Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière...

40

Transcript of Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière...

Page 1: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles
Page 2: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole1.1- Maîtrise foncière1.2- Formes urbaines et gestion des limites1.3- Amélioration des continuités agricoles1.4- Eau et agriculture

Chapitre 3 : Sensibilisation et pédagogie3.1- Manifestations locales3.2- Formations

Chapitre 5 : Perspectives pour l’année 20105.1- Poursuite des actions en cours5.2- Nouveaux chantiers en 2010

Page 3: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

3

Chapitre 3 : Sensibilisation et pédagogie3.1- Manifestations locales3.2- Formations

Chapitre 2 : Valorisation des productions2.1- Approvisionnement des restaurants municipaux2.2- DiversiFication des circuits de proximité2.3- Agriculture biologique

Chapitre 4 : Triangle Vert = expert ?

Chapitre 6 : Le point sur les Finances : Le point sur les Finances

Page 4: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Mot du PrésidentL’objectif principal du projet Trian-gle Vert est que chacun puisse changer de regard et d’implication vis à vis des questions agricoles,alimentaires et environnementa-les, ici et maintenant, ensemble sur notre territoire, et partout ailleurs où notre expérience est reconnue pour sa valeur d’exem-ple.

A travers la géographie indécise de la banlieue, il nous a d’abord fallu identifier notre territoire afin de le faire reconnaître. Cette reconnaissance a été un moment important et fondamental pour fon-der un projet local. Aujourd’hui, le Triangle Tert existe. Au moment de la révision du SDRIF, des ré-flexions sur le Grand Paris et sur l’avenir du Plateau de Saclay, no-tre expérience a été observée de près, car elle propose un projet alternatif à l’étalement urbain, non pas sous la forme d’une ré-sistance au développement, mais dans l’enthousiasme d’un nouveauprojet partagé avec les agricul-teurs. Désormais l’agriculture francilienne constitue un terri-toire et une activité dont le rôle et les limites sont reconnus et pé-rennisés par un document officiel (ou presque, il reste à valider par l’Etat) à l’échelle de l’aggloméra-tion.

Le Triangle Vert représente à la fois un territoire, une association et un projet. Il a donc, pour ces trois raisons, vocation à inscrire son action dans la durée, dans le rassemblement de l’ensemble des acteurs utilisateurs et habi-tants de son territoire, et dans la conviction de leur responsabilité partagée et de leur capacité à in-venter ensemble un projet alter-natif de développement durable où agriculture et ville fassent bon ménage et commerce équitable.

L’objectif de l’association est d’en finir avec le laisser-faire, l’étale-ment urbain et la prédation des territoires, afin de répondre par un projet local responsable, aux nouveaux enjeux sociétaux et en-vironnementaux planétaires. Le Triangle Vert entend démontrer que ville et agriculture ne sont pas contradictoires, qu’on ne peut plus opposer développement ur-bain et valorisation d’une agricul-ture de proximité. Il est indispen-sable pour cela que l’agriculture redevienne un acteur majeur d’un projet alternatif de développement d’une ville durable.

Les agriculteurs et les maraî-chers du Triangle vert sont les acteurs de ce projet. Ils doivent être convaincus de l’intérêt et de la pérennité de leur activité dans la ville durable. Nous avons ainsi besoin d’agriculteurs résistants et solidaires qui ont compris qu’être

agriculteur près de la ville constitue une acti-vité spécifique et une opportunité uni-que. Il faut égale-

ment qu’ils soient convaincus de la volonté politique et de la capa-cité des collectivités à préserver et à valoriser les territoires et les activités agricoles. Enfin les agri-culteurs doivent être soutenus et encouragés par les collectivités locales à se réorienter sur une économie responsable et solidaire de la ville, à travers par exemple la diversification des produits, la rémunération de la qualité, et la promotion des circuits courts.

Cependant c’est bien la ville et ses développements excroissants qui menacent aujourd’hui l’agricul-ture. Ce sont par conséquent les urbains qu’il faut convaincre en priorité de leur capacité à mettre en oeuvre un projet alternatif.

Mais au delà de ce premier rôle de l’association, il faut aussi per-mettre aux habitants et usagers de notre territoire d’abandonner la position de spectateurs fatalis-tes et impuissants de la disparition de leurs paysages et de leur en-vironnement, pour leur offrir la possibilité de devenir les co-pro-ducteurs d’un projet de territoire responsable auquel ils croient et contribuent par leurs usages et par leurs modes de vie et de consommer renouvelés.

L’association du Triangle Vert estdestinée à rassembler trois collè-ges : le collège des communes, lecollège des agriculteurs et le col-lège des usagers de l’espace. Ces

Page 5: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

5

trois composantes sont nécessai-res, pour que l’intérêt partagé dans la gestion commune de ces territoires soit porté par chacun.

Après sept années de travail en-tre les deux premiers collèges, le dialogue et la confiance ont ainsi été rétablis entre les communes et les agriculteurs du Triangle Vert ;Il s’est installé un système de « triangle-vertueux » : les commu-nes rassurent les agriculteurs qui reprennent confiance et convain-quent les collectivités de la ca-pacité du projet à redévelopper une agriculture de proximité. Des partenaires comme la Région, le Département ou l’Etat s’intéres-sent à cette démonstration locale, s’engagent dans le projet et sou-tiennent les communes qui, à leurtour, renouvellent leur soutien aux agriculteurs.

Cette année 2010, c’est aux usa-gers de l’espace que l’associa-tion du Triangle Vert a décidé de la consacrer en priorité, avec la création du collège destiné à les accueillir comme des partenaires et des acteurs majeurs de notre association. La représentation de ce troisième collège doit être pré-cisée et définie au travers de la ré-vision des statuts de l’association. Quoi qu’il en soit, c’est autour de l’idée que sans la reconnaissance des habitants, de leur responsabi-lité et de leur capacité à inventer et promouvoir ensemble le projet du Triangle Vert, et sans leur par-ticipation effective et quotidienne

à la coproduction de ce pro-jet dans

toutes ses dimensions, celui-ci n’a pas de sens. L’union fait la force et cette reconnaissance quotidien-ne par les habitants et les usagers du Triangle Vert est essentielle. C’est la meilleure garantie de la pérennité de son projet. Le projet du Triangle vert s’adresse aux ha-bitants de notre territoire. Avec la création de ce collège, ce projet est désormais leur projet.

