cetimenews 3 janv - fev 2006

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Jan./ Fév. 2006 Bulletin interne bimestriel du centre technique des industries mécaniques e Innovation technologique: Où en sommes nous? P our relever les nouveaux défis, l'entreprise tunisienne doit s'inscrire dans l'économie du Savoir. En effet, la création de valeur de nos jours, n 'est plus le fruit pur et simple de la combinaison des facteurs travail - capital, comme c'est le cas de l'économie de production. Mais, au-delà de cette vision mécanisie, l'entreprise performante, en quête de productivité, doit satisfaire à une double exigence: * la mobilisation de l'intelligence collective en capitalisant les savoirs faire et les idées inno- vantes d'une part, * et la constante adaptation à un environnement en perpétuelle mutation et toujours de plus en plus exigeant, d'autre part. Ce constat, nous en sommes persuadés, prouve que le facteur immatériel occupe, de plus en plus, une place de choix dans l'édification de la straté- gie de l'entreprise, aussi bien pour son développe- ment pérenne et la fidélisation de son personnel, que pour l'acquisition d'une flexibilité et une réactivité nécessaires pour le maintien de son équilibre économique. Aussi vitale soit-elle, la mobilisation du capital intellectuel de l'entreprise n'est pas suffisante pour lui conférer la place qu 'ilfaut dans ce monde turbulent. En effet, pour accéder à la performance requise, l'entreprise doit coopérer et être en inter- action permanente avec les compétences relation- nelles environnantes susceptibles de mieux l'éclai- rer sur les créneaux porteurs de valeurs ajoutées. En l'occurrence, les structures d'appui tels que les centres techniques industriels, l'API, l'UTICA, les chambres de commerce et d'industrie et les centres d'affaires sont susceptibles déjouer le rôle d'accompagnateur et de facilitateur quant à ta détection et la concrétisation des projets inno- vants de Recherche et Développement et ce, en étroite collaboration avec l'Université. L'entreprise «intelligente», qui veut se forger une identité dans ce monde mouvant et concurrentiel, se doit de saisir les opportunités qui lui sont offertes par les mécanismes instaurés et dévelop- pés par l'Etat en sa faveur pour procéder à un dia- gnostic rigoureux de ses besoins en Recherche et Développement. Dans cette démarc/te. elle pourra s'appuyer sur le centre technique relevant de son secteur d'activité qui dispose des compétences nécessaires et la vocation de mener les études technologiques pour l'accompagner durant toutes les étapes du projet, de la valorisation de l'idée à la production en série en passant par la concep- tion de prototypes et leur validation. La Tunisie à la tête de la Fédération Africaine des Contrôles Non Destructifs A l'issue de la 4ème Conférence Africaine des Contrôles Non Destructifs (CND) qui s'est déroulée au Caire du 11 au 13 février 2006. le Directeur Général du CETIME. Mohamed Férid Herelli. a été élu Président de la Fédération Africaine des Contrôles Non Destructifs (AFNDT) en prévision de la tenue de la 5ème Conférence Africaine de CND qui se déroulera en 2008 à Tunis. Cette distinction vient couronner les réalisations accomplies par la Tunisie depuis des années dans ce domaine. Elle confirme ainsi les choix stratégiques judicieux des pouvoirs publics qui ont permis de réa- liser des acquis considérables à même de mettre la Tunisie au diapason des pays avancés. Ces acquis ont porté notamment sur la création de la Commission Nationale pour les C N D , «COTEND» (décret n° 86-482) et le choix du CETIME par TAIEA pour abri- ter le Centre Régional pour la formation et la qualification des pays africains francophones. Ce choix a contribué énormément à la maîtrise des techniques avancées en CND. la certification des compétences nationales et régionales et l'ancrage de la Tunisie aux instances et systèmes internationaux. Suite page 4 SOMMAIRE Innovation Technolo_ La Tunisie à la tête de ACTUALITES Qu'est-ce que l'essai Suivi des programm L'événement: Joui m Témoignage: L'organisation industrielle - société MICROLUX Coopération internationale Normes et réglementations VEILLE ET INFORMATIONS Dossier plasturgie Planification par object!. DONNEES DU SECTEUR Suivi de l'évolution du secteur d AGENDA C E T I M E n e w s Reponsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordînalrice: S. Ben FADHEL - Comité de Rédaction: M. OIÏAZAA. M. M'HALLA - H. AMOR - A. AMRI - C. MAALOLL - N. VIAKNLOl F - T. BEN SAAD LE CETIME - Z.I.KsarSaïd- 2086 Douar Nicher- La Manouba - Tel: 71 545 988-71 545 721 - Fax: 71 546 637-71 546380 • E-Mall: [email protected] Réalisation: LES ANNONCES - Tel: 71 432 860 - Fax: 71 432 005 n i I: litt|>//\vww.cetime.iiid.tii

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Cetime news bulletin électronique mensuel, édité par Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques - Le CETIME - TUNISIE

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J a n . / F é v . 2 0 0 6

Bulletin interne bimestriel du centre technique des industries mécaniques e

Innovation technologique: Où en sommes nous?

Pour relever les nouveaux défis, l'entreprise tunisienne doit s'inscrire dans l'économie du

Savoir. En effet, la création de valeur de nos jours, n 'est plus le fruit pur et simple de la combinaison des facteurs travail - capital, comme c'est le cas de l'économie de production. Mais, au-delà de cette vision mécanisie, l'entreprise performante, en quête de productivité, doit satisfaire à une double exigence: * la mobilisation de l'intelligence collective en capitalisant les savoirs faire et les idées inno­vantes d'une part, * et la constante adaptation à un environnement en perpétuelle mutation et toujours de plus en plus exigeant, d'autre part.

Ce constat, nous en sommes persuadés, prouve que le facteur immatériel occupe, de plus en plus, une place de choix dans l'édification de la straté­gie de l'entreprise, aussi bien pour son développe­ment pérenne et la fidélisation de son personnel, que pour l'acquisition d'une flexibilité et une réactivité nécessaires pour le maintien de son équilibre économique.

Aussi vitale soit-elle, la mobilisation du capital intellectuel de l'entreprise n'est pas suffisante pour lui conférer la place qu 'il faut dans ce monde turbulent. En effet, pour accéder à la performance requise, l'entreprise doit coopérer et être en inter­action permanente avec les compétences relation­nelles environnantes susceptibles de mieux l'éclai­rer sur les créneaux porteurs de valeurs ajoutées.

