont favorables à notre équipe, la problématique « énergie » (optimisation de la production et des usages) sera intégrée formellement. Deux dispositifs sont mobilisables :

• halle expérimentale qui permet d’acquérir des grandeurs de dimensionnement des bâtiments et équipements en simulant le climat autour de bâtiments d’élevage où sont élevés des animaux ; dispositif utilisé notamment pour développer la modélisation de la récupération perméo-dynamique de la chaleur ;

• matériel de traçage qui permet de valider en conditions commerciales, avec une précision voisine de celle de la halle expérimentale (climat, bâtiment, émissions gazeuses et bilan de masse), les connaissances acquises par ailleurs, notamment en conditions climatiques contrôlées.

8. Organismes recherche et développement (hors financeurs)

Les moyens financiers (aides publiques) sont-ils suffisants pour cette thématique ?

Au CEMAGREF : L’énergie n’est pas une thématique majeure pour le CEMAGREF Rennes.

À l'INRA : Depuis une dizaine d’années :

• peu d’incitations institutionnelles ou financières pour maintenir des travaux sur cette thématique tout en développant la problématique « émissions gazeuses » ;

• peu d’intérêt des professionnels à poursuivre le développement de solutions économes en énergie et par conséquent valorisation incertaine de notre activité scientifique.

Les moyens financiers que nous pourrions souhaiter pour relancer des travaux dans ce domaine ne seront pas considérables en raison de notre faible effectif et des programmes pluriannuels en cours. Leur mobilisation dépend essentiellement de la motivation des filières professionnelles à s’investir dans cette problématique pour trouver des solutions innovantes (construction de bâtiments neufs, aménagement des bâtiments existants, développement de la récupération d’énergie et de la production d’énergie renouvelable).

9. Disposez-vous d’informations sur les nouveautés en terme de production ou d’utilisation de l’énergie dans d’autres secteurs d’activités ?

Au CEMAGREF :

Oui, sur l’utilisation de pompes à chaleur dans l’habitat et le photovoltaïque : silicium cristallin et bâches en film souple.

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À l'INRA :

Nous n’avons pas d’activité de veille systématique sur cette thématique. L’association AILE (Rennes) a une activité dans le domaine de l’énergie, en relation avec les acteurs de terrain et nous espérons pouvoir l’associer en cas de montage d’un projet sur la problématique « énergie ». Nous n’avons pas rencontré de difficulté de circulation de l’information dans le domaine de l’énergie. De nombreux salons, forums, revues, sites web évoquent cette problématique pour de nombreux secteurs d’activité, en France et à l’étranger. Il semble a priori aisé de mettre à jour des informations sur les nouveautés en termes de production ou d’utilisation de l’énergie dans le cadre d’un projet pluriannuel.

10. Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ADEME, si oui à quel niveau et dans quel cadre ?

Au CEMAGREF : Oui, dans le cadre des travaux de recherche

À l'INRA : Oui, dans le cadre des travaux de recherche

À l'APCA : Accord cadre ADEME – APCA-Chambres d’agriculture Autres remarques ou commentaires

Au CEMAGREF :

Le stockage des céréales à la ferme représente un investissement mais il évite le transport sortant vers un organisme stockeur et diminue le transport entrant (compléments alimentaires).

À l'INRA : Il nous est possible de relancer l’activité dans ce domaine à n’importe quel moment, dans le respect des programmes pluriannuels déjà engagés. Tant que les filières de production animales manqueront de visibilité sur les problématiques « émissions gazeuses » et « exportation des coproduits d’élevage » (éventualité d’augmentation brutale des charges d’exploitation, au titre de l’application du principe pollueur-payeur, en cas d’évolution de la réglementation actuelle, soit directement à travers des taxes, soit indirectement à travers un alourdissement des tâches administratives de l’élevage), il nous semble peu probable qu’elles s’investissent fortement sur la problématique « énergie ». Aussi, seule une forte sollicitation institutionnelle nous permettra d’engager un programme spécifique sur cette thématique afin de préparer d’inévitables évolutions futures. A moyen terme nous serons certainement amenés à relancer un ou plusieurs programmes spécifiques sur la problématique « énergie ». C’est pourquoi il nous semble important de préparer des projets en collaboration, de petite envergure, destinés à mieux intégrer des connaissances expérimentales dans des disciplines variées (bases de données pluridisciplinaires) et à formaliser l’éco-conception des bâtiments d’élevage (développement d’une nouvelle compétence institutionnelle). En effet, il est

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difficile d’introduire des ruptures technologiques dans le domaine de l’élevage en raison du nombre et de la diversité des contraintes économiques, sociales, environnementales, sanitaires. Il est par conséquent plus simple de faire évoluer le système en n’en modifiant que de petites parties plutôt qu’en changeant sa structure. Cette situation est préjudiciable au besoin de réactivité de la filière face à un environnement économique plus volatil. Or, l’élevage est très producteur d’énergie et sa productivité peut être encore accrue si l’on utilise les nutriments excrétés pour produire de la biomasse végétale à proximité de l’élevage. Par ailleurs les régions d’élevage intensif sont caractérisées par une forte densité d’entreprises de technologies agricoles. Enfin, la diversification des activités, en propre ou via la sous-traitance de certaines tâches, améliore la stabilité économique des exploitations. La situation est donc favorable à une amélioration très significative des bilans énergétiques à l’échelle de l’élevage et à l’échelle du territoire. Nous souhaitons donc à court terme faciliter l’évolution des modes d’élevage en travaillant sur des cas concrets de changement de système pour des exploitations de taille et dans des contextes variés

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Annexe 2-V

Synthèse des organismes de recherche et développement à l’étranger Sur les 12 structures de recherche et développement et les 23 missions économiques sollicitées lors de cette enquête, seuls 3 organismes ont répondu. Les missions économiques étaient favorables à répondre à ce questionnaire moyennant une contribution financière pour le temps passé par chacun des répondant dans les différents pays. Concernant les autres personnes sollicitées, elles n’étaient pas systématiquement celles les plus compétentes pour répondre au questionnaire. Elles nous déclaraient bien souvent le transmettre dans leur organisme au service concerné par la thématique énergie… malheureusement, même après plusieurs relances, il a été difficile d’obtenir ces renseignements. Finalement les organismes ayant bien voulu répondre à notre enquête représentent les pays suivants : le Canada, la Belgique et la Suisse.

