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CEGDC DU RUIS|UL
Catherine Gauthier, phtCEGDC du CHULCHU de Québec
Nathalie Mathieu, pht, Professeure de clinique U. Laval CIGD, CHAU de Lévis, CISSS‐CA
14 avril 2016
Stratégies d’évaluation et de diagnostic enphysiothérapie des personnes présentant une lombalgie chronique
http://www.builtlean.com/2016/01/29/find-physical-therapist/
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Objectifs de l’atelier
Faire connaître:
• Le processus de raisonnement clinique et le libellé diagnostique en physiothérapie;
• Les stratégies d’évaluation et de diagnostic en physiothérapie des personnes présentant une condition complexe de lombalgie chronique.
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Participants à l’atelierParticipants à l’atelier
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mpe-hve.be
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Rôles du physiothérapeute
• Évaluation des déficiences physiques touchant les systèmes neurologique et musculo-squelettique (dont les patrons de mouvements et les déficits posturaux) contribuant à la problématique douloureuse et aux limitations et restrictions fonctionnelles, et
• Intervention sur ces aspects neuro-musculo-squelettiques pour que les personnes récupèrent le maximum de leurs capacités physiques en fonction de leurs propres potentiels de récupération.
Site internet OPPQ, mars 2016(Ordre Professionnel de la Physiothérapie)
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Rôle d’évaluation du physiothérapeute au CEGDC
• Au sein des équipes dédiées, le physiothérapeute assume divers rôles dont celui de participer à l’évaluation globale de la personne.
• Le physiothérapeute contribue notamment à préciser les déficiences neuro-musculo-squelettiques et les limitations / restrictions fonctionnelles en considérant les facteurs personnels et environnementaux. (évaluation dans une perspective biopsychosociale)
Poster du Comité physiothérapie du CEGDC-RUIS UL, avril 2014 :« Rôles des physiothérapeutes travaillant auprès de personnes
présentant des douleurs dans le CEGDC (première étape pour harmoniser nos pratiques professionnelles) »
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Évaluation en physiothérapie
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Approche biopsychosociale
Considérant de nombreuses évidences démontrant que;
• L’expérience de la douleur musculo-squelettique et de l’incapacité est influencée par une variété de facteurs (physiques, psychologiques et sociaux);
• Les facteurs psycho-sociaux jouent un rôle important dans le développement et la persistance de la douleur et de l’incapacité;
Il est impératif d’adopter une approche holistique, biopsychosociale pour le suivi de ces personnes.
(Burton et al., 2004, Main et al., 2010, Nicholas et al., 2011, Laisné et al., 2012, Singla et al., 2014)
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Nombreux guides de pratique recommandent cetteapproche biopsychosociale en physiothérapie des personnes présentant une lombalgie:
• CLIP: Clinique des lombalgies interdisciplinaire en première ligne (2006)
• APTA: American Physical Therapy Association (Delitto et al., 2012)
• France: Recommandation d’utiliser classification APTA(Plantin A. 2016)
Approche biopsychosociale et lombalgie
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Approche biopsychosociale et modèle de la CIF
• Modèle conceptuel de la CIF suggéré pour guider l’évaluation, le raisonnement et le traitement en physiothérapie.
