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150 FCFA LUNDI 21 Décembre 2015 NUMERO 9048 Célébration du 57 ème anniversaire de la proclamation de la République Kader Amadou/ONEP Message à la Nation de SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, à l’occasion du 57è anniversaire de la proclamation de la République P.12-13 Maradi honorée Maradi honorée 9048 du 21 décembre 2015_Mise en page 1 20/12/2015 23:10 Page 1

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150 FCFA

LUNDI21 Décembre 2015

NUMERO 9048

! Célébration du 57ème anniversaire de la proclamation de la République

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! Message à la Nationde SEM. IssoufouMahamadou, Présidentde la République, Chefde l’Etat, à l’occasiondu 57è anniversaire dela proclamation de laRépublique P.12-13

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Lundi 21 Décembre 2015

Alors que notre pays s’achemine vers lesélections générales de 2016, ungroupuscule d’officiers militaires, mus par on

ne sait quel prétexte, a pensé pouvoir changer ledestin de nos institutions républicaines en planifiantun coup d’Etat visant à renverser le régime en placedémocratiquement élu par le peuple nigériensouverain. La triste nouvelle qui couvait depuis quelquestemps, a été confirmée par le Président de laRépublique lui-même, dans son message à laNation à l’occasion de la célébration du 57ème

anniversaire de la proclamation de la République.«Alors que toutes les institutions qui en ont lacharge préparent activement les élections afin quele peuple nigérien puisse faire son arbitrage dans latransparence, a dit en substance le Chef de l’Etat,une poignée d’individus qui ont la tête dans lesannées soixante, ont décidé de substituer leurpropre arbitrage à celui du peuple souverain. Eneffet, le Gouvernement vient de déjouer unetentative malheureuse de déstabilisation. L’objectifde ces individus, animés par je ne sais quellemotivation, était de renverser le pouvoirdémocratiquement élu en utilisant les moyens misà leur disposition par le peuple pour assurer sasécurité ».Au-delà du caractère délirant, voire déraisonnable,d'une telle manœuvre, cette tentative d’irruption del'armée, du moins d'une partie de celle-ci, sur lascène politique nationale a tout d’une aventuresans lendemain. D’abord parce que, au regard ducontexte actuel de notre pays, mais aussi del’environnement international, toute manœuvre deconfiscation du pouvoir par la force, est d’officevouée à l’échec. S’agissant justement du contextenational, il n’apparait nulle part, aussi bien sur leplan politique que sur celui du climat socialambiant, aucun argument, aucun fait, ni même lemoindre prétexte, même fallacieux, qui pourraitjustifier un coup d’Etat dans notre pays. En effet, ni les jérémiades d’une opposition politiqueaux abois et qui redoute certainement la sanctionpopulaire qui l’attend, ni les appels désespérés à lahaine ethnique et à la déstabilisation profanés pardes esprits inconscients sur les réseaux sociaux,ne sauraient servir de prétexte à des aventuriersassoiffés de pouvoir. Sur le plan politique, les autorités s’efforcent, deconcert avec l’ensemble de la classe politiquenationale, qui raisonne et qui accepte le jeudémocratique, à créer les conditions idoines pouraboutir à des élections apaisées et organisées dansles règles de l’art. C’est ainsi que, le Conseilnational de dialogue politique, est à pied d’œuvrepour concilier les positions des différents bordspolitiques en présence pour dégager un consensusgénéral sur tous les points relatifs aux prochainesélections. Dans ce cadre, même le Fichier électoralqui a fait l’objet de beaucoup de débat a été soumisà un audit pour satisfaire tout le monde. C’est dire, qu’on peut faire confiance à la volontédes plus hautes autorités, à commencer par celledu Président de la République, qui, à maintesreprises a réaffirmé sa volonté inébranlabled’organiser des élections transparentes etinclusives, ainsi qu’aux institutions et autresstructures intervenant dans l’organisation desprochaines élections pour réunir toutes lesconditions nécessaires, en vue d’en faire desélections apaisées et respectueuses des règles desnormes démocratiques. Sur le plan du climat social ambiant, nous savonstous, la délicatesse de la gestion de la crisesécuritaire qui secoue la sous-région, avecnotamment des groupes terroristes qui guettent lamoindre faille pour s’infiltrer dans les pays de labande sahélienne et y imposer leur loi. Aussi, le

moindre acte de déstabilisation et d’affaiblissementdes institutions républicaines constitue une faillebéante qui sera mise à profit par les ‘’barbares destemps modernes’’ en quête de territoire, pourassiéger notre territoire et y pour imposer leur jougsur les paisibles populations. Et là vous mesurezbien tout le degré d’inconséquence que comporteun tel acte. C’est en fait à cela que le Chef de l’Etatfaisait allusion dans son message à la Nation ensoulignant que « cette tentative de coup d’Etat,dans le contexte sécuritaire actuel, n’est pas sansrappeler le coup d’Etat du 22 mars 2012 au Mali ;coup d’Etat qui a ouvert la voie à l’occupation des2/3 du territoire malien par des terroristes ». Pourceux qui l’ont déjà oublié, c’est ce fameux coupd’Etat perpétré par le Capitaine Amadou Sanogoqui a fait du Mali la porte ouverte au désordre et faitsombrer tout le Nord Mali, sous le règne desgroupes armés. Dans le cas précis de cette tentative de coup d’Etatfomentée par une poignée d’officiers, elle estd’autant plus illogique et insensée qu’elle intervientà un moment où nos braves soldats se battent,avec courage et détermination, don de soi etsacrifice ultime, pour préserver l’intégrité duterritoire national contre les assauts des groupesterroristes obnubilés par le désir de nous imposerleur loi cruelle. Et c’est pour toutes ces raisons, dont la perceptionn’échappe à personne, que le Président IssoufouMahamadou a estimé, qu’il « s’agit ni plus ni moinsd’une haute trahison non seulement contre lesinstitutions civiles de l’Etat mais aussi contrel’institution militaire elle-même. Il s’agit d’un coupde poignard dans le dos de leurs frères d’armesaffectés au front ». C’est pourquoi, il est déplorable de constater quecertains compatriotes soi-disant démocrates, sansdoute, aveuglés par la recherche du pouvoir pourle pouvoir aient mis en doute la véracité des faits ets’adonner à des spéculations fallacieuses. Une telleattitude est méprisante et condamnable. Elle l’estd’autant plus, que sur le plan international, lesputschistes et leurs complices, si complices, il ya,devraient se dire qu’ils ne verront pas seulement enface d’eaux des Nigériens mobilisés pour défendreles institutions démocratiques, comme ce fut le casrécemment au Burkina Faso, mais aussi et surtoutune communauté internationale allergique à touteidée de prise du pouvoir par la force. On se rappellede la fermeté avec laquelle la communautéinternationale a rejeté l’acte inqualifiable deshommes en armes visant à renverser lesinstitutions de la transition au Burkina Faso. Cettedéstabilisation de la marche glorieuse du peupleburkinabé vers le rétablissement de la démocratiea été vivement honnie par tous. Et avec quelleunanimité ! De l’Afrique, par le biais des pays et dela CEDEAO, jusqu’à Paris, de Berlin à Moscou,d’Addis-Abeba (siège de l’Union Africaine) àBruxelles (siège de l’UE), mais aussi à Washingtonoù, au Bureau ovale de la Maison Blanche ainsiqu’au siège des Nations Unies, les messages dedésapprobation ont fusé, avec, à la clé, desmenaces retentissantes. Le message est clair : lacommunauté internationale est résolue à dire, et defaçon péremptoire et unanime, qu’en plein 21èmesiècle, la préservation de la démocratie ne sauraitsouffrir d'aucune compromission ni decomplaisance.Que ceux qui pensent pouvoir s’accaparer dupouvoir du peuple, souverain, par les armes lesaisissent une bonne fois pour toute : le temps dela confiscation du pouvoir par les armes est àjamais révolu. Les coups d’Etat ne passeront plus !Car le peuple veillera!

Le 18 décembre de chaque année, notre pays le Niger célèbre lafête nationale de la République. Aussi, plusieurs activités sont or-ganisées à travers le pays. C’est ainsi, qu’à l’occasion de la 57ème

édition de cette fête nationale de la République 2015, un détachementdes Forces Armées Nigériennes composé des éléments du Groupe-ments d’Instruction de Tondibiah et de la musique militaire, ont or-ganisé la traditionnelle retraite aux flambeaux le jeudi 17 décembre2015. Ils se sont rendus aux domiciles de plusieurs hautes autoritésnationales. La retraite aux flambeaux consiste à rendre les honneursaux plus hautes personnalités du pays à l’occasion de cette fête. Ainsi,au rythme de la musique militaire orchestrée par la fanfare nationale,le détachement s’est rendu en premier lieu au Palais présidentiel pourrendre les honneurs dus au Président de la République, Chef de l’E-tat, Chef Suprême des Armées, SEM. Issoufou Mahamadou. Ce dé-tachement s’est ensuite rendu respectivement aux domiciles duPrésident de l’Assemblée Nationale SEM Amadou Salifou, du Premierministre, SEM. Brigi Rafini, et du ministre de l’Intérieur, de la Sécuritépublique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Re-ligieuses, M. Hassoumi Massoudou, assurant également l’intérim deson homologue de la Défense Nationale.

Ali Maman

EDITORIALMahamadou Adamou

[email protected]

! Retraite aux flambeaux à l’occasion de la célébration dela 57èmeème édition de la fête de la République du Niger. Plusieurs hautes autorités ont reçu leshonneurs militaires

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Le Chef de l’Etat avec sa famille

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L’aberration

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Lundi 21 Décembre 2015

La nouvelle tribune officielleconstruite dans le cadre duprogramme Maradi Kolliya a

accueilli les délégations venues detout le pays et des pays voisinspour assister au 57ème anniver-saire de la fête tournante de laRépublique. Malgré le dispositif desécurité, le public est venu nom-breux pour suivre le défilé civil etmilitaire, ce grand moment de lacélébration de la fête de laRépublique du 18 décembre. C'està bord d'une Jeep militaire, encompagnie du Chef d'Etat Majordes Armées le Général de Coprs

d’armée Seyni Garba, que le Prési-dent de la République est arrivé àla tribune officielle sous les accla-mations du public. Après la tradi-tionnelle Fatiha pour implorer labénédiction d'Allah, et l'exécutionde l'hymne national, le Chef de l'E-tat a procédé à la décoration deplusieurs personnalités pour serv-ice rendu à la République.Il s'agit du ministre d’Etat, M. Al-badé Abouba, président du comitéinterministériel de l’organisation dela fête tournante du 18 décembre2014 de Dosso Sogha. Il s’est in-vesti pleinement pour la réussite dela fête. Il a été élevé à la dignité, degrand officier de l'ordre national demérite du Niger. Le Général deBrigade, Didili Amadou, conseillertechnique du ministre de laDéfense nationale, directeur dugrand défilé civil et militaire qui aconduit avec patriotisme et profes-sionnalisme la préparation et ledéroulement du grand défilé du 18décembre 2015 a été élevé à ladignité de grand officier de l'ordre

national de mérite du Niger. En-suite M. Mohamed Bouzou, in-génieur de génie civile, directeurrégional de l’urbanisme et du loge-ment de la région de Maradi poursa disposition et son engagementd’assurer la supervision des grandschantiers du programme MaradiKolliya, a été décoré par le Chefde l’Etat au grade de la dignité degrand officier de l'ordre national duNiger. M. Hachirou Wagé, anima-teur culturel au Ministère en chargede la culture des arts et des loisirsa lui aussi reçu la décoration duPrésident de la République, Chef

de l’Etat pour son engagementsans faille dans la conception desdifférentes œuvres culturelles etartistiques qui ont donné un cachetparticulier à la cérémonie d’ouver-ture et le méga spectacle pro-grammé. Il a été élevé au grade dechevalier de l’ordre national duNiger.Le chef de l’Etat a également dé-

coré M. Adamou Hassane dit DanKoyni, Directeur général des Etab-lissements « AHK » au grade d’of-ficier de l’ordre national du méritedu Niger pour son engagement etsa détermination pour avoir terminédans les brefs délais les travaux devoiries et de terrassement qui luiont été confiés. Le Chef de l’Etat ditqu’il fait honneur à l’entreprenariatau Niger.Après c’était au tour de MmeDjamila Massaoudou, Directricegénérale de « Djamila ETP » qui asu réaliser dans les délais avec dy-namisme le monument symbol-isant, la légende « HaoussaBakoye » située à la place du gou-vernorat ainsi que l’aménagementde ladite place qui a donné un nou-veau visage à la ville de Maradi. LePrésident de la République adéclaré que Djamila fait honneur àl’entreprenariat nigérien en généralet en particulier à l’entreprenariatféminin. C’est pourquoi au nom dela République, le Chef de l’Etat, l’aélevé au grade d’officier de l’ordredu mérite du Niger.Enfin, M. Djibrilla Ali Zourkaleyni,architecte, Directeur général du bu-reau d’étude « Songhaï Art » qui,par son ingéniosité et son esprit decréativité a conçu le monument dela nouvelle histoire du Sultanat deKastina et du Gobir et les divers

carrefours et places, dont la placedu défilé. M. Djibrilla Ali Zourkaleynia contribué à la préservation etl’enseignement des valeurs cul-turelles de la région de Maradi. Il aété élevé par le Chef de l’Etat augrade d’officier de l’ordre du méritedu Niger. Après la cérémonie de décoration,le Commissaire chargé de l’organ-isation des grands événements, M.Adamou Imrane Maïga, a pris laparole pour préciser aux partici-pants le sens et l’importance de lacélébration de ce 57ème anniver-saire de la proclamation de laRépublique, Maradi Kolliya, placée,comme il l’a si bien dit, sous lesceau de la réussite et de la tenuedes promesses faites le Chef del’Etat au peuple nigérien. Aussi, a-t-il jeté un regard succinct, maisalors très édifiant, sur les progrèsréalisés par le Niger, dans dif-férents domaines de la vieéconomique et sociale, en termesd’investissements consentis et d’in-frastructures mises en place unpeu partout dans le pays. Ce quiamena le Commissaire chargé del’organisation des grands événe-ments, avant d’annoncer le granddéfilé, à conclure en émettant l’e-spoir de voir le peuple nigérienfaire, au moment venu, preuve dereconnaissance à l’endroit duPrésident Issoufou Mahamadou,eu égard à toutes les promessesqu’il a tenues.

Place donc au grand défilé. Maisavant, le Commandant de zoneN°3, Mamoudou Seydou, ma-jestueux dans ses pas et sesgestes, vint devant la tribune offi-cielle pour demander au Chef del’Etat, Chef suprême des Armées,l’autorisation de débuter le défilémilitaire et civil. Autorisation ac-cordée ! C’est ainsi que le défilécivil a débuté avec l’entrée enscène des ressortissants des paysmembres de la CEDEAO ; à savoir

! Le Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, assiste au Grand défilé civil et militaire du57ème anniversaire de la proclamation de la République, à MaradiUn défilé grandiose, à pas glorieux et à cœur vaillant

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Photo de famille du Chef de l’Etat avec les personnes distinguées après la remise des médailles

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a assisté,vendredi dernier à Maradi, au grand défilé civil et militaire organisé dans le cadre de lacélébration du 57ème anniversaire de la fête tournante du 18 décembre qui s'est dérouléà la tribune officielle de Maradi. Les festivités du défilé se sont déroulées en présencedu président de l'Assemblée nationale, SE Amadou Salifou, de l'ancien Chef d'Etat, leGénéral de corps d'armée Salou Djibo, des députés nationaux, des membres dugouvernement, ceux du corps diplomatique, des autorités coutumières et du public quis’est mobilisé pour assister à ce grand défilé dédié à l’honneur de la République.

(suite en page 4)

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Le Président de la République et le Chef d’Etat-major des armées lors du défilé

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Le passage de blindés des FAN

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le Nigeria, le Bénin, le Burkina Faso,le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali, leSénégal, le Togo et enfin la GuinéeConakry, etc. Ensuite, la parade s’estpoursuivie avec le Conseil Régionalde Maradi regroupant plusieursstructures et les différents servicestechniques de la région Maradi quiont défilé à tour de rôle. S’en est suiviceux de la cour du Gobir et deKatchina qui ont montré toute larichesse culturelle de la région deMaradi à travers ce défilé.

Le moment tant attendu, était as-surément la parade des différentscorps des Forces de défense et desécurité (FDS), marchant à pas glo-rieux, et à cœur vaillant, au rythmede la fanfare de la garde nationale. Apied, exécutant des pas dont euxseuls ont le secret et la maitrise, àmotos avec des démonstrationsspectaculaires, en voiture, à dos dechevaux, de chameaux, ils ont défilésous les regards du Président de laRépublique, Chef de l’Etat, SEM Is-soufou Mahamadou, Chef suprêmedes armées, et de toute la chaine de

la hiérarchie militaire et para-mili-taire, dont le Chef d’Etat major desArmées, le Général de Coprs d’ar-mée Seyni Garba. Pour la circon-stance, des frères d’arme de paysvoisins, dont ceux du Bénin, duTchad et du Cameroun, se sontjoints à nos FDS pour le défilé.Les services des Eaux et Forêts, laPolice nationale, la Douane, laGarde nationale du Niger, la Gen-darmerie nationale, dans leur di-versité et avec aussi leursspécificités et spécialités ont faitaussi étalage des moyens d'exécu-

tion de leurs missions pendant unlong moment de démonstration,fortement acclamé par le publictrès émerveillé par le défilé. Desimages émouvantes qui ont sansdoute éveillé en chacun de nouscertaines valeurs qui font lagrandeur de la République, àsavoir le sens du patriotisme etl’unité de nationale.

! Seini Seydou Zakaria, envoyé spécial

Le Président de laRépublique, Chef de l’Etat,SE Issoufou Mahamadou, a

accordé, jeudi dernier, dansl’après midi, une audience auprésident de la Commission de

l’UEMOA M. Cheicke HadjibouSoumaré. A l ‘issue de l’entretien,M. Cheicke Hadjibou a confié qu’ilest venu faire le point des activitésde la Commission au Présidentde la République. « Nous sommeslà pour la réunion du Conseil desministres qui s’est tenue à Ni-amey, nous lui avions fait part despolitiques et programmes de laCommission dans les différentspays de l’UEMOA, précisémentsur les politiques agricoles, én-ergétiques et évidemment sur lesautres politiques », a-t-il indiqué.Le président de la Commission del’UEMOA a dit avoir recueilli lesconseils et les avis du Chef de l’E-tat sur toutes ces activités, notam-ment sur la rationalisation desstructures de l’Union. Ce fut également l’occasion pourM. Cheicke Hadjibou de féliciter lePrésident Issoufou Mahamadoupour les réalisations importantesvisibles dans la ville de Niamey,particulièrement les échangeursqui font la fierté aujourd’hui despopulations. « Toutes les person-nes qui ont connu Niamey, il y’a

quelques temps et qui connais-sent Niamey aujourd’hui saventqu’il y’a eu changement » adéclaré Cheicke HadjibouSoumaré. Comme il a tenu à le souligner, lesinfrastructures constituent unvolet important pour le cadre devie des populations ; pour la luttecontre la pauvreté et aussi etsurtout pour le cadre de la com-pétitivité de l’économie. « La Com-mission doit aussi, dans cettestratégie de lutte contre la pau-vreté, à long terme faire en sorteque les infrastructures soient de

premières générations pour inciterles gens à venir investir dans nospays. Une motion spéciale a été égale-ment rendue au Chef de l’Etat etau peuple nigérien pour la fête dela République célébrée le 18décembre dernier, fête de laRépublique où tous les Nigériensse retrouvent. Selon lui, la com-mission veut rester dans la mêmedynamique, les femmes et les je-unes peuvent faire beaucoup dechoses dans les huit pays del’Union, a-t-il dit.