Entreprise Adresse Ville Interlocuteur Fonction N° de téléphone

Adresse Internet

Centre de développement du porc du Québec

2795, boulevard

Laurier, bureau 340

G1V 4M7 Québec Canada

- ingénieur agricole et agro-économiste - www.cdpqinc.qc

.ca

Direction générale de l'Agriculture

Direction du Développement et de la Vulgarisation

13 Avenue des Alliés

B-4960 Malmedy Belgique

- - - -

AGRIDEA Jordils 1/CP 128

CH- 1000 Lauzanne Suisse

-

Conseiller Technique Agricole (machine, bâtiment, énergie

renouvelable)

- www.agridea.ch

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Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments d’élevage – Étude ADEME 2006

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Courrier destiné aux différentes missions économiques

(envoyé début juin 2006)

Bonjour, La raréfaction des énergies fossiles et l'augmentation de leur coût associés à l'accroissement de l'effet de serre et à ses conséquences sur le réchauffement climatique, amènent les filières d'élevage françaises à s'interroger sur son utilisation actuelle et à venir de l'énergie.

Nous réalisons actuellement, pour le compte de l'ADEME, une étude sur l'énergie dans les bâtiments d'élevage. Ce travail est réalisé en partenariat entre l'Institut de l'élevage, l'Institut Technique du Porc, l'Institut Technique de l'Aviculture, les Chambres d'Agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire.

Nous souhaitons réaliser au niveau français :

• un état des lieux des bâtiments d'élevage (répartition géographique, types de bâtiments, degré de vétusté, …)

• un état des lieux des pratiques énergétiques : (modes d'élevage, répartition des consommations énergétiques par type de bâtiment, par poste et par élevage, poids économique, ...)

• une identification des leviers d'action par type de bâtiment et par élevage pour réduire les consommations énergétiques :

o postes à forts gisements d'économie d'énergie o techniques existantes et bonnes pratiques et/ou outils diffusables rapidement, o à moyen et long terme, programmes de recherche & développement à lancer

• un inventaire des nouvelles solutions, tant sur les énergies classiques que sur les énergies renouvelables.

C'est sur ce dernier point que nous nous adressons à vous pour mieux cerner les pratiques énergétiques à l'étranger dans le domaine des élevages bovins, porcins ou avicoles (volailles de chair ou oeufs). Une meilleure connaissance de ces pratiques dans les pays ou vous intervenez nous permettra de prendre en compte celles qui pourraient-être transposables en France. Nous nous permettons de vous adresser en pièce jointe un guide d'entretien que nous avons conçu à destination des organismes de recherche et développement à l'étranger. Nous souhaiterions que vous complétiez au mieux les différents points auxquels vous pouvez répondre et que vous nous le retourniez par mail ou par fax. Par ailleurs, nous restons intéressés par tous documents traitant de la problématique de l'énergie dans les bâtiments d'élevage. Nous vous remercions par avance de votre collaboration. Cordialement

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Les Instituts Techniques Agricoles français -Institut Technique de l’aviculture -Institut de la Filière Porcine -Institut de l’Elevage

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GUIDE D'ENTRETIEN Organismes de recherche et développement à l’étranger

Entreprise : Centre de développement du porc du Québec inc.

Adresse : 2795, boulevard Laurier, bureau 340

Code postal : G1V 4M7 Ville : Québec ; Province : Québec ; Pays : Canada

Site Internet :www.cdpqinc.qc.ca

Quelques renseignements sur l'entreprise :

Année de création : 1992

Nombre actuel de salariés: 35

Quelles sont dans votre pays les énergies utilisées en élevage et leur part dans l’approvisionnement global ?

Globalement, dans la province de Québec (Canada) dans les bâtiments agricoles, l’énergie utilisée pour les systèmes de ventilation, les moteurs, les refroidisseurs etc. est l’électricité d’origine hydroélectrique. À notre avis, au moins 90 % de l’énergie électrique au Québec provient de barrages hydroélectriques contrôlés par une société d’État provinciale (Hydro-Québec). L’énergie utilisée au niveau des systèmes de chauffage provient du gaz propane en très grande majorité. Le gaz naturel en agriculture est peu utilisé car les réseaux de distribution ne sont pas très développés en zone rurale.

Quelle est la part moyenne de l’énergie dans les charges variables de chaque filière (production porcine, avicole, bovine) ?

Pour la filière porcine québécoise, l'énergie représentait 6,8 % des charges variables pour les ateliers naisseurs (incluant la pouponnière), principalement pour le chauffage et l'électricité (6 %). Pour un atelier finisseur, l'énergie ne représentait que 1,8 % des charges variables. Les dépenses en carburants sont faibles, compte tenu du fait que les modèles retenus n'ont pas de terres en cultures. Pour la filière bovine, l'énergie représentait 9,8 % des charges variables pour la production de veaux d'embouche. Du côté de l'engraissement, l'énergie ne représentait que 1,8 % des dépenses. Pour cette filière, les dépenses énergétiques se font surtout sous formes de carburants pour les cultures associées à ce type d'élevage (fourrages et grains). Les bâtiments (lorsqu'il y en a) sont rarement chauffés. Ces estimations sont basées sur les données de la Financière agricole du Québec pour l'année 2004. Aucune donnée n'est disponible pour la filière avicole. Cependant, L'Union des producteurs agricoles (UPA) devrait rendre publique dans les prochains mois les résultats d'une étude sur les dépenses énergétiques au sein de plusieurs filières.

