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Congrès Société Française de Neurochirurgie BORDEAUX Programme 2013 Centre de Congrès Cité Mondiale 18 parvis des Chartrons - 33 080 Bordeaux

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Congrès

Société Française de Neurochirurgie

BORDEAUX

Programme

2013

Centre de Congrès Cité Mondiale 18 parvis des Chartrons - 33 080 Bordeaux

Cours sur la scoliose dégénérativeMardi 19 mars : 14h-18h

Lieu amphithéâtre ophtalmologie, hôpital Pellegrin, Bordeaux

***Présentation : P Paquis, JC Le Huec

Modérateur : R AssakerEvaluation, organisation : JR Vignes

***

Evaluation préalable

La posture normale et les troubles posturaux du sujet âgé : ce qu'il faut connaître JM Vital 20 min

Analyse et interprétation des paramètres radiologiques O Gille 20 min

La prise en charge d'une scoliose lombaire dégénérative par le médecin rééducateur : intérêt de la rééducation et de l'immobilisation M De Sèze 20 min

Comment corriger un déséquilibre d'une scoliose lombaire dégénérative C Barrey 20 min

Comment l’intégrer dans une stratégie chirurgicale ? Jc le huec 20 min

Comment l’intégrer au décours d’un geste chirurgical D Chopin 20 min

Canal lombaire étroit et scoliose : comment décomprimer ? P Paquis 20 min

Cas cliniques : O Gille, M Allaoui

Evaluation finale

Mercredi 20 mars 08:00 - 08:30 Accueil des participants et mots de bienvenue Jean-Paul Lejeune (SFNC) & Gabrielle SCHACKERT (DGNC)

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) 08:30 - 10:15 Amphi BrisbaneSession plénière RACHIS

Modérateur/Chairman : G. Schackert, R. Assaker

Radiological evaluation : X Barreau, neuroradiologue 10 minSurgery : indications and techniques

Anterior approachestransoral surgery V Pointillart 10 minendoscopic techniques S Gaillard 10 min

Posterior approaches R Assaker 10 minLateral approaches S Froelich 10 min

Image guided surgery Peter Vajkoczy 10 minHow to appreciate the risk of instability and systems of stabilization for craniovertebral junction G Lot 10 min

Communications libres :Intramedullary lesions of the craniocervical junction Jens Gempt, & coll.Chiari I Malformation and Syringomyelia G. Freude, & coll.Single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion for management of cervical pathologies. Ihab Zidan, & coll.Intérêts de la technique de Goel et Harms dans la stabilisation C1-C2 par voie postérieure : indications, technique, résultats, complications à travers une série prospective de 26 cas. P.Bourdillon,& coll.

10:15 - 10:45 Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 1

10:45 - 12:30 Amphi BrisbaneSession plénière FONCTIONNELLE

Modérateur/Chairman : V. Seifert, S. Blond

Physiopathologie de la dystoniePierre BURBAUD (Bordeaux)Le traitement neurochirurgical de la dystonie de l'enfantLaura CIF, Philippe COUBES (Montpellier)Prise en charge de la dystonie de l'adulte : études multicentriques speedy I et IIMarie VIDAILHET (Paris-Pitié Salpêtrière)Présentation du projet d'étude "STARTLATE"Marie VIDAILHET et Marie-Laure WELTERPrésentation du projet d'étude "PREDI-STIM"David DEVOS (Lille)

Communications libres :Predicting Outcome in Peripheral Nerve Stimulation for Chronic Neuropathic Pain Slotty Philipp Jörg & coll.Crises épileptiques et gliomes diffuse de bas grade J. Pallud & coll.Thalamotomie radiochirurgicale gammaknife pour traitement du tremblement. Analyse en aveugle des résultats cliniques et des modifications de neuroimagerie à un an. Marseille, R. Carron & coll.Monitoring EEG et analyse comportementale chez des patients TOC traités par DBS. G. Gras-Combe & coll.

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12:40 - 14:00 Salon Brasilia 3Symposiums Saint-Jude Médicale

La stimulation occipitaleNEUROSURGICAL TREATMENTS FOR

PRIMARY HEADACHES AND CERVICOGENIC PAIN

Modérateur/Chairman : Dr. Denys Fontaine,

Classification & Epidemiology Dr. Michel Lantéri-MinetDeep Brain Stimulation for Primary Headaches Indications Prof. Stéphan ChabardèsNeurosurgical Treatments for Cervicogenic Pain and Occipital Neuralgia Dr. Sylvie RaoulOccipital Nerve Stimulation in Chronic Migraine : the German Experience Prof. Jan Vesper

12:40 - 14:00 Salon Brasilia 2Symposium Zeiss

PEROPERATIVE IMAGING IN VASCULAR NEUROSURGERY: ADVANTAGES AND

DISADVANTAGES, EFFICIENCY. Modérateur/Chairman : I Pelissou-Guyotat

Intraoperative videoangiography L Thines Arterial micoDoppler I Pelissou

Intraoperative monitoring by motor evoked potentiels / . G. PenchetIntraoperative cerebral angiography / K. SCHALLER Intrinsic opitcal imaging for central area mapping / G. SCHACKERT

14:10 - 16:00 Amphi BrisbaneSession plénière VASCULAIRE

Cerebral ischemia after aneurysmal subarachnoid haemorrhage

Modérateur/Chairman : J. Meixensberger, F Proust

1. Introduction, Classification. F. Proust . 10’2. Multimonitoring of the brain. S. Wolf 10’3. Complementary examination. J.Y Gaudry 15’4. Vasospasm prevention and therapy. P. Vajkoczy . 15’5. Neurointerventional treatment. V. Braun 10’6. Impact on the outcome of aneurysmal SAH in 2013. J.P. Lejeune .10’ Discussion 20’

Communications libres. Free communications 30'Frequency of residual postoperative filling and risk of re-growth after subtotal clipping of cerebral aneurysms Maria Wostrack & coll.Influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints d’hémorragie cérébro-méningée grave par rupture d’anévrisme / CHU Rennes Pj Le Reste & coll.Hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse : à propos de deux cas et revue de la littérature. Nantes, France. A.Moles & coll.Cerebral ischemia after aneurismal subarachnoid hemorrhage : classification, risk factors and outcome. S. Curey & coll.

16:00 - 16:30 Pause Café -Visite stands Industriels - Poster 2

16:30 - 18:30 Salon Brasilia 3ATELIER RACHIS Sagittal balance

knowledge test « before » (10 QCM), JR Vignes. 4 minPostural balance, what we need to know. JM Vital 10 minCauses of sagittal spinal imbalance. O Gille 10 minEvolution of postural balance during life and compensatory mechanisms. C Barrey 10 minRadiographic evaluation of sagittal imbalance. R Assaker 10 minSagittal deformity. Basic principles of surgical strategies. Bernhard Meyer 10 minLumbo-sacral fixation procedures: options and limits. Stephane fuentes 10 minOsteotomy: techniques and indications. D Chopin 10 minLumbar stenosis and imbalance: decompression and always fusion? R Assaker 10 minknowledge test « after » (10 QCM). 4 minSummary, guideline. 5 min

Communications libresA thoracoabdominal approach in the management of lower thoracolumbar pathologies. Ihab Zidan & coll.Impact de l’Angio-scanner pré-opératoire des Vaisseaux pré-vertébraux lombaires sur la chirurgie d’Arthrodèse lombaire par Voie Antérieure (ALIF) (BREST) P. Dam Hieu & coll.Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle - résultats d’une serie de 100 patients. (Nice, france) F PennesLa chirurgie de la hernie discale lombaire au cours de la grossesse (BREST) J. Calves & coll.

16:30 - 18:30 Amphi BrisbaneATELIER VASCULAIRE

Niveaux de preuve des recommandations dans l’HSA anévrismale

Modérateur/Chairman : G. Penchet, N. Aghakani

Tests des connaissances avant formation (15 QCM). 15’Corner cases vasculaires; présentation par juniors 45’Niveau de preuve de:Intérêt des statines. B. Bataille Rôle pronostique de la protéine 100. I. Pelissou Pronostic des formes graves. G. Penchet Utilité de l’IRM à distance de l’événement hémorragique. Kl. Mourier Tests des connaissances avant formation (15 QCM). 15’Relevés de conclusion par les secrétaires de séance sur le site de la SFNC.

20:00 - 23:00 Visite et diner CAPC sur inscription

Programme socialMercredi 20 mars

Visite du Grand Théâtre 13h30-14h30RDV sur place sous le portique

14h45-15h45, tour panoramique de Bordeaux en car cabriolet

Jeudi 21 mars 13Excursion St Emilion 8h45-13h

Prise en charge des participants à l’Office de Tourisme10h, visite de la cité médiévale de st Emilion

11h30, visite avec dégustation, château de Ferrand, Appellation st Emilion, Grand Cru ClasséRetour sur Bordeaux vers 13h15

Vendredi 22 marsMatin, 10h-12h, visite du quartier des Chartrons

RDV à la réception de l’hôtel Mercure Cité MondialeAprès-midi, 14h-15h, visite du musée des Arts déco

Rendez-vous sur place.

L’ensemble de ce programme serait assuré par notre guide Véronique BAGGIO (06.62.63.43.24)

Jeudi 21 Mars

08:30 - 10:00 Amphi BrisbaneSession plénière COLLEGE

JJ MOREAU

DPC actualités (J.J. Moreau) RMM nationale, 1er bilan (P. Paquis, R.Manet) OA accréditation, les nouveautés (J.Y. Bousigue, M.Lopez, G.Dechambenoit) 9h30: Bilan du collège

10:00 – 10:30 Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 3

10:30 – 11:00Amphi BrisbaneSession plénière Recherche

Lauréat des bourses: MOBILITE MEDTRONIC: Hélène CEBULA (Strasbourg), MASTER CODMAN: Anthony MELOT (Marseille), MASTER MEDTRONIC: Rogatien FAGUER (Angers)Bourse 2013:Remerciement aux industriels pour le congrès et l’encyclopédie

11:00 - 12:30 Amphi BrisbaneAssemblée Générale de la SFNC

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12:40 - 14:00 Salon Brasilia 2Symposiums Medtronic

Fail Back surgery syndromPrise en charge du patient multi-opéré du dos

souffrant de douleurs séquellairesModérateur/Chairman : Dr Denis Fontaine

De la chirurgie rachidienne à la neuromodulation (Pr Richard Assaker - Pr Serge Blond) (15’ + 15’)Stimulation médullaire: l’approche chirurgicale - Dr Philippe Rigoard (20’)Stimulation Nerveuse Périphérique (PNS): une nouvelle approche? - Pr Patrick Mertens (20’)

12:40 - 14:00 Salon Brasilia 3Symposium B Braun

Hydrocephalus Modérateur/Chairman : Ph DecqInnovations in Shunt technology

1. Shunt technology: an update (Pr CZORNY, Besançon)2. Should we add a gravitational system to the CSF shunts?• a. In adults (Dr FRITSCH, Berlin)• b. In children (Dr PELTIER, Amiens)3. Management of programmable valves in daily practice (Pr DECQ, Créteil)4. B.Braun R&D perspectives for shunts (R. SCHULZ, Directeur MarketingMiethke, Postdam)

14:10 - 16:00 Salon Brasilia 3Atelier fonctionnel

Les thérapies antalgiques intrathécales Modérateur/Chairman : P Mertens

Dr Dupoiron (Angers) le cancer et thérapies antalgiques intrathécales JC Sol :approche expérimental par greffes ITJC Peragut: les douleurs neuropathiques (responsable du PHRC morphine IT)P Mertens: le Prialt – dans les douleurs post lésion spinaleV Tronnier (Lübeck ): les douleur neurologique périphérique et Prialt

14:10 - 16:00 Amphi BrisbaneAtelier Hydrocéphalie

Modérateur/Chairman : Ph Decq

Introduction – Méthodologie des recommandations (P Decq) 10'Les indications de la dérivation externe du LCS (E. Schmidt) 20'Technique de mise en place des dérivations ventriculaires externes du LCS (P Decq) 20 minLe suivi des dérivations externes du LCS (D Brauge) 20 minLes particularités de l’enfant (O Klein) 20 minConclusion et évaluation des connaissances

14:10 - 16:00 Salon Brasilia 1

Organisme d’accréditation

Accréditation et DPC, même combat !

JJ Moreau, JY Bousigue et M.Lopez

16:00 - 16:30 Pause Café -Visite stands Industriels - Poster 2

16:30 - 18:30 Amphi BrisbaneSession plénière TRAUMATOLOGIE Physiopathologie

des conséquences des commotions cérébrales répétées

Modérateur/Chairman : Ph Decq

Introduction – Epidemiologie des commotions cérébrales en pratique sportive (P Decq, neurochirurgie, Créteil) 10 minLe syndrome du second impact en pratique sportive:Revue de la Littérature, physiopathologie and présentation clinique (H Loiseau, neurochirurgien, Bordeaux) 30 minLe syndrome du bébé secoué: physiopathologie des lésions cérébrales précoces et tardives (Jean-Michel Pedespan, neuropédiatre, Bordeaux) 20 minL’encéphalopathie chronique post-traumatique (Homa Adle, anatomo-pathologie, Paris) 20 minDiscussion and Conclusion (P Decq, Neurochirurgie, Créteil) 10'

Free communications 30 minParticularité et prise en charge des fractures du rachis sur spondylarthrite ankylosante O. LUCAS & coll. Existe-t-il un bénéfice à une prophylaxie antiépileptique périopératoire pour la chirurgie des hématomes sous duraux chroniques ?B.Plas & coll.

16:30 - 18:30 Salon Brasilia 3Atelier Rachis

Les complications en neurochirurgie rachidienne Modérateur/Chairman : B Debono et JL Barat

•Complications de la neurochirurgie rachidienne Introduction et Problématique – Evaluation initiale (16.30-16.45)Enjeu pour le chirurgien du rachis en 2013 JL Barat et S FuentesAvant la complication: l’événement porteur de risque (16.45-16.55)Check-List, Accréditation HAS,...: nouvelles habitudes ou nouvelles servitudes ?JP HladkyComplications au quotidien (16.55-17.55)Analyse d’une série de 7500 patients (Cèdres 2009-2012) et littérature B DebonoImpact des implants rachidiens P SabatierInfection et chirurgie rachidienne S LitricoSpécificité de la population âgée Ph BousquetLes techniques mini-invasives sont elles plus risquées? JL BaratAprès la complication...(17.55-18.15)La situation médicolégale de la chirurgie rachidienne R BougeardLe neurochirurgien face à ses juges Me V Estève (Avocat)Propositions et conclusions (18.15-18.30)Take Home Messages S FuentesEvaluation finale

20:00 - 23:00 Diner de gala Palais place de la bourse

Vendredi 22 Mars

08:30 – 10:30 Amphi BrisbaneSession plénière PEDIATRIE

Les épendymomes intracraniens Modérateur/Chairman : D Scavarda

Epidémiologie des épendymomes de l’enfant en France. E Gimbert (Bordeaux) 5 mn.Considérations sur le traitement chirurgical des épendymomes sustentoriels. M Vinchon (Lille) 10mn.Les épendymomes de l’angle ponto-cérébelleux. G Pech-Gourg (Marseille) 10mn.L’imagerie : du diagnostic initial au diagnostic précoce des récidives. M Hermier (Lyon) 10mn.Les épendymomes intracrâniens de l’enfant : actualités pathologiques et molécullaires. D Figarella (Marseille) 10mn.Le traitement complémentaire initial :quel rational pour quel traitement ? N André (Marseille) 10mn.La prise en charge des récidives :

Le point de vue du Neurochirurgien S Puget (Paris) 10 mn.M'avis de l’oncologue.N André (Marseille) 10mn.L’avis du radiothérapeute C Alapetite (Paris) 10mn.

Résultats à long terme. S Boetto (Toulouse) 5 mn.

Communications libres :Traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens de la vallée sylvienne chez l’enfant. Résultats sur une série de 31 patients. Paris.-Necker Marina Brigui & coll.Corrélations entre évolution clinique et type histologique de médulloblastomes : à propos d’une série pédiatrique opérée entre 2000 et 2013. B Grassio & coll.Expansion cranienne par ressorts sans osteotomies : resultats et facteurs predictifs de succes Federico Di Rocco & coll.Scaphocéphalies atypiques : un train peut en cacher un autre M Vinchon & coll.

09H00 – 12:30 Salon Brasilia 3Assemblée Générale de l'ANOCEF

Introduction Luc Taillandier

Groupe Soins Formation (Khé Hoang et Elodie Vauléon )DIU soins infirmiersInformation journées de formation supérieure biologie + imagerie +

cognition qualité de vieLiens avec AFSOSDivers

Groupe Recherche (Bruno Chauffert, Francois Ducray, Pierre Verrelle, Jean Sebastien Guillamo, Jean Philippe Hugnot)

Structuration (Bruno Chauffert + Franck Bonnetain )Phases précoces (Pierre Verrelle)Plateforme qualité de vie (Franck Bonnetain)Divers

Groupe Communication (Damien Ricard)site Divers

Groupe Finances (Antoine Carpentier, Patrick Beauchesne, Jean Claude Huot)Etat des lieux détaillésPerspectivesDivers

10:30 – 11:00 Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 5

11:00 – 13:00 Amphi BrisbaneSession plénière BASE DU CRANE

Les paragangliomesModérateur/Chairman : E. Jouanneau

Les paragangliomesIntroduction, Pr Liguoro Dominique, 5 minutesBilan thérapeutique, Pr Franco Valérie, 15 minutesTraitement chirurgical, Pr Darrouzet Vincent, 15 minutesRadiothérapie, Pr Maire Jean-Philippe, 15 minutesConclusions sur l’arbre décisionnel, Pr Liguoro, 5 minutes.

Communications libres :Meningiomes de l’angle ponto-cerebelleux – a t’on besoin des voies transpetreuses ?, Marseille PH Roche & coll.Hémangiomes caverneux de l’orbite (14 cas) A. LAKHDAR & coll.Incidence and management of postoperative epistaxis after endoscopic endonasal skull base surgery M. Berhouma & coll.Biopsie des lésions du sinus caverneux : série rétrospective de 12 cas par abord du foramen ovale, avec et sans neuronavigation.BORDEAUX T.Wavasseur & coll.Valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique des adénomes hypophysaires J. Trouillas & coll.Les lipomes du méat auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux. Analyse des données cliniques et paracliniques et histoire naturelle au travers d’une série de 7 cas. Vincent Darrouzet & coll.Fibrous dysplasia of the skull base : case report and review of the literature M. Berhouma & coll.Remnant tumor after Vestibular schwannoma’s surgery : what to do ? Preliminary results JM Lemé & coll.

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13:10 - 14:30 Salon Brasilia 2Symposiums Medtronic

La NavigationModérateur/Chairman : P Cornu

•Bonnes pratiques de l’utilisation de l’O-arm dans la chirurgie deParkison : Dr Caire et Dr Lefranc

•Utilisation du logiciel StealthViz de tractographie

13:10 - 14:30 Salon Brasilia 3Symposium Baxter

Limitation de la perte sanguine en neurochirurgie pédiatrique

Modérateur/Chairman : M Dautheribes, JR Vignes

Contexte JR Vignes

- Avant l’interventionévaluation du risque : le point de vue de l’anesthésiste G Orliaguetmise au point sur l’EPO - C Dadure

- Pendant l’interventionle point de vue de l’anesthésiste D Penadonnées générales chirurgicales E Gimbertmise au point sur les hémostatiques locaux C Baudetexpérience de l’acide tanexamique L Riffaud

- Après l’intervention, quelle surveillance D Pena

- Synthèse et perspectives: M Dautheribes et JR Vignes

14:40 - 17:40 Amphi BrisbaneSession plénière ANOCEF / SFNC

ONCOLOGIE

Mot d’accueil SFNC (Emmanuel Cuny - Francois Proust)

•Club (Luc Bauchet - Michel Kalamarides)

Régionaux Anocef (Isabelle Catry - Hugues Loiseau -Jean Philippe Maire)

Présentation Charles Vecht (Luc Taillandier)

Valproate et gliomes malins : de l'épilepsie à la survie (Dr Charles VECHT)

Médecine physique/réadaptation (Dr Paul Calmels)

Structuration de la prise en charge des sarcomes : un exemple pour la neuro-oncologie ? (Pr Jean Michel Coindre /Pr Domique Figarella Branger)

4 communications de 10 minutes

Premiers résultats de l’étude transcriptomique des tumeurs oligodendrogliales anaplasiques incluses dans le réseau POLA - F. Ducray, A. Idbaih, E. Letouzé pour le réseau POLA-ANOCEF

Caractéristiques histologiques et moléculaires des gliomes du tronc cérébral chez l’adulte - G Reyes-Botero, M Giry K Mokhtari M Labussière A Idbaih J-Y Delattre F Laigle-Donadey

Corrélation du taux plasmatique de Matrix Metalloproteinase 2 (MMP2) aux réponses et à la survie des patients porteurs de gliomes de haut grade récidivant traités par bevacizumab - E Tabouret, F Boudouresque, M Barrie, M Matta, C Boucard, A Loundou, A Carpentier, M Sanson, L Ouafik, O Chinot.

Inhibition in vivo de l’expression génique intratumorale: induction, contrôle et suivi par imagerie – K Pinel, C Debeissat, C Genevois, F Couillaud.