Je crois en la démarche de projet local fondé sur la valorisation des ressources d’un territoire au pro-fit des hommes qui y vivent, un pro-jet de territoire où la géographie, l’histoire, la nature et la culture sont des acteurs majeurs.

Pour en revenir aux productions agricoles, il existe une réelle co-hésion fondamentale entre un produit, un projet et un territoire. Dans un territoire, lorsque le pro-jet est bon, le paysage est beau et en témoigne. On a le paysage que l’on mérite. Nous avons trop long-temps subi un projet de société où, au nom de valeurs dominantes, on nous laissait croire que les valeurs auxquelles nous croyions n’étaient pas raisonnables. Aujourd’hui où elles sont reconnues comme in-dispensables pour les générations futures, il est temps que ces va-leurs redeviennent déterminantes de nos projets.

Les parachutes, même dorés, n’empêchent pas de tomber, alors apprenons à voler.

Thierry Laverne,Président du Triangle Vert

Page 6: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Interventionsur le

Territoire agricole

Page 7: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

7

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCChhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChC aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhah pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppapaaapapapaaapaapaaapapapaaapa iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipipppipipipppippipppipipipppippipppipipipppip ttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiiti rrrrrrrrrrrrrrrrrrtrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrt eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeererrrerererrrerrerrrerererrrer 11111111111177

Page 8: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Intervention sur le territoire agricoleQu’il s’agisse de maîtrise du foncier et de l’étalement urbain, ou d’actions plus tech-niques (circulations, déchets, eau...), le Triangle Vert, ses communes et ses agriculteurs sont actifs toute l’année pour conforter et améliorer les relations ville/campagne et la pratique de l’activité agricole au quotidien.

1.1- Maîtrise foncière

La maîtrise de la destination des sols est un volet majeur du projet agri-urbain, et les communes ont maintenu en 2009 leurs efforts de consolidation du foncier agricole, dans le but d’offrir aux exploitants les garanties à long terme néces-saires à leur activité.

La veille foncière se poursuit donc en vertu des conventions entre les communes et la SAFER. Elle a donné lieu cette année à quelques acquisitions de la part des collec-tivités, qu’il s’agisse des communes lorsqu’il n’y a pas de PRIF (Péri-mètre Régional d’Intervention Foncière), ou lorsque la parcelle concernée se situe en dehors du PRIF (ce fut le cas à Saulx) - ou de l’AEV (Agence des Espaces Verts), puisque Marcoussis et Saulx disposent toutes deux d’un PRIF en fonctionnement.

L’AEV a ainsi acheté à Saulx une parcelle d’un peu moins d’un hec-tare, pour laquelle un bail a ensuite été conclu avec l’agriculteur déjà en place. L’AEV a également acheté une parcelle de plus d’un hectare à

Marcoussis.

Les agriculteurs ont aussi investi dans le foncier l o c a l ,

ce qui est toujours un signe encou-rageant qui montre la bonne vita-lité des exploitations du territoire. Les collectivités laissent en effet toujours la priorité d’acquisition aux agriculteurs en place. Ce sont ainsi près de 13 ha qui sont entrés dans le p a t r i -

-En cours de validation

P.R.I.F. Plateau du Hurepoix

Communes

0 1 300650 Mètres

Sources : © AEV - Tous droits réservés - 2009

P.R.I.F. du PLATEAU DU HUREPOIXEtat d'avancement au 31/12/2009 28/01/2010

auteur: scuenin

Page 9: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

9

moine d’exploitations salucéennes, villebonnaises, ou nozéennes. Les travaux de définition de PRIF sur le Triangle Vert continuent éga-lement. La commune de Villebon et l’AEV ont arrêté un périmètre, qui sera voté par toutes les parties dans le courant du premier semes-tre 2010. Des échanges ont aussi démarré entre Nozay et l’AEV.

Corollaire de la maîtrise foncière, la prise en compte de l’agriculture dans les projets d’aménagement est elle aussi primodiale. Sur ce point le Triangle Vert est souvent appelé à témoigner, et ses inter-ventions contribuent à une prise de conscience à une échelle plus large, y compris auprès de nos partenaires.

C’est ainsi que le Triangle Vert a participé à l’élaboration du Schéma Directeur des paysages de l’Esson-ne, sur la thématique de l’agricul-ture périurbaine. Ce document se veut être un outil de compréhension

des grandes entités et dynami-ques paysagères

du département, afin qu’elles soient mieux prises en compte dans les projets d’aménagement financés ou développés par le Conseil géné-ral.

A la fois atlas et analyse fonction-nelle, il s’agira donc d’un véritable outil d’aide à la décision.

De même le Triangle Vert est-il associé, depuis plusieurs années, aux réflexions en cours sur le pla-teau de Saclay, notamment dans le cadre de l’Opération d’Intérêt National. T. Laverne est intervenu le 10 septembre pour présenter le projet agri-urbain aux équipes devant concourir pour la maîtrise d’oeuvre paysagère et urbaine du projet de développement du pla-teau. Puis il a participé en octo-bre, en tant que Président du Triangle Vert, au jury de l’Eta-blissement Public d’Aménagement Paris-Saclay, qui a choisi l’équipe du paysagiste M. Desvigne pour

accompagner l’OIN dans ses dif-férentes missions d’aménagement durant 6 ans.

1.2- Formes urbaines et gestion des limites

Durant le premier semestre 2009 a eu lieu sur le Triangle Vert un atelier réalisé avec l’Ecole d’Ar-chitecture et des Territoires de Marne-La-Vallée, grâce au finan-cement du Conseil général de l’Es-sonne. Cette action a d’ailleurs reçu le label « Agenda 21 départemental ».