! Aïssa Abdoulaye Alfary

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Le Chef de l’Etat avec le président de la Commission de l’UEMOA

! A la Présidence de la RépubliqueLe Chef de l’Etat reçoit le président de laCommission de l’UEMOA

(suite de la page 3)

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... là un détachement de la police nationale

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Ici, les élèves et étudiants des écoles professionnelles de Maradi ...

LE SAHELPlace du Petit Marché

BP 13182 Niamey (R. Niger)Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90

E-mail : [email protected] Site web : www.lesahel.ne

Direction Technique (DT)

Directeur: Issa Madougou ; 20 73 99 87

Réd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou

Direction Commerciale (DC)Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43Chef service Communiqué et Pub : Alhassane Assilila

Direction Administrative et Financière (DAF)Directeur: M. Ibrahim Garba Mahamane. 20 73 99 85Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou

Directeur de PublicationMAHAMADOU ADAMOU

Composition : ONEPTirage : 5 000 exemplaires

Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR)Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86Rédacteur en chef: Idé Fatouma Rédacteur en chef Adjt: Siradji SandaSecrétaire de Rédaction: Oumarou Ali

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Lundi 21 Décembre 2015

Le Président de la République, Chefde l’Etat, Son Excellence MonsieurISSOUFOU MAHAMADOU, a signé,le jeudi 17 décembre 2015, undécret portant remises gracieusesde peines.

Article premier : A l’occasion dela date anniversaire de la procla-mation de la République, desremises gracieuses de peinessont accordées par Son Excel-lence, Monsieur le Président de laRépublique, Chef de l’Etat, dansles conditions définies aux articlesci-après.Article 2 : Tout individu con-damné à la peine de mort par dé-cision judiciaire devenuedéfinitive, verra sa peine com-muée à l’emprisonnement à vie.Tout individu qui est condamné àla peine d’emprisonnement à viepar décision judiciaire devenuedéfinitive, verra sa peine com-

muée à trente (30) ans d’empri-sonnement.Article 3 : Tout individu qui, à ladate de la signature du présentdécret, est condamné à une peineprivative de liberté par décision ju-dicaire devenue définitive et miseà exécution pour une infractionqualifiée crime ou délit, bénéficied’une remise de peine :

a) de la totalité de la peine qui luireste à subir, si celle-ci est in-férieure ou égale à douze (12)mois; b) de douze (12) mois si la peineprononcée est supérieure àdouze (12) mois et inférieure ouégale à deux (2) ans ;c) de quinze (15) mois si la peineprononcée est supérieure à deux(2) ans et inférieure ou égale àcinq (5) ans ;d) de vingt quatre (24) mois si lapeine prononcée est supérieure à

cinq (5) ans et inférieure ou égaleà sept (7) ans ;e) de trente (30) mois si la peineprononcée est supérieure à sept(7) ans.Article 4 : Les remises gra-cieuses prévues à l’article 3 ci-dessus, ne sont pas applicablesaux personnes condamnées pourles infractions ci-après : vol com-mis avec au moins trois (3) cir-constances aggravantes ; atteinteà la sûreté de l’Etat ; détourne-ment de deniers publics ; trafic in-ternational de drogue ; atteintesgraves aux mœurs (viol, adultère,attentat à la pudeur, viol aggravé,avortement, proxénétisme et excita-tion à la débauche) ; terrorisme et fi-nancement du terrorisme; meurtre,parricide, assassinat ou empoison-nement ; blanchiment des capi-taux, abus de biens sociaux.Les remises ne sont pas non plusapplicables aux récidivistes quelle

que soit la peine.Article 5 : Nonobstant les dispo-sitions de l’article 4 ci-dessus,bénéficient de la remise totale dela peine qui leur reste à subir : lesfemmes allaitantes ou engrossesse ; les personnes at-teintes d’épilepsie, d’affection tu-berculeuse, cancéreuse, lépreuseet sidéenne médicalement con-statée ; les mineurs de moins dedix sept (17) ans ; les personnesâgées de soixante (60) ans ouplus ; les malades mentaux.Article 6 : Les personnes bénéfi-ciaires des dispositions de l’article2 ci-dessus, ne bénéficient pas dela remise de leur peine au sensdes articles 3 et 5 quatrième tiret,du présent décret

Article 7 : Toutefois, les bénéfici-aires des remises gracieuses dontles certificats médicaux, actes denaissance ou jugements sup-

plétifs en tenant lieu ayant servide support pour la remise,s’avéreraient faux, verront leurremise de peine rapportée sanspréjudice de poursuite pénalepour usage de faux. Les responsables de faux actesseront poursuivis en justice con-formément à la loi.

Article 8 : Les Procureurs de laRépublique et les Présidents desTribunaux d’Instance sontchargés, chacun en ce qui le con-cerne, de procéder à des vérifica-tions rigoureuses des listes desbénéficiaires avant toute mise enliberté.

Article 9 : Le Ministre de la Jus-tice, Garde des Sceaux, Porte Pa-role du Gouvernement est chargéde l’application du présent décretqui sera publié au Journal Officielde la République du Niger.

! A la Présidence de la RépubliqueLe Chef de l’Etat signe un décret portant remises gracieuse de peines à plusieursdétenus à l’occasion de la célébration de la Fête de la proclamation de la République

Dans l’allocution qu’il aprononcée à cette circon-stance, le secrétaire

général de la région de Dosso M.Yahaya Tankari a entretenu l’as-sistance sur les questions d’intérêtnational et régional ainsi que lesévènements saillants qui ont mar-qué la vie socio-économique etpolitique de la région et s’est at-tardé sur les futures échéancesélectorales.

Parlant de la campagne agricole,M. Yahaya Tankari a indiquéqu’elle n’a pas répondu aux at-tentes des populations. Toutefoisa-t-il dit grâce à la clairvoyancedes autorités de la 7ème

Rrépublique dans la mise enœuvre de l’initiative 3N, il a étédéveloppé des stratégies avec lamise à la disposition des popula-tions des boutures de manioc envue de maîtriser la situation. Il a

saisi l’opportunité pour adresser lagratitude et les sincères remer-ciements des populations de larégion au Président de laRépublique, SE. IssoufouMahamadou. D’autres points non moins impor-tants ont été abordés par le Se-crétaire général de la région deDosso. Il s’agit entre autres desattaques des terroristes à Agadez,à la prison civile de Niamey, desévènements de Charlie-Hebdoainsi que de la nébuleuse BokoHaram dans la région de Diffa ; àcela s’ajoutent des actes de van-dalisme sur les lieux public etprivé.En ce jour de la commémorationdu 57ème anniversaire de la procla-mation de la République, le secré-

taire général de la région deDosso a exhorté les populations àplus de cohésion sociale et de sol-idarité nationale qui sont les ver-tus cardinales de notre pays ainsi

que la paix et l’unité nationale.

Mahamane Amadou ONEP-ANP /Dosso

Du 15 au 16 Décembre,2015, l'Ambassade desEtats-Unis, avec le sou-

tien du Ministère de la Justice, aorganisé un colloque de deuxjours intitulé «Amélioration de lacoordination et de la coopérationdans les enquêtes et les pour-suites des détenus BokoHaram." Au cours de ces deuxjours, les magistrats nigériens,les représentants des forces dedéfense et de sécurité, ainsi queles partenaires locaux et interna-tionaux, se sont réunis pour dis-cuter sur la façon de mieuxcoordonner leurs activités afinque les dossiers pendants de-vant la justice nigérienne et im-

pliquant des centaines de per-sonnes soupçonnées de crimesde terrorisme liés à l’organisationterroriste, Boko Haram soienttraités avec célérité au niveaudes enquêtes et des poursuites. Le colloque de deux jours a étéorganisé par le DépartementAméricain du Bureau du Ren-forcement des Capacités, del’Assistance, et de la Formationdes Procureurs (OPDAT) et com-prenait des représentants duMinistère de la Justice, du Min-istère de l'Intérieur et du Min-istère de la Défense, ainsi queleurs homologues du gouverne-ment américain et les parte-naires techniques et financiers

tel qu’EUCAP Sahel Niger,UNICEF, le PAJED II, le CICR, etle Collège Sahélien de Sécuritéde l'Union Européenne. Depuis que la lutte contre BokoHaram a commencée, les forcesde défense et de sécurité ont ar-rêté et présenté devant la justicedes centaines de personnes sus-pectées d’avoir pris part à desactes de violence au nom dugroupe. Les représentants duMinistère de la Justice et de l’In-térieur, les juges et les pro-cureurs du Tribunal de GrandeInstance Hors Classe de Niameyet de la Cour d'appel de Niamey,les enquêteurs du Service Cen-tral de Lutte Contre le Terrorisme

(SCLCT), les représentants duBureau Central d’Interpol, laGendarmerie, et la Garde Na-tionale, ont eu de franches dis-cussions sur les défis, lespréoccupations et les recom-mandations pour l'améliorationdu traitement des dossiers. Des thèmes pertinents ont étéabordés au cours des travauxsur le rôle du SCLCT, de la Po-lice, de la Gendarmerie, et de laGarde Nationale dans l’arresta-tion, la détention et le transfère-ment des suspects Boko Haram;l’identification, la préservation, lacollecte, et la documentation despreuves et indices; le respectdes droits des accusés; le re-

spect des droits des mineurs; laprotection des victimes, des té-moins, des magistrats et desagents de sécurité chargés de lagestion des dossiers terroristes;les conditions de détention desdétenus prévenus; et les outilspour améliorer les enquêtes etles poursuites judiciaires. À l'is-sue du colloque, les participantsont convenu d'une liste non ex-haustive de recommandationsafin de s’assurer qu'ils contin-ueront à travailler ensembledans un esprit de collaborationpour vaincre dans la lutte contreBoko Haram.

(Source : Ambassade desUSA au Niger)

! 57ème anniversaire de la proclamation de la République à DossoAppel à la sauvegarde la cohésion sociale

Les habitants de Dosso ont fêté, samedi dernier, le 57èmeanniversaire de la proclamation de la République. La cérémonie quis’est déroulée à la nouvelle tribune qui avait abrité l’année dernièrele grand défilé civil et militaire a été présidée par le Secrétairegénéral de la région de Dosso, M. Yahaya Tankari ,en présence dupremier vice président du conseil régional, des autoritésadministratives et coutumières, des cadres techniques, desresponsables des forces de défense et de sécurité et de nombreuxinvités. !

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Une vue de la tribune officielle

! Communiqué de presseSoutient du Gouvernement Américain dans la lutte du Niger contre Boko Haram

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ANNONCES6

Lundi 21 Décembre 2015

Le Président du Conseil d'Administration de la Société Nigérienne de Banque (SONIBANK), SociétéAnonyme avec Conseil d'Administration au Capital de 12 000 000 000 de francs CFA, Siège Social : Niamey(République du Niger), Avenue de la Mairie - BP 891 Niamey (Niger) - RCCM : NI MIN-2003 B 582, a l'honneurd'inviter Messieurs les Administrateurs à assister à la réunion du Conseil d'Administration qui se tiendra lemardi 22 décembre 2015 à 09 heures 30 minutes dans la Salle de Conseil du Siège Social (3ème étage), àl'effet d'examiner l'ordre du jour suivant :1. Approbation du procès­verbal de la réunion du Conseil d'Administration du 07 octobre 2015.2. Examen et adoption du Budget Prévisionnel 2016.3. Examen du projet d'Organisation de la Banque.4. Examen de dossiers de crédit.5. Mise en harmonie des Statuts de la Banque avec le nouvel Acte Uniforme sur les Sociétés

Commerciales et les Groupements d'Intérêt Economique.6. Divers.

LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

CONVOCATION A LA REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 22 DECEMBRE 2015

12 000 000 000

SIEGE SOCIAL : NIAMEY (REPUBLIQUE DU NIGER) AVENUE DE LA MAIRIE - B.P. 891 NIAMEY (NIGER) - RCCM : NI MIN-2003 B 582 - NIF 1218 - CODE BANQUE : H0064 B - CODE SWIFT:SOCNNENI - TEL. : 20 73 47 40 - FAX : 20 73 46 93 - E-mail : [email protected] - ZINDER : B.P. 146 - Tel 20 51 00 49 Fax : 20 51 00 29 -MARADI - B.P. 105 - Tél. 20 41 02 60 - Fax : 20 41 00 60TAHOUA : B.P. 21 -Tél. 20 61 00 14 Fax : 20 61 02 64 - ARLIT : B.P. 347 - Tél. 20 45 22 41 - Fax : 20 45 23 41 -NIAMEY PLACE TOUMO : B.P. 10 498 Niamey - Tél. 20 34 19 08 /10 - Fax : 20 34 18 90 - AGADEZ : B.P. 162 - TEL. : 20 44 08 26 - Fax : 20 44 08 27 - AGENCE LIBERTE : Tél. 20 73 20 73 - Fax : 20 73 20 78 - AGENCE AEROPORT : GAB Guichet automatique deBillets - AGENCE PLATEAU : Tél. 20 72 47 15/16 - Fax. 20 72 47 17 AGENCE MAOUREY Tél. 20 73 59 73 - Fax. 20 73 59 74 - AGENCE HAROBANDA. Tél. 20 31 51 05 - Fax. 20 31 51 07

Dans le cadre des activités du Projet ci-dessus, nous avons l’honneur d’invitervotre société à participer à l’Appel d’Offres (AO) précité selon lesSpécifications techniques et quantités décrites ci-après. Le dossier completd’AO comporte:I. La présente Lettre d’Invitation à Soumissionner ;II. La Liste des Candidats présélectionnés (Liste restreinte) ;III. Les Critères de Conformité administrative et techniqueIV. Le calendrier des paiements ;V. Les spécifications techniques et quantités des biens à fournir ;VI. Les documents modèles incluant le modèle de bordereau détaillé desquantités et prix unitaires à utiliser et le modèle de contrat d’achat et sesannexes.Votre Offre est à remettre sous enveloppe scellée portant uniquement commementions « A ne pas ouvrir avant le lundi 18 janvier 2016», et la référence «Appel d’offres NIG020•15 702». L’Enveloppe doit contenir les éléments suivants : • La lettre de soumission, complétée et signée (selon le document Modèle); • La Déclaration sur l’honneur, complétée et signée (selon le Modèle) ;• Le bordereau des prix, complété et signé (selon le document Modèle)• les copies des documents les plus récents prouvant les statuts légaux et lelieu d’enregistrement du siège du soumissionnaire (RCCM, NIF, ARF, CNSS);• une attestation de non exclusion à la commande publique datant de moinsde six (6) mois délivrée par l’Agence de Régulation des Marchés Publics.• modèle de contrat paraphé à chaque page ; • la description détaillée des biens proposés, présentée selon le modèleinclus dans le dossier d’Appel d’Offres ;• le calendrier des paiements signé (selon le document Modèle);• au moins 3 références de contrats d’acquisition de biens comparablesexécutés entre début 2013 et la date limite de remise des offres, d’un montantminimum de 10 millions de francs CFA chacun, et joindre obligatoirement uncertificat de réception définitive ou de bonne fin du contrat ;• Note de présentation du SAV ;• Engagement du soumissionnaire à respecter les obligations au titre de lagarantie conformément à l’article 40 du CPS.Pour des raisons environnementales, LuxDev incite ses partenaires etcontractants à privilégier l’impression recto verso en noir et blanc, en polices

réduites sur papier recyclé.Les offres (1 original et 3 copies) doivent parvenir au plus tard, le lundi 18 janvier 2016 à 10 h 00 (heure locale) à l’adresse suivante :

Programme de Coopération NIGER / LUXEMBOURGBoulevard Mali Béro, rue IB-67Issa Béri

BP: 13 254 Niamey Email: [email protected]

Le Dossier d’Appel d’Offres peut être acquis sans frais auprès du :Programme de Coopération NIGER / LUXEMBOURG

Boulevard Mali Béro, rue IB-67Issa BériBP: 13 254 Niamey Email: [email protected]

Les demandes de clarifications sont à adresser par écrit au plus tard 14 joursavant la date limite de soumission des Offres. L’Autorité contractante yrépondra au plus tard 8 jours avant la Date limite de Soumission des Offres.

Le délai d’exécution est de 60 jours calendaires, incluant les installations, lamise en route et les formations, démarrant à la date indiquée dans l’ « Ordrede Démarrage » émis par le superviseur désigné au contrat.

Les conditions de livraison sont DDP Dosso (trésorerie régionale de Dosso).Le contrat est un contrat à prix unitaires fermes et non révisables.La langue du contrat est le français, la monnaie du contrat est le franc CFA.Le délai de validité de votre offre doit être de 60 jours minimum à partir de laDate limite de Soumission.

OUVERTUREL’ouverture des offres aura lieu en séance publique aux dates et heureindiquées ci -avant. Le nom des soumissionnaires et les prix proposés serontannoncés, et la présence des principaux documents et pièces requises seraconstatée lors de la Séance d’Ouverture.

ÉVALUATIONÀ la suite de l’ouverture publique, les offres seront d’abord examinées, enséance close non ouverte au public, par le Comité d'évaluation pour vérifier

qu’elles sont administrativement conformes et contiennent tous lesdocuments requis. Les offres incomplètes ou non conformes pourront êtrerejetées par le Comité d’évaluation. Ensuite le Comité d’évaluation vérifierala conformité technique des offres. Ce Comité sera doté de toute l’expertise nécessaire pour se prononcervalablement sur les aspects techniques des offres. Les offres qui serontjugées techniquement non substantiellement conformes selon les critères deconformité technique ne pourront prétendre à l’Attribution du Marché.

ATTRIBUTION DU CONTRATLe Marché sera attribué au Soumissionnaire ayant remis l'Offreadministrativement conforme et techniquement substantiellement conformela moins chère.Dans le cadre de cette procédure d’AO, la négociation est autorisée.S’il le juge nécessaire, le Comité d’Évaluation peut entamer des négociationsavec (i) l’unique Soumissionnaire ayant remis une Offre ou (ii) avec le ou lesSoumissionnaires qui ont présenté une Offre administrativement conformeet économiquement avantageuse pour autant que les Conditions initiales duMarché ne soient pas substantiellement modifiées et en respectant le principed’égalité de traitement.

Le présent Marché ne prévoit pas d’Acquisition de Biens complémentaires ouadditionnels. En cas d’Acquisition de Biens complémentaires ou additionnelsnécessaires (non prévus initialement), leur valeur sera limitée à maximum50% du montant du Marché initial.