14:40 - 16:40 Salon Brasilia 2Communications libres

Conversion du concept d’écarteur tubulaire rachidien auto statique pour la microchirurgie cérébrale profonde endoscopique. Expérience après 15 patients. CF Litré & coll.Infections du site opératoire en neurochirurgie : étude des facteurs de risque CHU Nord, Marseille, France. S. De La Rosa & coll.Explorations invasives des enfants de moins de 3 ans présentant une épilepsie partielle pharmacorésistante : Notre expérience des 12 dernières années S Ferrand-Sorbets & coll.Les greffes fibrinocollees du nerf facial dans l’angle ponto-cerebelleux – technique et resultats. présentation vidéo Vincent DARROUZET & coll.Douleurs par avulsion du plexus lombosacré (APLS). Traitement par DREZotomie au niveau du cône médullaire ou baclofen intrathécal. Résultats à long terme - Paris V.d’Hardemare & coll.Baclofene Intraventriculaire pour dystonie secondaire et spasticité chez l’infirme moteur cérébral. H.Staquet & coll.Treatment of chronic severe disabling tinnitus by chronic cortical stimulation J. Engelhardt & coll.Chirurgie de l’épilepsie en zone langagière. Apport du mapping fonctionnel cortical en condition éveillée. G.Gras-Combe & coll.Topographie de la douleur aigue dans l’insula : étude des réponses à la stimulation corticale directe chez l’enfant par SEEG - Paris D. Taussig & coll.Hernie médullaire transdurale : A propos de 10 patients opérés et revue de la littérature-49933 CHU Angers, FRANCE L. Le Fournier & coll.Hydrocéphalie et anomalies de la base du crâne dans les crânio-synostoses liées à FGFR 2. G. COLL & coll.Le trou occipital des brachycéphalies Dana Dubravova & coll.Aplasia cutis congenita : à propos de 10 cas traités par méthode d’expansion cutanée. B Grassio & coll.Synostose des deux sutures lambdoides et de la suture sagittale : a propos de 31 cas. N Chivoret & coll.Les épisodes de synchronisation anormale d’activité au sein du cortex moteur primaire sont réduits sous stimulation sous-thalamique à haute fréquence chez la souris PINK1-KO (modèle de maladie de Parkinson (Park6)).Marseille, Institut de neurobiologie de la méditerranée. R. Carron & coll.

14:40 - 16:40 Salon Brasilia 3ANOCEF Paramédicaux

TAS (Temps Accompagnement Soignant) en neurochirurgie : Sandrine de Grimal (IDE TAS)

Spécificité de l’accompagnement psychologique auprès de patients atteints de tumeur cérébrale : Marie-Aude Accard (Psychologue 3C)

Relations cerveau-fonctions : Thomas Gallice (Kinésithérapeute) et Charlotte Planchon (Neuropsychologue)

Unité médicale des tumeurs cérébrales/ Soins de suite et Réadaptation / Hôpital de Jour : Dr Frédéric Duval (Médecin coordonateur) et Fabienne Teillet (IDE coordinatrice de l’HDJ)

Passage en soins palliatifs et son annonce: Marie-Noëlle Gombert (IDE EMSP) et Dr Bernard Paternostre (Médecin de l’EMSP)

17:40 – 18:10 Pause Café -Visite stands Industriels - Poster 6

18:10 - 19:30 Amphi BrisbaneSession plénière ANOCEF / SFNC

ONCOLOGIE8 communications de 8 minutes (cliniques)

Microangiopathie thrombotique associée au traitement par Bevacizumab dans le cadre de gliomes de haut grade. A propos de quatre cas. L-G Simon, M Blonski, P Beauchesne, R Dupres, B Wittwer, K Hoang-Xuan, L Taillandier

Chirurgie d’exérèse du glioblastome en récidive Strasbourg-Colmar - J Voirin, M Chadni, JD Kaiser, R Srour, B Stilhart, P Kehrli

Progrès balistiques de la Radiothérapie en Neuro-oncologie: Optimisation du contrôle tumoral et préservation cognitive L Gras, B Coche, E Lartigau

Glioblastomes traités par Gliadel et protocole stupp concomitant : Analyse rétrospective exhaustive d’une série de 29 patients - M Lefranc, Peltier J, Fichten A, Boone M, Coutte A, Desenclos C, Toussaint P, Chauffert B, Le Gars D

Métastases rachidiennes intra-durales extra-médullaires (MERIDEM) de cancers d’origine non neurologique : une entité à part entière ou une forme particulière de méningite carcinomateuse ? Une étude cas-témoins - S. Knafo, E. Le Rhun , F. Parker, G. Iakovlev, FX Roux, J. Pallud

Prise en charge des reliquats post- chirurgicaux des schwannomes vestibulaires: que faire ? JM Lemée - C Delahaye - P Mercier - L Laccourrey Méningiome de grade 2 et radiothérapie adjuvante - R.Aboukais, F.Zairi, M.Baroncini, N.Reyns, J-P.Lejeune

Le groupe NOSS "Neuro Oncologie Soins de Support : premières réalisations et projet d'aide aux aidants - F Laigle-Donadey , MD Cantal-Dupart , S Baroukh-Liebskind , F André , D Varin , D Vitry , E Bayen, G Wintrebert , F Alliot , L Velasco , S Lebesgue , JP Legout , E Ouzounian , I Gambier , L Feuvret , O Freytag , B Gleizes , JY Delattre

20:00 - 23:00 Diner Comptoir Cuisine

Samedi 23 Mars

08:30 – 10:00 Amphi BrisbaneSession plénière ANOCEF / SFNC

08:30 – 09:00 Etude de phase III de bevacizumab associé à une radiothérapie standard et au temozolomide dans le glioblastome nouvellement diagnostiqué : résultat final de la survie sans progression et préliminaire de la survie globale de l’étude AVAglio. (Pr Olivier Chinot)

09:00 - 10:004 communications de 10 minutes (cliniques)

Lymphome primitif du système nerveux central (LPSNC) du sujet âgé traité par chimiothérapie seule : Résultats de l’ Essai national « CNS » - intergroupe Anocef-Goelams - A Omuro, O Chinot, L Taillandier, H Ghesquieres, C Soussain, V Delwail, T Lamy, R Gressin, S Choquet, P Soubeyran, J P Maire, A Benouaich-Amiel, S Lebouvier-Sadot, P Colombat, M Barrié, Sierra del Rio , Gonzalez –Aguilar, Caroline Houllier, Marie-Laure Tanguy and Khe Hoang-Xuan

impact de la toxicité du schéma procarbazine, lomustine et vincristine (PCV) sur la survie des patients porteurs de tumeurs oligodendrogliales - E Tabouret, C Dehais, M Daros,, M Barrie, M Matta, G Reyes, G Petrirena, A Duran, D Autran, C Bequet, Jean-Yves Delattre, O Chinot

Étude ATAG: Traitement par bevacizumab et temozolomide chez les sujets > 70 ans et IK <70 atteints d’un glioblastome. G Reyes-Botero, J Honnorat, OL. Chinot, L Taillandier, I Catry Thomas, J Barriere, J S Guillamo, M Fabbro, D Frappaz, ABenouaich Amiel, E Le Rhun, C Campello, I Tennevet, F Ghiringhelli, ML Tanguy, K Mokhtari, JY Delattre

Evaluation de la qualité de la prise en charge initiale des gliomes intra crâniens infiltrants : intérêt des audits cliniques - H Demeaux, P Monteil, D Celerier, I Cirilo Cassaigne

10:00 – 10:30 Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 5

10:30 – 13:00 Amphi BrisbaneSession plénière ANOCEF / SFNC

10:30 – 11:00 Vaccins et tumeurs cérébrales primitives : actualités Dr Andreas Hottinger11:00 – 13:00 8 communications de 10 minutes (translationnelles)

Analyse protéomique des glioblastomes, quel est le meilleur contrôle ? JM Lemée , A Clavreul,T Avril , V Quillien, M De Tayrac , C Pineau , P Menei

Traitement chirurgical chez l’enfant des Astrocytomes à cellules géantes dans la sclérose tubéreuse de Bourneville : indications, résultats et suivi à long terme. G Dorfmüller, S Ferrand-Sorbets , M Fohlen , C Bulteau, J Ternier, O Delalande

Chirurgie avec implants de carmustine dans les glioblastomes récidivants traités initialement par STUPP. Marseille - I. Nanni-Metellus, Johan Pallud, , S. Fuentes, O. Chinot, H. Dufour, D. Figarella-Branger, P. Metellus

La Base clinico-biologique Nationale de glioblastome : une chance et challenge pour la neuro-oncologie française - P Menei, D Figarella, L Bauchet, T Roman, P Lafosse, M Denyset et le consortium

Méningiomes intracrâniens et neurofibromatose de type 2 Lille, France - R.Aboukais, F.Zairi, M.Baroncini, N.Reyns, J-P.Lejeune

Profil efficacité/tolérance des implants de carmustine lors de l’exérèse des glioblastomes de novo. Paris, V. Pavlov, J. Pallud, P. Page, E. Dezamis, B. Devaux, F.X. Roux.

Séquençage haut débit des gliomes de bas grade « non 1p19q codélétés et 11p délétés A. Alentorn, Y. Marie, S. Poggioli, H. Alshehhi, B. Boisselier, C. Carpentier, K. Mokhtari, L. Capelle, K.Hoang-Xuan, M. Sanson, J-Y. Delattre, A. Idbaih

Modélisation mathématique de la croissance de méningiomes - J Joie, T Haaser, O Saut, C Poignard, M Antoine, J Caron, H Loiseau, T Colin, G Kantor

Réponse à l’erlotinib (TarcevaR) d’un chordome sphénoidal résistant à l’imatinib - B Chauffert, P Toussaint, M Boone, H Deramond

Etude des mutations du gène CIC dans les oligodendrogliomes - V Gleize, L Connen de Kérillis, M Giry, C Villa, Y Marie, K Mokhtari, M Labussière, M Sanson

Session posters (« Case Reports »)Méningiome métastasant par voie de LCR (1 cas) - A. Lakhdar,M.A. Rafai, K.Ibahioin, A. Sami, A. El Azhari -Une tumeur à insertion durale rare : la tumeur fibreuse solitaire de la tente- D. Chaussemy, A. Prampart, R. Beaujeux, M-P. Chenard, P. KehrliPesticides residues in scalp subcutaneous fat of glioma patients - P Menei, R Faguer , A Clavreul, E Nader ,V HocdeGlioblastomes du chiasma traités selon le protocole de Stupp, à propos de 2 cas.Angers,France - R. Faguer, A. Caignard, D. Miléa, S.Michalak, P.Mercier, P.Menei Dosage de l’hCG et de l’alpha foetoprotéine en cas de suspicion de tumeur de la lignée germinale : piège diagnostic (Angers, France) - H.El Hajj, A.Rousseau, M.B Mercier, P.Rodien, P.MeneiEpendymome myxopapillaire de la queue de cheval associé à un lymphome B à grandes cellules : à propos d’un cas. CHU de NICE. N Bougaci, S Litrico, F Almairac, D Fontaine, P Paquis. Faisabilité de l’implantation de Gliadel après ouverture du quatrième ventricule. A propos d’un cas de récidive d’un glioblastome de la fosse postérieure. Toulouse - M Dupuy; JC Sol, V LubranoChirurgie endoscopique des kystes épidermoïdes intra-ventriculaires : A propos de 2 cas. F Barral-Clavel, T Julhien, T Civit Gliomatose leptoméningée primitive: à propos d’un cas - A Cazorla, G Viennet, F Cattin, T Moulin, B Delpont , J Godard , A Jouvet

10:30 – 13:00 Salon Brasilia 3ANOCEF Paramédicaux

Réseau ville-hôpital chez les enfants pris en charge pour une tumeur du système nerveux : Geneviève Lyard et Marion Sorge (Neuropsychologues)

Présentation de MARADJA (Maison Aquitaine Ressource pour ADolescents et Jeunes Adultes)

Infirmière référente : intérêts et limites : Katia Colmar (IDE référente Neuro-oncologie CHU de Nancy) – Evelyne Garat (Cadre de Santé – CHU Nancy)

Retour d’expériences sur les pratiques avancées d’une infirmière de coordination en neuro-oncologie : expérience de la pitié-Salpêtrière (Marie-Dominique Cantal-Dupart).

Information sur le DIU base de neuro oncologie pour la pratique infirmière en milieu spécialisé (représentant soins et formation)

Discussion autour de la structuration des sessions paramédicales des prochains congrès ANOCEF (représentant soins et formation)

Congrès

Société Française de Neurochirurgie

BORDEAUX

2013

Communications orales et affichées

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Table des matières

Mercredi 20 mars

09:45 - 10:15 Session plénière RACHIS - Communications Libres ......................................... 5 09:45 Intramedullary lesions of the craniocervical junction ....................................................... 509:52 Chiari I Malformation and Syringomyelia........................................................................609:59 Single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion for management of cervical pathologies. .........................................................................................710:06 Intérêts de la technique de Goel et Harms dans la stabilisation C1-C2 par voie postérieure : indications, technique, résultats, complications à travers une série prospective de 26 cas. .......8

10:45 - 12:30 Session plénière FONCTIONNELLE .................................................................. 9 12:00 Predicting Outcome in Peripheral Nerve Stimulation for Chronic Neuropathic Pain ...... 9 12:07 Crises épileptiques et gliomes diffuse de bas grade (Réseau d’Etude des Gliomes) .....1012 : 14 Thalamotomie radiochirurgicale gammaknife pour traitement du tremblement. Analyse en aveugle des résultats cliniques et des modifications de neuroimagerie à un an. Marseille, 1112:21 Monitoring EEG et analyse comportementale chez des patients TOC traités par DBS 12

14:10 - 16:00 Session plénière VASCULAIRE ......................................................................... 13 15:30 Frequency of residual postoperative filling and risk of re-growth after subtotal clipping of cerebral aneurysms .................................................................................................................... 13 15:37 Influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints d’hémorragie cérébro-méningée grave par rupture d’anévrisme / CHU Rennes ...........................................1415:44Hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse : à propos de deux cas et revue de la littérature. Nantes, France. .................................................................................1515:51Cerebral ischemia after aneurismal subarachnoid hemorrhage : classification, risk factors and outcome. ............................................................................................................................ 16

16:30 - 18:30 ATELIER RACHIS ✰ "l’équilibre sagital" ........................................................ 17 18:00 A thoracoabdominal approach in the management of lower thoracolumbar pathologies 17 18:07 Impact de l’Angio-scanner pré-opératoire des Vaisseaux pré-vertébraux lombaires sur la chirurgie d’Arthrodèse lombaire par Voie Antérieure (ALIF) (BREST) .................................1818:14 Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle - résultats d’une serie de 100 patients. (Nice, france) ............................................................................................................. 1918:21 La chirurgie de la hernie discale lombaire au cours de la grossesse (BREST) ..............20

Jeudi 21 mars

18:00- 18:30 Session plénière TRAUMATOLOGIE Physiopathologie des conséquences des commotions cérébrales répétées ................................................................................................. 21

18:00 Particularité et prise en charge des fractures du rachis sur spondylarthrite ankylosante 21 18:07 Existe-t-il un bénéfice à une prophylaxie antiépileptique périopératoire pour la chirurgie des hématomes sous duraux chroniques ? ................................................................................22

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Vendredi 22 mars

10:00 – 10:30 Session plénière PEDIATRIE Les épendymomes intracraniens ..................... 23 10:00 Traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens de la vallée sylvienne chez l’enfant. Résultats sur une série de 31 patients. Paris.-Necker ............................................................... 23 10:07Corrélations entre évolution clinique et type histologique de médulloblastomes : à propos d’une série pédiatrique opérée entre 2000 et 2013. ..................................................................2410:14Expansion cranienne par ressorts sans osteotomies : resultats et facteurs predictifs de succes ....................................................................................................................................... 2510:21Scaphocéphalies atypiques : un train peut en cacher un autre ........................................ 26

12:00 – 13:00 Session plénière BASE DU CRANE Les paragangliomes ................................ 27 12:00 Meningiomes de l’angle ponto-cerebelleux – a t’on besoin des voies transpetreuses ?, Marseille ................................................................................................................................... 27 12:07 Hémangiomes caverneux de l’orbite (14 cas)CHU ibnrochd casablanca maroc ...........2812:14 Incidence and management of postoperative epistaxis after endoscopic endonasal skull base surgery ..............................................................................................................................2912:21 Biopsie des lésions du sinus caverneux : série rétrospective de 12 cas par abord du foramen ovale, avec et sans neuronavigation.BORDEAUX ..................................................................3012:28 Valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique des adénomes hypophysaires ...........................................................................................................................3112:35 Les lipomes du méat auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux. Analyse des données cliniques et paracliniques et histoire naturelle au travers d’une série de 7 cas. .......................3212:42 Fibrous dysplasia of the skull base : case report and review of the literature ................3312:49 Remnant tumor after Vestibular schwannoma’s surgery : what to do ? .........................34

14:40 - 16:40 Salon Brasilia 2 Communications libres ............................................................. 35 14:40 Conversion du concept d’écarteur tubulaire rachidien auto statique pour la microchirurgie cérébrale profonde endoscopique. Expérience après 15 patients. ............................................ 35 14:47 Infections du site opératoire en neurochirurgie : étude des facteurs de risque CHU Nord, Marseille, France. .....................................................................................................................3615:54 Explorations invasives des enfants de moins de 3 ans présentant une épilepsie partielle pharmacorésistante : Notre expérience des 12 dernières années .............................................3715:01 Les greffes fibrinocollees du nerf facial dans l’angle ponto-cerebelleux – technique et resultats. présentation vidéo ..................................................................................................... 3815:08 Douleurs par avulsion du plexus lombosacré (APLS). Traitement par DREZotomie au niveau du cône médullaire ou baclofen intrathécal. Résultats à long terme - Paris .................3915:15 Baclofene Intraventriculaire pour dystonie secondaire et spasticité chez l’infirme moteur cérébral. ....................................................................................................................................4015:22 Treatment of chronic severe disabling tinnitus by chronic cortical stimulation ............4115:29 Chirurgie de l’épilepsie en zone langagière. Apport du mapping fonctionnel cortical en condition éveillée. .................................................................................................................... 4215:36 Topographie de la douleur aigue dans l’insula : étude des réponses à la stimulation corticale directe chez l’enfant par SEEG - Paris ......................................................................4315:43 Hernie médullaire transdurale: A propos de 10 patients opérés et revue de la littérature 4415:50 Hydrocéphalie et anomalies de la base du crâne dans les crânio-synostoses liées à FGFR 2. ...................................................................................................................................................4515:57 Le trou occipital des brachycéphalies ............................................................................ 4616:04 Aplasia cutis congenita : à propos de 10 cas traités par méthode d’expansion cutanée. 4716:11 Synostose des deux sutures lambdoides et de la suture sagittale : a propos de 31 cas. . 4816:18 Les épisodes de synchronisation anormale d’activité au sein du cortex moteur primaire

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sont réduits sous stimulation sous-thalamique à haute fréquence chez la souris PINK1-KO (modèle de maladie de Parkinson (Park6)).Marseille, Institut de neurobiologie de la méditerranée. ............................................................................................................................49

POSTER

L’élévation de l’HCG dans le liquide cérébro-spinal n’est pas la signature des tumeurs à cellule germinale : à propos d’un cas de craniopharyngiome et revue de la littérature. /01...................50 Percutaneous treatment of subarachnoid-pleural fistula with Onyx /02... .................................51Spinal fractures on ankylosed spine : a retrospective review of 9 cases /03...............................52Syringomyélie cervico-thoracique non communicante améliorée par l’exérèse d’une hernie discale calcifiée T6-T7 / Service Neurochirurgie, CHU de Clermont-Ferrand, France. /04......53Vasospasme des artères cérébrales antérieures dans le cadre d’une apoplexie hypophysaire au CHU de Rouen /05...................................................................................................................... 54Anévrismes thrombosés symptomatiques : risque d’introduction d’un traitement anticoagulant. a propos de 2 cas. chu de rouen /06............................................................................................... 55Penetrating brain injury : 03 rare cases /07.................................................................................56Moyamoya pédiatrique : une hémorragie inaugurale est exceptionnelle /08..............................57Tremblement cérébelleux par dégénérescence alcoolique : la stimulation cérébrale profonde du noyau rouge est décevante. A propos d’un cas /09......................................................................58Précision stéréotaxique de la tomodensitométrie per-opértaoire O-ARM : mesure sur fantôme et étude clinique.Suresnes, France. /10........................................................................................... 59Analgésie intrathécale avec Ziconotide rattrapant un échappement thérapeutique d’une stimulation corticale.Strasbourg-Colmar /11.............................................................................. 60Traitement par Ziconotide intrathécal, expérience rémoise d’utilisation à long terme./12.........61Traitement de la névralgie du trijumeau (V) par méthodes percutanées assistées par neuronavigation électromagnétique (Medtronic TM) - Paris /13................................................62

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mercredi 20 mars 2013

09:45 - 10:15 Amphi BrisbaneSession plénière RACHIS - Communications Libres

Modérateur/Chairman : G. Schackert, R. Assaker

09:45 Intramedullary lesions of the craniocervical junction

Jens Gempt, Maria Wostrack, Thomas Obermüller, Florian Ringel, Bernhard MeyerNeurochirurgische Klinik und Poliklinik, Klinikum rechts der Isar, Technische Universität, Munich, Germany

Objective : Histopathologically predominantly benign lesions of the craniocervical junction potentially cause severe neurological deficits due to space occupying effect in a highly eloquent region, which also contributes to resection associated neurological deficits. Therefore the resection of intramedullary lesions of the craniocervical junction poses a challenge for the treating neurosurgeon. Published experience with tumors of the craniocervical junction is mostly limited to extramedullary or extradural lesions of the craniocervical junction though.

Methods : Clinical records were reviewed retrospectively for patients who underwent resection of intramedullary lesions of the craniocervical junction between October 2006 and March 2012. Lesions entity, extent of resection, pre- and postoperative neurological deficits and Karnofsky performance status scale, lesion location, type of approach, and need for pre- or postoperative tracheotomy were assessed.

Results : 12 patients who underwent a resection of an intramedullary lesion of the craniocervical junction were identified. Mean patient age was 51 years (27 to 82 years, 10 male, 2 female)). 6 ependymomas, 3 hemangioblastomas and 3 cavernomas were resected. 5 lesions were located below the formanen magnum, 4 lesions above and below and 3 lesions above. For the lesions above the foramen magnum a suboccipital approach was conducted (2 median, 1 lateral), lesions below the foramen magnum were resected via laminectomien/laminoplastien except one patient who received a suboccipital craniotomy and resection of ischemic cerebellar tissue due to an preoperative infarction as well. Among the 4 patients with lesion location above and below the foramen magnum 3 patients underwent a combined approach with suboccipital craniotomy and laminectomies, 1 patient received a laminectomy of C1 and partially of C2 only. All patients except one received intraoperative neurophysiological monitoring. Direct postoperatively 25% (n=3) patients experienced a worsening of neurological function, which was permanent in 2 patients (only partial recovery), and recovered fully in 1 patient, 17% improved due to the operation; the remaining patients were unchanged. The mean follow up was 20 months (0.5 to 60 months). Mean preoperative Karnofsky performance status scale was 85% (50% to 100%) compared to postoperative Karnofsky performance status scale of 83% (50% to 100%). Only one patient underwent tracheotomy 6 days postoperatively while suffering from pneumonia and severe swallowing disturbances (already preoperatively). In 10 patients a complete resection was possible, in the remaining 2 patients the extent of resection was above 90%.

