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PRÉSENTATION DU CHERCHEUR : M. Luc Hobson est un biochimiste de formation et pas- sionné de la cuisine. Il apprécie les ingrédients frais et peu transformés, une cuisine simple et savoureuse. Il est convaincu que la connaissance de la composition des aliments combinée à la science alimentaire con- duit vers des choix alimentaires avertis et donc, à une alimentation saine. Il est aussi important aujourd’hui, que pour toutes les générations précédentes, de cui- siner avec des ingrédients de base pour entretenir une santé familiale. Professeur culinaire en science alimentaire et nutrition familiale. Chroniqueur dans le journal Your Local Journal (www.yourlocaljournal.com ) Apparition dans l’émission l’Épicerie (Radio Canada), PULSE (CFCF), The Doctor Joe Show (CJAD) et The Aphrodite Salas Show (940 Montreal) Professeur occasionnel dans le programme de nutrition et diététique à l’université McGill. Formateur certifié du MAPAQ en hygiène et salubrité alimentaire 20 années d’expérience en représentation technique et science appliquée dans l’industrie alimentaire Résultats de recherches LA GRIOTTE Prunus Cerasus, le nom de la cerise acidulée se compte parmi les <super fruits>. Ce fruit, af- fectueusement appelé la griotte au Québec, est main- tenant reconnu comme une riche source d’une variété de phytonutriments. Selon une étude américaine inti- tulée The Cherry Nutrition Report (www.choosecher- ries.com.), des études scientifiques démontrent que la griotte, même séchée, en jus ou congelée, est une excellente source d’antioxydants, des phytopigments, tels des anthocyanines, et de la mélatonine, un ingré- dient bénéfique pour le sommeil. Des études semblent indiquer que l’ensemble des composés de la cerise acidulée peut potentiellement réduire l’inflammation due par l’arthrite et la goutte. Ils peuvent aider à se protéger contre les maladies cardio-vasculaires, certains cancers, réduire les risques de diabète et le syndrome de résistance à l’insuline et même, prévenir les pertes de mémoire. LA GRIOTTE EN UN COUP D’ŒIL Pouvoir antioxydant (indice CARO par 100g) Jus de cerise acidulée concentré : 12 800 unités CARO Cerise acidulée séchée : 6 800 unités CARO Cerise acidulée surgelée : 2 033 unités CARO Cerise acidulée en conserve : 1 700 unités CARO PIGMENTS : ANTHOCYANINES Nutriments : excellente source de bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. La griotte contient 19 fois plus de bêta-carotène que le bleuet et la fraise. Une source riche en vitamine C et E. De plus, elle contient du potassium, du magnésium, du fer, du folate et des fibres. La griotte est une des rares sources alimentaires de mélatonine. Un puissant antioxydant qui régularise notre rythme chronobiologique et notre cycle circa- dien d’éveil et de sommeil. La quercétine, le kaemp- férol, l’acide chlorogénique, l’acide paracoumarique, l’acide gallique, l’acide ellagique, l’alcool périllylique et l’acide D-glucarique sont parmi les autres phyto- nutriments qui se retrouvent dans la cerise acidulée. LES ANTHOCYANINES Les anthocyanines sont responsables de la profonde et riche couleur des cerises. Elles font parties d’un groupe de pigment végétal phénolique appelé flavo- noïde. Il y a 150 différents flavonoïdes qui se retrou- vent dans les plantes et les anthocyanines ont la plus grande capacité antioxydante (Elliott 1992). Selon le type, les anthocyanines colorent les fruits et légumes du rouge au bleu. La griotte contient la plus grande concentration d’anthocyanines 1 et 2. Ces deux types peuvent bloquer l’action d’un type d’enzyme appelé cyclo- oxygénase (COX) (Seeram, Momin et al. 2001). Cer- taines drogues analgésiques fonctionnent en inhibant l’action de la cyclo-oxygénase. Cette observation offre Su�r Fruit cr ue Cerise La présente étude a été demandée par Le Temps des Cerises. Il s’agit d’un recensement des études déjà effectuées sur les bienfaits de la cerise acidulée ou griotte. Les références des études complètes (en anglais) sont à la fin de ce document.