Pour tout ce qui n’est pas expressément prévu dans le présent Dossierd’Appel d’Offres (DAO), la procédure et le Contrat sont régis par laRéglementation Générale et le Cahier Général des Charges (CGC) relatifsaux Marchés de Biens financés sur les contributions du Gouvernement duGrand-Duché de Luxembourg et pour lesquels Lux-Development agit en tantque Pouvoir adjudicateur. Ces documents ne sont pas joints à ce DAO, maispeuvent être obtenus sur simple demande ou être consultés sur le siteinternet de Lux-Development : www.luxdev.lu – – > Marchés publics – – >Passation de Marchés.

Projet d’Appui à la chaîne de la dépense publique dans la Région de Dosso

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES NIG/020•15 702 (biens)Acquisition de matériels informatiques pour la trésorerie régionale de Dosso

Livraison et installation à Dosso– Délai d’exécution de 60 jours dans le cadre Projet NIG/020 Appui à la chaîne de la dépense publique dans la région de Dosso

République du NigerMinistère de l’Economie et des

Finances

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NATION 7

Lundi 21 Décembre 2015

Les neufs officiers arrêtéssont le Général SalouSouleymane, Inspecteur

général des armées et de laGendarmerie nationale au mo-ment des faits, le Colonel IdiDan Haoua, commandant dela base aérienne 101, le Lieu-tenant-colonel Tahirou Zarmade l’armée de l’air, le Lieu-tenant-colonel Narey Maid-oka, commandant du Bataillond’artillerie de Tillabéri, Com-mandant Issoufou Oumarou,commandant le groupe d’in-tervention de la DGSE, uneforce spéciale antiterroristelogée à la Présidence, le Cap-itaine Amadou Chékaraou,commandant une unité d’éliteantiterroriste basée à Oual-lam, le Capitane Issa AmadouKountché, le Lieutenant Ko-raou du Bataillon d’artillerie deTillabéri et le Sous-lieutenantOusmane Awal Hambali. Ce dernier a été déjà cité dansun projet similaire en 2011mais libéré par un juge pourinsuffisance de preuves. ‘’Pourcette fois-ci, il s’est enfui audébut, mais s’est rendu aprèsquand il s’est rendu compteque sa position a été identi-fiée’’, a expliqué le ministre dela Défense nationale. Pour lesautres officiers qui occupentdes postes, ils ont été au-tomatiquement remplacés àleurs postes de commande-ment et leurs remplaçants ontdéjà pris fonction. ‘’Comme onle voit, de par les unités qu’ilscommandaient, et au regardde la puissance de feu qu’ilsont à leur disposition, les re-sponsables de cette conspira-tion déjouée ont la capacité dedéstabiliser notre pays et del’entrainer dans l’incertitudedans un environnement lourdde menaces’’, a déclaré M.Hassoumi Massoudou. Le ministre de la Défense na-tionale par intérim a déploré lefait qu’au moment où des mil-itaires et agents de forces dedéfense et de sécurité se bat-tent pour préserver notre terri-toire et protéger lespopulations, d’autres proje-taient d’entrainer notre pays

dans l’incertitude. ‘’Ce situa-tion aurait dû favoriser l’en-nemi contre lequel notre paysse bat’’, a estimé le ministre dela Défense nationale par in-térim, qui annonce que les‘’conspirateurs’’ ont projeté deleur mettre leur plan à exécu-tion le 18 décembre au retourdu Président de la Républiquede la fête tournante à Maradi.Ils ont ensuite décidé d’a-vancer la date au 17 décem-bre. ‘’Ils ont été suivis depuisprès d’un mois. On attendaitqu’ils arrivent à la fin de leurspréparatifs pour agir’’ a confiéM. Massoudou, précisant quele gouvernement a pu conjurercette conspiration ‘’grâce aupatriotisme et à la loyauté decertains officiers et sous-of-ficiers qui ont régulièrementrendu compte de la progres-sion du projet à leurs hiérar-chies’’.Le ministre de la Défense na-tionale par intérim a salué lepatriotisme, la loyauté et lesens de responsabilité des of-ficiers et sous-officiers qui ontpermis de déjouer cette tenta-tive. ‘’Dès lors nous avons unealternative : ou anticiper ou at-tendre le début d’exécution duprojet. Mais choisir la 2èmeoption c’est prendre desrisques de morts même si desdispositions sécuritaires ontété prises en conséquence.Nous avons décidé d’an-ticiper’’ a-t-il expliqué. C’estainsi que les officiers identifiésdans ce projet ont été mis auxarrêts le lundi 14 décembredernier. Selon le ministre Has-soumi Massoudou, le gou-vernement a à sa disposition,des échanges de SMS et descorrespondances entre lespersonnes identifiées dans lecadre de cette conspiration.Ces éléments de preuveseront mis à la disposition del’enquête confiée à la Gen-darmerie nationale dans lecadre d’une procédure devantle tribunal militaire. En outre,les officiers et sous-officiersqui ont permis de déjouer latentative témoigneront. ‘’Jesuis convaincu, et je pense

que cette procédure devraitêtre menée à son terme etqu’un procès devrait avoir lieupour l’exemple, pour que notrepays sorte définitivement dece va-et-vient et pour quenous nous engagions défini-tivement dans un processusdémocratique permettant degarantir la stabilité des institu-tions légitimes que le peuples’est données’’, a annoncé leministre de la Défense na-tionale par intérim, qui assurepar ailleurs qu’au stade actuelde l’enquête aucune person-nalité civile n’est impliquéedans cette conspiration.Cependant, le ministre de laDéfense nationale par intérim,a déploré le comportement del’opposition qui selon lui s’estempressée de qualifier cetteaffaire de mensonge. Il a qual-ifié de ce comportement del’opposition ‘’d’attitude néga-tionniste tendant à banaliserune menace sérieuse contrela sécurité de l’Etat et contreles institutions démocra-tiques’’. ‘’Nous ne trichonspas. Et quel intérêt avons-nous, nous qui gouvernons,d’annoncer une situation quidonnerait l’impression qu’on aà faire à un pays instable’’,s’est-il interrogé, estimantcette situation est une mau-vaise nouvelle pour le gou-vernement. ‘’Nous sommesceux qui ont le moins intérêt àdire qu’il y a tentative de coupd’Etat, à donner une imaged’instabilité de notre pays.Nous le faisons à notre corpsdéfendant. Nous sommestristes d’avoir le devoir d’an-noncer de tels phénomènesparce que c’est mauvais pournotre pays, c’est mauvais pourl’image du gouvernement etpour l’image de laRépublique’’, a-t-il ajouté.En outre, le ministre de laDéfense nationale par intérim

a réitéré la détermination dugouvernement à ‘’se battrepour sauver les institutions dé-mocratiques’’ en organisantdans les délais constitution-nels, des élections libres etdémocratiques. Il rappelle queles élections législatives cou-plées à la présidentielle aurontlieu le 21 février prochain,comme prévu par la CENI.‘’Nous avons un gouverne-ment légitime jusqu’au 7 avril2016’’, a-t-il précisé. Revenant sur les preuves decette tentative de coup d’Etatdéjouée, dont réclame l’oppo-sition, le ministre de laDéfense par intérim a eu cesmots. ‘’Les preuves que l’op-position veut, c’est la preuvedu sang qui coule, la preuvepar la mort. Dans certainsSMS que se ont échangés lespersonnes arrêtées, il est faitcas de personnalités à sup-primer. L’opposition veut qu’ily ait des morts, elle veut queles institutions démocratiquessoient renversées, elle veutune situation de chaos ou d’E-tat d’exception. Mais nous nelui ferons le plaisir de lui don-ner de ce type de preuves’’, adéclaré Hassoumi Mas-soudou. Par ailleurs, le min-istre a souligné la coïncidecurieuse entre cette situationet les propos d’un des leadersde l’opposition qui ‘’a dit à cer-tains de ces visiteurs qu’à par-tir du 18 décembre il y aurades changements’’.D’autres questions d’actualitésont été abordées par le min-istre Hassoumi Massoudou aucours de sa conférence depresse. Il s’agit notamment del’affaire dite de l’attaque con-tre le siège du PNDS-Tarayya,la question du fichier électoralet la liberté de la presse, lesmessages haineux diffuséssur les réseaux sociaux parcertains compatriotes à l’é-

tranger. Pour ce qui est destirs sur le siège du PNDS, leministre a été catégorique. ‘’Iln’ya pas eu d’attaque politiqueni d’attaque terroriste sur lesiège du PNDS. Il s’agit d’unfait divers qui a eu lieu dansles parages du siège. Unpolicier a été blessé et il est entraitement actuellement. Lapolice a fait ses premièresconstations a décrit les faits.L’enquête a révélé qu’il n yapas d’attaque’’ a-t-il indiqué.Pour ce qui est du processusélectoral, le ministre Has-soumi a déploré les tergiver-sations de l’opposition sur lefichier. ‘’Le processus qui aabouti à ce fichier a été le plusinclusif, le plus participatif, leplus rigoureux et le plus trans-parent qu’on ait connu auNiger’’, a-t-il estimé. Sur laquestion de l’audit du fichier, leministre a rappelé que le Con-seil national du fichier étaittombé d’accord sur la réalisa-tion de l’audit. Un auditeur amême été commis et c’estaprès que l’opposition a dé-cidé de quitter le CNF. ‘’A tra-vers cette démarche,l’opposition a décidé de re-tarder les choses pour qu’onse trouve dans une situationd’impasse et ouvrir la voix unaudit international, synonymede report des élections. Maisnous ne leur ferons pas ceplaisir. Les élections aurontlieu aux dates indiquées. Laquestion de l’audit est close.’’a promis le ministre HassoumiAbordant les messages incen-diaires véhiculés sur les mé-dias sociaux, le ministre aannoncé que des procéduressont engagées contre cescompatriotes qui vivent à l’ex-térieur et qui en sont respons-ables. Mais, a-t-il assuré, iln’est pas question de bloquerles réseaux sociaux. Enfin surla liberté de presse, le ministreMassoudou a indiqué que leNiger est l’un de paysd’Afrique qui respecte la lib-erté de la presse. ‘’Les mediass’expriment sans limites.Aucun journaliste n’est arrêtépour les opinions qu’il ex-prime, même si on sait quecertains en abusent’’ a-t-ildéclaré.

! Siradji Sanda

! Conférence de presse du ministre de la Défense par intérim sur la tentative déjouée du coup d’Etat“Les auteurs présumés projetaient d’attaquer le Palais présidentiels, le18 décembre”, déclare M.Hassoumi Massoudou

‘’Tous les responsables identifiés de ce projet de conspiration ontété arrêtés’’, a annoncé samedi dernier, le ministre de l’Intérieur, dela Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutu-mières et Religieuses, M. Hassoumi Massoudou, assurant l’intérimde son homologue de la Défense nationale, lors d’une conférencede presse qu’il a animée à Niamey. Ils sont au total neuf officiers im-pliqués dans le projet selon le ministre de la Défense nationale parintérim qui a également annoncé l’ouverture d’une enquête dans lecadre d’une procédure devant le tribunal militaire.

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M. Hassoumi Massoudou lors de sa conférence de presse

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Lundi 21 Décembre 2015

1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’avisgénéral de passation de marchés publié dans lejournal ‘’Le Sahel’’ N°8902 du 31 mars 2015.

2. Dans le cadre de l’exécution du projet de duprogramme d’activités 2015, en son volet travaux deréhabilitation lance un Appel d’Offres National pourles travaux de reprise de peinture des réservoirsd’hydrocarbures, tuyauteries et accessoires auxagences SONIDEP de DIFFA et ZINDER surfinancement des fonds propres.

3. La participation à la concurrence est ouverte àtoutes les entreprises ou groupements d’entreprisesdisposant d’un agrément national option BTP 2ème

catégorie au moins et en règle vis-à-vis del’Administration pour autant qu’elles ne soient passous le coup d’interdiction, d’exclusion ou deliquidation judiciaire. Les candidats ont la possibilité de soumissionnerpour un, plusieurs ou l’ensemble des lots.

Les candidats intéressés peuvent obtenir desinformations supplémentaires et consultergratuitement le dossier d’Appel d’Offres auDépartement Achat et Patrimoine(DAP) de laSONIDEP à partir du 22 décembre 2015 entre 10 het 15 h.

4. Le délai d’exécution est de quatre (4) moismaximum à compter de la notification de l’ordre deservices de commencer les travaux. .

5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent

avis, doit acquérir un jeu complet du Dossier d’Appeld’Offres, au Département Achat et Patrimoine(DAP)de la SONIDEP moyennant le paiement de lasomme forfaitaire et non remboursable de centcinquante mille (150 000) FCFA.

6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode decourrier, les frais y afférents sont à la charge del’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut êtreresponsable de la non réception du dossier par lecandidat.

7. Les offres présentées en un (1) original et quatre(4) copies, conformément aux Instructions auxSoumissionnaires, et accompagnées d’une garantiede soumission fixée à 2% du Montant de l’offre (cemontant peut être remplacé par un chèque certifié),devront parvenir ou être remises à la DirectionGénérale de la SONIDEP le 20 janvier 2016 à 10heures. L’ouverture des plis sera faite le même jourà 11 heures en présence des représentants dessoumissionnaires qui souhaitent y assister. Lesoffres reçues après le délai fixé seront rejetées.

8. Les soumissionnaires resteront engagés par leursoffres pour un délai de cent vingt (120) jours, àcompter de la date de remise des offres.

Par décision motivée, l’Administration se réserve ledroit de ne donner aucune suite à tout ou partie duprésent Appel d’offres.

LE DIRECTEUR GENERALIDI ANGO OUSMANE

Marchés Publics

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N°021/DAP/2015

Pour les travaux de reprise de peinture des réservoirs d’hydrocarbures,tuyauteries et accessoires aux agences SONIDEP de DIFFA et ZINDER

REPUBLIQUE DU NIGERSOCIETE NIGERIENNE

DES PRODUITSPETROLIERS SONIDEP

BP 11702 NIAMEY NIGER

Compte tenu de la période des fêtes de find’année, la date limite de dépôt des offresest reportée du 23 décembre 2015 au 13janvier 2016 à 9 heures (heure locale :GMT + 1).L’ouverture interviendra le même jour à9 heures 30 minutes.

Marchés PublicsREPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCESPROJET D’APPUI A LA COMPETITIVITE ET A LA CROISSANCE (PRACC)

BP : 223 Tél : (+227) 20 75 23 34 /37

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Me MAHAMANE NAKOBO, Notaire à Niamey B.P. 10.453, Tél. 73 43 51, dela perte de l'acte de cession objet de la parcelle K de l'îlot n° 6859 Lotissement Zam Kouara au nom deMonsieur MODI ALZOUMA.Toute personne qui l'aurait retrouvé est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude ci-dessus indiquée.

Me MAHAMANE NAKOBO

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Me MAHAMANE NAKOBO, Notaire à Niamey B.P. 10.453, Tél. 73 43 51, dela perte de l'acte de cession objet de la parcelle L de l'îlot n° 6859 Lotissement Zam Kouara au nom deMonsieur MODI ALZOUMA.Toute personne qui l'aurait retrouvé est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude ci-dessus indiquée.

Me MAHAMANE NAKOBO

AVIS DE PERTEL'An deux mille quinze et le douze marsETUDE DE Maître SOULEYMANE GARBA, Notaire à la résidence de Niamey (Niger), Quartier Cité PoudrièreAvenue du Damergou, Boite Postal : 1 1.167, Tel : 20.74 1 2 64, (non loin de TOUTELEC NIGER S.A)II est donné avis, de la perte de l'acte de cession de la parcelle N°R sise à Niamey de l'îlot N°10209 duLotissement EXTENSION TCHANGAREY au nom de MOUSSA KIMBA.Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer à l'Etude Maître SOULEYMANE GARBA,Notaire à la résidence de Niamey (Niger), Quartier Cité Poudrière Avenue du Damergou, Boite Postal: 11.167,Tel : 20.74 1264 ou au service des affaires domaniales de Niamey.

Pour Avis LE NOTAIRE Maître SOULEYMANE GARBA

AVIS DE PERTEAvis est donné de la perte d'un acte de cession objet de parcelle A de l'îlot 6216, du lotissement Sary Koubou,superficie quatre cents (400) mètres carrés au nom de Monsieur IBRAHIM KAKA.Prière à toute personne qui l'aurait trouvé de bien vouloir le déposer à l'Etude Notariale de Maître Abder­Rhaman HALIDOU ABDOULAYE, Notaire à la Résidence de Niamey (République du Niger) BP: 2800, Tél.:+22720.34.06.30, E-mail : [email protected] , ou au service domanial de la Mairie de N'DOUNGA.

Pour avis Le Notaire Maître Abder­Rhaman HALIDOU ABDOULAYE

L’Unicef Niger lance un appel d’offres pour une mission d’études et decontrôles de travaux de construction d’infrastructures socio-éducativesdans la région de Diffa. Il s’agit de la construction de :- 12 centres de formation aux métiers ;- 12 centres d’éducation alternative ;- 10 écoles coraniques ;- 02 centres sociaux de prévention, promotion et protection ;- 02 espaces d’accueil. La participation est ouverte à tout bureau d’études légalement constitué,spécialisé et expérimenté dans les études, le suivi et contrôle des travauxde construction de bâtiments. Les cabinets et bureaux d’études intéressés par le présent avis peuventretirer le dossier complet au niveau de l’Unité Supply de l’UNICEF NIGER,Niamey, 2 rue des Oasis – Ancien plateau, ou par courriel à l’adresse :[email protected] date limite de dépôt des offres est fixée au jeudi 14 janvier 2016 à11h00 à : UNICEF, Unité Supply, 2 rue des Oasis ancien plateau, Niamey– ou par courriel à [email protected]’ouverture aura lieu le jeudi 14 janvier 2016 à 11h30 en présence dessoumissionnaires qui désirent y assister.L’UNICEF se réserve le droit de ne donner aucune suite à cet appeld’offres.

Avis d’Appel d’Offres UNICEF - NIGER

MISSON DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA CONSTRUCTIONINFRASTRUCTURES SOCIO EDUCATIVES DANS LA REGION DE DIFFA

REPORT DE DATE AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL

N°006/2015/FOUR/PRACCPour la fourniture (i) d’équipements géophysiques (IP transmetteur et

Récepteur VIP 10 000, IP transmetteur et Récepteur VIP 5 000,équipement d’électromagnétisme, terramètres/résistivimètres, (ii) uneunité complète de diagraphie) ; (iii) d’une foreuse carotteuse et ; (iv)

dix détecteurs de métauxCrédit IDA: 5132 NE

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Maître ALAKAN EMARAI DODO, Noatire à la résidence de Niamey, 13 rue de la Côted’Ivoire, Boite Postale 11 384, Tel 20 74 39 66 (République du Niger), de la perte de l'acte de cession d'immeuble nonbâti de la parcelle A de l'îlot 26 sis à Niamey, lotissement Kourtéré Samboro au nom de Monsieur Boubacar Sambo.Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer à l'étude ci-dessus indiquée ou au service desaffaires domaniales et cadastrales de la Communauté Urbaine de Niamey.

