Chapitre II : L'évolution de la structure des échanges ...

Mme Karima Ben Slama

Cours d’économie 4eme

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Chapitre II : L'évolution de la structure des échanges

internationaux de biens et services

De par leur croissance très remarquable, les échanges ont subi des

modifications.

Celles-ci ont touché les structures des échanges : les produits échangés, la

spécialisation des pays et le poids des pays ou groupes de pays dans les

échanges.

Evolution de la structure des échanges

Evolution de la structure des échanges par

produit

Développement du commerce intra

branches et interbranches

La division internationale

du travail (DIT)

Evolution de la structure

géographique des échanges



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Section I : L’évolution de la structure des échanges internationaux

par produit

Commerce mondial de marchandise par grand groupe de produit de 1950 à 2013

Source : OMC.

L’essor des échanges internationaux s’est accompagné d’une évolution de sa

structure : au début, les produits primaires étaient dominants dans le commerce

de marchandises puis les produits manufacturés ont pris la relève.

A – évolution de la structure des échanges de marchandises:

1 – La régression des produits de base :

La part des produits primaires constitués des produits agricoles et des produits

des industries extractives a globalement régressé dans le commerce mondial.

Pour les produits énergétiques et miniers :

La part des industries extractives évolue de façon sporadique en raison des fortes

variations des prix du marché mondial.

On conclut que ces produits marquent une évolution irrégulière qui varie selon les

fluctuations des cours mondiaux.

Pour les produits agricoles : la part des produits agricoles a fortement régressé.

La demande des produits alimentaires progresse moins vite que l’accroissement du

revenu. Le cours des produits agricoles est orienté vers la baisse sur une longue

période.



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Bien que le commerce des produits agricoles augmente en termes absolus et par

rapport à la production agricole, sa place au sein des échanges mondiaux tend à

diminuer. Les prix des produits agricoles ont chuté aussi bien en termes réels

qu’en termes relatifs face au prix des biens industriels. De plus, ils sont

extrêmement fluctuants.

Synthèse :

L’évolution structurelle du commerce mondial fait apparaître une nette

régression des produits de base en raison de la faible augmentation de la

demande et des prix de ces produits. Toutefois, cette évolution varie selon la

nature des produits :

• Pour les produits agricoles, leur poids baisse dans le commerce mondial. Cette

baisse est liée non seulement à la faible augmentation des quantités demandées

mais également à la faiblesse des cours mondiaux de ces produits. De plus, ces

produits ont, longtemps, fait l’objet d’une protection douanière qui a limité

leurs échanges.

• Pour les produits énergétiques et les produits miniers, leur évolution est tout-

à-fait irrégulière. Elle varie selon les années et fluctue selon la variation des

cours : ainsi, à la suite de la hausse des prix des hydrocarbures (lors des chocs

pétroliers par exemple), leur croissance a été très nette et leur part dans les

exportations mondiales a enregistré une hausse.

2 – La prédominance des produits manufacturés dans les échanges :

La structure du commerce international par produits met en évidence une nette

domination des produits manufacturés :

A partir de 1960, les produits manufacturés ont supplanté les produits agricoles.

Ces produits dominent de plus en plus les échanges de marchandises :

actuellement, plus de 70% (près des trois quart -3/4-) des échanges de

marchandises.

Ce sont des échanges qui portent sur des biens d’équipement et électroniques

aussi des produits de haute technologie tel que aérospatial, informatique, …

progressent plus rapidement

Synthèse :



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La structure du commerce international par produit met en évidence la

prédominance des produits manufacturés qui ont supplanté depuis 1960 les

produits agricoles. La part des échanges de produits manufacturés est croissante

dans le total des échanges internationaux.

Cette part qui ne cesse de croître atteint aujourd’hui près des 3/4 des échanges

mondiaux de marchandises.

Ce sont essentiellement les exportations de biens d’équipement et de biens

électroniques qui se sont développées. Les échanges portant sur des produits de

haute technologie progressent plus rapidement que les échanges des autres

produits manufacturés.