Quel est le climat moyen de votre pays et plus particulièrement celui de la région la plus intensive d’élevage ? Quelles sont vos températures extérieures minimales et maximales ?

En hiver, la température moyenne est d’environ -10 à -15oC et en été d’environ 20oC. Les températures minimales en hiver peuvent atteindre jusqu’à -30 à - 35oC et les températures maximales en été peuvent atteindre jusqu’à 30 à 35oC.

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Quelles sources d’énergie utilisez-vous en élevage ? Si possible, en quelle quantité ?

Dans la province de Québec, dans les bâtiments d’élevage, nous utilisons l’électricité et le propane surtout. Le propane étant seulement utilisé pour le chauffage des bâtiments. Parfois, il est possible d’utiliser le gaz naturel lorsque le réseau de distribution est disponible. Sur certaines fermes, des producteurs utilisent l’énergie solaire afin de préchauffer l’air de ventilation entrant dans les bâtiments.

Quel est le coût des différentes énergies utilisées ?

Au Québec, l’électricité coûte environ 0,06 $ CA/kWh au niveau agricole, ce prix est fixe et il ne varie pas en fonction des périodes de pointe. Le coût du propane peut osciller entre 0,35 $ CA/litre et 0,65 $ CA/litre selon la saison et selon le marché. Le coût du diesel à la pompe est d’environ 1 $ CA/litre. Le coût du gaz naturel est de 0,24 $/m3 mais ça n’inclus pas les frais de compression, de transport, d’équilibrage des ajustements reliés aux inventaires et de la distribution. J’ai écrit un article portant sur la comparaison des coûts entre différentes sources d’énergie en août 2001. http://www.agrireseau.qc.ca/porc/Documents/Batiment-ventilation.pdf.

Existe-t-il des aides techniques et/ou financières pour les éleveurs sur le domaine de l’énergie ?

En agriculture, il y a peu d’incitatifs présentement visant à réduire la consommation d’énergie. Toutefois, Hydro-Québec est en voie de mettre en place un programme contenant des incitatifs financiers visant à inciter les producteurs à se munir d’équipements électriques plus efficaces et moins énergivores. Au Québec, il y a deux organisations gouvernementales impliquées en efficacité énergétique soient : l’Office de l’efficacité énergétique (gouvernement fédéral) http://www.oee.nrcan.gc.ca/francais/index.cfm et l’Agence de l’efficacité énergétique (gouvernement provincial) http://www.aee.gouv.qc.ca/.

Quelle est la part moyenne de l’énergie renouvelable au sein des exploitations ?

Très faible, voir presque nulle pour l’instant. Il y a par contre des initiatives dans le domaine de l’énergie solaire, des biocarburants et de la production d’énergie à partir de la digestion anaérobie du lisier. Il est à noter que dans l’Ouest canadien, surtout dans la province de l’Ontario, il y a des incitatifs gouvernementaux afin de promouvoir l’installation de systèmes permettant la production d’électricité à partir des lisiers ou des fumiers produits sur les fermes par digestion anaérobie. En fait, le domaine de l’énergie renouvelable est présentement au stade de développement précoce et l’intérêt politique est favorable.

Concernant la conception des bâtiments

- Quelles sont les densités animales utilisées ? Voir le tableau 2 à la fin du présent document. Il est à noter que les superficies unitaires mentionnées comprennent l’ensemble du bâtiment, incluant les enclos, bureaux, allées etc).

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- Quel est le niveau d’isolation des bâtiments ? Avec des murs en bois et de la laine minérale de 150 mm comme isolant, le niveau d’isolation est de 3,52 RSI. Pour le plafond, on utilise normalement 203 mm de laine isolante avec un niveau d’isolation de 6,3 RSI. Dans le cas de murs « sandwichs » en béton, nous utilisons un polystyrène bleu de 100 mm comme isolant, soit 3,52 RSI. Pour isoler les fondations, nous utilisons un polystyrène bleu de 25 mm comme isolant, soit 0,88 RSI.

- Quelles sont les températures de consignes et les débits de ventilation

utilisés ? Pour les débits de ventilation et les besoins en chauffage dans les différents ateliers d’élevage, vous référer au tableau 1 à la fin du présent document. Pour les températures de consigne : en post-sevrage avec tapis chauffant ou avec lampe infrarouge, la température de consigne est d’environ 25,3 oC avec des porcelets de 5 kg et elle diminuera graduellement jusqu’à 21,1 oC avec des porcelets de 25 kg. Nous appelons ce type de bâtiment « pouponnière froide » et il est à noter que ce type de bâtiment possède également des aérothermes en plus des lampes infrarouges ou des tapis chauffants. Pour les « pouponnières chaudes », sans lampes infrarouges ou tapis chauffants, la température de consigne est de 28,3 oC avec des porcelets de 5 kg et elle diminuera graduellement jusqu’à 21,1 oC avec des porcelets de 25 kg. En engraissement, des aérothermes sont requis, la température de consigne est d’environ 22 oC avec des porcelets de 25 kg et elle diminuera graduellement jusqu’à atteindre entre 17,3 et 20 oC avec des porcs de 107 kg, selon les producteurs et/ou selon le type de système de ventilation. En mise-bas et en gestation, la température de consigne est normalement constante avec 21,1 et 20 oC respectivement. Tant en mise bas qu’en gestation, des aérothermes sont requis.

- Existe-t-il des conceptions particulières de bâtiments économes en énergie ?

