SOMMAIREditoPle de comptences verre

Artisanat + DesignAlain VillechangeL'intelligence du partage

Design + ArtisanatSamuel AccoceberryRassembler sans artifices

DveloppementLe dispositif des ples de comptences

AgendaBiennale internationale du verre de Strasbourg

ID VERREINFOS N49Octobre 2013 FORMATION RESSOURCE & INNOVATION CULTURE

2DITO + INTERVIEW

DITO|||||||||| Par Denis Garcia directeur du Cerfav

Il appartenait la Rgion lorraine de

confirmer que le matriau verre travaill

sur son territoire depuis des sicles tait

et sera plus que jamais un atout valorisant,

attach la filire art, luxe et cration.

La rgion a donc choisi dadosser le ple de

comptences verre au Cerfav, qui est dj

structure de rfrence en France (centre

de formation continue, centre de forma-

tion par apprentissage et ple national

dinnovation) et trs impliqu dans diff-

rents dispositifs de valorisation.

Cet t, lexposition de la xxe promotion

des compagnons verriers dans lenceinte

mme du conseil rgional a dj t une

forme daction du ple de comptences.

Cet vnement a t un succs lui-mme

couronn par la slection de quelques

unes de ces jeunes professionnelles dans

des expositions internationales en France,

en Rpublique Tchque et en Angleterre,

excusez du peu.

Idem pour le Cerfav Glass Fablab enfin

concrtis et dot des machines nces-

saires : imprimantes 3D, scanner 3D, d-

coupe vinyl et laser etc. Le premier contact

avec le public aura lieu lors de la fte de la

science le 12 octobre prochain.

Cet outil doit tre le vtre : il n'est nulle-

ment la proprit dingnieurs. Ces

derniers sont l au contraire pour rendre

ces procds nouveaux accessibles cono-

miquement et pratiquement.

Cest notre but alors nhsitez pas.

ALAIN VILLECHANGEL'INTELLIGENCEDU PARTAGE|||||||||| Interview David Arnaud

Loin des clichs qui opposent

artisans et designers, Alain

Villechange nous offre une

vision intelligente et dcom-

plexe du travail contempo-

rain d'un artisan virtuose au

sein de son atelier.

David Arnaud : Alain Villechange quelle a t votre formation ?

Alain Villechange : J'ai eu la chance de d-marrer dans le travail du verre la flamme

directement en tant qu'ouvrier verrier auprs de Jol Geay lorsque j'avais 18 ans. Aprs 2 annes de travail ses cts, j'ai eu de grandes difficults trouver un nouvel atelier. J'ai dcid de suivre la formation de verre la flamme que proposait le Cerfav sur 6 mois en 1998 : en plus des nom-breuses techniques que j'y ai apprises, j'ai pu rencontrer de nombreux artisans qui m'ont encourag et invit parfaire mon apprentissage avec eux.

J'ai galement pu bnficier de la bourse Lonardo qui m'a permis d'aller apprendre le travail du verre sodo-calcique en Allemagne durant 9 mois chez la famille Ittig. Aprs ce stage en Allemagne, je suis all travailler (illgalement) 3 mois aux USA auprs de Jason Harris pour une sorte d'change de savoir-faire.

J'ai ensuite particip avec Ludovic Guittet la fabrication de baguettes colores en verre boro-silicate la verrerie de Meyrals durant 2 ans en tant qu'ouvrier.

Hormis une bourse Sema de 6 mois dans l'atelier de Jean-Pierre Baqure, les 4 annes suivantes, j'ai travaill dans de

nombreux ateliers en France dans l'illgalit totale (pas de scurit sociale, pas de chmage, pas de logement) car c'tait le seul moyen de pouvoir continuer ma formation auprs d'artisans qui n'avaient pas les moyens de me salarier.

De 2002 2008, vous avez conu et ralis une large collection dobjets en verre travaills la flamme. Comment votre processus cratif se droulait-il cette poque ?

Lorsque j'ai dmarr mon activit, c'tait un atelier ouvert au public avec boutique : mes premires collections ont t bien trop rapidement cres, les techniques utilises taient trs proches de celles que j'avais apprises et le design des pices tait inabouti.