Activité 5 page 223

① – les échanges de produits manufacturés ont augmenté en 1955 de 60% par

rapport à ceux de 1950

- Les échanges des produits agricoles ont augmenté de 20% en 1955 par


- Les échangent des matières premières ont augmenté de 50% en 1955 par


② – en 2000, les échanges de produits manufacturés se sont multipliés par 40

(4000/100) par rapport à ceux de 1950

- En 2000, les échanges de matières premières se sont multipliés par 8,5


- En 2000, les échanges de produits agricoles se sont multipliés par 6


⇒à partir de la deuxième moitié du 20ème siècle, les échanges de produits

manufacturés ont marqué une nette augmentation (explosion) d’où ils sont les

plus prépondérants (ils représentent les trois quart (3/4) des échanges

mondiaux.

Activité 6 page 223

- Entre 1963 et 2005, les exportations mondiales des produis agricoles ont

baissé de 20,6 points soit 71% ( 8,4−29

29 ×100)

- Entre 1963 et 2005, les exportations mondiales des produits énergétiques

et miniers ont été fluctuantes



5

- Entre 1963 et 2005, les exportations mondiales des produits

manufacturés ont augmenté de 17 points soit 30,9% (72−55

55×100)

B – La nette montée des échanges de services :

Les flux de marchandises sont composés essentiellement de produits

manufacturés, mais aussi les services tiennent une place de plus en plus grande

dans les échanges internationaux.

La part des services dans le PIB est d’environ 60%, cependant, la part des

services dans le commerce mondial n’est que de 20% (doc 8 page 224)

Les services étaient peu échangeables pour deux raisons :

Ils sont la plupart du temps non stockables. .

Ils sont souvent produits à proximité des consommateurs (doc 3 p 228)

L’essor des services dans les échanges s’explique par :

L’essor du tourisme (doc 7 p 224)

Le progrès des télécommunications qui facilite le développement d’offre des

services exemple : e-commerce (doc 7 p 224)

La libéralisation des échanges notamment suppression des barrières

douanières (doc 7 p 224)

L’apparition de nouveaux services (doc 11 p 225)

Dans le domaine de la télécommunication, de nouveaux services qui

satisfassent mieux les consommateurs : les réseaux reliant les téléphones, les fax,

les ordinateurs et les traitements de l’image et de l’information ;

Dans le domaine de transport, de nouveaux services qui satisfassent mieux

les consommateurs tel que plus de confort, plus de sécurité ;…

Dans le domaine de l’assurance, des services variés comme l’assurance via

internet, l’assurance du commerce électronique,…

Dans le domaine de la recherche développement (R/D) de la

commercialisation, de conseils,… les entreprises de production font recours de

plus en plus à ces services. Exemple : chez IBM les services représentent 90% du

coût total de l’ordinateur.

L’échange de marchandise s’accompagne de l’échange de services

notamment, le « show how » ou l’assistance technique



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Synthèse :

Alors que les services représentent plus de 60 % du PIB mondial, les échanges

internationaux de services représentent seulement 20 % du commerce mondial.

En effet, jusqu’à une époque récente, les services étaient peu échangeables du

fait qu’ils étaient souvent produits à proximité des consommateurs. Ils étaient

également difficilement stockables.

Mais, aujourd’hui, le commerce des services a augmenté très rapidement du fait

notamment de l’essor du tourisme, du progrès des télécommunications et de la

libéralisation des marchés. De nouveaux services apparaissent. Les services

échangés prospèrent et regroupent les transports, le tourisme, les

télécommunications, les services financiers et enfin tous les services

informatiques. Il s’agit donc des services commerciaux (transport, assurances,

télécommunications, services bancaires, etc.) liés au développement du commerce

mondial de marchandises ainsi que d’autres services.

C’est ainsi que l’évolution structurelle des échanges internationaux de biens et

services montre que le commerce des services devient plus important. Il en

résulte une nette augmentation de leur poids dans le total des échanges.