• Modèle de la CIF (OMS) reconnaît que la douleuret les incapacités peuvent être influencées par unecombinaison de facteurs biomédicaux, personnels et environnementaux. (Approche biopsychosociale)
CIF: Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé 2001
OMS: Organisation mondiale de la santé
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• Histoireo Revue de dossiero Échanges professionnelso Entrevue
• Revue systèmeo Examen physique sommaire
• Tests et mesures o Examen physique détailléo Outils de mesure
o Goniométrie, gallon è mesurer, etc…o Auto-questionnaires (mesures de perception)
Forme de l’évaluation en physiothérapie
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Stratégies d’évaluation et de diagnostic enphysiothérapie des personnes présentant
une lombalgie chronique
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Évaluation des fonctions organiques et des structures anatomiques
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Différentes classifications en lombalgie utilisées en physiothérapie
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« Prises isolément, ces classifications ne permettent pas de prendre en considération (toute) la complexité de la lombalgie »
Plantin A. Lombalgies (2016)
Classification de la CIF (APTA, 2012)
Structure et/ou fonction organique
Tests et examens
Déficit de mobilité Articulaires postérieuresDisques
Actif/passif: extension, rotationMouvemnts combinés en charge
Déficit de coordination Instabilité Prone instability testPassive lumbar extension testPainful catch signInstability catch sign
Douleur référée dans le membre inférieur
Disque, théorie de la convergence
Préférence directionnelle (McKenzie)
Douleur irradiée dans un segment ou une région
Nerf, radiculopathieHernie discaleHypomobilité de la racineSténose spinale
SLR, SLR croisé, dermatomes, myotomes et reflexes
“Cognitive or Affective Tendencies” (et désordre du système nerveux central)
Sx dépressifs, pensées catastrophiques, peurs, kinésiophobie, anxiété
PHQ‐2Pain catastrophizing scaleFABQ
Douleur diffuse généralisée(et désordre du système nerveux central)
Dlr »3mois, diffuseNe répond pas aux autres critères ci‐haut détaillés
Pain catastrophizing scalePHQ‐2FABQ (Plantin A., 2016)
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• Drapeaux rouges
• Analyse posturale
• Mouvements fonctionnels (marche, transferts, etc.) et tests fonctionnels seront abordés dans la section “Activité et Participation”
• Mouvements actifs lombaires
• Examen neurologique et tests neuro-dynamiques
• Stabilité et contrôle moteur
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Examen physique ‐ Contenu
• Examen de l’articulation sacro-iliaque
• Évaluation des articulations adjacentes (hanches, région thoracique)
• Souplesse musculaire
• Mobilité passive intersegmentaire
• Palpation
Adaptation de l’évaluation (structure, rythme, contenu) en fonction des facteurs de complexité de la condition de la personne (douleur intense, kinésiophobie, alliance thérapeutique en construction, etc.).
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Examen physique – Contenu (suite)
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Drapeaux rouges
Plantin A., (2016) Lombalgies: diagnostic et traitement selon les recommandations de l'APTA. Kinesither. Rev.
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Analyse posturale
Buts:
• Mettre en évidence la présence de déficits posturaux (structuraux ou fonctionnels).
• Déterminer si ces déficits sont en lien avec la problématique du patient.
Moyens utilisés:
• Observation: posture naturelle debout, dans les différents plans (antérieur, postérieur et latéraux)
• Grille posturale
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Analyse posturale
Que doit-on observer:
• Alignement général du patient• Présence de shift, scoliose, perte de lordose ou
hyperlordose• Volumes musculaires et l’aspect de la peau• Présence de positions antalgiques ou de
comportements douloureux• Attitude générale du patient et sa collaboration
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Mouvements actifs lombaires
Buts: Évaluer:
• Amplitude de mouvement (différents plans) et objectiver par la prise de mesures (distance doigt-sol, mesure de Schober, inclinomètre)
• Reproduction des symptômes et influence des mouvements sur ceux-ci
• Patron moteur et présence de mouvements aberrants
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Mouvements actifs lombaires (suite)
Patron moteur
o Qualité du mouvement exécuté qui implique l’action coordonnée du système nerveux et musculaire.
o Produit un mouvement harmonieux, sans cisaillement ni changement de plan et une facilité d’exécution.
Mouvements exécutés (vidéo 01.)
Mouvements actifs lombaire
• Vidéo non disponible
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Mouvements actifs lombaires (suite)
Mouvements aberrants: Éléments objectifs retrouvés lors des mouvements actifs et associés à la présence d’une instabilité lombaire.
o Arc douloureux en flexion ou au retour de flexiono Déviation du plan sagittal lors du mouvement de flexion
ou d’extensiono Gower sign + : utilisation des mains en appui sur les
cuisses pour remonter de la position fléchieo Inversion du rythme lombo-pelvieno Mouvements exécutés (Vidéo 02.)