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PRÉSENTATION DU CHERCHEUR : M. Luc Hobson est un biochimiste de formation et pas-sionné de la cuisine. Il apprécie les ingrédients frais et peu transformés, une cuisine simple et savoureuse. Il est convaincu que la connaissance de la composition des aliments combinée à la science alimentaire con-duit vers des choix alimentaires avertis et donc, à une alimentation saine. Il est aussi important aujourd’hui, que pour toutes les générations précédentes, de cui-siner avec des ingrédients de base pour entretenir une santé familiale.

• Professeur culinaire en science alimentaire et nutrition familiale.

• Chroniqueur dans le journal Your Local Journal (www.yourlocaljournal.com )

• Apparition dans l’émission l’Épicerie (Radio Canada), PULSE (CFCF), The Doctor Joe Show (CJAD) et The Aphrodite Salas Show (940 Montreal)

• Professeur occasionnel dans le programme de nutrition et diététique à l’université McGill.

• Formateur certifié du MAPAQ en hygiène et salubrité alimentaire

• 20 années d’expérience en représentation technique et science appliquée dans l’industrie alimentaire

Résultats de recherchesLA GRIOTTE Prunus Cerasus, le nom de la cerise acidulée se compte parmi les <super fruits>. Ce fruit, af-fectueusement appelé la griotte au Québec, est main-tenant reconnu comme une riche source d’une variété de phytonutriments. Selon une étude américaine inti-tulée The Cherry Nutrition Report (www.choosecher-ries.com.), des études scientifiques démontrent que la griotte, même séchée, en jus ou congelée, est une excellente source d’antioxydants, des phytopigments, tels des anthocyanines, et de la mélatonine, un ingré-dient bénéfique pour le sommeil.

Des études semblent indiquer que l’ensemble des composés de la cerise acidulée peut potentiellement réduire l’inflammation due par l’arthrite et la goutte.

Ils peuvent aider à se protéger contre les maladies cardio-vasculaires, certains cancers, réduire les risques de diabète et le syndrome de résistance à l’insuline et même, prévenir les pertes de mémoire.

LA GRIOTTE EN UN COUP D’ŒIL Pouvoir antioxydant (indice CARO par 100g)Jus de cerise acidulée concentré : 12 800 unités CAROCerise acidulée séchée : 6 800 unités CAROCerise acidulée surgelée : 2 033 unités CAROCerise acidulée en conserve : 1 700 unités CARO

PIGMENTS : ANTHOCYANINESNutriments : excellente source de bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. La griotte contient 19 fois plus de bêta-carotène que le bleuet et la fraise. Une source riche en vitamine C et E. De plus, elle contient du potassium, du magnésium, du fer, du folate et des fibres.

La griotte est une des rares sources alimentaires de mélatonine. Un puissant antioxydant qui régularise notre rythme chronobiologique et notre cycle circa-dien d’éveil et de sommeil. La quercétine, le kaemp-férol, l’acide chlorogénique, l’acide paracoumarique, l’acide gallique, l’acide ellagique, l’alcool périllylique et l’acide D-glucarique sont parmi les autres phyto-nutriments qui se retrouvent dans la cerise acidulée.

LES ANTHOCYANINESLes anthocyanines sont responsables de la profonde et riche couleur des cerises. Elles font parties d’un groupe de pigment végétal phénolique appelé flavo-noïde. Il y a 150 différents flavonoïdes qui se retrou-vent dans les plantes et les anthocyanines ont la plus grande capacité antioxydante (Elliott 1992). Selon le type, les anthocyanines colorent les fruits et légumes du rouge au bleu.

La griotte contient la plus grande concentration d’anthocyanines 1 et 2. Ces deux types peuvent bloquer l’action d’un type d’enzyme appelé cyclo-oxygénase (COX) (Seeram, Momin et al. 2001). Cer-taines drogues analgésiques fonctionnent en inhibant l’action de la cyclo-oxygénase. Cette observation offre

Su�rFruit

cr ueCeriseLa présente étude a été demandée par Le Temps des Cerises. Il s’agit d’un recensement des études déjà effectuées sur les bienfaits de la cerise acidulée ou griotte. Les références des études complètes (en anglais) sont à la fin de ce document.