En l'occurrence, les structures d'appui tels que les centres techniques industriels, l'API, l'UTICA, les chambres de commerce et d'industrie et les centres d'affaires sont susceptibles déjouer le rôle d'accompagnateur et de facilitateur quant à ta détection et la concrétisation des projets inno­vants de Recherche et Développement et ce, en étroite collaboration avec l'Université.

L'entreprise «intelligente», qui veut se forger une identité dans ce monde mouvant et concurrentiel, se doit de saisir les opportunités qui lui sont offertes par les mécanismes instaurés et dévelop­pés par l'Etat en sa faveur pour procéder à un dia­gnostic rigoureux de ses besoins en Recherche et Développement. Dans cette démarc/te. elle pourra s'appuyer sur le centre technique relevant de son secteur d'activité qui dispose des compétences nécessaires et la vocation de mener les études technologiques pour l'accompagner durant toutes les étapes du projet, de la valorisation de l'idée à la production en série en passant par la concep­tion de prototypes et leur validation.

La Tunisie à la tête de la Fédération Africaine des Contrôles Non Destructifs

Al ' issue de la 4ème Conférence Africaine des Contrôles Non Destructifs (CND) qui s'est déroulée au Caire du 11 au 13 février

2006. le Directeur Général du CETIME. Mohamed Férid Herelli. a été élu Président de la Fédération Africaine des Contrôles Non Destructifs (AFNDT) en prévision de la tenue de la 5ème Conférence Africaine de CND qui se déroulera en 2008 à Tunis. Cette distinction vient couronner les réalisations accomplies par la Tunisie depuis des années dans ce domaine. Elle confirme ainsi les choix stratégiques judicieux des pouvoirs publics qui ont permis de réa­liser des acquis considérables à même de mettre la Tunisie au diapason

des pays avancés. Ces acquis ont porté notamment sur la création de la Commiss ion Nationale pour les C N D , « C O T E N D » (décret n° 86-482) et le choix du C E T I M E par TAIEA pour abri­ter le Centre Régional pour la

formation et la qualification des pays africains francophones. Ce choix a contribué énormément à la maîtrise des techniques avancées en C N D . la certification des compétences nationales et régionales et l 'ancrage de la Tunisie aux instances et systèmes internationaux.

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S O M M A I R E

Innovation Technolo_ La Tunisie à la tête de ACTUALITES

Qu'est -ce que l'essai Suivi des programm L'événement: Joui m Témoignage: L'organisation industrielle - société M I C R O L U X Coopérat ion internationale N o r m e s et réglementations V E I L L E ET I N F O R M A T I O N S Dossier plasturgie Planification par object!. D O N N E E S D U S E C T E U R

Suivi de l 'évolution du secteur d A G E N D A

C E T I M E n e w s Reponsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordînalrice: S. Ben FADHEL - Comité de Rédaction: M. OIÏAZAA. M. M'HALLA - H. AMOR - A. AMRI - C. MAALOLL - N. VIAKNLOl F - T. BEN SAAD

LE CETIME - Z . I .KsarSa ïd- 2086 Douar Nicher- La Manouba - Tel: 71 545 988-71 545 721 - Fax: 71 546 637-71 546380 • E-Mall: [email protected] Réalisation: LES ANNONCES - Tel: 71 432 860 - Fax: 71 432 005

n i I: l i t t | > / / \ v w w . c e t i m e . i i i d . t i i

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ACTULALITES

Qu'est ce que l'essaimage? L'essaimage est une démarche inno­vante et originale par laquelle un salarié monte son propre projet avec le soutien de son employeur.

Ce projet d'entreprencuriat entre employé et employeur est un outil puissant de création d'entreprises. d'emplois et de richesses.

L'expérience tunisienne, toute récen­te en essaimage, découle d'une volonté politique de dynamiser le marché de l'emploi et d'améliorer l'environnement des affaires en ren­forçant la compétitivité et les sources de croissance avec une orientation toute particulière vers les nouveaux services et les projets innovants.

Les grandes entreprises tunisiennes telles que le Groupe Chimique de Tunisie, la STEG, le groupe Poulina et autres, ont été les précurseurs à développer et à promouvoir une telle pratique en créant et en soutenant des entreprises industrielles et de services liées à leurs activités.

Aujourd'hui, les pouvoirs publics se sont fixés comme objectif majeur de réussir le programme présidentiel pour la création d'entreprises à tra­vers plusieurs créneaux porteurs dont l'essaimage.

A ce titre, un décret définissant les dispositions réglementaires permet­tant d'inciter les entreprises à partici­per à l'effort d'identification des nouveaux projets et à l'encadrement des promoteurs a été signé le 16 jan­vier 2006 pour consolider et soutenir le mécanisme d'essaimage instauré par la loi du 18 juillet 2005.

Parallèlement à cette politique basée sur la promotion et la vulgarisation. un programme de sensibilisation des techniciens et agents concernés par l'essaimage a été élaboré et mis en œuvre dans le but de les inciter à adhérer à ce programme et prendre l'initiative de concrétiser les idées de projets formulées par leurs entre­prises et ce, en collaboration avec les pépinières et les technopoles.

fin tant que structure d'appui au sec­teur des IME. le CETIME est appelé à contribuer à l'effort national pour l'accélération du rythme de création d'entreprises en assurant le rôle de médiateur entre le secteur productif et les structures de recherche et insti­tutions universitaires.

Il est à noter qu'un projet pilote de développement de l'essaimage a été mis en place auprès de plusieurs entreprises à savoir: la STBG. Tunisie Télécom. SIEMENS. SOTE-TEL, le Groupe Chimique de Tunisie, la Compagnie de Phosphate de Gafsa, etc.

Ce programme qui présente des avantages certains pour la société et pour le salaré devrait être soutenu et élargi à d'autre entreprises publiques et privées afin de dynamiser notre industrie, vecteur essentiel de déve­loppement de notre économie.

C'est en croyant à une démarche et en ayant la volonté de la réussir que nous pouvons atteindre l'excellence et réussir ce «challenge».