Pour avis, le Notaire Maître ALAKAN EMARAI DODO

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AA sa descente d’Avion, le Chef dugouvernement a été accueillipar M. Bazoum Mohamed mi-

nistre d’Etat à la Présidence de laRépublique, avant d’être salué par lesmembres du gouvernement et ceux deson Cabinet. Abuja capitale de laRépublique Fédérale du Nigéria a abritédu 16 au 17 décembre dernier lestravaux de la 48ème Session ordinaire dela Conférence des Chefs d’Etat et degouvernement et la célébration duQuarantième anniversaire de laCEDEAO.Notre pays a été représenté à ce som-met par le Premier ministre Chef dugouvernement. A son arrivée dans lacapitale de la République Fédérale duNigéria S.E Brigi Rafini et sa délégationont été accueillis à l’Aéroport Interna-tional Nanmdi Azikiwé d’Abudja par leministre, Nigérian des AffairesEtrangères, puis salué par les membresde la représentation nigériane à AbujaOnze Chefs d’Etats, le vice Président duLibéria, M. Brigi Rafini Premier ministreChef du gouvernement du Niger, lesreprésentants du Cap Vert et de laSierra Léone étaient présents à l’ouver-ture de cette 48e session ordinaire de laCEDEAO qui s’est déroulée dansl’après midi du mercredi 16 décembre àl’hôtel Hilton d’Abuja.

On notait également la présence, àcette cérémonie, de la présidente de laCommission de l’Union Africaine, DrNkosana Dlamini Zuma, du président dela Commission de l’Union Economiqueet Monétaire Ouest-Africaine, CheikhHabibou Soumaré, du représentantspécial du Secrétaire général de l’Onuen Afrique de l’Ouest, Dr Mohamed IbnChambas des commissaires et Chefsdes institutions de la CEDEAO et denombreux invités.Dans son discours d’ouverture, M.Macky Sall, Président de la Républiquedu Sénégal, Président en exercice de laConférence des Chefs d’Etat, s’est féli-cité de la consolidation de l’ancrage

démocratique en Afrique de l’Ouest,avec la tenue cette année, d’électionapaisées, libres et transparentes auNigéria, au Togo, en Guinée, en Côted’Ivoire et au Burkina Faso. Il a indiquéque « la réussite des processus élec-toraux dans ces Etats membres dé-montre l’adhésion commune de laCEDEAO au principe démocratiqueUniversel en vertu duquel la légitimitédu pouvoir émane du libre consente-ment des citoyens. Le Président enexercice de la CEDEAO s’est dit conva-incu que les cinq Etats membres quitiendront des élections en 2016 don-neront, chacun, autant de motifs desatisfaction et de fierté.Aux acquis démocratiques de l’espaceCommunautaire, s’ajoutent des progrèssignificatifs dans le sens de l’intégrationéconomique et citoyenne, a souligné leChef d’Etat Sénégalais.Ces progrès, a poursuivi, M. Macky Sallsont notamment le lancement, en jan-vier 2015, du Tarif extérieur, commun dela CEDEAO (Tec-CEDEAO), l’émissionprochaine de la carte d’identité bio-métrique de la CEDEAO de même quela riposte régionale contre la maladie àvirus Ebola. Si le Président en exercicede la Conférence des Chefs d’Etat et degouvernement de la CEDEAO s’est ditfier et satisfait des progrès enregistrés,

il n’en demeure pas moins que beau-coup de défis restent à relever.L’un des défis, a indiqué M. Macky Sall,celui lié à la vie de l’organisation ‘’Nousdevons accélérer le processus de créa-tion du marché commun, parachever lamise en œuvre du Tarif Extérieur Com-mun de la CEDEAO, finaliser la procé-dure d’adoption de l’APE Régionale etélever le niveau encore, trop faible, ducommerce intra communautaire, a-t-ilpoursuivi. Un autre défi de taille auquel est con-fronté l’espace communautaire, a-t-ilpoursuivi, a trait au terrorisme, avec sonlot quasi quotidien de victimes,plongeant des familles entières le mal-

heur et le désarroi. « Face à cettelogique de la mort, il nous faut resterunis et solidaires dans l’action. Outre laréponse militaire indispensable, letemps est venu pour notre organisationd’adopter une véritable stratégie glo-bale de lutte préventive, par l’échanged’information et d’expérience, l’harmon-isation de nos législations en la matière,le contrôle et la surveillance des fron-tières », a souligné le Président MackySall.Au cours de leurs travaux, les Chefsd’Etats et de gouvernement ont eu àexaminer, entre autres, le rapportannuel 2015 de la Commission, celui dela 75ème session ordinaires du Conseildes ministres et le rapport de la 14ème

session extraordinaire du même conseilsur la réforme institutionnelle et l’expi-ration des mandats des fonctionnairesstatutaires tout comme celui de la 35ème

session ordinaire du Conseil de média-tion et de sécurité de l’organisationLe jeudi 17 décembre, les Chefs d’Etatet de gouvernement, la présidente de laCommission de l’UE, le représentantSecrétaire Général de l’O.N.U, leGénéral Yakoubou Gowon, ancienPrésident de la République du Nigéria,membre fondateur de la CEDEAO, sesont retrouvés à nouveau dans la sallede réunion de l’hôtel Hilton pourcélébrer dans l’allégresse le 40ème an-niversaire de la CEDEAO. A cette occa-sion, le Président en exercice de laCEDEAO, M.Macky Sall, a jeté un re-gard rétrospectif et prospectif, sur cequ’il a appelé « la formidable aventurequi réunit les Etats membres dans lamarche commune vers l’intégration ré-gionale ». Il a rendu un hommagemérité aux pères fondateurs qui, il y aquarante ans à Lagos, avaient jeté lesbases de l’intégration régionale OuestAfricaine. Ceux-là, qui, a-t-il dit, avaienteu la sagesse de créer, par la mutuali-sation des potentialités des Etats mem-bres, les conditions de notredéveloppement, dans l’unité et la soli-darité, ce qui fait de la CEDEAO l’unedes initiatives de regroupement interé-tatique les plus réussies en Afrique.Le Chef d’Etat sénégalais s’est réjouique ce 40ème anniversaire coïncide avecl’entrée en vigueur du Tarif ExtérieurCommun de la CEDEAO, étape déci-

sive vers l’édification du marché com-mune Ouest Africain, le schéma delibéralisation des échanges qui ouvre lavoie à de nouvelles opportunités pouraccroître les échanges commerciauxintra communautaires. Le lancementbientôt de la carte d’identité biométriquequi viendra renforcer la consciencecommunautaire déjà établie par lepasseport de la CEDEAO.Au fil des ans, a poursuivi M. MackySall, la CEDEAO a élargi ses missions.Au-delà de sa vocation économique ini-tiale, la CEDEAO a su prendre encharge des questions difficiles et com-plexes de maintien de la paix et de lasécurité de renforcement de la démo-cratie et de protection des droits del’homme. « C’est dire que nous sommessur la bonne voie ; celle qui mène « dela CEDEAO des Etats à la CEDEAOdes peuples. Nous y arriverons en ren-forçant l’Etat de droit et les principes debonne gouvernance dans notre espace,en investissant davantage dans lecapital humain, en particulier la forma-tion et l’emploi des jeunes, et en œu-vrant d’avantage à la réalisation d’unprogramme de développement commu-nautaire axé sur les résultats et bénéfi-ciant à tous les Etats membres», a-t-illancé.Pour sa part, le Président YakoubouGowon, seul membre fondateur de laCEDEAO présent dans la salle, a reçudes mains de Macky Sall une plaquecommémorative ainsi que le PrésidentTogolais, au nom de son défunt père,aussi membre fondateur.Quant au Premier ministre, Chef dugouvernement, S.E. Brigi Rafini, il areçu des mains du président de la Com-mission le spécimen de la carte d’iden-tité biométrique. La cérémonie a pris finavec le lancement du timbre commé-moratif du 40ème anniversaire et de l’exé-cution de l’hymne de la CEDEAO.Notons que le Premier ministre étaitaccompagné dans ce déplacement deMme Kané Aïchatou Boulama ministredes Affaires Etrangères, Mme KafaCristelle Jackou ministre délégué àl’Intégration Africaine et de sonDirecteur de Cabinet, M. GadoMahamadou.

Ado Youssouf, envoyé spécial

! Fin à Abuja au Nigéria de la 48ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement et du 40ème anniversaire de la CEDEAORegard rétrospectif et prospectif sur la formidable aventure de la CEDEAO

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, S.E. Brigi Rafini, a regagné Niamey, lejeudi 17 décembre dernier en fin d’après midi, de retour d’Abuja au Nigéria où il a prispart, du 16 au 17 décembre, aux travaux de la 48eme session ordinaire de la Conférencedes Chefs d’Etat et de gouvernement et aux festivités marquant le 40ème anniversairede la CEDEAO.

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Photo de famille des Chefs d’Etat et de gouvernement

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Lundi 21 Décembre 2015

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La délégation du Niger lors de l’exécution de l’hymne de la CEDEAO

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Lundi 21 Décembre 2015

ITT Informatique

1995-2015Le N 1 de l Informatique a

a

Merci pour votre confiance

Tél : (+227) 20.72.36.36 - 20.72.43.43 - 20.72.51.51 - 20.72.33.88FAX : (+227) 20.72.24.25 /BP : 11.654 Niamey - Niger E-mail : [email protected] / Site Web : www.itt-itt.com

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SE. Issoufou Mahamadou a décerné plusieurs médailles. Ici auministre d’Etat Albadé AboubaArrivée du Chef de l’Etat à Maradi

Présentation des couleurs nationaleLe Président de la République et le Chef d’Etat-major des armées

Des artistes sur scènePassage des anciens combattants

Photo de familles lors de la soirée culturelleLe ministre en charge des Sports déscernant les médailles aux athlètes

Images de la célébration de Maradi Kolliya Photos :Elh Zakari A. Gado et Kader Amadou/ONEP

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Lundi 21 Décembre 2015

« Nigériennes, Nigériens ;Mes Chers concitoyens ;Demain 18 Décembre 2015,notre pays commémore le 57e

anniversaire de la proclama-tion de la République. Cet an-niversaire se situe dans uncontexte de préparation desprochaines échéances électo-rales. En effet, dans deux (2)mois, précisément le 21 fé-vrier 2016, vous irez auxurnes pour exercer un droit ci-vique fondamental dans unedémocratie : le droit d’élire vosreprésentants à l’Assembléenationale mais aussi d’élirecelui ou celle qui conduira lesdestinées suprêmes du payspour le prochain mandat. Legouvernement sur propositionde la CENI a d’ores et déjàconvoqué le corps électoral àcet effet.

Ces élections constituent unephase importante pour laconsolidation de notre démo-cratie et pour l’efficacité desinstitutions républicaines quej’ai toujours voulues fortes etstables. C’est pourquoi,comme je m’y étais engagédans mes précédentes inter-ventions, le Gouvernementest instruit de tout mettre enœuvre pour que ces scrutinssoient sincères, transparentset crédibles.

Mes Chers concitoyens ;En 57 ans, notre pays a connu7 républiques parfois entre-coupées de périodes d’excep-tion. Cette situationd’instabilité des institutions estl’une des causes fondamen-tales du retard de notre payssur le plan économique et so-cial. En effet, la remise encause des institutions s’esttoujours accompagnée desanctions économiques for-melles ou voilées. C’est pour-quoi la stabilité des institutionsdoit être une préoccupationmajeure pour tous ceux quiont pour ambition de faire duNiger un pays à même de rat-traper son retard et d’amélio-rer ses indicateurséconomiques et sociaux.

La constitution de la 7e Répu-blique, le code électoral et lacharte des partis politiques,tous bâtis sur les échecs et la-

cunes des constitutions et loisantérieures, offrent des garan-ties sérieuses en matière d’or-ganisation d’élection libres ettransparentes.

!je reste convaincu quelorsque les élections sontorganisées dans les condi-tions de transparence et delibre expression du vote, levrai vainqueur n’est pas lecandidat élu mais le Niger

Le Niger dispose d’un ConseilNational de Dialogue Politique(CNDP), au sein duquel tousles partis légalement recon-nus s’expriment, de manièreconsensuelle, sur toute lesquestions politiques majeuresafin de guider le gouverne-ment dans les prises de déci-sion y relatives. C’est ainsique, sur la base des décisionsconsensuelles du CNDP, unConseil National duFichier(CNF) et un Comité duFichier Electoral Biométrique(CFEB) ont été mis en placeet se sont vu confier la charged’élaborer le fichier qui doitservir de base aux électionsde 2016. Le CFEB a travaillédans la sérénité et vient deproduire un fichier électoralqu’hommes politiques et ob-servateurs de la société civileconsidèrent comme l’un desplus fiables jamais réalisédans notre pays. De manièreconsensuelle le conseil natio-nal du fichier a également dé-cidé de mettre en place uncomité d’audit chargé d’élabo-rer les termes de référenced’un audit du fichier et de sé-lectionner les cabinets natio-naux chargés de réaliser cetaudit dans les plus brefs dé-lais afin de respecter le délailégal de transmission du fi-chier à la CENI, fixé au 21 dé-cembre 2015. Il estregrettable que certains partisaient décidé de boycotter lestravaux dudit comité remettantunilatéralement en cause leconsensus obtenu avec lesautres partis.

Mes Chers concitoyens ;Notre pays dispose égale-ment d’une commission élec-torale indépendanteconstitutionnalisée et offranttoutes les garanties d’indé-

pendance de par sa composi-tion. En effet, tous les partispolitiques légalement recon-nus y sont représentés demême que la société civile.Elle est présidée par un ma-gistrat élu par ses pairs et as-sisté par un avocat désignépar le CNDP. Elle disposed’un budget propre et de l’au-tonomie financière.

La cour constitutionnelle,autre institution prévue par laconstitution et dont la compo-sition et le mode de fonction-nement offrent toutes lesgaranties d’indépendance, ala charge de veiller à la régu-larité des opérations de voteet d’en proclamer les résultatsdéfinitifs. Alors que dans lesautres pays les juges consti-tutionnels sont désignés par lepouvoir en place, au Niger unseul des sept (7) juges de lacour constitutionnelle est dé-signé par le Président de laRépublique, un deuxièmeétant désigné par le Présidentde l’Assemblée nationale etles cinq(5) autres sont tousélus par leurs pairs à raisonde deux (2) par les magistrats,un (1) par les avocats, un (1)par la société civile et un(1)par les professeurs de droits.Une fois élus ces juges sontinamovibles jusqu’à la fin deleur mandat. En France parexemple, les neuf (9) juges dela cour constitutionnelle sontdésignés par le Président deRépublique, le Président duSénat et le Président de l’As-semblée Nationale à raison detrois (3) juges chacun.

Mes chers concitoyens,

Ces dispositions constitution-nelles et légales, correcte-ment appliquées, constituentun gage d’une organisation duscrutin dans la transparence.L’autre garantie de la transpa-rence des élections, comme jel’ai déjà dit à plusieurs re-prises, réside dans mon en-gagement, mes convictions etmon parcours politique.

C’est le lieu de lancer, ànouveau un appel à touspour qu’ils se ressaisissent.Ma main reste toujours ten-due.

Si en tant qu’opposant et can-didat aux élections présiden-tielles de 1993 à 2011, j’airégulièrement admis ma dé-faite lorsqu’elle est confirmée,et félicité le vainqueur, c’estparce que je reste convaincuque lorsque les élections sontorganisées dans les condi-tions de transparence et delibre expression du vote, levrai vainqueur n’est pas lecandidat élu mais le Niger.C’est aussi parce que je croisque l’alternance démocratiqueest nécessaire à la respirationdémocratique que j’ai naturel-lement mené un combatacharné contre tous ceux quiont voulu s’incruster au pou-voir ou tricher pour y parvenir.

La respiration démocratiquefavorise la stabilité des institu-tions, première priorité du pro-gramme de renaissance. Parailleurs je reste convaincu quela stabilité des institutions ré-side dans leur légitimité et leur

légitimité résulte des électionslibres et transparentes.

Mais je veux être bien comprissur ce point, ma volonté d’or-ganiser des élections dans latransparence et la libre ex-pression du vote ne doit pasêtre mise à profit par ceux qui,par des manœuvres dila-toires, veulent conduire lepays dans une impasse en re-poussant les élections au-delàdes délais constitutionnels.

Or, tel semble être l’objectifinavoué de :

- Ceux qui veulent remettre encause un fichier électoral éla-boré de manière consensuelleavec la participation de leursreprésentants ;

- Ceux qui veulent remettre encause un calendrier électoralétabli par une CENI indépen-dante sur laquelle je n’aiaucun pouvoir ;

- Ceux qui me demandent dedissoudre la cour constitution-nelle tout en sachant que sesmembres assermentés sontinamovibles jusqu’à la fin deleur mandat.

C’est le lieu de regretter lesassauts répétés que certainsmènent contre l’unité natio-nale et le discours de hainequi les accompagne. C’est lelieu de lancer, à nouveau unappel à tous pour qu’ils seressaisissent. Ma main restetoujours tendue.

Mes chers concitoyens,

Alors que toutes les institu-tions qui en ont la charge pré-parent activement lesélections afin que le peupleNigérien puisse faire son arbi-trage dans la transparence,une poignée d’individus quiont la tête dans les annéessoixante, ont décidé de subs-tituer leur propre arbitrage àcelui du peuple souverain. Eneffet, le Gouvernement vientde déjouer une tentative mal-heureuse de déstabilisation.L’objectif de ces individus, ani-més par je ne sais quelle mo-tivation, était de renverser lepouvoir démocratiquementélu en utilisant les moyens

! Message à la Nation de SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chefde l’Etat, à l’occasion du 57è anniversaire de la proclamation de la République« Ma volonté d’organiser des élections dans la transparence et la libreexpression du vote ne doit pas être mise à profit par ceux qui, par desmanœuvres dilatoires, veulent conduire le pays dans une impasse »

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SEM. Issoufou Mahamadou

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Lundi 21 Décembre 2015

mis à leur disposition par lepeuple pour assurer sa sécu-rité. Ils envisageaient notam-ment d’utiliser la puissance defeu des moyens aériens qu’ilsont bloqués délibérément de-puis des semaines ici à Nia-mey, alors que je les pressaisde les envoyer à Diffa sur lefront de la lutte contre BokoHaram où nos vaillants sol-dats, leurs frères d’armes, enont le plus grand besoin. Ils’agit ni plus ni moins d’unehaute trahison non seulementcontre les institutions civilesde l’Etat mais aussi contrel’institution militaire elle-même. Il s’agit d’un coup depoignard dans le dos de leursfrères d’armes affectés aufront.

Cette tentative de coupd’Etat, dans le contexte sé-curitaire actuel, n’est passans rappeler le coup d’Etatdu 22 Mars 2012 au Mali

Cette tentative de coup d’Etat,dans le contexte sécuritaireactuel, n’est pas sans rappe-ler le coup d’Etat du 22 Mars2012 au Mali ; coup d’Etat quia ouvert la voie à l’occupationdes 2/3 du territoire malien pardes terroristes.

Heureusement pour notrepays, les principaux auteursde cette folle aventure ontéchoué et ont pu être tousidentifiés et arrêtés à l’excep-tion d’un seul, actuellement enfuite. La situation est calme etsous contrôle. L’enquête, encours, permettra d’identifierles autres acteurs et com-plices éventuels de ce funestecomplot contre la sureté del’Etat.

