Changeons d'èRe - Le journal 01

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Numéro 1 du journal "Changeons d'èRe - La libre expression".

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Ils sont,depuis quelques semaines,plusieurs dizai-nes de milliers à avoir défilé et à défiler encore dansles rues de Paris et en province contre la diminutiondes moyens et la suppression des postes d’ensei-gnants engagée par le ministre de l’Éducation Natio-nale Xavier Darcos.La majorité des manifestants n’apas encore sa carte d’électeur mais certains sont déjàtrès mobilisés.Quand revient le printemps refleuris-sent les manifestations.Et ils en sont les acteurs.Les Camusards et Camusardes – noms que se donnentles manifestants du lycée Albert Camus de Bois-Co-lombes – sont-ils aussi révoltés que le fut l’auteur qui

donna son nom à leur établissement ? Les tracts qui ycirculent ont tous les accents de la lutte : « Mais cecin’est qu’un début ! Continuons le combat ! » ; le jeu dela communication et des médias est déjà intégré :« Camus s’est déjà bien fait entendre.La preuve,le cor-tège Camus a fait la une de L’Humanité et est apparudans Libération ». Mais derrière ce qui ne demeureque des mots et des images,que devrait-il se passer aulycée Camus ? Il n’est,en effet,dans ce tract, fait men-tion d’aucune revendication propre à l’établissement.Pourtant, les lycéens organisèrent des assemblées gé-nérales, bloquèrent l’entrée des élèves quel-

LA L IBRE EXPRESS IONChangeons d’èRe

NO 1 - ÉTÉ 2008

Éducation

Les événements réinventés ?

Éditorial

Changeons d’èRe, et après…

L E J O U R N A L D E L A G A U C H E À B O I S - C O L O M B E S

Numéro 1 – Été 2008 – P. I (suite page II)

Les nombreuses voix que la liste « Chan-geons d’èRe » a pu rassembler lors des der-nières élections municipales n’ont pas suffità provoquer l’alternance à Bois-Colombes.Mais les candidats de la liste ainsi que denombreuses personnalités de Bois-Colom-bes n’ont pas voulu que ces mois de travailet ce projet ambitieux pour Bois-Colombessoient perdus.

Ce projet pensé pour faire de Bois-Colombes uneville harmonieuse, écologique et dynamique nedoit en effet pas être mis de côté. De nombreusesidées ont vu le jour. Et il serait dommage que nousn’essayions pas de les mettre en place même depuisl’opposition, alors que c’est possible ! En effet,même si M. Révillon a combattu de nombreuxpoints de notre programme, il était en accord avecbeaucoup d’autres. Sur ces derniers, nous impulse-rons alors l’énergie nécessaire qui peut parfois man-quer à l’équipe majoritaire pour lancer ces projets.Sur les autres nous les retravaillerons,et avec l’aidedes habitants nous démontrerons à la municipalitéqu’ils sont bons pour la ville.Par exemple,même s’ill’avait combattu violemment pendant la campagne,M.Révillon s’est déclaré depuis « pas contre » l’idéede couvrir la gare !!!Tout est donc possible.

Pour une opposition constructive à Bois-Colombes.C’est donc une opposition constructive que nous sou-haitons mettre en place face à la majorité munici-pale. Ainsi, nous avons créé une association de loi1901 qui sera au centre de notre démarche. Mise enplace par des bois-colombiennes et des bois-colom-biens, cette association a pour but de travailler àl’amélioration de la ville en proposant des idées neu-ves et originales. Pour cela, elle mènera des actionssur le terrain avec les personnes concernées par lesfuturs projets et ainsi,construire ensemble leur ville.Ensuite,elle servira de relais aux élus de la liste Chan-geons d’èRe lors des conseils municipaux.Bientôt un site internet ouvrira ses portes(www.changeonsdere.fr ) et nous viendrons vers voussur les sujets qui vous intéressent.Toutefois,commevous le verrez dans ce premier numéro du journal del’association, nous avons déjà pas mal de choses àdire et à proposer.Ce journal est là pour ça : vous pré-senter la vie de l’association,vous donner nos pointsde vue sur les sujets d’actualité de la ville et vous per-mettre d’avoir des nouvelles sur l’évolution de Bois-Colombes ou des informations utiles pour vos dé-marches.Il vous donnera également les informationsnécessaires pour nous contacter et contribuer vousaussi à dynamiser Bois-Colombes.Bonne lecture et à bientôt.

