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LES DÉFIS DE CROISSANCE
DES ENTREPRISES EN DÉVELOPPEMENT RAPIDE OU PROGRESSIF
Pour faire grandir sa société, un entrepreneur – qu’il soit débutant ou chevronné – a besoin d’un bon produit, d’un excellent service, d’une main-d’œuvre qualifi ée, d’une bonne dose d’envie et d’un peu de chance. Mais cette croissance peut s’avérer douloureuse. Les instances ad hoc auxquelles demander des ressources ainsi qu’une organisation rigoureuse mais dynamique apportent alors un certain soulagement. Belfi us Banque, BNP Paribas Fortis et Securex conseillent les entrepreneurs et accompagnent l’expansion de leur activité. Compte rendu d’une table ronde passionnante sur ce thème…
Avec Trends Information Services, les organisations peuvent partager leurs points de vue, leurs stratégies et leurs solutions avec la communauté de Trends-Tendances. La rédaction de Trends-Tendances décline toute responsabilité quant au contenu de Trends Information Services. Interviews et rédaction : Dirk De Moor
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Grandir vite peut faire malLe monde change constamment, notamment sous l’effet de la numérisation et de la mondialisation. Si certains secteurs indus-triels sont malmenés, d’autres surgissent de nulle part. Les entre-prises similaires ou complémentaires fusionnent et procèdent à des acquisitions ou en font l’objet. Des groupes thématiques se forment et repoussent les limites des activités ou des organisa-tions qui les constituent. Bref, tout change, y compris le rôle des banques et des prestataires de services RH au sens large.
Dans ce contexte en perpétuelle évolu-
tion, des entreprises stagnent et dispa-
raissent, avec des perturbations à la clé.
D’autres se maintiennent ou se déve-
loppent, de manière progressive et or-
ganique ou rapide et exponentielle. Les
entreprises en expansion ont la vie dure.
Elles sont confrontées à des défi s de
croissance, comme l’accès au fi nance-
ment et l’engagement des bons effectifs.
Jeune talent ou expert confi rmé ?Peter Danneels, Business Marketing Di-
rector chez Securex : « Les entreprises
qui connaissent une croissance rapide
peuvent être tant des start-ups que des
entreprises bien établies. Ces dernières
se développent de manière plutôt pro-
gressive et organique, sauf si elles se
retrouvent du jour au lendemain avec
davantage de bâtiments, de stock, de
collaborateurs et de clients, à la suite
d’une fusion ou d’une acquisition. Même
si vous préférez qualifi er une fusion ou
acquisition de consolidation sur le mar-
ché, elle peut causer bien des soucis aux
entreprises concernées. Ces préoccu-
pations sont, bien sûr, abordées de ma-
nière proactive au stade préparatoire. »
De chercheur à entrepreneur« Certains managers d’entreprises en
expansion rapide, notamment dans les
technologies médicales, biologiques
ou écologiques, étaient encore cher-
cheurs au moment de l’expansion. Ils
n’étaient alors peut-être entourés que
de quelques collaborateurs », explique
Joachim Verheyen, Head of Business
Development Corporate & Public Bank,
Belgium chez BNP Paribas Fortis. « Ces
chercheurs sont-ils les candidats idéaux
pour faire croître l’entreprise et la diriger
en tant que CEO ? Sont-ils capables de
gérer une équipe de dix, vingt ou cin-
quante personnes ? » Et Mario De Vry,
Director Corporate Banking & Financial
Institutions chez Belfi us Banque, d’ajou-
ter : « Ces entreprises présentent une
dynamique et un ADN différents de ceux
des entreprises dites commerciales. Re-
joindre une entreprise ‘commerciale’ est
loin d’être évident pour un chercheur. »
Endosser de nouveaux rôles« Les changements, comme un dévelop-
pement (rapide), obligent les managers
et les collaborateurs à rester attentifs et
à faire preuve de fl exibilité », ajoute Peter
Danneels. « Ils sont amenés à travailler
différemment et, surtout, à collaborer
effi cacement et de manière structurée
avec davantage de personnes, qui en-
dossent des rôles différents et souvent
nouveaux. Cette situation requiert de
gros efforts de la part du chef d’entre-
prise, de ses dirigeants et de ses collabo-
rateurs. D’où l’importance d’une bonne
préparation et d’un suivi rigoureux sur le
plan de l’organisation et des ressources
humaines. »
Ont participé à la table ronde :Belfi us Banque Mario De Vry, Director Corporate
Banking & Financial Institutions
BNP Paribas FortisJoachim Verheyen, Head of
Business Development Corporate
& Public Bank, Belgium
SecurexPeter Danneels, Business
Marketing Director
MARIO DE VRY
JOACHIM VERHEYEN
PETER DANNEELS
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A l’heure actuelle, la création d’une entreprise est plus rapide et plus simple qu’avant. Diverses res-sources sont, par ailleurs, à portée de main : le fi nancement, bien sûr, mais aussi les informations de toutes sortes. C’est peut-être un cliché, mais le monde est bel et bien devenu un village et tout le monde peut entrer en contact avec tout le monde ou presque. La main-d’œuvre est, en outre, plus nombreuse et mieux formée. La professionnalisation reste pourtant indispensable à toute croissance.