Contact. M, Abdelaziz BEN ABU) (MIE. PME) - Tel: 71 892 881

Une participation active au Programme National de Mise à Niveau

Durant l'année 2005. les adhésions du secteur 1MB au programme de mise à niveau sont de 444, parmi lesquelles 266 projets ont été approuvés par le COPIL à fin décembre 2005. Ces projets comptent 138 réalisés par le CETIME. soit un taux de participation de 52 %. La répartition par secteur de ces dossiers approuvés se présente comme suit:

I-es dossiers en cours d'étude sont au nombre de 173 dont 26 traités par le CETIME. II est à signaler que le CETIME a préparé un document intitulé «Le bilan de 10 ans de mise à niveau du secteur IME». Il comporte notam­ment les résultats chiffrés et les acquis de cette riche expérience.

Contact MM, F. M'RABET I H. REBAA - postes 143211446

Maî t r ise de l 'énergie Les lampes économiques

Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique natio­nale en matière de promotion de l'utilisation rationnelle de l'énergie, le CETIME contribue à concrétiser l'appel d'offres international lance par l'Office du Commerce de la Tunisie pour l'achat de deux millions de lampes économiques.

Ces lampes seront mises en vente sur le marché tunisien à un prix réduit pour que le consommateur prenne l'ha­bitude d'utiliser ce genre de lampes qui consomment, à rendement lumineux égal, jusqu'à cinq fois moins, pour une durée de vie de six à huit fois supérieure à la durée de vie d'une lampe standard à filament de tungstène.

Le CETIME se trouve au cœur de ce projet en partici­pant à l'élaboration du cahier des charges, au dépouille­ment technique et en mettant à disposition son labora­toire d'essais sur lampes pour émettre un avis technique fiable et déterminant afin de soutenir la politique natio­nale dans ce domaine.

Contact M.W. BEN DMA - poste 1482

Contribution au programme National 21 - 21

De nouvelles compétences pour le secteur IME

Au terme de deux années, l'expérience du CETIME dans la formation et l'accompagnement des diplômés de l'ensei­gnement supérieur en tant que contribution au programme national de l'emploi 21 - 21. dégage ce qui sui:

* Une évolution assez importante du taux d'insertion des stagiaires dans le tissu industriel: de 28 % en 2004 à 38 % en 2005, sachant que ce taux est susceptible de s'améliorer davantage, étant donné que certains stages ne sont pas enco­re achevés à ce jour.

* Une participation de plus en plus diversifiée quant aux gouvernorats dont les stagiaires sont originaires. En effet. nous avons enregistré l'intérêt croissant des différentes régions à adhérer à ce type de formations adaptées aux besoins du secteur des IME.

A ce niveau. le CETIME n'a cessé de consolider et d'as­souplir le contenu des modules de formation qui leur sont destinés afin d'être en adéquation le plus possible avec les besoins réels du marché de l'emploi et de réaliser de ce fait une meilleure employabililé.

Pour 2006. six projets de formation sont programmés, sou­tenus par l'introduction de nouveaux modules tels que l'in­formatique et l'anglais appliqué. Aussi, il a été décidé de prolonger la durée de la formation pour certains modules. jugés fondamentaux, au niveau théorique pour assurer une meilleure assimilation. A cette occasion, nous lançons un ardent appel aux entre­prises du secteur IME afin qu'elles recrutent ces stagiaires. Rappelons que l'Etat accorde plusieurs avantages appré­ciables à ces entreprises durant cinq ans pour faciliter ce type de recrutement.

Aussi, nous exprimons notre vive reconnaissance à tous les responsables d'entreprises qui ont bien voulu accueillir ces stagiaires pour le déroulement du stage pratique et particu­lièrement celles qui les ont recrutés par la suite .

Contact. M. A. AMRI - poste 1437

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TEMOIGNAGE A L'ECOUTE DE L'ENTREPRISE Un nouveau challenge

Comme contribution aux efforts nationaux pour la concrétisation des programmes de valorisation et de modernisation de l'Industrie tunisienne, le CETIME s"cst engagé dans des actions tous azi­muts au profit des PME afin d'ex­ploiter au mieux les possibilités qui lui sont offertes à travers ces programmes.

L 'o rgan i sa t ion indus t r ie l le dans l'entreprise est I "une de ces actions d'assistance menées par le CETIME et qui touche le volet productivité dans l'entreprise.

La démarche adoptée à cet effet consiste à:

• diagnostiquer l'activité et l'organisation.

• analyser les dysfonctionne­ments des méthodes de travail

et de l'organisation des ateliers. • élaborer un plan d'actions en

vue d'améliorer la situation. • assister la mise en œuvre des

actions d'amélioration. • suivre les actions engagées. • et évaluer la totalité de l'ac­

tion d'assistance technique.

I-es indicateurs de réussite sont principalement axés autour de :

• L'amélioration de l'organisa­tion de la production :

• La réduction du coût de fabri­cation;

• L'amélioration de la qualité des produits.

Ce type d'actions d'assistance a été mené au profit de certaines entreprises de taille moyenne du secteur IME dont «MICRO-LUX» qui est une entreprise opé­rant dans la fabrication et la com­mercialisation des ordinateurs et accessoires informatiques. Cette entreprise a bénéficié de

l'assistance du CETIME et de la J1CA (Agence Japonaise de Coopération Internationale) dans 3 volets différents, ce qui lui a permis de dégager les résultats suivants:

Volet organisation de la production : • Migration vers un système de

production en cellule «Cell production»;

• Réduction des non conformi­tés en cours de production;

• Amélioration de la rentabilité cl de la productivité de l'usine.

Volet planification des achats et de la production:

• Instauration d'un système de communication entre les pro­cessus commercial, production et achat;

• Création d'un système de décision basé sur des données en temps réel;

• Introduction d'un esprit «sup­ply chain management».

Volet évaluation des fournisseurs; • Evaluation des performances

des fournisseurs en terme de qualité, coût et délai (QCD);

• Réduction des arrêts de pro­duction dus au manque ou aux défauts des composants.

L'acquisition de ces nouveaux atouts a renforcé au sein de cette entreprise le niveau de compétitivi­té et a suscité l'engouement de la direction et de l'ensemble du per­sonnel à s'engager dans un proces­sus d'amélioration continue.

Contact. Mme N. HAMDA MAHFOVDH - poste 1425 N.B.: t'etime news invite les profes­sionnels à s'exprimer et à témoigner de leurs «success story», /.'espace dédié à cette rubrique sera davan­tage élargi à l'avenir.