Il n’existe pas de bâtiment avec un nom de type commercial tel que bâtiment vert, porcherie verte, bâtiment économe en énergie ou autre au Québec, englobant une série de technologies ou techniques permettant d’économiser de l’énergie. Toutefois, il existe différentes techniques ou technologies qui permettent de réduire la consommation d’énergie comme par exemple : moteur de ventilateur plus efficace, utilisation de tapis chauffant au lieu de lampes infrarouges pour les porcelets en mise bas, utilisant des murs solaires pour préchauffer l’air entrant dans les bâtiments en hiver, des systèmes géothermiques sont disponibles mais pas utilisés, utilisation d’ampoules fluorescentes au lieu d’ampoules incandescentes, il y a en développement des contrôleurs de ventilation qui permettront de faire varier la vitesse des ventilateurs par la fréquence au lieu d’utiliser des modulateurs de tension (triac), utilisation de la ventilation naturelle au lieu de la ventilation mécanique, etc…

Concernant les pratiques des éleveurs

- Conduite particulière des animaux ? Au Québec, il existe la filière de sevrage hâtif (maternité, pouponnière et engraissement sur trois sites différents) et la filière naisseur-finisseur.

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- Préchauffage des bâtiments ? En section mise-bas et en section post-sevrage, il existe plusieurs bâtiments munis de systèmes de préchauffage mais pas dans la majorité des bâtiments. La tendance est de délaisser les systèmes de préchauffage car ils sont onéreux en infrastructures.

- Quelles est la durée des vides sanitaires ? En mise bas, en pouponnière (post-sevrage) et en engraissement, les vides sanitaires devraient normalement avoir au moins 7 jours. Par contre, dans les faits, nous observons des vides sanitaires d’une durée moyenne d’environ 3 à 4 jours.

Quels sont les dispositifs utilisés pour économiser l’énergie ?

Lampes fluorescentes, moteurs à haute efficacité, favoriser les ventilateurs ayant le meilleur ratio débit/puissance, murs solaires, ventilation naturelle, sonde mesurant l’humidité au niveau du contrôleur pour mieux ajuster le débit minimum de ventilation en hiver, meilleure étanchéité des bâtiments, meilleure isolation des bâtiments, conception du système de ventilation et de chauffage optimisé en fonction des quatre saisons (paliers de ventilation et contrôle de la ventilation et du chauffage par le même contrôleur électronique). La géothermie est possible mais non utilisée pour l’instant. ......

Existe-t-il des énergies de substitution dans les élevages (éolien, solaire, géothermie…)

Pour l’instant, il existe seulement l’énergie solaire à une échelle significative. L’utilisation d’énergie éolienne ou géothermique peut être possible car la technologie est disponible mais les impératifs de coûts rendent difficiles leurs implantations. Il est bon de mentionner que le système de mur solaire et tout autre système permettant d’utiliser de l’énergie renouvelable est subventionnée dans le cadre d’un programme du gouvernement canadien visant à promouvoir l’utilisation d’énergies renouvelables. Comme autres sources d’énergie, il y a les biocarburants à base d’éthanol et l’énergie produite à partir de la digestion aérobie des lisiers et fumier mais à très petite échelle.

Quels travaux avez-vous réalisés sur la problématique énergie et quelle diffusion en avez vous fait?

J’ai réalisé un article sur le sujet de l’ajustement de la ventilation minimum en hiver et les sources d’énergie possibles pour le chauffage des bâtiments (http://www.agrireseau.qc.ca/porc/Documents/Batiment-ventilation.pdf). Je participe actuellement comme aviseur technique à l’élaboration du programme d’efficacité énergétique qui sera mis en place par Hydro-Québec dans le secteur agricole. J’ai participé à l’évaluation technico-économique d’un tapis chauffant en mise bas, la diffusion s’est effectuée par le biais d’une fiche technique réalisée par Hydro-Québec (http://www.hydroquebec.com/affaires/moyen/pdf/tapis_porcelets.pdf ). J’ai effectué des essais portant sur l’évaluation d’un type de mur solaire. La diffusion des résultats de ce projet fut réalisée par des colloques, des articles et un rapport final (http://www.agrireseau.qc.ca/porc/documents/Rapport%20Mur%20solaire%20Finale%20Avril%202004.pdf). Avec mes collègues de l’IRDA, je vais collaborer à la réalisation d’un projet portant sur les biocarburants. Dans le futur, nous aurons un thème de R&D spécifique, portant sur l’efficacité énergétique à la ferme.

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Avec quels partenaires travaillez vous sur cette thématique ?

En France : Institut de la Filière Porcine (IFIP) ; Chambre d’agriculture de Bretagne A l'Etranger : Hydro-Québec, Manitoba Hydro, University of Illinois, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), Laboratoire des technologies électrochimiques et des électrotechnologies d'Hydro-Québec (LTEE) ; Office de l’efficacité énergétique, Agence de l’efficacité énergétique, Prairie Swine Centre inc.

Existe-t-il des perspectives de travail sur le domaine de l’énergie ? Quelles sont les pistes et les voies d’investigation ?

Oui, il y a des perspectives de travail dans le domaine de l’énergie. Il y a le développement de biocarburant à base de lisier ou de maïs. L’amélioration de l’efficacité énergétique à la ferme (moteurs, lumière et type de ventilation). Trouver des techniques, technologies ou formations permettant de réduire la consommation d’énergie liée au chauffage des bâtiments durant l’hiver. Trouver des alternatives au propane comme combustible, qui est de plus en plus coûteux, servant au chauffage des bâtiments. Diminuer les coûts de production d’électricité engendrés par les systèmes de digesteurs anaérobies. Optimiser et développer des systèmes utilisant l’énergie solaire qui permettent le préchauffage de l’air. Il est primordial de considérer l’aspect économique dans l’analyse des solutions.