Mario De Vry : « Le segment des PME
a encore fort à faire en termes de pro-
fessionnalisation des processus in-
ternes. Les entrepreneurs se fi ent à leurs
connaissances, à leur expérience et à
leur instinct. Et il n’est pas rare que le
fondateur-propriétaire soit également
CEO, CFO, COO, responsable RH, etc.
Or il est impossible d’exercer correc-
tement toutes ces fonctions en même
temps, surtout si l’entreprise commence
à se développer et, a fortiori, si elle
connaît un essor fulgurant. J’ai beau-
coup de respect pour ces chefs de PME.
Et je vous garantis qu’ils ont du courage
et de l’audace. »
« Ils ont souvent fondé leur entreprise d’in-
stinct », poursuit De Vry. « Mais arrive
le jour où il en faut plus et où ils doivent
penser à nommer des cadres moyens
pour soutenir cette entreprise à différents
niveaux et à mettre en place un proces-
sus décisionnel formel. Travailler dans
une entreprise à structure horizontale a
beau être agréable, ce modèle n’en est
pas moins vulnérable. Qu’adviendrait-il
si ‘l’homme à tout faire’ venait à dis-
paraître ? Le risque existe bel et bien. »
La famille n’est pas toujours la solutionJoachim Verheyen : « La succession peut
aussi poser problème au sein d’une en-
treprise familiale. Et Dieu sait si les en-
treprises familiales sont nombreuses
en Belgique ! Une professionnalisation
s’impose là aussi. Qui va reprendre les
rênes de l’entreprise ? Un des enfants ?
Lequel ? Ou alors un manager externe ?
Bon nombre d’entreprises familiales ont
encore tendance à vouloir que, par défi -
nition, l’entreprise reste dans la famille.
Si tout se passe souvent bien, il arrive
que des membres de la famille n’aient
pas envie de reprendre le fl ambeau ou
ne soient tout simplement pas les can-
didats idéaux. »
« L’aspect émotionnel entre en jeu et il
faut du courage pour prendre du recul,
mais rien n’empêche de séparer la pro-
priété et la direction de l’entreprise. Les
entreprises familiales ont parfois tout
intérêt à intégrer une expérience et des
connaissances extérieures au sein de la
direction et du conseil d’administration.
Par exemple pour élaborer une straté-
gie de croissance claire, dynamique et
fl exible. Les problèmes de succession
peuvent hypothéquer l’expansion de
l’entreprise. Une personne de confi ance
indépendante peut jouer un rôle d’ob-
jectivation à cet égard. »
La course aux talents n’est pas terminée« Une entreprise a aussi besoin de placer
les bonnes personnes aux bons postes
en dehors de la direction », précise Peter
Danneels. « C’est pourquoi nous offrons
aux entreprises – y compris celles qui
se développent rapidement – un large
éventail de services RH, au départ de
différentes cellules de compétences. »
« De nombreuses entreprises font en-
core face à la course aux talents. Un
concept loin d’être creux : la disponibilité
des collaborateurs adéquats et motivés
reste un problème de taille. Ces collabo-
rateurs sont pourtant essentiels à la pro-
fessionnalisation et à la croissance des
entreprises. Une foule de postes restent
vacants très longtemps. Sans parler des
métiers en pénurie. Le manque de colla-
borateurs ad hoc concerne d’ailleurs tant
les PME que les grandes entreprises. »
La professionnalisation : la clé du succès
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Les banquiers sont souvent confrontés à cette question, sous l’une ou l’autre forme. Mais ce n’est pas la bonne question… Disons plutôt qu’elle ne s’adresse pas au banquier et qu’elle n’a absolument pas sa place au début de la recherche de fi nance-ment. Tout dépend des raisons qui sous-tendent le fi nancement ainsi que du niveau et du type de fi nancement dont dispose déjà l’entreprise. C’est en tout cas l’avis de Belfi us Banque et de BNP Paribas Fortis.
On entend souvent que les banques ne
prêtent plus. Les banquiers Mario De Vry
et Joachim Verheyen ne sont toutefois
pas d’accord. Il suffi t de consulter les
chiffres de la Banque Nationale de Bel-
gique pour constater le contraire : c’est
écrit noir sur blanc. Les banques se
montrent néanmoins réticentes quant à
l’octroi de capital à risque.