La réflexion a porté sur le traitement des interfa-ces entre espaces

Page 10: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Intervention sur le territoire agricoleconstruits et espaces agricoles et naturels en zone périurbaine. Le travail s’est déroulé sous l’auto-rité d’Yves Lion, Grand Prix de l’Urbanisme, et comptant parmi les architectes travaillant sur le Grand Paris.

Ce travail fut à la fois un exer-cice pédagogique pour ces futurs professionnels, mais aussi une première réflexion pour le TriangleVert sur la meilleure manière de composer une limite franche et harmonieuse entre les zones urba-nisées des communes et l’espace définitivement dévolu à l’agricul-ture et à la nature.

Les étudiants avaient pour tâche de proposer librement des idées d’implantation de bâtiments, d’amé-nagement des espaces construits existants et futurs, de dialogue avec les espaces naturels et agricoles (orientation de la façade, forme urbaine, composition des espaces publics, continuités et ruptures, perméabilité des milieux, des vues, des sols et des usages...). Des élé-ments bienvenus, à l’heure où cer-taines communes réfléchissent à un nouveau projet d’aménagement durable de leur territoire, que ce soit dans le cadre de la révision de leur document d’urbanisme ou de leur intégration dans une structure intercommunale.

Le fruit d e

ce travail, rappelons-le, ne consti-tue pas un projet communal mais seulement des interrogations et des réflexions de la part des étudiants. Il doit d’ailleurs être poursuivi, d’une part parce que la commune de Villebon n’a pas fait l’objet d’une étude de cas, et ensuite parce qu’une tentative de modélisation serait souhaitable afin de constituer un outil à disposition des communes. Les modalités de poursuite de la réflexion par le Triangle Vert et ses partenaires restent à définir. En attendant, le rapport des étudiants est disponi-ble en ligne sur le site internet du Triangle Vert.

Sur cette même thématique le Triangle Vert a été invité à par-ticiper aux travaux du réseau Terres en Villes, qui a lancé fin 2009 un grand chantier consacré aux « Formes urbaines et agricultu-res périurbaines ». Une première rencontre a eu lieu en décembre afin d’identifier les différents

thèmes, convergences et diver-gences autour de cette problé-matique, rapportés entre autres par un panel d’experts, dont T. Laverne, en tant que Président du Triangle Vert. D’autres jour-nées nationales seront organisées par Terres en Villes sur cette thématique, ce « grand chantier » étant appelé à se poursuivre sur plusieurs années ; il pourra donner lieu par exemple à la publication d’un guide méthodologique, comme cela a été le cas du chantier « Agri-culture et SCOT » par exemple.

1.3- Amélioration des continuités agricoles

Le paisible ruisseau du Rouillon, qui entaille le plateau de Nozay et marque la limite entre cette com-mune et celles de Villejust et Saulx-les-Chartreux, n’est paisi-ble qu’en apparence... Il semble-rait qu’il ait été nommé à l’origine

« Le pont du Rouillon avant et après reconstruction »

Page 11: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

11

«le ru lion», qui a donné le Rouillon, par déformation. Un ru lion dont les eaux se gonflent en période d’ora-ges, creusent davantage le lit du ruisseau, et mettent à mal les ponts anciens qui l’enjambent...

L’un des ponts, souvent emprunté par les promeneurs mais aussi les engins agricoles, s’écroulait dan-gereusement dans le cours d’eau. Pour des raisons de sécurité, mais aussi de continuité entre deux unités agricoles, les mairies de Saulx et de Nozay, soutenues finan-cièrement par le Conseil général, ont entièrement reconstruit le pont cette année, entre début juin et la mi-juillet. L’inauguration officielle,organisée par Nozay, a eu lieu le 17 octobre par un temps magni-fique ; il fut très agréable pour les nombreux participants de se trouver le creux du petit val-lon, au milieu des champs.

A présent promeneurs, chevaux et tracteurs peuvent à nouveau emprunter le pont en toute sécu-rité, et profiter du cadre préservé du vallon du Rouillon. L’attention des deux communes se porte déjà vers d’autres ouvrages, situés plus en aval, qui doivent également être réhabilités.

Une autre action, qui peut paraître minime, mais néanmoins importan-te pour les itinéraires agricoles, a consisté en le déplacement de chicanes sur la route Sadi Carnot qui longe les berges du Rouillon à

Saulx. Les agriculteurs emprun-tent cette voie pour aller du val-lon de Lunézy à la plaine de Saulx, en passant donc par « l’intérieur du Triangle Vert » pour éviter de circuler sur la N20.

La position des chicanes en bordure de voirie et de dos d’âne, des deux côtés de la route, empê-chait les engins agricoles de passer...

Il y a donc parfois un arbitrage à faire entre les demandes des riverains et la prise en compte des différentes circulations sur une voie... Les agriculteurs n’ont pas hésité à interpeler le Triangle Vert sur ce problème : un bon réflexe qu’il ne faut pas hésiter à avoir !

«Inauguration du Pont du Rouillon»

Page 12: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Intervention sur le territoire agricole1.4- Eau et agriculture

Eau et activités agricoles sont étroitement liées, sur le territoire du Triangle Vert, qui travaille avec ses membres, et le SIAHVY et le SIVOA, ses partenaires, à maîtri-ser la qualité de l’eau des rivières, les ruissellements des eaux pluvia-les, la mise en valeur des points d’eau dans le paysage...

Ainsi les communes de Marcous-sis, Nozay, Saulx et Villebon se sontelles engagées, dans le cadre de la démarche Phyt’Eaux Cités, à réduire au maximum l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’en-tretien des voiries et des espaces verts communaux, en recourant à des techniques alternatives, et à mener également des opérations de sensibilisation de la population

sur ce thème (tolérer un peu d’her-be sur les trottoirs, apprendre à jardiner écologique etc.).

Les communes organisent donc régulièrement des journées de sensibilisation, à destination de leur personnel ou ouvertes à tous, en y associant les différents par-tenaires du programme. Les tradi-tionnelles journées Essonne Verte Essonne Propre sont elles aussi une bonne occasion de rappeler les liens entre espaces naturels, agriculture, qualité de l’eau et des paysages, biodiversité... comme ce fut le cas à Nozay le 4 avril 2009, avec le lancement de la « Cellule environenment et développement durable », et le 5 juin à Villebon, lors du « Printemps de l’environ-nement », tout le long de l’Yvette, avec plusieurs classes de la com-mune.