Antoine Robert

Associations

Changeons d’èRe l’associationChangeons d’èRe est une association deloi 1901 qui a été constituée après lesélections municipales de 2008. Elle apour but de réunir des personnes pourfaire évoluer Bois-Colombes dans lebon sens. En liaison constante avec lesélus de l’opposition,elle sera le moyenaux bois-colombiennes et aux bois-co-lombiens de se faire entendre.Pour par-ticiper à cette association, pour noussoutenir ou simplement pour nouscontacter,vous pouvez nous écrire à

Changeons d’èReBP 33

92270 BOIS COLOMBESou par email à :

[email protected]

www.changeonsdere.com

Vie scolaire et péri-scolaire

Quelle gestiondans lescrèches ?De nouvelles modalités vontmodifier les traditionnellesconditions d’accueil des en-fants dans les crèches de Bois-Colombes sud.Traditionnellement, l’accueil de lapetite enfance est assuré de l’âgede trois mois à trois ans. Jusqu’àmaintenant les enfants restaientdans le même établissement, cequi permettait au personnel de sui-vre leur évolution et de les préparerau mieux pour l’arrivée à l’écolematernelle.Mais quelle mouche pique doncla municipalité d’imposer, tantaux enfants qu’au personnel, unchangement de crèche à l’age dedeux ans ? Ainsi, un enfant ac-cueilli jusqu’à deux ans

(suite page IV)

Page 2: Changeons d'èRe - Le journal 01

ques heures pendant quelques jours,bien sou-vent le matin,avant d’aller manifester dans la capitalel’après-midi. En réalité, le vrai blocage – avec cadenaset piquet – dura deux jours, avant, suite à un accordavec l’administration,d’organiser un blocage symboli-que qui laissait les élèves libres d’aller en cours.Les professeurs accompagnent leurs élèves dans les ma-nifestations.Mais il n’y aura pas de suppression de pos-tes au lycée puisque les effectifs de l’an prochain aug-menteront,alors qu’il devrait y avoir quelques quatorzeclasses de seconde – soit une de plus que cette année –et treize de première – trois de plus qu’actuellement.«Les effectifs vont augmenter et le nombre de profes-seurs, lui,n’augmente pas.Finalement, cela revient àsupprimer des postes ! »,conclue,avec raison,un profes-seur qui parle d’« explosion » et de « classes surchargées» dans des locaux anciens peu adaptés à cette nouvelledonne.Sans compter que le départ,à la fin de l’année,

du Proviseur et du Principal-adjoint du lycée laisse unavenir trop imprévisible pour être rassurant.« Nous refusons la surcharge des effectifs », peut-onlire sur le tract. Derrière les mots, il y a des chiffres :selon des calculs faits en divisant le nombre total d’élè-ves de chaque niveau d’étude par le nombre de clas-ses, la moyenne des effectifs au lycée Camus serait,pour l’année en cours,déjà de trente-quatre élèves parclasse en seconde et de trente en premières et termi-nales générales et c’est ce point particulier qui lie leslycéens et les professeurs lors des manifestations.L’enseignement des langues est lui aussi mis à mal etles professeurs concernés manifestent contre la baisserégulière depuis quelques années du taux horaire heb-domadaire alloué à leur matière. « En terminale S il yavait quatre heures de LV1 [Langue Vivante 1] par se-maine il y a de cela six ans seulement », lance un pro-fesseur.Il est aujourd’hui de deux heures.