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Section II : Le développement du commerce interbranche et intra branche :

Commerce interbranche Commerce intra branche

Défin

ition

On appelle commerce interbranche, le

commerce qui porte sur des produits qui

n’appartiennent pas à la même branche :

chacun des pays échangistes se spécialise

dans la production et l’exportation des

produits différents de ceux qu’il importe.

Plus les dotations factorielles sont

différentes entre deux partenaires, plus les

échanges inter branches s’intensifient dans

le total de leur commerce bilatéral.

On appelle commerce intra branche le

commerce qui porte sur des produits qui

appartiennent à la même branche : les

pays échangent des productions similaires

mais différenciées. Donc il s’agit de fine

spécialisation dans une même branche.

On parle d’échanges croisés, échange de

productions similaires mais différenciées

Na

ture

des bien

s

écha

ngés

Ce commerce porte sur des produits

différents appartenant à des branches

différentes

Ce commerce porte sur des produits d’une

même branche. Ce sont surtout des

produits industriels (intra-industriels)

Pa

rtena

ires

Ce sont des pays ayant des spécialisations

différentes. Surtout, ils sont des pays à des

niveaux de développement différents.

Ce sont des pays ayant les mêmes

spécialisations avec différenciation.

Surtout ils sont des pays à des niveaux de

développement proches (pays

industrialisés)

Histo-

rique

Depuis l’existence des échanges

Apparu en 1960, il a explosé en 1970

Par quoi s’explique le développement des échanges intra branche ?

Le développement des échanges intra branches s’explique par :

L’hétérogénéité des consommateurs : les entreprises différencient leurs

productions pour mieux répondre à une clientèle différenciée :

Différenciation verticale : c’est le commerce intra branche de qualité,

où on trouve des produits haut de gamme et des produits bas de gamme

(produits comparables mais de prix et de qualité différents)

Différenciation horizontale : c’est le commerce intra branche de

variété, où on trouve des produits de même gamme avec des prix assez

proches, ils sont variés pour répondre aux goûts diversifiés des consommateurs.

La recherche d’économie d’échelle : pour mieux répondre à une clientèle

différenciée (qui n’est pas homogène) les entreprises adoptent de fines

spécialisations et par là même elles recourent à l’augmentation de leurs parts



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de marché (interne et externe) d’où elles réalisent des économies d’échelle

(augmentation de la quantité produite générant une baisse des coûts unitaires

de production).

De même, il ya des spécialisations fines qui nécessitent des investissements

coûteux ce qui exige une production à grande échelle (Afin de bénéficier des

réductions des coûts) et un élargissement du marché qui va déborder le

territoire (s’internationalise).

Activité :

Echanges ………………. ….. …………………… ou différenciation ……………………….

Echange ……………………………..

Echange …………… .. …. …………………. ou différenciation …………………………..



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Section III : La division internationale du travail

Tous les pays ne peuvent pas produire tous les biens et services dont ils ont

besoin. Chaque pays doit alors se spécialiser dans telle ou telle production et

échanger avec les autres pays : c’est la division internationale du travail (DIT)

A- L’ancienne division internationale du travail (DIT)

A. L'ancienne division internationale du travail

Jusqu’aux années 1970, la DIT s’articule autour d’un échange qui reste

largement du type colonial. Les pays en développement produisent et exportent

des produits brut vers les pays industrialisés qui eux exportent des produits

manufacturés. C’était l’ancienne DIT ou aussi la DIT traditionnelle qui se

présente ainsi :

Produits de base

Produits manufacturés

Les pays en développement PED étaient spécialisés dans la production et

l’exportation des produits bruts à faible valeur ajoutée et à bas prix et

importaient surtout des produits manufacturés à forte valeur ajoutée et à prix

élevés.

Les pays industrialisés étaient spécialisés dans la production et

l’exportation des produits manufacturés à forte intensité de capital et de

technologie (voitures,…) et importaient des produits de base à faible valeur

ajoutée.