Disposez-vous d’informations sur les nouveautés en terme de production ou d’utilisation de l’énergie dans d’autres secteurs d’activités ?

Pas pour le moment. Toutefois, notre intérêt de développer un thème de travail sur ce sujet rendra incontournable dans le futur d’être au fait des nouveautés dans les autres secteurs d’activités. Par contre, je sais que je peux me procurer de l’information au niveau des organisations suivantes : l’Office de l’efficacité énergétique, l’Agence de l’efficacité énergétique et le Laboratoire des technologies électrochimiques et des électrotechnologies d'Hydro-Québec.

Autres remarques ou commentaires

Le thème de l’énergie sera incontournable dans le futur avec l’augmentation des coûts et possiblement par la dépendance géopolitique par rapport au pétrole. Actuellement, il existe plusieurs alternatives mais elles sont encore trop coûteuses ou trop difficiles d’application. Des efforts de recherche doivent donc être mis en place. Finalement, il est important de trouver des solutions afin d’abaisser la consommation d’énergie mais je crois qu’il est primordial avant tout de faire du monitoring afin de quantifier la consommation d’énergie dans les différents postes à la ferme. Connaissant bien les postes de dépenses en énergie, il sera plus facile de prioriser les champs d’intervention.

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Tableau 1: Charte de ventilation et de chauffage***.

Hiver Été Chauffage

humidité et gaz Débit maximal

CFM/porc CFM/porc BTU/porc

QUARANTAINE 10,7 213 200

ACCLIMATATION 10,7 213 200

BLOC SAILLIE 12,8 256 170

GESTATION 10,7 213 170

MISE-BAS 20,0 400 680

POUPONNIÈRE 5 kg* 1,3 21 400

POUPONNIÈRE 11 kg 2,0 25 350

POUPONNIÈRE 21 kg 3,0 29 300

POUPONNIÈRE 28 kg 3,8 40 250

FINITION 25 kg** 3,2 100 250

FINITION 30 kg 4,4 100 250

FINITION 35 kg 4,8 100 250

FINITION 55 kg 6,4 100 200

FINITION 75 kg 7,8 100 150

FINITION 90 kg 8,6 100 100

FINITION 110 kg 9,5 100 100

FINITION 115 kg 10,0 105 100

* Pouponnière avec 2,8 à 3,2 pi2/porcelet

** Engraissement avec 7 à 8 pi2/ porc

*** Ce tableau indique les besoins de débit de ventilation seulement. Le concepteur du système de ventilation a la responsabilité de déterminer les besoins en ventilateurs. Il est à noter que les valeurs pour le choix des ventilateurs peuvent différer. En pouponnière, en hiver, la vitesse d'air au plancher devrait être inférieure à 0,2 m/s. En engraissement, en hiver, la vitesse d'air devrait être inférieure à 0,3 m/s. Bien entendu, plus les porcs sont âgés, plus ils sont résistants aux courants d'air. Il faut toutefois être prudent. La meilleure façon de valider un courant d'air est le test de fumée et surtout le comportement des animaux. Ex: empilement…

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Tableau 2- Superficies estimées par animal Dans cette annexe, nous vous présentons les superficies par animal utilisées dans le calcul pour évaluer les superficies des bâtiments, et ce, tant pour la « filière de sevrage hâtif » que pour le naisseur-finisseur. Ces superficies comprennent l’ensemble du bâtiment (allées, espaces d’élevage, bureaux…) Superficies par animal (pi2, m2) 1

Superficies pour « filière de sevrage hâtif »

Maternité /truie en inventaire

Pouponnière Engrais.

2,93 m2 0,53 m2 0,89 m2

31,54 pi2 5,71 pi2 9,58 pi2

Superficies pour naisseur-finisseur

Maternité/poup. /truie en inventaire

Engrais.

4,09 m2 0,99 m2

44,03 pi2 10,66 pi2

Source : CDPQ, 2005

1 : La superficie par animal pourrait varier en fonction du type de plancher utilisé. Pour connaître les détails, communiquer avec le CDPQ.

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GUIDE D'ENTRETIEN Organismes de recherche et développement à l’étranger

Entreprise : Région Wallonne –

Direction générale de l'Agriculture - Direction du Développement et de la Vulgarisation

Adresse : 13 Avenue des Alliés

CP : B-4960 Ville : MALMEDY

Site Internet : http://agriculture.wallonie.be/ Avant toute chose, ces questions ne sont pas évidentes pour l’interlocuteur, à la réception de ce guide, il en a parlé à plusieurs personnes et il l’a fait suivre à des collègues plus concernés par ces domaines mais il n’a eu de réponses. Le problème pour lui c’est la précision de l’étude qui se concentre sur les énergies en bâtiment. 1. Quelles sont dans votre pays les énergies utilisées en élevage et leur part dans

l’approvisionnement global ? Toutes les énergies traditionnelles (électricité et fioul), oui le gaz aussi pour les volailles et porcs. Mais ne sait pas répondre sur les quantités, il a fait suivre cela à la section énergie, énergie renouvelable mais ils n’ont pas de réponse, cela leur demande une étude à proprement dit.

2. Quelle est la part moyenne de l’énergie dans les charges variables de chaque filière

(production porcine, avicole, bovine) ? Il n’a pas la réponse pour le moment, il a oublié de s’y pencher et va essayer de le faire et de questionner ces voisins mais encore une fois cela relève d’une étude à établir. 3. Quel est le climat moyen de votre pays et plus particulièrement celui de la région la plus

intensive d’élevage ? Quelles sont vos températures extérieures minimales et maximales ? Plusieurs petites régions intensives avec des climats différents mais pour les plaines, on peut faire un rapprochement avec le climat du Nord Pas de Calais et les régions vallonnées (500 – 600 m) le climat est proche de celui des Ardennes. 4. Quelles sources d’énergie utilisez-vous en élevage ? Si possible, en quelle quantité ? Sources traditionnelles mais il ne possède pas de données et d’études précises. Pour les énergies renouvelables en porc ou en bovin, on parle beaucoup de projets de méthanisation sur l’exemple de l’Allemagne. Exemple : un élevage a installé une unité de méthanisation pour produire de l’électricité et la chaleur est employée pour chauffer la porcherie.