Pas de risque avec l’argent d’autrui Mario De Vry : « Il arrive effectivement
que des entreprises sollicitent un prêt
auprès de leur banquier alors qu’elles
ont besoin de capital à risque. Or les
banques ne sont pas là pour procurer du
capital à risque aux entrepreneurs. Par
principe, car lorsqu’une banque prête de
l’argent à une entreprise, elle fi nit, si tout
va bien, par le récupérer (avec les inté-
rêts). Si l’entreprise se porte à merveille,
la banque ne récupère que son capital
(majoré des intérêts). Mais si les choses
tournent mal, elle ne revoit pas la cou-
leur de cet argent, qui n’est d’ailleurs pas
le sien. Une banque ne pourra jamais le
compenser. Il en va autrement pour les
prêteurs de capital à risque : they win some, they lose some. »
Comment, dès lors, obtenir de l’argent
pour fi nancer votre croissance ? Joachim
Verheyen : « Il y a les capitaux propres
du ou des fondateurs, l’apport des amis
et de la famille (que l’on appelle les fa-mily, friends and fools), les participations
Vais-je obtenir de mon banquier du capital à risque?
Conquérir le monde au culot« Le concept de capital à risque est interprété différemment dans les sec-
teurs de rupture, à croissance rapide », affi rme Joachim Verheyen. « Les ban-
ques sont à même d’évaluer correctement le risque inhérent à la croissance
des entreprises classiques. Mais si un entrepreneur culotté se présente en
affi rmant qu’il est en train de développer une merveille technologique, qu’il
ne dégagera pas de bénéfi ces pendant quelques années, mais qu’il pourra
conquérir le monde à condition de pouvoir emprunter une somme impor-
tante à la banque, la faisabilité du projet est plus diffi cile à évaluer. Et les
risques sont plus grands. »
des clients ou fournisseurs importants,
les éventuelles subventions ou garanties
publiques, les business angels ou capitaux-
risqueurs et, depuis peu, le fi nancement
participatif (crowdfunding) et le nouveau
tax shelter pour certaines start-ups. Sans
oublier la banque pour accompagner l’ex-
pansion rapide et fournir un fonds de rou-
lement, des investissements et d’autres
services fi nanciers. »
Sources internes de fi nancement Les deux banquiers : « Les délais de paie-
ment des clients et des fournisseurs ain-
si que le niveau de stock de l’entreprise
sont autant de sources à garder sous
contrôle. Vous cherchez – c’est légi-
time – à attirer rapidement de nombreux
clients, ce qui vous pousse à autoriser de
(trop) longs délais de paiement. Dans le
même temps, vous attendez un service
irréprochable de la part de vos fournis-
seurs et acceptez, dès lors, de courts dé-
lais de paiement. Enfi n, vous voulez as-
surer des livraisons rapides : vous vous
constituez, pour ce faire, un stock (trop)
important et donc cher. Ce sont des
occasions manquées de disposer d’un
fi nancement interne. Vous risquez, qui
plus est, de vous en mordre les doigts. »
Des rôles clairs« Lorsque nous sommes face à des
entrepreneurs en quête de capital à
risque, nous devons clarifi er le rôle de
la banque », expliquent les deux ban-
quiers. « Cela ne veut pas dire que nous
embobinons nos clients. Au contraire :
nous leur présentons les possibilités de
fi nancement qui existent. Nous leur ex-
pliquons où et comment les trouver et
ce que la banque peut leur apporter. »
JOACHIM VERHEYEN MARIO DE VRY
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En plein essor ? Pensez Asset Based Finance !Un essor rapide s’accompagne de divers besoins : professionna-lisation, meilleure organisation ou processus décisionnels sup-plémentaires au sein de l’entreprise. Il déstabilise également – souvent provisoirement – la structure fi nancière de l’entreprise. Selon Belfi us Banque, l’Asset Based Finance constitue alors une forme de fi nancement idéale.
Mario De Vry : « La déstabilisation de la
structure fi nancière dans une entreprise
qui affi che une croissance rapide est due
aux investissements qui ne génèrent
un retour qu’ultérieurement. Ce retour
entraîne alors un bénéfi ce ou du cash-
fl ow, qui vient renforcer les capitaux
propres, ce qui rétablit l’équilibre fi nan-
cier. Pour surmonter cette période, les
entreprises cherchent un fi nancement.
Qui aura une part du gâteau ?L’ambition d’un entrepreneur con-
tribue à déterminer la nature du
fi nancement et, dès lors, la crois-
sance de l’entreprise. Compte-
t-il rester le seul propriétaire de
l’entreprise et, par conséquent, se
développer moins (rapidement),
mais garder personnellement tous
les revenus ? Ou envisage-t-il un
essor rapide de son entreprise via
l’apport d’investisseurs externes ?