Ma participation au salon Maison & Objet 4 mois plus tard m'a ouvert les yeux sur ces imperfections et m'a conduit revoir mon travail de fond en comble. Afin de continuer progresser, je me suis attel produire des objets complexes techniquement mais qui soient dpouills de cet aspect technique (par exemple la srie Dcals). J'ai galement travaill beaucoup plus longuement le dessin de mes objets avec une rflexion sur la fonctionnalit (bougeoir la pointe, salire En coulisses et vinaigrier Sans piper mot.)

Il demeure que je cherche constamment revisiter les techniques propres au travail du verre la flamme pratiqu main leve ainsi qu' en exprimenter de nouvelles. Cette part d'interrogation sur mon mtier et la poursuite d'un dveloppement de ma dextrit intgrent chacun de mes travaux.

En 2008 dbutait votre collaboration avec Laurence Brabant dition. Ds lors le design de vos collections est devenu un travail quatre mains. En quoi cette association a-t-elle modifi votre per-ception du design et la ralisation de vos futures collections ?Et en quoi cela a-t-il modifi votre mtier ?

La rencontre avec Laurence Brabant a considrablement enrichi et complexifi mon regard sur le design en gnral et le design d'objets en verre en particulier.

Elle m'a ouvert de nouvelles interrogations sur l'objet d'usage comme sur l'histoire de ces usages, les registres de formes et leur pouvoir d'vocation dans l'inconscient collectif, etc. Elle a gale-ment t la premire critiquer objectivement mon travail en nommant ses faiblesses et en m'aidant porter sur celui-ci un re-gard moins emprunt de la subjectivit de l'artisan, accepter que le comment c'est fait est rarement lisible, rarement primordial pour celui qui regarde l'objet fini.

Cela ne doit en rien limiter la recherche d'une excellence tech-nique (qui est l'un des buts de l'artisan d'art : bien faire son mtier), mais pousser regarder de concert ce qu'exprime l'objet en langage non verrier car celui qui s'adresse l'objet, soit tout un chacun, est rarement un verrier.

Vous avez excut en 2010 une srie de bouilloires en Pyrex colo-r pour le designer Jean-Baptiste Fastrez. Pouvez-vous nous parler de cette collaboration ?

Jean-Baptiste est un designer qui aime l'artisanat et la singula-rit des savoir-faire de chaque atelier. Il s'est d'abord intress aux limites et aux potentialits de mon atelier ainsi qu'au travail main leve que je pratique exclusivement. L'ide de raliser des pices trs techniques sans l'aide d'aucun moule ou outillage spcifique l'a sduit. Il a su dessiner aux limites de mes possibles.

Comment vos changes se sont-ils enchans sur ce projet ?

Jean-Baptiste a commenc par venir me regarder travailler durant tout un aprs-midi et m'interroger sur mon savoir-faire.

3CULTURE : INTERVIEW ALAIN VILLECHANGE

Rives - Laurence Brabant et Alain Villechange - Gobelets en verre souffl la flamme -Travail main leve - Crdit photo : Xavier Nicostrate

la pointe - Bougeoir - 2008 - Verre souffl la flamme Crdit photo : Xavier Nicostrate

CULTURE : INTERVIEW ALAIN VILLECHANGE + SAMUEL ACCOCEBERRY 4

Aprs quelques jours nous avons eu une rflexion commune sur ses premiers croquis.

Ensuite, il m'a adress des plans dfinitifs pour devis. Il est alors venu deux aprs-midi de suite pour suivre la production en me gui-dant chaque fois qu'il tait ncessaire.

Que pensez-vous des relations quentretiennent artisans et desi-gners aujourdhui ?

Il en est de toutes sortes, presque autant que d'individus et de projets. La relation que nous avons eue Jean-Baptiste et moi sur les bouilloires est de celles que je prfre, car elle est un travail de collaboration et d'mulation, mais il m'arrive souvent de n'tre qu'un excutant, de faire un devis partir d'un plan reu par mail, de fabriquer la pice et l'expdier sans autre relation avec le desi-gner : mais cela me parat tre aussi le travail d'un artisan.

L'artisan me semble tre au service du designer et devoir se contenter de faire ce que celui-ci lui demande, que ce soit une simple production ou une aide la mise au point du design. Je ne pense pas que cela implique que l'artisan soit cit comme co-cra-teur de l'objet : il ne l'est pas, il n'en est que le fabricant et si cela ne lui suffit pas, eh bien qu'il cre ses propres objets !