Conclusion : Intramedullary lesions of the craniocervical junction are resectable with a reasonable surgical risk. Temporarily a tracheotomy might be necessary particularly in patients with preoperative swallowing disturbances. Osteosynthesis at the craniocervical junction is not necessary for the treatment of intramedullary lesions.

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09:52Chiari I Malformation and Syringomyelia

G. Freude, U. Kunz, U. M. Mauer

Introduction : The Chiari I Malformation is a disease of the craniocervical junction. It may be associated with a Syrinogmyelia. Syringomyelia is caused by a disturbance of cerebral spinal fluid (CSF) flow. Causal treatment requires that the exact location of this disturbance be identified by imaging. Cardiac-gated phase-contrast magnetic resonance imaging (MRI) is an effective tool for this purpose. We investigated the question if there are disturbances of the CSF flow by patients with Chiari I Malformation and Syringomyelia?

Material and Methods : From 2001 to 2012, cardiac-gated phase-contrast MRI of the skull and the spine was used to detect the site of CSF obstruction in 810 patients with syringomyelia. CSF flow is demonstrated in the craniocaudal direction in a strictly median sagittal plane.

Results : 155 patients had a Chiari I Malformation associated with a Syringomyelia. 67 patients had a Chiari I Malformation without a syringomyelia. Two Patients had a iatrogenic Chiari I Malformation associated with syringomyelia, which decreased after the causal treatment. Chiari I Malformation was not the most common cause of syrinx formation (155 patients). The most common cause of syrinx formation was idiopathic syringomyelia. A total of 93% of the patients with Chiari I malformation and syringomyelia underwent surgery. A suboccipital decompression was performed. All patients had a cardiac-gated phase-contrast magnetic resonance imaging (MRI) pre- and postoperative. All patients with Chiari I Malformation and syringomyelia had a disturbance of the CSF flow in the craniocervical junction. After the decompression the disturbance was decreased in all patients.

Conclusions : The exact pathophysiology for developing a syrinx formation remains unclear. The cardiac-gated phase-contrast magnetic resonance imaging (MRI) is an effective tool for the follow up postoperative. Not all clinical symptoms disappear after an improvement of the CSF flow and a diminution of the syrinx diameter.

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09:59 Single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented

fusion for management of cervical pathologies.

Ihab Zidan, Khaled Abdeen, Ahmed Farhoud . Faculty of medicine,Alexandria university

Surgical treatment of cervical spinal pathologies can be challenging operations. Surgical treatment can be divided into anterior, posterior, or combined procedures. Combined anterior and posterior procedures may be required in order to address a suitable treatment to the nature of cervical pathology. The aim of the study was to evaluate the applicability and safety of single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion for management of cervical pathologies.

This prospective study was carried out on consecutive 18 patients who had been operated with single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion. The indications of surgery included ; traumatic fractures in 8 cases, cervical spondylitis in 7 cases and cervical tumors in three cases. Posterior stage was performed first together with lateral mass fixation followed by anterior stage and anterior cervical plating. A hard cervical collar was used postoperatively in all patients. All patients were followed up for 11 months on average. Fusion was assessed by plain X-ray films and CT scan, and the neurological outcome by ASIA impairment scale.

All patients were safely operated with circumferential instrumented fusion. There were no surgery-related complications. Postoperative complications were reported in five patients. One patient showed transient neurological deterioration, two cases had wound infection, one patient with CSF leak and one patient with deep vein thrombosis. The mean operation time was 220 min (range 200–280 min) and the mean volume of blood loss was 485 ml (range 190–1100 ml). Regarding the ASIA impairment scale, eleven patients had shown improvement, while seven patients remained stationary at the same grade. Satisfying fusion and reduction was obtained in 15 patients (83%). There were no cases of graft extrusion, or plate or screw looseness or fracture.

The single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented cervical fusionrepresents a viable option in the treatment of a group of patients with different cervical pathologies. The technique provides immediate rigid stabilization of the cervical spine, as it treats the anterior and posterior pathology simultaneously and corrects deformity

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10:06 Intérêts de la technique de Goel et Harms dans la stabilisation C1-C2 par voie postérieure : indications, technique, résultats, complications à travers une série

prospective de 26 cas.

P.Bourdillon, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon. G.Perrin, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon. R.Debarge, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon. F. Lucas, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon. C.Barrey, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon / Laboratoire de Biomécanique, Art et Métiers Paristech, ESNAM, Paris.

L’arthrodèse C1-C2 représente un défi sur le plan chirurgical du fait de la proximité d’éléments neuro-vasculaires nobles (artères vertébrales et moelle épinière) ainsi que du haut degré de mobilité de cette articulation rendant l’obtention d’une fusion osseuse difficile. De nombreuses techniques ont été proposées successivement dans la littérature, visant à diminuer les risques de cette chirurgie et à obtenir de meilleurs résultats sur le plan de la stabilité biomécanique et du taux de fusion. Récemment, Harms a proposé une nouvelle approche de ces arthrodèses consistant en la mise en place de vis poly-axiales dans les masses latérales de C1 et dans les pédicules de C2.

26 patients consécutifs ont étéopérés d’une arthrodèse C1-C2 selon la technique de Goel et Harms et de décrire de façon détaillée, étape par étape, les aspects techniques de cette intervention. Un scanner post-opératoire immédiat et à 6 mois ont été systématiquement réalisés pour contrôler le positionnement des vis d’une part et évaluer la qualité de la fusion d’autre part. Le recul est de 1 an minimum pour tous les patients sauf deux (10 mois).

Vingt-six patients d’âge moyen de 57 ans ont été inclus dans cette étude. Les indications étaient : une pseudarthrose de C2 (n=11), une fracture et/ou luxation C1-C2 (n=11), une pathologie inflammatoire (n=2) et une pathologie tumorale (n=2). Nos résultats mettent en évidence une bonne fiabilité de la technique (aucune complication neuro-vasculaire et 85% de vis parfaitement positionnées) et un excellent taux de fusion (100 % à 6 mois).

Compte-tenu des considérations anatomiques et biomécaniques, ainsi que des résultats cliniques et radiologiques observés à travers cette série, nous concluons que l’arthrodèse selon la technique de Goel et Harms constitue désormais la technique de première intention pour les arthrodèses C1-C2 par voie postérieure.

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10:45 - 12:30 Amphi BrisbaneSession plénière

FONCTIONNELLE Modérateur/Chairman : V. Seifert, S. Blond

12:00Predicting Outcome in Peripheral Nerve Stimulation for Chronic Neuropathic

Pain

Slotty Philipp Jörg 1, Vesper Jan 1, Pohlmeier Kira 1, Wille Christian 2

1 Neurochirurgische Klinik, Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf; 2 Neurochirurgische Praxis Neuss, Neurochirurgische Klinik, Helios Klinikum Krefeld

Introduction: The aim of the study was to investigate the predictive value of percutaneous electrical nerve stimulation (PENS) in peripheral nerve stimulation for chronic neuropathic pain using an electro-acupuncture device (EA).

Material and Methods: 12 patients being evaluated for PNS for chronic neuropathic pain were included in this survey. All patients suffered from a regional pain syndrome in a skin area innervated by a single peripheral nerve. Stimulation with acupuncture needles was applied with continuous high (80 Hz) frequency stimulation at 180µs. Position, polarity, frequency and amperage threshold of perception and adverse effects were noted. Additionally paresthesia, burning, pain control and coverage of the pain area were documented. A score (StimScore) was developed by the authors to evaluate effects in a standardized manner. This StimScore comprises coverage of the painful area, therapeutic range and amperage required for succesul stimulation. StimScore was determined during EA, during test stimulation and under final stimulation.

Results: PENS via EA was tolerated well by all patients. 7/12 patients (58%) were classified as successfully treated, 5/12 patients (42%) as unsuccessful with successful treatment defined as at least 50% reduction in pain on the VAS on 3 month control. The mean overall reduction in the first group was 4.0 points (SD=2.87, p= .010) and 2.4 points (SD=1.29, p= .014) respectively on the VAS. In the successful stimulation group a mean StimScore of 13.14 (SD 11.19-15.0) was calculated vs. 10.4 (95%CI 8.52-12.28) in the unsuccessful stimulation group (p=0.033, 95% CI = 0.265-5.220). Derived from these results the patients were dichotomized in two prediction groups with a cutoff at StimScore 11. Pearson Chi-Square revealed a significant correlation of dichotomized StimScore and final stimulation result with a correlation coefficient of 5.182 (p= .023).

Conclusions: To adopt electro-acupuncture as a percutaneous simulation method for PNS seemed to be feasible. To predict the response to PNS is crucial in order to minimize the number of patients implanted in vain, not only to protect the patient from unpromising surgery but also for economic reasons. The presented technique yields potential to meet these goals. While the number of patients is too small to draw final conclusions on the predictive value of PENS in PNS the presented results are coherent and deliver a starting point for further trials.

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12:07 Crises épileptiques et gliomes diffuse de bas grade (Réseau d’Etude des

Gliomes, France)

J. Pallud1, 2, 3, 4 , L. Bauchet3, 5 , D. Fontaine3, 6, E. Mandonnet3, 7, H. Duffau3, 5, L. Capelle3, 8 1. Department of Neurosurgery, Sainte-Anne Hospital, Paris, France 2. University Paris Descartes, Paris, France 3. Réseau d’Etude des Gliomes, REG, Groland, France 4. Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière, INSERM UMRS975, CNRS UMR7225, Université Pierre et Marie Curie (UPMC), Paris, France 5. Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier, France 6. Department of Neurosurgery, Nice University Hospital, Nice, France 7. Department of Neurosurgery, Lariboisière Hospital, Paris, France 8. Departement of Neurosurgery – Pitié-Salpêtrière University Hospital – UPMC – APHP – Paris, France

L’histoire naturelle des crises épileptiques (CEs), les facteurs prédictifs du contrôle épileptique et la valeur pronostique des CEs se sont pas clairement définis pour les gliomes diffuse de bas grade alors que l’épilepsie est le symptôme le plus fréquent de ces tumeurs et qu’elle altère considérablement la qualité de vie des patients.

Analyse des interactions entre les CEs et les données cliniques, d’imagerie, anatomo-pathologiques, moléculaires, thérapeutiques et de survie chez 1544 patients adultes porteurs d’un gliome diffus de bas grade supra-tentoriel.

89.8% des patients présentaient des CEs lors du diagnostic. Les facteurs prédictifs indépendants de la présence de CEs au diagnostic étaient : sexe masculin, longue durée d’évolution avant traitement, localisations tumorales temporale, pariétale et proche des zones fonctionnelles. Les facteurs prédictifs indépendants de la présence de CEs pharmacorésistantes au diagnostic étaient : longue durée d’évolution des CEs et localisation tumorale insulaire. Les facteurs prédictifs indépendants de la présence de CEs non contrôlées après traitement oncologique étaient : présence de CEs au diagnostic, localisations tumorales insulaire et pariétale. A l’inverse, la chirurgie de résection subtotale et totale était un facteur prédictif indépendant du contrôle des CEs après traitement oncologique. La présence de CEs lors du diagnostic était un facteur pronostique indépendant d’une longue survie sans transformation maligne et d’une longue survie globale.

La survenue de CEs dépend des interactions cerveau-tumeur et non des caractéristiques tumorales intrinsèques. L’exérèse complète est associée à de meilleurs pronostics épileptique et oncologique. Ainsi, en plus d’améliorer la survie des patients porteurs d’un gliome diffus de bas grade, la chirurgie de résection précoce et large peut faciliter le contrôle des CEs à long terme. Remerciements : E. Audureau, M. Blonski, J. Guyotat, P. Peruzzi, F.X. Roux, L. Taillandier, G. Huberfeld et tous les membres du Réseau d’Etude des Gliomes.

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12 : 14 Thalamotomie radiochirurgicale gammaknife pour traitement du tremblement. Analyse en aveugle des résultats cliniques et des modifications de neuroimagerie

à un an. Marseille, La Timone, Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique Unité de radiochirurgie Gammaknife (Pr J. Régis)

R. Carron1, T. Witjas2, M. Hariz3, P.Krack4, C. Tancu1, J. Régis1.1. Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxiqueUnité de radiochirurgie Gammaknife (Pr J. Régis).Marseille, Hopital de La Timone. 2. Service de neurologie,Unité des mouvements anormaux.Marseille, Hopital de La Timone. 3. University College London, Queen’s square, Unit of functional neurosurgeryLondon, United Kingdom. 4. Service de neurologie,Unité des mouvements anormaux.Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble, UJF.

Thalamotomie, Gammaknife, Tremblement, Lesion

La thalamotomie du Vim par radiochirurgie Gammaknife est une méthode alternative prometteuse pour le traitement du tremblement essentiel ou Parkinsonien invalidant réfractaire aux thérapeutiques médicales. L’objectif de ce travail est de présenter à la fois les résultats cliniques et les caractéristiques de neuro-imagerie de la lésion à un an de suivi, analysés par deux observateurs indépendants, en aveugle.

Entre 2004 et 2012, une thalamotomie Gammaknife du Vim a été réalisée chez 110 patients à Marseille pour le traitement d’un tremblement essentiel ou Parkinsonien réfractaire au traitement médical. Le suivi a consisté en la réalisation d’IRM de contrôles à 3, 6,12 et 24 mois et d’une évaluation complète sur le plan clinique à 6 mois et un an (Whiget scale, score fonctionnel). Les résultats cliniques ont été analysés à un an à l’aveugle par un neurologue indépendant expert pour 50 patients (Vidéo avant et après traitement). Pour 44 patients de ces 50 patients, les caractéristiques de neuro-imagerie de la lésion étaient disponibles à un an et ont été analysées par deux investigateurs indépendants. Le volume de la lésion définie comme l’ensemble de la zone de prise de contraste a été mesuré à l’aide du logiciel Leksell GammaPlan 10.1.0. Les coordonnées x,y,z du centre de la lésion par rapport à AC/PC ont été définies et comparées aux coordonnées de la cible planifiée.

75% des patients ont été cliniquement répondeurs à la thalamotomie. L’amélioration moyenne du score clinique était de 61,5% ± 27 (0-100). Le volume moyen de la lésion était de 100 ± 82 mm3 (3-368). Un “outlier” présentait une énorme lésion et a été volontairement exclu des calculs de volume. Les coordonnées stéréotaxiques ne montraient pas de différence significative entre la cible planifiée et le centre de la lésion en imagerie. Les coordonnées stéréotaxiques du centre de la lésion étaient x : 14.27mm ± 1.46 (10.3–17,5) par rapport à la ligne médiane du IIIeme ventricule, y : par rapport au milieu de CA-CP : - 4.84 ±1.37 (-2–7,55), z : 2.76± 1.11 (0.3–4.6) au-dessus du plan bicomissural. Le volume moyen de la lésion dans le groupe des non-répondeurs était de 37 mm3 .

La thalamotomie Gammaknife est une méthode efficace et sure pour le traitement du tremblement réfractaire au traitement médical. Environ 25% des patients ne répondent pas à ce traitement avec très fréquemment en termes d’imagerie une lésion à peine visible et d’un volume très limité. Les facteurs à l’origine de ce profil de faible réponse doivent être identifiés et sont en cours d’investigation.

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12:21 Monitoring EEG et analyse comportementale chez des patients TOC traités par

DBS.

G. Gras-Combe (1,4) , M. Polosan (2,4), O. David (4), J. Bastin (4), B. Piallat (4), S. Chabardes (3,4). 1 : Service de neurochirurgie, CHU Montpellier. 2 : Service de psychiatrie, CHU Grenoble. 3 : Service de neurochirurgie, unité de neurochirurgie fonctionnelle, CHU Grenoble. 4 : Grenoble Institut des Neurosciences, Equipe 11 « fonctions cérébrales et neuromodulation »

Troubles obsessionnels compulsifs, stimulation cérébrale profonde, noyau subthalamique, complexe N200/P300

La stimulation cérébrale profonde (DBS) permet de traiter les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sévères. Le TOC peut être considéré comme une incapacité à inhiber une pensée intrusive (obsession) et/ou un comportement compulsif. L’étude du comportement, et des potentiels évoqués cognitifs impliquées lors d’une tâche d’inhibition motrice, chez les patients TOC traités par DBS, permettraient de mettre en évidence des biomarqueurs comportementaux et bioélectriques prédictifs d’une réponse au traitement.

Chez Huit patients TOC traités par DBS, un monitorage EEG a permis de mesurer les potentiels évoqués cognitifs lors d’une tâche d’inhibition : Stop Signal Task. Nous avons suivi une procédure en deux étapes pour l’analyse des données : en condition OFF, puis ON à 24h d’intervalle. Une évaluation clinique a été réalisée en parallèle avec l’aide d’échelles psychiatriques (Y-BOCS) en double aveugle. Les effets fonctionnels de la DBS ont été analysés à partir des réponses comportementales (stop signal reaction time) et des potentiels évoqués (complexe N200/P300 associé au processus inhibiteur).

Nous avons mis en évidence une amélioration clinique aiguë (sur 24h) chez tous les patients sauf un dont le score ne s’est pas modifié, ainsi qu’une amélioration du comportement inhibiteur se manifestant par une diminution du Stop signal Reaction Time, en condition ON par rapport à la condition OFF. Nous observons une tendance de corrélation entre l’amélioration clinique et le comportement inhibiteur. Cette amélioration de l’inhibition était accompagnée d’une augmentation de l’amplitude de la N200 au niveau frontal inférieur droit, décrit comme épicentre fonctionnel du processus inhibiteur, et d’une augmentation de l’amplitude de la P300 dans les régions prémotrices.

Il existerait une corrélation entre le bénéfice clinique et l’efficacité du comportement inhibiteur chez les patients TOC traités par DBS. Par ailleurs, la DBS induirait une modulation favorable du réseau sous-tendant l’inhibition motrice.

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14:10 - 16:00 Amphi BrisbaneSession plénière VASCULAIRE

Cerebral ischemia after aneurysmal subarachnoid haemorrhageModérateur/Chairman : J. Meixensberger, F Proust

15:30Frequency of residual postoperative filling and risk of re-growth after subtotal

clipping of cerebral aneurysms

Maria Wostrack, Kathrin Harmening, Thomas Obermüller, Yu-Mi Ryang, Bernahrd Meyer, Florian Ringel

Department of Neurosurgery, Klinikum rechts der Isar, Technical University of Munich, Germany

Background: Clear guidelines for angiographic controls after incomplete aneurysm clipping are missing. The aim of the present study was to evaluate the frequency of residual postoperative filling and the risk of re-growth of aneurysm remnants in a single center series.

Patients and methods : Between 03/2006 and 05/2006 292 patients underwent clipping of 384 ruptured or unruptured aneurysms. Control angiography (DSA) immediately after surgery was performed for every patient. Postop DSA findings were stratified in 1) completely occluded, 2) dog-ear residua, 3) significant remnant neck. Patients with completely clipped aneurysms underwent no further imaging controls. Patients with significant remnants were scheduled for DSA f/u. In cases with residual dog-ear further follow up (f/u) proceeded depending on the size of the remnant, history of previous SAH, and clinical performance of patients.

Results: The immediate postop DSA revealed residual filling in 38 patients (9.9%), 8 of them were reoperated during the same hospital stay due to large residua. 33 (8.6%) patients were discharged with subtotally occluded aneurysms: dog ear n=12 (3.1%), residual necks n=21 (5.5%). The median remnant size in the non-dog ear group was 1.25 mm (range 0.5-4 mm). 16% (n=2) of patients with dog ear residua underwent f/u DSA whereas no changes in size or shape were observed (f/u: 6 and 16 months, respectively). In the group with significant residual necks f/u DSA was performed in so far 62% (n=13) with a median f/u of 13 months (range 3-68). 3 patients (14%) underwent re-treatment (re-clipping n=1, coiling of residual neck n=2): 2 patients (9.5%) due to re-growths (from initially 4mm to 11 mm after 3 months, and from 1mm to 4 mm after 12 months, respectively), 1 patient due to the flow alterations by unchanged size 11.5 months after the initial surgery. In 1 patient the initially 4 mm large remnant was thrombosed and no longer visible upon the DSA 19 months after surgery. During the current f/u, no rupture of aneurysm residua was observed.

Conclusion: Our study shows that the frequency of residual filling after clipping is relatively high (9.9%), therefore immediate DSA should be performed after every surgery. Concerning the observed risk of re-growth after incomplete clipping (9.5%) within the short period, f/u DSA should proceed at least in patients with significant residua.

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15:37 Influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints

d’hémorragie cérébro-méningée grave par rupture d’anévrisme / CHU Rennes

Pj Le Reste, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; Pl Henaux, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; L Riffaud, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; C Haegelen, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; X Morandi, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes

Introduction : Le traitement de référence des hémorragies cérébro-méningées graves est l’évacuation chirurgicale de l’hématome associée à l’exclusion anévrismale. L’objectif de ce travail a été d’évaluer l’influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints de cette pathologie, dans une conjoncture générale de diminution d’activité en chirurgie anévrismale.

Matériel et méthode : Les dossiers des 69 patients opérés d’hémorragie cérébro-méningée Fisher 4, WFNS IV/V entre 2005 et 2012 au CHU de Rennes ont été analysés sur leurs aspects cliniques, radiologiques, chirurgicaux et pronostiques. Huit chirurgiens ont opéré, deux ont été exclus de l’analyse compte-tenu du faible nombre de cas opérés (1 et 2). Les données des deux chirurgiens les moins expérimentés ont été fusionnées afin d’augmenter le nombre de cas analysés. Les cinq chirurgiens ainsi obtenus ont été classés par nombre total d’anévrysmes opérés. Le pronostic des patients a été évalué sur le taux de rupture per-opératoire, la mortalité précoce, définie par un décès dans le premier mois suivant la chirurgie, et le score de Rankin au dernier suivi, après vérification de l’indépendance des trois variables. Les données de suivi inférieures à 1 an n’ont pas été prises en compte afin de ne pas biaiser l’analyse du pronostic fonctionnel.