Dans ce dernier cas, le gâteau à
diviser sera considérablement
plus grand, mais l’entrepreneur
en recevra une plus petite part –
qui n’en sera peut-être pas moins
alléchante.
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Les banquiers déterminent alors si le
cash-fl ow du passé est suffi sant pour
le programme d’investissement. C’est
souvent le cas pour les entreprises clas-
siques qui se développent progressive-
ment, mais très rarement si l’entreprise
connaît un essor fulgurant. »
La garantie réduit le risque« Pour aider l’entrepreneur, nous optons
pour l’Asset Based Finance. Concrè-
tement, le fi nancement s’effectue en
prenant comme garantie un élément
de l’actif à identifi er clairement : une
machine ou une voiture, des créances
commerciales, du stock… Contraire-
ment à une hypothèque, l’objet de la
garantie devient ici immédiatement la
propriété de la banque. Si les choses
tournent mal, aucune procédure juri-
dique n’est entamée pour récupérer le
montant prêté. »
Financement commercialLe fi nancement commercial (couram-
ment appelé « affacturage ») est un
exemple particulièrement éclairant
d’Asset Based Finance. Mario De Vry :
« En cas d’expansion rapide, les
créances commerciales de l’entreprise
augmentent elles aussi fortement,
sans quoi l’entreprise ne se développe-
rait pas aussi vite. En tant que banque,
nous octroyons un crédit sur la base des
créances commerciales qui – contraire-
ment à une ligne de crédit fi xe comme
un crédit de caisse ou un straight loan
(avance à terme fi xe) – évoluent de ma-
nière fl exible et automatique avec l’aug-
mentation du chiffre d’affaires. Le seuil
d’accès (le risque) pour la banque est
bas et la fl exibilité dynamique est une
bonne chose pour l’entreprise. »
Leasing automobile opérationnelAutre exemple : le leasing automobile
opérationnel. Une entreprise qui em-
ploie un nombre limité de collabora-
teurs met des voitures de société à dis-
position sur la base de leurs souhaits ou
de leurs besoins. « Mais cette diversité
n’est pas tenable en cas d’expansion
rapide. Mieux vaut alors opter pour un
leasing opérationnel avec des catégo-
ries de voitures claires. Le leasing de
machines constitue lui aussi une solu-
tion pratique. Il ne peut pas y avoir de
confl it avec une autre garantie bancaire
et il s’agit d’un fi nancement à 100%
avec préfi nancement de la TVA. Qui
plus est, un leasing off- balance (opéra-
tionnel) ne pèse pas sur le bilan de l’en-
treprise en expansion. »
La perfection n’a pas que du bonLes starters (qui ne sont pas toujours des jeunes) sont nombreux à perfec-
tionner leur produit ou service pendant trop longtemps avant de le com-
mercialiser. On dit qu’une personne qui n’a pas « remis sa copie à temps »,
aussi imparfaite soit-elle, a manqué sa chance. Les prêteurs de capital à risque
préfèrent investir dans une entreprise qui distribue déjà des produits ou des
services, aussi modeste soit-elle. C’est le signe de l’existence d’une preuve
de concept et d’ambitions commerciales dans le chef de l’entrepreneur.
Un entrepreneur a, du reste, tout intérêt à se retrousser les manches avant de
faire appel à l’aide ou à l’argent de quelqu’un d’autre.
L’importance des intérêtsIl faut savoir qu’un fonds d’inves-
tissement tel qu’un capital-
risqueur n’a pas les mêmes in-
térêts que l’entrepreneur. La plu-
part des fonds investissent dans
une entreprise à fort potentiel de
croissance rapide afi n de revendre
leurs parts à profi t après une di-
zaine d’années. Ils préparent en
quelque sorte l’entreprise pour
un fi nancier suivant, qui (c’est à
espérer) paiera davantage pour elle.
Business model : classique ou pas ?Bon nombre de chefs d’entreprise
en croissance rapide n’ont pas la
moindre idée de la manière de
diriger une affaire. Ils créent un
produit ou un service et se prennent
déjà à rêver d’Amérique. Si cette
ambition est louable, le business
plan et le modèle de rémunération
doivent aussi être bien fi celés. Il ne
s’agit pas (ou plus) d’un modèle
classique pour les entreprises à fort
potentiel de croissance rapide.