Que vous a apport cette collaboration ?

Le plaisir d'avoir rencontr et travaill avec un jeune homme talentueux, curieux et trs sympa, sur un projet intressant tant conceptuellement et esthtiquement que techniquement.

Quelle dfinition pourriez vous donner de lartisan dart ?

C'est un porteur de savoir-faire qui matrise un ensemble de techniques qu'il met au service de sa crativit et de celle des autres.

Pensez-vous quun jour vous pourriez faire appel un designer pour dessiner un de vos projets personnels ?

Je ne crois pas, mais qui sait !?

Envisagez-vous dautres collaborations avec des designers dans les mois venir ?

Je travaille rgulirement la fabrication de prototypes pour des designers depuis 8 ans, mais le plus souvent en tant qu'excutant seulement. Certains de ces projets sont stimulants et me font pro-gresser, d'autres me permettent seulement de remplir la gamelle, mais c'est dj bien et c'est toujours mon mtier.

Sans oublier la collaboration quotidienne avec ma compagne Laurence Brabant qui s'annonce fructueuse pour l'anne venir.

www.villechange.orgwww.laurencebrabant.com

SAMUEL ACCOCEBERRYRASSEMBLER SANS ARTIFICES|||||||||| Interview David Arnaud

Brillant designer form l'cole Nationale

Suprieure d'Art de Nancy, Samuel

Accoceberry dveloppe une dmarche trs

personnelle qui se traduit par l'association

de savoir-faire traditionnels avec un lan-

gage contemporain innovant.

David Arnaud : issu la fois dune formation en design industriel (BTS esthtique industriel la Souterraine) et dune cole natio-nale suprieure dart (DNSEP cole nationale suprieure dart de Nancy), vous vous tes form au travers de diffrentes exp-riences. En quoi cette double formation vous a-t-elle permis de mieux aborder votre mtier de designer ?

Samuel Accoceberry : Le domaine de la cration est assez multi-facette et celui du design est plutt polymorphe. Durant ma for-mation, jai cherch favoriser les apprentissages diffrents et les expriences varies plutt que de faire une cole ou une formation mono-axiale.

Je pensais que suivre une formation, ctait un peu comme apprendre une langue. Plus on en matrise, plus on est capable de comprendre et de sadapter diffrents domaines.

Cela me rassurait en quelque sorte et cela satisfaisait galement ma curiosit.

CULTURE : INTERVIEW SAMUEL ACCOCEBERRY 55

partir de 2001 vous commencez travailler en Italie dans dif-frents studios de design Milanais. Quelles sont daprs vous les spcificits du design Italien ?

Ses grandes qualits sont la crativit et la capacit de sadap-ter rapidement pour laborer un projet. Mais aussi sa sensibilit esthtique. Il a un grand sens de llgance.

Quavez vous appris de particulier en Italie, que vous nauriez pas dcouvert ailleurs ?

Culturellement, nous sommes trs proches des italiens sur pas mal de points. En tout cas dans les domaines de la cration, nos histoires sont croises. En tant que Franais, nous intellectuali-sons pas mal les choses, la dmarche, la rflexion, le concept, etc. Ce qui peut avoir dans certains cas ses limites.Les Italiens sont plus spontans que nous, plus latins. Ils fonc-tionnent plus la sensibilit, la sensualit. Ils fonctionnent ga-lement de manire plus empirique, en manipulant, en exprimen-tant. Ils font dabord et rationalisent le processus par la suite.Il ny a donc pas de frein psychologique ou autre dans un projet.Je trouve que cest trs complmentaire de notre culture.

Vous avez obtenu le Reddot Design Award en 2009 pour votre chaise Air Chair (Via dition). Quelle a t votre dmarche pour la conception de ce projet ?

Ce projet na pas t dit par le Via, mais ce dernier a permis de le raliser dans le but de lexposer et de trouver un diteur.

En fait, lanne prcdente, javais dj ralis un projet grce au Via (qui avait galement reu un Red Dot Design Award). La chaise sinspirait de ce premier projet qui tait un systme d'tagre souple compose de lattes de bois. Je trouvais le ct graphique de ce projet assez intressant et jai cherch lexploi-ter dune autre manire. Do la chaise Air. Lide tait de valoriser le dossier et le travail du bois. Le pied sef-feuille pour composer le dossier, puis les lattes se retrouvent pour composer lautre pied arrire.

