Chapitre 5 Les Compléments Alimentaires Choix et...

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DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 1 Chapitre 5 Les Compléments Alimentaires Choix et Conseils 1) Pourquoi ? Le but de mon projet est de construire un référencement pertinent de compléments alimentaires qui sont désormais pour la plupart à la portée du client dans l‘espace vente de l‘officine. Les compléments alimentaires ont fait l’objet d’une définition réglementaire européenne. Selon la directive 2002/46/CE, ce sont des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal, et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seul ou combiné, commercialisé sous forme de doses. Par dose, on entend gélules, pastilles, comprimés, pilules, sachets de poudre, ampoules de liquide, flacons. Les nutriments sont les vitamines et les minéraux. J’espère également permettre un conseil plus facile de la part de l’équipe en limitant les références, réussir un conseil plus complet qui propose au client les différentes alternatives de famille de produits face à son besoin. Je souhaite aussi arriver à un discours uniforme de toute l’équipe officinale et que chacun commente de la même manière les constituants du produit. Chaque membre de l’équipe doit être capable de bien écouter le client, de bien le questionner, répondre de façon ciblée à son besoin, de façon autonome pour gagner en crédibilité du fait de la bonne connaissance du produit. Des conseils associés de prévention et d’éducation seront également à fournir au client. Pour essayer d’atteindre cet objectif, des formations régulières seront réalisées à l’officine. Un classeur avec des fiches par symptôme et des fiches produits seront élaborées et laissées à l’officine pour une libre consultation au long cours. Mon but est aussi de faciliter la clarification de la limite entre un complément alimentaire et le médicament. Il faut faire comprendre à l’équipe que le complément alimentaire doit justifier d’un intérêt nutritionnel ou physiologique allégué. On fait alors référence à une notion de déficience et de symptôme. Par contre, pour un médicament, on parle d’indication thérapeutique et de notion de maladie. Le but de ce projet est de proposer une offre cohérente au consommateur, de le conseiller et de favoriser le bon usage de ces compléments alimentaires. 2) Comment ? 2.1. Projet 2.1.1. Identification du besoin - Par les titulaires Contexte Mon mari et moi-même sommes installés dans notre officine depuis 1990, juste un an après notre sortie de la faculté. C’était une petite structure au départ que nous avons beaucoup développée. Nous sommes dans une petite commune à côté de Lens. Notre clientèle est constituée majoritairement de clients fidèles mais nous drainons aussi une clientèle de passage car nous sommes sur un axe passant et sur le chemin d’un supermarché.

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Chapitre 5 Les Compléments Alimentaires Choix et Conseils

1) Pourquoi ?

Le but de mon projet est de construire un référencement pertinent de compléments alimentaires qui sont désormais pour la plupart à la portée du client dans l‘espace vente de l‘officine. Les compléments alimentaires ont fait l’objet d’une définition réglementaire européenne. Selon la directive 2002/46/CE, ce sont des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal, et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seul ou combiné, commercialisé sous forme de doses. Par dose, on entend gélules, pastilles, comprimés, pilules, sachets de poudre, ampoules de liquide, flacons. Les nutriments sont les vitamines et les minéraux. J’espère également permettre un conseil plus facile de la part de l’équipe en limitant les références, réussir un conseil plus complet qui propose au client les différentes alternatives de famille de produits face à son besoin. Je souhaite aussi arriver à un discours uniforme de toute l’équipe officinale et que chacun commente de la même manière les constituants du produit. Chaque membre de l’équipe doit être capable de bien écouter le client, de bien le questionner, répondre de façon ciblée à son besoin, de façon autonome pour gagner en crédibilité du fait de la bonne connaissance du produit. Des conseils associés de prévention et d’éducation seront également à fournir au client. Pour essayer d’atteindre cet objectif, des formations régulières seront réalisées à l’officine. Un classeur avec des fiches par symptôme et des fiches produits seront élaborées et laissées à l’officine pour une libre consultation au long cours. Mon but est aussi de faciliter la clarification de la limite entre un complément alimentaire et le médicament. Il faut faire comprendre à l’équipe que le complément alimentaire doit justifier d’un intérêt nutritionnel ou physiologique allégué. On fait alors référence à une notion de déficience et de symptôme. Par contre, pour un médicament, on parle d’indication thérapeutique et de notion de maladie. Le but de ce projet est de proposer une offre cohérente au consommateur, de le conseiller et de favoriser le bon usage de ces compléments alimentaires.

2) Comment ? 2.1. Projet 2.1.1. Identification du besoin

- Par les titulaires

Contexte Mon mari et moi-même sommes installés dans notre officine depuis 1990, juste un an après notre sortie de la faculté. C’était une petite structure au départ que nous avons beaucoup développée. Nous sommes dans une petite commune à côté de Lens. Notre clientèle est constituée majoritairement de clients fidèles mais nous drainons aussi une clientèle de passage car nous sommes sur un axe passant et sur le chemin d’un supermarché.

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Nous avons toujours depuis notre installation privilégié une équipe comptoir, uniquement basée sur un personnel diplômé. Elle se compose actuellement de mon mari pharmacien titulaire, moi-même son adjointe, une pharmacienne adjointe temps complet, 5 préparatrices en pharmacie et un étudiant en 5ème année. La formation de notre équipe est un axe primordial chez nous et nous avons créé un climat de confiance avec nos clients, qui ont de ce fait bien intégré que l’on pouvait venir chercher des conseils chez nous. Néanmoins, il reste toujours des éléments à améliorer et à corriger. Nous sommes loin d’être infaillibles. Et il faut toujours maintenir le cap. Nous avons réalisé plusieurs fois des travaux pour agrandir et les derniers datant du 2ème semestre 2006 nous avons dégagé un grand espace client (environ 100 m²). Notre assortiment à la base n’était pas mauvais mais des attentes croissantes de la clientèle, des demandes plus variées et plus nombreuses nous ont laissé penser que notre référencement principal dans le secteur des compléments alimentaires n’était plus assez développé par rapport aux attentes de nos consommateurs. Mais des erreurs dans les achats étaient à éviter. Il fallait supprimer des références qui faisaient doublons dans leur formule, ne pas faire ses choix uniquement sur le passage et les remises des laboratoires. Législation En se penchant sur la législation, on se rend compte que ce sujet est vraiment dans l’actualité. Jusque dans les années 1990, il a régné un manque d‘encadrement réglementaire. Sans aucune formalité, un fabricant pouvait librement commercialiser un complément alimentaire même non conforme, le référencer en pharmacie et en assurer sa publicité. En cas de problèmes, la DGCCRF donnait un rappel à l’ordre mais les ventes souvent pour une saison avaient déjà été réalisées par le laboratoire. La vente de compléments alimentaires a été en officine une tolérance de l’administration. Mais en 2006, ils ont été ajoutés aux gammes de produits autorisés à la vente en officine. En 2002, une directive européenne (2002/46/CE) est parue et elle a été transposée au droit français en 2006. Le décret JO 25.03.2006 définit donc les principes de composition et l’étiquetage des produits. Pour l’étiquetage, toute première mise sur le marché doit donner lieu à un envoi préalable d‘un modèle à la DGCCRF. Pour la composition, le fabricant est tenu de fournir la liste des ingrédients, les analyses quantitatives, les vérifications et les contrôles réalisés. Le dossier est examiné par l’AFSSA. En conclusion, depuis septembre 2007, tous les compléments alimentaires sur le marché doivent être conformes à la réglementation européenne en vigueur pour la sécurité du consommateur et ceux fabriqués avant le décret ont 18 mois pour se mettre à la norme. D’où la difficulté pour nous dans cette période transitoire de trier et de choisir des produits proposant des dosages que l’on estime convenables, des étiquetages corrects afin d’assurer une sécurité d’emploi pour le client. Allégations L‘autre problème qui se pose porte sur les allégations revendiquées par les laboratoires pour leurs ingrédients. Le nouveau règlement européen de fin 2006 délimite les contours des allégations santé. Par exemple, on ne peut prétendre prévenir ou traiter une maladie, on ne peut plus quantifier une perte de poids en kilogrammes sur les boîtes. Pour alléguer « réduire un risque de maladie », les laboratoires doivent déposer une demande d‘autorisation fondée sur un dossier scientifique (si la demande est acceptée, c‘est pour 5 ans, avec une protection contre la concurrence). Les industriels doivent donc déposer avant octobre 2007 toutes les allégations

