Chapitre 5 Régulation physiologique des taux dhormones sexuelles.
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Chapitre 5
Régulation physiologique des taux d’hormones
sexuelles
Introduction :
I- Hormones et régulation des cycles sexuels chez la femme
1°)- L’aspect de certains organes varie avec le temps
Observations directesVoir document
Observations microscopiques
TP: observation de coupes d’ovaires et d’utérus
Légendes ovaires :
- follicule primordial
-Follicule primaire
-Follicule secondaire
-Follicule cavitaire
-Follicule mûr (de De Graaf)
-Ovocyte
-Liquide folliculaire
-Cellules folliculaire
-Thèque (enveloppe du follicule mûr)
Légendes utérus :
-Endomètre
-Myomètre
-Lumière = cavité utérine
-Endomètre dentellisé
-Vaisseaux sanguins abondants
Interprétation de ces observations
Du jour 1 au jour 14
Du jour 14 au jour 28
Corps jaune
follicules
Phase folliculaire
Phase lutéinique= phase lutéale
ovulation
Interactions entre ces organes
Problème : ovaire et utérus évoluent selon le même rythme cyclique, peut être y a-t-il des relations entre eux ?
Problème : quelles sont les hormones qui interviennent ?
2°)- Mise en évidence de l’activité d’hormones ovariennes.
Comparaison entre cycle ovarien et taux de progestérone et oestrogènes.
Comparaison entre taux de progestérone/oestrogènes, et aspect de l’utérus.
014 28
Concentration plasmatique (U.A.)
oestrogènes
progestérone
jours
Phase folliculaire Phase lutéinique
Corps jaunefollicules
-Schéma des relations entre ovaire et utérus
ovaires
Utérus
oestrogènes
Vascularisation et dentellisation de l’endomètre
Épaississement de l’endomètre
progestérone
++
3°)- Régulation d’ordre supérieur : le rôle du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Courbes d’évolution de deux hormones : FSH et LH
Relations anatomiques entre hypothalamus et hypophyse- La GnRH
Liaison Hypothalamus/hypophyse et ovaires : les rétrocontrôles
TP : utilisation du logiciel REHOR http://www.cndp.fr/svt/rehor/rehor/accueil.html
0 28
jours
14
Concentrations plasmatiques (UA)
LH FSH
Schéma finalqui résume les interactions hormonales entre les organes impliqués au
cours des cycles sexuels chez la femme.
II- Régulation hormonale sexuelle chez l’hommeTP : observation de coupes de testicules
2 zones dans le testicule : - les tubes séminifères
- Les cellules interstitielles ou cellules de Leydig
1°)- les tubes séminifères et la spermatogénèse(voir exercice)
2°)- La secrétion de la testostérone
Cholestérol testostérone
enzyme
Variations du taux plasmatique de testostérone (voir doc)
Localisation de la secrétion
Régulation de la sécrétion de testostérone (voir doc)
Bilan de la régulation hormonale chez l’homme (voir document)
III- Applications médicales des connaissances en reproduction humaine : la maîtrise de la
procréation.
Maîtrise dans les deux sens
Décider de ne pas se reproduire : contraception et contragestion
Vouloir se reproduire dans les cas de stérilité
1°)- Les moyens de contraception
Voir tableau
Définition :
principe Avantages/
inconvénients
Moyens psychologiques
-abstinence
- Coït interrompu
Moyens d’observation
Méthode des températures
Moyens mécaniques
-préservatif masculin
- Préservatif féminin
-diaphragme
- Dispositif intra-utérin (stérilet)
Moyens chimiques
- spermicides
- Pilules contraceptives
Les 3 niveaux d'action des contraceptifs hormonaux
axe hypothalomo-hypophysaire : l'abaissement des concentrations
plasmatiques des gonadotrophines, la suppression du pic des oestrogènes et
du pic de LH aboutissent à une inhibition de l'ovulation
endomètre : atrophie de l'endomètre qui devient impropre à la nidation
glaire cervicale
la glaire devient imperméable à la migration des spermatozoïdes
2°)- Les moyens de contragestion
Le RU486 = pilule avortive
Définition :
principe : exercice
La pilule du lendemain
3°)- Les moyens de PMA (procréation médicalement assistée).
Origine des stérilités
Premier type de traitement : les traitements hormonaux
hypothalamus
hypophyse
ovaire
LH
GnRH
exemple
Deuxième type de traitement : la FIVETEFécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon
Une variante de la FIVETE : l’ICSI
Intra Cytoplasmic Spermatozoid Injection
3°)- Problèmes éthiques liés à la maîtrise de la procréation
4°)- Le début et le suivi de la grossesse
L’hormone HCG et les tests de grossesse.
Dans le cas de FIVETE : le diagnostic pré-implantatoire
Human Chorionic Gonadotrophine
L’échographie
L’amniocentèse
IV- Secrétion hormonale et comportement sexuel : le rôle de l’environnement
Voir documents sur fiche d’activité.
Une équipe germano-britannique a fait naître des souris en fécondant artificiellement des ovocytes avec des spermatozoïdes produits in vitro à partir de cellules souches embryonnaires. Publié dans le numéro de juillet de la revue Developmental Cell, le travail de Karim Nayernia et de ses collaborateurs constitue la première démonstration qu'il serait possible de produire des cellules sexuées fonctionnelles, avec d'éventuelles applications dans le traitement de l'infertilité.
Première naissance de souris à partir de spermatozoïdes fabriqués in vitroLE MONDE | 12.07.06 | 14h36 • Mis à jour le 12.07.06 | 14h44
Basé depuis fin juin à l'université de Newcastle (Royaume-Uni), Karim Nayernia explique au Monde qu'il espère à l'avenir "produire in vitro des spermatozoïdes fonctionnels à partir de cellules souches provenant d'embryons de souris de sexe féminin". Avant même qu'une expérimentation humaine ne soit envisagée, la presse britannique spécule sur la possibilité dans le futur pour des couples homosexuels d'avoir des enfants ayant un patrimoine génétique issu de leurs deux parents.Plusieurs laboratoires dans le monde étudient la transformation de cellules souches embryonnaires en cellules sexuées. Une équipe franco-américaine a ainsi publié dans la revue Science un article relatant la transformation in vitro de cellules souches embryonnaires de souris en ovocytes (Le Monde du 7 mai 2003). Cette opération a été réalisée aussi bien avec des cellules souches d'embryons femelles que mâles.Selon le chercheur, cela permettrait d'identifier in vitro les gènes responsables du développement des gamètes mâles. "On peut imaginer de prélever des cellules souches de la moelle osseuse chez un homme infertile et de créer in vitro des spermatozoïdes", avance Karim Nayernia.(…)
(…) Les perspectives ouvertes par ce travail suscitent des réactions parfois vives. Membre du Comité consultatif national d'éthique, le professeur Claude Burlet se dit "scandalisé" à l'idée que l'on utilise des cellules souches "autrement que comme un médicament". Quant à Jean-Claude Ameisen, président du comité d'éthique de l'Inserm, il souligne que "les frontières naturelles considérées comme infranchissables s'estompent peu à peu. Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réflexion éthique. Cela restaure l'importance du choix et de la responsabilité". En matière de reproduction, estime-t-il, "il n'est pas possible d'envisager l'expérimentation sans en espérer un bénéfice pour l'enfant, sans quoi il est instrumentalisé. Souvent, c'est le bénéfice des parents qui est avancé". Paul BenkimounArticle paru dans l'édition du 13.07.06