En aparté : Il y a des aides attribuées sous forme de certificat vert pour valoriser les projets produisant de l’ « énergie verte ». Les certificats permettent de subventionner les projets intéressants en attribuant plus d’aides aux projets qui produisent beaucoup d’énergie à partir d’une matière première pour laquelle ils n’ont pas eu beaucoup de consommation à faire. Par exemple la méthanisation des déjections animales est mieux subventionnée que les projets produisant du maïs afin de le valoriser en énergie. Le mieux subventionné dans ce système est l’éolien. Le solaire n’est pas intéressant. Autrement, il y a aussi le cooling et les échangeurs air air au niveau des ventilateurs.

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5. Quel est le coût des différentes énergies utilisées ? Très difficile à estimer et à évaluer, le site www.valbiom.be doit apporter de bonnes informations. 6. Existe-t-il des aides techniques et/ou financières pour les éleveurs sur le domaine de

l’énergie ? Oui mais ce n’est pas effectué de la même manière qu’en France. En Belgique, les plans sont sur le long terme contrairement à la France où ils ciblent sur une courte durée un projet et un plan particulier. De plus, entre les deux régions Belges Flandre et Wallonne, il y a des distinctions dans le financement des aides. En Belgique il n’y a pas d’organisme strictement similaire à l’ADEME. Valbiom est une association pour la valorisation de la biomasse et des énergies renouvelables ; les subventions ou financements sont gérés par une structure administrative. Autre adresse utile, le portail http://energie.wallonie.be, il s’agit d’un portail pour présenter les énergies renouvelables en Wallonie mais il n’y a rien de particulier pour l’élevage et l’agriculture en générale. 7. Quelle est la part moyenne de l’énergie renouvelable au sein des exploitations ? Difficile à dire, juste sur le plan des huiles de colza, la surface de cette culture a subi une hausse de 180% cette année pour satisfaire les débouchés énergétiques de la culture. Par contre les projets nombreux de bio – méthanisation qui se sont concrétisés ce chiffre à 10 au maximum. Le problème pour ces projets est de trouver un moyen pour valoriser la chaleur afin de rentabiliser l’installation. Au grand Duché, il y a un gros projet, le projet de REDANGE qui doit réunir 30 agriculteurs. De plus, ces projets sont considérés comme unité de traitement de déjections animales tant que cela reste sur l’exploitation. Cependant dés la création d’une association ou d’une structure pour traiter ces déjections, celles-ci sont alors considérées comme des déchets et ne répondent plus aux mêmes exigences. Autrement le problème de la fiscalisation de l’huile de colza est résolu en Belgique. Maintenant le problème se tourne vers les garanties des constructeurs et de la normalisation des qualités de l’huile. 8. Concernant la conception des bâtiments

- Quelles sont les densités animales utilisées ? Différents selon l’animal

- Quel est le niveau d’isolation des bâtiments ? Aucun en bovin, très fort en hors sol

- Quelles sont les températures de consignes et les débits de ventilation utilisés ?

Çà demande une étude

- Existe-t-il des conceptions particulières de bâtiments économes en énergie ? Il existe des exploitations qui ont installé des chaudières à bois, échangeurs thermiques, échangeurs sur la ventilation, … les fabricants de matériels pour les particuliers ou industriels commencent à s’intéresser à l’agriculture.

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9. Concernant les pratiques des éleveurs

- Conduite particulière des animaux ? Préchauffage des bâtiments ? Ne sait pas

- Quelles est la durée des vides sanitaires ? Ne sait pas mais l’on peut se reporter au contact : [email protected]. Il s’agit d’une association qui coordonne tous ce qui se rapporte à la filière Wallonne porcine. Il y a aussi une adresse d’une personne qui est toujours au contact des bâtiments du hors-sol dans la région flamande : [email protected] ou [email protected]

- Quelle est la durée de stabulation pour les vaches laitières ? Les vaches sortent en moyenne entre le 15/3 et 10/05 et rentre en bâtiment entre le 1/9 et 31/11. On commence à observer une tendance dans les grands troupeaux à augmenter la durée du temps de présence des animaux dans les bâtiments pour des raisons de gestion des fourrages principalement. 10. Quels sont les dispositifs utilisés pour économiser l’énergie ?

Les pré-refroidisseurs sont des produits performants installés déjà en agriculture après un développement en 1980, ils refont apparition actuellement.

11. Quels travaux avez-vous réalisés sur la problématique énergie et quelle diffusion en avez

vous fait? Beaucoup d’études sur les énergies se font actuellement sur le domaine des énergies renouvelables notamment mais il n’y a rien qui se rapproche à notre demande, c'est-à-dire les énergies dans les bâtiments agricoles. Les quelques notions pouvant être connues sur les bâtiments viennent principalement d’observation en Allemagne. 12. Quelles sont les personnes référentes sur cette thématique Sur les deux sites, il y a beaucoup de liens à consulter notamment l’université de Louvain et M . JOSSART. Il est le coordinateur des travaux sur les biocarburants. 13. Avec quels partenaires travaillez vous sur cette thématique ? En France : aucun A l'Etranger : Tous les contacts se font pour des raisons de proximité et d’avance technologique avec l’Allemagne et le Grand Duché. 14. Existe-t-il des perspectives de travail sur le domaine de l’énergie ? Quelles sont les pistes et

les voies d’investigation ? Ne sait pas

15. Autres remarques ou commentaires Pour l’énergie en vache la tendance est d’ouvrir les bâtiments contrairement aux élevages hors sol. La meilleure manière d’économiser l’énergie est de pas en consommer.