Mouvements actifs lombaires
• Vidéo non disponible
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Mouvements actifs répétés
Buts: o Déterminer l’effet des mouvements répétés sur l’intensité
des symptômes et leur localisation (centralisation ou périphérisation des symptômes?).
Mouvements exécutés: o Flexion-extension-flexion latérale
debout, répétées 10Xo Extension répétée en D.V.,
extension maintenue 30 sec.
www.osteopathie-france.net
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Mouvements actifs combinés
Buts:
o Évaluer l’amplitude, le patron moteur et la reproduction de symptômes dans des mouvements plus complexes lorsque l’information obtenue est insuffisante dans les mouvements purs.
o Détecter la présence d’hypomobilité ou d’instabilité lors des mouvements en H et en I, selon ce qui est observé dans les différents quadrants.
Mouvements exécutés: (vidéo 03.et 04.) o En H et en I o En plan oblique ex: 2 mains vers un pied (flexion),
épaules vers un talon (extension)
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Mouvements actifs combinés
• Vidéo non disponible
Mouvements actifs combinés
• Vidéo non disponible
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Examen neurologique
• Clonus, Babinski• Myotomes, dermatomes, réflexes• Tests neuro-dynamiques: SLR, PKB, SLUMP• Sensibilisation centrale
(évaluation selon l’algorithme de Nijs 2014)
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Contrôle moteur et stabilité
Contrôle moteur:
o Capacité à régulariser les mécanismes essentiels aux mouvements.
www.ffgym.com
o Implication des systèmes neurologique et musculo-squelettique qui doivent travailler de façon concertée et interdépendante afin que la tâche exécutée soit réussie.
o Interaction entre le neurone, le muscle et l’environnement.
(Laurent Bouyer, Ph.D. Professeur agréé, département de réadaptation, U. Laval, Chercheur Cirris)
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Contrôle moteur et stabilité
Instabilité lombaire:www.ankf.fr
• Pendant l’exécution d’un mouvement, le patient perd la capacité à bien contrôler son geste pendant un bref instant (Magee 2008).
• Peut impliquer:o Déficit des éléments passifs de stabilisation (surfaces
articulaires, capsule, ligaments) Ex. spondylolisthesiso Inefficacité des éléments actifs (muscles)
Ex. Faiblesse de la musculature lombaireo Combinaison des deux éléments
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Contrôle moteur et stabilité
Différents tests sont utilisés pour évaluer le contrôle moteur et détecter la présence d’une instabilité lombaire:
1. Recrutement du muscle transverse abdominal2. Station unipodale3. Extension active de la hanche4. SLR actif5. Mouvements actifs en H et en I 6. Prone instability test 7. Pressions postéro-antérieures sur les épineuses
lombaires et autres tests passifs
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Contrôle moteur et stabilité
Recrutement du muscle transverse abdominal
But: • Évaluer la qualité de la contraction musculaire
(tonus, endurance) et la facilité de le recruter (présence de stratégies de compensations).
Description du test: • Palpation et observation dans différentes positions;
en statique et en dynamique et lors des gestes fonctionnels (ex. marche, assis/debout, escalier).
www.corewalking.com
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Contrôle moteur et stabilité
Station unipodale
But: • Évaluer la capacité de la musculature stabilisatrice
du tronc, du bassin et des membres inférieurs à maintenir un bon alignement du corps.
• Évaluer de façon plus spécifique le recrutement des abducteurs et des rotateurs externes de la hanche (Trendelenburg’s sign)
Description du test: (vidéo 05.)• Test positif: Incapacité à garder un bon alignement,
perte d’équilibre, abaissement du bassin d’un côté.
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Contrôle moteur et stabilité
• Vidéo non disponible
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Contrôle moteur et stabilité
Extension active de la hancheBut: Évaluer la capacité de recrutement des stabilisateurs
lombo-pelviens.Description du test: Observation de la qualité d’exécution
et la présence de compensations.Test positif: Rotation des épineuses, incapacité à garder le
bassin stable, difficulté à soulever la jambe de la table.