Numéro 1 – Été 2008 – P. II

DOSSIER ZAC NORD

La ZAC nord :flou sur la solidarité à Bois-Colombes

e 27 janvier dernier, lors d'une réunionpublique en cours de campagne électo-

rale, le Maire a annoncé un programmed’aménagement : agrandissement et

amélioration du parc Pompidou,déplacementdes tennis de la rue Chefson vers la rue Le Mi-gnon, création de coques commerciales surl’avenue d’Argenteuil, un nouveau réseauviaire et la destruction de plusieurs centainesde logements, immeubles et pavillons,notam-ment le bâtiment situé au 38, rue Lépine com-portant 118 logements.Plusieurs participants, directement concer-nés ont appris, stupéfaits, qu’ils allaient dé-ménager,que leur logement allait être détruit.Comment réagit une personne, une famille àcette annonce ? Le mieux pour y répondre est de se poser laquestion à soi-même. Comment je réagiraissi l’on me disait que l’endroit où j’habite de-puis deux ans, mais plutôt dans le cas pré-sent, depuis 10, 20, 30 ou 40 ans, allait êtredémoli. En effet, il existe un aspect humain,d’attachement à son logement, ses voisins,son quartier que l’on apprécie. Il existe égale-ment un aspect matériel qui découle de ce

type de décision. Si je suis propriétaire com-bien ma maison ou mon appartement va êtreacheté ? En général sous le prix du marché,même si des travaux importants viennentd’être réalisés, ce qui signifie que je suis per-dant. Si je suis locataire notamment du parcsocial vais-je être relogé (comme le veut larègle) ? Où (l’office départemental peut re-loger à Bagneux, Nanterre, Villeneuve-la-ga-renne) ? et à quel prix (des logements neufssont toujours plus chers que des logementsanciens) ? À partir des déclarations pronon-cées on comprend que tous les locataires neseront pas relogés sur la ville, tant pis pourceux qui s’éloigneront de leur lieu de travail,qui devront changer leurs enfants d’écolesalors qu’ils n’ont pas fait ce choix…Tout ça pour quoi ? Pour construire davan-tage de logements dont Bois-Colombes a be-soin ? Davantage de logements sociaux in-dispensables à la solidarité régionale ? Pourconstruire des équipements ? Pour édifierdes immeubles de bureaux afin d’augmenterles recettes fiscales et diminuer la taxe d’ha-bitation (la plus élevée du département) ?Pas vraiment.

Alors pourquoi détruire dans ce cas ? Pourfaire du logements haut de gamme, sur lemodèle des Bruyères, avec notamment desmaisons d’architectes autour du futur parcPompidou.Cette opération appelle une remarque pluslarge qu’elle-même. La lutte des classes a

La ZAC (zone d'aménagement concerté) nord de la ville est un périmètre double.La partie dite Pompidou part de l'angle de l'avenue d'Argenteuil pour s'enfon-cer dans la ville jusqu'à la rue Gramme. La partie dite Le Mignon se situe à l'an-gle des rues Gramme et d'Argenteuil. Une fois ce périmètre établi et voté avec le PLU(Plan local d'urbanisme) en juin 2007, qu'y fait-on? Pour résumer on substitue un bâti à unautre ou dit autrement une population par une autre.

Changeons d’èReLE JOURNAL DE LA GAUCHE À BOIS-COLOMBES

(suite de la page I)

L

Les événements réinventés ?

Page 3: Changeons d'èRe - Le journal 01

Mais la critique majeure de la réforme reste la suppres-sion annoncée de 11 200 postes dans l’Education Na-tionale à la rentrée prochaine,dont 8 830 dans l’ensei-gnement secondaire public, décision sur laquelle leministre a répété qu’il ne reviendrait pas.« Les perfor-mances du lycée français, qui coûte si cher, sont mé-diocres. [Il n’est] pas scandaleux que l’on puisse être36 ou 37 par classe »,déclarait-il en avril.Puisqu’il ne reste à la jeunesse que l’avenir, n’est-ellejamais aussi belle que lorsqu’elle se bat pour le sien,que lorsqu’elle tord ainsi le cou à ceux qui disentqu’elle est inerte.Et quand cette force est rejointe parses professeurs,qu’ainsi l’édifice entier de l’enseigne-ment secondaire se fissure ; quand les syndicats d’en-seignants se disent « extrêmement déçus » des propo-sitions du gouvernement face à leurs attentes… quefaudrait-il faire ? Si gouverner n’est pas plaire, l’obsti-nation du ministre à se détourner, face aux syndicats,