Résultats : L’analyse a montré une corrélation inverse entre l’expérience chirurgicale d’une part et le taux de rupture per-opératoire et l’échelle de Rankin d’autre part. Il n’a pas été montré de corrélation entre l’expérience chirurgicale et la mortalité précoce.

Conclusion : Cette étude souligne la nécessité de conserver une expertise forte dans la chirurgie des anévrismes intracrâniens afin d’améliorer le pronostic des patients atteints d’hémorragie cérébroméningée grave.

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15:44Hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse : à propos de

deux cas et revue de la littérature. Nantes, France.

A.Moles Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; O.Hamel Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; C.Perret Radiologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; E.Bord Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; R.Robert Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; K.Buffenoir Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France.

Les hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse sont un événement rare, seulement 27 cas ont été décrits dans la littérature depuis 1948. Néanmoins, ils peuvent être responsables de compression médullaire et constituer alors une urgence diagnostique et thérapeutique, qui au cours de la grossesse, pose des difficultés de prise en charge. La grossesse est un facteur d’aggravation reconnu de ces tumeurs vasculaires, bénignes, fréquentes, qui le plus souvent sont asymptomatiques.

Nous rapportons ici, deux cas d’hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse. Un premier cas chez une femme de 28 ans, à 35 semaines d’aménorrhée, présentant une paraparésie, chez qui l’IRM médullaire met en évidence un hémangiome vertébral, envahissant le corps et l’arc postérieur de T3, avec une extension épidurale postérieure. Après césarienne, une laminectomie et une vertébroplastie ont été réalisées permettant une récupération neurologique. Un deuxième cas, non décrit dans la littérature, d’hémangiome vertébral, au cours de la grossesse, responsable d’une fracture spontanée de T7, sans déficit neurologique, chez une femme de 35 ans, à 36 semaines d’aménorrhée, traitée en postpartum par une ostéosynthèse postérieure.

Après un an de suivi clinique et radiologique, nous ne rapportons aucune complication, ni modification des hémangiomes. Une surveillance annuelle, clinique et radiologique, sera poursuivie. Enfin nous présentons une revue de la littérature des 27 cas d’hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse.

D’après les données de la littérature, la prise en charge de ces cas rares reste non consensuelle. C’est pourquoi le traitement doit être discuté de façon pluridisciplinaire en fonction du terme et de l’évolution neurologique maternelle. La décompression chirurgicale associée ou non à des traitements complémentaires permet d’obtenir une bonne récupération neurologique et en fait une pathologie de bon pronostic.

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15:51Cerebral ischemia after aneurismal subarachnoid hemorrhage : classification,

risk factors and outcome.

S. Curey, Neurochirurgie, Rouen, S. Derrey, Neurochirurgie, Rouen, O. Langlois, Neurochirurgie, Rouen, E. Tollard, Radiologie, Rouen, P.Fréger, Neurochirurgie, Rouen, F. Proust, Neurochirurgie, Rouen

Cerebral ischemia (CI) represents the major cause of morbidity after aneurismal rupture. The aim is to describe and classify the CI after aneurismal subarachnoid hemorrhage (aSAH) and to determine predictive factors.

Between 2007 and 2012, 390 consecutive patients were treated for an aSAH in a single center. Their initial clinical status and comorbidities were collected. CI, defined as a hypodensity on the routine post operative CTscan, was classified into acute ischemia (ACI, CI within 3 days after aSAH), procedural ischemia (PCI, CI consecutive to the exclusion procedure) and delayed ischemia (DCI, CI within 10 days after aSAH). Any clinical impact of ischemia was notified. Functional outcome at 6 months was evaluated by the modified Rankin Scale (mRS).

The initial clinical status was good (WFNS I-III) in 288 patients (74%) and poor (WFNS IV-V) in 102 (26%). The aneurysms were surgically treated in 242 patients (62 %), endovascularly in 148 (38 %). At 6 months the outcome was favorable (mRS 0-2) in 265 patients (68%), unfavorable in 125 (32%) (mRS 3-5 : 23%, mRS 6 : 9%.). ACI was present in 20 cases (5 %), PCI in 35 (9%) and DCI in 94 (24%). Predicitive factors for IC were pre procedural rebleeding (p=0,016) and post procedural neurological alteration (p=0,0005). Among patients with CI, 58% had unfavorable outcome.

Preventing IC would improve the functional evolution of the patients with aSAH. Classifying the physiopathology of the IC is one the key of the support of the improvement of the outcome of aSAH in the coming years.

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16:30 - 18:30 Salon Brasilia 3ATELIER RACHIS ✰

"l’équilibre sagital"

18:00 A thoracoabdominal approach in the management of lower thoracolumbar

pathologies.

Ihab Zidan. Faculty of medicine,Alexandria university

Retroperitoneal extrapleural approach, twelfth rib approach, anterior approach, lumbar spine

The anterior approach to the thoracic and lumbar spine with corpectomy is a recognized treatment option for various thoracolumbar pathologies. The aim of the study was to evaluate the usefulness of retroperitoneal extrapleural approach (twelfth rib approach) in managing different lumbar and thoracolumbar pathologies as well as its advantages and potential complications.

This prospective study was carried out on consecutive 14 patients who had been operated with retroperitoneal extrapleural approach (twelfth rib approach) for different lumbar and thoracolumbar pathologies. Fusion was assessed by plain X-ray films and CT scan, and the neurological outcome by ASIA impairment scale.

Intraoperative complications had occurred in four cases ; peritoneal tear, pleural tear, dural tear and excessive blood loss in one case each. Postoperative complications were reported in four patients. One patient showed neurological deterioration, two cases had wound infection and one patient with a painful scar. The mean operation time was 206 min (range 150–270 min) and the mean volume of blood loss was 535 ml (range 200–1250 ml). Regarding the ASIA impairment scale, nine patients had shown improvement, while five patients remained stationary at the same grade.

Retroperitoneal extrapleural approach (twelfth rib approach) is indicated in the surgery of L1, L2, L3, L4 vertebrae, and for the D12-L1, L1-L2, L2-L3 and L3-L4 discs ; the lower half of T12 vertebra can also be reached by this approach and anterior screws can be placed without pleural entry. This approach associated with reduced morbidity as chest cavity is not violated and diaphragm is not cut.

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18:07 Impact de l’Angio-scanner pré-opératoire des Vaisseaux pré-vertébraux

lombaires sur la chirurgie d’Arthrodèse lombaire par Voie Antérieure (ALIF) (BREST)

P. Dam Hieu (Neurochirurgie, CHU BREST), T. Hebert (Radiologie, CHU BREST), A. Simon (Neurochirurgie, CHU BREST), E. Magro (Neurochirurgie ,CHU BREST), R. Seizeur (Neurochirurgie, CHU BREST)

Introduction : La voie d’abord antérieure du rachis lombaire comporte des risques vasculaires liés à la situation pré-vertébrale de la veine cave, de l’aorte et de leurs branches. La détermination pré-opératoire par angio-scanner, de leur situation anatomique a donc une grande importance pour le chirurgien. L’objectif de cette étude était de préciser l’impact de cet examen radiologique sur la pratique de cette chirurgie (complications vasculaires per-opératoires, voie d’abord et finalement indications).

Méthode et patients : Etude rétrospective (août 2007-août 2012) portant sur 225 patients (227 interventions). La première phase (pas d’angio-scanner) concerne 172 patients, la seconde (angio-scanner avec reconstruction 3D systématique) 53 patients. Données recueillies : niveau opéré, côté de l’abord, complications vasculaires peropératoires, résultats de l’angio-scanner, notamment situation des bifurcations veineuse cave et aortique.

Résultats : •Première phase (août 2007-août 2010) : 172 patients, 178 niveaux opérés : L3-L4 (n=7, 4%), L4-L5 (n=80, 45%), L5-S1 (n=91, 51%). Tous les abords sont réalisés par la gauche ; 9 incidents vasculaires (5,2 %), tous survenus pour des ALIF L4-L5. •Deuxième phase (septembre 2010-août 2012) : 53 patients, 55 niveaux : L3-L4 (n=1, ,2%), L4-L5 (n=16, 29%), L5-S1 (n=38, 69%). Sept abords par le côté droit. Un incident vasculaire (1,9%).

Conclusion : L’étude anatomique pré-opératoire des vaisseaux pré vertébraux rachidiens lombaires par angio-scanner avec reconstruction tridimensionnelle est indispensable car elle permet : 1.de diminuer de manière significative le taux de complications vasculaires. 2.de choisir le côté de la voie d’abord en fonction de la disposition anatomique des vaisseaux. 3.Un résultat corollaire a été la modification du comportement de l’équipe chirurgicale avec moins d’indications d’ALIF sur le niveau L4-L5 où se projette majoritairement la division de la veine cave. D’autres techniques d’arthrodèse intersomatique (TLIF notamment) constituent une alternative intéressante pour ce niveau.

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18:14Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle - résultats d’une serie de

100 patients. (Nice, france)

F Pennes, Service de Neurochirurgie – CHU de Nice, hôpital Pasteur. S Litrico, Service de Neurochirurgie – CHU de Nice, hôpital Pasteur. S Declemy, Service de Chirurgie Vasculaire – CHU de Nice, hôpital St Roch. Ph Paquis, Service de Neurochirurgie – CHU de Nice, hôpital Pasteur

Introduction : L’arthroplastie lombaire est destinée aux lombalgiques chroniques. Il s’agit de patients jeunes, souvent en activité professionnelle. La reprise du travail fait donc partie intégrante du résultat. Cet aspect est rarement étudié en France et les résultats internationaux sont limités compte tenu de la diversité des systèmes de compensation sociale. Nous étudions le profil professionnel pré et postopératoire de nos patients opérés pour arthroplastie lombaire.

Matériels et méthodes : 100 patients ont été opérés entre 2005 et 2012.L’âge moyen était 38.9 ans. 65 ont été opérés en L5S1, 21 en L4L5, 1 en L3L4 et 13 aux deux niveaux. 88 patients étaient en activité professionnelle avant leur intervention, 3 au chômage. Sur 88 patients actifs, 27 travaillaient au moment de leur hospitalisation, 17 étaient en arrêt de travail depuis moins de 3 mois et 44 de plus de 3 mois. Les types d’emploi et d’activité professionnelle sont détaillés dans l’étude. Les patients sont suivis jusqu’à 2 ans en postopératoire et ont été recontactés téléphoniquement pour l’étude.

Résultats : 61 patients ont repris une activité, 11 sont passés en invalidité, 14 en longue maladie, 3 sont au chômage. Le délai moyen de reprise a été de 7.14 mois. Ces données sont analysées en fonction du type d’emploi et d’activité professionnelle ainsi que de la durée de l’arrêt de travail avant la chirurgie. Les résultats sont comparés aux données de la littérature concernant les prothèses discales mais aussi aux arthrodèses et aux prises en charges conservatrices.

Conclusion : L’arthroplastie lombaire permet une reprise d’activité professionnelle dans un pourcentage important de cas et avec des délais plus courts que les autres techniques. Les facteurs classiques de mauvais résultats (accident de travail, arrêt de travail prolongé) sont retrouvés. Ils ne mènent cependant pas toujours à une situation d’échec et ne doivent pas être des facteurs systématiques de contre-indication à la chirurgie.

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18:21La chirurgie de la hernie discale lombaire au cours de la grossesse (BREST)

J. Calves, E. Magro, A. Simon, R. Seizeur, P. Dam Hieu (Neurochirurgie CHU BREST)

Problématique : Au cours de la grossesse, les hernies discales lombaires (HDL) responsables de lombosciatiques déficitaires ou de syndromes de la queue de cheval (SDQC) posent un problème de prise en charge (PEC) médico-chirurgicale. L’objectif de cette étude était de préciser la conduite à tenir dans cette pathologie pour un rapport bénéfice-risque acceptable pour la mère et l’enfant. La littérature correspondante est peu étoffée.

Méthode et patientes : Etude rétrospective portant sur 7 patientes (32 ±6 ans) prises en charge en cours de grossesse entre juillet 2005 et juillet 2012 pour une lombosciatique hyperalgique, un déficit moteur ou un SDQC. Dans tous les cas, l’IRM montrait une volumineuse HDL et le traitement chirurgical était indiqué. Données recueillies : épidémiologie descriptive, terme de la grossesse, détails de la PEC médico-chirurgicale et suivi des nouveau-nés.

Résultats : Le terme moyen à la PEC initiale était de 21 SA. Déficit moteur chez quatre patientes, SDQC chez deux et sciatique hyperalgique chez une. Toutes ont été opérées, quatre en cours de grossesse (terme moyen 19 SA), et trois en post-partum immédiat. Chez une patiente ayant un SDQC complet, l’accouchement a été déclenché à la 32e SA, avant le geste neurochirurgical. La chirurgie a été efficace sur la douleur dans tous les cas. Une patiente a conservé des troubles sphinctériens. Quatre nouveau-nés avaient un Apgar > 8 (poids moyen 2.1kg), deux sont encore en gestation, et le dernier n’a pas été revu.

Conclusion : Si le terme de la grossesse ne peut pas être attendu, l’intervention chirurgicale peut être réalisée à tous les stades de la grossesse, les problèmes spécifiques posés étant différents selon le terme. La nécessaire étroite collaboration obstétrico-neurochirurgicale permet d’obtenir un résultat satisfaisant, tant pour la mère que pour l’enfant

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Jeudi 21 mars Communications Libres

18:00- 18:30 Amphi BrisbaneSession plénière TRAUMATOLOGIE Physiopathologie des conséquences

des commotions cérébrales répétées - Communications LibresModérateur/Chairman : Ph Decq

18:00Particularité et prise en charge des fractures du rachis sur spondylarthrite

ankylosante

O. LUCAS Département de Neurochirurgie CHU d’Angers ; K.BUFFENOIR-BILLET Service de Neurotraumatologie CHU de Nantes ; L.LE FOURNIER Département de Neurochirurgie CHU d’Angers ; Joseph CRISTINI Service de Neurotraumatologie CHU de Nantes ; P.MENEI Département de Neurochirurgie CHU d’Angers ; O.HAMEL Service de Neurotraumatologie CHU de Nantes

Recueil de données prospectif. Caractériser les lésions traumatiques du rachis chez les patients atteints d’une spondylarthrite ankylosante (SPA) et évaluer à long terme leur prise en charge. Définir les facteurs liés à une évolution péjorative. Proposer un organigame de prise en charge de ces patients.

Etude de cas consécutifs de fracture sur SPA pris en charge au CHU de Nantes sur une période de 10 ans. Les caractéristiques cliniques et radiologiques des lésions retrouvées, leur prise en charge, les complications et l’évolution neurolgique ont été évalués. La mortalité et l’évolution neurologique ont été analysé.

35 patients ont été inclus pour 39 lésions osseuses. Durée moyenne de suivi : 54 mois (extrêmes : 12-132 mois). Les fractures prédominaient au niveau cervical bas (61%), C6C7 est le niveau lésionnel le plus représenté (46% des fractures cervicales). Leur caractère hautement instable, explique un taux de 50% de blessés médullaires. Une prise en charge chirurgical a été nécessaire dans 92% des cas (fixation postérieure : 42% ; circonférentielle 24%). Le traitement orthopédique représente 7,7% des fractures traitées. Une récupération de plus d’un point sur l’échelle des déficiences ASIA a été observée chez 69% des patients blessés médullaires. Une mortalité de 22% a été observée dans les 3 premiers mois. Deux facteur lié à une mortalité augmentée ont été mis en évidence : l’âge > 70 ans et les lésions médullaires sévères AIS A ou B (p 0,05).

Une explorations tomodensitométrique rachidienne complète est justifiée systématiquement devant tout traumatisme rachidien dans un contexte de SPA. Le traitement orthopédique doit être réservé aux lésions engrenées peu déplacées sans signe d’atteinte médullaire. En cas de lésion médullaire, la prise en charge chirurgicale démontre sa supériorité en terme de récupération fonctionnelle (p 0,05). Un arbre décisionnel de prise en charge est proposé.

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18:07 Existe-t-il un bénéfice à une prophylaxie antiépileptique périopératoire pour la

chirurgie des hématomes sous duraux chroniques ?

B.Plas (CHU Toulouse), V.Lubrano (CHU Toulouse), A.Melot (CHU Marseille), F.Battaglia (CHU marseille), JC Sol (CHU Toulouse), PH Roche (CHU Toulouse)

L’hématome sous dural chronique (HSDc) est une pathologie fréquente. Les crises d’épilepsie en sont une complication classique, mais leur incidence et leur impact sur le pronostic sont mal connus. L’emploi d’une prophylaxie antiépileptique périopératoire (PAEP) pour la chirurgie des HSDc est donc une pratique controversée. Nous avons mené une étude rétrospective contrôlée pour évaluer son effet sur la survenue et le retentissement des crises post-opératoires.

Les dossiers de 99 patients, opérés en 2011 d’un HSDc dans deux hôpitaux universitaires (Marseille Nord et Toulouse) ont été analysés. Un groupe de 48 patients qui avaient systématiquement reçu une PAEP par Levetiracetam (Marseille Nord) a été comparé à un groupe apparié de 51 patients qui n’ avaient pas reçu de PAEP (Toulouse)

L’incidence des crises post-opératoires a été de 5,1% pour l’ensemble de la population. Aucune différence significative n’a été observée quant à la survenue des crises entre les deux groupes (4,2% dans le groupe avec PAEP vs 5,9% dans le groupe sans PAEP, p=0,697). La survenue de crises n’était pas associée à une augmentation de la mortalité. Aucun facteur de risque de crise n’a été identifié.

Notre étude ne montre qu’une tendance non significative à la réduction des crises péri-opératoires chez les patients qui avaient reçu une prophylaxie antiépileptique périopératoire. Son bénéfice nous semble donc incertain, mais la littérature n’est pas univoque sur la question. et une étude prospective randomisée nous paraît indiquée.

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Vendredi 22 mars Communications Libres

10:00 – 10:30 Amphi BrisbaneSession plénière PEDIATRIE

Les épendymomes intracraniens Modérateur/Chairman : D Scavarda

10:00 Traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens de la vallée sylvienne chez

l’enfant. Résultats sur une série de 31 patients. Paris.-Necker

Marina Brigui, Federico Di Rocco, Thomas Blauwblomme, Stephanie Puget, Christian Sainte-Rose, Michel Zerah Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Necker, Paris

Le traitement des kystes arachnoïdiens sylviens dans la population pédiatrique est débattu. De plus en plus, l’approche endoscopique supplante le traitement microchirurgical. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité du traitement par endoscopie et les risques qui y sont associés, en particulier la fréquence des collections sous-durales.

Nous avons revu de manière rétrospective les dossiers de 31 enfants, opérés dans notre service par voie endoscopique pour des kystes arachnoïdiens sylviens, entre 2005 et 2012.

31 enfants âgés entre 4 mois et 18 ans (âge moyen de 4,67 ans) ont été opérés. Pour 27 patients, l’évolution a été favorable avec résolution complète ou partielle des symptômes. Trois patients n’ont pas été améliorés. Deux enfants ont nécessité une réintervention, un par endoscopie et l’autre par pose de dérivation kysto-péritonéale. Ce dernier patient a présenté une aggravation secondaire avec hypertension intra-crânienne conduisant à une cécité. Six patients ont présenté des collections sous-durales post-opératoires, dont quatre furent dérivés de façon temporaire. La durée moyenne de suivi est de 4,4 ans.

Le traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens est une méthode efficace et sûre lorsqu’il est bien indiqué. Les fermetures de stomies sont rares et ne semblent pas plus fréquentes que par le voie d’abord microchirurgicale, avec le bénéfice d’une chirurgie moins invasive. Le risque principal est l’apparition d’une collection sous-durale. Celui-ci est à mettre en balance avec le risque spontané de saignement, ainsi qu’avec les autres conséquences inhérentes à cette localisation.

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10:07Corrélations entre évolution clinique et type histologique de médulloblastomes :

à propos d’une série pédiatrique opérée entre 2000 et 2013.

B Grassiot, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON PA Beuriat, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON A Szathmari, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON D Frappaz, Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique, Centre Léon Bérard, BRON A Jouvet, Servie d’anatomo-pathologie, Hôpital neurologique, BRON C Mottolese, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON

Le médulloblastome est une tumeur neuro-ectodermique maligne de l’enfant. Sa prise en charge est multidisciplinaire et son pronostic a été sensiblement amélioré ces dernières années. Il est aussi lié au type histologique mais le rôle des facteurs histopronostiques est toujours en cours de validation (Taillandier et al. 2011). Nous avons étudié le lien entre critères histologiques du médulloblastome et évolution clinique.

De 2000 à 2012, 42 cas de médulloblastomes, avec un âge moyen de 7,9 ans, ont été suivis dans notre service. Tous ont été traités par chirurgie (34/42 exérèses complètes) puis radiothérapie et/ou chimiothérapie selon l’extension de la maladie (classification de Chang). Selon la classification de l’OMS (2007), nous avons individualisé trois types histologiques : classique, desmoplasique et anaplasique. Chaque type a été corrélé à une évolution favorable ou défavorable (récidive, décès).

Parmi les 42 cas de médulloblastomes, 32 étaient classiques (10 métastatiques au diagnostic), 7 étaient desmoplasiques (2 métastatiques) et 3 anaplasiques (3 métastatiques). La survie sans progression a été respectivement pour chaque type de 78 %, 57 % et de 60 % avec un traitement équivalent pour les trois groupes.

Notre étude montre que les médulloblastomes classiques ont une survie sans progression meilleure, ce qui confirme que le pronostic varie en fonction du type histologique (Smee et al. 2012). Il est nécessaire de poursuivre les recherches afin de déterminer des facteurs pronostiques histo-pathologiques qui permettraient d’améliorer le pronostic, de moduler le traitement complémentaire et ainsi d’en limiter les séquelles. Les critères immunohistochimiques ou de biologie moléculaire comme la beta-caténine ou la p53 sont des marqueurs respectivement de bon et de mauvais pronostic et sont de grand intérêt, comme le montre la littérature (Fattet et al., 2009 ; von Hoff et al., 2010).