SLR actifBut: Évaluer la capacité de recrutement des stabilisateurs
lombo-pelviens.Description du test: Observation de la qualité d’exécution
et la présence de compensations. (vidéo 07.) Test positif: Reproduction des symptômes, compensations
lombo-pelviennes, difficultés d’exécution.
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Contrôle moteur et stabilité
• Vidéo non disponible
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Contrôle moteur et stabilité
Prone instability test
But: • Évaluer la probabilité que le patient réponde
positivement à un programme de stabilisation lombaire.Description du test: (vidéo 17)Test positif:
• Douleur présente lors de la pression sur une épineuse en position de repos (partie 1 du test), et qui diminuede façon significative lors du soulèvement des jambes du sol (partie 2 du test).
• Une légère diminution des symptômes ne constitue pas un test positif (Delitto et al, 2012)
Propriétés métrologiques: spécificité 58%, sensibilité 72% k= 0.87 (Delitto et al, 2012)
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Contrôle moteur et stabilité
• Vidéo non disponible
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Contrôle moteur et stabilité
Pression postéro-antérieure sur les épineuses
But: • Évaluer les structures stabilisatrices passives
Description du test: patient en D.V., application d’une pression postéro-antérieure progressive et oscillatoire sur les apophyses épineuses.
Test positif: • Reproduction de douleur (test provocatif) • Quantité de mouvement des segments et sensation
perçue en fin de mouvement aussi notésPropriétés métrologiques: k= 0.25 - 0.55 (douleur)
(Delitto et al. 2012)
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
But:• Tests dynamiques: Évaluer l’asymétrie du mouvement
des ailes iliaques.• Tests provocatifs: Déterminer s’il y a reproduction des
symptômes du patient lors de la mise en tension de l’articulation et des ligaments de la région sacro-iliaque.
Tests utilisés: • Test dynamique: test de flexion de la hanche (Gillet test)• Tests provocatifs:
o Écartemento Compressiono Cisaillement postérieur de la hanche
(thigh trust)o Pression sacrée
www.pfc.dromgbn.top
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Test de flexion de la hanche (Gillet test)
But: • Évaluer s’il y a une asymétrie de mouvement de la
région sacro-iliaque lors de la flexion active de la hanche en mise en charge unipodale
Description du test: (vidéo 19)
Test positif: • S’il y a asymétrie dans le mouvement
caudal que doit faire l’aile iliaque d’un côté par rapport à l’autre.
Propriétés métrologiques: spécificité 68% sensibilité 43% (Drefuss et al, 1996)
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Examen de l’articulation sacro-iliaque
• Vidéo non disponible
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Tests provocatifs (Szadek et al, 2009)
• Études récentes recommandent l’utilisation de plusieurs tests diagnostiques pour l’examen de la sacro-iliaque plutôt que de conclure sur le résultat d’un seul test.
• Combinaison d’au moins 3 tests provocatifs positifs: Valeur diagnostique élevée (douleur originant de la région sacro-iliaque) (spécificité 76%, sensibilité 85%)
• Toutefois difficile de préciser l’origine des structures atteintes: intra-articulaires ou extra-articulaires (capsule, ligaments, muscles).
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Test provocatif: Écartement (distraction test)
But: • Mettre une tension sur les structures ligamentaires
antérieures des articulations sacro-iliaques tout en créant une compression postérieure des surfaces articulaires.
Description du test: (vidéo 08)
Test positif: • Reproduction des douleurs de consultation
Propriétés métrologiques: spécificité 81% sensibilité 60%(Laslett et al, 2005)
Examen de l’articulation sacro-iliaque
• Vidéo non disponible
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Test provocatif: Compression
But: • Mettre une tension sur les structures ligamentaires
postérieures des articulations sacro-iliaques tout en créant une compression antérieure des surfaces articulaires.
Description du test: (vidéo 09)
Test positif: • Reproduction des douleurs de consultation
Propriétés métrologiques: spécificité 70% sensibilité 60% (Van der Wurff et al, 2006)
Examen de l’articulation sacro-iliaque
• Vidéo non disponible
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Test provocatif: Cisaillement postérieur de la hanche (Thigh trust test)
But: • Créer une force de cisaillement antéro-postérieure au
niveau de l’articulation sacro-iliaque du côté testé.