Le Triangle Vert poursuit égale-ment la réflexion, avec le SIVOA, sur l’utilisation de techniques alternatives de gestion des eaux de pluie sur le plateau de Nozay, ainsi que sur la mise en valeur

du Mort ru sur ce même

plateau, car il y est aujourd’hui quasiment invisible et réduit à l’état de fossé.

La commune de Marcoussis a réa-lisé cette année avec le SIVOA un grand chantier, inédit, de réouver-ture d’une rivière à ciel ouvert, dans son lit naturel. Avec l’ouver-ture des vannes le 30 mars, la Sallemouille est enfin réapparue aux yeux des habitants du quar-tier de l’Etang neuf, après plus de 50 années de disparition dans des tuyaux en béton, sous parkings et terrains de sports. Outre la maîtri-se de inondations, la restauration des paysages et de la biodiversité faunistique et floristique de la rivière, cette réouverture permet aussi d’achever la liaison douce bordant la rivière, à travers toute la commune (soit 7 km).

Page 13: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

13

«La Sallemouille rouverte dans son lit naturel à Marcoussis»

Page 14: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Valorisationdes

Productions

Page 15: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

15

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCChhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChC aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhah pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppapaaapapapaaapaapaaapapapaaapa iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipipppipipipppippipppipipipppippipppipipipppip ttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiiti rrrrrrrrrrrrrrrrrrtrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrt eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeererrrerererrrerrerrrerererrrer 2222222222222222222222222222221515

Page 16: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Valorisation des productionsIl est stratégique pour le Trian-gle Vert et en particulier ses agriculteurs, d’augmenter la part des circuits courts dans la distribution des produits agricoles. Cela contribue certes à limiter les transports de marchandises émettant des gaz à effet de serre, et à ren-forcer l’autonomie alimentaire de la région. Mais la renta-bilité agricole par la recon-naissance des valeurs d’un territoire est également un bon moyen pour lutter contre la pression foncière. Dévelop-per les circuits courts, c’est faire des « simples habitants et consommateurs » de véri-tables « consomm’acteurs » de leur territoire, soutenant une agriculture de proximité, notamment par leurs achats. C’est pourquoi le Triangle Vert encourage le dévelop-pement de différents types de circuits courts.

2.1- Approvisionnement des restaurants municipaux

Favoriser la consommation de produits maraîchers locaux par les enfants dans le cadre du restaurant scolaire est quasiment une priorité pour les communes du Triangle Vert, parmi les différents types

de circuits courts à mettre en place. L’éducation au goût des généra-tions futures, le ré-apprentissage des liens entre alimentation quoti-dienne et agriculture nous semblent impératifs pour une considération durable de l’agriculture locale.

Il faut toutefois compter, dans cette entreprise, avec nombre de contraintes, du côté de la produc-tion agricole comme du côté descantines municipales : - Les maraîchers locaux ne peuvent

répondre seuls à l’ensemble de la demande des établissements des 5 communes du Triangle Vert, en quantité comme en diversité des produits. Mais a contrario, les productions locales entrent parfaitement dans la composition des menus, lorsqu’on respecte bien les saisons de production.

Autant démarrer, donc, avec les produits de saison disponibles.

- Les restaurants municipaux fonctionnant en régie communale (personnel communal, cuisine faite sur place) ne sont pas tou-jours en mesure, pour des rai-sons d’aménagement des locaux, de disponibilité de personnel, ou de réglementation sanitaire, d’accueillir et de transformer eux-mêmes les produits agrico-les. C’est d’ailleurs pour cela que les cantines s’approvisionnent de plus en plus en produits dits « de 4e gamme », c’est-à-dire, par exemple, déjà épluchés et tranchés, emballés sous film plastique.

- Certains restaurants municipaux fonctionnent en délégation de service public, de la collectivité vers un prestataire de service. Dans ce cas, il est très difficile de contrôler la provenance des

« Restaurant municipal à Marcoussis »

Page 17: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

17

produits, et d’inciter le presta-taire, qui fonctionne avec une plate-forme d’achat de produits pour tous ses commanditaires, à se fournir en produits locaux.

Le Triangle Vert travaille donc sur ces différents aspects de la problématique, avec en 2009 une première avancée encourageante :D. Skura, agriculteur à Nozay, a signé un accord avec la cantine municipale pour un approvision-nement partiel en produits maraî-chers, «au coup-par-coup». Ainsi lorsque l’exploitant a des produits disponibles, il contacte la cantine et s’entend avec elle sur un prix d’achat. Un éventail de produits a été pré-défini, en accord avec la cantine et l’exploitant : des denrées facilement utilisables par la cantine et permettant de res-pecter les contraintes hygiéniques et sanitaires imposées (betteraves cuites, courgettes, pommes de terre nouvelles, maïs doux, tomates, salades, fraises...). Cette entente relativement souple est un point de départ pour une coopération locale. Elle permet aussi de tenir compte des rythmes de production du maraîchage à Nozay, avec uneoffre plus importante durant l’été, et un panel de produits plus res-treint entre novembre et avril. La cantine de Nozay fournit environ 600 repas par jour en période sco-laire (écoles, personnel communal, repas des anciens...).

2.2- DiversiFication des circuits de proximité

D’autres projets sont également à l’étude : une évolution du panel des fournisseurs de la Sodexo à Marcoussis, et retour éventuel en régie municipale dans quelques années, vente locale de fruits pour un maraîcher en instance de diver-sification de sa production, vente de paniers maraîchers aux clients d’un centre équestre, organisation d’un marché annuel de producteurs etc.

Afin d’alimenter cette réflexion, le Triangle Vert participe depuis deux ans au chantier du réseau national Terres en Villes, avec plusieurs ateliers organisés chaque année, sur le thème « Circuits de proxi-mité et gouvernance alimentaire des agglomérations ». Le réseau examine les pratiques de ses mem-bres, y compris celles du Triangle Vert, bien que « petit Poucet » face aux grosses agglomérations.