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10:14Expansion cranienne par ressorts sans osteotomies : resultats et facteurs

predictifs de succes

Federico Di Rocco, Carlos Bennett, Yassine Jeblaoui, Dominique Renier, Eric Arnaud Unité de Chirurgie Craniofaciale, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker-Enfants Malades, APHP, Paris, France

Objet : Les enfants porteurs de brachycéphalie et de syndrome d’Apert présentent souvent un aplatissement postérieur du crâne avec des sutures lambdoides ouvertes. Cette déformation postérieure favorise le développement d’une turricephalie qui est difficile à corriger ultérieurement. Un remodelage précoce du pole postérieur a été proposé pour réduire ce risque. A cet effet, des ressorts translambdoides peuvent être utilisés à travers des sutures lambdoides ouvertes pour permettre une augmentation progressive du volume du crâne.

Nous avons analysé les scanners crâniens pré- et post opératoires des enfants opérés par ressorts translambdoides pour évaluer son efficacité en terme de i. Réduction de la turricéphalie (en mesurant le rapport hd : hauteur du crâne (basion au vertex) et diamètre antero-posterieur (nasion à inion) sur les reconstructions sagittales ; ii. Expansion crânienne par analyse volumétrique des scanners 3D. Ces analyses ont été effctuées avec le logiciel Osirix®.

Nous avons pu effectuer cette analyse morphométrique chez 11 enfants opérés entre 2006 et 2010. Le rapport hd était diminué de 1,05 à 0,97 au contrôle à 3 mois (Moyenne : 111 jours post opératoires). A 30 jours après la pose des ressorts le gain volumétrique moyen était de 7,48% ; et à 70 jours après la pose des ressorts le gain volumétrique moyen était de 14,72% (6%-23%). Nous avons séparé les résultats en 3 groupes : bon (>15%), correct (10-15%), non satisfaisant ( 10%). Les enfants avec une expansion crânienne de moins de 10% étaient statistiquement plus âgés que ceux des autres groupes (313 jours, versus 199 et 176, p=0,033).

L’insertion des ressorts translamboides permet d’obtenir une distraction efficace avec une réduction de la turricéphalie et une augmentation volumétrique qui est fonction de l’âge du patient.

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10:21Scaphocéphalies atypiques : un train peut en cacher un autre

M Vinchon, P Pellerin, P Guerreschi, A Wolber, M Baroncini, P Dhellemmes, Centre de référence des malformations craniomaxillofaciales rares, Lille France

La scaphocéphalie est fréquente, facilement reconnaissable et son traitement chirurgical est simple. De rares cas cependant sont plus complexes, associant une fermeture précoce de la suture métopique ou une fermeture secondaire de la suture coronale, de façon uni- ou bilatérale.

Nous avons revu de manière rétrospective notre série de patients opérés pour scaphocéphalie depuis 1980, et sélectionné les cas présentant une fermeture simultanée de la suture métopique (leptocéphalie) ou une fermeture retardée d’autres sutures.

Parmi 447 cas de scaphocéphalie, suivis en moyenne 63.7 mois, nous avons identifié 22 cas atypiques : 6 cas de leptocéphalie, 9 d’oxy-brachycéphalie non syndromique, 4 de maladie de Crouzon, et 3 de plagiocéphalie. Quatorze patients on nécessité une seconde opération, programmée d’emblée (leptocéphalie sévère), ou en raison de la compression cérébrale. L’incidence actuarielle des scaphocéphalies atypiques nécessitant une réopération était de 5.3% à 10 ans. Après un suivi moyen de 113 mois, les résultats morphologiques étaient grade 1 (parfait) chez 5/22, grade 2 (défaut minime) chez 2/22, grade 3 (réintervention mineure) chez 3, et grade 4 (réintervention majeure) chez 12/22 ; un patient avait une baisse de vision, et 2 avaient des difficultés d’apprentissage.

Le caractère atypique de la scaphocéphalie atypique peut apparaître d’emblée, ou survenir de façon retardée. La leptocéphalie est une entité spécifique. Du fait des implications sur le devenir du patient et la prise en charge chirurgicale, nous estimons que le scanner est indispensable pour l’évaluation préopératoire et qu’un suivi clinique prolongé est nécessaire.

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12:00 – 13:00 Amphi BrisbaneSession plénière BASE DU CRANE

Les paragangliomesModérateur/Chairman : E. Jouanneau

12:00 Meningiomes de l’angle ponto-cerebelleux – a t’on besoin des voies

transpetreuses ?, Marseille

PH Roche (AP-HM), L Troude (AP-HM), R Noudel (AP-HM), JM Thomassin (AP-HM), J Régis (AP-HM), & W Pellet (AP-HM).

Le choix de l’approche des méningiomes de l’angle pontocérébelleux (MAPC) reste controversé. Nous évaluons leur intérêt respectif à la lueur de notre expérience récente.

Entre 2002 et 2012, sur 90 patients opérés d’un méningiome de la face postérieure du rocher, 29 (1 homme, 28 femmes âgés de 26 à 85 ans) étaient porteurs de 30 méningiomes insérés au pourtour du conduit auditif interne. Le choix de l’approche (10 pétrectomies et 20 rétrosigmoidiennes (RS)) dépendait de l’insertion et de l’extension tumorale ainsi que de l’audition.

L’exérèse tumorale était complète dans 20 cas, (3 Simpson 1 & 17 S2), et incomplète dans 10 (7 S3, 3 S4). La voie RS a permis une exérèse complète dans 70% de ses indications, les pétrectomies dans 60% (p>0.05). Deux patients sont décédés, l’un à J6 d’une ischémie du tronc, l’autre de complications générales à J45, alors que 26 patients ont repris l’ensemble de leurs activités. La morbidité chirurgicale consistait en 2 fuites de LCR, 2 déficits transitoires du nerf trochléaire, 2 déficits permanents du nerf facial. Une radiochirurgie a été pratiquée pour 8 des 10 résidus. Au cours du suivi postopératoire (12 à 82 mois (médiane 35 mois)), aucun patient n’a présenté de récidive ou de réévolution.

Nos résultats suggèrent qu’en majorité, les MAPC peuvent être réséqués par une approche rétrosigmoidienne avec une morbi-mortalité acceptable. Aujourd’hui nous réservons les voies transpétreuses aux tumeurs étendues à la région pétroclivale et la fosse cérébrale moyenne.

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12:07 Hémangiomes caverneux de l’orbite (14 cas)CHU IBNROCHD CASABLANCA

MAROC

A. LAKHDAR, S. HILMANI, A. BERTAL, K. IBAHIOIN, A. EL AZHARI

L’hémangiome caverneux de l’orbite est une tumeur vasculaire primitive, bénigne, d’évolution lente et assez fréquente chez l’adulte.

Notre travail est une étude rétrospective concernant 14 cas d’hémangiomes caverneux pris en charge au sein de notre service entre 1991 et 2011. 12 patients ont bénéficié du scanner et 6 cas d’une IRM. 3 voies d’abord ont été utilisées : latérale, fronto-orbitaire et transpalpébrale.

L’hémangiome caverneux représente 9.15% des lésions orbitaires. La moyenne d’âge de nos patients a été de 34,2 ans avec une répartition égale entre les 2 sexes. Les signes d’appels ont été dominés par la protrusion oculaire progressive chez tous nos patients, suivie par la baisse de l’acuité visuelle chez 7 malades (50%). La TDM crânio-orbitaire réalisée chez 12 malades a objectivé un processus spontanément hyperdense dans 9 cas et isodense dans 3 cas. Seuls 6 patients ont bénéficié d’une IRM crânio-orbitaire. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. La voie d’abord a été fronto-orbitaire dans 12 cas (85,7%), latérale dans 1 cas et antérieure transpalpébrale dans 1 cas. L’exérèse a été totale dans 10 cas (71,4%), sub-totale dans 2 cas et partielle dans 2 cas. En post-opératoire, l’exophtalmie a régressé chez tous les malades. Une récidive après exérèse partielle a été notée chez un malade 11ans après la première intervention et il a été réopéré.

L’hémangiome caverneux de l’orbite est la plus fréquente des tumeurs vasculaires primitives de l’orbite chez l’adulte (7 à 15%). Ilse manifeste dans la majorité des cas, par une exophtalmie progressive, unilatérale, non pulsatile et non inflammatoire. La TDM et l’IRM constituent les explorations paracliniques de choix. La voie d’abord est choisie en fonction du volume et du siège de la lésion. La guérison totale est le résultat d’une exérèse complète. La récidive est exceptionnelle et le risque de transformation maligne est nul.

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12:14Incidence and management of postoperative epistaxis after endoscopic

endonasal skull base surgery

M. Berhouma1, E. Bogdan1, T. Jacquesson1, F. Turjman2, JC Pignat3, E. Jouanneau1 1 – Department of neurosurgery A – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France 2 – Department of Interventional Neuroimaging – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France 3 – Department of ENT – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France

Endoscopic endonasal skull base surgery has gained a large place among the armamentarium of skull base surgeons. Among its complications, postoperative epistaxis is a potentially life-threatening condition that ranges from slight haemorrhage due to scar fall to fatal arterial haemorrhage requiring urgent re-intervention either surgical or endovascular. The objective of our study is to assess the incidence of epistaxis following endoscopic endonasal skull base surgical procedures in our department and try to identify potential risk factors to establish a management chart.

The authors reviewed their series of endoscopic endonasal skull base surgeries from 2006 to 2012 with 800 cases including either pituitary approaches or extended surgeries. The medical records were studied focusing on the type of approach to the skull base (unilateral VS bilateral, simple or extended surgery), the context (arterial hypertension, anticoagulation therapies…), and the technique used (turbinectomy, nasoseptal flap, redo surgery…).

Post-operative epistaxis occurred in 12 cases (1.5 %), during the first 21 postoperative days. Pituitary approaches were concerned in 5 cases while extended approaches to the skull base were concerned in 7 cases including 3 nasoseptal flaps and 4 turbinectomies. Among the 12 epistaxis cases, 7 were totally controlled by transient nasal packing while 5 patients required urgent endovascular embolization of the sphenopalatine artery as haemorrhage continues despite packing. No internal carotid damage was noted in this series. Epistaxis-related mortality was nil.

Our study showed a low incidence of postoperative epistaxis after endoscopic endonasal skull base surgery, particularly for pituitary approaches with rates comparable to that observed after sinonasal surgery. There is no significant and clear risk factor that can be identified. We emphasize that this type of surgery requires multidisciplinary technical platform involving ENT surgeons and endovascular radiologist immediately available.

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12:21Biopsie des lésions du sinus caverneux : série rétrospective de 12 cas par abord

du foramen ovale, avec et sans neuronavigation.BORDEAUX

T.Wavasseur (interne), H.Loiseau (PUPH), G.Penchet (PH), P.Monteil (PH), E.Cuny (PUPH)

Introduction : Environ 1% des lésions intracrânienne concernent le sinus caverneux. L’abord endocrânien de cette région n’est pas sans risque et dans ces conditions la grande majorité des patients est traitée sans diagnostique histologique or l’examen anatomopathologique demeure essentiel avant traitement spécifique. Nous rapportons une série de 12 cas de biopsie du sinus caverneux par voie de Härtel.

Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant du 01/01/2008 au 01/01/13 au CHU de Bordeaux. Les dossiers de 12 patients opérés ont été analysés. Six patients ont eu une biopsie sans neuronavigation et six avec le systèmeVEXIM-MEDTRONIC®. Les caractéristiques de la population opérée (âge, sexe, symptômes), le taux de positivité et de complication en fonction de la technique utilisée ont été étudiés.

Résultat : Toutes les lésions débordaient latéralement du sinus caverneux et du bord postérieur du clivus correspondant au cavum de Meckel. L’âge moyen était de 56,2 ans, le ratio homme/femme de 0,25, 11 patients étaient symptomatiques avec 75% d’atteinte des paires crâniennes et 16% de céphalées. Une complication post opératoire (hématome de la face) dans le groupe sans neuronavigation et aucune sous neuronavigation ont été observées. Sans neuronavigation 25% des biopsies étaient positives (1méningiome méningothélial et 1 lésion inflammatoire), avec neuronavigation 100% étaient positives (1 lymphome, 5 méningiomes méningothéliaux). La différence de nombre de biopsies positives est statistiquement (χ²c=6.375, p=0.012)

Conclusion : L’obtention d’un diagnostic histologique pour une lésion du sinus caverneux est possible significative. La voie de Härtel apparaît donc plus simple et moins risquée qu’un abord direct. Le caractère hétérogène des diagnostics obtenus, dans cette série, nous conforte dans la nécessité d’un geste chirurgical à visée diagnostique dans de telles situations, préalable à la mise en route d’un traitement spécifique. L’apport de la neuronavigation semble améliorer la sensibilité dans cette série.

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12:28Valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique des

adénomes hypophysaires

J. Trouillas, Laboratoire d’histologie et d’embryologie moléculaire, Hospices Civils de Lyon, Université Lyon 1, INSERM, UMR-S1028, équipe Neuro-oncologie et neuro-Inflammation, Lyon, F-69372, France ; E. Jouanneau, Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Université Lyon 1, INSERM, UMR-S1028, équipe Neuro-oncologie et neuro-Inflammation, Lyon, F-69372, France ; G. Raverot, Département d’Endocrinologie, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Université Lyon 1, INSERM, UMR-S1028, équipe Neuro-oncologie et neuro-Inflammation, Lyon, F-69372, France

La classification des adénomes hypophysaires est actuellement basée sur l’histologie, l’immunocytochimie et les caractéristiques ultra-structurales mais sans corrélation clinique pronostique. La valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique avec un « grading » basé sur l’invasion et la prolifération tumorale a été évaluée dans ce travail collaboratif et multicentrique (PHRC national HYPOPRONOS n°27-43).

Quatre cent dix patients opérés d’un adénomes hypophysaires entre 1987 et 2004 ont été enrôlés dans cette étude multicentrique rétrospective cas contrôles. Utilisant l’IRM et les constatations opératoires ou histologiques pour évaluer l’invasion (sinus caverneux ou sphénoïdal), l’immunocytochimie, les marqueurs de prolifération (KI-67, mitoses, P53), les adénomes ont été classés selon la taille (micro, macro, géant > 4cm), leur type (PRL, GH, FSH, LH, ACTH, TSH) et selon la nouvelle classification (grade1a : non invasif ; 1b : non invasif et prolifératif ; 2a : invasif ; 2b : invasif et prolifératif ; et 3 : métastatique). Le suivi a été annuel avec bilan endocrinien et IRM. Le devenir (guérison, progression-récidive) à 8 ans a été étudié fonction de l’âge, du sexe, de la taille tumorale, du type tumoral et de la classification par 2 analyses multi variées.

A 8 ans post-chirurgie, 195 patients ont été considérés comme guéri (contrôles) et 215 avaient une maladie évolutive (cas). Les analyses multi variées ont montré la valeur pronostique du jeune âge à la prise en charge chirurgicale, du type tumoral et de la classification pour chaque type tumoral. Les tumeurs grade 2b, invasives et prolifératives, ont un mauvais pronostic avec une probabilité de récidive ou de progression multiplié par 25 et 12 respectivement comparés aux tumeurs grade 1a.

Cette nouvelle classification clinico-pathologique facile d’utilisation a démontré sa valeur pronostique pour prédire en post-opératoire la guérison ou la progression et peut aider les cliniciens pour décider de la meilleure conduite à tenir thérapeutique.

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12:35Les lipomes du méat auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux. Analyse des données cliniques et paracliniques et histoire naturelle au travers d’une série de

7 cas.

Vincent Darrouzet, Konstantinos Markou, John K.Goudakos, Dominique Liguoro

OBJECTIFS : Déterminer le profil clinique et paraclinique et l’évolution des lipochoristomes (lipomes) situés sur le nerf cochléo-vestibulaire dans l’angle ponto-cérébelleux (APC) ou le méat auditif interne (MAI) au travers de la série la plus importante de la littérature.

MATERIEL et METHODE : Analyse rétrospective d’une série de sept patients (âge moyen 50,8 ans (37-65) ; sexe ratio 5F/2H). Analyse de ce groupe en fonction des signes cliniques ayant conduit au diagnostic, du résultat des explorations fonctionnelles cochléo-vestibulaires (audiogramme, potentiels évoqués otolithiques (PEO), potentiels évoqués auditifs (PEA), vidéonystagmographie (VNG) si disponible, des données d’imagerie IRM concernant la taille et la localisation (méat auditif interne (MAI) ou angle ponto-cérébelleux (APC)), du mode de prise en charge et de l’évolution observée.

RESULTATS : Sept dossiers ont été analysés. Les données d’imagerie de diagnostic et de surveillance ont permis d’avoir un recul moyen de 45,5 mois. Les signes révélateurs étaient : des crises vertigineuses d’allure pressionnelle (3 cas), des vertiges et/ou instabilité sans signes cochléaires (2 cas), une surdité profonde avec (1 cas) ou sans signe vestibulaire (1 cas). Dans un cas s’associait un spasme de l’hémiface. L’audition était normale dans 3 cas. Aucun profil rétrocochléaire n’a été mis en évidence. Dans les 3 cas ou des PEA étaient disponibles, il n’y avait pas de retard de latence. Dans les 2 cas où les PEO étaient disponibles, il n’y avait pas d’anomalie des réponses. L’IRM avec séquences de suppression de graisse a permis d’affirmer le diagnostic. Dans deux cas la lésion était située dans l’APC, plaquée contre le tronc cérébral et le pédoncule cérébelleux moyen. Dans les cinq autres cas la lésion était plus petite, confinée au MAI. La taille moyenne de la tumeur était 8,3 mm (extrêmes 4-18 mm) Les patients ont tous été surveillés. Les données de l’imagerie de surveillance ne montrent aucune évolution des tumeurs avec recul moyen de 45,5 mois.

DISCUSSION et CONCLUSION : On ne retrouve pas la prédominance masculine classique. La prévalence des signes vestibulaires ici observée est signalée dans la littérature. On s’accorde à ne pas traiter ces lésions déroutantes car cliniquement bruyantes mais non ou peu évolutives. Elles sont en effet très difficiles à réséquer intégralement sans séquelles nerveuses lourdes

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12:42Fibrous dysplasia of the skull base : case report and review of the literature

M. Berhouma1, JT Bachelet1, E. Bogdan1, T. Jacquesson1, D. Gensburger2, E. Jouanneau1 1 – Department of neurosurgery A – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France 2 – Department of Rheumatology – Reference centre on fibrous dysplasia – Edouard Herriot Hospital – Lyon – France

Fibrous dysplasia (FD) is a non-malignant localized disorder of bone, characterized by the abnormal proliferation of fibrous tissue replacing normal bone and marrow. FD may involve either one bone (monostotic FD), multiple bones (polyostotic FD) or may be part of the McCune-Albright syndrome (Polyostotic FD, café-au-lait skin macules and endocrinopathies). Through a case illustration, we provide a review of the pertinent literature to shed the light on the natural history, pathogenesis and the management of these complex skull base lesions.

The authors present the case of a skull base fibrous dysplasia involving the sphenopetrous angle revealed by an atypical trigeminal neuropathy. The diagnosis was possible through an endoscopic endonasal trans-sphenoidal biopsy. An exhaustive review of the pertinent literature is presented through dedicated biomedical databases (Pubmed, Scopus, Sciencedirect) with the keywords “Fibrous dysplasia” and “Skull base”.

A case of a 32 year-old young man presenting with a unilateral atypical trigeminal neuralgia involving the right ophthalmic territory is reported. CT and MRI revealed atypical asymmetric sphenopetrous heterogeneous bone lesion. An endonasal endoscopic trans-sphenoidal large biopsy of the lesion confirmed the diagnosis of fibrous dysplasia. The patient is asymptomatic at 2 years follow-up and the remaining dysplasia of the skull base is radiologically stable. Monostotic FD is the most common phenotype of the disease, involving most commonly the craniofacial bones particularly the zygomatic-maxillary complex. The polyostotic form of the disease implies the anterior skull base in more than 90% of cases, revealed by facial deformity, visual impairment, sinonasal congestion, malocclusion or facial neuropathy. Evolution of the disease is slow and insidious except if aneurysmal cyst or mucocele is associated and during puberty. Malignant transformation is exceptional (1%). The most typical radiographic pattern is the “ground-glass” appearance. A biopsy is required whenever there is a doubt on the diagnosis (malignant transformation, osteosclerosis, Paget disease, osteopetrosis…). The need for a surgical multidisciplinary treatment is discussed on a case-by-case basis, with the possibility of adjuvant pain therapy with bisphosphonates.

The management of FD is still matter of debate when it is responsible of cranial nerve compressions and or important deformities. A multidisciplinary treatment is of paramount importance. Further studies are required to clarify the mechanism and kinetics of growth, and to identify histological and genetic biomarkers of clinical behaviour and therefore future specific non-surgical therapies.

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12:49Remnant tumor after Vestibular schwannoma’s surgery : what to do ?

Preliminary results

JM Lemée, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM université, France C Delahaye, Service d’O.R.L., CHU Angers, LUNAM université, France P Mercier, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM université, France L Laccourreye, Service d’O.R.L., CHU Angers, LUNAM université, France HD Fournier, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM université, France

The vestibular schwannoma (VS) is a benign tumor of the nerve’s myelin sheath, usually revealed by a unilateral perception hearing loss. The actual trend in VS’s surgery is to preserve at all cost the facial function, even if it means leaving a small remnant tumor (RT) after the surgery. However, there is no defined therapeutic attitude towards this RT. The aim of this study will be to study the evolution of the RT to define whether a simple follow-up or systematic radio-surgery could be the best attitude in post-surgical management of VS’s remnant.

We realized a retrospective study of all the patients treated surgically for VS in the Department of Neurosurgery of the University Hospital of Angers. For all surgical patients, the datas collected were age at diagnosis, the Koos classification, the surgical access, the existence of a type 2 neurofibromatosis (NF2), the RT’s location and size on control MRIs. Statistical analysis was then proceed.

Out of 542 patient followed for a VS in our Department, 198 underwent surgery. In 60 patients, a per-operative RT was described by the surgeon, with only 45 of them confirmed on first control MRI. 39 patients were followed with the "wait and see" strategy. Among them, 15 patients remain with an unchanged RT, 13 patients experienced a spontaneous regression of their RT,and 4 patients only developed a regrowth of the VS. The Cox survival analysis didn’t show a significant factor to the recurrence of VS. However, we did observe all recurrences happening 3 to 5 years after Surgery. All recurrences were observed with Koos IV patients and 50% of the recurrences were observed on NF2 patients. No recurrence was observed with RT located in the internal auditory canal.