Une nouvelle dynamique interne Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle démarche organisa-tionnclle du Centre et notamment la consolidation et la valorisation de la communication interne, un comité groupant tous les cadres du Centre sera tenu à une fréquence trimestrielle, en plus de la réunion hebdoma­daire du Comité de Direction qui groupe les chefs d'unités du CETIME. I-a première réunion du comité élargi s'est tenue le 30 janvier 2006. Les principales recommandations dégagées concernent: * Le développement de la communication interne au CETIME; * La maîtrise et le partage de l'information au sein du centre; * I.a diffusion de l'information technique et technologique; * Les perspectives de l'année 2006 en matière de développement des actions destinées aux entreprises du secteur des IME; * L'assouplissement et la réduction des délais de traitement des dossiers d'accompagnement et d'assistance au sein du Centre pour l'améliora­tion de l'écoute client.

L'EVENEMENT «Journée technique de la maintenance

des systèmes mécaniques automatisés»

Dans le cadre de la coopération Tuniso-Suédoise en matière de maintenance industrielle, le CETIME a orga­nisé une journée technique sur la maintenance des sys­tèmes mécaniques automatises, le jeudi 23 février 2006 dans un grand hôtel de la capitale.

Cette journée a eu pour objectif de présenter aux indus­triels l'étendue de ce projet ainsi que les modalités de participation.

De g. à d. M Elias BEN SALEM (expert SWECO), M. Hamadi TRIGUI (Directeur au CETIME). M b'érid HEREELl D.G, CETIME, son excellence, M. BO WILEN ambassadeur du Suède en Tunisie, M. Amor BOUCHIBA. Préskient du CA. du

CETIME. M.Béchir BOVJDAY Vice Préskient

L'intérêt majeur voué à cette journée est le transfert du savoir faire et des dernières avancées technologiques dans le domaine de la maintenance préventive, celle-ci étant un outil indispensable pour la maîtrise de la quali­té, de la sécurité et de la fiabilité des produits et instal­lations de production.

Les thèmes qui ont été abordés sont; • l'amélioration de la rentabilité de l'entreprise par la

gestion optimisée de la maintenance ; • les fonds d'accompagnement dans l'assistance en

maintenance industrielle; • les exigences normatives en maintenance préventive

conditionnelle; • La maintenance des équipements et l'efficacité éner­

gétique: • La présentation des techniques sur les produits et ser­

vices de maintenance: diagnostic vibratoire et acous­tique. roulements - GMAO, gestion technique cen­tralisée - analyse des huiles - automatisme, etc.

Il est à signaler que cette journée a enregistré une réussite de part le nombre de participations des entreprises du sec-leur (130 participants) et la qualité des interventions et des débats et recommandations qu'elle a suscitée.

Contact. M. T. TABKA-poste 1526

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ACTULALITES Suite page 1

La Tunisie à la tête de la Fédération Africaine

des Contrôles Non Destructifs Ceci a permis : * d'améliorer la qualité des produits industriels et de garantir la sécurité des biens et des personnes, * à plusieurs spécialistes tunisiens d'exporter leur savoir faire et d'évoluer sur des marchés internationaux.

A noter que la Fédération Africaine des CND regroupe 16 pays (Algérie, Afrique du Sud, Cameroun, Congo, Egypte, Ghana, Iles Maurice, Kenya, Libye, Maroc, Nigeria, Soudan, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe et Tunisie) membres du projet AFRA initié par l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA). Elle continue de se dédier au renforcement des capacités régionales en matière de formation et certification des inspecteurs charges d'effectuer des opérations de dia­gnostic et de contrôles de pointe dans tous les secteurs industriels.

Par ailleurs, il est à signaler qu'en marge de la 4ème Conférence Régionale Africaine, une convention de par­tenariat et de coopération a été signée par les présidents des Fédérations Européenne (EFNDT) et Africaine (AFNDT). Cette convention s'inscrit dans le cadre du rapproche­ment des systèmes de certification en vue d'aboutir à la reconnaissance réciproque entre les pays africains et ceux de l'Union Européenne.

Bilan de 10 ans du Programme de Mise

à Niveau des IME A l'occasion de la lOème année du Programme de Mise à Niveau de l'Industrie Tunisienne, Le CETIME a réalisé un document traçant le bilan de 10 ans de Mise à Niveau du Secteur des Industries Mécaniques et Electriques. Il est à rappeler tout d'abord qu'afîn de se mettre à niveau des exi­gences du libre échange et de la circulation des biens et des services entre la Tunisie et l'UE, les objectifs fixés pour le secteur des IME se résument en trois volets: 1. Améliorer la compétitivité des entreprises du secteur: 2. Saisir les opportunités offertes pour augmenter les exportations; 3. Suivre et maîtriser l'évolution technique et technologique.

BILAN DU ROGRAMME DE MISE A NIVEAU

SECTEUR DES IME 1 9 9 6 - 2 0 0 6

Janvier '06

Le rapport élabore par le CETIME retrace les différentes phases de mise en œuvre du programme de mise à niveau du secteur des IME. le détail des adhésions et des investissements déclarés pour chaque branche d'activité ainsi que le bilan des réalisations des dossiers des investissements technologiques prioritaires (ITP). Une synthèse des forces et des faiblesses, des opportunités et des menaces à travers l'expérience de 10 ans de diagnostic de Mise à Niveau des entreprises du secteur, est présentée en conclusion à cette ébauche.

Contact. M. F. M'RABET - poste 1432

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Nous informons nos chers partenaires et fidèles clients que le site web du CETIME est opération­nel à Vadresse suivante:

http:l I www.cetime.ind.tn A cet effet, le CETIME met à votre disposition sa vitrine web pour promouvoir vos produits et ser­vices ainsi que sa base de données des entreprises du secteur IME, riche de 1200 références.

contact. M. H. AMOR - poste: 1459 ou Mme. C. MAALOVL - poste:1439

Coopération Internationale Projet Tuniso-Espagnol

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de soutien aux insti­tutions d'appui au secteur industriel tunisien dans le domaine de l'en­vironnement - objet du protocole administratif, signé entre le Gouvernement de la République Tunisienne et le Gouvernement du Royaume d'Espagne en date du 27 décembre 2004 - un plan de travail a été arrêté en commun entre le CETIME et ses partenaires espagnols AIMME et ITE couvrant 4 volets, définis comme suit :

• Etude et implantation de plans pour minimiser et contrôler les déchets dans les entreprises industrielles (CETIME / AIMME) :

• Etude de faisabilité pour la mise en place d'une station pilote de valorisation des métaux ferreux en Tunisie (CETIME / AIMME) :

• Renforcement des capacités du CETIME en matière d'analyse et d'expertise d'avaries (CETIME / AIMME) :

• utilisation rationnelle de l'énergie et efficacité énergétique (CETIME/ITE).