Un premier champ, « Accompagner la mise en place de politiques d’ag-glomération en faveur des circuits de proximité de qualité », a pour objectif de proposer aux territoi-res une démarche-type en faveur du développement des circuits de proximité adaptée au type de territoire, et de formaliser cette démarche par la production d’un guide et de fiches thématiques.

Un second champ, « Approfondir et promouvoir la gouvernance alimentaire des agglomérations », a pour objectifs d’approfondir la notion de gouvernance alimentaire (enjeux sociaux, environnementaux et identitaires), de mieux compren-dre les systèmes de gouvernance territoriale et d’apporter des préconisations méthodologiques d’appropriées aux territoires en fonction de leur contexte spécifique.

Page 18: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Valorisation des productions

2.3- Agriculture biologique

Dans la foulée de son engagement avec la cantine de Nozay, D. Skura a pris la décision de convertir les quelques 200 ha de son exploita-tion mixte maraîcahge-grandes cultures en agriculture biologique. Par choix personnel, mais aussi parce que le marché des céréales conventionnelles s’est totalement écroulé ces dernières années.

Cette idée était déjà présente dans son esprit depuis longtemps, mais aujourd’hui la conversion est beau-coup mieux accompagnée, financiè-rement et surtout techniquement. Il pourra ensuite convertir égale-ment sa production maraîchère. La conversion des céréales les deux premières années permettra en effet de gagner du temps pour obtenir la certification pour le maraîchage, lequel sera alors déplacé sur des parcelles déjà converties (céréales et luzerne).

Quelques chiffres généraux, pour mémoire : en 3 ans les surfaces cultivées en agriculture biologique

au sein de l’Union Européenne ont augmenté de 21 %.

La France arrive en 4e position, avec 670 000 ha, soit 2,5 % de la Surface Agricole Utile nationale, pour 3,2 % des exploitations. Ainsi, chaque mois en 2009, 300 nou-veaux producteurs se sont engagés dans la démarche biologique, soit 23 % de plus qu’en 2008. De 13 300 ils sont devenus 16 400 fin 2009, tous secteurs confon-dus (données Agence bio 2009). Pourtant le déséquilibre offre/demande persiste, et chaque filière nécessite d’être mieux structurée pour permettre aux productions locales et nationales de répondre à cette demande en ayant moins recours aux importations.

« D. Skura avec L. Marbot du GAB et AS. Carnuccini des AMAP Ile-de-France »

Page 19: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

19

La demande émanant des collecti-vités locales représente un levier fort pour inciter les agriculteurs à la conversion, en leur donnant des garanties de débouchés locaux, perspectives primordiales face aux bouleversements qu’engendre une conversion : renouvellement d’une partie du matériel, changement éventuel des variétés cultivées, de la rotation des parcelles etc.

Le Triangle Vert va donc accom-pagner au mieux D. Skura dans sa conversion, auprès des par-tenaires techniques et financiers appropriés, et notamment ceux qui mettent en place des politiques de soutien spécifique, comme la Région Ile-de-France.

Page 20: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Sensibilisationet

Pédagogie

Page 21: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCChhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChC aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhah pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppapaaapapapaaapaapaaapapapaaapa iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipipppipipipppippipppipipipppippipppipipipppip ttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiiti rrrrrrrrrrrrrrrrrrtrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrt eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeererrrerererrrerrerrrerererrrer 33333333333333333333333333321

Page 22: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Sensibilisation et pédagogieCes deux champs continuent d’occuper une place impor-tante parmi les actions de communication engagées chaque année par l’associa-tion auprès des habitants, des enseignants, institutions et autres partenaires du Triangle Vert, que ce soit sur son territoire ou au-delà.

3.1- Manifestations locales

Afin de sensibiliser les enfants, et le grand public en général, et de faire connaître l’agricul-ture du territoire, le Triangle Vert organise régulièrement, avec ses partenaires et ses agriculteurs, des visites des espaces agricoles et des fermes de son territoire. Ces journées portes ouvertes ont souvent lieu dans le cadre de journées nationales telles que les journées du patrimoine (avec l’idée que l’espace agricole est un bien à gérer en commun, dans une optique de développement durable du territoire), des jour-nées Jardins secrets-Secrets de jardins (puisque le Triangle Vert considère que « les champs sont le jardin de la ville »).

Dans le cadre des journées dépar-tementales « Jardins secrets », le Triangle Vert a organisé le 24 juin une Opération « La ferme : ouvrez-la ! » en visite de la ferme de Couard. Marc et Jean-Charles Mascetti, maraîchers à Marcous-sis depuis plusieurs générations et membres du Triangle Vert, ont ainsi accepté d’ouvrir les portes de leur exploitation à une trentaine de visiteurs, dont les enfants du Centre de loisirs de Marcoussis.

Jean-Charles a relaté l’histoire de la Ferme de Couard, en détaillant l’utilisation des différents bâti-ments : la maison principale, les logements des ouvriers agricoles (une trentaine, dans les années 1980 !), les hangars, la serre pour les semis, les frigos...

Puis Marc a guidé petits et grands à travers ses champs : des hectares de légumes en plein air et en pleine terre (et bientôt de vergers). Tout le monde a pu toucher, sentir, voire goûter, fèves, petits pois, salades, persil, rhubarbe, courgettes, aubergines, tomates, fraises, pommes de terre... et bénéficier des conseils de culture avisés d’un maraîcher passionné par son métier... Dur à la tâche, Marc aime être au milieu des champs, et surtout que ses clients prennent plaisir à consommer de beaux et bons légumes. Contre toute attente, et peut-être à la surprise de leurs parents, les enfants ont adoré croquer à pleines dents les sala-des et épinards qu’ils ont cueillis ! Une belle journée, donc, pour faire connaître le métier de maraîcher et les légumes locaux...