Mes chers concitoyens,

La lutte contre le terrorisme sepoursuit. Cette lutte est parti-culièrement féroce contreBoko Haram qui multiplie desactions asymétriques. Danscette lutte, nos soldats secomportent avec courage etpatriotisme. Boko Haram s’at-taque de plus en plus aux pai-sibles citoyens pour lesbesoins de sa propagandeainsi que pour le contrôle despopulations par la terreur. Lecout humanitaire de ces ac-tions est malheureusementtrès élevé avec non seule-ment des morts mais aussides milliers de déplacés no-tamment dans la région deDiffa. A ces déplacés viennents’ajouter les réfugiés prove-nant des pays voisins.

Le Gouvernement qui a tantfait depuis 5 ans pour garantirla sécurité des personnes et

des biens, poursuivra ses ef-forts pour renforcer les capa-cités opérationnelles et derenseignement des forces dedéfense et de sécurité afin decontribuer à l’éradication duterrorisme dans la zone sa-hélo-saharienne. C’est danscette perspective que nousparticipons notamment à lamise en place de la forcemixte multinationale dans lebassin du lac Tchad. Uneautre force sur le même mo-dèle est prévue au titre du G5Sahel pour faire face aux me-naces susceptibles d’affecterun des Etats membres.

Je réitère mon appréciationet mes encouragements auxpopulations et à la chefferietraditionnelle des localités tou-chées par les actions desgroupes terroristes pour leurcomportement citoyen qui apermis d’aider les Forces deDéfense et de Sécurité dansleur noble mission de sécuri-sation des personnes et deleurs biens.

Je salue le courage et l’enga-gement de ces hommes et deces femmes qui se battent hé-roïquement depuis plusieursmois sur les théâtres d’opéra-tion.

Je salue à nouveau la coo-pération internationale qui ap-puie le travail sur le terrain denos hommes.

Mes chers Concitoyens,

Il y a environ 5 ans, je me pré-sentais devant vous pour sol-liciter votre confiance àl’occasion des élections prési-dentielles. Je vous proposaisalors un projet de société dé-nommé Programme de Re-naissance décliné en huitpriorités.

A quelques mois de la fin demon mandat, je puis vous af-firmer que j’éprouve unegrande satisfaction pour lesrésultats déjà obtenus, nonseulement dans le domainede la sécurité dont je viensd’évoquer un aspect, maisaussi dans le renforcementdes institutions démocra-tiques, dans les réalisationsd’infrastructures routières, fer-roviaires, énergétiques et ur-baines, dans la mise enœuvre de l’initiative 3N, dansla promotion de l’éducation,de la santé, de l’accès à l’eaupotable et à l’assainissement,dans la création d’emplois no-tamment pour les jeunes.

Reconnaissance du peu-ple : « ka yi an gani mungodé », « ni té ir di ir sabu »,

« tu as fait, nous avons vu,nous te disons merci »

Le travail accompli en 5 ansest sans précédent dans l’his-toire du Niger. Notre peuplequi en est le bénéficiaire le re-connait à travers des slogansdu genre « ka yi an gani mungodé », « ni té ir di ir sabu »,« tu as fait, nous avons vu,nous te disons merci ». Ceslogan s’entend à Niamey oùdes infrastructures impor-tantes sont réalisées dans lecadre du programme NiameyNyala, à Dosso qui a bénéficiédu projet « Dosso Sogha », àMaradi ou le projet « MaradiKolliya » est en cours, brefdans toutes les régions, danstous les départements, danstoutes les communes, dans

tous les villages et hameauxoù le programme de la renais-sance a apporté l’eau, l’édu-cation, la santé, l’emploi, lescéréales, les routes, le cheminde fer, l’électricité et la paix.

Les succès du Niger en ma-tière de gouvernance politiqueéconomique et sociale vien-nent d’être récompensés parle gouvernement américain àtravers son agence MilleniumChallenge dont le comité d’in-vestissement vient d’approu-ver trois projets du Niger pourun montant global de 450 mil-lions de dollars. Grace à ce fi-nancement, 8 000 hectaresde terre seront aménagésdans la région de Gaya,l’aménagement hydro agricolede Konni de 2500 hectaressera réhabilité et le pro-gramme d’appui au pastora-lisme verra le montant de sonfinancement passé de 45 mil-lions de dollars à 90 millionsde dollars.

Mes Chers concitoyens ;

L’exposition et la vulnérabilitéaux aléas naturels sont parmiles principaux défis qu’af-fronte constamment notrepays depuis plusieurs décen-

nies.

L’acuité de ces problèmes etla nécessité d’en limiter lesconséquences sur les popu-lations nous imposent de ren-forcer et de réorganiser lesstructures de gouvernanceen matière de développe-ment durable de notre pays.

En effet il est inconcevableque nous continuions à re-garder nos terres et les ren-dements de nos producteursagro-pastoraux baisser d’an-née en année du fait deschangements et des varia-tions climatiques que noussavons inéluctables. Nousdevons rivaliser d’imagina-tion pour mettre en œuvredes actions d’adaptations et

d’atténuation à ces phéno-mènes, qu’ils soient de causenaturelles ou humaines. Al’instar des autres pays mem-bres de la conférence desnations unis sur les change-ments climatiques, le Niger aprésenté à la conférence deParis sa « Contribution Natio-nale Prévue Déterminée » ré-capitulant les actionsd’atténuation du réchauffe-ment et les actions d’adapta-tion aux changementsclimatiques pour les 15 pro-chaines années.

C’est le lieu de saluer l’ac-cord historique conclu par lesEtats membres de la confé-rence des nations unis surles changements climatiqueslors de la 21e session quivient de se clôturer à Paris.C’est le lieu d’en féliciter lePrésident Hollande et sonGouvernement. Cet accord apris en compte l’essentiel despréoccupations des paysAfricains à travers notam-ment le caractère contrai-gnant dudit accord, le seuilmaximum de relèvement dela température et la dotationdu fonds vert climat d’unmontant minimum de 100

milliards de dollars par an.

Cet accord nous permetd’envisager avec beaucoupplus d’optimisme la réalisa-tion de notre plan nationald’actions d’atténuation etd’adaptation aux change-ments climatiques et nosplans d’actions régionaux re-latifs à la réhabilitation dubassin du lac Tchad et à lalutte contre l’ensablement dufleuve Niger et à la réalisationde la grande muraille verte.

En particulier au plan natio-nal nous envisageons désor-mais avec beaucoup plusd’optimisme la réalisation denos projets de barrages hy-droélectriques de Kandadji,de Namari Goungou et Gam-bou sur le fleuve Niger et sesaffluents. A ces barrages hy-droélectriques s’ajouterontd’autres barrages, aménage-ments, et retenus d’eau à vo-cation agricole dans lesprincipales zones de produc-tion agricole du pays.

Mes Chers concitoyens ;

Les défis qui sont devant noussont énormes. En effet, il ap-parait de plus en plus évidentque nous allons continuer àvivre sous la menace perma-nente du terrorisme et que laquestion sécuritaire sera unedonnée quasi permanente quinécessite une adaptation denos moyens de défense et desécurité ainsi que des res-sources à y consacrer. Nousavons également commeautre défi majeur la consolida-tion des institutions démocra-tiques seul gage d’undéveloppement économiqueet social durable. A ce titre l’or-ganisation des prochainesélections dans de bonnesconditions constitue un parique nous nous devons tousde tenir. L’autre défi majeurest la nécessité de nourrir unepopulation en croissancecontinue tout en sauvegardantnotre environnement et notreécosystème dans le souci derespecter nos engagementsen matière de réduction desémissions des gaz à effet deserre. Je sais que face à cesdéfis je peux compter survous.

La prochaine commémorationde la proclamation de la Ré-publique aura lieu plaise àDieu à Agadez où le Gouver-nement a décidé le projet« Agadez Sokni ».

Joyeuse fête de la Républiqueà toutes et à tous.

Je vous remercie ».

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NATION14

Au cours de la délibération, le jury dela chanson présidé par Mme FatiMariko a rendu un hommage mérité

à la région de Diffa qui, malgré la situationsécuritaire difficile ont pris part aux festiv-ités. Le jury a demandé au comité d’organ-isation de Maradi Kolliya d’accorder unappui spécial aux jeunes filles de Diffa. Lejury a également formulé des recomman-dations aux collectivités pour appuyer lesgroupes culturels et artistiques représen-

tant leurs régions aux compétitions. Le jurya également demandé au gouvernementde prendre toutes les dispositionsmatérielles en vue de la sélection demeilleurs messages contenus dans les

œuvres afin de les compiler dans uneœuvre unique de sensibilisation au peuplenigérien.Après c’est le tour du jury d’Arts plastiquesprésidé par Diori Mahamadou, artiste pein-tre et sculpture qui a proclamé les résultatsdu concours d’Arts Plastiques. Ainsi, encatégorie de photographie, le premier prixest remporté M. Achirou Garba de Zinderavec son œuvre esprit de cohérence. Ledeuxième va à la région de Maradi avec

l’œuvre la pêche artisanale présentée parAbdoulsalam Oumarou. Le troisième prixest remporté par Ousmane Ibrahim de Till-abéri avec son œuvre intitulé ; le fleuve unegrande richesse pour le Niger. Le jury a dé-

ploré l’absence des deux régions dans lescompétitions, il s’agit d’Agadez et de Diffa. En peinture, c’est la région de Maradi qui aremporté le premier prix par Abdou Mamanavec l’œuvre intitulé « les réfugier ». Quantau deuxième prix, c’est l’œuvre intitulé«Ebola » de Adamou Halidou Tchiombianode la région de Niamey qui l’a remporté. En sculpture, Lawan Elhadji Sabo de la ré-gion de Tahoua a raflé le premier prix avecl’œuvre intitulé « le sable ». Quant à la ré-gion de Niamey, elle a remporté le deux-ième prix à travers l’œuvre de AdamKondé, intitulé ; « braves soldats nigériensface aux menaces ». Le troisième prix estremporté par Maazou Ibrahim Lawal de larégion Zinder avec son œuvre « con-séquence»En ce qui concerne la discipline de la lit-térature, c’est la région de Dosso qui agagné le premier à travers la nouvelle intit-ulée « le nouvel employé » de Salifou SeyniSidikou Nafissatou. Le deuxième prix estallé à la région de Zinder avec l’œuvre «l’envers de la scène » de Oumaroufaroukou Moustafa Billo et le troisième prixest remporté par Aichatou François de larégion d’Agadez avec son œuvre intitulé «l’ornière dune de rive ». En outre, le jury arecommandé de décerner un prix d’encour-

agement à Idrissa Abdou de Maradi avecson œuvre intitulé ; « plaie d’amour neguérit pas » Il faut souligner que l’ensemble des jurysont formulé plusieurs recommandationspour la promotion de la discipline au Niger.Dans son allocution de clôture, le ministreen charge de la culture, M. Gambo Haboua félicité les récipiendaires pour la qualitéde leurs œuvres présentées. Il a égalementrendu un hommage mérité aux délégationsde la région de Diffa pour leur éclatante par-ticipation aux festivités entrant dans lecadre de la célébration de la fête du 18décembre édition de 2015. Il leur asouhaité un bon retour dans leurs foyers re-spectifs. Au cours de la soirée, le ministre des Arts etde la Culture a procédé à la décoration deM. Bawa Souley Kaomi, directeur du Cen-tre Culturel Franco Nigérien de la région deZinder au nom du Président de laRépublique, Chef de l’Etat SE Issoufou Ma-hamadou pour sa détermination, son abné-gation et son dévouement pour lapréservation des œuvres culturelles. M.Bawa Souley Kaoumi est élevé au grade dechevalier de l’ordre de mérite du Niger.

! Seini Seydou Zakaria, envoyé spécial

En s’adressant aux jeunes sportifsà l’entame de cette cérémonie, leministre de la Jeunesse et des

Sports a exprimé sa joie de voir la je-unesse très mobilisée à Maradi pour lacause de la république. M. AbdoulkarimDan Mallam a vivement remercié lessportifs pour la qualité de leurs presta-tions. «Cela veut dire tout simplementqu’il ya eu des préparations con-séquentes, il ya eu des éliminatoires, ilya eu des sélections assez minutieusespour les festivités de Maradi Kolliya. Jevous félicite pour cela » a indiqué le min-

istre. Il a souligné que l’Etat a fait beau-coup d’efforts et a annoncé que toutesles délégations auront chacune leur ré-compense aussi bien en médailles quepécuniaire. M. Abdoulkarim Dan Mallam a indiquéque cela veut dire que le Président de laRépublique SEM Issoufou Mahamadou,et son gouvernement que dirige SEMBrigi Rafini ne négligent pas la jeunesse.«Malgré tout ce que nous vivons, nousavons tenu à ne pas limiter cette fête àun défilé civil et militaire, mais à donnerune part active à la jeunesse en lui or-

ganisant des compétitions sportives » aajouté le ministre. Il a indiqué que beau-coup de matériels seront rétrocédés à larégion de Maradi : des ballons, des filetsdes poteaux, des tatamis et tout lematériel inscrit dans le cadre de Maradi

Kolliya. M. Abdoulkarim Dan Mallam, aenfin remercié les encadreurs, les or-ganisateurs, et toutes les populations de

! Fin des activités culturelles de la fête Maradi Kolliya à la Maison des Jeunes et de la Culture Plusieurs prix décernés aux artistes talentueux

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... et culturelles ont rivaluisé de talent!

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Plusieurs troupes artisitiques...

Les compétitions culturelles entrant dans le cadre de la fête nationale du 18 décembre,édition Maradi Kolliya 2015 ont pris, fin jeudi dernier dans la soirée, à la Maison desJeunes et de la Culture Garba Dan Wardanga. A l’issue des proclamations des résultats,c’est le groupe « Tempête du désert de Niamey qui a remporté le premier prix avec sonœuvre intitulé : « Tchaawon tarihi (la beauté de l’histoire), suivi de la troupe de Maradiavec son titre « Zaman Lahiya » autrement dit vivre en paix et le 3ème prix revient à latroupe de Tchirozérine avec son œuvre également « Zaman Lahiya », vivre en paix dela région d’Agadez. Les délibérés des résultats se sont déroulés en présence du mi-nistre en charge de la culture, M. Gambo Habou, des membres du gouvernement, duprésident du comité national d’organisation Maradi Kolliya, M. Kalla Hankouraou, desconseillers à la présidence et ceux de la primature, du gouverneur de la région de Ma-

radi, des autorités communales et devant un public venu nombreux.

! Fin des activités sportives entrant dans le cadre de Maradi KolliyaDes trophées et des récompenses aux jeunes athlètes

Les activités sportives entrant dans le cadre des festivités de la fête de la proclamationde la République, ont éteint leurs lampions jeudi dernier sur les terrains de l’universitéDan Dicko DanKoulodo de Maradi. A cette occasion, les Finales hommes en volleyball,hand ball et Basket ball se sont disputées devant un immense public qui a très tôt prisd’assaut les différentes aires de jeu de l’université. A l’issue de ces finales, unecérémonie grandiose de remise de prix et de récompenses aux jeunes athlètes a étéprésidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdoulkarim Dan Mallam, enprésence des membres du gouvernement, des gouverneurs des régions, du présidentdu comité d’organisation de Maradi Kolliya et de nombreux invités.

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Le ministre en charge de la Jeunesse déscernant des récompenses...

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Maradi qui ont tenu animés, tous lessites de sports pendant les compétitions. En Handisport (Torball), l’équipe de Ni-amey a reçu son trophée de premier etses médailles en or. Elle est suivie decelle de Dosso et d’Agadez, respective-ment médaillée d’argent et de bronze. Envolley ball filles Niamey est premier, suivide Zinder et d’Agadez. Chez lesgarçons, Niamey est encore premier,suivi de Dosso et de Tahoua. En Hand-

ball filles, c’est Niamey qui a pris la pre-mière place, suivi de Tillabéri, et deDosso. Chez les garçons, c’est Niameyqui est premier suivi de Maradi et deTahoua. En basket ball filles, Niamey aterminé premier, suivi de Zinder et deDosso. Chez les garçons, les basket-teurs de Niamey ont remporté sur le fil durasoir la finale très chaude devantMaradi deuxième. L’équipe de Dossos’est classée troisième de cette compéti-tion. En judo, le classement par équipe chez

les filles, donne Niamey comme premier,suivi de Dosso, puis de Tahoua. Chezles garçons, c’est toujours Niamey quiest premier, suivi de Dosso et deTahoua. En Taekwondo filles, Niamey seclasse premier, suivi de Tillabéri et deZinder. Chez les garçons, c’est Niameyencore qui tient la tête du classement,suivi de Maradi et de Zinder. Il faut direque beaucoup de récompenses indi-viduelles ont été attribuées aux athlètesméritants dans ces deux disciplinesd’arts martiaux. En levée de rideau de

cette cérémonie de remise de prix, leministre a reçu le marcheur de la renais-sance, M. Ibrahim Issaka, qui a réussi lepari de joindre Niamey à Maradi (660km)à pied. Il a quitté Niamey le 19 novembredernier pour arriver à Maradi en cettematinée du 17 décembre 2015. Il a béné-ficié d’un soutien de Al Izza(550.000FCFA), qui a finalement décidéde l’intégrer dans son personnel àcompter du 1er janvier 2016.