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une explication au fait que la cerise acidulée est re-connue pour réduire la douleur due à l’arthrite et la goutte. Les anthocyanines sont plus efficaces à titre qu’antioxydant que la vitamine C et quatre fois plus que la vitamine E (Rice-Evans 2001). Leur action anti-inflammatoire est comparable à l’ibuprofen, l’aspirine et le naproxen. À titre de propriété anti-inflamma-toire, une portion de cerise acidulée en conserve est équivalente à 1.41 gramme d’aspirine, une portion de jus concentré, à 0.30 g et une portion de fruit congelé, à 0.90 g. Une dose d’aspirine standard est de 0.325 g.

La griotte contient plus d’anthocyanine de type 1 et 2 que toutes les baies incluant les framboises, les mûres et les fraises. Les bleuets n’en contiennent pas. La te-neur d’anthocyanine est plus élevée dans la griotte, soit près de deux fois la quantité qui se retrouve dans sa cousine, la cerise sucrée (Kim 2005, Chandra 1992).

LES ANTIOXYDANTS L’air que nous respirons contient de l’oxygène vital à notre organisme. L’oxygène est aussi une source de radicaux libres associés au développement de cer-taines maladies, tels le cancer et les maladies cardio-vasculaires, ainsi qu’au processus du vieillissement.

Heureusement, les antioxydants peuvent contrer, attraper et neutraliser les radicaux libres dommage-ables. La conclusion de milliers d’études répète de manière constante que maintenir un niveau élevé d’antioxydants sert de défense et réduit les risques de maladies, stimule le système immunitaire, protège les neurones du cerveau et possiblement freine la pro-gression du vieillissement.

Le stress oxydatif, associé à l’incidence de certaines maladies, se développe lorsque les dommages cau-sés par oxydation dépassent la défense d’antioxydants. Cette défense est reliée au type de nourriture nous mangeons. Une méthode de laboratoire reconnue, ap-pelée la capacité d’absorbance du radical d’oxygène ou CARO (en anglais : ORAC Oxygen Capacity Absorbance Capacity), détermine le pouvoir antioxydant des ali-ments. La méthode CARO mesure la quantité de radi-caux d’oxygène qu’un aliment peut absorber et neu-traliser (Ou 2001).

Plus un aliment peut absorber des radicaux plus son indice CARO est élevé. Plus l’indice d’un aliment est élevé, mieux il servira à contrer des maladies. Des experts en nutrition estiment qu’un individu devrait consommer de 3000 à 5000 unités CARO par jour pour atteindre un niveau significatif de capacité anti-oxydante sanguine associée à des effets bénéfiques. 100 g de jus concentré de griotte possèdent une te-neur de 12 800 Caro. Seulement 25 g suffisent pour

rencontrer la recommandation quotidienne minimale en unité CARO. Un quart de tasse, ou 50 ml, contient 3 060 unités CARO. 1/2 tasse, ou 125 ml, de cerise acidulée surgelée contient 1362 unités CARO (Wu 2004). Une récente étude dans la revue the American Journal of Clinical Nutrition a catégorisé la griotte au 14e rang sur la liste des 50 aliments les plus riches en antioxydant par portion. La cerise acidulée surpasse les aliments tels le vin rouge, les prunes, le chocolat noir et le jus d’orange (Halvorsen 2006)

AUTRES POLYPHÉNOLSLa griotte est une source importante de polyphé-nols, autre que les anthocyanines, tels l’acide gal-lique, l’acide paracoumarique, le kaempférol, l’acide ellagique et la quercétine. Tous reconnus comme de puissants antioxydants.

Selon une étude de l’université de Californie, l’acide ellagique retrouvé dans les extraits de fruit, est un puissant composé antioxydant, anti-cancer et anti-arthérosclérose (Seeram 2004). Une étude a démon-tré que l’acide ellagique d’extrait de fruits réduit la prolifération de cellules cancéreuses et que l’effet dépend de la dose; c’est-à-dire que plus la dose d’acide ellagique est élevée, plus importante est l’inhibition de la croissance cancéreuse. (Ross 2007). La combinaison d’acide paracoumarique, d’acide gallique et autres polyphénols favorise la mortalité de cellules cancéreuses selon une étude in vitro portée sur des cellules leucémiques humaines (De-doussis 2005).