We do believe that a simple follow-up of the post-surgical VS remnant tumor instead of radio-surgery is more appropriate.

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14:40 - 16:40 Salon Brasilia 2Communications libres

14:40 Conversion du concept d’écarteur tubulaire rachidien auto statique pour la

microchirurgie cérébrale profonde endoscopique. Expérience après 15 patients.

CF Litré, J Duntze, C Eap, JC Kleiber , P Rousseaux CHU Maison Blanche Reims

Les améliorations techniques neurochirurgicales ont surtout porté ces dernières années sur les approches mini invasives et l’amélioration de la visibilité par l’apport de l’endoscopie. Nous rapportons notre expérience sur la conversion et l’utilisation d’écarteur tubulaires auto statique rachidien dans la microchirurgie cérébrale profonde endoscopique.

Entre 2012 et 2013 nous avons traité 15 patients porteurs de différentes pathologies cérébrales profondes : 5 hématomes profonds, 5 glioblastomes, 3 kystes colloides du 3ème ventricule (dont un en récidive), un cavernome de la tête du noyau caudé, et un astrocytome subépendymaire. L’approche est mini invasive, avec la réalisation d’un volet cranien d’environ 2,5cm de diamètre. Une corticectomie trans gyrale est réalisé avec dilatation progressive du chenal par un système expansif puis l’écarteur est mis en place.

L’écarteur autostatique permet de réaliser un chenal de travail précis et discret (de 14 à 22 mm de diamètre) nous amenant directement sur le processus, en épargnant au maximum le cortex cérébral de gros délabrements. Le caractère auto statique permet un maintien satisfaisant de l’abord avec une possibilité de réglage millimétrique. Aucune complication technique (conversion) ou infectieuse n’est à déplorer.

La résection endoscopique par abord tubulaire permet de rendre moins invasif les voies d’abords classiques tout en améliorant la visibilité et les conditions d’exérèse grâce à une mobilisation et une orientation aisées de l’écarteur.

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14:47Infections du site opératoire en neurochirurgie : étude des facteurs de risque

CHU Nord, Marseille, France.

S. De La Rosa, N. Cassir, A. Loundou, A. Touta, P-H. Roche

Notre étude a pour objectif de recenser sur une période de 2 ans les données exhaustives se rapportant aux ISO en neurochirurgie générale de l’adulte afin d’identifier leurs facteurs prédictifs.

Notre étude a été réalisée à partir d’une cohorte monocentrique de patients adultes consécutivement opérés entre Janvier 2009 et Décembre 2010 (recueil rétrospectif en 2009 puis prospectif en 2010). Les ISO recensées étaient survenues dans un délai de 30 jours ou d’un an lorsqu’un implant était posé. Les informations relatives au patient (terrain, pathologie traitée, contexte d’urgence, index NNIS), score ASA, classe Altemeier, données opératoires et postopératoires ont été intégrées dans une analyse statistique uni- puis multivariée.

949 dossiers ont été étudiés, un total de 43 ISO a été recensé (4,5%) variant de 5,8% en 2009 à 3,0% en 2010 (p=0.036). Les analyses univariées ont montré un lien (p 180 minutes, NNIS II, écoulement de liquide cérébro-spinal (LCS), durée de drainage ≥ 2 jours, et durée de séjour en réanimation ≥ 8 jours. En multivarié, seuls les paramètres suivants étaient corrélés à la survenue d’une ISO : intervention en urgence Odd Ratio (2,5), implant OR (8,8), index NNIS II OR(10,9), durée d’intervention > 180 minutes OR (0,14), la durée de séjour en réanimation ≥ 8 jours OR (1,1).

Au-delà des facteurs prédictifs sont déjà publiés, il semble exister un lien entre les ISO et la durée de séjour en réanimation périopératoire ≥ 8 jours. Ces données doivent être intégrées à notre pratique afin d’appliquer des protocoles de prévention et de détection des ISO sur les opérés dont le sur-risque est identifié.

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15:54Explorations invasives des enfants de moins de 3 ans présentant une épilepsie

partielle pharmacorésistante : Notre expérience des 12 dernières années

S Ferrand-Sorbets, D Taussig, C Bulteau , M Chipaux , O Delalande , Dorfmüller G. FondationOphtalmologique Adolphe de Rothschild, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Paris

Nous rapportons l’analyse rétrospective des explorations invasives (EI) faites dans notre service chez les enfants âgés de moins de 3ans présentant une épilepsie partielle pharmacorésistante (EPP) afin d’étudier leur faisabilité et leur tolérance et le devenir post-opératoire.

Entre 2000 et 2011, 41 enfants (17 Filles) ont bénéficié d’une EI. Nous avons étudié l’âge et le type d’EI, les complications postopératoires, le traitement chirurgical proposé et l’efficacité sur les crises.

L’âge moyen était de 20 mois (5 à 36). Tous les enfants avaient des crises pluriquotidiennes. Deux types d’EI ont été réalisés : électrodes sous-durales combinées à des électrodes profondes (28) et stéréo électroencéphalographie (13). Trois patients explorés avec des électrodes sous-durales ont eu un hématome évacué chirurgicalement. Au terme de ces EI, 39 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical : résection focale unilobaire (27) ou multilobaire (12). Cinq patients ont été réopérés après une deuxième EI en raison de la récidive des crises et 1 patiente, a finalement eu une hémisphérotomie. L’histologie a montré une dysplasie corticale (35), une lésion post-ischémique (2), une tumeur de bas grade (2) et une histologie normale (1). Avec un recul postopératoire moyen de 38 mois, 30 patients étaient Engel 1 (77%), 1 patient Engel 2, 5 patients Engel 3 et 3 patients Engel 4. Parmi les 15 enfants d’âge scolaire, 9 (60%) avaient une scolarisation normale.

Une EI est souvent nécessaire pour traiter chirurgicalement une EPP chez des enfants de moins de 3 ans en raison des difficultés sémiologiques et d’interprétation de l’IRM. Notre étude montre que les EI sont bien tolérées et de morbidité faible dans cette tranche d’âge avec de bons résultats sur l’épilepsie. Le choix de la méthode entre exploration sous-durale et SEEG dépend de l’âge et de la question posée (localisation, nécessité d’une cartographie fonctionnelle).

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15:01Les greffes fibrinocollees du nerf facial dans l’angle ponto-cerebelleux –

technique et resultats. présentation vidéo

Vincent DARROUZET, Valérie FRANCO-VIDAL, Dominique LIGUORO. CHU de Bordeaux

But : Rapporter les résultats fonctionnels des greffes facio-faciales en câble fibrinocollées après perte de substance du nerf facial dans la chirurgie des tumeurs de l’angle pontocérébelleux.

Matériel et méthode : Sur les 1 155 patients présentant un neurinome de l’acoustique et opérés par notre équipe oto-neuro-chirurgicale depuis vingt-trois ans, 21 ont dû faire l’objet d’une greffe nerveuse du nerf facial et 52 d’une anastomose hypoglosso-faciale. La greffe nerveuse a été choisie en première intention du fait de ses meilleurs résultats, chaque fois que le bout proximal du nerf facial était disponible. Dans tous les cas le nerf grand auriculaire, prélevé à proximité de la voie d’abord du neurinome a été choisi pour constituer le greffon nerveux. Avant 1999, la greffe nerveuse était stabilisée par des microsutures (Crin 10/0). Onze patients furent ainsi prise en charge. Depuis dix ans, nous privilégions un fibrinocollage pur avec enveloppement de l’affrontement nerf-greffe par du fascia temporal autologue (vidéo opératoire). Cette technique a été mise en œuvre dans 10 cas. La mobilité faciale a été évaluée selon l’échelle de House et Brackmann modifiée, ne prenant pas en compte la fonction du muscle frontal.

Résultats (VIDEOS) : Parmi les patients ayant été pris en charge par fibrinocollage, six ont été évalués en grade III selon la classification de House and Brackman et deux en grade IV, du fait de syncinésies importantes. (Vidéos de 3 patients) Deux patients ont présenté un résultat décevant (1 grade V et 1 grade VI). Pour les 2 derniers patients, une anastomose hypoglosso-faciale a été mise en œuvre, suivie d’un résultat favorable. En ce qui concerne les résultats observées après microsuture nerveuse, ils apparaissent inférieurs (3 grade III, 3 grade IV et 5 échecs grade VI).

Conclusion Il nous apparaît que le fibrinocollage avec enveloppement conjonctif représente la technique la plus simple pour prendre en charge les pertes de substance nerveuse du nerf facial dans la chirurgie de l’angle pontocérébelleux, pour peu que le bout proximal du nerf facial soit sain, l’anastomose étant réalisée sans tension. Ces données sont conformes à celles de la littérature qui démontre expérimentalement des résultats équivalents entre fibrinocollage et microsuture. Le fibrinocollage reste cependant beaucoup plus simple à réaliser sur un nerf dépourvu d’épinèvre et dans un champ opératoire profond, et difficile d’accès. Cette situation particulière explique peut-être les meilleurs résultats observés.

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15:08Douleurs par avulsion du plexus lombosacré (APLS). Traitement par

DREZotomie au niveau du cône médullaire ou baclofen intrathécal. Résultats à long terme - Paris

V. d’Hardemare, B. Silhouette, A. Margot-Duclos, J. Bruxelles, JB. Thiébaut, G. Lot. Service deNeurochirurgie – Fondation Rothschild - Paris

Les avulsions du plexus lombosacré, rares, surviennent à la suite de traumatismes violents de la région pelvienne. Cliniquement, le déficit est majeur et s’accompagne de douleurs des membres inférieurs paroxystiques, rebelles aux traitements antalgiques lourds. Le diagnostic est confirmé par l’IRM (méningocèles lombosacrées et disparition des racines). La physiopathologie des douleurs a souvent été méconnue. L’avulsion se produit au niveau du renflement lombaire et les douleurs proviennent de la désafférentation des cornes postérieures de la moelle à ce niveau. Seule l’équipe de Nashold a proposé un traitement efficace par DREZotomie de la zone désafférentée (15 patients).

Résultats pour 8 patients suivis entre 1987 et 2011. Tous ont présenté un tableau typique : dislocation du bassin, clinique et radiologie caractéristiques avec des douleurs évoluant parfois depuis plus de dix ans. 7 patients ont été traités par DREZotomie et 1 par pompe à baclofen intrathécal (refus de la possibilité d’une transfusion pour convictions religieuses).

Dans les 7 cas de DREZotomie, le soulagement est important et persiste avec un recul de plus de 8 ans dans 6 cas. Un patient signale des dysesthésies. Soulagement important pour le patient traité par baclofen intrathécal depuis plus de 6 ans.

Les douleurs par APLS sont similaires à celles du plexus brachial : le “générateur“ de la douleur se trouve au niveau des cornes postérieures désafférentées. La zone d’avulsion peut être masquée par des racines. Elle doit être complètement supprimée et la meilleure technique nous semble l’association thermocoagulation et section. Le baclofen intrathécal pourrait être une alternative intéressante dont les résultats sont connus pour le traitement des douleurs de la queue de cheval dont le mécanisme est analogue. Le diagnostic des douleurs par APLS est important car il existe des traitements efficaces spécifiques qui ciblent les “générateurs“ des douleurs situés au niveau de la zone désafférentée du renflement lombaire.

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15:15Baclofene Intraventriculaire pour dystonie secondaire et spasticité chez l’infirme

moteur cérébral.

H.Staquet, département de Neurochirurgie, CHU Angers, France M.Dinomais, département de Médecine Physique et Réadaptation, CHU Angers, France AL. Ferapie, département de Médecine Physique et Réadaptation, CHU Angers, France I. Richard, PU-PH, département de Médecine Physique et Réadaptation, CHU Angers, France P.Menei PU-PH, département de Neurochirurgie, CHU Angers, France

Le Baclofène en intrathécal est utilisé depuis 1991 dans le traitement de la spasticité. Plusieurs équipes ont proposé de positionner le cathéter en cervical, voir plus récemment dans le troisième ventricule pour la spasticité associée à une dystonie secondaire. Nous présentons ici nos résultats préliminaires, les aspects chirurgicaux et le placement du cathéter.

Cinq patients adultes Infirme Moteur Cérébral sont présentés, dont quatre avaient déjà une pompe pour distribution intrathécal. Ce dernier ne permettant pas un bon contrôle de la dystonie secondaire ainsi que de la spasticité , le cathéter a été positionné dans le 3ème ventricule par voie endoscopique et Neuronavigation. L’amélioration clinique a été mesurée par les échelles d’Ashworth et de fréquence des spasmes de Penn.

Deux cathéters ont été repositionnés précisément dans le 3ème ventricule. Un a été ex planté à distance pour raison infectieuse. La mesure de la spasticité conclut à un gain d’un ou deux points sur les échelle d’Ashworth et de Penn, particulièrement aux membres supérieurs. Les résultats sur la dystonie restent à préciser sur le long terme. La dose délivrée était en moyenne de 175µg/24h en post opératoire immédiat, réévaluée à 420µg/24h au long cours. En intrathécal, les doses étaient en moyenne de 400µg/24h.

Le Baclofène en intraventriculaire semble avoir une meilleure efficacité sur la dystonie et spasticité des membres supérieures, avec une tolérance égale à la délivrance intrathécal. Le positionnement du cathéter dans le troisième ventricule semble être un point technique important. Ces résultats sont prometteurs bien que le groupe soit trop petit pour tirer des conclusions significatives. Une étude sur une population plus importante est en cours avec un suivi à long terme, d’autant plus que cette technique peut être intéressante chez les patients ayant un rachis rendant difficile l’accès intrathécal.

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15:22Treatment of chronic severe disabling tinnitus by chronic cortical stimulation

J. Engelhardt, E. Cuny, P. Arné, M. Allard, D. Bonnard, R. Dauman

Our aim was to evaluate the efficiency of stimulation of the auditory cortex on severe and disabling tinnitus.

In this double-blind randomised cross-over phase 2 study, patients with unilateral or strongly lateralized tinnitus over 2 years whose severity was assessed by an STI (strukturierte tinnitus-interview) > 19 were included. After implantation of an epidural electrode contralateral to tinnitus, open-phase stimulation was set up for 4 weeks. Then 2 groups were randomized for double-blind stimulation in cross-over with 2 weeks of wash-out. Finally, the patients were followed-up in a 6-month open phase. The main endpoint was a decrease in STI > 35%.

Nine patients were included. Four were explanted, 2 owing to lack of subjective or objective effect, one for breast cancer under the stimulator despite a subjective efficiency of 40%, and another for psychiatric decompensation. Five are still being stimulated. Two rated subjective effectiveness at 30 and 70% respectively. Benefit in the 3 others cannot be assessed although they still want to be stimulated. No patient achieved the endpoint during the double-blind randomized phase.

This study failed to show any objective efficiency of chronic cortical stimulation for severe and resistant tinnitus. Although subjective, the findings seem promising, as in the non-randomized retrospective series in the literature. A poorly defined target, a too short randomized phase, an inappropriate endpoint or a real lack of efficiency of cortical stimulation might explain these results.

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15:29Chirurgie de l’épilepsie en zone langagière. Apport du mapping fonctionnel

cortical en condition éveillée.

G.Gras-Combe, service de neurochirurgie, CHU Montpellier, L. Minotti, service de neurologie, unité d’épileptologie, CHU Grenoble, M. Oddoux, service d’anesthésie-réanimation, CHU Grenoble, D. Hoffmann, service de neurochirurgie, unité de neurochirurgie fonctionnelle, CHU Grenoble, P. Kahane, service de neurologie, unité d’épileptologie, CHU Grenoble, S. Chabardes, service de neurochirurgie, unité de neurochirurgie fonctionnelle, CHU Grenoble

L’épilepsie pharmaco-résistante dont la zone épileptogène se situe en région langagière et/ou motrice constitue classiquement une contre-indication à la chirurgie en raison du risque de déficit neurologique permanent. La cortectomie en condition éveillée avec mapping cortical langagier et moteur par stimulation électrique directe, offre la possibilité d’une résection optimale du cortex épileptogène tout en minimisant le risque de séquelle fonctionnelle permanente.

Neuf patients ont été opérés en condition éveillée avec un mapping cortical par stimulation électrique directe des aires langagières et motrices. Ils ont tous bénéficié d’une SEEG permettant d’identifier la zone épileptogène en régions langagière ± motrice. La latéralisation langagière était documentée par IRMf. L’IRM identifiait des dysplasies corticales focales (n=2), des lésions d’allure tumorale bénigne épileptogène (n=3), et une séquelle d’ischémie (n=1). Elle était normale chez trois patients.

La cartographie per-opératoire a permis la résection corticale planifiée chez tous les patients sauf un pour lequel un arrêt du langage reproductible l’a interrompu. La stimulation électrique directe corticale (moyenne 3,5 mA) n’a induit aucune crise épileptique. Après un suivi moyen de 3 ans, cinq patients étaient libres de crise (trois Engel IA, deux IB), un patient conservait de rares crises (IIB), un patient a obtenu une réduction du nombre de crise (IVA), et 2 patients n’ont pas obtenu d’améliorations (IVB). Un patient a conservé une dysarthrie permanente post-opératoire.

La cortectomie en zone fonctionnelle langagière, en condition éveillée avec cartographie fonctionnelle, nous a permis de guérir 5/9 patients et amélioré significativement 1/9 patient. Une trouble langagier permanent chez un patient a été notée dans notre série. Cette technique devrait être proposée chez des patients bien sélectionnés pour qui la chirurgie « classique » était contre indiquée du fait de la proximité de la zone épileptogène avec les zones fonctionnelles langagières.

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15:36Topographie de la douleur aigue dans l’insula : étude des réponses à la

stimulation corticale directe chez l’enfant par SEEG - Paris

D. Taussig, JB. Thiebaut, V. d’Hardemare, S. Ferrand-Sorbet, G. Dorfmuller. Service de neurochirurgie pédiatrique. Service de neurochirurgie adulte – CETD - Fondation Rothschild - Paris

Des stimulations directes du cortex operculo insulaire peuvent provoquer des douleurs chez des patients lors d’explorations SEEG pour bilan d’épilepsie. Nous présentons les résultats d’une étude prospective chez l’enfant. Ces données, comparées à celles de la littérature, sont analysées en fonction des travaux récents sur le plan anatomique et fonctionnel afin de préciser le rôle de l’insula dans la douleur aigue et les modifications qui apparaissent dans les douleurs chroniques.

Etude prospective de 2009 à 2012, comportant 48 explorations de SEEG chez des enfants épileptiques dans le cadre d’un bilan préopératoire suivant un protocole classique. Les parents ont donné leur consentement éclairé. La localisation des électrodes est précisée par fusion de l’IRM et du scan postopératoire. Les stimulations sont effectuées durant les enregistrements de SEEG.

13 stimulations chez 7 enfants ont déclenché une douleur, uniquement dans la région insulaire (15% des explorations). La douleur peut être localisée (une dent) ou s’associer à une sensation hallucinatoire. Les cibles sont situées dans la partie caudale supérieure de l’insula suivant une topographie peu précise d’arrière en avant et de haut en bas : face, membre supérieur, membre inférieur.

Ces résultats sont analogues à ceux de l’équipe lyonnaise. Les cibles douloureuses correspondent à l’insula granulaire où se projettent les afférences spinothalamiques. Les études anatomiques récentes permettent de caractériser cette zone sur le plan cyto et myeloarchitectonique et établir des corrélations fonctionnelles. La partie caudale supérieure de l’insula apparaît comme la zone corticale primaire de la douleur aigue où se projettent les afférences spinothalamiques, ce que confirment les explorations neurophysiologiques (PEL) et les cas cliniques de lésions insulaires postérieures. L’imagerie fonctionnelle et les méthodes d’évaluation de la substance grise et des fibres permettent d’étudier les connexions de cette zone avec les autres aires corticales activées par la douleur et leurs modifications dans les douleurs chroniques.

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15:43Hernie médullaire transdurale : A propos de 10 patients opérés et revue de la

littérature-49933 CHU Angers, FRANCE

L. Le Fournier Département de Neurochirurgie 49933 CHU Angers, O. Lucas Département de Neurochirurgie 49933 CHU Angers, J. Caroff Département de Radiologie 49933 CHU Angers, J. Y. Tanguy Département de Radiologie 49933 CHU Angers, P. Menei Département de Neurochirurgie 49933 CHU Angers, P. Mercier Département de Neurochirurgie 49933 CHU Angers

La hernie médullaire transdurale décrite pour la première fois en 1974 par Wortzman est une cause rare de myélopathie progressive et seulement une centaine de cas ont été publiés, notamment lors de la dernière décennie.

Nous présentons 10 cas de hernies médullaires transdurales thoraciques opérés au CHU d’Angers entre Février 1998 et Janvier 2013. Les aspects radiologiques retrouvés en IRM et myéloTDM sont imagés. Les techniques opératoires utilisées sont illustrées par des photos et des vidéos per-opératoires. Le suivi clinique est évalué par le score ASIA en pré opératoire et en post opératoire. Les résultats sont analysés et comparés avec la littérature.

La série comporte 7 femmes et 3 hommes âgés de 24 à 71 ans dont 7 cas idiopathiques, 2 cas post-traumatiques et un cas post-chirugical. Le délai entre l’apparition des symptômes et la chirurgie était en moyenne de 25,2 mois. 8 patients présentaient un syndrome de Brow-Sequard et 2 patients une paraparésie. L’IRM a permis le diagnostic dans 6 cas. Le myéloTDM dans 3 cas, et des séquences IRM de flux de LCS dans un cas, ont permis de faire le diagnostic différentiel avec un kyste arachnoïdien postérieur. Une plastie durale a été réalisée chez 9 patients, un élargissement du défect dural dans un cas. Le suivi a été en moyenne de 29,8 mois. Une amélioration clinique a été observée pour 6 patients, les autres ont été stabilisés.

Le nombre de cas opérés localement au CHU d’Angers laisse à penser que la hernie médullaire transdurale est probablement sous diagnostiquée malgré l’apport des séquences IRM de flux de LCS. Il est pourtant communément admis que celle-ci est de traitement chirurgical efficace en permettant au minimum la stabilisation des symptômes.

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15:50Hydrocéphalie et anomalies de la base du crâne dans les crânio-synostoses liées à

FGFR 2.