! Oumarou MoussaEnvoyé spécial

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... aux jeunes sportifs

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Photo de famille de l’équipe championne

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En procédant à la clôture dece forum, le président de lacommission « Colloque sci-

entifique et jumelage universitaire »Pr Saadou Mahamane, a exprimésa profonde gratitude au Présidentde la République, Chef de l’Etat,SEM Issoufou Mahamadou et àtoutes les autorités de la 7èmeRépublique, pour la confianceplacée en eux et pour avoir créé lesconditions de la tenue de ces as-sises qui sont une grande contribu-tion pour la région de Maradi etpour le Niger. « Tout au long de vostravaux, nous avons relevé une as-siduité sans faille. Je vous enfélicite. Je vous félicite égalementpour la qualité scientifique des con-tributions, et des débats ouverts quiont permis des discussions en-richissantes. Je félicite en partic-ulier nos frères scientifiques venusdu Nigeria, qui indépendamment deleur présence ont fortement con-tribué tant dans les débats que parles communications scientifiquesde grande valeur » a ajouté PrSaadou Mahamane. Il a indiqué que les grands axes et

les thèmes traités au cours destravaux sont entre autres le peuple-ment et cohabitation dans la régionde Maradi ; l’économie, gestion etcomplémentarité dans l’histoire dela région de Maradi ; société, insti-tutions, culture et religion dans l’his-toire de la région de Maradi ; et lestraditions, lieux de mémoire et co-habitation dans la région de Maradi.Le président de la commission Col-loque scientifique et jumelage uni-versitaire a indiqué que ces travauxont été couronnés de grands suc-cès : échanges mutuels deschercheurs de la sous région ; en-richissement de la science et deschercheurs du Niger et du Nigeria ;discussions approfondies sur lesproblématiques historiques et dedéveloppement entre le sud duNiger et le Nord du Nigeria. «Lesdiscussions ont permis l’émergencedes idées contribuant à unemeilleure connaissance du peuple-ment, son évolution dans un es-pace territorial historiquement richeen événements ; un rapprochement

des communautés universitairespour une mutualisation des travauxde recherches » a dit Pr SaadouMahamane. Dans le cadre du jumelage qui estle deuxième volet des travaux de sacommission, il a annoncé qu’uncadre de partenariat entre l’univer-sité Dan Dicko Dankoulodo et l’uni-versité Ahmed Bello de Zaria a étésigné par les autorités rectoralesdes deux institutions. Auparavant, le Coordonnateur duColloque scientifique international,Pr Addo Mahamane a vivement re-mercié le Président de laRépublique SEM Issoufou Ma-hamadou, et le Premier ministre,Chef de gouvernement, SEM BrigiRafini pour tous les moyens dé-ployés pour la tenue et la réussitede ce colloque. Il a indiqué qu’undes succès de ce colloque, estd’avoir réuni une masse critiqued’enseignants chercheurs et d’ani-mateurs de la vie culturelle et artis-tique du Sahel. Quant auxreprésentants des hôtes interna-

tionaux et des Recteurs du Nigeria,Dr Ado Ahmad Guidan Dabino, ils’est réjoui de la tenue du colloquede Maradi. Il a exprimé toute la sat-isfaction des chercheurs du Nige-ria qui ont pris part à ce forum. Parmi les recommandations for-mulées à l’endroit de l’Etat, figurentl’institutionnalisation du colloqueen marge des festivités entrantdans le cadre de la fête du 18décembre ; la vulgarisation des

travaux de ce colloque de Maradien organisant des foras dans lesmedias radios et télévisons avecdes personnes ressources enlangues locales ; le soutien à l’or-ganisation des rencontres scien-tifiques permanentes ; l’appui auxuniversités dans la mise en œuvredes programmes de formation et derecherches pluridisciplinaires ; et lacréation d’un cadre de la culture dela paix et de la coexistence paci-fique. A l’endroit du comité d’organisationde Maradi Kolliya, les participantsau colloque scientifique interna-tional ont recommandé de trans-mettre les conclusions du colloqueaux responsables étatiques pour unusage d’aide à la décision. Et à l’en-droit des universités, ils ont entreautres recommandé la dynamisa-tion de la coopération inter univer-sitaire par des échangespermanents, et la mobilité des en-seignants chercheurs et des étudi-ants.

! Oumarou MoussaEnvoyé spécial

! Fin du colloque scientifique international Maradi KolliyaUn cadre d’enrichissement de la science et des chercheurs

Après trois jours de riches et intenseséchanges, les travaux du colloquescientifique international organisé dansle cadre des festivités de Maradi Kolliya,ont pris fin mercredi dernier dans l’am-phithéâtre de l’université Dan DickoDankoulodo de Maradi. A cette occa-sion, le résumé du rapport général sur lecolloque a été lu par le rapporteur géné-ral, Pr Faran Maïga Oumarou. Le col-loque scientifique a formulé desrecommandations, et des motions de re-

merciements.

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Photo de famille des participants au colloque

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Monsieur le président, la Régionde Maradi accueille l’édition 2015de la fête tournante du 18 décem-bre. Quels sont les sentimentsqui vous animent en tant queprésident du Conseil de la ré-gion?C’est réellement une immense joiequi m’anime en cette grande circon-stance qu’est la célébration de lafête tournante de 18 décembre àMaradi. Joie d’abord, parce quenotre chef-lieu de Région s’est mé-tamorphosé à cause des importantsinvestissements consentis par lesautorités de la 7ème République pourrénover Maradi et créer d’impor-tantes infrastructures sociales, cul-turelles, administratives et d’accueilen cette occasion. Joie aussi, parce que les populationsde Maradi, dans leur ensemble, expri-ment leur totale satisfaction et leur grati-tude pour toutes ces infrastructuresmises en place au bénéfice de leur Ré-gion. Car, au-delà des infrastructuresdans la ville de Maradi, chaque chef-lieude nos 8 départements et même d’autresgrosses communes comme Dan Issa ontbénéficié d’une réalisation d’éclairagepublique solaire, retombée du Pro-gramme Kolliya. Mieux, il a été mis dans le cadre de l’or-ganisation de cette fête, plusieurs Com-missions, dont celle chargée de lamobilisation sociale que j’ai l’honneur deprésider. Nous avons exécuté un vasteprogramme de tournée pour sensibiliserles populations et créer un engouementautour de tout ce qui est acquis dans lecadre de cette fête.

Pour revenir à la mission classique devotre organe le Conseil Régional, depuisque vous êtes installés, quelles actionsavez-vous entreprises ?Dans toute chose, c’est le début qui estdifficile. Quand nous avons été installés,il n’y avait rien, tout était à faire. On n’amême pas pensé où nous trouver unlocal et à la dernière minute on nous a in-stallés à la Salle des Réunions du Con-seil de ville de Maradi. Il nous fallait, entant qu’administration, au moins un locald’accueil pour pouvoir fonctionner. Aforce de persévérance, nous avons putrouver une villa que l’Etat a convention-née et qui tient lieu pour le moment desiège du Conseil. Dans le cadre de notre mission, je vous ren-voie au Code des Collectivités territorialesqui dit que la mission des Conseils ré-gionaux est essentiellement économique,sociale et culturelle. L’aspect premier decette mission est la promotion de l’é-conomie de la Région et nous pouvons lefaire à travers des documents de planifi-cation. C’est pourquoi nous noussommes, dès notre installation, attelés àélaborer un plan de développement ré-gional. Maradi est d’ailleurs la premièrerégion a s’être dotée d’un tel outil quenous sommes actuellement en train de

finaliser. Ce plan est une déclinaison, auniveau régional, du PDES. Et pour notrepart, notre Plan de développement ré-gional couvrira la période 2016-2020. En plus de cela nous sommes entraind’élaborer un schéma d’aménagementfoncier qui, s’il entre en vigueur, nousaidera à gérer les tensions foncièresdans la région de Maradi, une des ré-gions qui souffrent le plus de la pressionfoncière. De part les textes, ce qui est ad-missible dans ce domaine est un taux de25%. Maradi, aujourd’hui, est à une pro-portion de 40%. Ce plan d’aménagementfoncier nous permettra également dedéterminer les vocations sur le territoirede la région. En un mot, voilà les outils de planificationque nous nous sommes donnés depuisnotre installation et c’est à travers leurmise en œuvre sur le terrain que nousparlerons de réalisations. Même en termes de moyens, c’est main-tenant que l’Etat et quelques partenairesnous apportent progressivement leursappuis. Nous sommes par exemple en-train de réaliser des salles de classe etdes puits pastoraux avec le financementde certains partenaires techniques et fin-anciers comme par exemple la Coopéra-tion Suisse. Nous sommes égalemententrain d’appuyer des centres de santéen médicaments. Voilà en gros les jalons que nous avonsposés, mais nous espérons que vérita-blement 2016 sera l’année de mise enœuvre des actions à travers les PDRainsi que la première d’exercices descompétences transférées aux régions parl’Etat. Ce transfert de compétences s’en-tend bien sûr concomitant avec celui desressources. C’est là un acte que nous at-tendons avec beaucoup de convictions,car une dizaine de projets de Décrets estdéposée auprès du Gouvernement pouradoption. Sans ces transferts nousserons handicapés, quelque soit notrebonne volonté. Qui dit pression sur les ressources na-turelles, dit également conflits récur-rents inter communautaires, notammententre agriculteurs et éleveurs. Est-ceque le Conseil régional est impliqué à la

recherche des solutions à ce qui se posecomme un conflit de notre société ?Nous sommes impliqués et même pleine-ment engagés sur cette question. No-tamment en termes de campagnesintensives de sensibilisation, et Dieumerci, ces conflits souvent fratricides ontbaissé en intensité et en gravité. Un autretravail consistera en des missions d’en-quête pour recenser, collecter des don-nées sur toutes les ressources naturelles,notamment agricoles et pastorales. C’estun travail qui est entrain d’être fait avecl’aide de la technologie GPS et qui seragravée sur la carte de la région. Ce travailnous permettra de déterminer exacte-ment les ressources naturelles enmatière d’élevage et de pouvoir créer lesconditions de respecter cela, comme af-fecté au domaine de l’élevage.Monsieur le président, si ce n’est pasindiscret, peut-on savoir le Budget duConseil régional de Maradi et lessources de vos recettes ?Ce n’est pas indiscret, au contraire nouspensons que c’est quelque chose quetout le monde doit connaitre dans lecadre de la transparence de nos actions.Mais la particularité du Conseil régionalest qu’il ne perçoit pas de taxes demarchés à l’instar des Conseils des com-munes. Nous avons cependant quatretypes de ressources qui sont : le fondsd’appui à la Décentralisation. Ce fondsdoit normalement nous venir directementdu Ministère mais par erreur il a été viréà l’ANFICT (Agence Nationale de Fi-nancement des Collectivités Territori-ales). La deuxième source est le fonds depéréquation qu’on appelle aussi les fondsd’investissements des collectivités terri-toriales qui sont des ressources qui nousviennent de l’ANFICT. Malheureusement,le décaissement est très lourd parce que,à l’instant où nous sommes, nousn’avons reçu que le décaissement du 1ertrimestre de l’année 2015. La troisième source de financement estconstituée de ce qu’on appelle les impôtspropres de la région. Malheureusement,quand vous regardez le chapitre impôtspropres des régions dans le Codegénéral des impôts, parmi les 5 impôtsénumérés, un seul a une assiette réelle.Je vous donne un exemple d’impôts sansassiette réelle. C’est ce qui est intitulé «redevances sur les permis de chasse ».Est-ce que la Région de Maradi attribuedes permis de chasse ? Ou encore unimpôt dont l’intitulé est « redevance surles zoos privés ». Existe-t-il des zoosprivés dans la Région de Maradi ? Fi-nalement de ces 5 impôts, seule la Re-devance sur les permis de conduire aune assiette. Elle est de 2.000 Fcfa parpermis de conduire attribué au niveau dela Région et c’est le Trésorier qui doit re-couvrer ces ressources sur la base desmandats émis. Enfin il y a les impôts rétrocédés et, làaussi, c’est le Trésorier régional qui doitnous les reverser. Ces impôts rétrocédéss’élèvent à 26 millions. Le compte est

géré au niveau du Trésor régional.Franchement, avec 26 millions FCFA, onne peut pas développer une région. Il fautque l’Etat revoie la nomenclature desBudgets des Régions. En réalité si les Régions « marchent» etse développent le premier à être tran-quille, c’est l’Etat. Il revient en effet à larégion de prendre en charge tout ce quiest problèmes sociaux et quand une ré-gion est capable de gérer et régler sesproblèmes, ils ne remonteront pas auniveau de l’Etat. Récemment, les étudi-ants de l’Université de Maradi ont faittrois semaines de grève. Parmi leurs revendications, il y avait cellede doter l’université de Maradi d’une am-bulance. Quand un des étudiants tombemalade il faut chercher les services d’unmotocycliste et c’est par un tel moyen,qui n’est pas approprié, qu’on fait lesévacuations. J’ai trouvé que sur ce pointils ont raison. J’ai pris la question encharge et en deux semaines on a satisfaità l’exigence d’une ambulance pour l’uni-versité. Si on avait assez de ressources on auraitpu régler beaucoup de problèmes soci-aux de proximité. Il faut qu’on accepteque les régions constituent un niveauopérationnel de développement. C’estpourquoi nous avons ciblé trois domainesde compétences qu’il faut leur transférer,à savoir l’Education, la Santé et le do-maine de l’Hydraulique et l’Environ-nement. Nous attendons l’acte detransfert pour ces trois domaines pourensuite enchainé avec l’agriculture et l’él-evage. Nous pensons que nous sommesdans une position directe et de proximitéavec les agriculteurs et les éleveurs et sil’Etat ne nous transfère pas les compé-tences dans ce domaine nous ne pou-vons rien faire. Monsieur le Président une autre pisted’opportunités pour les régions est lavoie de la Coopération décentralisée.Qu’est ce qu’il en est sur cette question? Nous n’avons jamais perdu de vue que laCoopération décentralisée peut apporterune contribution importante audéveloppement socio-économique denos régions. Nous sommes en contactavec beaucoup de Conseils régionauxdans différents pays, mais la questiondoit être approfondie à travers des réflex-ions. A ce sujet, par exemple, nous avons de-mandé, à l’occasion de Maradi Kolliya, lacréation d’une Commission Colloquesscientifiques et jumelages. Ce serait unebelle occasion pour nous collectivités,comme l’université de Maradi, de signerdes accords dans ce sens et qui soientdes accords de jumelages complets danslesquels le Conseil régional, la ville, l’uni-versité et la chambre de l’agriculture trou-veront les conditions et les opportunitésde leur développement.

Réalisée par Mahaman Bako, envoyé spécial

! Interview de M. Paté Balla, président du Conseil Régional de Maradi« Les populations de Maradi expriment leur totale satisfaction et leur gratitudepour toutes ces infrastructures mises en place au bénéfice de leur Région »

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Monsieur le président, le com-merce est la première vocationdes habitants de la ville deMaradi. Comment se portecette activité?Je dirais d’abord que c’est là unebonne opportunité que vous m’of-frez, en cette occasion de la fêtetournante du 18 décembre qu’ac-cueille la Communauté urbainede Maradi, de dire de vive voix àmon nom, et au nom de tous lescommerçants et autres opéra-teurs économiques, de la région,notre joie, notre gratitude auPrésident de la République, M.Issoufou Mahamadou et à sonGouvernement pour les impor-tants investissements consentisdans la Région de Maradi. Cemarché moderne va assurémentcréer les conditions d’un nouvelessor de l’activité commerciale,qui se porte déjà bien à Maradi. En effet, le tissu commercial et in-dustriel s’étoffe chaque jour,même si pour les unités indus-trielles, notre préoccupation de-meure la mévente et unepression fiscale qui nous handi-capent. En effet, plusieurs unitésindustrielles sont opérationnellesà Maradi, dont certaines récem-ment créées, mais les chargesd’exploitation et les impôts dis-

proportionnés à nos réels chiffresd’affaires sont une préoccupationpour l’industrie locale.

Le Gouvernement, qui a réaliséle Marché moderne de Maradi,a associé la Chambre de com-merce et les opérateurséconomiques dans le proces-sus de sa gestion et de son ex-ploitation. Cela ne s’est pasdéroulé sans problème qu’est-ce qu’il en est de votre côté?Cette réalisation du Marché mod-erne de Maradi, nous Syndicatdes commerçants, nous l’avonssaluée comme étant un évène-ment propre à booster le com-merce à Maradi et dans toute larégion. Nous étions dans cetteeuphorie, quand des mesquiner-

ies sont apparues depuis qu’ilétait question de créer une in-stance pour sa mise exploitationet pour la répartition des bou-tiques. Moi personnellement, entant que président du Syndicatdes commerçants, j’ai déploré ledébat éhonté que certains ont in-stauré et entretenu à traverstélévisions et radios sur une in-frastructure que le Gouverne-ment s’est donné la peine deréaliser pour le bonheur des pop-ulations de Maradi. Ce marché moderne qui a coûtéplus de 8 milliards de FCFA nepeut pas, bien évidemment, êtregéré comme on gère un vulgairemarché rural. Il doit être gérédans les normes modernes d’ex-ploitation pour qu’il présente unéquilibre de comptes ne seraitque par rapport aux chargesd’exploitation de la SOGEMMI(Société de gestion et d’exploita-tion du marché de Maradi). C’estainsi que le Gouvernement, enconcertation avec la Chambre decommerce et le Syndicat descommerçants et tout ceux qui ontun intérêt, ou ont consenti un in-vestissement quelconque, a toutmis en place à cet effet. Mais des groupuscules et despersonnes, dont certaines necomprennent rien à l’activité com-merciale, ont mis en avant desbasses considérations pour op-poser les commerçants entre euxou avec les populations. On a

proféré du n’importe quoi en dis-ant que c’est telle personne ou telgroupe de commerçants qui sesont mis dans leur coin pour dé-cider seul ou s’attribuer telle partde boutiques. Personnellement en tant queprésident du Syndicat des com-merçants, j’ai été insulté et ac-cusé injustement. Mais, les gensne doivent pas perdre de vue quecette infrastructure moderne aété réalisée pour en réalité ledéveloppement des petits etmoyens commerçants. Moi, Dieumerci, je ne suis pas dans cetteposition et face aux accusationsde toutes sortes j’étais obligé dejurer sur une Radio internationalepour dire que je ne possède pasla moindre boutique. J’ai trouvécette attitude irresponsable et j’ailaissé ceux qui l’ont fait avec Dieuet leur conscience. Ceci dit, maintenant, les chosessont en train de rentrer dans l’or-dre et notre souhait est que l’in-térêt et le bonheur despopulations de Maradi, qui estl’objectif du gouvernement quandil a décidé de réaliser ce Marchémoderne, se réalisent pleinementau détriment de ceux qui ne veu-lent que le mal et le chaos pourcette région et notre pays. Mondernier mot est de dire merci àcette initiative et à toute autre quele Gouvernement prendra pourl’intérêt de toutes les régions denotre pays, surtout si elle va dansle sens de lutter contre la pau-vreté en créant les conditionspour tous les Nigériens de seréaliser honnêtement par leurforce et leur initiative pour créerdes richesses profitables à tous.Je prie aussi Dieu, le Tout Puis-sant, pour qu’il descende la paixet la quiétude publique dansnotre pays, condition de toutdéveloppement.

! Réalisée par Mahaman Bako, envoyé spécial

! Interview de Oumarou Lawali dit Gago, président du Syndicat régional des commerçants de Maradi« Le marché central moderne va assurément créer les conditions d’unnouvel essor de l’activité commerciale à Maradi »

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M. Oumarou Lawali dit Gago

FAIRE PARTElh. Ado Soulé RAF /Projet Niger Fauna Corridors

et Mme née Hadjia DJamila Malam Bachir

Ont la joie de vous faire part de la naissance d'un Garçon dans leur foyer lemercredi 16 décembre 2015. Les parents et leur bébé se portent bien. Le baptême auquel vous êtes cordialement invités aura lieu Incha Allah, lemercredi 23 décembre 2015 à 7 h 30mm à leur domicile sis au quartierRecasement 2ème virage à droite après la pharmacie Recasement sur la voiepavée allant du château 8 au CEG Recasement.

Contact: 96 89 54 02/ 90 04 30 02/ 94 73 91 02

REMERCIEMENTS DE MARIAGE

Illo Mahamidou, Ministère de la Santé Publique, prietous ceux et celles qui lui ont apporté, de loin ou deprès, leur solidarité à l’occasion du mariage de sa filleSamira, le Samedi 19 décembre 2015 à Niameyquartier Aéroport, de recevoir à travers ces lignes,toutes ses gratitudes et les remercie infiniment.