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qu‘ils souhaitent inscrire. On ne pourra avoir une liste positive d’allégations qu'en 2010, d‘où notre difficulté encore pour faire notre choix de référence en n’ayant pas de base claire pour s’appuyer. Un avis de l‘AFSSA datant du 10 janvier 2007 (dont un extrait est présenté ci après) pour la constitution et l'évaluation des dossiers portant sur les allégations nutritionnelles et de santé a paru. L‘objectif de ce document est double, il veut contribuer à homogénéiser les évaluations sur les allégations et proposer aux industriels un guide pour constituer leurs dossiers. Les critères sont regroupés en 4 grands thèmes : -Critères d‘exclusion définitive de l’allégation ; -Evaluation du produit portant l’allégation ; -Evaluation de l‘allégation (donnée établissant un lien entre le nutriment et l‘effet revendiqué pertinence en terme de santé publique) ; -Formulation de l‘allégation et sa compréhension par le consommateur. De tous ces critères sont rendus un avis sur la justification scientifique de l‘allégation.

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LA DIRECTION GÉNÉRALE

Afssa – Saisine n° 2006-SA-0182

Maisons-Alfort, le 10 janvier 2007

AVIS

de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif aux lignes directrices pour la constitution et l'évaluation de dossiers portant sur les allégations

nutritionnelles et de santé revendiquées pour les denrées alimentaires Dans l’attente du vote définitif du règlement européen sur les allégations nutritionnelles et de sa mise en application, l’Agence Française de sécurité sanitaire des aliments(Afssa) s’est auto-saisie le 18 novembre 2004 d'une demande d'élaboration de lignes directrices pour la constitution et l'évaluation de dossiers portant sur les allégations nutritionnelles et de santé revendiquées pour les denrées alimentaires.

Après consultat ion du Comité d'experts spécialisé (CES) « Nutrit ion humaine » réuni les 26 janvier et 23 mars 2006, l'Afssa rend l'avis suivant :

L'objectif de ce document est double : contribuer à l'homogénéisation et la cohérence de l'évaluation des allégations nutritionnelles et de santé par les experts du CES « Nutrition humaine » ; proposer un guide aux industriels pour la constitution de dossiers en vue de l'évaluation des allégations nutritionnelles et de santé.

Les présentes lignes directrices répertorient un ensemble des critères jugés pertinents par les experts du CES « Nutrition humaine » pour l'évaluation des allégations. Ils sont regroupés en 4 grands thèmes :

- Les critères d'exclusion définitive de l'allégation, - L'évaluation du produit portant l'allégation, - L'évaluation de l'allégation,

o données établissant un lien entre le nutriment et l'effet revendiqué, o Pertinence en termes de santé publique ,

- La formulation de l'allégation et sa compréhension par le consommateur.

De l'intégration de l'ensemble de ces critères dépend l'avis définitif rendu quant à la justification scientifique de l'allégation.

Ces lignes directrices sont en phase avec des documents antérieurs émis au niveau européen (Howlett & Shortt 2004 ; Conseil de l'Europe 2001). Elles viennent compléter celles relatives à la constitution de dossiers industriels soumis au Comité d'experts « Nutrition humaine » (Avis Afssa du 19 avril 2001) et doivent être uniquement considérées comme un outil d'aide à la démonstration et à l'expertise scientifiques. En effet, elles présentent les principales questions que soulève la justification scientifique d'une allégation et constituent le support de l'évaluation des allégations par les experts. Ce guide constitue donc un repère auquel l' industriel pourra se référer, chaque fois que nécessaire, de manière à s'assurer que le dossier soumis intègre les éléments jugés indispensables à l'évaluation. Il est amené à s'enrichir compte tenu des discussions nationales et européennes actuelles dans le cadre de la mise en place de la future réglementation communautaire en matière d'allégations.

Enfin, ces lignes directrices générales ne remettent pas en cause les recommandations spécifiques de l'Afssa en matière d'évaluation de certaines catégories de produits : notamment, les produits portant des allégations et destinés aux enfants de moins de 3 ans (Avis Afssa du 26 avril 2006), produits contenant des pro- ou pré-biotiques et portant des allégations relative à la flore et l' immunité chez le sujet adulte (Rapport Afssa, février 2005), produits à base de plantes (Rapport Afssa, février 2003), produits contenant des acides gras oméga 3 et portant des allégations relatives au système cardiovasculaire (Rapport Afssa, juillet 2003).