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Entreprendre, c’est se retrousser les manches. Un principe qui s’applique tant au chef d’entreprise qu’à tous les membres de l’équipe. Mais comment organiser cette équipe dans le respect des ambitions et de la culture de l’entreprise ? Comment faire en sorte que tout le monde regarde dans la même direction et fasse preuve de motivation, de professionnalisme et d’enthou-siasme ? Afi n d’aider les indépendants, les PME et les grandes entreprises dans leur parcours d’expansion, Securex propose un large éventail de services RH, au sens large du terme
« Le fi nancement d’une entreprise en
plein essor est évidemment crucial »,
confi rme Peter Danneels. « En cas de
croissance fulgurante, l’une des pre-
mières étapes consiste d’ailleurs sou-
vent à doter l’équipe managériale d’un
Chief Financial Offi cer. Mais l’augmen-
tation de l’effectif pose aussi inévitable-
ment la question des RH, car le fi nan-
cement seul ne garantira pas le succès
d’une expansion (rapide). Je pense no-
tamment à la défi nition et à la concilia-
tion des rôles du chef d’entreprise et de
ses collaborateurs, à la structure orga-
nisationnelle, à la répartition des tâches
entre les managers et les collabora-
teurs opérationnels, à l’organisation de
la concertation professionnelle et à la
communication. Une entreprise parfai-
tement fi nancée, mais désorganisée, ne
se développera pas rapidement, voire
pas du tout. »
Collaboration entre les individus« Les individus sont essentiels, en tant
que personnes et en tant que collabo-
rateurs et collègues au sein de l’entre-
prise. Le succès et la croissance d’une
entreprise dépendent dans une large
mesure de la manière dont l’entreprise
attire son capital humain, prend soin
des talents et conserve ses collabo-
rateurs en les stimulant sans cesse.
Une croissance rapide nécessite
de l’organisationTravailler autrementDe nouvelles formes de tra-
vail font actuellement leur
apparition sur le marché, no-
tamment le Nouveau Travail.
« Dans un avenir proche, les
collaborateurs seront probable-
ment plus nombreux à travail-
ler sous le statut d’indépendant
ou à temps partiel pour plu-
sieurs clients ou employeurs »,
estime Peter Danneels. « Il arrive
qu’une expertise spécifi que soit
utile à une entreprise, mais pas
les vingt jours ouvrables du mois.
Les entreprises ont aussi besoin
de conseils dans le cadre de
cette évolution. Le cadre législa-
tif constitue d’ailleurs encore un
frein, mais il va (devoir) évoluer.
Les sites web qui proposent des
missions dédiées aux free-lances
et aux travailleurs à temps partiel
se multiplient progressivement,
tant à l’échelon local qu’au ni-
veau mondial. »
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Les collaborateurs doivent, d’une part,
se sentir bien dans leur fonction et,
d’autre part, s’adapter à l’équipe et à
la culture de l’entreprise. Ils donneront
alors le meilleur d’eux-mêmes. »
« L’organisation de la mobilité des col-
laborateurs ainsi que toutes les inte-
ractions entre les rôles, les postes, les
responsabilités, les défi s, les ambitions
et les griefs sont essentielles. C’est le
seul moyen de garantir une machine
bien huilée, où les individus collaborent
avec plaisir et effi cacité pour réaliser les
objectifs de l’entreprise, notamment car
ils concrétisent du même coup leurs at-
tentes personnelles. »
Il ne faut pas sous-estimer l’importance
d’une excellente organisation : c’est
elle qui fait la différence entre la crois-
sance et le statu quo. « Nos spécialistes
mettent cette expérience au service des
indépendants, des PME et des grandes
entreprises à divers niveaux : adminis-
tration, payroll, bien-être, etc. Nos so-
lutions peuvent être mises en œuvre
ponctuellement ou par projet. Elles en-
globent les conseils, la consultance, le
suivi et la technologie. »
De 10 à 50 ou 100« La croissance requiert une adaptation
de la part de certains chefs d’entreprise.
Ils ont créé leur affaire quelques années
auparavant et appelaient leurs cinq pre-
miers collaborateurs par leur nom ou
leur surnom. Il leur est même arrivé de
déjeuner ensemble à midi. Dans la me-
sure où ils se voyaient tous les jours,
ils parvenaient à se mettre d’accord
directement et à résoudre rapidement
les problèmes éventuels. Mais l’arri-
vée soudaine de 50 ou 100 nouveaux
collègues en Belgique et à l’étranger a
changé la donne. Il faut peut-être pré-
voir un niveau intermédiaire, organiser
des moments de concertation, mettre
en œuvre des processus (plus) formels
ou adopter un système de reporting
uniforme. Et ce ne sont là que quelques
exemples de changement. »
« Motiver les collaborateurs d’une
‘boîte’ de 100 collègues requiert égale-
ment une approche différente. En pré-
sence d’une poignée de collaborateurs,
il est encore possible de tenir compte
des desiderata de chacun : voiture de
société, télétravail, congé collectif…
Lorsque les collaborateurs se multi-
plient, il importe de mieux structurer
et organiser les types de contrats, de
congés, de rémunération, de voitures
de société et d’avantages du personnel.