« Opération ‘La ferme : ouvrez-la !’ à Marcoussis »

Page 23: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

23

Le mois suivant, ce sont deux randonnées à poney et à cheval à Saulx-les-Chartreux qui ont été proposées par les Écuries des Chartreux, le Conservatoire départemental des Espaces Natu-rels Sensibles, le Triangle Vert et la mairie le dimanche 26 juillet. L’été est une période bien remplie pour les agriculteurs de Saulx ! Les uns moissonnent, les autres récoltent les légumes en plein pic de produc-tion. Il y a donc toujours beaucoup à voir dans la plaine, les paysages qui se transforment et préfigurent déjà l’automne qui s’annonce ... Une belle occasion de découvrir le territoire agricole, la faune et la flore salucéennes différemment des promenades habituellement

proposées par la Triangle Vert...

Après une présentation du projet du Triangle Vert par Brigitte Bouvier, les grands, à cheval, et les petits, montés sur de facétieux poneys, ont parcouru la plaine agricole et le coteau boisé offrant une fraîcheur bienvenue ! David et Nicolas, les gardes-animateurs du Conservatoire des Espaces Naturels Sensibles ont dispensé leurs connaissances sur la flore et la faune locales, ainsi que les pruniers sauvages, qui ont fourni le goûter idéal !

Enfin comme chaque année l’asso-ciation participe aux évènementsfestifs organisés localement par les communes et les agriculteurs du Triangle Vert.

Salon de l’agriculture et de la nature à Villebon, Fête de la Fraise et Fête du Blé à Marcoussis... Ces deux dernières ont été l’occasion de proposer une « animation bras-sage artisanal » et une présentation du projet de bière locale, porté avec le brasseur F. Ochs. Les visiteurs se sont montrés très intéressés, tant par le produit 100 % local que par

Page 24: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Sensibilisation et pédagogiela démarche du projet et les ren-contres agriculteurs/habitantsprévues lors de soirées à la brasserie. La première produc-tion de Bière du Triangle Vert ne devrait toute fois voir le jour que fin 2010.

3.2- Formations

De plus en plus d’enseignants s’appuient sur l’expérience originale du Triangle Vert pour aborder avec leurs étudiants les questions d’aménagement durable et d’agriculture urbaine, quand ils ne cherchent pas simplement à se former eux-mêmes !

La participation de C. Stacchetti à l’enseignement de 2e année du cursus ingénieur agronome d’AgroParisTech est désormais traditionnelle ! Pas de table ronde cette année dans le cadre de l’UV « Agriculture périur-baine » animée par Joël Michelin, maître de conférences, mais une présentation du projet et du métier d’animateur agri-urbain, afin de comprendre les nouvelles missions dévolues à l’agriculture dans la ville. L’originalité de cette formation est de faire travailler les étudiants sur des cas concrets, et d’échanger ensuite ces expérien-ces avec celles d’étudiants du« master Paysage » de l’ENS Paysage de Versailles

et de

l’ENS d’Architecture de Versailles ; des lectures croisées riches d’en-seignements...

L’Ecole du Paysage de Versailles a également mis le Triangle Vert à l’honneur lors du voyage inaugural des élèves de pre-mière année, à la rentrée 2009. T. Laverne et C. Stacchetti ont reçu le 15 septembre les futurs paysa-gistes en visite sur le territoire du Triangle Vert.

Les visites se suivent, et ne se ressemblent pas ! En janvier ce sont des enseignants du second degré qui avaient été reçus par B. Bouvier et C. Stacchetti, pour une présentation en salle le matin, puis une visite en car du terri-toire l’après-midi. Professeurs d’espagnol, anglais, technologie, sport, physique-chimie, mathéma-

tiques, arts plastiques, droit, documentalistes et CPE

(Conseiller Principal d ’ E d u c a t i o n ) étaient venus

s’informer sur les démarche de développement et d’aménagement durables au niveau local.

Le territoire et le projet du Triangle Vert ont également été le support d’un enseignement d’urba-nisme, dans le cadre de la licence professionnelle « Aménagement et développement des espaces périurbains » de Paris XII. Cinq étudiantes ont travaillé en projet tutoré sur un diagnostic territorial du Triangle Vert axé sur l’agricul-ture urbaine. Le rendu du travail, une vidéo-enquête de territoire (avec un micro-trottoir dans les champs!), constitue un support original, dont l’association pourra se servir pour faire la promotion de son projet...

« Etudiants paysagistes en visite sur le Triangle Vert »

Page 25: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

25

Page 26: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Triangle Vert =

Expert ?

Page 27: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

27

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCChhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChC aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhah pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppapaaapapapaaapaapaaapapapaaapa iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipipppipipipppippipppipipipppippipppipipipppip ttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiiti rrrrrrrrrrrrrrrrrrtrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrt eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeererrrerererrrerrerrrerererrrer 4444444444444444444444444444442727

Page 28: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Triangle Vert = expert ?En communiquant réguliè-rement sur son projet, le Triangle Vert continue à faire connaître et reconnaître son territoire, son association et son projet agri-urbain local. De plus en plus d’acteurs, locaux, régionaux, nationaux,s’en inspirent et s’en serventcomme exemple pour appuyer leurs propres démarches. Le Triangle Vert, une référence, et également un expert très régulièrement convié à inter-venir dans des colloques et séminaires. Les exemples donnés ici sont nombreux mais toutefois pas exhaustifs !, ce qui donne un bon aperçu des sollicitations dont le Triangle Vert fait l’objet...

4.1- Colloques et séminaires

Le Triangle Vert a ainsi été cité plusieurs fois en exemple lors de colloques, tel celui organisé le 3 février par le Conseil Économi-que et Social Régional (CESR), sur l’agriculture de proximité, ou encore lors du « 5 à 7 » du Club Ville-Aménagement, organisé par A. Masboungi et consacré le 4 février à « l’agriculture comme levier de la ville durable », avec la participation du sociologue J. Viard.

T. Laverne a également participé le 5 mars à un séminaire de l’OIPR (Observatoire International de Prospective Régionale) au MEED-DAT, intitulé « Énergie, mobilité, formes urbaines et organisation de l’espace ». Dans la même pers-pective, B. Bouvier est intervenue à La Défense le 19 novembre lors d’une réunion du Collège énergie et climat du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du dévelop-pement, rattaché au MEDDAT et issu de la fusion du conseil général des Ponts et Chaussées et du ser-vice de l’inspection générale de l’Environnement). Le Triangle Vert, « expérience novatrice réussie de gestion économe en espace et en énergie des territoires périurbains » avait toute sa place lors de cette matinée consacrée à « une approche énergie et climat des territoires ».