EXTRAIT

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Afssa – Saisine n° 2006-SA-0182 Produit portant l'allégation :

Intitulé de l'allégation1 :

1. CRITERES D'EXCLUSION DE L 'ALLEGATION ²

Critère oui non 1.1 Allégation thérapeutique, notamment relative à la prévention, au traitement ou à la guérison d'une

maladie

1.2 Allégation faisant référence au rythme et à l'importance de la perte de poids

1.3 Allégation faisant référence à des recommandations de professionnels de santé

1.4 Allégation se rapportant au bien-être en général

1.5 Allégation portant sur les boissons titrant plus de 1,2 % d'alcool en volume

2. EVALUATION DU PRODUIT

Critère 2.1 Evaluation du produit sur le plan sécurité (évaluation toxicologique et microbiologique (voir lignes directrices pour la constitution

des dossiers industriels examinés par le comité d’experts spécialisé Nutrition Humaine et lignes directrice OCDE et FDA)

2.2 Evaluation Nutritionnelle du produit (voir lignes directrices pour la constitution des dossiers industriels examinés par le comité d’experts spécialisé Nutrition Humaine)3

Dont Evaluation du profil nutritionnels global de l’aliment

3. EVALUATION DE L ’ALLEGATION

3.1 DONNEES PHYSIOLOGIQUE ET ISSUES DE L’EPIDEMIOLOGIE NUTRIONELLE

Critère 3.1.1 Exhaustivité de la bibliographie fournie à l’appui de l’allégation : les études fournies permettent-elles de disposer de l'ensemble

des connaissances, sur les plans quantitatif et qualitatif, relatives au sujet ? (articles originaux préférables aux revues)

3.1.2 Bibliographie fournie par le pétitionnaire, à hiérarchiser selon les différents types d'études - Études épidémiologiques, - Études in vivo sur modèles animaux, - Études in vitro, - Études cliniques, - Les données fournies font-elles état d'approches complémentaires ?

3.1.3 Analyse de la bibliographie Etablissement du lien de causalité entre le nutriment ou la substance et l'effet revendiqué : utiliser les critères de Hill Constance de l'association /cohérence des résultats (nombre d'études concordantes) Force de l'association : valeur du risque relatif et de sa significativité Relation dose-effet (test de tendance) Lien temporel entre exposition et effet

Plausibilité biologique - Concordance avec les expérimentations animales et in vitro (mécanistiques) (voir ci-dessous

1 Il est recommandé de présenter autant de grilles que d'allégations soumises à l'évaluation

2 Selon les termes du projet de règlement du Parlement et du Conseil européens concernant les allégations nutritionnelles et de santé sur les denrées alimentaires, version du 16 octobre 2006

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Critère 3.1.3.1

Etudes épidémiologiques d'observation : Cas-témoins et prospectives

Critères de validité : - Effectif (varie en fonction de l'incidence de la pathologie considérée, du type d'étude : (N) cas-

témoin>prospectif, de la mesure de l'exposition (N) questionnaire>biomarqueur à discuter ; dépend du type de questionnaire et du type de biomarqueur)

- Certitude du diagnostic, - Représentativité des témoins ou de la cohorte, - Qualité du questionnaire alimentaire (nombre d'items, validation),

Analyse statistique (prise en compte des facteurs de confusion.

3.1.3.2 Etudes épidémiologiques d'intervention Critères de validité : Etude contrôlée en double aveugle, Effectif (calcul de puissance), Représentativité de l'échantillon, Nombre de perdus de vue, Marqueurs d'adhésion au protocole, Pertinence et validité des marqueurs intermédiaires de risque (le cas échéant).

3.1.3.3 Expérimentations sur modèles animaux Critères de validité :

- Nombre d'animaux, - Protocole expérimental, - Pertinence du modèle (espèce, animal transgénique), - Pertinence de l'utilisation du modèle (substance administrée, voie d'administration, doses

utilisées, durée, biodisponibilité vérifiée), - Pertinence des biomarqueurs d'effets examinés, - Qualité des résultats obtenus : tests statistiques ; les résultats concernent-ils la fonction ciblée

ou des marqueurs intermédiaires (de caractères anatomiques, des constantes physiopathologiques) ?

Les résultats obtenus sont-ils aisément transposables à l'homme ? (ont-ils un sens au plan nutritionnel chez l'homme ?).

3.1.3.4 Expérimentations cellulaires Critères de validité

- Protocole expérimental, - Pertinence du modèle (type cellulaire, souche), - Pertinence de l'utilisation du modèle (substance testée, doses utilisées, durée, biodisponibilité vérifiée), - Pertinence physiologique, - Pertinence des biomarqueurs d'effets examinés, - Qualité des résultats obtenus : tests statistiques ; les résultats obtenus ont-ils un sens sur le plan nutritionnel chez l'homme ?

3.1.3.5 Etude(s) clinique(s) spécifique(s) ** réalisée(s) avec le produit faisant l'objet de l'allégation : en accord avec les dispositions

biomédicales du pays où elles ont été réalisées ; indication de l'état de publication

3.1.4 Définition de la population cible de l'aliment : les études présentées ont-elles été menées sur la cible finale de l'aliment ?

3.1.5 Caractérisation de la quantité d'aliment ou de nutriment responsable de l'effet : les études ont-elles été réalisées avec des doses d'aliment et/ou de nutriment ou de substance comparables à celles recommandées par le pétitionnaire ?

3.1.6 Biodisponibilité du nutriment ou de la substance : le nutriment ou la substance est-il (elle) présent(e) dans l'aliment en quantité suffisante pour revendiquer l'effet ? Si son effet s'exerce au niveau systémique, est-il sous une forme suffisamment biodisponible (aspects quantitatifs et qualitatifs) ?

3.1.7 L'effet revendiqué tient-il compte de l'influence de la matrice alimentaire ?

3.1.8 Les études disponibles ont-elles été menées dans des conditions normales de consommation par la population cible ? L'aliment s'inscrit-il dans le cadre d'une alimentation habituelle ?

3.1.9 L'effet revendiqué apparaît-il dans une période compatible avec la consommation courante du produit ? (lorsque ce n'est pas le cas, des marqueurs intermédiaires validés de l'amélioration de la fonction sont-ils favorablement modifiés ?)

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3.2 PERTINENCE EN TERMES DE SANTE Critère 3.2.1 L'allégation est-elle en phase avec les recommandations nutritionnelles actuelles, notamment ANC, PNNS, et plus généralement

avec les objectifs de santé publique ? 3.2.2 L'allégation porte t-elle sur un nutriment pour lequel certaines tranches de la population présentent des risques d'inadéquation

d'apport ?

4. ANALYSE RELATIVE A LA FORMULATION DE L ’ ALLEGATION

Critère oui non 4.1 L'allégation renferme t-elle des termes suffisamment précis, faisant référence à des bénéfices

spécifiques, vérifiables et justifiables ?

4.2 L'allégation est-elle compréhensible par le « consommateur moyen3 » ?

4.3 L'allégation renferme t-elle des termes adaptés ou scientifiquement validés, permettant de garantir une information loyale du consommateur ?

4.4 Les propriétés suggérées par l'allégation sont-elles effectivement attribuables à l'aliment ?

4.5 Le nutriment ou la substance responsable de l'effet revendiqué est-il (elle) clairement identifiable dans l' intitulé de l'allégation ?

4.6 L'allégation est-elle cohérente avec la communication globale réalisée par le pétitionnaire, quels que soient la forme et le mode de diffusion utilisés ?