Votre collaboration avec lditeur Marcel By en 2012 a donn lieu la production dune gamme de miroirs en mtal dpoli, intitule Nymph, Aug & Akt. Pouvez-vous nous expliquer vos choix de matriau pour ce projet ?

En fait cest linverse. Cest le matriau qui ma inspir ce projet.Javais dcouvert ce matriau faonn industriellement et qui avait une grande qualit de rflexion. Immdiatement, jai pens faire un miroir sans chercher trop altrer ou transformer ce dernier.Lide de plier la feuille de mtal tait une solution simple et vi-dente pour la structurer sans rajouter dlment.Ensuite jai dessin une base qui permette de le faire pivoter mais galement de le disposer de manire horizontale ou verticale.

Pourquoi ne pas avoir choisi le verre pour ces miroirs ?

Les premiers miroirs antiques, ou psychs, taient des feuilles de cuivre polies. On en trouvait dans la Grce et la Rome antiques. Ce matriau a en plus des finitions proches de celle de lor, du cuivre

Air Chair - Via - 2009 - Bois Crdit photo : Marie Folres

Miroirs Akt, Aug - 2012 - Acier inoxydable diteur : Marcel By Crdit photo : Samuel Accoceberry

Page de gauche : Dot - 2013 - Cramique diteur : Marcel By Crdit photo : Samuel Accoceberry

CULTURE : INTERVIEW SAMUEL ACCOCEBERRY 66

et de largent. Les noms choisis pour cette famille sont un clin dil ces premiers objets. Nymph, Aug et Akt sont des filles de Kronos (dieu du temps) et correspondent des heures de la journe. Elles tmoignent galement du temps qui passe. Je trouve quil est essentiel que lon attende dun objet quil soit fonctionnel et esthtique, mais mon sens il est aussi important quil soit por-teur de sens.

Marcel By valorise au mme niveau tous les acteurs (artisans, designers & entrepreneurs) qui contribuent la qualit et aux savoir-faire de leur collection. Est-ce que ce genre dengagement revt une importance dans vos choix de collaborations ?

Pour quun projet existe, il faut des connaissances croises avec des gens qui matrisent la technique et les savoir-faire. Cest un travail dquipe finalement. Cest cela que je trouve intressant, au-del de la rencontre humaine.

Dans mon approche, cela est dterminant et mme plutt primor-dial. Cela permet un rel enrichissement.

Actuellement, je suis en rsidence au ple exprimental des m-tiers darts de Nontron et je collabore avec diffrents artisans dans le but de raliser des pices travers une recherche esthtique et conceptuelle. Le rsultat de cette recherche sera prsent au prin-temps 2014.

Aujourdhui on assiste lvolution du modle cratif et son utilisation, par le dveloppement du DIY (do it yourself), de lopen source et des fablabs (opendesk, familiebinder etc.) Comment per-cevez-vous ces volutions ?

Je trouve que ce nest que lvolution du bricoleur du dimanche au Bricoleur 2.0. Le dveloppement des rseaux sociaux per-

met des volutions socitales intressantes telles que celles-ci par exemple. Cest trs intressant cette notion de partage des connaissances.

Pensez-vous quelles constituent une menace pour les mtiers de designer ou dartisans ?

Ce nest pas parce que lon dispose dune machine coudre que lon est forcment couturier professionnel ou styliste.

Cela ne remplacera pas lexpertise et lexprience de profes-sionnels qui ncessitent plusieurs annes de pratique pour tre acquises. Je pense que cela ne prsente aucun risque.

Quels sont vos projets pour les mois venir ?

Pour le mois de septembre, nous prsentons Maison&Objet un produit issu de notre premire collaboration avec La bote Concept. Il sagit dun mobilier acoustique.

Il y a galement la direction artistique pour une nouvelle marque de mobilier qui sera prsente en janvier prochain sur Paris.

Des assises, des sofas, des luminaires et autres typologies de mobi-lier pour diffrentes socits franaises et trangres, qui seront prsents en janvier sur Paris et sur Milan.