A défaut, vous vous exposez à des
déséquilibres et à des frustrations au
sein de l’équipe. »
Personnalisation à tous les égards« Des conseils et un accompagnement
sur mesure sont indispensables à cet
égard. Il importe également de prêter
attention, dans le cadre du parcours de
croissance de l’entreprise, au triangle
formé par le collaborateur, l’équipe et le
chef d’entreprise ou la direction. Chacun
doit pouvoir fonctionner de manière op-
timale, en relation avec lui-même, avec
l’équipe et avec les cadres ou les ‘subor-
donnés’. Comment stimuler la collabo-
ration au sein d’une équipe ? Comment
développer les talents ? Comment don-
ner du feed-back ? Comment déléguer ?
Les descriptions de fonction, les entre-
tiens fonctionnels périodiques, les éva-
luations, la motivation… sont cruciaux.
Ces éléments n’ont, de prime abord,
rien de sexy, mais il s’agit de points d’at-
tention essentiels qui font véritablement
la différence. »
Et Peter Danneels de mettre en garde :
« Il s’agit, par ailleurs, de ne pas gâcher
la bonne ambiance ni de brider le sens
de l’initiative des collaborateurs et de
la direction en instaurant de la struc-
ture et de l’organisation. C’est tout un
art ! L’organisation de la collaboration
ne doit pas nuire à la spontanéité. Le
chaos n’apporte rien de bon, mais il ne
faut pas non plus jeter le bébé avec l’eau
du bain. »
Spécialement pour les startersSecurex propose aux starters un parcours d’accompagnement de six
mois. Outre une assistance administrative (autorisations et formalités),
il comprend aussi, et surtout, un accompagnement personnalisé du
nouveau chef d’entreprise tout au long du parcours d’entrepreneuriat.
Des spécialistes aident l’entrepreneur à développer sa jeune entreprise :
recherche des collaborateurs idéaux, marketing et communication, ven-
tes… Et vu l’importance de l’aspect fi nancier, ils coordonnent aussi pré-
alablement l’élaboration d’un dossier de crédit solide, étayé par un
business plan réaliste. Securex collabore notamment avec BAN Vlaan-
deren (business angels) et www.angel.me (fi nancement participatif).
PETER DANNEELS
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La croissance par les marchés publicsDepuis le 1er juillet 2013, les marchés publics sont soumis à une nouvelle législation en Belgique. De nombreuses institutions sociales sont désormais concernées. Belfi us Banque, qui travaille depuis toujours avec les pouvoirs publics, guide les entreprises dans l’univers des adjudications. La croissance passe, en effet, aussi par la conquête de nouveaux marchés. Mario De Vry nous éclaire.
« Le secteur belge des marchés pu-
blics représente un chiffre d’affaires
de 50 milliards d’euros. Les missions
concernent les transports publics, les
travaux d’infrastructure, l’urbanisme, les
services, l’aménagement de bureaux, la
restauration, le traitement des déchets,
les événements… Et depuis l’entrée en
vigueur de la nouvelle législation, une
foule d’institutions sociales relèvent
aussi des marchés publics : hôpitaux,
hautes écoles et universités, enseigne-
ment libre subventionné… »
Une grande complexitéIl s’agit, dans l’ensemble, d’un marché
gigantesque, mais le cadre légal qui régit
les adjudications est complexe, surtout
pour les novices. « Pensez aux règles
strictes et parfois nouvelles en matière
de lots, de caution, de délai de paie-
ment, de délai de vérifi cation, d’intérêts
de retard… Sans oublier le modèle de
déclaration bancaire obligatoire qui in-
vestit la banque d’une responsabilité ac-
crue. Et je ne parle pas des nombreuses
autres procédures ! »
Problème ou obstacle ?Si l’accès aux marchés publics ne re-
présente pas un problème en soi, il
constitue tout de même un obsta-
cle sur la voie de la croissance. « De
nombreuses entreprises n’ont pas
conscience de la diversité des mar-
chés publics et passent, dès lors, à
côté d’occasions intéressantes. Elles se
posent, en outre, beaucoup de ques-
tions : Où trouver les adjudications ?,
Que faut-il savoir au préalable ?, Quels
sont les critères formels ?, Une concer-
tation est-elle possible ?, A combien
s’élève le seuil de publicité ?, etc.