4.7 L'allégation n'est-elle pas susceptible d'entraîner ou d'entretenir un comportement à risque pour le consommateur (modifications du comportement alimentaire, consommation excessive du produit, autres comportements à risque)

4.8 L'allégation ne laisse-t-elle pas supposer que l'aliment peut se substituer à un traitement prescrit ?

5. CONCLUSION

ELEMENTS CLE RELATIFS A LA JUSTIFICATION DE L ’ALLEGATION : 3. On entend par consommateur moyen le consomateur normalement informé et raisonnable attentif et avisé (Projet de Règlement du Parlement et du Conseil Européens concernant les allégations nutritionnelles et de santé sur les denrées alimentaires, version du 16 octobre 2006)

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Nature du Fabricant Nous avons décidé également de privilégier des laboratoires pharmaceutiques. Pour cela, on peut consulter dans le VIDAL à la fin, dans la section verte, le répertoire des médicaments et des produits par établissement et vérifier s’ils y figurent. On peut également consulter le répertoire des établissements pharmaceutiques sur le site de l‘AFSSAPS. - Par mes collaborateurs Lors de discussions internes, il y a eu une prise de conscience que ce marché était porteur et plein d’avenir. Toute l’équipe s’était rendu compte qu’il y avait une véritable attente de nos clients. Quotidiennement, des demandes de plus en plus précises leur étaient adressées et l 'équipe ne se sentait pas toujours bien à l’aise pour y répondre sans hésitation. Premièrement, nos équipes ne sont pas formées à de la vente pure pendant leurs études, c’est une démarche complètement différente de vendre un complément alimentaire non remboursé par rapport à une délivrance d’une ordonnance qui ne résulte pas à la base d’une envie personnelle du client mais à un besoin obligatoire de répondre à sa maladie. Deuxièmement, quand on connaît de façon partielle ou incertaine la formule des produits à conseiller, on constate une baisse de confiance lors du conseil. La personne cherche ses mots puisque qu’elle ne possède pas assez d’informations à communiquer. Malheureusement, ce manque d’assurance est très vite ressenti par le consommateur. Ce principe-là est d’ailleurs valable pour n’importe quelle vente à l’officine que ce soit pour le médicament, la gamme grand public, le secteur de la dermocosmétique ou les compléments alimentaires. Mon projet de leur simplifier la tâche, de leur donner un axe de conseil et de leur expliquer les constituants des produits a entièrement été approuvé par toute l’équipe. - Par le client Le client subit des désagréments liés à des périodes ou des modes de vie qui ne sont pas considérés comme une maladie. Mais, il en ressent les symptômes et a besoin d’y répondre et d’essayer de les résoudre. La ménopause et ses bouffées de chaleur en est un exemple très fréquent. Cela n’est pas une maladie mais ce symptôme est gênant et les clientes attendent une aide de notre part. On constate que la mentalité du consommateur a évolué. Le client attend une assurance de la part de son pharmacien, il commence à comprendre l’importance de la prévention. Il prend conscience qu’il faut se construire un capital santé. Il n’y a pas que le prix qui l’intéresse mais la qualité de l’offre et le conseil avisé associé. Pour conclure, il faut arrêter le fourre-tout et évoluer vers une phase de spécialisation pour répondre en termes de sécurité, efficacité et crédibilité. 2.1.2. Moyens pour satisfaire ce besoin Méthode utilisée J’ai d’abord rassemblé tous les éléments qui m’étaient nécessaires pour faire une synthèse de chaque segment que je désirais étudier. Je me suis basée sur la lecture de la presse professionnelle (Le Moniteur, Le Quotidien du Pharmacien, Pharmacien Manager, Nutriform Magazine, quelques brochures de gammes de laboratoires…). J’ai consulté le Vidal, des sites Internet dont celui de l‘AFSSAPS. La connexion sur le site Click a Doc de l’OCP m’a permis de trouver des formules détaillées. J’ai réalisé sur papier une synthèse pour chaque thème que je voulais travailler.

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A Bâtir son segment Déterminer les différentes familles de produits nécessaires et suffisantes pour mon officine pour pouvoir présenter une réponse à toutes les demandes dans le segment choisi. B Catalogue des constituants Faire l’inventaire des ingrédients utilisés pour soulager les symptômes dans le segment choisi. Dans le décret, on définit trois catégories de substances :

- Les nutriments (vitamines et minéraux) ; - Les substances à but nutritionnel ou physiologique (glucosamine, caféine, acides aminés) ; - Les plantes ou préparations de plantes.

C Produits déjà dans l’officine

Répertorier les produits déjà en stock et les classer dans les familles déterminées auparavant.

D Identification des références manquantes

- Recherche parmi toutes les lectures et la section saumon du VIDAL des références à commander pour étoffer notre offre ;

- Comparaison des dosages des formules pour rechercher un maximum d’efficacité et de sécurité.

Pour les vitamines et les minéraux, une liste positive avec des substances chimiques associées a été dressée par la Commission Européenne en vue d’obtenir un premier cadre réglementaire en matière de composition. La liste sera revue régulièrement pour prendre en considération les dernières données scientifiques. La liste des vitamines et minéraux de la directive est à respecter de manière stricte sous peine d'interdiction de commercialiser les compléments alimentaires non conformes. L’arrêté du 9 mai 2006 donne des limites maximales journalières à respecter. Le problème est que dans la Communauté Européenne, il n'y a pas d'harmonisation des limites de sécurité. Les seuils sont différents selon les pays ou même dans certains pays, il n'existe pas de limite officielle. Mais pour les deux autres catégories de substances, il y a envoi de notification à l‘AFSSA pour avis et la Commission Européenne va les examiner à partir d‘octobre 2007. Un résultat clair et précis ne sera pas donné avant avril 2008. Quelques posologies peuvent être néanmoins trouvées dans la Pharmacopée Française, dans le livre de Posologie (exemple pour la caféine 0.250 à 0.500 g / jour en dose usuelle et en dose maximale 0.5 à 1.5 g / jour). Les informations sur l’actualité des compléments alimentaires, l’historique de la législation et les travaux en cours ont été collectés à partir d’un article du Moniteur des pharmacies du 06 octobre 2007. E Sélection et Commande des produits Recherche si dans la section verte du VIDAL le fabricant est pharmaceutique ou non. Recherche dans la section saumon au chapitre diététique/régime et nutrition si les produits y figurent ou pas.