Il y a aussi un nouveau tapis pour Chevalier Edition en cours de dveloppement pour Milan.

www. samuelaccoceberry.comwww.marcelby.fr

Luxx- miroirs - 2013 - acier inoxydable Crdit photo : Samuel Accoceberry

DVELOPPEMENT 77

PLE DE COMPTENCES|||||||||| Par Denis Garcia

Le dispositif des ples de comptences

initi par la Rgion lorraine rpond son

ambition de conforter des filires syno-

nymes didentit et de dveloppement.

3 ples de comptences ont t initis dans le secteur du bois-ameublement, de la pierre et donc du verre avec le Cerfav qui ani-mera son premier comit de pilotage courant octobre et dfinira alors ses modalits de fonctionnement, ses groupes techniques et le regroupement des acteurs du verre en Lorraine.

Un ple de comptences tel que dfini par les services de la rgion est une interface entre les filires conomiques et le rseau orga-nis sur le territoire rgional, comprenant :

des acteurs conomiques des structures dinnovation, de recherche et denseignement

suprieur des structures de formation au service des actifs lorrains, deman-

deurs demplois comme salaris

Un ple se doit de concentrer ses efforts sur l'entranement de tous ces acteurs pour dvelopper les comptences et qualifica-tions identifies au sein des filires, veiller, stimuler et intgrer linnovation et la recherche aux processus de formations.

Loffre de formation se modernisant alors, se diversifiant, gagnant en cohrence, autorise le dveloppement et lattractivit du terri-toire lorrain.

Voici dans le principe, le concept de ple de comptences. Il entre en parfaite rsonance avec les fondamentaux du Cerfav qui na de cesse depuis sa cration, il y a plus de 20 ans, de privilgier une approche globale et pragmatique au service des verriers et donner du sens au dveloppement de ses formations.Le concept initial de plate-forme verrire invent alors vou-lait dcloisonner, favoriser la rencontre en un mme lieu de lartisan, de lindustriel, du chercheur, de lhistorien, du plasticien, de lapprenti ou du stagiaire et gnrer par ces rencontres parfois inattendues de nouvelles pistes explorer.

Cette logique va se renforcer lchelon rgional un rseau plus large dacteurs qui, agissant en synergie, devraient pouvoir ren-forcer leur visibilit et celle du verre et du cristal sur le territoire lorrain.

La dmarche collective est donc privilgie pour afficher une offre renforce, cohrente et plus complte que jamais associant les coles quil sagisse dart, darchitecture, de matriaux, denseigne-ment technique mais aussi les centres de valorisation comme le Ciav de Meisenthal, la Maison des arts verriers de Vannes-le-

Chtel, les manufactures, les TPE, les libraux et autres profes-sionnels quel que soit leur statut.

Plusieurs axes de travail sont d'ores et dj tablis :

Axe 1 : dveloppement des mtiers, des comptences et des formations

Identifier les volutions potentielles des comptences et qua-lifications et les connexions avec dautres filires et dautres matriaux.

Initier un travail dingnierie de formation permettant la struc-turation progressive de la filire de formation lie au verre.

Axe 2 : innovation/ cration / design

Dvelopper par le Cerfav | Fablab, une offre de formation conti-nue adapte lensemble.

Concevoir des dispositifs de formation favorisant la dmarche crative et associant dautres ples.

Axe 3 : Promotion de loffre de formation

Identifier et mettre en place une stratgie de promotion de loffre de formation.

Promouvoir et valoriser la Lorraine en justifiant de la valeur ajoute du site de formation (quipements, partenariats) au niveau National voire International.

Axe 4 : Construction de loffre de formation Art Verrier en Lorraine

Animer un plan de valorisation des mtiers et savoir faire des arts verriers en lien avec la Maison des Arts Verriers de Vannes-le-Chtel et avec lensemble des autres oprateurs rgionaux concerns.

Axe 5 : Promotion des mtiers des arts verriers par le ple de com-ptences

Proposer un programme daccompagnement la cration date-lier auprs dartistes verriers issus de parcours de formation au Cerfav : accompagnement la cration dactivit (dfinition dun modle conomique), hbergement juridique, hbergement physique (locaux, matriel ad hoc etc.)

Concevoir des modalits de commercialisation : exposition et vente sur place, lors de salons ou dexpositions et aprs avis dun comit ditorial.