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GUIDE D'ENTRETIEN Organismes de recherche et développement à l’étranger

Entreprise : AGRIDEA.

Adresse : Jordils 1/CP 128

CP : CH- 1000 Ville : Lausanne 6

Site Internet : www.agridea.ch Quelques renseignements sur l'entreprise :

Année de création : année 70

Nombre actuel de salariés: ~60 1. Quelles sont dans votre pays les énergies utilisées en élevage et leur part dans

l’approvisionnement global ? Electricité (centrale hydraulique, nucléaire, solaire, éolien) + Fioul

2. Quelle est la part moyenne de l’énergie dans les charges variables de chaque filière

(production porcine, avicole, bovine) ? Production laitière : ~5% Production vache-mère : 3% Production ovine et caprine : ~2,5 %

3. Quel est le climat moyen de votre pays et plus particulièrement celui de la région la plus

intensive d’élevage ? Quelles sont vos températures extérieures minimales et maximales ? Climat tempéré : influence des climats continentaux et océaniques Temp max : 35° C Temp min : -20°C (forte variation selon les endroits)

4. Quelles sources d’énergie utilisez-vous en élevage ? Si possible, en quelle quantité ? Fioul, électricité : quantité difficilement estimable.

En 1990 l’agriculture suisse a consommé : 8,6 péta joules d’énergies fossiles et 3,3 péta joules d’électricité. 5. Quel est le coût des différentes énergies utilisées ?

Fioul : CHF 1,30 Essence : CHF 1,70 kWh électricité entre : CHF 0,17 et 0,20

6. Existe-t-il des aides techniques et/ou financières pour les éleveurs dans le domaine de

l’énergie ? Certains cantons allouent des aides pour le développement d’énergie renouvelable mais ce n‘est pas très répandu. Les agriculteurs bénéficient d’un remboursement partiel de la taxe sur les carburants.

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7. Quelle est la part moyenne de l’énergie renouvelable au sein des exploitations ? Ils n’ont pas connaissance de cette donnée mais cela est vraisemblablement faible.

8. Concernant la conception des bâtiments

- Quelles sont les densités animales utilisées ? En Suisse des dimensions minimales par animale sont « imposées » : 110 cm sur 200 pour les vaches entravées, 120 / 240 en logette… etc.,

- Quel est le niveau d’isolation des bâtiments ? Non connu

- Quelles sont les températures de consignes et les débits de ventilation utilisés ? Température idéale min –5° C max + 24°C

- Existe-t-il des conceptions particulières de bâtiments économes en énergie ? 9. Concernant les pratiques des éleveurs

- Conduite particulière des animaux ? Modes de détention respectueux des animaux obligatoires en Suisse (sorties régulières, etc.). Elevage en batterie interdit

- Préchauffage des bâtiments ? Pas à ma connaissance

- Quelles est la durée des vides sanitaires ?

- Quelle est la durée de stabulation pour les vaches laitières ? 10. Quels sont les dispositifs utilisés pour économiser l’énergie ?

Cela n’est pas encore très développé. 11. Existe-t-il des énergies de substitution dans les élevages (éolien, solaire, géothermie…)

Il y a un développement de l’éolien, du solaire (photovoltaïque et capteur) et du biogaz et dans une moindre mesure les biocarburants.

12. Quels travaux avez-vous réalisés sur la problématique énergie et quelle diffusion en avez

vous fait? Divers articles (solaire, biocarburants) Cours et fiches techniques sur le biogaz Références sur le séchage en grange par capteur solaire.

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Quelles sont les personnes référentes sur cette thématique ? . Agroscope ART Tänikon (Station Fédérale de Recherche Agricole) www.art.admin.ch 13. Avec quels partenaires travaillez-vous sur cette thématique ? En France : - FNCUMA, revue Entraid’ - Trame, Luc Meinrad Je vous recommande de consulter les sites suivants : www.biomassenergie.ch www.suisse-energie.ch 14. Existe-t-il des perspectives de travail dans le domaine de l’énergie ? Quelles sont les pistes et

les voies d’investigation ? Ne sait pas 15. Disposez-vous d’informations sur les nouveautés en terme de production ou d’utilisation de

l’énergie dans d’autres secteurs d’activités ? Non 16. Autres remarques ou commentaires

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Annexe 2-VI

SYNTHESE ENTRETIEN Fournisseurs d'énergie électrique

Perspectives L’objectif est de passer la part des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire et biomasse) de 16-17 % à 21 % par rapport à la production totale d'électricité. Perspectives de prix : Le prix fixé sur le marché régulé ne devrait pas augmenter avant juillet 2007 avec une augmentation équivalente à l’inflation. Sur le marché ouvert, en revanche, le prix se situe entre 20 et 40% plus cher que le marché réglementé. Impact de la région sur le prix de vente : Pour un contrat donné, le prix facturé par EDF est le même partout en France métropolitaine. Chaque abonné paie à une taxe appelée CSPE de 0,45c€ par kWh qui permet de réaliser la péréquation entre les différentes zones. Produits de substitutions ? (éolien, …). L’énergie éolienne connaît aujourd’hui un développement important qui est encouragé par EDF. Politique de rachat de l'énergie aux producteurs (éolien, bio gaz, …) ? Le prix de rachat de l’électricité issue du photovoltaïque a été revalorisé récemment. En contrepartie, les aides à l’investissement ont été également revues. Le prix de l’électricité issue de la méthanisation devrait également être augmenté. Connaissez-vous des élevages innovants sur l’utilisation de l'énergie ? Plusieurs élevages ont installé des PAC avec lavage d’air ; un élevage est équipé d’une PAC géothermale. D’autres se sont équipés d’échangeurs de chaleur qui permettent de récupérer une partie de la chaleur issue de l’air vicié extrait dans l’atmosphère. Quels sont les différents tarifs et contrats pratiqués en agriculture? Tarif bleu avec option tempo, jaune avec option EJP. Comment conseillez-vous les éleveurs sur l’ouverture d’un contrat ? Une étude des coûts est réalisée en tenant compte des différentes sources d’énergie potentiellement utilisables.