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F Présentation à l’équipe J’ai donc réalisé un classeur pour l’officine avec un thème par intercalaire. Y figurent donc pour chaque segment une présentation des familles de produit, une explication des constituants et un rattachement de nos marques dans ces familles. G Matériel utilisé Les abonnements aux différentes revues, le VIDAL, Internet et site OCP sont nécessaires. Ensuite classeurs, pochettes transparentes, intercalaires ont été suffisants. 2.2. Réalisation Un premier essai a été réalisé sur le thème des compléments alimentaires proposés dans le segment «os et articulations». C’est un des thèmes où la demande des consommateurs est la plus forte dans notre officine. Encore récemment, il y a 3 ou 4 ans, peu de solutions étaient disponibles. Pourtant, la population vieillit et souvent avec un surpoids associé. Le client voudrait atteindre sa retraite et en profiter pleinement et ne pas être gêné par ses articulations. C'est là que le complément alimentaire peut apporter un confort. 2.2.1. Bâtir son rayon Les familles nécessaires à une offre cohérente sont : - Les produits à base de glucosamine et de chondroïtine ; - Les produits à acides gras polyinsaturés ; - Les produits à base de plantes anti-inflammatoires ; - Les produits à base de plantes à silice. Pour répondre à toutes les attentes et en fonction des traitements habituels déjà pris par le patient, un produit de chacune de ces 4 familles est à référencer dans le rayon. 2.2.2. Catalogue des constituants Le problème est que ces constituants font parties des substances dont le dossier est envoyé pour avis à l ‘AFSSA. On n‘a pas de résultat net et précis à l‘heure actuelle sur lequel s‘appuyer. La vérification des allégations est en cours. La glucosamine (sulfate) Les laboratoires avancent l‘allégation suivante : c’est un acide aminé produit par l'organisme et donc physiologiquement présent dans le corps humain. Il serait utilisé dans la biosynthèse des constituants des cartilages, tendons et ligaments. Il reconstruirait donc les tissus abîmés et maintiendrait l’intégrité du cartilage. Quand l'organisme ne produit plus assez de glucosamine, il y aurait déséquilibre entre la destruction et la reconstruction du cartilage, celui-ci dégénèrerait laissant l'arthrose s'installer. Le sulfate de chondroïtine C'est aussi un constituant essentiel du cartilage. Il inhiberait les enzymes de dégradation du cartilage (élastase, hyaluronidase) qui altèrent le cartilage et le liquide synovial. C’est cette dégradation qui contribuerait à la perte de la fonction articulaire. Il assurerait la rétention d’eau dans le cartilage et améliorerait son élasticité. Sa réévaluation est en cours actuellement. Dans la spécialité Chondrosulf il est conseillé à 1200 mg par jour.

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Les acides gras polyinsaturés Sous forme d‘huiles de poisson, ils seraient impliqués dans la modulation des réactions inflammatoires. Les plantes anti-inflammatoires Traditionnellement utilisées dans le traitement des symptômes des manifestations articulaires douloureuses mineures, ce sont essentiellement l’ortie, l’harpagophytum, la reine des près et le saule blanc. Figurent également le cassis, le curcuma et le fruit de l‘églantier, l'alpina galanga. Les plantes à silice Les plus fréquentes sont la prêle et le bambou. 2.2.3. Produits déjà dans l’officine Phytalgic : Huiles de poisson sauvage et ortie. Litozine : Fruit de l’églantier. 2.2.4. Identification des références manquantes Nous avons donc constaté qu’il nous manquait la famille « glucosamine + ou - chondroïtine associé». Pour les acides gras, nous avons le Phytalgic. Pour les plantes anti-inflammatoires, le Litozyme était référencé mais cette plante méconnue du grand public était peut-être à compléter avec un complexe avec des plantes anti-inflammatoires majeures plus connues. Nous n ’avons pas de plante à silice. En conclusion, deux types de produits étaient à rechercher. 2.2.5. Sélection et commande des produits

Pour la sélection, j’ai réalisé un tableau avec tous les produits dont j’ai trouvé les noms dans le Vidal, le Nutriform magazine, j‘ai effectué une comparaison des dosages. Ceux-ci ont été recherchés avec le Click a Doc de l’OCP qui sort une fiche produit complète. Tous les dosages sont à rechercher car dans les publicités des laboratoires, très peu les annoncent. Seuls les composants sont énoncés. Il faut aussi faire attention au prix du traitement pour le client car par exemple si pour arriver à 1500 mg de glucosamine par jour, il faut 2 ou 4 gélules, vu les conditionnements, la durée d‘une boîte passe de 15 jours à 30 jours pour des prix de vente quasi équivalents (cf. en annexe un tableau comparatif). C’est un critère, dans notre secteur minier, qui a toute son importance.

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ARTROBIOL Comprimé, complément nutritionnel pour les articula tions

France Ineldéa

Dernière mise à jour des données : 02/02/2007

Informations disponibles

• Indications • Conseils d'utilisation • Précautions • Composition • Présentations / Conditionnements • Coordonnées du laboratoire

Comprimé, complément nutritionnel pour les articula tions. A base de prébiotiques, de citrulline. Conditionnement : sous blister, boîte carton.

• Indications :

confort articulaire, souplesse articulaire.

• Conseils d'utilisation :

Cure d'attaque : 2 comprimés matin et soir avant les repas pendant 15 jours. Cure d'entretien : 2 comprimés le soir avant le repas pendant 30 jours.

• Précautions : seule une alimentation variée et équilibrée permet un bon équilibre nutritionnel.

• Composition : extrait de poisson riche en calcium hydroxyapatite, glucosamine d'origine marine 125 mg, chondroïtine

sulfate d'origine marine 100 mg, poudre de racine de curcuma, extrait de feuille de cassis (maltodextrine), extrait de sommité de reine des prés (maltodextrine), citrulline, HPMC, huile de coco, gluconate de Mn, gluconate de Cu, vitamine D, cellulose microcristalline, FOS, silice, polydextrose,

colorants carmin d'indigo, bleu brillant, oxyde de Fe, dioxyde de Ti et jaune de quinoléine, émulsifiant stéarate de Mg, excipients qsp un comprimé.

• Présentations / Conditionnements : CIP/ACL PPHT PPUB TVA REMB. TFR/LPPR Code(s)

4525550 Voir PPM 5,50%

bt 120

• Laboratoire : Ineldéa

ZAC du Font de l'Orme 45 Allée des Ormes 06250 SOPHIA ANTIPOLIS France

Tél : 04 92 28 72 78 Fax : 07 92 28 70 00

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LERO RHU Capsule, complément alimentaire pour les articulati ons

France Léro

Dernière mise à jour des données : 02/09/2006

Informations disponibles

• Indications • Conseils d'utilisation • Précautions • Composition • Présentations / Conditionnements • Coordonnées du laboratoire

Autres Informations

• Photo

Capsule, complément alimentaire pour les articulati ons. Apport en acides gras polyinsaturés, en oligoéléments et en vitamines. Sans OGM. Conditionnement : sous blister, étui carton.

• Indications :

souplesse des articulations, confort articulaire.

• Conseils d'utilisation : 1 à 2 capsules par jour. Cure de 3 à 4 mois, renouvelable.

• Précautions : seule une alimentation variée et équilibrée permet un bon équilibre nutritionnel.