LA MÉLATONINEPeu d’aliments, autres que la griotte, sont considérés comme une source de mélatonine. Un puissant anti-oxydant, appelé hormone du sommeil, il améliore le rythme chronobiologique et le cycle circadien d’éveil et de sommeil. La cerise acidulée contient une grande quantité de mélatonine et sa concentration est su-périeure à ce qui se retrouve dans le sang humain. La variété Montmorency, qui représente la majorité de la récolte en Amérique de Nord, contient 13.5 nano-grammes (ng) de mélatonine par gramme de cerise (Burkhardt 2001).

La mélatonine est produite naturellement par la glan-de pinéale du cerveau et son niveau fluctue durant toute la journée complète. La mélatonine est aussi associée à d’autres effets que le cycle d’éveil et som-meil. Plusieurs études suggèrent que la mélatonine protège le système vasculaire, réduit l’inflammation, ainsi que l’ischémie et la réperfusion postchirurgicale (Tan 2000, 2003, Cuzzocrea 2001, Lissoni 1997, Reiter 2001, 2000). Une étude sur des poulets a démontré que l’ingestion de plante riche en mélatonine aug-

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mente la concentration de cette dernière dans le sang indiquant que la mélatonine alimentaire se retrouve dans la circulation sanguine (Hattori 1995). Une sim-ple poignée de griottes suffirait pour augmenter le niveau de mélatonine sanguin qui pourrait faciliter le cycle de sommeil et offrir d’autres effets bénéfiques. Effet bénéfique potentiel La griotte et ses composés sont associés avec une réduction du risque de nom-breuses maladies.

L’ARTHRITE ET LA GOUTTEDepuis plusieurs décennies, la griotte a connu une évolution croissante de consommation parmi les per-sonnes qui souffrent d’arthrite et de la goutte. Ces personnes consomment le fruit sous forme de jus dans le but de diminuer leurs symptômes. Faute de preuve, les effets potentiellement bénéfiques étaient ignorés par la communauté scientifique jusqu’à récemment.

Plusieurs études ont établi qu’une crise de goutte est produite par une augmentation d’acide urique dans le sang. Selon une étude par le USDA’s Human Nutrition Research Center à l’université de Californie, consom-mer deux portions de 280 g de cerise acidulée après un jeûne d’une nuit réduit le niveau d’acide urique dans le sang de femmes en santé âgées de 20 à 40 ans. Une diminution de l’acide nitrique et des pro-téines c-réactive a aussi été observée (Jacob 2003).

L’acide nitrique est associé à l’ostéo-arthrite et la polyarthrite rhumatoïde. Une diminution de ce com-posé serait bénéfique pour gérer ces conditions. Les propriétés anti-inflammatoires de la cerise acid-ulée pourraient aider à réduire la douleur causée par l’inflammation et même gérer les maladies basées sur l’inflammation (Kelley 2006, van Acker 1995, Tall 2005).

LE COEURIl y a un lien étroit entre une diète riche en fruits et légumes colorés et la diminution des risques de maladies cardiaques. Au-delà des bénéfices anti-in-flammatoires, les polyphénols de la cerise acidulée peuvent aider à se protéger contre les maladies car-dio-vasculaires. L’étude longitudinale sur le vieillisse-ment de Zutphne qui a débuté 1985 à l’institut national de la santé publique et la protection environnemen-tale néerlandaise, observe les liens entre le style de vie et les maladies chroniques.

Cette étude a tiré plusieurs conclusions sur les rap-ports entre la diète et la santé. Une publication de cette étude sur 805 hommes de 65 à 84 ans qui ont été suivis pendant 5 ans a démontré qu’un apport de fla-vonoïde aide à diminuer le risque de maladies artéri-elles et coronaires. En d’autres mots, plus la diète est

élevée en flavonoïde plus le risque diminue. L’écart de risque était de 57% entre les personnes qui con-sommaient le plus de flavonoïdes comparativement à ceux qui en consommaient le moins (Hertog 1993). L’endommagement oxydatif perturbe principalement le métabolisme d’oxyde nitrique du système vascu-laire et facilite la progression des maladies cardio-vasculaires. Des études sur des porcs à l’université d’Indiana ont démontré qu’une grande consomma-tion d’anthocyanines améliore la vasodilatation et la relaxation des vaisseaux. Une légère consommation protège les artères contre l’endommagement oxydatif (Bell 2006).