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Faites vous des études de cas et des réévaluations de contrat de vos clients selon leur consommation ? si oui, quelles sont les procédures ? Chaque année, le client reçoit une analyse de sa consommation et, le cas échéant, il se voit proposer de revoir son contrat : puissance souscrite, type de tarif. Comment intégrez-vous le développement des énergies renouvelables ? EDF participe au développement des énergies renouvelables. Connaissez-vous des équipements ou des pratiques innovantes ou économes en énergie? Plusieurs équipements en élevage sont de nature à diminuer les consommations. les variateurs de fréquence peuvent être utilisés comme outils de régulation à la place des triacs. Reste à préciser le seuil de rentabilité technico-économique dans certaines applications. en élevage de porc, le choix des sondes de régulation est important puisqu’il conditionne le bon fonctionnement du chauffage et de la ventilation certains types de ventilateurs sont conçus pour diminuer les consommations énergétiques.

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Annexe 2-VII

SYNTHESE ENTRETIEN Fournisseurs d'énergie propanier

2 entreprises ont été enquêtées. Quelques renseignements sur l'entreprise : Année de création : les deux entreprises ont été créées dans les années 30. Statistiques 1 sur le secteur agricole, quelle est la part de consommation de chaque production en 2005 (volailles, porc, veau) ? 2 sur le secteur avicole en France, quelle est la consommation en 2005 ? 3 quelles sont les statistiques de consommation mensuelle en 2005 pour le volet avicole (en volume ou en %) ? 4 quelle sont les statistiques avicoles de consommation par région en 2005 pour 1 000 m² de bâtiment (effet région) ? 1 Élevage : volailles : 90 % / veau : 7 % / porc : 3 % Agricole : 75 % élevage et 25 % autres (séchoirs céréales, serres maraîchères) 2 Consommation 2005 en aviculture : 3 65 à 70 % des consommations de propane sont effectuées sur 6 mois (janvier, février, mars, octobre, novembre, décembre). Les mois de fortes consommations sont décembre à février qui représentent environ 50 % du tonnage. 4 L’effet région (climat) est plus marqué en élevage label qu’en industriel : environ 20 à 30 % de consommation supplémentaire en Bretagne /sud-ouest. L'amplitude de consommation au niveau national varierait de 800 kg à 1200 kg / 100 m² / an. Perspectives Perspectives de disponibilité de la ressource (sous-produits ou co-produits de raffinage) Peu de stock GPL : environ 10 à 14 jours (3 mois pour carburants) – difficultés à stocker le GPL (température et pression). Perspectives de prix : Selon l'interlocuteur interviewé, les approches diffèrent lègérement. Pour l'un, les prix sont à la hausse car le propane est un coproduit issu du raffinage du pétrole - produit spéculatif - ressources de plus en plus coûteuses à exploiter (effet sur le prix). Pour l'autre, prévision d'une augmentation des prix à court terme (d'ici 2007) mais pense que les prix redescendront à de meilleurs niveaux vers 2010. Produits de substitution (énergies renouvelables : huiles, diester, …) : Les deux entreprises sont centrées sur le marché du gaz. Selon nos interlocuteurs, Ce sont essentiellement les groupes pétroliers qui semblent travailler à des solutions alternatives. Le cas échéant, quels sont les points de blocage au développement d'autres sources d'énergie ? Il n'y a pas de volonté politique.

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Quels sont les différents tarifs et contrats (location, caution des citernes…) ? En agricole 2 barèmes : Les groupements agricoles (90 %) Les autres clients professionnels (10 %) Les tarifs varient en fonction des négociations et des volumes consommés. Les prix indicatifs en juin 2006 sont de l'ordre de: 710 €/tonne pour une consommation annuelle inférieure à 7 tonnes 700 €/tonne pour une consommation de 7 à 15 tonnes 690 €/tonne pour une consommation de 15 à 30 tonnes 660 €/tonne pour une consommation supérieure à 30 tonnes Impact de la région sur le prix de vente? Tarif identique / France. Le problème du propane (du gaz en général) est un problème de stockage (sites soumis à autorisation). Des accords de stockage sont parfois trouvés entre plusieurs "concurrents" Connaissez-vous des élevages innovants sur l’utilisation du propane ou d'autres énergies ? En veau de boucherie, il y a des essais d’énergie mixte solaire + gaz. Comment évaluez-vous l’intérêt croissant du monde agricole pour la production d’énergie (exemple méthanisation) ? La position de pouvoirs publics sera déterminante (en terme d’aides aux investissements par exemple) car ces installations sont coûteuses et difficiles à maîtriser. Pour le moment les quelques équipements en place sont des pilotes. Quels sont vos axes de recherche et de développement par rapport à la problématique énergie ? Les entreprises ne disposent pas de service R & D (le marché agricole ne dégage pas assez de marge bénéficiaire) Connaissez-vous les pratiques, les tarifs et la consommation à l’étranger en aviculture ? Non Avez-vous déjà eu des contacts avec l'ADEME, si oui à quel niveau et dans quel cadre ? Peu ou pas de contacts. Connaissez vous des équipements ou des pratiques innovantes ou économes en énergie? Non