Ces projets visent à renforcer les capacités du CETIME dans les domaines d'intervention susmentionnés en vue de développer son pro­gramme d'assistance technique destiné aux entreprises du secteur IME. Aussi, des actions de formation, d'assistance et d'accompagnement en entreprises sont prévues dans le cadre de ce projet.

Contact. M. M. OUAZAA - poste 1528

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VEILLE ET INFORMATIONS D o s s i e r P l a s t u r g i e LES DIFFÉRENTES FAMILLES DE MATIÈRES PLASTIQUES

Dans le secteur de la plasturgie, on distingue trois grandes familles de produits :

les thcrmoplastiques : ils sont formables à chaud sans modi­fication chimique. I„e polyethylene, le polypropylene, le poly-ehlorure de vinyle (PVC) et le polystyrène en constituent les principaux composants. En France, 80 % de la production de matières plastiques portent sur les thermoplastiques ;

les thermodurcissables : ils sont également formables à chaud mais avec modification chimique. Les phénopiastes, les aminoplasles et les résines époxydes appartiennent à cette catégorie et ne représentent que 7 % de la production françai­se de matières plastiques ;

les plastiques techniques : ils sont destinés à des applications spécifiques en fonction de leurs propriétés intrinsèques. Le polytctrafluoroéthylcnc en est un exemple.

Ixi plasturgie à l'heure européenne

Avec un chiffre d'affaires de 180 milliards d'euros, l'Hurope à 25 constitue la deuxième zone mondiale de production de matières plastiques de base derrière les Htals-Unis el devant le Japon. A elle seule, la plasturgie allemande fournit le quart de la production communautaire. Le secteur y compte 39 000 entreprises, principalement des PME, et emploie plus d'un million de salariés. Il représente 4,5 % des effectifs cl 4 % de la valeur ajoutée de l'industrie manufacturière européenne dans son ensemble (hors agroalimentaire).

La balance commerciale sectorielle des pays de l'Union euro­péenne reste excédentaire malgré le développement de la concurrence de plusieurs pays asiatiques.

Source : Cahier Industries n° 110 Janvier 2006

UN THERMOPLASTIQUE COMME ALTERNATIVE AUX MÉTAUX ET ALLIAGES:

Depuis l'origine de leur utilisation, les matières plastiques ont remplacé avantageuse­ment dans de nom­breuses applications les matières existantes comme le bois ou les métaux. Grace à l'avè­nement de compounds renforcés avec des taux de plus en plus élevés de fibres de verre, les matières plastiques sont irrésis­tiblement employées pour des applications où le métal semblait insubstituable.

Cette phase est en développement conti­nuel et enregistre chaque jour de nom­breux succès. La société LAIT illustre bien cette tendance : clic vient de mettre au point le LATA MID 66 H2 G/50 qui permet de remplacer l'acier ou des alliages métal­liques dans des domaines très variés : automobile, électricité, b.timent et outillage. Ce polyami­de 66 stabilisé contre le vieillissement ther­

mique est renforcé avec 50 % de fibres de verre. Il se présente sous forme de granulés et offre une très grande facilité de mise en œuvre par injection. Aux qualités habi­tuelles des thermoplas­tiques comme le rap­port favorable entre la densité el les perfor­mances ou la liberté de conception même pour des geometries com­plexes, il faut ajouter dans ce cas précis d'autres éléments déterminants : une haute rigidité d'envi­ron 15 ^500 MN/rn2 (ISO 527), une résistance aux chocs de 90 KJ/m2(ISO 179-leU), une très bonne résistance à la fatigue, une très bonne inertie chimique au contact des huiles, graisses, c a r b u r a n t s , éthers. cétones, acides organiques et inorganiques à faible ou moyenne concen­tration... Du point de vue éco­

nomique. l'utilisation de ce grade permet de réduire sensiblement le coût des pièces : éli­mination dans la plu­part des cas des reprises d'usinage, augmentation de la durée de vie des outillages vis à vis de ceux utilisés dans le cas des alliages d'alu­minium, réduction de l'encombrement grâce à la diminution des épaisseurs ou augmen­tation de la productivi­té grâce à des cycles de transformation réduits.

Passe-câble Source: Instantanés techniques, N° 40 Dec. 2005 / Janv. / Fév. 2006

Pourquoi la colle ne colle-t-elle pas dans le tube ?

En général, les tubes de colle s o n t a s s e z étanches, et la colle n'y sèche p a s . E n revanche, si on referme mal le bouchon, le conte­nu sèche et durcit. Une autre bonne raison de bien refermer les tubes ou tes pots de colle est l'odeur forte que celle-ci dégage bien souvent. Odeur el séchage sont d'ailleurs liés. La colle en tube est en effet constituée de longues m o l é c u l e s polymères, dis­soutes dans un solvant, un liquide volatil. Lorsque la colle est étalée, ou que le tube est ouvert,

le solvant s'évapore. Lorsque ses molécules par­viennent à nos narines, nous les percevons comme une odeur, plus ou moins agréable. Dans le même temps, les molécules polymères, qui restent en place, ont moins d'espace pour bouger el Unissent par se coincer les unes les autres: la colle devient solide. Dans certaines colles, il se produit même une réaction chimique entre les molécules polymères lorsqu'elles se rapprochent au cours du séchage, ce qui a pour effet de les attacher irréversiblement les unes aux autres en certains points. Dans tous les cas, la colle devient solide, et l'as­

semblage bien difficile à défaire. Bref, ça colle !

Spécial Physique - Sep. 2(X)5

5

Page 6: cetimenews 3 janv - fev 2006

VEILLE ET INFORMATIONS Plani f icat ion par ob jec t i f s - PPO En signe de concrétisation des nouvelles orientations straté­giques du Centre, et en collaboration avec la GTZ, une action de formation interne portant sur la méthode de planification

Déroulement de la formation: journée du 1er mars 2006

par objectif (PPO) a démarre le 28 février 2006 au profit des cadres supérieurs et chefs d'unités du CETIME

Cette formation a pour objectifs de consolider davantage leurs acquis dans le domaine de la gestion par objectifs.