• Composition : huile de poissons sauvages dont EPA 350 mg, glucosamine 200 mg, Ca 120 mg, vitamine C 30 mg,

sulfate de Zn monohydrate soit Zn 7,5 mg, vitamine E naturelle 15 mg, vitamine B5 1 mg, vitamine B6 1 mg, sulfate de Mn soit Mn 0,5 mg, extrait de feuilles de romarin sur huile de tournesol, sulfate de Cu soit Cu 0,25 mg, sélénite de Na soit Se 25 mcg, gélatine de poisson, glycérol, épaississant monostéarate de

glycéryl, lécithine de soja, colorants dioxyde de Ti et oxyde de Fe jaune, excipients qsp une capsule.

• Présentations / Conditionnements :

CIP/ACL PPHT PPUB TVA REMB. TFR/LPPR Code(s)

7594942 Voir PPM 5,50% bt 30

• Laboratoire : Léro

65 Bd du Maréchal de Lattre de Tassigny 92150 SURESNES France

Tél : 01 40 99 14 33 Fax : 01 45 06 27 64

!

ARTICULATION 24 Comprimé Jour et Nuit, complément alimentaire pour les articulations

France Forte Pharma

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Dernière mise à jour des données : 10/02/2006

Informations disponibles

• Indications • Conseils d'utilisation • Précautions • Composition • Présentations / Conditionnements • Coordonnées du laboratoire

Autres Informations

• Photo

Comprimé Jour et Nuit, complément alimentaire pour les articulations. Comprend une association chronobiologique de :

Comprimé marron Jour qui aide à apaiser les articulations sensibles. Comprimé bleu Nuit qui aide à reminéraliser les os.

Sans gluten, sans OGM, sans gélatine. Sans ingrédient d'origine animale. Conditionnement : sous blister, étui carton.

• Indications : confort articulaire.

• Conseils d'utilisation : 1 comprimé Jour marron le matin et 1 comprimé Nuit bleu le soir, avec un verre d'eau pendant les repas.

Cure de 3 mois renouvelable.

• Précautions : femme enceinte, allaitement, enfant de moins de 8 ans.

Seule une alimentation variée et équilibrée permet un bon équilibre nutritionnel.

• Composition :

- Comprimé Jour : agent de charge cellulose microcristalline, Carticium soit glucosamine 2,2 % et chondroïtine 3,8 % (cartilage de raie, Ca marin), huile de poisson, extrait sec de reine des prés, extrait

sec de curcuma titré à 10 % en curcumine, vitamine C, solution de pelliculage marron soit E 904, E 1201, E 472a, E 464, E 1200, E 422, E 553b, E 171 et E 172, vitamine E, antiagglomérants silice colloïdale et

stéarate de Mg, sélénite de Na, qsp un comprimé marron. - Comprimé Nuit : Carticium soit Glucosamine 8,4 % et chondroïtine 14,4 % (cartilage de raie, Ca marin), sulfate de Zn, gluconate de Mn, solution de pelliculage bleu soit E 904, E 1201, E 472a, E 464, E 1200,

E 464, E 132, E 133, E 124, E 553b, E 171 et E 172, agent de charge cellulose microcristalline, antiagglomérants silice colloïdale et stéarate de Mg, vitamine D3, qsp un comprimé bleu.

• Présentations / Conditionnements : CIP/ACL PPHT PPUB TVA REMB. TFR/LPPR Code(s)

4396816 Voir PPM 5,50%

bt 14 + 14

• Laboratoire : Forte Pharma

Le Patio Palace 41 Avenue Hector Otto 98000 MONACO France

Tél : 00 377 97 97 71 47 Fax : 00 377 97 97 71 49

ARTROFORTIL COMPLEX Sachet, complément alimentaire pour les articulatio ns

France Rottapharm

Dernière mise à jour des données : 11/05/2006

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 15

Informations disponibles

• Indications • Conseils d'utilisation • Contre-indications • Précautions • Composition • Valeur calorique pour 100 g • Présentations / Conditionnements • Coordonnées du laboratoire

Autres Informations

• Photo

Sachet, complément alimentaire pour les articulatio ns. Edulcoré au sorbitol, édulcoré à l'acésulfame de potassium. Arôme orange.

• Indications :

mobilité et souplesse articulaires.

• Conseils d'utilisation : 1 à 2 sachets par jour, dissous dans un verre d'eau. Cure de 3 mois.

• Contre-indications : allergie aux crustacés.

• Précautions : seule une alimentation variée et équilibrée permet un bon équilibre nutritionnel.

• Composition : sulfate de glucosamine (extrait de carapaces de crustacés) 750 mg, sulfate de chondroïtine (extrait de poisson) 600 mg, édulcorants sorbitol et acésulfame de K, chlorure de Na, correcteur d'acidité

acide citrique anhydre, arôme orange, colorant jaune orangé, excipients qsp un sachet.

• Valeur calorique pour 100 g : 352 kcal.

• Présentations / Conditionnements : CIP/ACL PPHT PPUB TVA REMB. TFR/LPPR Code(s)

4464222 Voir PPM 5,50%

bt 30

• Laboratoire

: Rottapharm

83 - 85 Boulevard Vincent

Auriol 75013 PARIS France

Tél : 01 56 61 94 61 Fax : 01 56 61 94 62

ARTROFORTIL Comprimé, complément alimentaire pour les articulat ions

France Rottapharm

Dernière mise à jour des données : 03/03/2007

Informations disponibles

• Indications • Conseils d'utilisation • Contre-indications • Précautions • Composition

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 16

• Présentations / Conditionnements • Coordonnées du laboratoire

• Indications : mobilité et souplesse des articulations.

• Conseils d'utilisation : 2 comprimés par jour au moment des repas avec un verre d'eau.

• Contre-indications : allergie aux crustacés.

• Précautions : seule une alimentation variée et équilibrée permet un bon équilibre nutritionnel. Cure de 3 mois.

• Composition : sulfate de glucosamine 750 mg, émulsifiant cellulose microcristalline, stéarate de Mg, agent de charge

polyvinylpyrrolidone, triacétate de glycérine, épaississant carboxyméthylcellulose de Na réticulée, polyéthylène glycol, talc, colorant dioxyde de Ti, enrobage copolymère acrylique, excipients qsp un comprimé.

• Présentations / Conditionnements : CIP/ACL PPHT PPUB TVA REMB. TFR/LPPR Code(s)

4436421 Voir PPM 5,50%

bt 60 Produit non procurable

• Laboratoire : Rottapharm

83 - 85 Boulevard Vincent Auriol 75013 PARIS France

Tél : 01 56 61 94 61 Fax : 01 56 61 94 62

OSCART 375 MG Capsule molle, complément nutritionnel à visée arti culaire

France Mayoly Spindler

Dernière mise à jour des données : 02/04/2008

Informations disponibles

• Indications • Conseils d'utilisation • Contre-indications • Composition • Analyse moyenne pour 100 g • Valeur calorique pour 100 g • Présentations / Conditionnements • Coordonnées du laboratoire

Autres Informations

• Photo

Capsule molle, complément nutritionnel à visée arti culaire. Sans OGM. Conditionnement : sous blister, étui carton.