G. COLL Hôpital Necker-Enfant Malades - IGCNC EA 7282 UdA, E. ARNAUD Hôpital Necker-Enfant Malades, L. SELEK Hôpital Necker-Enfant Malades, C. COLLET Hôpital Lariboisière, F. BRUNELLE Hôpital Necker-Enfant Malades, F. DI ROCCO Hôpital Necker-Enfant Malades

Sur la base des résultats de notre précédente série portant sur les enfants souffrant d’un syndrome de Crouzon qui montrait que l’aire du foramen magnum (FM) semblait constituer un facteur déterminant dans la constitution d’une hydrocéphalie (H), nous avons analysé les corrélations entre les anomalies de la base du crâne et les désordres liquidiens chez des patients avec craniosténose liée à une mutation FGFR 2 (Crouzon, Apert et Pfeiffer).

Nous avons comparé un groupe de 31 enfants atteints d’une crânio-synostose due à une mutation génétiquement confirmé de FGFR 2 (14 enfants avec syndrome de Crouzon, 11 avec syndrome d’Apert et 6 avec syndrome de Pfeiffer) à un groupe contrôle de 17 enfants indemnes de toute anomalie crânio-faciale. L’âge des enfants était compris entre 0 et 24 mois. Le FM, les volumes de la fosse postérieure (VFP), du cervelet (VC) et les aires des foramens jugulaires (FJ) furent étudiés sur des coupes tomodensitométriques millimétriques. Une corrélation statistique entre ces mesures et la présence d’un prolapsus tonsillaire (PT), et une H a été réalisée.

Les patients atteints d’un syndrome de Crouzon et de Pfeiffer possédaient un petit FM (aire et diamètres) (p 0,05). Tous les patients syndromiques possédaient des petits FJ. Il n’existait pas de différence pour le VFP et le VC entre enfants témoins et enfants malades. Aucun Apert n’était hydrocéphale. Les patients hydrocéphales possédaient seulement de petits FM (p 0,05) . H et PT étaient corrélés (p=0,02).

Notre étude, en accord avec certaines données de la littérature apporte un éclairage novateur quant à la physiopathologie de l’H chez les patients souffrant d’une crânio-synostose liée à FGFR 2. L’aire du FM semble constituer le facteur déterminant dans la constitution d’un trouble liquidien dans notre série et non le VFP ou les diamètres des FJ.

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15:57Le trou occipital des brachycéphalies

Dana Dubravova (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National Dyostoses Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker, Paris), Jawad Zyadeh (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National Dyostoses Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker, Paris), Laurence Legai-Mallet (INSERM U781 Necker, Paris), Corinne Collet (Service de Biochimie et Biologie Moléculaire, Hôpital Lariboisère, APHP, Paris France), Eric Arnaud (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National Dyostoses Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker, Paris) ; Federico Di Rocco (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National Dyostoses Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, et INSERM U781 Hôpital Necker, Paris)

Alors que des altérations de la base du crâne et du trou occipital sont souvent présentes dans les craniosténoses syndromiques,les anomalies du trou occipital n’ont pas été étudiées de façon spécifique dans les brachycéphalies.

Nous avons mesuré à partir de scanner crâniens la surface ainsi que différents diamètres du trou occipital chez 40 enfants porteurs de brachycéphalie et comparé à 30 témoins du même âge. Parmi les brachycéphalies : 16 étaient porteurs du syndrome de Muenke-Lajeunie (âge 3-8 mois, moyenne 6.1 m.), 10 du syndrome de Saethre – Chotzen (SCS) (âge 1 – 8 mois, moyenne 5.6 m.) et 14 enfants avaient une brachycéphalie sporadique (âge 0-8 mois, moyenne 6.1m).

Nous avons observé une réduction significative de la surface et des diamètres du foramen magnum dans le groupe Muenke-Lajeunie par rapport aux témoins (p=0.03) mais aussi par rapport aux brachycéphalies isolées, (p=0.038). Dans le groupe SCS, la seule altération significative était une réduction du diamètre sagittal par rapport aux contrôles (p=0.04). Nous n’avons pas retrouvé d’altération significative du trou occipital chez les patients avec une brachycéphalie sporadique.

Le trou occipital est significativement altéré dans le syndrome de Muenke-Lajeunie alors que ces altérations sont réduites ou absentes dans les autres formes de brachycéphalies. Cette étude confirme le rôle clé des récepteurs des facteurs de croissance des fibroblastes (FGFR) et en particulier de FGFR3 dans la croissance de la base du crâne et met en évidence de nouvelles corrélations phénotype/génotype dans les brachycéphalies.

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16:04Aplasia cutis congenita : à propos de 10 cas traités par méthode d’expansion

cutanée.

B Grassiot, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON PA Beuriat, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON A Szathmari, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON AC Ricci, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON C Paulus, Service de chirurgie maxillo-faciale pédiatrique, HFME, BRON C Mottolese, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON

L’aplasia cutis congenita regroupe différentes anomalies caractérisées par l’absence de peau d’une partie du corps, sur le scalp majoritairement (Caksen et al., 2002). Il existe différents stades de cette pathologie selon la localisation, le nombre, l’extension ou les syndromes malformatifs qui y sont associés (Frieden et al. 1986). Lorsque le déficit cutané est infracentimétrique, le traitement ne pose pas de difficulté mais si celui-ci intéresse une grande surface et est associé à une absence d’os crânien, se pose la question de la fermeture rapide de la peau pour éviter des complications infectieuses ou hémorragiques liées à la formation d’escarres sur le sinus longitudinal supérieur.

Dans notre service, 10 enfants ont présenté cette malformation étendue sur une grande partie du scalp et associée à une absence d’os de la partie médiane du crâne. La prise en charge a consisté à la mise en route d’un protocole de pansements toutes les quatre heures avec humidification régulière de la dure-mère en asepsie totale et d’autre part à la mise en place de ballonnets sous-cutanés, skin expander, dans le but d’accélérer la croissance cutanée et de fermer la peau le plus rapidement possible.

Cette prise en charge bien standardisée a permis de réparer le défaut cutané sans réparer la voute crânienne pour tous les enfants dans les semaines qui ont suivi la naissance. Aucun enfant n’a présenté de complications hémorragiques ou infectieuses. L’évolution des cicatrices a été sans particularité. Aucun enfant n’a nécessité une reconstruction osseuse plus tardivement. L’IRM reste indispensable pour rechercher les anomalies sous-jacentes.

L’aplasia cutis congenita est une affection rare et grave. Le traitement chirurgical précoce peut éviter les complications infectieuses et hémorragiques. L’expansion cutanée est la méthode de choix pour obtenir une fermeture cutanée rapidement.

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16:11Synostose des deux sutures lambdoides et de la suture sagittale : a propos de 31

cas.

N Chivoret 1, F Di Rocco1, L Selek 1, T Baugnon2, D Rénier1, E Arnaud1 1 Unité de chirurgie crânio-faciale, service de neurochirurgie pédiatrique. Hôpital Necker-Enfants Malades 2 Service d’anesthésie-réanimation. Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, France

La synostose bilatérale des lambdoïdes et de la sagittale ou syndrome « Mercedes » est une craniosténose multisuturaire décrite par certains auteurs comme une entité spécifique. Cette craniosténose trisuturaire est cependant retrouvée dans des faciocraniosténoses syndromiques.

Nous avons extrait de notre base de données constituée de façon prospective les cas de craniosténose correspondant à la fermeture prématurée des sutures lambdoïdes et de la sagittale. Les caractéristiques cliniques, les anomalies associées ainsi que les principales étapes de prise en charge ont été analysés.

31 patients avec synostose des sutures lambdoïdes et de la suture sagittale ont été retrouvés parmi les 4250 cas de craniosténoses traités au sein de l’unité craniofaciale. L’âge moyen au diagnostic était de 26 mois. 74% était de sexe masculin. 13% présentait un tableau d’hypertension intracrânienne au diagnostic. Dans 18 cas sur 31 une ptose amygdalienne était retrouvée sur l’imagerie cérébrale. 7 cas ont finalement été classés parmi les faciocraniosténoses syndromiques (Syndrome de Crouzon ou syndrome de Pfeiffer). Plusieurs techniques chirurgicales ont été utilisées pour traiter cette craniosténose trisuturaire : remodelage bipariétal isolé, remodelage postérieur de voûte avec ou sans distracteurs postérieurs intracrâniens. 3 patients ont bénéficié d’un geste complémentaire de décompression de la charnière cervico-occipitale. La durée de suivi était en moyenne de 71 mois.

Cette étude est la plus large série publiée. La synostose bilatérale des lambdoïdes et de la sagittale constitue une entité spécifique dans 80 % des cas dans notre série. Les 20% restant s’intégrant dans une faciocraniosténose syndromique. Différentes techniques chirurgicales ont été utilisées pour traiter cette craniosténose trisuturaire. Dans 58 % des cas une ptose amydgalienne a été retrouvée mais seulement 3 patients ont nécessité d’une décompression de la charnière cervico-occipitale.

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16:18Les épisodes de synchronisation anormale d’activité au sein du cortex moteur primaire sont réduits sous stimulation sous-thalamique à haute fréquence chez

la souris PINK1-KO (modèle de maladie de Parkinson (Park6)).Marseille, Institut de neurobiologie de la méditerranée.

R. Carron 1,2, A. Filipchuk2, J. Régis1, C. Hammond.2 1. Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxiqueUnité de radiochirurgie Gammaknife (Pr J. Régis).Marseille, Hopital de La Timone. 2.Institut de neurobiologie de la méditerranée (INMED)Luminy, Aix Marseille Université.

Les mécanismes d’action de la stimulation cérébrale profonde (SCP) sont encore mal connus. La modulation antidromique de l’activité du cortex moteur sous stimulation joue probablement un rôle de premier plan. Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle : 1. l’activité de réseau in vitro du cortex moteur primaire (M1) est différente chez la souris PINK1-KO (un modèle d’une forme génétique de maladie de Parkinson (Park6)) par rapport au contrôle (à P13-P15) 2. la stimulation sous-thalamique à haute fréquence désynchronise cette activité pathologique.

L’étude repose sur une technique d’imagerie calcique bi-photon ultrarapide permettant d’ enregistrer simultanément l’activité de centaines de neurones du cortex moteur primaire marqués au Fura 2-AM chez la souris Pink1-/- et la souris contrôle. L’impact de la stimulation sous-thalamique à haute fréquence (100 Hz) a pu être analysé grâce à un nouveau type de tranche dont l’orientation de coupe permet de conserver l’intégrité des connections entre le cortex moteur primaire et le noyau sous-thalamique (voie cortico-sous-thalamique hyperdirecte). L’activité qui s’exprime sous la forme de variations de fluorescence (Δf/f) a été analysée en routine avec une méthodologie spécifiquement développée sous MatLabTM .Afin de distinguer les épisodes de corrélations d’activités spontanées dues au hasard de celles liées à des propriétés du réseau, nous avons réalisé une simulation de type Monte Carlo. Les évènements étaient définis comme corrélés s’ils avaient une origine simultanée (± 137 ms). Les épisodes de corrélations, le nombre de paires co-actives ont été analysés ainsi que la répartition spatiale des clusters.

L’activité de réseau M1 chez la souris Pink1-/- apparait plus synchronisée que chez la souris contrôle dès P15. Les épisodes de synchronisation mettent en jeu un plus grand pourcentage of cellules actives au niveau de M1 chez les Pink1-/- (64%, n = 25 champs) par rapport au contrôle (52%, n = 18) (P=0.04). Le nombre de paires co-actives normalisé par rapport au nombre théorique de toutes les paires possible s’avère également plus important chez la Pink1-/-(1.4+/-1 vs 0.8+/-0.7, P=0.0048**). La répartition spatiale du cluster est différente. Les épisodes de corrélation dans M1 sont significativement réduits pendant la stimulation sous-thalamique à haute fréquence (100 Hz).

Nos résultats suggèrent que ces épisodes d’activité corrélée anormale pourraient être une signature pré-symptomatique de la maladie dans le cortex M1 chez la souris Pink1-/-. . Ils montrent également que la stimulation sous-thalamique à haute fréquence diminue significativement le pattern de synchronisation anormale au niveau du cortex moteur primaire, plaidant pour un rôle prépondérant bien que non exclusif de la modulation antidromique de l’activité corticale.

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POSTER 01

L’élévation de l’HCG dans le liquide cérébro-spinal n’est pas la signature des tumeurs à cellule germinale : à propos d’un cas de craniopharyngiome et revue

de la littérature.

P. Bourdillon, département de neurochirurgie, hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, hospices civils de Lyon, France, R. Messerer, département de neurochirurgie, hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, hospices civils de Lyon, France, D. Frappaz, MD 2, G. Raverot, service de neuro-oncologie, centre Léon Bérard, Lyon France, A. Vasiljevic, département d’anatomopathologie, hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, hospices civils de Lyon, France, E. Jouanneau, Départment de neurochirurgie, hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, hospices civils de Lyon, France.

Introduction : Les tumeurs sellaires, supra sellaires et pinéales pouvant correspondre à des tumeurs à cellules germinales intéressent principalement les enfants et les adultes jeunes. En cas de suspicion d’une telle nature, un dosage sanguin et dans le liquide cérébro-spinal (LCS) de l’ human chorionic gonadotropin (HCG), de sa sous unité bêta et de l’alphafoetoprotéine est essentiel pour l’orientation diagnostique et la décision thérapeutique. Leur positivité permet, en raison de leur grande spécificité, de mettre en place un traitement oncologique sans nécessité de preuve histologique.

Patient et méthodes : Nous rapportons la première description d’un craniopharyngiome non kystique associé à une élévation de l’HCG et le la bêta-HCG dans le LCS.

Cas clinique : Il s’agit d’un patient de 52 ans sans antécédent notable admis pour un syndrome polyuro-polydipsique et une hémianopsie bitemporale. Le bilan diagnostique met en évidence un pan-hypopituitarisme en rapport avec une tumeur sellaire et supra-sellaire. Une élévation de l’HCG et de la bêta-HCG est retrouvée dans le liquide cérébro-spinal. Une biopsie est cependant réalisée devant plusieurs atypies et permet de poser le diagnostique de craniopharyngiome papillaire.

Conclusion : Cette observation fait relativiser le principe de la non réalisation d’une biopsie en cas d’élévation de l’HCG et de la bêta-HCG. En nous appuyant sur une revue de la littérature, nous proposons que la biopsie soit discutée malgré une positivité des marqueurs des tumeurs à cellules germinales dans les cas atypiques correspondant aux critères suivants : •Age supérieur à 35 ans. •Lésion unifocale sellaire ou supra-sellaire chez un homme. •Absence de signe radiologiquespécifique d’un diagnostic. •Elévation modérée dans le LCS de l’HCG (moins de 50 UI/l) ou de la bêta-HCG (moins de 1 ng/ml).

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POSTER 02

Percutaneous treatment of subarachnoid-pleural fistula with Onyx

S. Knafo (Neurochirurgie, Bicêtre), F. Parker (Neurochirurgie, Bicêtre), A. Herbrecht(neurochirurgie, Bicêtre), C. Court (Orthopédie, Bicêtre), G. Saliou (Neuroradiologie, Bicêtre)

Subarachnoid-pleural fistula is a well-described complication after anterior surgery for thoracic disc herniation, but is difficult to treat by means of traditional chest and lumbar drains due to interference by ventilation. Current treatment strategies include surgical repair, which is technically challenging, and noninvasive positive pressure ventilation, which can take several weeks to be effective. Here, we describe a novel treatment for subarachnoid-pleural fistula using percutaneous obliteration with Onyx.

A 56-year-old woman was operated via an anterior transthoracic transpleural approach for removal of T7-T8 disc herniation associated with ossification of the posterior longitudinal ligament. Ten days after surgery, she presented diplopia due to a subarachnoid-pleural fistula that was confirmed by CT myelography. Percutaneous injection of Onyx was performed under local anesthesia.

Post-procedure CT showed complete obliteration of the fistula with no adverse events. CT scan at one month showed complete resolution of the pleural effusion. Neurological examination at three months post-surgery was normal. Clinical and radiological follow-up at one year showed a complete recovery and no sign of fistula recurrence.

Percutaneous treatment for subarachnoid-pleural fistula is an easy, safe and effective strategy, and can therefore be proposed as a first-line option for this challenging complication.

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POSTER 03

Spinal fractures on ankylosed spine : a retrospective review of 9 cases

V. Gilard-Service de neurochirurgie du CHU de Rouen. S. Derrey Service de neurochirurgie du CHU de Rouen. S. Currey Service de neurochirurgie du CHU de Rouen. F. Proust Service de neurochirurgie du CHU de Rouen

Ankylosing spondylitis (AS) is a chronic inflammatory disease affecting mainly the axial skeleton and is characterized by ossification of the spinal discs, joints, and ligaments, leading to progressive rigidity and altered biomechanical properties of the spine. Traumatic vertebral fractures are a serious complication of AS ; they are highly unstable and are frequently associated with a neurological lesion. The mortality rate is high, ranging from 35 ± 50%. The aim of this study was to evaluate the clinical and functional outcomes in patients with spinal fractures and pre-existing ankylosing spondylitis.

We retrospectively reviewed 9 consecutives cases of cervical spinal fractures on ankylosed spines admitted at Rouen’s University Hospital between june 2007 and december 2012. Ankylosed spines gathered ankylosing spondylitis (AS) and diffuse idiopathic skeletal hyperostosis (DISH), all diagnosed by rheumatologist. For this study, we collected : demographic data : age, sex ; trauma related data : etiology, mechanism of injury as determined by clinical history and radiological findings ; location and type of vertebral fracture ; neurological lesion with or without free interval, clinical status at admission, medical management including type of treatment (conservative or surgical treatment, type of immobilisation, timing of surgical treatment), and functional outcomes. Clinical outcome was evaluated by Frankel classification. Every lesions was documented by X-rays, CT scan and MR in case of discordance.

During the last 5 years, 9 patients were admitted with spinal fractures on ankylosed spine. 6 were males (sex ratio 2/1) with a mean age of 66,7 years (range 49-89). 7 suffered from AS versus 2 with DISH. 8 of the 9 patients had a cervical fracture (88,8%), 1 had a fracture of the first thoracic vertebra. The mechanism of fracture was flexion in 6 patients (66,7%). The cervical fractures involved the lower cervical C5 ± C7 segment in 7 patients (77,8%). At admission, 3 patients were Frankel C, 3 were Frankel D, 1 was Frankel A, 1 Frankel B, 1 Frankel E. 4 patients (44,5%) had secondary neurological deterioration before surgical treatment. Before surgery, 5 patients (55,6%) were fixed by minerva while 4 patients (44,5%) had a cervical traction. All patients had a surgical treatment. An anterior approach was used for 7 patients (77,8%). After surgery, clinical status remained unchanged in 3 patients (33,3%), 5 patients (55,6%) improved, and 1 patient (11,1%) got worse. This patient died 5 days after surgery from respiratory failure.

The age of people with ankylosed spine and the frequency of comorbidities make them a particularly exposed population to fall. The high rigidity of their spine exposes them to luxation and spinal cord injury. Our serie underlines the morbidity of such fractures. The unstability of fractures involving ankylosed spines emphasises the necessity to treat quickly these fractures by surgical means, in case of unstable fractures, or conservative treatment. Moreover, an immobilisation is necessary because of the risk of secondary neurological deterioration. Surgical treatment put the problem of comorbidities in this elder population and its action on natural history of spinal cord injury is still unknown.

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POSTER 04

Syringomyélie cervico-thoracique non communicante améliorée par l’exérèse d’une hernie discale calcifiée T6-T7 / Service Neurochirurgie, CHU de

Clermont-Ferrand, France.

R. Chaix*, M. Thioub*, MP. Loit*, A. Coste*, D. Sinardet*, B. Irthum*. / * = Service Neurochirurgie, CHU de Clermont-Ferrand, France.

Les syringomyélies cervico-dorsales sont des maladies rares, le plus souvent associées à une sténose foraminale malformative de type Chiari, avec quelquefois impression basilaire. Il existe des causes plus rares dues à des compressions extrinsèques de la moelle, le plus souvent des tumeurs bénignes. L’association syringomyélie et hernie discale thoracique été à présent exceptionnellement rapportée.

Il s’agit d’un patient de 66 ans consultant pour une symptomatologie de paresthésies des deux membres supérieurs associée à une anesthésie thermoalgique suspendue de C2 à T6 du côté droit, sans symptômes pyramidaux, et pour lequel des explorations fonctionnelles et par imagerie ont permis de découvrir une volumineuse hernie discale thoracique T6-T7 calcifiée, latéro-médullaire droite occupant la moitié du canal rachidien avec compression du fourreau durale, associée à une importante cavité syringomyélique immédiatement sus jacente, étendue jusqu’à la jonction bulbo médullaire, sans anomalie foraminale. Il a été pratiqué l’exérèse de la hernie par abord postéro-latéral droit élargi au processus articulaire sans ouverture de la dure-mère, donc sans intervention d’ouverture des espaces sous-arachnoïdiens.

Une amélioration clinique concernant les paresthésies des membres supérieurs mais laissant persister le déficit sensitif suspendu a été progressivement constatée. L’imagerie par IRM réalisée 3 mois après l’intervention a montré la liberté du canal rachidien sur le site de la hernie opérée et l’affaissement important de la cavité syringomyélique.

La cavité syringomyélique résultat d’un trouble de la circulation des liquides péri-médullaires au contact d’une lésion extradurale comme une volumineuse hernie discale thoracique ancienne, calcifiée, peut-être affaissée avec le traitement de la lésion sans ouverture durale ni geste direct sur les espaces sous arachnoïdiens.

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POSTER 05

Vasospasme des artères cérébrales antérieures dans le cadre d’une apoplexie hypophysaire au CHU de Rouen

V.Poupinel (département d’anesthésie réanimation), H. Braud (département d’anesthésie réanimation), B. Dureuil (département d’anesthésie réanimation), F.Proust (Service de neurochirurgie)

Le vasospasme dans le cadre de l’apoplexie hypophysaire est le plus souvent expliqué par une hémorragie méningée associée. L’originalité du cas présenté ici est qu’aucune hémorragie n’a été mise en évidence, posant la question d’autres mécanismes responsables du vasospasme.