AGENDA

Expositions Cerfav

BIENNALE INTERNATIONALE DU VERRE - STRASBOURG

Exposition collective de rcentes diplmes du Cerfav et d'tudiants de l'atelier verre de la Hear de Strasbourg. Lucie Roy, Claire Lange, Clia Pascaud, Charlotte Betting et Pauline Ronget Vernissage le 24 octobre 18h du 25 octobre au 30 novembre 2013. Espace HERT, 7 quai Charles Altorffer Strasbourg

RVES DE VERRE : L'USAGE DU VERRE EN BIJOUTERIE

En marge d'artistes internationaux, six diplms de la formation compa-gnon verrier europen exposent au ple bijou de Baccarat. Angle Paris, Lucie Roy, Claire Lange, Thibaut Nussbaumer, Charlotte Cadot et Marion Fillancq Jusqu'au 24 novembre 2013 ple bijou de Baccart

Strasbourg - Baccarat

Exposition MAV

partir du 29 novembre 2013 Graldine Duriaux laurate du concours Ateliers d'Art de France rgion Lorraine et le Cerfav exposent la Maison des Arts Verriers de Vannes-le-Chtel. Remise officielle du prix le 29/11 Maisons des Arts Verriers

Vannes-le-Chtel

Newsletter Cerfav

Formation, ressource et innovation, culture. Retrouvez toutes les informa-tions lies l'activit du Cerfav dans la Newsletter Cerfav N3 www.cerfav.fr/newsletter/ newsletter3.html

Web

Formation apprentissage

Premier regroupement du 18 au 29 novembre. Formation sur 2 ans en alternance au Cerfav puis atelier.5 regroupements de 2 3 semaines par an.Options : vitrail, dcoration, verre & cristal (soufflage).

Contactez-nous : 03 83 25 49 90.

www.cerfav.fr/formation/cap

Inscriptions en cours

Vannes-le-Chtel

Stages dcouverte

12/11/13 au

22/11/13

VITRAIL - 75 heures Niveau : dbutant

12/11/13 au

22/11/13

TECHNIQUES DE TRAVAIL DU VERRE 63 heures modelage, pte de verre, thermo-fusing, sablage et finition Niveau : dbutant

26/11/13au

17/12/13

PERLES - 112 heures Attention nombre de places limit Niveau : dbutant

03/12/13au

13/12/13

SABLAGE - 63 heures Niveau : dbutant

TLCHARGER LE PROGRAMME http://files.cerfav.fr/15NLa0i

Vannes-le-Chtel

Cerfav|Prover

Cerfav | Prover lorganisme de forma-tion par et pour les industriels verriers.Formations qualifies OPQF et exper-tises de dfauts ou casses du verre. Inscriptions formations sur : www.prover.fr

Web

Renseignements

Cerfav|Vannes-le-Chtel:Renseignements pdagogiques, contactez Annabelle Babel : T : 0383254990 ou annabelle.babel@cerfav.fr

Renseignements administratifs, contactez notre secrtariat : contact@cerfav.fr

Renseignements conseil, developpe-ment, R&D, expertise :Marie-Alice Skapermarie-alice.skaper@cerfav.fr

Ours Revue dite par le Cerfav

rue de la libert | 54112 Vannes-le-Chtel

T : 03 83 25 49 90 - contact@cerfav.fr

Directeur de la publication

Vincent Queudot

Rdacteur en chef

Denis Garcia

Revue trimestrielle n49

Issn 1630-9081, tir 1200 ex.

Alain Villechange, Samuel Accoceberry,

Denis Garcia, Elonore Durand, Marie-

Claire Lonard, Anglique Prudhomme et

David Arnaud, ont contribu ce numro.

Abonnement: Elonore Durand,

T - 03 83 25 49 93

eleonore.durand@cerfav.fr

Page 1 : Dcals - Gobelets

Design : Alain Villechange

Crdit photo : Xavier Nicostrate

Page 2 : Amusement - Carafe

Design : Alain Villechange

Crdit photo : Anthony Girardi

Nos remerciements particuliers au Fonds

social europen, la rgion Lorraine, au

Conseil Gnral de Meurthe & Moselle,

au ministre de lconomie de lindustrie

et de lemploi, Atelier dArt de France,

la Dgcis, lIsm, et lINMA.

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