Selon le Journal of Nutrition , une autre étude confirme le lien entre la vasodilatation et la consommation an-thocyanine chez le rat et qui pourrait donc réduire le taux de mortalité cardiovasculaire (Andriambeloson 1998). De nombreuses études démontrent que cer-tains polyphénols retrouvés dans la griotte, telle la quercétine, protègent les lipoprotéines de type LDL, ou mauvais cholestérol, contre l’endommagement oxidatif réduisant ainsi leur capacité agglomérante et formée de la sclérose artérielle (Safari 2003). Les anthocyanines de la cerise acidulée peuvent aider à réduire le taux de lipides sanguins et ainsi certaines maladies du coeur.

Selon une étude à l’université du Michigan, des rats ont été nourris avec des quantités variées de poudre de griottes entières pendant 90 jours. Le résultat a démontré que les rats avec une diète riche en cerises acidulées ont vu une diminution de leur taux de tri-glycérides, de cholestérol total, de glucose au jeûne, d’insuline et de marqueurs d’endommagement oxydatif plasmique pendant que leur taux de lipo-protéines HDL, ou bon cholestérol a légèrement augmenté tandis que la capacité antioxydative san-guine s’est élevée de manière significative. La diète riche en cerises a aussi montré une diminution de l’accumulation de triglycérides et cholestérol dans le foie. (Seymour 2007).

Les cerises acidulées peuvent probablement réduire l’inflammation associée à certaines maladies du coeur. La protéine c-réactive ou PCR (anglais c-réac-tive protein ou CRP) est un type de protéine retrouvé dans le sang qui sert d’indicateur de l’inflammation corporel. Un taux élevé de cette protéine est associé à un risque élevé de maladies du coeur tandis qu’un taux faible est associé à un faible risque. Le lien en-tre le taux de protéine c-réactive et les maladies du coeur a été démontré plusieurs fois. Il est même suggéré que le PCR soit un meilleur indicateur de maladies du coeur qu’un taux élevé de LDL ou mau-vais cholestérol.

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Selon une étude d’une durée de 8 ans sur 27 939 femmes à l’hôpital pour femme de Bringham à Boston, plus de la moitié des femmes qui ont dével-oppé une maladie du coeur avaient un taux de PCR élevé même si leur taux de LDL n’était pas considéré anormalement élevé (Ridker 2000, 2002). Une étude du U.S. Department of Agriculture’s Human Nutrition Research Center à l’université de Californie, a démon-tré que des hommes et des femmes qui ont enrichi leur diète avec 280 grammes de cerises acidulées pour une période de 28 jours ont réduit leur taux de PCR de 25% suggérant une réduction de l’inflammation ainsi que leur risque d’arthérosclérose.

PRÉVENTION DU CANCERLes recherches semblent indiquer que les cerises acidulées peuvent potentiellement réduire les ris-ques de cancer du côlon, car elles contiennent des anthocyanines, des cyanidines et autres flavonoïdes. Des recherchistes de l’université de Michigan State ont étudié les propriétés potentiellement antican-cérigènes des griottes en utilisant des souris et des souches humaines de cellules cancéreuses du colon (Kang 2003). Selon l’étude sur les souris, une diète qui contient soit des cerises acidulées, des anthocy-anines ou des cyanidines produisaient des souris avec moins de tumeurs en comparaison avec les souris qui ont reçu la diète contrôle.

Dans une seconde étude sur les cellules humaines de cancer du côlon, l’ajout d’anthocyanines ou de cy-anidines réduisa la croissance des cellules. Les re-cherchistes déduisent que : « les anthocyanines et les cyanidines de la cerise acidulée peuvent réduire les risques du cancer du côlon ». Une révision de la re-cherche publiée dans le Journal of Biomedicine and Biotechnology a conclu que les griottes peuvent in-hiber le développement et la croissance des cellules cancéreuses du colon chez l’humain (Blando 2004).