• Indications :

souplesse et élasticité des articulations. Adulte.

• Conseils d'utilisation :

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 17

2 capsules matin et soir à prendre avec un grand verre d'eau au moment des repas. Cure de 3 mois minimum.

• Contre-indications : grossesse, allaitement.

• Composition : sulfate de glucosamine d'origine marine, agent de charge huile de tournesol, enveloppe gélatine de

poisson, émulsifiant glycéryl monostéarate, enveloppe glycérol, émulsifiant lécithine de soja, colorants oxyde de Ti, bleu patenté V, rouge cochenille, excipients qsp une capsule.

• Analyse moyenne pour 100 g : protéines 25,56 g, lipides 42,27 g, glucides 23 g.

• Valeur calorique pour 100 g : 574, 63 kcal = 2389,34 kJ, soit 5,76 kcal = 23,94 kJ pour une capsule.

• Présentations / Conditionnements :

CIP/ACL PPHT PPUB TVA REMB. TFR/LPPR Code(s)

4320517 Voir PPM 5,50% bt 60

• Laboratoire : Mayoly Spindler

6 Avenue de l'Europe Boîte Postale 51 78401 CHATOU CEDEX France

Tél : 01 34 80 55 55 Fax : 01 34 80 55 82

Laboratoire Nom du

produit Glucosamine Chondroïtine Autres

composants Posologie proposée par le laboratoire

Ineldea Dans VIDAL

Artrobiol Non dans Vidal

Bte 120

125 mg / cp 100 mg / cp Curcuma Cassis Reine des prés

4 puis 2 / jour 500 à 250 mg gluco

Rottapharm Dans VIDAL

Artrofortil Boîte 60 cp Dans Vidal

750 mg / cp _

_

2 / jour pour 1500 mg gluco 30j avec 1 boîte

Rottapharm Dans VIDAL

Artrofortil Boîte 30 sachets Dans Vidal

750 mg /cp 600 mg / cp _

1 à 2/jours 15 à 30 j avec 1 boîte

Mayoli Dans VIDAL

Oscart Boîte 60 cp Dans Vidal

375 mg / cp _

_

4/ jour pour 1500 mg gluco 15 j avec 1 boîte

Lero Dans VIDAL

Lero RHU Boîte 30 cp Dans Vidal

200 mg / cp _

Huile poisson sauvage

2 / jour pour 400 mg gluco 15 j avec 1 boîte

Forte-Pharma Pas dans VIDAL

Articulation 24 Boite 14+14 Non dans Vidal

Formule exprimée en %

Formule exprimée en %

_

2 / j 14 j avec 1 boîte

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 18

Pour la commande -Si elle s’effectue chez le grossiste, elle est facile mais de remise faible ; -Si elle s’effectue en direct à un laboratoire, plusieurs problèmes se posent alors. Si le laboratoire est connu, à une large gamme et que le commercial passe régulièrement, l‘approvisionnement peut se faire sans problème avec une remise convenable et un retour possible d’invendus. Si le laboratoire est peu connu, la gamme présentée peut être courte et oblige à stocker et à avoir des invendus non échangeables. Ces deux critères sont donc à mettre en adéquation pour pouvoir assortir des produits sélectionnés et à bonne rentabilité. Après comparaison, nous avons référencé le laboratoire Rottapharm. Sur le site de l‘AFSSAPS, il y figure en tant que fabricant et exploitant, ses spécialités Artrofortil gélules et sachets sont référencés dans le Vidal au niveau de la section verte diététique et nutrition et il propose les durées les plus élevées de traitement avec une boîte. Selon si la personne est sous chondroïtine par son médecin, on donnera les gélules ou les sachets. Après quelques mois de ventes, le résultat est excellent et nous avons fait des réassorts. Pour les plantes, Aromaflex (ampoules buvables) va être référencée en octobre 2007 ; la formule contient des plantes anti-inflammatoires et 4 huiles essentielles fabriquées par un laboratoire pharmaceutique Omega Pharma. Nous aurons ainsi une nouveauté à présenter à la fois pour nos clients adeptes de l‘aromathérapie et ceux qui ne supportent pas les gélules à avaler.

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 19

En résumé, nous avons donc en stock

- Artrofortil gélules et sachets pour la famille «glucosamine chondroïtine» ; - Phytalgic pour les acides gras huiles de poissons ; - Litozyme et Aromaflex pour les plantes anti-inflammatoires.

Pour Phytalgic, le fabricant n‘est pas un laboratoire pharmaceutique et ce produit ne figure pas dans le Vidal mais la demande client est forte et si on ne le propose pas en conseil, on est plus ou moins obligé de le présenter quand même. Pour Litozyme le fabricant est un laboratoire pharmaceutique Merck médication familiale (laboratoire Médiflor) mais il ne figure pas dans la section verte. Ces achats sont «directs laboratoires» mais nous avons gardé les Arkogélules à base d’harpagophytum, de prêle, etc. par le grossiste. Le laboratoire Arko Pharma est pharmaceutique et Harpadol par exemple figure dans la section blanche des médicaments, mais nous ne pouvons le mettre en libre accès dans l’espace vente client car il possède une AMM. 2.2.6. Présentation à l'équipe Deux feuilles ont été réalisées et archivées dans un classeur conservé à l‘officine. La première reprend les familles qui soulageraient le symptôme et les produits correspondants stockés à l‘officine. La deuxième commente les allégations des composants pour permettre un commentaire à la vente. Cela a été expliqué pendant les heures de présence à l‘officine en sous-groupe et a reçu un excellent accueil.

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AGENCE FRANÇAISE DE SECURITE SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTE

Répertoire des établissements pharmaceutiques Dernière mise à jour : 11/07/2008 Contact mail sur le répertoire

Répertoire des Établissements Pharmaceutiques

L'activité pharmaceutique de fabrication, d'importation et de distribution en gros de médicaments à usage humain et de médicaments expérimentaux, dans un établissement pharmaceutique implanté en France, est soumise à une autorisation préalable délivrée par le directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Ce répertoire regroupe les informations essentielles de chaque établissement pharmaceutique autorisé : adresse, activité, et, sauf exception, le nom du pharmacien responsable de l'entreprise pharmaceutique. "Pour en savoir plus ..."