Les pouvoirs adjudicateurs souhaitent
clairement impliquer davantage les en-
treprises dans le cadre des commandes
publiques. Plus de la moitié des mar-
chés publics sont d’ailleurs attribués
à des acteurs économiques locaux. Il
s’agit là d’opportunités en or pour les
entreprises capables de s’adapter à la
méthodologie et aux critères formels
stricts des marchés publics. »
Accelerator : outils et servicesBelfi us a conçu, sur la base de sa longue
expérience et de ses connaissances, le
Belfi us Accelerator. « Il s’agit d’une série
d’outils et de services destinés à aider
les entreprises à accroître leur chiffre
d’affaires dans le secteur public et so-
cial. Notre offre multiplie leurs chances
de décrocher des marchés publics. Les
entrepreneurs peuvent, en outre, cher-
cher une personne de contact dans le
secteur public ou social via une base de
données qui rassemble 120.000 déci-
deurs politiques et 7.500 organisations.
Les clients ont également accès à des
services complémentaires et à des so-
lutions fi nancières spécialisées. Il faut
savoir qu’un fi nancement approprié est
essentiel pour s’en sortir sans accrocs
dans l’univers des marchés publics. »
MARIO DE VRY
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12 TRENDS INFORMATION SERVICES
Les obstacles à l’internationalisation sont aussi une forme de défi de croissance. Pensez aux PME qui souhaitent exporter, mais ne parviennent pas à prendre pied à l’étranger – par manque de temps ou d’expérience. L’étude de marché a beau être positive, les efforts se relâchent dès que des contacts doivent être établis. L’initiative Trade Development de BNP Paribas Fortis remédier à ce problème.
Rob van Veen, Trade Development
Manager chez BNP Paribas Fortis,
a déjà rencontré les dirigeants de
quelque 400 PME en Belgique. « Je les
aide à réaliser leurs ambitions interna-
tionales », explique-t-il. « La banque
connaît très bien le marché local où
l’entreprise souhaite s’implanter. Nous
rassemblons le plus de réponses pos-
sible aux questions que les entrepre-
neurs – chefs d’entreprise ou respon-
sables des exportations de PME – se
posent au sujet de pays spécifi ques. »
Un réseau de partenaires« La plupart des PME n’ont pas besoin
de nous pour explorer un marché ou
une niche à distance. Mais dès qu’il
s’agit de choisir parmi plusieurs dis-
tributeurs, importateurs ou agents
potentiels, les choses se corsent, ne
serait-ce que parce qu’une présence
(et du temps) sur place s’impose,
de même qu’une connaissance de la
langue et des coutumes locales. Nous
mettons alors la PME en contact avec
nos Trade Development Partners. Il
s’agit d’un réseau d’experts locaux
spécialisés dans divers domaines, que
BNP Paribas Fortis a scrupuleusement
évalués comme s’il s’agissait de ses
propres collaborateurs. Ces experts
sont tous parfaitement intégrés dans
le tissu local. »
Un développement rapide et sûr« Ces Trade Development Partners
sélectionnent rigoureusement les par-
tenaires commerciaux potentiels sur
la base d’une analyse juridique, fi nan-
cière et commerciale. Ils en proposent
ensuite cinq à la PME exportatrice.
Celle-ci peut ainsi faire un choix éclai-
ré et, en cas de volonté réciproque de
collaboration, lancer rapidement ses
activités, en toute sécurité. Les Trade
Development Partners restent à la dis-
position de la PME par la suite. »
Se développer à l’étranger
ROB VAN VEEN
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André PapoularCEO – Schréder
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14 TRENDS INFORMATION SERVICES
Joachim Verheyen : « En Europe et, plus
particulièrement, en Belgique, nous ob-
servons un déplacement tangible de l’in-
dustrie (lourde) vers des activités manu-
facturières agiles et une économie des
services. Ajoutez-y le développement
rapide de la numérisation, la connectivi-
té, la mobilité, les glissements démogra-
phiques, les avancées technologiques
(imprimantes 3D, Internet des Objets,
nanotechnologie…) et vous comprenez
d’emblée que les entrepreneurs devront
penser et travailler autrement demain,
si ce n’est déjà aujourd’hui. Les modèles
d’affaires changent, les réseaux et l’in-
novation gagnent sans cesse en impor-
tance. Nous devons tous être conscients
de ces tendances et évolutions afi n d’y
prendre part activement. »
Dès les premiers pas Pour rapidement identifi er les entre-
prises qui façonneront le futur et les ai-
der dès leurs premiers pas, BNP Paribas
Fortis a récemment créé des Innovation
Hubs. Des collaborateurs spécialement
formés y coopèrent étroitement avec
des partenaires externes issus des éco-
systèmes locaux et nationaux qui gra-
vitent autour des entreprises innovantes
dans le seul but de leur apporter un ap-
pui et un accompagnement adéquats à
chaque phase de leur développement.
Les premiers Innovation Hubs ont pris
leurs quartiers à Bruxelles, Charleroi,
Gand, Hasselt, Louvain, Anvers, Liège et
Namur. Courtrai suivra prochainement.