Ce sont des échanges interbranches c’est-à-dire des échanges de différences qui résultent de

la complémentarité des économies entre branches différentes (achat de pétrole/vente de voitures).

B- La nouvelle division internationale du travail (DIT)

A partir des années 1970, une nouvelle DIT a eu lieu ;

La nouvelle DIT c’est trois choses à la fois :

Division internationale du travail traditionnelle 1970 Division internationale du travail nouvelle

Pays en

développement Pays

industrialisés



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Les pays industrialisés qui étaient des exportateurs essentiellement, des

biens manufacturés (80% de leurs exportations), dont la moitié comprend des

biens d’équipement à haute technologie n’ont plus le monopole de la production

des produits manufacturés. Certains pays en développement ont réussi des

produits de plus en plus élaborés de haute technologie ; exemple : automobile,

informatique, ils sont de vrai concurrents des pays industrialisés ce qui a remis en

cause l’ancienne DIT. L’échange des produits similaires qui se faisait avant entre

pays du nord se fait aujourd’hui avec les pays émergents : commerce intra

branche.

L’émergence de nouveaux pays industrialisés (NPI) c’était au début

l’apparition de la première génération des NPI dits aussi les quatre dragons (Corée

du sud, Hong-Kong, Taiwan et Singapour) puis la deuxième génération dont

principalement Inde et Chine, au début ils ont industrialisés des produits banalisés

tel que textile,… actuellement ces pays exportent des produits très élaborés et

donc ils sont devenus de sérieux concurrents des pays industrialisés.

Certains pays en développement (PED) sont mono-exportateurs (80% des

recettes d’exportations du cote d’ivoire proviennent du cacao et du café) donc

restent toujours partie intégrante de l’ancienne DIT ce sont les pays les moins

avancés (PMA) car ils tiennent à leur ancienne spécialisations (produits de base)

ce qui cause une détérioration de leurs termes de l’échange

Activité :

Les exportations en 2015

En % du total des

exportations de la zone Produits agricoles

combustibles et produits

des industries

extractives produits manufacturés

Amérique du Nord 11,1 16,7 67,6

Amérique du Sud et centrale 30,6 39,9 25,5

Europe 10,6 11,1 74,8

Afrique 11,5 62,9 21,3

Moyen-Orient 2,3 64,9 20,7

Asie 6,7 7,9 80,0

Valeur (milliards de $) 1765 3789 12243 Source : OMC.

Observez la division internationale du travail, comme on peut la voir dans le tableau ci-dessus qui

décrit les exportations en 2015.

⇒ Le tableau montre que certaines zones, l’Afrique par exemple est spécialisée dans l’exportation

des produits primaires près de 75% de leurs exportations (11,5+62,9=74,4) alors que d’autres,

l’Europe par exemple ou l’Asie exportent essentiellement des produits manufacturés (80% pour

l’Asie et 74,8% pour l’Europe).

http://ses.webclass.fr/notion/division-internationale-travail



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Section IV : L'évolution de la structure géographique des échanges mondiaux

Les échanges internationaux intéressent tous les pays du monde, mais à des

degrés : les plus prépondérants restent toujours les pays industrialisés.

A – la tripolarisation des échanges internationaux :

Le développement des échanges s’est accompagné de la constitution ou du

renforcement des pôles d’échange.

Cette régionalisation nous mène à parler de la triade. A partir des relations Nord-

Sud, il semble utile d’opposer des relations tripolaires. (Commerce tripolaire) :

Amérique – Asie – Europe Désormais, l’analyse des échanges se fait dans cette

nouvelle optique.

Chaque zone est hiérarchisée autour d’un noyau dur c’est le leader : Flux des

exportations mondiales en 2011 (en % du commerce mondial de marchandises)

Pole asiatique

Pole américain pole européen

On voit actuellement :



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1) Une domination économique de trois blocs régionaux : les trois blocs

réalisent seuls près de 80% des échanges mondiaux. Le commerce transpacifique

est devenu supérieur au commerce transatlantique ce qui fait que la part de

l’Asie dans le commerce mondial augmente au dépend de l’Amérique, toutefois, la

part de l’Europe reste stable.