du problème majeur de la suppression des postes,à nedonner des réponses, encore vagues, qu’à des ques-tions secondaires, ferait-elle montre d’un mépris oud’une provocation ? Mais il y a pire,dans l’action politi-que,que l’opiniâtreté à suivre une voie pavée de colèreet de crainte : il y a l’inaction,il y a l’indifférence.Car dans le même temps,Yves Révillon s’enferme dansle silence : aucune déclaration,aucune lettre adresséeà l’Education Nationale. Qui ne dit mot consent, il sesatisfait donc des mauvaises conditions d’enseigne-ment offertes à la jeunesse bois-colombienne…En attendant,les lycéens manifestent encore,brandis-sant des pancartes « Rendez-nous nos profs ! », « Pasde lycées poubelles »,« On préfère travailler tous quetravailler plus »…Et au milieu de ces slogans…« Faut-il un nouveau mai-68 ? ».Tout le contraire d’un oubli.Tout l’opposé d’une liquidation.

Hugo Martin

Numéro 1 – Été 2008 – P. III

changé de camp. Elle a été l’objectif du PCpendant tout le 20ème siècle. Il apparaît claire-ment qu’elle est devenue l’objectif de ladroite du début du 21ème siècle. C’est le casau plus haut niveau de l’État, c’est le cas àBois-Colombes.

Benoît Aucour

Changeons d’èReLE JOURNAL DE LA GAUCHE À BOIS-COLOMBES

Habitante du quartier nord de Bois-Colombes, je suis une des premièresconcernées par le projet de la ZACNord.De quoi s’agit-il ?

En résumé, de la destruction de nombreuxpavillons ainsi que du grand bloc compre-nant 4 escaliers du 38, rue Armand Lépine.Soit rien que pour ce dernier immeuble :116 familles à déloger,dont moi ! Notre pre-mier problème est le relogement : il y abeaucoup de chance pour que nous soyonsrelogés en dehors de la ville ou avec unloyer beaucoup plus important.Ce qui est leplus difficile est la légèreté avec laquelle lamunicipalité gère les personnes concer-nées.Nous avons en effet appris la décisionde détruire la barre lors d’une réunion pu-blique alors qu’aucune concertation n’avaiteu lieu auparavant.Lors de cette réunion as-surée par M. le Maire et M. Bourgoin, direc-teur général de l’office HLM,nous avons puentendre des phrases comme « on ne faitpas d’omelettes sans casser des œufs », cequi montre bien l’importance que porte ces

messieurs aux personnes qui vivent ici. Lamunicipalité promet que tout le mondesera relogé, mais n’assure pas que de nou-veaux HLM seront construits avant la des-truction de ce bloc. Et lorsqu’on lui de-mande si le relogement se fera aux mêmesconditions,M.Révillon admet que les loyersne pourront qu’augmenter mais efface leproblème par un « les gens pourrontpayer »… Comme la municipalité a trans-féré la gestion des HLM de Bois-Colombesau département, les gens pourront effecti-vement être relogés,mais sur tout le dépar-tement ! Comment vont-ils faire s’ils se retrouvent àdeux heures de leur lieu de travail ? En réa-lité, la municipalité veut se débarasser decette « verrue » pour y mettre un projet ur-bain de luxe au risque de devoir expulser despersonnes habitant Bois-Colombes depuisplus de 40 ans. C’est pour cela qu’il faut au-jourd’hui se battre pour que les personnessoient traitées humainement et qu’elles nepuissent que être gagnante dans ce projet.

Colette Borelli

Témoignage

C’est vous qui le dites…

Le maire et son adjoint à l’urbanisme s’en-gagent à ce que 20 % de logements sociauxsoient construits en sus des 116 logementssociaux qui devront être reconstruits.Le maire affirme que les occupants du 38,rue Lépine sont favorables à la destructiondu bâtiment, tout le contraire de ce vouspouvez entendre lorsque vous rencontrerles personnes concernées. Le maire a an-noncé l’organisation d’une commission

extra-municipale ouverte aux habitantsdont l’objet sera la ZAC nord.Ainsi, il répon-dra aux questions et effacera (si c’est possi-ble) les doutes et inquiétudes des résidentsconcernés par la destruction des logements.À ce titre le maire a évoqué des rumeurs quiinquiéteraient inutilement les habitants eta ainsi déplacé l’axe de gravité du pro-blème : ce n’est plus l’opération qui boule-verse la vie des gens,mais des rumeurs…

La ZAC nord au conseil municipal du 27 mai.