4.2- Ateliers Post-Grenelle

Une importante participation a également été effectuée lors des ateliers « Post-Grenelle » intitulés « Nature en Ville », en 2009 et 2010. Dans ce cadre, T. Laverne a présidé l’atelier n°4 consacré à l’Economie de la nature en ville, et le Triangle Vert a contribué aux travaux des ateliers via une fiche «retour d’expérience» et plusieurs propositions d’actions (Revalorisation du foncier agricole, Droits et devoirs des magasins de

bricolage ouverts le dimanche, Valorisation des déchets

végétaux, Devenir des zones d’activités économiques

commerciales et industrielles). Enfin O. Thomas est intervenu lors d’une conférence de restitution des ateliers, avant l’écriture du « Plan Nature en Ville ».

4.3- CAUE

La collaboration avec le CAUE91 (Conseil d’Architecture Urbanisme et Environnement) amène aussi le Triangle Vert à participer à des évènements organisés par d’autres CAUE ou leur Fédération, comme ce fut le cas le 18 mars : T. Laverne a effectué une présentation en Meurthe-et-Moselle dans le cadre de « rencontres du paysage » du CAUE54, portant sur l’agriculture périurbaine, et destinées à des particuliers, des élus et profes-sionnels (employés communaux, horticulteurs, paysagistes…).

Les travaux communs de l’associa-tion et du CAUE 91 ont aussi été utilisés comme exemple lors d’un colloque national « Agricultures & Paysages » organisé mi-mai par la Fédération nationale des CAUE. Le Président a été interviewé et filmé dans ce cadre. En écho à ce colloque a eu lieu à la MDH (Maison départementale de l’Ha-bitat) à Evry le 24 novembre une soirée-débat avec projection du documentaire « Portrait d’Ares »(par F. Adam), lors de laquelle C. Stacchetti a été conviée à pré-senter le projet du Triangle Vert : « mieux comprendre les mutations engagées par le monde agricole

Page 29: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

29

pour participer au développement durable des territoires ».

4.4- Réseaux

C’est par ailleurs l’engagement du Triangle Vert dans le réseau natio-nal Terres en Villes qui l’a conduit à participer le 11 septembre à un séminaire sur l’agriculture périurbaine co-organisé par la Communauté Urbaine du Grand Nancy et la Chambre d’agriculture de Meurthe et Moselle. T. Laverne et B. Bouvier ont présenté la démarche du Triangle Vert devant une centaine d’invités : élus des communes urbaines, du conseil de développement durable du Grand Nancy, des collectivités locales limitrophes, des agriculteurs du territoire, des représentants d’associations, de structures de formation et d’établissements publics. Ce séminaire a été le pré-lude à l’adhésion du Grand Nancy à Terres en Villes.

Enfin outre les échanges avec des structures institutionnelles, le Triangle Vert est aussi régulière-ment convié par le milieu associa-tif. Ainsi B. Bouvier a participé à plusieurs rencontres de Solicités (Cités Solidaires, association de sensibilisation et formation pour la mise en oeuvre d’un dévelop-pement durable en Essonne) : le 3 avril sur le thème « Préser-ver le foncier agricole : quelles alternatives et initiatives locales face à l’étalement urbain ? », et le 23 septembre autour de

« démocratie et implication citoyenne ; la démocratie partici-pative comme facteur de réussite pour des politiques de développe-ment durable ».

Le Triangle Vert participe éga-lement à certains rendez-vous et réunions organisés par d’autres territoires de projet agri-urbains franciliens, et ce depuis plusieurs années. Par exemple, travaux conduits par les Pays de Saclay sur le développement du maraîchage et la valorisation des produits locaux.

La coopération entre les pro-grammes agri-urbains franciliens devrait d’ailleurs se concrétiser officiellement sous forme de réseau régional, en 2010, sous l’égide de la Région Ile-de-France ; une action demandée et attendue par le Triangle Vert depuis plusieurs années.

« Colloque ‘Agricultures et Paysages’ de la FNCAUE »

Page 30: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Perspectivespour

l’Année 2010

Page 31: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCChhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChC aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhah pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppapaaapapapaaapaapaaapapapaaapa iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipipppipipipppippipppipipipppippipppipipipppip tttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiiti rrrrrrrrrrrrrrrrrrtrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrt eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeererrrerererrrerrerrrerererrrer 55555555555555555555555555531

Page 32: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Perspectives pour l’année 2010L’association compte 15 adhérents, soit 5 communes et 10 exploitations agricoles.Après avoir connu une baisse il y a deux ans, le nombre d’agriculteurs adhérents s’est stabilisé. La signature de la Charte agricole du Triangle Vert avait tout de même rassemblé 16 d’entre eux, agriculteurs et centres éques-tres confondus.

Un des objectifs à renouve-ler en 2010 est l’incitation auprès de nouveaux les exploitants à participer au projet (notamment pour ceux qui adhèrent mais qui viennent peu ou pas aux réunions), et à ceux qui le font sans adhérer officiellement à l’association, à rejoindre les membres du Triangle Vert. La rencontre « physique » semble main-tenant nécessaire pour plus d’efficacité et de conviction.

5.1- Poursuite des actionsen cours

•Itinéraires de découverte de l’agriculture : publication de l’Itinéraire de Saulx, résolution des problèmes de continuité sur celui de Nozay, mise en cohérence avec le schéma des circulations douces existant sur Marcoussis,

définition à partir du rencense-ment effectué par les services de Villebon, définition de l’Itinéraire de Champlan, et enfin de circuits intercommunaux.

•Mise en place de PRIF (Périmè-tres Régionaux d’Intervention Foncière) : vote du PRIF de Ville-bon, définition de celui de Nozay, lancement de la démarche sur Champlan ? (identification des parcelles stratégiques indispen-sables à la viabilité de l’agricul-ture sur notre territoire).