2) Importance du commerce intra zone : plus de moitié des échanges

s’effectue à l’intérieur des zones :

- Le commerce du pole européen (intra Europe) représente à lui seul plus du

1/3 du commerce mondial ;

- Le commerce entre les pays asiatiques au alentour de 15% ;

- Le commerce des pays de l’Amérique du Nord plus de 8%.

3) Une faiblesse relative du commerce interzone : le poids du commerce

interzone n’atteint pas 30% du commerce mondial. Alors ce commerce est

beaucoup moins important que celui du commerce intra-zone. En outre, les

échanges transpacifiques dépassent les échanges transatlantiques.

B – L’évolution de la répartition géographique des échanges internationaux de

biens et services :

C’est une évolution toujours en faveur de trois grands pôles (Europe, Amérique

du nord et Asie. Aussi elle montre qu’il y a des régions en déclin,

essentiellement l’Afrique (le continent marginalisé) :

Le commerce mondial est encore largement dominé par les pays

développés : la plus importante pat du commerce mondial se fait entre les pays

du nord c'est-à-dire les pays industrialisés ou avancés. Ces pays dominent les

échanges internationaux

Les nouveaux pays industrialisés : il s’agit de l’émergence des NPI ; une

première génération (les quatre dragons) suivie d’une deuxième génération (les

bébés dragons) montrent leur capacité à s’insérer dans les échanges : ils débuté

par des produits intensifs en main d’œuvre à faible valeur ajoutée pour s’orienter

désormais, vers les activités à forte intensité capitalistique tel que l’électronique,

l’informatique.

Les pays les moins avancés : n’ont pas pu bénéficier de cette évolution car

ils tiennent à un nombre restreint de matières premières (marginalisation



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qualitative). Ces pays représentaient 1/5 des échanges en 1948 et 1/8 de nos

jours (marginalisation quantitative)

Activité :

Quelle information peut-on tirer de ce tableau ?

Le commerce mondial en 2005 répartition géographique des principaux échanges

En milliards de $ En % du total Intra Européen 3201 31,5 Intra ALENA 824 8,1 Intra Asie Pacifique 1429 14 Europe ALENA 636 6,3 Europe Asie 831 8,2 Asie Pacifique ALENA 878 8,6 Europe Afrique 240 2,4

a) Le tableau ne parle ni des Etats-Unis ni de la Chine

b) L'Europe réalise près de la moitié du commerce mondial

c) Les 2/3 du commerce mondial est réalisé au sein de chaque pôle de la Triade

d) Les Etats Unis et la Chine réalisent la plus grande part du commerce mondial

Activité :

Quelle information peut-on tirer de ce graphique ?

a) La part de marché de chaque pays dépend de son poids dans le PIB mondial

b) Les exportations allemandes ont progressé de 9,3 % en 2005

c) La Chine est le 3ème exportateur mondial en 2005

d) 10 pays seulement participent au commerce international

Remarque :



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Le commerce intra branche est majoritaire dans les échanges entre pays

développés, entraînant ainsi un flux d’échanges entre les pays du Nord. C’est la

nouvelle DIT. On parle désormais de commerce intra branche. Ce commerce

concerne l’échange de produits similaires mais aux caractéristiques différentes

(par exemple, la France exporte des voitures citadines contre des berlines

allemandes).

Les pays en développement (ou pays du Sud) régionalisent aussi une partie de

leurs échanges ; la Chine vend par exemple ses produits dans les pays asiatiques,

au Moyen-Orient ou en Amérique du sud.

Cette régionalisation des échanges internationaux a créé trois grands pôles de

commerce (la Triade) : l’Asie, l’Europe et l’Amérique ; la majorité des échanges

se fait dans la zone elle-même (commerce intra zone, par exemple les 2/3 des

échanges européens se font à l’intérieur de la zone).

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