Une patiente de 43 ans est hospitalisée pour céphalées brutales avec baisse de l’acuité visuelle. Une tomodensitométrie révèle un macroadénome hypophysaire avec une petite hémorragie en son sein sans hémorragie sous arachnoïdienne associée. A J3, le Glasgow est à 13 associé à une hyperthermie à 40°C, une raideur méningée et une photophobie. L’apparition d’une hyponatrémie à 126 mmol/L et d’une hypoglycémie à 3,5 mmol/L font poser le diagnostic d’apoplexie hypophysaire après réalisation d’un scanner cérébral, identique au précédent. L’IRM révèle une ischémie de la face interne des deux lobes frontaux. L’angio-IRM montre un vasospasme des artères cérébrales antérieures sans hémorragie méningée ni compression extrinsèque. L’exérèse chirurgicale est réalisée par voie trans-sphénoidale à J4 devant la dégradation neurologique. A J7, la patiente passe en état de mort encéphalique suite à un œdème cérébral majeur secondaire à l’ischémie bifrontale. Le diagnostic de macroadénome nécrosé sécrétant à GH est posé à postériori.

Le vasospasme précoce (inférieur à J3) n’est expliqué ni par une compression tumorale ni par une hémorragie méningée. Cette situation rarement décrite pourrait être expliquée par la libération de substances vasoactives dans la circulation des artères cérébrales antérieures à partir de la nécrose hypophysaire

L’existence d’un vasospasme des artères cérébrales antérieures secondaire à une apoplexie hypophysaire est rapporté le plus souvent à une hémorragie méningée. Notre observation ouvre la possibilité d’une autre étiologie : la libération de substances vasoactives par l’adénome.

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POSTER 06

Anévrismes thrombosés symptomatiques : risque d’introduction d’un traitement anticoagulant. a propos de 2 cas. chu de rouen

P HANNEQUIN, S CUREY, S DERREY, V GILARD, P FREGER, F PROUST

Les anévrismes cérébraux thrombosés symptomatiques sont rares (3.3 %) (Qureshi et al, neurosurgery, 2000) et de prise en charge difficile. L’introduction d’un anticoagulant expose-t-il ces patients à un risque hémorragique ?

Nous décrivons deux observations de patients porteurs d’anévrisme thrombosé à symptomatologie embolique chez lesquels l’introduction d’un anticoagulant oral s’est soldé d’un accident vasculaire cérébral hémorragique grave.

CAS N°1 : Patiente de 52 ans, aux antécédents de tabagisme actif, d’obésité et d’hypothyroïdie substituée. Adressée aux urgences pour 3 épisodes spontanément résolutifs d’hémiplégie droite sans céphalée. A l’entrée, l’examen neurologique est normal, elle ne présente pas de céphalée. Une tomodensitométrie (TDM) crânio-encéphalique révélait une hyperdensité arrondie de la terminaison carotidienne gauche, sans hémorragie méningée (LCS non hémorragique à la P.L.). Sur l’angioscanner un anévrisme thrombosé de 20 mm de grand axe siégeait sur la bifurcation de l’artère carotide interne gauche. Devant le risque embolique majeur et l’absence d’évènement hémorragique, un traitement antiagrégant plaquettaire est instauré. A 12 heures de cette prescription, la patiente présentait un coma brutal (score de Glasgow 3) et la TDM montrait une hémorragie méningée sévère et une hypertension intracranienne majeure responsable du décès. CAS N°2 : Patient de 72 ans, aux antécédents d’asthme, traité d’un anévrisme géant intracaverneux de la carotide droite par clampage, précédé d’un by-pass haut flux à l’âge de 65 ans. Ce patient était suivi pour un anévrisme de la terminaison du tronc basilaire traité partiellement par coiling et en grande partie thrombosé. Du fait de troubles du rythme cardiaque sévères, une anticoagulation à dose curative par antivitamines K était prescrite. Dans les 3 semaines de l’instauration de ce traitement, le patient présentait une reperméablisation de l’anévrisme de nouveau symptomatique (compression du III) puis suivi d’une hémorragie méningée fatale.

Ces 2 observations illustraient la rupture d’anévrismes complexes ou géants thrombosés au décours de l’instauration d’un traitement anticoagulant ou antiaggrégant. La reperméabilisation du sac par fragmentation du thrombus mural favoriserait la fissuration d’une paroi inflammatoire.

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POSTER 07

Penetrating brain injury : 03 rare cases

M.SKOUMI, W. Elhymer, M.LAGHMARI, K.ANIBA, M.ELMAJJATI, H. GHANNANE, S. AITBENALI

Penetrating brain injury (PBI) includes all traumatic brain injuries which are not the result of a blunt mechanism. Although less prevalent than closed head trauma, PBI carries a worse prognosis. It’s still common in our country because of road traffic accident, aggression and sport accident.

We observe in our centre three bizarre cases of penetrating brain injury, first case ; 18 years old patient presented to the emergency department after an assault by a knife which penetrates his left crane. Patient was confused with repeated vomiting. There is a difficulty in clinical examination because of present of the knife in left occipital side of the head. Although that we note a mild right hemi paresis. Patient was vitally stable. Skull X-ray and CT scan showed the knife inside the left occipital lobe. In the second observation ; 14 years old patient presented to emergency department with a penetrating metallic rod inside the right occipital side of the head. Patient was conscience & can mobilize superior and inferior limbs. He complains of headache and repeated vomiting. Radiological examination confirms the diagnosis. Third clinical observation : 03 years old girl victim of penetrating head injury caused incidentally by explosion of her father fire arm. Patient reached after a long distance & bad conditions of transfer with sort of large quantity of brain. Patient presented in coma with glasco coma scale 04/15,Decerbration, discharge of brain tissue from a wound in the forehead. Patient was vitally unstable.

Surgical treatment for the first two cases consists of small circumscribed craniactomy around the penetrating object, Cleaning and debridement of necrotic tissue & repair of anatomic structure, with plasty of dura mater in second case. Patient discharged from hospital after 03 days without postoperative complication. Medical treatment for the first two cases consists of prophylactic antibiotic, anticonvulsive, antitetanic vaccine, and analgesic. The patients became normal after one month of reeducation and follow-up. The surgical treatment for the third case consists of large frontal bon flab. Removal of 18 fragments from extra cerebral and intra cerebral regions. Meticulous cleaning of the wound and plasty of dura mater. Medical treatment in the ICU, but the patient died finally because of present of large numbers of fragment inside the brain.

Penetrating brain injury are common in our region due to different reason we choice these three cases because of their rarity. Treatment of PBI aims to immediately save life through control of persistent bleeding and intracranial hypertension, prevention of infection through debridement of all contaminated and necrotic tissues, antitetanic vaccine and prophylactic antibiotic.Preservation of as much nervous tissue as possible, and restoration of anatomic structures through accurate closure of the Dura and scalp.

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POSTER 08

Moyamoya pédiatrique : une hémorragie inaugurale est exceptionnelle

N Chivoret (1), T Blauwblomme (1), O Naggara (2), F Brunelle( 2), M Zerah (1), C Sainte-Rose (1) (1) Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Necker- Enfants Malades. Paris. France. (2) Service de Neuroradiologie Pédiatrique. Hôpital Necker-Enfants Malades. Paris. France.

La sténose carotidienne et le développement d’un réseau collatéral sur les artères perforantes exposent au risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) en cas de Moyamoya : ischémies en pédiatrie, hémorragies chez l’adulte. Nous rapportons 2 cas pédiatriques d’AVC hémorragiques révélant un Moyamoya.

Cas 1 : Troubles de conscience associés à une hémiparésie gauche révélant un hématome capsulo-lenticulaire droit chez une patiente de 6 ans. Cas 2 : Céphalées brutales révélant une hémorragie intra-ventriculaire chez une patiente de 10 ans avec mutation du gène CBL.

Une surveillance simple a été suffisante à la phase aigue. L’artériographie cérébrale précoce a retrouvé dans les 2 cas un Moyamoya unilatéral grade 3 de Suzuki. Dans le premier cas, le mécanisme présumé était la rupture d’un vaisseau perforant, dans le second cas, un anévrisme de l’artère choroidienne postérolatérale était embolisé. Dans les 2 cas, une hypoperfusion homolatérale au Moyamoya était diagnostiquée par IRM avec séquences d’arterial spin labelling (ASL). Une revascularisation indirecte unilatérale par trous de trépans multiples était réalisée dans les 2 cas. Avec un suivi de 4 et 11 mois respectivement, il existait une amélioration de la perfusion cérébrale en ASL, et l’absence de récidive d’AVC.

La rareté du moyamoya en occident, et des formes hémorragiques chez l’enfant, rend leur prise en charge mal codifiée. Les séries adultes ont montré l’efficacité des techniques de revascularisation directe et indirecte pour prévenir les risques de récidive ischémique et hémorragique. Nos 2 cas s’ajoutent aux 19 cas rapportés de Moyamoya pédiatriques qui supportent l’intérêt de la revascularisation indirecte précoce après hémorragie cérébrale.

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POSTER 09

Tremblement cérébelleux par dégénérescence alcoolique : la stimulation cérébrale profonde du noyau rouge est décevante. A propos d’un cas

M Lefranc*,J.M Macron*** , M Tir**, Ph Merle***, D Le Gars***, P Krystkowiak** *Service de Neurochirurgie, CHU Amiens ** Service de neurologie, CHU Amiens *** Service des explorations fonctionnelles du système nerveux. CHU Amiens

La stimulation cérébrale profonde du thalamus ne permet pas d’améliorer de manière significative les tremblements cérébelleux invalidants et pharmaco-résistants.Le tremblement cérébelleux (TC) serait secondaire à une atteinte des voies dentato-rubro-thalamiques qui induirait, par un défaut d’afférentation, une hyperpolarisation du noyau ventral intermédiaire du thalamus (Vim). Le corollaire en serait une décharge rythmique en « bursts » des neurones du Vim, avec l’apparition d’un tremblement dont les caractéristiques ont été définies par la Movement Disorders Society (1998).

Nous présentons le cas d’une patiente présentant un TC des membres associé à une titubation antéro-postérieure du tronc s’intégrant dans une ataxie cérebelleuse par dégénérescence alcoolique. Toutes les stratégies médicamenteuses ont échoué. Une neurostimulation des 2 noyaux rouges a été décidée après signature d’un consentement éclairé. En cas d’évaluation per-opératoire infructueuse, la mise en place alternative des électrodes dans le complexe Vim/vop avait été convenue. La chirurgie était réalisée à l’aide du robot stéréotaxique Rosa par une visée directe. La patiente était éveillée pour l’évaluation per opératoire du tremblement des membres supérieurs.

L’enregistrement électrophysiologique du noyau rouge retrouvait une activité extrêmement riche essentiellement tonique mais sans activité rythmique synchrone du tremblement. La simple introduction des électrodes dans le noyau rouge était responsable d’une atténuation presque totale de la composante posturale, avec une période réfractaire ayant perduré environ 15mn. On n’observait en revanche aucune modification de la composante intentionnelle. Une fois la phase réfractaire passée, la stimulation tant à basse que haute fréquence (20-60-130 Hz) ne permettait pas d’améliorer de manière significative le tremblement. Plus la fréquence était élevée, plus le seuil d’apparition des effets indésirables était bas : ceux-ci consistaient en une confusion mentale et surtout des troubles végétatifs (tachycardie, flush cutané, polypnée). Compte tenu de cette observation, nous avons finalement décidé de placer les électrodes dans le complexe Vim/vop de manière bilatérale. Cependant, malgré de multiples réglages des paramètres de stimulation en période post-opératoire immédiate, aucune amélioration objective (échelle de Bain et Findley, échelle SARA) ne fut observée.

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POSTER 10

Précision stéréotaxique de la tomodensitométrie per-opértaoire O-ARM : mesure sur fantôme et étude clinique.Suresnes, France.

I Gobej (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch), A Boulin (Service de neuroradiologie, Hôpital Foch), E Mireau (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch), E Cuny (Service de neurochirurgie, CHU Bordeaux), S Gaillard (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch), B Jarraya (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch ; Inserm Avenir-CEA-Neurospin).

La localisation radiologique des électrodes de stimulation cérébrale profonde (SCP) fait appel à une fusion entre (i) l’IRM cérebrale pré-opératoire, et (ii) une tomodensitométrie classique (TDMc) post-opératoire. L’acquisition d’une tomodensitométrie per-opératoire (intra-opératoire, TDMi) O-ARM (Medtronic) au cours des procédures de SCP a déjà été rapportée dans la littérature. Au cours de ce travail nous avons évalué son erreur stéréotaxique en comparaison avec la TDMc en utilisant un fantôme validé ainsi que chez les patients implantés.

Etude sur fantôme : Nous avons utilisé un fantôme validé en stéréotaxie (MR Phantom, Elekta). Des acquisitions du fantôme avec le cadre de stéréotaxie (Leksell, Elekta) ont été réalisées en TDMc (General Electrics) et en TDMi (Technologie O-ARM, 3 modes de résolutions). Les images obtenues ont été traitées pour la segmentation des objets du fantôme (ITK, Osirix), puis pour le calcul des mesures des distances (programme développé en C++ et Matlab). Etude clinique : Six patients (11 électrodes) ont été opérés d’une SCP thalamique (7 électrodes) ou subthalamique (4 électrodes). Tous ont eu une imagerie par TDMi per-opératoire (O-ARM) et TDMc post-opératoire. Les images ont été fusionnés avec l’IRM (Siemens, 1.5T) réalisée le jour de l’intervention avant l’implantation des électrodes, en utilisant le logiciel FrameLink (Medtronic).

L’étude sur fantôme a retrouvé une erreur de mesure 1mm en Z et 0.1 mm en X et en Y aussi bien pour la TDMi que pour la TDMc, sans différence significative entre les deux techniques d’imagerie. La comparaison de la fusion avec l’IRM chez les patients ne montre pas de différence significative entre TDMi et TDMc.

Cette étude valide la précision de la TDMi O-ARM durant les procédures de SCP, permettant une localisation fiable des électrodes de SCP en per-opératoire. Cette technologie ne se substitue pas aux autres moyens de repérage per-opératoire tel que la neurophysiologie.

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POSTER 11

Analgésie intrathécale avec Ziconotide rattrapant un échappement thérapeutique d’une stimulation corticale.Strasbourg-Colmar

J Voirin , NeurochirurgieI Darie, NeurochirurgieA Simon, Centre de la douleur, clinique de la toussaintI Rohmer-Heitz, Centre de la douleur, clinique de la toussaintP Kehrli, Neurochirurgie

La stimulation du cortex moteur à titre antalgique peut être proposée pour des douleurs neuropathiques réfractaires (centrales ou périphériques). Cependant, quelques cas d’échappement thérapeutique à cette technique ont été décrits et les alternatives thérapeutiques sont alors rares.

Nous décrivons le cas d’un patient, ayant bénéficié pendant 6 ans d’une stimulation corticale implantée efficace. Le patient a été opéré en 1997 d’une hernie discale cervicale, suivie d’une syringomyélie traité chirurgicalement en 2003 sans résultats sur ses douleurs neuropathiques résiduelles du membre supérieur droit. Après test par rTMS permettant d’obtenir un soulagement significatif, une stimulation corticale est implantée en 2004, avec une franche efficacité. En 2010, les douleurs réapparaissent de façon identique à la période pré-opératoire. La topographie était au niveau du membre supérieur droit avec une EVA moyenne à 82/100 avec une composante neuropathique nette (DN4=8/10). Le stimulateur est changé au profit d’une nouvelle génération (Prime Advanced®) et les réglages sont ajustés régulièrement pendant 8 mois sans soulagement.

Une pompe intrathécale (Synchromed II®) est implantée le 14/11/2011. L’extrémité du cathéter est positionnée à la jonction cervicothoracique. Les suites opératoires sont simples. Une bithérapie est instaurée à la dose de 165µg/24h de Morphine et de 1.1µg/24h de Ziconotide, stable depuis Août 2012. Avec un recul de 18 mois, l’EVA moyenne est à 21/100 sur une semaine. Le patient reprend une activité quotidienne de marche (environ 5km/j) et de loisirs alors qu’il en était incapable avant thérapie intrathécale. Il n’a pas repris d’activité professionnelle car en invalidité depuis 2003.

Comme la Morphine, le Ziconotide intrathécal est indiqué en première ligne dans les douleurs non cancéreuses avec une meilleure efficacité sur les douleurs neuropathiques. Les douleurs neuropathiques réfractaires traitées par stimulation corticale relèvent d’indication presque palliative et un échappement thérapeutique offre peu de perspectives. L’analgésie intrathécale par Ziconotide reste envisageable avec une bonne tolérance.

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POSTER 12

Traitement par Ziconotide intrathécal, expérience rémoise d’utilisation à long terme.

JC KLEIBER service de neurochirurgie CHU reims ; E THERET service de neurochirurgie CHU reims ; A RAPIN service de MPR CHU Reims ; P PERUZZI service de neurochirurgie CHU Reims

L’utilisation du ziconotide en intrathécal a maintenant fait ses preuves dans le traitement de la douleur chronique, nous étudions la tolérance et l’efficacité à long terme.

Trente neuf patients rémois ont bénéficié d’une infusion continue de ziconotide intrathécal, 16 femmes et 23 hommes, âge moyen 58 ans [36 ; 79 ans]. 24 présentaient des lomboradiculalgies chroniques, 9 des douleurs d’origine cancéreuses (dont 4 à un stade palliatif avancé), 4 des lésions médullaires, 1 paralysie cérébrale spastique et 1 lésion de nerf périphérique. 11 n’étaient traités que par du ziconotide ; 15 autres recevaient en association du ziconotide et de la morphine, 6 une trithérapie associant ziconotide, morphine et ropivacaïne et enfin 7 recevaient du ziconotide, de la morphine et du baclofène pour lutter contre la spasticité des membres inférieurs.

Le recul moyen du suivi est de 18,5 mois [5 ; 48 mois], 14/39 (36%) étaient traités depuis plus de 24 mois. La diminution de l‘intensité de la douleur après équilibrage du traitement était en moyenne de 31 mm sur l’EVA douleur, passant de 68 mm avant l’introduction du ziconotide à 37 mm après. A l’équilibre, les doses moyennes de ziconotide sont de 3,1 µg/j [0,15 ; 6,5 µg/j]. 17/39 (44%) patient ont présentés des effets indésirables (EI), le traitement a été arrêté chez 13/39 (33%), tous ont récupérés après suspension du médicament. Un patient se plaint de difficultés de concentration mais ne désire pas modifier sa dose en raison du bon effet antalgique obtenu. La plupart des EI ont eu lieu au cours du premier semestre de notre expérience d’utilisation du ziconotide liés à une titration rapide mais conforme à la posologie et aux recommandations de l’AMM. Les EI les plus fréquents étaient : les nausées, les sensations vertigineuses, l’ataxie, les hallucinations visuelles et/ou auditives. Aucun cas d’échappement au traitement n’a été noté au cours de ces 4 années d’expérience.

Le ziconotide en intrathécal reste très efficace et bien toléré même après plusieurs années de traitement continu. L’administration de novo du médicament doit se faire avec de faibles doses (1µg/j en moyenne dans notre série) permettant un effet antalgique sans effet indésirable significatifs. Une augmentation très lente des doses administrées (+ 0,3 µg/semaine) permet de soulager les patients sans effet indésirable délétère. A l’équilibre, on ne note aucune complication si la dose efficace est inférieure à 4 µg/j. Dans les douleurs cancéreuses, le ziconotide doit être introduit précocement : en palliatif, il facilite le maintien à domicile jusqu’à quelques jours avant le décès mais aussi chez les longs survivants chez qui il reste efficace à longtemps (recul maximal de 40 mois dans notre expérience). Dans les douleurs avec spasticité, l’association au baclofène est très bénéfique. Les associations multiples sont possibles et efficaces, même si la stabilité du ziconotide dans ces conditions doit encore être étudiée. Conclusion : Le ziconotide intrathécal est un antalgique efficace à long terme, seul ou en association, il est aussi une alternative en cas d’échappement à la morphine. La tolérance à long terme est bonne à condition de respecter les règles de progression de la posologie : « Start low and go slow ».

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POSTER 13

Traitement de la névralgie du trijumeau (V) par méthodes percutanées assistées par neuronavigation électromagnétique (Medtronic TM) - Paris

V. d’Hardemare, B. Silhouette, J. Savatovsky, A. Margot-Duclos, J. Bruxelles, JB. Thiébaut. Servicede Neurochirurgie – Fondation Rothschild - Paris

L’abord du trijumeau au niveau du ganglion de Gasser par ponction percutanée du trou ovale s’effectue à partir de repères cutanés sous contrôle scopique. Cependant, la ponction peut être difficile pour des raisons anatomiques et des erreurs de trajectoires peuvent entraîner des complications. L’utilisation d’un système de navigation électromagnétique permet de concilier précision et simplicité de mise en œuvre.

Exemple du cas de H. Névralgie du V 1 récidivante malgré traitement neurochirurgical et gammaknife. Echec d’une tentative de ponction du ganglion de Gasser en raison d’une asymétrie crânienne. Planification préopératoire sur scanner 3D et IRM combinés. Paramétrage de la navigation magnétique. Identification du point de ponction au niveau de la face et ponction suivant angles de pénétration définis. Suivi en temps réel du trajet de l’aiguille par le stylet équipé à son extrémité des bobines électromagnétiques. Vérification sous scopie que la cible est atteinte. La procédure habituelle est effectuée, une compression par ballonnet dans ce cas. On constate que les repères classiques ne permettaient pas une trajectoire ciblant le Gasser.

L’imagerie préopératoire permet : / de vérifier qu’une trajectoire par le trou ovale permet d’atteindre le ganglion de Gasser (variantes anatomiques - barre osseuse) / de définir une cible (intérêt dans les atteintes de la 2ème branche) Le système de neuronavigation permet la transposition des données sur le patient, la réalisation de la ponction de manière habituelle et le contrôle peropératoire de la procédure (trajectoire précise) en diminuant les doses d’irradiation par scopie. La méthode est simple, relativement rapide, sans obligation de fixer la tête, permet le déroulement habituel de la procédure (anesthésies successives pour les thermocoagulations) et l’utilisation d’un matériel classique.

La neuronavigation électromagnétique semble apporter un réel progrès dans l’abord percutané du ganglion de Gasser sans modifier significativement le déroulement de l’intervention. Une étude prospective est nécessaire.

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