•Développement des circuitscourts :

2010 verra donc, on l’espère, la naissance de la Bière du TriangleVert, 100 % locale depuis la production d’orge jusqu’à la consommation du produit, le développement significatif de la coopération amorcée entre la cantine scolaire de Nozay et l’agriculteur de la commune, un rapprochement entre les pro-ducteurs et la Sodexo, ainsi que d’autres initiatives locales.

•Réflexion sur de nouvelles inter-faces agri-urbaines : poursuite du travail amorcé en 2009 en ate-lier avec l’Ecole d’Architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée, afin d’alimenter les réflexions des collectivités, et notamment des communes en train de transformer leur POS en PLU.

5.2- Nouveaux chantiers en 2010

• Le collège des associations :envisagée depuis plusieurs années, la participation au projet des associations regroupant les « autres usagers de l’espace agricole » a démarré en 2009 par le forum du 16 octobre. L’année 2010 doit permettre d’organiser la collaboration avec les associations, de définir leur accueil au sein du Triangle Vert, points qui seront validés par l’Assemblée Générale du 14 avril 2010 (modification des statuts et du règlement). Les premières pistes thématiques pour commen-cer à travailler ensemble seront proposées aux associations en

Page 33: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

33

fonction de leur domaine d’action, mais elles pourront aussi faire des suggestions de leur propre initiative. Les objectifs de cette nouvelle collaboration sont mul-tiples : prendre connaissance des attentes de la société civile, alimenter les réflexions et les projets du Triangle Vert, permet-tre aux usagers d’être solidaires du projet d’ensemble du Triangle Vert en le partageant, en le soutenant, et en en faisant une promotion active... Pour que ce projet local soit pérenne, il faut qu’il motive le plus grand nombre d’habitants.

•La traduction cartographique des projets de territoire : avec la révision en cours des PLU de plusieurs communes, l’année 2010 va demander un effort sou-tenu en matière d’animation sur cette thématique, et également, comme cela a été rappelé lors des derniers conseils d’admi-nistration, un travail cartogra-phique à l’échelle du Triangle Vert,qui passera sans doute par l’embauche d’un stagiaire pour cette tâche (par le Triangle Vert ou par une commune).

•Les circulations agricoles : réflexion et engagement d’une procédure pour la création d’un chemin agricole de liaison entre deux autres dessertes, à Villebon (continuité à instaurer).

•Communication et sensibilisa-tion sur l’agriculture urbaine et le projet du Triangle Vert ; ce volet représente une très large part de l’action du Triangle Vert au quotidien. Il faudra notam-ment développer réellement les actions avec les scolaires dans chaque commune (via les CME, les centres de loisirs, les écoles etc.).

•Renforcement de la stratégie foncière, avec la SAFER et l’AEV : identifier les parcelles stratégiques pour l’activité agri-cole, développer les acquisitions amiables volontaires, et relancer la procédure de remise en valeur des friches.

« Buffet de produits locaux lors du forum des associations du Triangle Vert »

Page 34: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Le

Pointsur les

Finances

Page 35: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCChhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChCChCCChChChCCChC aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhahhahhhahahahhhah pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppapaaapapapaaapaapaaapapapaaapa iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipipppipipipppippipppipipipppippipppipipipppip tttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiitiitiiitititiiiti rrrrrrrrrrrrrrrrrrtrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrttrtttrtrtrtttrt eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeererrrerererrrerrerrrerererrrer 66666666666666666666666635

Page 36: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

Le point sur les FinancesUne mise en perspective des prévisions et réalisations pour l’année permet d’observer, au 31 décembre 2009, un bilan très légèrement déficitaire, pour plusieurs raisons :

• certains postes ont été dépassés, pour un montant cumulé d’environ 400 € (fournitures et petit matériel informatique).

• certains postes n’ont pas été prévus, mais ayant été reconnus comme indispensables, l’associa-tion a décidé en cours d’année d’engager la dépense, qui a chaque fois été très encadrée ; il ne s’agit pas toujours de gros montants, mais leur cumul se monte à environ 2 300 € :

- organisation du forum d’ouver-ture du Triangle Vert aux asso-ciations d’usagers de l’espace agricole (frais de traiteur, de communication, de location de toilettes sèches...) : 1 000 €

- amortissement de l’achat maté-riel informatique, oublié dans le budget prévisionnel établi fin 2008 : 340 €

- matériel de communication (posters, jeu de panneaux pour chaque commune, calicots pour stands d’exposition) : 650 €

- enregistrement du Triangle Vert en tant que marque auprès de l’INPI : 265 € . En effet on a constaté l’emploi du terme « Triangle Vert » à des fins de communication politique pour désigner un autre territoire que le nôtre. Il est donc apparu primordial de protéger la « formule courte » et usuellement employée, de « Triangle Vert ».

• par contre, des dépenses n’ont pas été effectuées à hauteur des prévisions, mais leur cumul, additionné à une subvention dédiée (reprographie de la charte agricole), d’environ 2 000 €, ne permet pas d’équilibrer à 100% les dépenses non prévues (surtout la reprographie de deux dépliants des Itinéraires de découverte de l’agriculture ; l’action est au point mort).

Le dépassement total par rapport aux prévisions est d’environ 1 400 €, soit à peu près 280 € par commune sur l’année. Cela signifie qu’en réalité, la subvention deman-dée aux communes en 2009 aurait dû être de 11 460 € au lieu de 11 180 €. Cet écart global entre prévision et réalisation équivaut à environ 2,36 % du budget estimé ini-tialement. Ces facteurs ont été pris en compte pour l’établissement du budget prévisionnel 2010, adopté par le Conseil d’Administration le 26 octobre 2009.

Le bilan financier 2009 complet, réalisé chaque année par un comp-table de la Chambre d’Agriculture, sera transmis à chaque commune après validation par l’Assemblée Générale.

Page 37: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

37

Page 38: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles
Page 39: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles

39

Page 40: Chapitre 1 : Intervention sur le territoire agricole · 2014. 9. 2. · 1.1- Maîtrise foncière 1.2- Formes urbaines et gestion des limites 1.3- Amélioration des continuités agricoles