Les business angels sont bien sûr de la partie L’entrepreneur Cédric Donck a formé
quelque quatre-vingts personnes ac-
tives dans des fonctions très diverses
(de chargés de relation et spécialistes
produits à décideurs de crédit) dans la
banque à identifi er les besoins des en-
trepreneurs en croissance rapide et à
y répondre. En tant que business angel, Cédric Donck est spécialisé dans les
entreprises Internet. Il est également
chargé de cours, entre autres à la Solvay
Brussels School in Economics & Mana-
gement. Il a aussi créé deux ONG en
Afrique visant à soutenir les entrepre-
neurs locaux.
Cédric Donck croit dans les Innovation
Hubs et dans la vision de la banque :
« BNP Paribas Fortis propose évidem-
ment des produits bancaires à ces en-
trepreneurs, mais la banque entend aus-
si soutenir l’économie innovante dans
une perspective sociale. Dans les dix
ans à venir, celle-ci deviendra, en effet,
cruciale pour la prospérité dans notre
pays. Il suffi t de penser aux entreprises
Internet et biotechnologiques. »
Why start-ups failL’ouvrage Pimento Map, écrit par
Cédric Donck, Béatrice de Mahieu
et Pierre-Alexandre Losson est
sorti de presse en 2013. Des ques-
tions spécifi ques, tout au long du
livre, permettent aux entrepreneurs
d’évaluer le potentiel de leur plan
d’affaires. Un autre ouvrage de
Cédric Donck paraîtra prochaine-
ment : Why start-ups fail. Le business angel y décrit les erreurs fréquentes
(mais à éviter) qui justifi ent l’échec
des entrepreneurs débutants.
Innovation Hubs : une solution aux défi s de croissance Le rythme de croissance parfois effréné des entreprises inno-vantes nécessite un accompagnement et un soutien adaptés. A cet effet, BNP Paribas Fortis a créé des Innovations Hubs (Pôles d’Innovation) déjà présents dans huit villes belges. Les entre-prises innovantes à fort potentiel de croissance peuvent y faire appel à des collaborateurs spécialisés en innovation et intensi-vement formés pour les accompagner dans leur développement, tant local qu’international.
Travailler et apprendre chez Co.StationSoutenir l’innovation est également
l’objet de l’initiative et entreprise
Co.Station, une promesse qu’elle
concrétise par une offre triple :
un vaste espace de travail fl exible,
une académie et un accélérateur ;
le tout étant mis au service de
l'entrepreneuriat. Tant BNP Paribas
Fortis que Cédric Donck prêtent
leur concours à Co.Station.
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TRENDS INFORMATION SERVICES 15
De nombreuses entreprises actives
dans les loisirs utilisent les logiciels et
applications de Syx Automations pour
les inscriptions, la gestion de caisse, le
ticketing, le contrôle d’accès… Située à
Ypres, l’entreprise a connu, ces cinq der-
nières années, une forte croissance aux
Pays-Bas, en Grande-Bretagne et, de-
puis 2014, en Inde.
« L’envol de l'effectif a conduit à une
grande diversité de fonctions, comme
celles de consultants, de formateurs, de
développeurs ou de collaborateurs au
service clientèle », affi rme Lien Waerlop,
HR Assistant. « Et cela s’est traduit par
une complexité pratique et juridique
supplémentaire. Pensez au télétravail,
au congé et aux services de garde. L’ac-
compagnement de Securex sur le plan
juridique est vraiment le bienvenu. »
Un reporting clairLa croissance s’accompagne aussi de
nouveaux défi s sur le plan technico-
fi nancier. Hans Vermaerke, CFO : « Gar-
der une vue d’ensemble sur les collabo-
rateurs dans tous les pays est crucial.
A cet égard, il faut plus de reporting
qu’aujourd’hui. Nous passons donc à un
progiciel plus complet de Securex pour
le reporting sur les performances, les
absences, les avantages extralégaux, les
voitures de société… »
En tout, Syx Automations pourra consul-
ter dès le mois de juin une quarantaine
de rapports établis par département, par
siège ou par pays. « Nous disposerons de
statistiques intéressantes sur l’âge des
collaborateurs, leur ancienneté, le déve-
loppement de leur carrière... L'accompa-
gnement par Securex de cette transition
se déroule de manière extrêmement
professionnelle. »
Une croissance exponentielle bien encadréeLa plupart des acteurs du secteur ouest-européen des loisirs connaissent les solutions que propose Syx Automations. Qu’il s’agisse d’administrations communales, de musées, de parcs d’attractions, de zoos, de théâtres, de salles de sport… L’entreprise connaît une forte croissance et compte sur Securex pour bien encadrer le mouvement.
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