L'utilisation de cette méthode est capitale d'autant plus qu'el­le concorde aussi bien avec les orientations des travaux du Xlème plan de développement (2007 - 2011) qui intègrent la planification par objectifs comme outil de gestion et la démarche adoptée pour réaliser le plan triennal de développe­ment du CETIME (2006 - 2008).

Il est à préciserque la démarche PPO présente plusieurs avan­tages liés à l'organisation et au potentiel humain de l'entre­prise dont :

* L'utilisation rationnelle du potentiel «innovation» des collaborateurs

* l £ rapprochement des orientations des collabora­teurs avec celles de l'organisation

* L'assouplissement des procédures de contrôle et d'encadrement entre les différents niveaux hiérar chiques de l'entreprise

* Une plus grande implication et intégration du per­sonnel dans I*entreprise et ses objectifs et ce en dis­posant d'une marge plus importante de manœuvre tout en étant plus responsable.

Ce séminaire est animé par un expert international de la GTZ (Dr. Sabine LÔBBE)

FORMATION & CERTIFICATION EN CND NIVEAU 3

LE COTfcND Le CETIME, Centre Régional de formation et de qualifi­cation en CND pour les pays africains francophones,

désigné par l'AIEA, organise un cours régional de formation qualifiante en CND niveau 3 (session de rattrapage) à Tunis du 27/02/2006 au21/03/2006. On pris part à ce cours, des participants de trois pays africains francophones : l'Algérie, la République Démocratique du Congo et le Maroc .

UN NOUVEAU SERVICE AU CETIME EN MATIÈRE D'INFORMATION TECHNIQUE

Dans le but de répondre aux besoins des industriels en matière d'informations techniques, LE CETIME propose aux industriels du secteur des Industries Mécaniques et Electriques (IME), un service question / réponse (Q/R). Ce service devrait permettre d'orienter les entreprises vers:

la recherche de fournisseurs, la recherche de normes de produits, la recherche de sous-traitants locaux ou éventuellement étrangers, et toutes informations techniques.

Contact: M. M. AYADI poste 1454

BOURSE ET MISE A NIVEAU I 'introduction en bourse: un nouveau mécanisme instauré en faveur des entreprises industrielles et de services visant le renforcement de leurs ressources permanentes. En effet, un nouveau programme pilote vient d'être lancé visant 50 entreprises désireuses de bénéficier des avantages d'accompagnement aux niveaux administratif, technique et financier pendant 3 ans pour assurer leur introduction en bourse. Une journée d'infor­mation avec le Ministère des Finances et le Ministère de l'Industrie, de l'Energie et des PME en collaboration avec le Conseil du Marché Fiancier a été tenue au profit des entre­prises le 28 février 2006 avec le soutien du PMN et du PMI.

Contact. Mme S. CHAABANE GALAAOUI (BMN) et Mme H. KHEUFI (BAE)

Convent ion CETIME - BFPME

Dans le cadre des efforts déployés pour promouvoir la création d'entreprises et afin de conférer plus d'efficacité et de souplesse aux mécanismes accompagnateurs, un partena­riat entre les secteurs financier et industriel s'est instaure, tra­duit par la signature d'une convention entre les centres techniques et la BFPME (Banque de Financement des P e t i t e s e t M o y e n n e s Entreprises). En vertu de cette convention, les centres tech­niques vont soutenir l'effort de la BFPME, à travers l'évalua­tion des études techniques pré­sentées par les nouveaux pro­moteurs.

Cette évaluation, au cas par cas. porte sur les choix techniques du projet, la vérification de la conformité des équipements à l'activité projetée de l'entrepri­se et l'évaluation du volume d'investissement.

6

Page 7: cetimenews 3 janv - fev 2006

VEILLE ET INFORMATIONS

La certification des produits et des services en 2 Questions 1- Certification: de quoi s'agit-il? La certification est une procédure par laquelle une tierce partie. l'organisme certificaleur. donne une assurance écrite qu'un systè­me d'organisation, un processus, une personne, un produit ou un sen ice est conforme à des exigences spécifiées dans une norme ou un réfrenliel.

La certification est un acte volontaire qui peut procurer à l'entre­prise un avantage concurrentiel et établir la confiance dans la rela­tion avec les clients. Elle est délivrée par un organisme ccrtificatcur indépendant des entreprises certifiées ainsi que des pouvoirs publics. En Tunisie, les organismes certificateurs sont au nombre de sept: TÙV, AFAQ ACERT, OQS, l)NV, INNORPI (TUNI-CERT), BVQI, APROQUEM.

La certification est souvent liée à la qualité dans la mesure où elle apparaît comme outil de valorisation d'un effort entrepris dans le sens de la qualité. Cependant, la mise en œuvre d'une démarche qualité n'est pas toujours liée à une recherche de certification. De même, l'obtention d'une certification n'est pas forcement un gage de la qualité des produits ou des services offerts par l'entreprise puisqu'elle constate la conformité à des «exigences spécifiées» qui peuvent ne pas correspondre aux attentes des consommateurs.

La certification est différente de la démarche de type «label» car celle-ci n'est pas encadrée par des dispositions réglementaires mais indique plutôt une origine ou une provenance géographique comme c'est le cas pour le label agricole.

Elle diffère également d'un marquage CE qui n'est pas une marque de qualité. En effet, celui-ci est destiné aux services de contrôle du marché et non pas aux consommateurs. Les conditions d'apposi­tion du marquage CE sont définies par les directives appropriées et n'impliquent l'intervention d'un organisme tiers que pour les pro­duits présentant des risques imponants. La certification de produits peut se maintenir, dans certains cas dans les domaines couverts par le marquage. Elle apporte dans ce cas. une valeur ajoutée par rap­port aux procédures réglementaires et aux directives qui les régient. C'est alors au marche de juger de la valeur de ces marques.

2- Quels sont les différents types de certifications volontaires? Il existe plusieurs types de certification dans les domaines de l'in­dustrie et des services qui répondent à des besoins différents (sys­tème. produit, personnel).