Les cerises acidulées sont une source importante d’alcool périllylique (POH), un phytonutriment dans la famille des monoterpènes tel le limonène. Maintes études ont démontré que le POH aide à la prévention et la progression de certains cancers. Le mécanisme d’inhibition du POH est toujours à l’étude. Certaines indications, par contre, suggèrent que l’alcool péril-lylique assiste le corps à évacuer les substances chi-miques cancérigènes ou interfère avec les signaux durant la division cellulaire rapide. Le POH semble pouvoir assister les cellules de tumeur à revenir normales ou différencier les cellules qui sont moins susceptibles de devenir cancéreuse des autres (Bé-langer 1998). Une découverte dans une étude mon-tre que le POH peut collaborer à la réduction de l’apport de sang aux tumeurs et ainsi participer à

étouffer les cellules cancéreuses d’oxygène et nutri-tion jusqu’à leur mort. À l’université du Wisconsin-Madison, des recherchistes ont découvert que des cellules de leucémie in vitro s’autodétruisent, un phénomène qui se nomme l’apoptose, en présence du POH (Clark 2006).

Des études sur des animaux ont démontré une ré-gression dans 81 pour cent des petits cancers du sein et jusqu’à 75 pour cent des cancers avancés avec le POH (Haag 1994). Le POH est jusqu’à 5 fois plus efficaces que les autres composés connus pour réduire les cancers dans la régression des tumeurs. Plusieurs études ont démontré que le POH pour-rait réduire un type particulier de cancer du cerveau appelé glioblastome multiforme.

Ce cancer attaque les cellules gliales qui participeant à la structure portante du cerveau. C’est un cancer qui progresse rapidement, qui est difficile à traiter et dont le prognostic est souvent sombre. Une étude à l’université du Wisconsin a démontré que le POH assiste à sensibil-iser les cellules gliales à la radiation et la chimiothéra-pie qui s’avèrerait utile comme une thérapie complé-mentaire au traitement conventionnel pour ce type de cancer du cerveau (da Fonseca 2006, Fernandes 2005, Rajesh 2003). D’autres études suggèrent que le POH peut réduire le risque aux cancers de la prostate (Chung 2006), du sein (Yuri 2004, Wagner 2002), des poumons (Xu 2004), du foie (Crowell 1999) et de la peau (Barthelman 1998).

LE DIABÈTELa cerise acidulée et ces composantes semblent pou-voir aider au contrôle du diabète ainsi qu’à réduire les complications associées à cette maladie. Dans une étude à l’université du Michigan State, en partie subventionnée par le U.S. Department of Agriculture, l’ajout d’un extrait d’anthocyanines de la griotte à des cellules pancréatiques a été observé. Les cellules du pancréas excrètent l’insuline, l’hormone requise pour contrôler le glucose dans le sang. Les résultats ont dé-montré que les cellules en présence d’anthocyanines produisent 50 pour cent plus d’insuline que celles qui n’ont pas été exposées.

Les recherchistes suggèrent donc que les cerises acidulées peuvent assister à la prévention du diabète de type 2 (Jayaprakasam 2005). Dans une autre étude sur des rats, une seule dose d’anthocyanine a réduit le niveau de glucose sanguin au jeûne de 19 pour cent et la tolérance au glucose s’est améliorée de 29 pour cent. À la suite d’un traitement d’anthocyanines d’un mois, le niveau de glucose au jeûne à chuter à la moitié du niveau initial et la tolérance au glucose s’est amélioré de 41 pour cent (Cherian 1992).

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Les protéines de collagène réagissent avec les sucres sanguins, lorsqu’ils sont trop concentrés, et forment un complexe anormal qui résulte à l’endommagement des tissus des vaisseaux. Des petits vaisseaux san-guins, appelés capillaires, deviennent donc abîmés par la condition qui est le diabète. Une étude sur les rats a démontré que les anthocyanines réduisent de manière significative la formation de ces complexes de protéines anormales (Cohen-Boulakia 2000).

La rétinopathie est une complication sérieuse du diabète qui survient à la suite de la surproduction de protéines anormales produites lorsque le corps tente de réparer les dommages aux capillaires de l’oeil. La présence d’anthocyanines semble préve-nir l’endommagement des vaisseaux sanguins et donc peut aider à prévenir la production de pro-téines anormales dans l’oeil. Selon une étude, l’endommagement a été réduite significativement lorsque 12 patients diabétiques ont consommé 600 milligrammes d’anthocyanines par jour pendant 2 mois (Boniface 1996).