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Numéro 1 – Été 2008 – P. IV

Changeons d’èReLE JOURNAL DE LA GAUCHE À BOIS-COLOMBES

Courrier des lecteurs

Vos élus vous répondent… Fabrice PeigneyConseiller municipal

Vie municipale par Alain Lime

Poursuivons notre démarcheJe tiens tout d’abord, au nom detoute la liste « Changeons d’èRe »,à remercier tous ceux qui nous ontapporté leur confiance lors du votedu 9 Mars. Le nouveau conseil mu-nicipal élu,nous souhaitons servirl’intérêt général des Bois-Colom-biens dans le développement d’uneville solidaire,accueillante,vivanteet harmonieuse. Certains dossierscentraux ont occupé le débat etfondés nos projets durant la campa-gne, parmi lesquels deux sujetsd’actualité :• La réhabilitation du quartier Nord.• L’aménagement de la zone envi-ronnant le Gymnase Smirlian.Nous entendons poursuivre notredémarche sur ces sujets en faisantvaloir notre point de vue.Concernant Le Quartier Nord,notreattention reste portée sur le reloge-

ment prioritaire à Bois-Colombesdes personnes dont les logementsseront détruits, ainsi que sur uneréelle concertation avec les habi-tants dans l’aménagement du pro-jet final.Du côté de Smirlian,nousrefusons l’idée d’une nouvelle voiede circulation automobile (Projeten opposition avec le PLU adoptérécemment) et demandons la créa-tion d’un axe de circulation douceréservé aux piétons et aux vélos.Sur cette même zone,nous souhai-tons voir privilégier l’aménagementde terrains sportifs et d’espacesverts, renonçant de fait à une nou-velle densification urbaine via laconstruction de pavillons ou d’im-meubles. Nous avons là une occa-sion unique de créer une zone derespiration urbaine dans cet espaceréservé aux sports, aux jeunes et àla promenade dans un environne-ment protégé (Collège,Gymnases,Espace Schiffers,Écoles Jules Ferryet St Exupéry, Lycée Balavoine).Nous n’avons pas le droit de la rater.

Afin de débattre de ces projets,nous attendons la création rapidede groupes de travail extra commu-naux permettant un échange riched’idées associant,notamment auxélus,des représentants de riverainsou d’associations.Au-delà de ces deux projets, nousn’oublions pas l’effort à réaliser au-près des jeunes pour leur fournir lesmoyens de s’épanouir dans la ville(lieux de rencontre, culture, sport,accès à l’emploi,…) Par ailleurs, ledéveloppement de la participationdes habitants aux décisions serarappelé au Maire avec comme ob-jectif la création de conseils dequartier.Enfin,nous nous battronspour qu’enfin la pression fiscale ap-pliquée aux habitants diminue, lesrecettes apportées par les entrepri-ses permettent ce nécessaire ré-équilibrage.Le groupe « Changeonsd’èRe » sera celui d’une oppositionconstructive et vigilante.Vous pouvez compter sur nous et notre détermination.

Changeons d’èReLA L IBRE EXPRESS IONest édité par l’association Changeons d’èRe

Directeur de la publicationFranck [email protected]

Rédacteur en chefAntoine [email protected]

Rédacteurs permanentsHugo [email protected]ît [email protected]