Certification système - La certification ISO 9001: visant la certification du système de management de la qualité de l'entreprise et fondée sur des principes dont I" -approche processus» et I" «orientation client» sont les plus importants. Elle est délivrée sur la base de la conformité à la norme internationale ISO 9001. ("est avant tout un outil de confiance entre clients et fournisseurs. - La certification ISO I400I: relative à l'évaluation d'un système de management environnemental d'une entreprise par rapport à la norme ISO 14001.

Certification du personnel Elle atteste la compétence professionnelle pour accomplir des taches déterminées aux regards des critères péétablis. Elle fournit au client une base d'appréciation plus objective sur la qualification des individus. En Tunisie, la certification du personnel a démarré avec le la certi­fication du personnel charge d'effectuer les Contrôles Non destruc­tifs (CND). A ce jour, environ 450 certificats initiaux reconductibles pour les 4 techniques de base et les 3 niveaux ont été émis.

Certification des produits et des services Blé s'adrcsse au client final, consommateur ou utilisateur et repose sur un niveau de résultat défini dans un référenliel par un ensemble de caractéris­tiques auxquelles le produit ou le service doit répondre. Ainsi, la certification peut être un critère de choix parmi les différentes offres existantes.

En Tunisie, l'octroi de la marque nationale de conformité aux normes. qui se concrétise par l'apposition du label de la marque «NT» sur les produits certifies est confie à l'INNORPI, organisme national de certi­fication. Ce type de certification concerne les produits fabriqués et commercialisés durant la validité de la licence d'octroi du droit d'usa­ge de la marque. Cette licence est reconductible.

CERTIFICATION DES COMPETENCES: u n N o u v e l o u t i l d e g e s t i o n d e s R e s s o u r c e s H u m a i n e s

mondialement reconnu. La certification des compétences ou communément appelée la certification du personnel, est un outil innovant de gestion des ressources humaines, adapté à toute entreprise quel que soit son sec­teur d'activité et le nombre de salariés. elle favorise la rencontre entre les objectifs de performance et les besoins des individus.

Elle constitue aussi un moyen de vali­dation et de reconnaissance des quali­fications du personnel certifié et la valorisation du niveau d'expérience et de professionnalisme.

Cette approche en terme de proces­sus, consiste à faire évaluer puis valider les compétences d'un salarié par un organisme tiers, qui atteste par écrit leur conformité par rapport à un résultat attendu et selon un rcfércnticl

La TUNISIE est avant-gardiste dans ce domaine. En effet, dans le cadre de la maîtrise de la qualité des produits et sur­tout de l'assurance de la sécurité des

Otcm N'M4«3 du 17 A r t tfles CARTE DE CERTIFICATION N'002W6

Cwtfflcation card

■MM CFM

bk

M M M M M I RT-III

Date d'expirat ion

02/2007

Mohamed El Kefi ALLOUI CJ.N. N' : 0326054

L E pncsiDfcw o u c o i e w i '

COMMISSION NATIONALE POUR LES CONTROLES NON-DESTRUCTIFS

Specimen de la nouvelle carte Je certification

biens et des personnes, les pouvoirs publics ont instauré depuis 1987 un sys­tème national de certification du person­

nel charge d'effectuer les Contrôles Non Destructifs (CND) conforme aux exi­gences internationales.

Ce système de certification est régi par une procédure mise en place par la

Commission Tunisienne des Contrôles Non Destructifs (COTEND). Cette procédure est administrée par le CETIME en tant qu'organisme de qualification autori­sé et centre d'examen spécialisé.

Fort de cette expérience, le CETIME a développé avec la STEG et la Direction Générale de l 'Energie, un système de certification des instal­lateurs gaz visant à améliorer la qualité des installations intérieures

et participer ainsi à l'effort national de maîtrise de l'énergie et de renforce­ment de la sécurité.

7

Page 8: cetimenews 3 janv - fev 2006

VEILLE ET INFORMATIONS LAD MARCHE DE MISE EN GRAPPES

FONCTIONNEMENT D'UN PROJET DE FORMATION SELON LA DEMARCHE DE MISE EN GRAPPES

I n s t i t u t i o n Représen ta t i ve En t rep r i se

Déc la ra t i on d ' i n té rê t

C o m i t é d e p i l o t a g e pa r tena r i a t I Va l i da t i on d e la d e m a n d e INon

D A E - 0 1 r e m p l i e

O u i

Réponse à la d e m a n d e

D S E / M E D é s i g n a t i o n d u q u a l i t i c i e n

I n s t i t u t i o n Représen ta t i ve En t rep r i se

I n s t i t u t i o n Représen ta t i ve / En t rep r i se O p é r a t e u r

Supe rv i seu r

F o r m a t e u r / A c c o m p a g n a t e u r (F / A) Q u a l i t i c i e n

Cho i x d e l ' opéra teur

C o n s t i t u t i o n d ' u n e g r a p p e

C o d i f i c a t i o n d e la g r a p p e

Séance I n t r o d u c t i v e Préservation - Programme - F / A - Qualiticien

F / A .

O p r é r a t e u r Ins tance Représen ta t i ve U n i t é r é g i o n a l e FC

C o m m i s s i o n Rég iona le FC

F / A -E n t r e p r i s e s -

Prise d e RDV p o u r v a l i da t i on d u beso in

d é p ô t d u doss ier d e f i n a n c e m e n t

Déc is ion DG

Liste des opéra teu rs agréés

C o n v e n t i o n spéc i f i que

Code g r a p p e

Présen ta t ion PV qua l i t i c i en

P l a n n i n g des v is i tes d 'en t rep r i se

- y * * Dossier d e f i n a n c e m e n t c o m p l é t é

A g r é m e n t

A P - Va l i da t i on d u beso in e n en t rep r i se

Jan* Plan d 'ac t ions

Va l i da t i on I Entrepris

O u i

C o n f i r m a t i o n d a t e F G Ni/

F o r m a t i o n g r o u p é e (FG) RDV AP

F / A

F / A

Qua l i t i c i en

Qua l i t i c i en

Supe rv i seu r

A c c o m p a g n e m e n t pe rsonna l i sé (AP)

Envo i R a p p o r t m e n s u e l

R a p p o r t d u Qua l i t i c i en

I £-< N Oui

N o n

Rappo r t Final

Eva lua t ion Finale d u p ro je t d e la Grappe

F i n

■Décision

Check- l i s te

Plan d 'ac t ions

Rappo r t a p p r o u v é

Fax E-mail

Présen ta t ion ( S u p p o r t p é d a g o g i q u e ) Fiche r é s o l u t i o n Fiche A v a n c e m e n t Travaux Fiche p résence