Dans une autre étude, 31 patients souffrant de ré-tinopathie diabétique ont démontré une amélioration de la perméabilité et une réduction de la tendance à l’hémorragie lorsqu’ils ont été traiter avec des antho-cyanines (Scharrer 1981). Des études démontrent que les griottes ont un indice glycémique (IG) de 54 con-sidéré faible. Le GI d’un aliment est considéré faible lorsque son indice est inférieur à 55. La hausse du niveau de sucre sanguin, la glucémie, est dont léger à la suite de la consommation de cerises acidulées ce qui réduit les risques pour les diabétiques et contre le gain de poids. Les griottes séchées ont un indice modéré de 58. Ceux en conserves ont un indice plus élevé de 76 probablement dû au procédé de fabrica-tion (Glycemic Index Laboratories,Toronto, Canada).

LE CERVEAULe cerveau est particulièrement susceptible à l’endommagement oxydatif simplement parce qu’il utilise 20 pour cent de l’apport d’oxygène, mais représente seulement 2 pour cent du poids total du corps. Plusieurs études ont démontré que les phyto-nutriments de la cerise acidulée aident à protéger les neurones cérébrales contre l’endommagement oxy-datif ainsi diminuant la perte de neurones.

Des recherchistes du USDA’s Human Nutrition Re-search Center on Aging, un centre dédié au vieil-lissement à l’université Tufts à Boston, témoignent

que : « plusieurs recherches indiquent que la perte de l’activité neurale reliée à l’age est le résultat du stress oxydatif qui peut s’améliorer avec un ap-port d’antioxydants » (Joseph 1999). Cet endom-magement oxydatif à été lié à une augmentation du risque de perte de mémoire, de démence et même d’incidence de la maladie d’Alzheimer tandis qu’un apport riche en phytonutriments antioxydants, tels les polyphénols, peut assisté à renversé le cours du vieillissement neural et peut-être même améliorer la mémoire (Gailli 2002, Joseph 1996, Andres-Lacueva 2005, Shukitt-hale 2006, Lau 2005).

Selon une étude de la Corée, les polyphénols de la cerise protègent les neurones du cerveau de l’endommagement oxydatif de manière proportion-nelle à la dose et selon la quantité d’anthocyanines dans le fruit (Kim 2005). Une autre étude s’est pen-chée sur l’effet des anthocyanines sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) d’origine ischémique chez le rat. Les résultats démontrent que les rats nourris d’anthocyanines avaient significativement moins de dommage au tissu cérébral à la suite de l’appauvrissement de l’apport sanguin suite à un AVC.

La conclusion des recherchistes est que : « la con-sommation d’anthocyanines peut possiblement avoir un effet protecteur contre les troubles neurologiques tels les accidents ischémiques du cerveau » (Shin 2006). Une étude sur des animaux en Espagne a dé-montré que les anthocyanines franchissent la barrière hémato-encéphalique et se logent dans différentes régions du cerveau reconnues comme importantes pour l’apprentissage et la mémoire (Andres-Lacueva). Des recherchistes à l’université Tufts ont conclu que les anthocyanines sont reconnues comme les plus ef-ficaces à pénétrer les membranes cellulaires et offrir une protection antioxydante (Galli 2002).

Autres effets bénéfiques pour la santé

CONTRÔLE DE POIDSUne étude a démontré que nourrir d’anthocyanines des souris sur une diète riche en lipides pouvait freiner le gain de poids induit par la diète. Malgré qu’une diète riche en lipides cause typiquement l’hyperglycémie, l’hyperinsulimie et l’hyperleptinemie, tous ces effets furent normalisés avec une supplémentation alimen-taire d’anthocyanines (Tsuda 2003). Les griottes et leurs composés peuvent avoir d’autres effets béné-fiques, car la recherche est toujours émergente.

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Références / ReferencesAndres-Lacueva C, Shukitt-Hale B, Galli RL, Jauregui O, Lamuela-Raventos RM, Joseph JA. Anthocyanins in aged blueberry-fed rats are found centrally and may enhance memory. Nutrition and Neuroscience. 2005;8:111-120.

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