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NATION18

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COMMUNIQUE DE PRESSECOMMUNIQUE DE PRESSERESULTATS DE L'ADJUDICATION DE L'EMISSION D'OBLIGATIONSRESULTATS DE L'ADJUDICATION DE L'EMISSION D'OBLIGATIONS

DU TRESOR DU BURKINA DU 15 DECEMBRE 2015DU TRESOR DU BURKINA DU 15 DECEMBRE 2015L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a organisé le mardi15 décembre 2015, à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina, l'émission d'Obligationsdu Trésor à 5 ans portant sur un montant de 30 milliards.Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Burkina, en conformité avec la stratégieà moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances.L'Appel d'Offres, lancé le 9 décembre 2015, suivant un système d'enchères à prix multiples, a enregistré les résultats ci-dessous :

L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Burkina, l'ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constant aux initiatives definancement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor burkinabé sur le marché des titres publics de l'UMOA vous seracommuniquée lors de la publication du calendrier des émissions de titres publics du premier trimestre 2016.

Fait à Dakar, le 15 décembre 2015Le Directeur de l'Agence UMOA-TitresAdrien DIOUF

Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA-TitresEmail : [email protected] /Tel : +221 33 839 1010/Fax : +221 33 8394557

Montant sollicité :Nombre de soumissions :Montant global des soumissions :Soumissions retenues :Taux de couverture du montant mis en adjudication :Prix marginal : Prix moyen pondéré :

30 000 millions de FCFA3631 220 millions de FCFA30 720 millions de FCFA104,07% 9 900.0000 9 982,8332

Résultats de l'émission

Lux-Development (LuxDev), Agence luxembourgeoise pour la Coopération auDéveloppement, a été mandatée par le Ministère des Affaires étrangères (MAE) et del’Immigration du Grand-Duché de Luxembourg pour assurer la mise en œuvre de sonprogramme de coopération bilatérale au Niger. LuxDev agit en tant qu’Agenced’exécution pour la partie luxembourgeoise.Le Programme Niger-Luxembourg intervient principalement dans trois secteurs d’activitésdéfinit dans le PIC II. La formation professionnelle et technique et l’insertion des jeunes sortants, ledéveloppement rural et l’éducation. Il comporte trois programmes/projet. Ces activités représentent un investissement de l’ordre de 50 millions € réparti sur 5 ans.

Dans le cadre de la formulation du PIC III dans le domaine de l’éducation primaire, LuxDev est à la recherche d’un :

EXPERT LOCAL OU SOUS RÉGIONAL SPÉCIALISTE EN ÉDUCATIONL’expert spécialisé en éducation ira travailler en étroit collaboration et sous-supervisiondu Coordonnateur de la mission de formulation.

Principales fonctions:– faciliter le dialogue avec les partenaires publics et privés, les acteurs et les bénéficiairesdu système éducatif, notamment du secondaire.– assurer la collecte des données à travers les modalités à fixer (enquêtes, focus groups,interviews, ateliers, ").– collaborer dans l’analyse et la conception des stratégies d’insertion et de formation dessortants du primaire dans les secteurs appuyés par les autres axes du PIC III (Formationtechnique et professionnelle, Appui au secteur rural).– capitaliser les bonnes pratiques existantes dans le secteur et analyser leur extensionet les conditions de leur appropriation par la partie nationale.

Produits individuels attendus selon le chronogramme susmentionné:– une annexe technique relevant du domaine de compétence de l’expert et comprenant: la liste des personnes rencontrées, un chronogramme de visite, un compte-rendu desdiscussions ayant des implications majeures en termes d’orientations du projet, undiagnostic de la problématique visant à établir la pertinence des propositions, unecollaboration dans la stratégie de priorisation et d’approche, un relevé des projets etautres types d’interventions poursuivant le même objectif et la même stratégie, et unrecueil des leçons apprises et tout autre élément complémentaire permettant l’élaboration

du document de projet,– une contribution à l’aide-mémoire final de mission de terrain,– une contribution au DTF sur les parties relevant de sa (co-) responsabilité et s’appuyantsur les éléments détaillés dans l’annexe technique.

Profil: – expert local ou sous régional spécialisé dans la formulation, l’analyse et l’évaluation desprojets/programmes de développement en éducation, démontrant des capacités avéréesdans la conception, la mise en œuvre et/ou la mesure d’impacts de dispositifsd’amélioration du pilotage et de la qualité de l’éducation de base dans une approcheprogramme.

Lieu de la mission : Niamey, avec des déplacements sur le terrain

Modalités de candidature pour ce poste:Les personnes intéressées par ce poste d’expert court terme sont priées de faire parvenirleur dossier de candidature CV, attestation de disponibilité".) par voie électronique à :[email protected] au plus tard le 11 janvier.

A noter que la description de poste qui précède ne représente pas une liste exhaustivedes tâches à réaliser. Ces dernières pourront faire l’objet d’ajouts et/ou de modificationsselon les besoins pour répondre aux impératifs du Programme et aux attentes despartenaires.Les termes de références complets ainsi le dossier complet de candidature sontdisponibles sur simple demande à l’adresse suivante :

Programme de Coopération NIGER / LUXEMBOURGBoulevard Mali Béro, BP: 13 254 Niamey-Niger

Email: [email protected] 20 72 51 53/20 75 21 75

Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s pour un entretien. Cesderniers devront être en mesure de produire un certain nombre d’attestations (extrait decasier judiciaire, certificat médical d’aptitude, copie certifiée conforme des diplômes,attestations de travail). Ils/elles seront soumis(es) à une série de tests oraux et écritspermettant de mesurer leurs capacités communicatives et leurs connaissancestechniques.

AVIS DE RECRUTEMENT NIG/023•15 721

Agence luxembourgeoise pour laCoopération au Développement

(Lux-Development)

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SOCIETE 19

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Conçu et mis en œuvre par laDirection de la MétéorologieNationale et l'Institut de Bio-

météorologie de Florence (IBIMETd'Italie), en collaboration avec l'Uni-versité Polytechnique de Turin en Ita-lie ainsi que la Direction desStatistiques Agricoles, la Direction desRessources en eau, le Systèmed'Alerte Précoce et de Prévention desCatastrophes (SAP/PC) et le ConseilNational de l'Environnement pour unDéveloppement Durable (CNEDD), leprojet pilote ANADIA–Niger est un pro-jet de recherche et de Développe-ment. Pour le directeur de cabinet duministre des Transports M. IssakaHassane Djingo, l’homme vivait en

harmonie avec la nature autrefois.Mais de nos jours, la révolution indus-trielle qui a occasionné sur des largeséchelles, l'utilisation abusive des com-bustibles fossiles surtout dans le do-maine du transport, de la productiond'énergie, plus la déforestation et lamauvaise utilisation des terres, ont ac-céléré les émissions des gaz à effet deserre dans l'atmosphère. Ces émissions accélérées, a dit M. Is-saka Hassane Djingo conduisent fata-lement à un effet de serre renforcé quia donné cours à un réchauffementsans précédant de notre système cli-matique dont les premiers signes ré-vélateurs ont commencé à semanifester dès le début de la

deuxième moitié du 20ème siècle.Selon le Bureau des Nations Uniespour la Réduction des Risques desCatastrophes, entre 2000 et 2012, lenombre de personnes affectées parles catastrophes à travers le mondeétait de 2,9 milliards, le nombre depersonnes tuées de 1,7 millions et uneperte économique s'élevant à 1,7 mil-liard de Dollars américains. Au Niger,l'évaluation des pertes et dégâts dusaux inondations durant la campagne2012 selon le Comité Technique Na-tional de prévention, de gestion et desuivi des inondations d'antan, étaientde 90 personnes tuées, 47. 290 mai-sons effondrées, 526.328 personnesaffectées, 79.113 chefs de ménagesaffectés et des pertes de plus de 20milliards de FCFA enregistrés. C’est dire que le projet ANADIA-Nigerqui intervient dans des communes deTillabéri à titre pilote est à saluer. Eneffet, dans ce contexte de climat quichange, les phénomènes climatiqueset météorologiques extrêmes de plusen plus intenses et fréquents posent

de réels problèmes d'adaptation despopulations notamment locales vulné-rables et très peu résilientes des paysde l'Afrique de l'Ouest en général et duNiger en particulier. Ce sont ces défisque le projet ANADIA tente de contri-buer à relever à travers le renforce-ment des capacités en matièred'analyse des risques climatiques enfonction des vulnérabilités propres auxterroirs villageois, des partiesprenantes allant du niveau national etrégional jusqu'au niveau local villa-geois qui sont les bénéficiaires à tra-vers une approche participativevalorisant les connaissances scienti-fiques et les connaissances tradition-nelles locales. Cette vision du projetANADIA-Niger est en parfaite adé-quation avec l’initiative 3N notammenten son axe 3 : amélioration de la rési-lience des populations face aux chan-gements climatiques, crises etcatastrophes, a conclu M. IssakaHassane Djingo.

! Hassane Daouda

! Conférence finale du projet «Adaptation au changement climatique, prévention des ca-tastrophes et développement agricole pour la sécurité alimentaire» Améliorer les capacités de résilience des populationsdans les communes d’intervention du projet

Le directeur de cabinet du ministre des Transports, M. Issaka Hassane Djingo, aprésidé jeudi matin, à l’auditorium Sani Bako de Niamey, les travaux de la conférencefinale du projet «Adaptation au changement climatique, prévention des catastropheset développement agricole pour la sécurité alimentaire». Cette conférence finale viseà promouvoir et à diffuser les différents résultats obtenus à travers l'approcheANADIA, après plus de deux ans de sa mise en œuvre. La cérémonie d’ouvertures’est déroulée en présence du représentant de la coopération italienne, du Directeurgénéral du Centre Régional Agrhymet et des représentants des services de lamétéorologie et de l’hydrologie.

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La table de séance à l’ouvertutre de la conférence

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Me MAHAMANE NAKOBO, Notaire à Niamey B.P. 10.453,Tél. 73 43 51, de l'acte de cession objet de la parcelle M de l'îlot n°2017 lotissementExtension Grande Prière au nom de Monsieur ISSAKA GARBA.Toute personne qui l'aurait retrouvé est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude ci-dessusindiquée.

Me MAHAMANE NAKOBO

AVIS DE PERTE Maître ADAMOU HAROUNA Daouda, Notaire à la résidence de Niamey a reçu ce jour 17Novembre 2015 Monsieur MOHAMED MHEMED AL-BOSIFI ; demeurant à Niamey lequel déclareavoir égaré à Niamey l'Acte de Cession d'Immeuble bâti n°, objet de la parcelle F de l'îlot 2339du lotissement KOUARA KANO, d'une superficie de Six Cent (600) mètres carrés à son nom.Toute personne qui l'aurait retrouvé, est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude Notariale sise àNiamey, Boulevard ASKIA Mohamed BP: 10912 Niamey-Niger, TEL/FAX: (00227) 20 35 25 10.LE DÉCLARANTMonsieur MOHAMED MHEMED AL-BOSIFI

Pour avis le NotaireMaître ADAMOU HAROUNA Daouda

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SOCIETE20

NN arba n’est encore qu’une enfant. Uneenfant d’à peine 13 ans, très mince,petite, les traits fins, sans aucun

signe d’adolescence. Vêtue d’un pagnemulticolore et d’un tee-shirt, coiffée detresses rabattues en arrière, la jeune filleaide ses parents, des agriculteurs, dans leurcommune de Tajaé. Elle ne va plus à l’école: ayant pris trop de retard, elle a été excluedu système scolaire pour insuffisance detravail. Tandis que sa grande sœur est déjà

mariée et mère de deux enfants, Narba, elle,était loin de penser au mariage lorsque sesparents ont reçu une proposition émanantd’un homme vivant au Nigéria, qu’elle neconnait pas du tout. « Il a apporté uneavance de 100 000 francs CFA sur ma dot,qui est entre les mains de ma mère, expliquela jeune fille. Les 100 000 francs restantdevaient être donnés après les cérémoniesreligieusesdu mariage et lorsque j’aurai intégré ledomicile conjugal. » Mais ce ne sera paspour tout de suite. Car Narba a réussi ànégocier le report de son mariage. « Lamentor qui enseigne à l’Espace Sûr estpassée chez moi pour expliquer à mesparents l’intérêt du Programme. Mes parentsl’ont écoutée avec beaucoup d’attention. Etmoi aussi. Car je me sentais très concernéepar ce qu’elle disait, souligne Narba d’unevoix douce, le regard vers le sol. Elle a trèsclairement expliqué à mes parents qu’il esttrop risqué de me marier à 13 ans. A

l’Espace Sûr, la mentor nous a dit que noscorps ne sont pas suffisamment développéspour accueillir des grossesses. Nouspouvons subir des accouchementscompliqués et être victimes d’incontinenceurinaire, le bébé peut mourir, la mère peutaussi perdre la vie. En fait j’ai compris queles problèmes sont nombreux. » Narba etses parents ont bien intégré les dangers d’unmariage précoce et le report des noces de lajeunefille de 13 ans n’a posé aucune difficulté. «Je n’ai pas eu à négocier avec mes parents,car ils ont aisément compris qu’ils risquaientde gâcher mon avenir en me mariantmaintenant. Ils ont aussi compris que ceserait difficile pour moi de gérer une maisonet un homme à mon âge », rapporte Narba,soulagée et heureuse de continuer leProgramme.

Extrait du livre ''Elles brisent le tabou''.Edition UNFPA Niger- Octobre 2015

LL orsque la dot de 200 000 francs CfA estarrivée, Chaâfatou n’a pas hésité. « J’aidit ‘’non’’ et la

dot a été retournée, explique l’adolescente de15 ans, timide, presque fragile, à l’allureencore enfantine. C’est à cause del’expérience vécue par mes amies que j’aicompris que le mariage précoce est trèsmauvais ! J’ai constaté par exemple quecertaines filles ont eu des complicationspendant leur grossesse ou pendant leuraccouchement. Certaines de mes amies ontété victimes d’incontinence urinaire et fécale.» Cinquième d’une famille de six enfants,Chaâfatou vit avec sesparents. Son père s’occupe des toilettespubliques, ce qui lui permet de nourrir safamille. Sa mère achète et revend desvêtements pour gagner un peu d’argent. Sonprétendant est unconducteur de moto-taxi, qu’elle a commencéà fréquenter un peu. Mais très vite, la jeune

fille a pris conscience des risques pour sasanté. « Je me suis rendue compte aussi qu’ànotre âge nousne sommes pas assez mûres pour gérer unfoyer et s’occuper d’un mari. C’est aussi pourça que j’ai voulu dire non au mariage, insistel’adolescente. En résumé j’ai remarqué que,pour mes amies mariées très jeunes, leurmariage avait été synonyme de problèmesconstants. » De plus, Chaâfatou suit depuisplusieurs mois les sessions du ProgrammeIllimin à l’Espace Sûr de Birni N’Konni,encouragée par la mentor venue chez elle luiproposer de participer. Aujourd’huil’adolescente comprend encore mieux lesconséquencesdu mariage précoce. « Avant, je croyais quec’était la volonté de Dieu que mes amiesdeviennent fistuleuses ou répudiées par leurmari. Maintenant, grâce aux enseignementsde la mentor,je comprends mieux leurs problèmes, je sais

ce qui leur est arrivé. » Dès lors, Chaâfatouest très déterminée. Elle explique son point devue à ses parents et à ses proches etpersonne ne s’oppose à son refus. Elle qui n’ajamais fréquenté une école, est désormaissûre de ses connaissances et de son choix. «Toute la famille a bien compris et assimilé lesdangers que je cours en me mariant à un sijeune âge, affirme la jeune fille, qui avait prisl’habitude d’expliquer à sa famille chacun desenseignements reçus à l’Espace Sûr. C’estpour cela que je n’ai pas eu de problème pourfaire accepter à mes proches mon refus dumariage. Je me sens heureuse d’avoir fait cechoix, car tout le monde m’a soutenue et il n’ya eu aucune discorde dans la famille. »

Extrait du livre ''Elles brisent le tabou''. Edition UNFPA Niger- Octobre 2015

’’ Je n ai pas eu nØgocier avec mes parents, car ilsaisØment compris qu ils risquaient de g cher mon avenir

me mariant maintenant’’

Chafaâtou Mamane,15 ans, commune de Birni N’Konni, région de TahouaL’autorité des sages contre le mariage précoce’’ Avant je croyais que c Øtait la volontØ de Dieu que mesamies deviennent fistuleuses ou rØpudiØ es par leur mari.Maintenant, gr ce aux enseignements de la mentor, jecomprends mieux leurs problŁmes, je sais ce qui leur est

Mariage précoceMariage précoceNarba Boubacar,13ans , village de Tajaé, région de Tahoua