N° INPI En cours

Conception graphiqueAtwazart/Patrick Perrin

ImpressionImpression Durable

Tirage 7 500 exemplaires

« Mon boucher cesse son activitéfin Juin et n’a trouvé aucun repre-neur, malgré une belle clientèle etun emplacement privilégié.Prochede la mairie et des écoles, il est no-tamment très apprécié des mèresde famille et des personnes âgéesqui ne peuvent aller faire leurscourses loin de chez elles.Il est pro-bable qu’à la rentrée, nous allonstrouver à sa place, une nouvelleagence bancaire ou immobilière !Ce cas semble assez répandu dansBois-Colombes où le commerce deproximité disparaît.À la place de ces activités il seraitpréférable de voir s’installer unpoissonnier,de l’artisanat d’art,desrestaurants de différentes spéciali-tés, un pub ou lieu agréable pourles jeunes.Que peut-on faire face àcette désertification ? Ne peut-onaider mon boucher à trouver unsuccesseur ? Comment permettreà un jeune de reprendre ce com-merce de première nécessité ? Nepeut-on empêcher l’installation

d’une officine parfaitement inu-tile ? Tous les candidats aux der-nières élections municipales etcantonales nous ont promis de fa-voriser l’installation et le maintiende commerce de proximité, plusparticulièrement du commerce« de bouche ».Mais je ne connais pas exactementle rôle et le pouvoir des autoritéslocales dans ce domaine.Que peu-vent faire le maire, le conseiller gé-néral,pour tenir leurs promesses ?Je crois qu’une nouvelle réglemen-tation a été instituée récemment.Pourriez-vous m’en dire plus ? »

Christian Gallot

Depuis des années les communessollicitent l’Etat pour pouvoir in-tervenir davantage en matièred’urbanisme commercial.Devantla raréfaction des commerces liésà la concurrence des grandes sur-faces, à l’érosion du pouvoird’achat,au départ à la retraite deprofessions qui ne font plus

école, les communes ne peuventque constater les dégâts etl’amertume que suscite ce pro-cessus. Ainsi, certains quartiers,Bois-Colombes en est un exem-ple,voient disparaître leurs com-merces ce qui s’avère préjudicia-ble pour l’animation de quartieret la possibilité pour tous de pou-voir faire ses courses à proximité.L’Etat a répondu à ce problème,en 2005 avec la loi Dutreil II et ledécret d’application publié en dé-cembre dernier. Désormais, lescommunes ont davantage demarges de manoeuvre pour main-tenir tel ou tel type d’activitésjugé important à tel endroit de laville. Calée sur le principe depréemption urbain, les commu-nes pourront acquérir (puis céderà un repreneur de leur choix)murs et fonds de commerce deslocaux menacés, dans l’objectifde conserver une vie de quartieret d’assurer l’accès du commerceau plus grand nombre.

Que fait Bois-Colombes ?Comme dans beaucoup de villesle Plan local d’urbanisme rend im-possible le remplacement d’uncommerce par de l’habitat. MaisBois-Colombes ne s’est pas dotéedu nouvel outil d’intervention.Lemaire a annoncé que le conseilmunicipal en délibèrera auconseil municipal de juillet. L’en-jeu de la décision aura trait au pé-rimètre que la ville se réservepour éventuellement intervenir.Le conseil municipal décidera-t-ilde retenir une rue ? Un quartier ?Des quartiers ? Qu’en sera-t-ilpour les commerces éparpilléssur le territoire et qui n’appartien-nent pas un à pôle commercial(qui sont en conséquence les plusprécieux pour leurs habitants) ? Les conseillers municipaux d’op-position seront particulièrementattentifs à la cohérence et à la jus-tification de ce périmètre afin departiciper à l’amélioration de laqualité commerciale de la ville.

Quelle gestion dans les crèches ?(suite de la page I)

dans une crèche, devrachanger d’établissement pour la3ème et dernière année. Le projetdont il est question ici, combattupour des motifs professionnels parle personnel et par l’encadrement,n’apporte rien : Mépris des argu-ments pédagogiques, absence dedialogue social, aucune garantiepour le personnel, mise en place àla hussarde.L’ultime justification de la munici-palité concernerait le redéploie-ment des personnels vers d’autrescrèches de Bois-Colombes en rai-son des difficultés rencontrées àprocéder aux recrutements de nou-velles auxiliaires de puériculture,rien à voir donc avec le projet péda-gogique.Le projet est à ce point re-jeté, qu’une partie du personneld’une des crèches concernées envi-sage de demander sa réintégrationauprès du Conseil Général desHauts-de-Seine.

Hervé Ganchon

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