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3) Evaluation 3.1. Temps passé Ce projet a été réalisé individuellement. Le temps qui mène de la lecture à la commande est difficilement quantifiable d’autant que les lectures, le tri et les recherches se sont faits à la fois sur mon lieu de travail mais aussi à domicile et de façon discontinue. Il faut prendre aussi en compte les importances des thèmes à étudier. On ne met pas le même temps à travailler les compléments alimentaires du domaine de l’ophtalmologie ou de la prostate et à comparer l‘offre pléthorique des produits minceur. Il est néanmoins certain que ce travail requiert des dizaines d’heures mais la possibilité de fragmenter la tâche le rend faisable. 3.2. Points positifs constatés 3.2.1. Pour le pharmacien . D’un point de vue personnel, il est valorisant de tenter de faire son tri dans la jungle des produits commercialisés. Pour l‘économie de l‘officine, un assortiment choisi et limité permet une meilleure gestion des achats et du stock, évitant les produits en double, les erreurs d‘achats. Vis à vis des collaborateurs, j‘ai réussi à montrer à l‘équipe qu‘il fallait passer l‘intérêt de la formule, les dosages et le sérieux du fabricant avant le marketing. Même si certains leaders sont incontournables à détenir. Cela a montré aussi mon implication à faire une offre de qualité pour le client. Vis à vis des clients, j‘ai tenté de constituer un assortiment cohérent permettant de répondre au mieux aux besoins exprimés et d‘y associer le plus possible un conseil actif de professionnel de santé et une sécurité d‘emploi. 3.2.2. Pour les collaborateurs L’offre plus limitée a simplifié leur travail. Trop de références noient le conseil. L’équipe a été contente de la clarification des gammes. Ce projet leur a permis de faire la synthèse sur des thèmes variés. Leur assurance devant le client a été meilleure, en connaissant le sujet, le produit, en ayant des informations à donner au client, le dialogue se fait plus aisé et plus fluide. Economiquement, les ventes ont progressé, car logiquement, un rayon ou le personnel est bien formé est économiquement plus rentable. Quand un client habituel nous demande un produit connu mais que nous n’avons pas de référence à cause de sa formule, que nous avons jugé insuffisante, l’équipe arrive à en conseiller un autre en justifiant notre choix. C’est une démarche qualité qui nous assure la fidélité du client à long terme.

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 22

3.2.3. Pour la clientèle Notre but étant de permettre de répondre à l’attente du client, avoir une offre adaptée et claire, y associer un conseil et des explications sur les constituants des produits, facilite la compréhension de la proposition. La vue des nouveautés est souvent le point de départ d’une discussion avec le client. Ce dialogue qui est souvent dans l’espace client de l’officine permet à certaines personnes de s’affranchir de la barrière comptoir derrière laquelle nous sommes souvent réfugiés. On a alors des occasions inespérées de placer des conseils de prévention mais aussi de détecter des problèmes plus importants qui nécessitent l’orientation vers une consultation médicale (par exemple suite aux demandes de complément pour la prostate). Nous avons été surpris de découvrir certains aspects de notre clientèle que nous pensions bien connaître. De nombreux clients nous ont fait part de leurs habitudes d’achats dans des circuits parallèles (Internet, vente par correspondance, magasin bio ou diététique) pour des produits que nous n’aurions jamais pensé pouvoir leur vendre. Leurs achats étaient surtout pour des compléments alimentaires et les huiles essentielles. Cela a été pour nous une excellente occasion de sensibiliser sur les dosages à comparer, sur la qualité des produits (surtout pour l’aromathérapie sur les critères de qualité à exiger des huiles) et sur le fabricant. Les achats à l'étranger ou il n'y a pas les mêmes limites maximales de dosage qu'en France comportent des risques et peuvent même s'avérer dangereux. Nous avons essayé de les orienter à veiller à la qualité de leur achat. Le consommateur n’est pas toujours bien informé même si cela change avec toutes les sources d’informations multiples désormais à sa portée. Il a été très réceptif à nos explications car il est en recherche de bien-être. 3.3. Point à améliorer 3.3.1. Points persistants Le merchandising des rayons est à améliorer. Souvent, les prix ne sont pas assez visibles. Il est difficile de faire une présentation didactique afin que le client arrive à se servir seul s’il le désire. Il est aussi compliqué de toujours bien faire la distinction entre le rôle de prévention nutritionnel et la prévention thérapeutique des maladies. J’ai conseillé à mon personnel de ne pas utiliser le langage médicamenteux lors d'un conseil sur le complément alimentaire. Eviter de mentionner «posologie», «indications», «traitement de…» est difficile. Il vaut mieux employer des termes tels que «favorise», «contribue à» «stimule», «équilibre», «aide à maintenir», «associés à», «dose journalière», «consommation recommandée» ou «conseils d’utilisation». C’est un point qui reste à améliorer. Les historiques des clients ne sont pas assez approfondis. Face à un besoin exprimé, il faut fouiller pour connaître les allergies éventuelles, les autres traitements en cours, les examens réalisés concernant le problème. Cela évite les mauvaises associations et les surdosages, mais en période d’affluence, aux heures de pointe, par manque de temps, cela est quelquefois écourté.

DUEC «Qualité à l’officine» Mémoires 2006-2007 - Pharmacie Clinique Lille 2 23

3.3.2. Nouveaux points apparus Il s’est avéré que certains thèmes étaient plus compliqués que d’autres. Par exemple pour la minceur, les comparaisons de formule sont quasi impossibles, les allégations des laboratoires fantaisistes parfois. Le poids de la publicité est énorme ainsi que la concurrence. Pour les allégations positives, une liste verra le jour en 2010. Pour les dosages, on a des difficultés à obtenir pour chaque ingrédient les doses utiles, les doses toxiques, les doses journalières maximales autorisées. La multiplication des vecteurs alimentaires pour un même nutriment peut facilement générer des risques de dépassement des limites de sécurité. Pour tous les thèmes, tout étant en constante évolution, il faudra actualiser ses connaissances régulièrement pour que l’offre ne soit pas figée et intègre les nouveautés intéressantes. Face à l’équipe, il est contraignant de maintenir le rythme des formations. Il est aussi difficile de réussir à former tout le monde en même temps. Des groupes ont dû être formés pour réussir à le faire. 3.3.3. Calendrier de réalisation complémentaire Je poursuis au fur et à mesure qu’un besoin émanant de la clientèle se fait sentir, mes recherches sur les différents thèmes. La tâche étant laborieuse, on ne peut faire qu’un thème de temps en temps de façon irrégulière. 4) Conclusion Ce projet qualité a été l‘occasion de me documenter sur l'avancée actuelle de la législation, d'en tenir compte lors du choix de mes compléments alimentaires et d‘améliorer le conseil professionnel associé. J‘espère avoir réussi à faire comprendre à l‘équipe que la démarche qualité que ce soit pour une ordonnance, un produit cosmétique ou un complément alimentaire est primordiale pour l‘avenir et la pérennité de notre métier. À tous les niveaux de dispensation et dans tous les domaines de la pharmacie, la démarche qualité et le conseil du professionnel de santé seront la seule parade contre les transferts vers d‘autres circuits de distribution.