Ne pas gâcher mon avenir

9048 du 21 décembre 2015_Mise en page 1 20/12/2015 23:11 Page 20

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SOCIETE 21

Mme la Représentante del’UNFPA au Niger, le 03 décembredernier, votre institution a pro-cédé au lancement officiel dulivre ‘’Elles brisent le tabou’’. Ex-pliquez-nous, s’il vous plait, lesobjectifs visés par la publicationd’un tel recueil de témoignages? Nous avons voulu, à travers cettepublication, exposer les résultats duprogramme dénommé ‘’Illimin’’. Ilest destiné aux adolescentes duNiger qui ne fréquentent pas l’école,et à celles qui ont été déscolariséesen cours de route. Ayant observéles résultatsde la mise en œuvre dece programme, nous nous sommesdit que c’était un bon moment pourmettre en évidence ces filles, qui ontpris la parole pour expliquer com-ment elles ont été identifiées par lafamille pour être mariées précoce-ment, et comment elles ont fait pourdire ‘’Non’’. Cette démarche est intéressante dumoment où ces filles ont, pour cer-taines, ‘’enrôlé’’ la grand-mère, lefrère, l’oncle, le chef traditionnel ouencore l’imam. Cela démontre queces filles ont usé de ressources. Au-delà de la capacité de s’exprimer,elles sont allées vers les autres pourdemander de l’aide et justifier ainsileur décision. Presque toutes ontréussi à faire maintenir leur ‘’Non’’au mariage précoce. Cela est intéressant, d’autant plusque le Niger a le taux de mariagesprécoces le plus élevé au monde.C’était important de connaitre leprocessus mis en œuvre par cesfilles afin de dire ‘’Non’’. Il faut néan-moins rappeler qu’elles ont été dansun programme, elles ont travaillé,elles ont fourni un effort, pourqu’elles puissent, de leur propregré, développer cette capacité dedire ‘’Non’’. Une chose est de connaitre que lemariage précoce n’est pas bonparce qu’on va avoir des enfantstrès rapidement, et une autre est desavoir comment arriver à dire : ‘’ Jene veux pas’’. Beaucoup de cesfilles ont rapporté comment elles sesont senties libérées. Elles ont parléà leurs parents et expliqué pourquoielles ne voulaient pas de ce ma-riage. De notre point de vue, c’estune réussite, pour un programmeaussi ambitieux, qui vise à termed’atteindre 250 000 filles. C’est lelieu de lancer un appel aux diffé-rents donateurs pour qu’ils puissentnous appuyer étant donné que nousavons fait nos preuves.Dans le même ordre d’idées,dites-nous les contours de cetteédition.Il s’agissait pour nous de sortir del’ordinaire. L’UNFPA ne voulait passe limiter à un simple rapport deroutine. Il était également impératifd’impliquer des Nigériens dans leshistoires de ces filles. C’est en cesens que nous avons fait recours àdes journalistes du pays, tout en in-sistant, et en mettant l’accent surl’importance d’avoir une équité dansle genre, en impliquant deux filles etdeux garçons pour aller à la ren-contre des filles. Cette démarche

devait, à notre avis, fournir uneplate-forme aux journalistes nigé-riens et ça leur permettait d’aller surle terrain, pour rapporter des his-toires qu’ils n’ont pas souvent l’op-portunité de rapporter dans le cadrede leur travail. C’était aussi une oc-casion d’aiguiser la sensibilité deces journalistes sur cette probléma-tique. D’un autre côté, nous avons fait re-cours au photographe nigérien Ta-gaza Djibo, qui est un excellentphotographe, ce, quels que soientles critères qu’on utilise du point devue mondial. Il avait déjà fait un tra-vail extraordinaire pour les photosdu livre ‘’Les 100 femmes du Niger’’.C’est un professionnel de très hautniveau, et en travaillant avec lui,nous avons eu des portraits aux ex-pressions assez fortes. Aussi, avecquatre journalistes et quatre ma-nières de raconter les faits, nousavons engagé une éditrice, qui avaitégalement eu à travailler avec nousdans le cadre de l’édition du livre‘’Les 100 femmes du Niger’’. Les ré-sultats de toutes ces initiatives sonttotalement satisfaisantes. Au même moment, nous avons faitune édition anglaise du livre, ‘’Ellesbrisent le tabou’’. Il ne fallait pascantonner le livre au monde fran-çais. Il était important que le siègede notre institution et les pays an-glophones puissent égalementprendre acte des récits de cesjeunes filles. Cette initiative était trèsbien, car notre siège s’est engagéimmédiatement. Durant 16 jours, ilsont lancé leur propre campagne au-tour du livre. Chaque jour une deces filles est mise en exergue danscette campagne. Il faut noter quec’est une des campagnes du siègede l’UNFPA, qui a eu le plus d’im-pacts au cours de ces dernières an-nées. Le nombre de personnes quiles suivent sur Facebook, Intagram,Tweeter et d’autres réseaux sociauxest ‘’tracké’’. Ainsi, l’importance durang social et la quantité des per-sonnes qui se sont intéressées àcette campagne, démontrent quec’est l’une des campagnes ayant eule plus de succès ces dernières an-nées. Avec un petit bureau dans unpays aussi grand que le Niger, noussommes satisfaits d’avoir frappéaussi fort. On est content, c’étaitl’objectif, et nous en sommes satis-faits.Madame la Représentante, onsait qu’au Niger, l’âge médian dupremier mariage chez les fillesest de 15,7 ans. Selon vous, dansquelle mesure les récits de cesenfants peuvent aider le Niger àatteindre son dividende démo-graphique ? Je pense que ces 56 récits peuventaider. Ils mettent en évidence lesproblématiques d’éducation, desanté et d’emplois, qui sont directe-ment liés au dividende démogra-phique. Du moment où le Niger n’apas résolu ces problématiques, lepays n’atteindra pas son dividendedémographique, qui est justementune sorte de fenêtre où les jeunessont prêts pour prendre en charge

le Niger de demain. Ces récits exposent les diffé-rentes problématiques avec unvisage humain. Ce ne sont pasdes chiffres qui sont mis enexergues. Ce sont des enfantsqui racontent leurs histoiresavec beaucoup de passion.Pour nous, ce livre est un outilqui fait réfléchir. C’est un livrequi peut pousser à l’actionpour changer les choses. Noussouhaitons que ce livre puissepermettre aux dirigeants deprendre des décisions et d’in-vestir beaucoup plus dans cesfilles. ‘’Elles brisent le tabou’’est un outil de communicationet de plaidoyer pour échangeravec les partenaires. Il y a desnécessités, et au-delà, il y a ur-gence d’agir pour ces filles afin dechanger la donne du Niger. L’atteinte du dividende démogra-phique n’est pas gratuite, il faut tra-vailler pour l’avoir. Il faut desinvestissements pour le faire, et ilfaut surtout que les Nigériens s’en-gagent à le faire. Il s’agit là donc,pour notre institution, d’une petitecontribution en termes de réflexionet de pistes de solutions. Ce faisant,nous démontrons où il faut investir.Les grands investissements doiventêtre faits dans les secteurs de l’Edu-cation, la Santé et l’Emploi desjeunes. A notre avis, nous sommessur le droit chemin pour convaincre.Nous sommes aussi sur le droitchemin pour démontrer la route del’atteinte du dividende démogra-phique.Il faut rappeler que le Niger a le tauxdémographique le plus élevé aumonde. Pourtant, si on parvient àretarder le mariage et les gros-sesses précoces de ces enfants àl’âge de dix-huit, les filles aurontgagné en personnalité, en soliditédu corps, en éducation, en planifi-cation familiale, voire plus.Relativement à ces prises de pa-role et de position par des ado-lescentes sur le mariage desenfants, quelles sont les disposi-tions prises par l’UNFPA afinqu’elles servent de modèles poursensibiliser d’autres filles ? Nous avons fait un lancement à Ma-radi, en collaboration avec les auto-rités régionales et traditionnelles decette région qui est la plus peupléedu Niger. En cette circonstance, unemaman m’a dit : ‘’Vous avez libéréma fille. Mais plus important, vousm’avez aussi libérée’’. Pour moi,cela veut dire beaucoup. On estdans la bonne direction. On estaussi en train d’entrainer les parentsavec nous. Des chefs traditionnelsde la région de Zinder ont aussi euà exprimer le besoin que le pro-gramme ‘’Illimin’’ puisse atteindreleurs villages. Ces filles sont déjà des modèles, àcause de la manière dont elles secomportent. Elles sont plus respec-tueuses, plus propres. Beaucoupd’entre elles sont retournées àl’école. Elles racontent leurs his-toires, disant comment le pro-gramme les a aidées, et comment

elles sont engagées dans la lutte.Ce ne sont pas des filles qu’on peutréduire au silence ou faire taire. Leplus dur est derrière elles. Elles ont,au moyen d’arguments, su s’affir-mer. Pour nous, toutes ces fillessont des leaders dans leurs com-munautés. Il faut composer avecces filles. Pour ma part, je pensequ’elles ont tracé le chemin en pre-nant la parole. Les autres les regar-dent avec envie. Quand vous lisezleurs récits, vous avez l’impressionqu’elles ont effectué de longuesétudes, parce qu’elles ont faitpreuve d’intelligence innée, en s’or-ganisant pour dire ‘’Non’’ au ma-riage précoce, en s’appropriant desalliés pour dire ‘’Non’’, en s’appro-priant le mode de fonctionnementde leur société. Ce sont des fillesbrillantes. Le jour du lancement dulivre ‘‘Elles brisent le tabou’’,vous disiez que ‘’ces filles ont puinterrompre l’incessante et omni-présente pression sociale, sansjamais se rebeller contre leurs fa-milles. Elles ne voulaient pas at-traper une fistule obstétricale oumourir en donnant naissance...’’Au regard des dangers que vousavez cités, quelles sont les ac-tions qui seront menées dans lefutur par l’UNFPA pour l’élimina-tion total du mariage précoce. Nous sommes engagés dans sonélimination. Au-delà des questionsde droits humains, de la protectiondes filles, de la protection de leursanté et de la stimulation de leur po-tentiel, il y a le fait que le Niger estaussi engagé pour l’élimination dumariage précoce d’ici 2030. A cetitre, l’UNFPA appuie le Gouverne-ment qui, en 2014, a entamé sacampagne de l’Union Africaine pourl’élimination du mariage précoce.Nous sommes cependant un peu in-quiets. En effet, après une annéede lancement de cette campagne,le pays n’a toujours pas opté pourun plan national. Entre temps, noussommes parvenus à mettre l’accentsur la problématique, et c’est déjàun plus. Ainsi, avec le programme‘’Ilimin’’, nous sommes justement entrain de travailler sur le terrain, avecdes partenaires nigériens, pourmontrer que c’est possible de dire‘’Non’’ au mariage précoce. Pournous, c’est aussi là un apport dans

le cadre l’élimination du mariageprécoce. Nous agissons non seule-ment vis-à-vis des filles, mais aussiau niveau des communautés. Il fautle rappeler, le mariage précoce estune valeur et une norme sociale auNiger. L’idée est maintenant dechanger cela, pour que le mariagedes enfants ne soit plus une norme. Nous avons en outre mis en œuvreun volet ‘’dialogue communautaire’’qui nous permet de mettre les pro-blématiques sur le tapis et d’en dis-cuter. En titrant le livre ‘’Elles brisentle tabou’’, nous avons souhaité quecette discussion puisse être faitedans tous le ménages du Niger. Sil’on veut changer les choses, il fauten parler. Aussi ces filles qui racon-tent leurs récits ont pris le devantdans leurs communautés. Actuellement, on accompagne leGouvernement en montrant qu’il y ades modèles. On mobilise les fondspour l’accompagnement des objec-tifs. On apporte aussi l’assistancetechnique. Pourtant, une chose estcertaine, le Niger ne peut se déve-lopper pleinement si les filles conti-nuent à être mariées précocementet à avoir précocement des enfants.C’est pour le Niger un passageobligé d’éliminer le mariage précoced’ici 2030. De toutes manières, il apris la décision de le faire, et noussommes là pour l’accompagner. Jesuis convaincue que c’est possible. Mme Monique Clesca, c’est la mi-nistre de la Promotion de laFemme et de la Protection del’Enfant, Dr. Kadidiatou Maikibi,qui a préfacé le livre ‘’Elles bri-sent le tabou’’. Pouvez-vous nousdire quel genre de partenariatvous lie à cette institution dans lecadre de ce volet du ProgrammeIllimin ?Il y a un partenariat de longue dateentre l’UNFPA et le Ministère de laPromotion de la Femme et de laProtection de l’Enfant, et ce dansplusieurs domaines. Dans le cadrede la lutte contre le mariage des en-fants, le Ministère est un partenaireclé. Etant donné que le Ministère estdécentralisé, il est présent dans toutce que nous faisons dans les ré-gions et dans le cadre du pro-gramme ‘’Illimin’’. Mieux encore, en2014, le Ministère a lancé sa com-pagne pour l’élimination du mariageprécoce. Mais il lui faut accompa-gner cette campagne d’un pland’actions. Donc, sous peu, le minis-tère doit développer son plan d’ac-tions avec les différents partenaires.D’un autre côté, l’UNFPA a déjà eul’opportunité de définir ce qui se faitbien en la matière, et nous sommeségalement prêts à apporter notreappui. Notre institution est allée plusloin en travaillant avec l’UNICEF, etavec l’appui de plusieurs bailleurs,nous n’attendons que l’appel du Mi-nistère pour commencer à travaillersur ce plan. On a eu des rencontresavec la ministre de la Promotion dela Femme et de la Protection del’Enfant, et nos cadres égalementont organisé différentes rencontres.

Réalisée par Samira Sabou

! Interview de la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger,Mme Monique Clesca, relativement au lancement du livre ‘’Elles brisent le tabou’’« Avec le programme ‘’Ilimin’’, nous sommes justement en train de travailler surle terrain (!) pour montrer que c’est possible de dire ‘’Non’’ au mariage précoce »

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Mme Monique Clesca

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ANNONCES22

Lundi 21 Décembre 2015

Dans le cadre du renforcement des infrastructuresroutières, le Ministre de l’Economie et des Finances a signéavec le Directeur Général du Fonds Koweitien pour leDéveloppement Economique Arabe, un accord de créditd’un montant de six millions de dinars koweitiens, soitenviron 10,2 milliards de F CFA destiné au financementpartiel du Projet de construction de la route Filingué-Tahoua, tronçon Tébaram-Tahoua, d’un linéaire de 92kmdont 52 km financés par le Fonds koweitien.Ce financement s’inscrit à la fois dans le cadre dudésenclavement interne de notre pays et du renforcementde l’intégration économique régionale. Il permet laréalisation complète de la route Filingué –Tahoua d’unelongueur totale de 299 km. La construction de ce tronçonvise également à améliorer l’accès physique despopulations rurales aux marchés et aux services

administratifs tout en favorisant l’intégration nationale etrégionale.Le Ministre de l’Economie et des Finances s’est félicité de laconclusion de ce financement qui vient appuyer la politiqueéconomique mise en œuvre par le Gouvernement dans ledomaine prioritaire des infrastructures routières.Le Ministre de l’Economie et des Finances a réitéré au nomdu Gouvernement et des populations nigériennes, saprofonde gratitude aux Autorités koweitiennes pour l’aideapportée pour le développement économique et social denotre pays. Il a pris l’engagement que toutes lesdispositions seront prises pour garantir une bonneexécution en vue d’atteindre les objectifs assignés à cetteintervention.

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES /CABINET DU PREMIER MINISTRE

COMMUNIQUERelatif à la signature de l’accord relatif au financement partiel du projet de construction de la Route Filingué-Tahoua

Dans le cadre de la mobilisation des ressources extérieures, leMinistre de l’économie et des finances a signé avec la Banquemondiale, le mardi 15 décembre 2015, un accord de Créditd’Appui des Réformes d’Investissements Publics (CARIP) de 80millions de dollars US, soit environ 47,5 milliards de FCFA, autitre de l’année budgétaire 2015.Ce montant est la premièretranche d’une série d’appuis budgétaires pour les années 2015-2017.Cet appui budgétaire de la Banque mondiale vise à soutenir lesefforts du Gouvernement dans la mise en œuvre des réformesdans les secteurs clés de notre économie notamment la gestiondes investissements publics, des systèmes d’irrigation et dusecteur de l’électricité.Les réformes déjà effectives – et celles en cours et envisagéesdans les deux années à venir – ont pour finalité d’accroître larésilience de notre économie, de renforcer la stabilitémacroéconomique et de promouvoir une croissance économiquedurable et inclusive.

Par ailleurs, le Ministre de l’économie et des finances s’est engagéà ne ménager aucun effort pour préserver la qualité et ledynamisme de la coopération ainsi que le dialogue politiqueentre le Gouvernement du Niger et le Groupe de la BanqueMondiale, matérialisés entre autres, par un portefeuille de vingt-huit (28) projets actifs pour un montant de 1400 millions dedollars US, soit environ 825 milliards F CFA. Ce portefeuille,auquel s’ajoutent les appuis budgétaires, est appelé à sedévelopper avec l’instruction en cours de nouveaux projets pourun montant d’environ 90 milliards de FCFA.Le Ministre de l’économie et des finances a assuré que leGouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pourune utilisation transparente et efficace de cette assistancefinancière en vue de consolider les bases de la diversification etde la transformation de notre économie, vœu très cher à SonExcellence le Président de la République, Monsieur ISSOUFOUMAHAMADOU. Enfin, le Ministre de l’économie et des financesréitère la gratitude du Gouvernement aux Responsables de laBanque mondiale pour leur disponibilité à l’endroit de notrepays et souhaite une coopération encore plus fructueuse.

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

COMMUNIQUERELATIF A LA SIGNATURE DE L’ACCORD DE CREDIT D’APPUI DES REFORMES DES INVESTISSEMENTS PUBLICS 1ère PHASE

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MESSAGE 23

Lundi 21 Décembre 2015

COMMUNIQUE DE PRESSELe Fonds de Solidarité Africain (FSA) a reçu le 15 décembre 2015 à son Siège social à Niamey (Niger), dans le cadre d'unevisite de travail et d'amitié, une délégation de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), dont le Siège est sis àLomé (République Togolaise).Au prime abord, le Directeur Général du FSA, Monsieur Ahmadou Abdoulaye DIALLO, a échangé en tête à tête avec le Présidentde la BOAD, Monsieur Christian ADOVELANDE, qui a personnellement conduit la délégation de la banque.La séance de travail a été marquée par la signature de la Convention de Garantie à hauteur de trois milliards (3.000.000.000)FCFA accordée par le Fonds en faveur de la Banque, dans le cadre du financement du Projet de réhabilitation et d'exploitationsous enseigne «Radisson Blu» de l'Hôtel 2 février à Lomé, par la société Kalyan Hospitality Development Togo SAU.Au cours des travaux, les deux Institutions ont également fait la revue de leur collaboration, qu'elles souhaitent pérenne etfructueuse, et échangé sur la situation des dossiers en commun.Au terme de cette visite de travail, la délégation de la BOAD a exprimé son satisfecit quant à la qualité des échanges. Le FSA a, quant à lui, remercié ses hôtes pour le déplacement effectué et les bonnes perspectives annoncées et qui pourraientconforter la coopération entre les deux Institutions.

Fait à Niamey, le 15 décembre 2015Le Directeur Général,

Ahmadou Abdoulaye DIALLO

Le Fonds de Solidarité Africain (FSA) a reçu le 15 décembre 2015 à son Siège social à Niamey (Niger), dans le cadre d'une visitede travail et d'amitié, une délégation de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), dont le Siège est sis à Lomé(République Togolaise).Au prime abord, le Directeur Général du FSA, Monsieur Ahmadou Abdoulaye DIALLO, a échangé en tête à tête avec le Présidentde la BOAD, Monsieur Christian ADOVELANDE, qui a personnellement conduit la délégation de la banque.La séance de travail a été marquée par la signature de la Convention de Garantie à hauteur de trois milliards (3.000.000.000)FCFA accordée par le Fonds en faveur de la Banque, dans le cadre du financement du Projet de réhabilitation et d'exploitationsous enseigne «Radisson Blu» de l'Hôtel 2 février à Lomé, par la société Kalyan Hospitality Development Togo SAU.Au cours des travaux, les deux Institutions ont également fait la revue de leur collaboration, qu'elles souhaitent pérenne etfructueuse, et échangé sur la situation des dossiers en commun.Au terme de cette visite de travail, la délégation de la BOAD a exprimé son satisfecit quant à la qualité des échanges. Le FSA a, quant à lui, remercié ses hôtes pour le déplacement effectué et les bonnes perspectives annoncées et qui pourraientconforter la coopération entre les deux Institutions.

Fait à Niamey, le 15 décembre 2015Le Directeur Général,

Ahmadou Abdoulaye DIALLO

Le Conseil d'Administration du Fonds de Solidarité Africain (FSA) a tenu sa treizième session ordinaire à Niamey,République du Niger, les 10 et 11 décembre 2015.A l'issue de ses travaux, qui se sont déroulés dans une atmosphère chaleureuse et fraternelle ainsi que dans desconditions très satisfaisantes, le Conseil d'Administration du Fonds de Solidarité Africain tient à exprimer à SonExcellence Monsieur Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger, Chef de l'État, à Monsieur BrigiRAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à Monsieur Saïdou SIDIBE, Ministre de l'Economie et desFinances, aux Membres du Gouvernement et au Peuple Nigérien, sa profonde gratitude et ses sincères sentimentsde reconnaissance pour l'accueil chaleureux et l'hospitalité légendaire dont ses membres ont été gratifiés duranttout leur séjour à Niamey, ainsi que ses vifs et chaleureux remerciements pour toutes les facilités qui leur ont étéaccordées et qui ont permis un bon déroulement de ses travaux, x

Le Conseil d'Administration du FSA

COMMUNIQUE DE PRESSE

MOTION DE REMERCIEMENT

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