Fiche Réso lu t i on Fiche Présence

Cop ies : - Qua l i t i c i en - Superv iseur

Cop ies : - C o o r d i n a t e u r - Superv iseur

Cop ies : - C o o r d i n a t e u r - Superv iseur

Cop ies : - D G - C o o r d i n a t e u r

Contact. M. Ammar AMR1- poste 1437

Page 9: cetimenews 3 janv - fev 2006

DONNEES DU SECTEUR DES IME

en MÛT

2500

500C

□ Production ■Valeur Ajoutée □ Exportation

2003 2004 2005

Evolution des principaux paramètres du secteur mécanique et métallurgique au cours de la période 2003-2005

en MOT

2500-

a Production ■ Valeur Ajoutée D Exportation

2003 2004 2005

Evolution des principaux paramètres du secteur électrique au cours de la période 2003-2005

enMDT

400-, 350 300' 250 ^ 200

A A

150 ^ 100

5 0 x ■■w D Production ■ Valeur Ajoutée

— D Exportation

, ■r

2003 2004 2005

Evolution des principaux paramètres du secteur électronique au cours de la période 2003-2005

Les potentialités du secteur des IME

Le secleur des industries mécaniques et électriques compte actuellement 811 entreprises. Les investissements réalisés dans l'in­dustrie du secteur ont enregistré une évo­lution de 5.2% pour atteindre 142.9 MDT en 2005 contre 135.9 MDT en 2004. Les exportations du secteur des IME représentent 28% des exportations totales et occupent la seconde position après le textile (39 %). La valeur des exportations affiche une progression de 20.9 % durant l'année 2005. elle est de 3141.7 MDT contre 2597.9 MDT en 2004. Quant aux impor­tations relevant du secteur, elles sont de Tordre de 6641 MDT pour l'année 2005 contre 6528 MDT en 2004. Pour ce qui est des nouveaux emplois créés par le secteur durant l'année 2005. ils sont de l'ordre de 4280 postes contre 4150 pour l'année 2004.

Contact. Mme. C. MAALOUL poste 1439

Source: API

Normes & Réglementations

Nouvelles réglementations

Paru au journal officiel le 23 septembre 2005, l'arrêté du Ministre du Commerce et de l'Artisanat, du 15 septembre 2005. por­tant modification de l'arrêté du Ministre de l'économie Nationale du 30 août 1994 et fixant les listes des produits soumis au contrôle technique à l'importation et à l'exportation, décrète l'annulation pro­gressive des listes des produits annexés à l'arrêté du ministre de l'économie susvisé et leur remplacement par les listes annexées au nouveau arrêté. Toutefois, il est précisé que les matières premières et les produits semi-finis sont dispensés du contrôle technique à l'importation.

Nouveautés normatives:

Paru au journal officiel le 08 novembre 2005. l'arrêté du ministre de l'Industrie, de l'Rncrgic et des PME du 28 octobre 2005, décrète l'homologation de la norme tuni­sienne NT 26.05 (2004) intitulée: Acier à béton pour armatures passives - partie 2: barres nervurées et relative aux spéci­fications des barres d'acier nervurées ser­vant à renforcer le béton. Son application est obligatoire pour les producteurs, les commerçants, les importateurs et les ser­vices publics. Cette norme prendra effet six mois à partir de la date de publication du dit arrêté.

9

Page 10: cetimenews 3 janv - fev 2006

STAGES DE FORMATION

Afojs

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Sessions deformations spécialisées au CËTIIVE A Ï one ifr / " a n R U c n

Bases métallurgiques en soudage

Pertectionnement en soudage à l'électrode enrobée : Formation pratique La maintenance des Ar t ornâtes Programmables Industriels La démarche et les outils d'amélioration de la productivité Ecoute client et mesure de la satisfaction Protection des installât ons électriques et prévention des risques incendie Choix des méthodes de contrôle non destructif La maintenance des systèmes mécaniques industriels : roulement, accouplement, engrenage... Contrôle métallographique et mécanique des matériaux métalliques Ajdrt interne du système de management environnemental selon la norme ISO 19011

L'orga nisation des ateliers de fabrication par la méthode de 5 S

Utrasons niveau 1

Conception, exploitation et entretien des armoires électriques (BT)

Concepts et outils de management de la qualité dans l'entreprise industrielle

Stage de spécialisation en soudage «TIG» sur aciers inoxydables sur des tôles plates : formation pratique hstallations intérieures de gaz naturel :

M o d d e l : Conception et configuration selon NT 103.05

M s e e n ceuvTed'un programme de maintenance prédictive

Examende quahication en Ultra s ons niveau l

.architecture et fonctionnalité d'une GPA 0

Dagnostic et réparation des cartes électroniques

fedioprotection dans l'industrie

Le diagnostic énergétique dans le secteur industriel

Le système intégré «Qualité, Environnement S Sécurité» pour assurerla viabilité de l'entreprise.

Les techniques d'économie d'énergie su r les installations industrielles

Examen de qualiication en Radioprotecti on d3ns l'industrie

Formation q u a r a n t e en fofetrologie : Mstrologue niveau 1 tediologie hdustrielle niveau 1

analyse vibratoire, équili brage et alignement des machines tournantes

La gestion optimale des déchets dans l'entreprise industrielle

J a t

01-02/03

06-10/03 07-09/03 06-094)3 Û S-09 A) 3 13-16/03 13-17/133

14-16/133

14-16/03

15-17/03

23-24/03

27 /3 -04 /04

03-05/04

03-05/04

03-07/04

04-06/04

04-07/04

10-11/04

12-13/04

13-14-114

17-1 S/04

18-19/04

19-21/04

20-21/04

20-21/04

20-21/04 24-28/04

25-28/04

26-27/04

D I E U * t Jt Ceât&T/pas

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05 750 03 450 02 300 02 300 04 500 05 750

03 450

03 450

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02 300

07 350

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03 450

05 750

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02 400

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Contact Mme F AMMAR-poK«el«3&M W OUERGHI-poste 1451 FOIRES & SALONS

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Dubai -EAU

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Page 11: cetimenews 3 janv - fev 2006

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Page 12: cetimenews 3 janv - fev 2006

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