Description du test: (vidéo 10)
Test positif: • Reproduction des douleurs de consultation
Propriétés métrologiques: (Szadek et al, 2009)• Spécificité 66% sensibilité 91% • Pouvoir discriminatif significatif pour dx dlr sacro-iliaque:
Si 2 tests provocatifs (+) (compression et cisaillement postérieur de la hanche)
Examen de l’articulation sacro-iliaque
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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Test provocatif: Pression sacrée (sacral trust)
But: • Créer un cisaillement du sacrum sur l’aile iliaque.
Description du test: (vidéo 20)
Test positif: • Reproduction d’une douleur à la région sacro-iliaque,
correspondant à la douleur de consultation du patient.
Propriétés métrologiques: spécificité 75% sensibilité 63% (Laslett et al, 2005)
Examen de l’articulation sacro-iliaque
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Mobilité de la hanche
But: • Évaluer la mobilité active et passive de la hanche
et l’influence de la hanche sur les symptômes du patient.
Description du test: (vidéo 11)
Test positif: • Reproduction des symptômes lors des mouvements• Limitation d’amplitude articulaire qui
pourrait influencer la biomécanique de la région lombaire.
www.dr-lefebvre.fr
Mobilité de la hanche
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Test spécifiques à la hanche
FADDIR
But: • Test de provocation pour une lésion intra-articulaire
à la hanche
Description du test: (vidéo 13)• Combine des mouvements de flexion, d’adduction
et de rotation interne.
Test positif: douleur à l’aine (douleur de consultation)
Propriétés métrologiques: • Spécificité 10% sensibilité 75% • Considéré comme un bon test de dépistage. • Utilité pour tirer une conclusion est par contre très
faible (Cleland, 2005).
Tests spécifiques à la hanche
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Tests spécifiques à la hanche
FABERE
But: • Détecter une limitation de mobilité et la présence
d’une pathologie à la hanche.
Description du test: (vidéo 12)• Combine des mouvements de flexion, d’abduction
et de rotation externe.
Test positif: asymétrie ou reproduction de douleur hanche.
Propriétés métrologiques: • Sensibilité 82% • Spécificité très faible (Maslowski et al, 2010)
Tests spécifiques à la hanche
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Souplesse musculaire
Plusieurs tests existent pour évaluer la souplesse musculaire de la région de la hanche. Si une perte de flexibilité musculaire est identifiée, déterminer si elle contribue à la problématique douloureuse.
Test de Thomas But:
• Évaluer la souplesse du muscle psoas-iliaque et la présence d’une contracture en flexion à la hanche.
• Déterminer la présence de raideur de la bandelette iliotibiale et du muscle droit antérieur.
Description du test: (vidéo 16)Test positif:
• Cuisse décollée de la table ou lordose augmentée(psoas),• Hanche en abduction (bandelette) • Genou fléchi à un angle < à 90 ° (droit antérieur)
Souplesse musculaire
• Vidéo non disponible
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Souplesse musculaire
Mise en tension du pyramidal
But: • Évaluer la souplesse du pyramidal et
la reproduction des symptômes de consultationDescription du test: (vidéo 14)Test positif:
• Douleur ou symptômes de consultation à la région fessière
Attention:• Ce test met en tension plusieurs structures
et n’est pas exclusivement spécifique au pyramidal. • Il est important de compléter l’évaluation par les
mouvements actifs, passifs, résistés mettant en tension le pyramidal et par la palpation.
Souplesse musculaire
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Mobilité passive intersegmentaire
Mouvements passifs physiologiques intervertébraux (MPPIV):
But: • Déterminer si un segment est hypomobile ou hypermobile
Description du test: (Magee, 2008)• Tester dans plusieurs directions: flexion, extension,
flexion latérale, rotation
Flexion Extension Flexion latérale
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Palpation
Principalement utilisée afin de préciser :• Tonus musculaire• Tensions anormales • Points gâchettes (région lombaire et régions adjacentes)• Régions hyperalgésiques ou allodyniques lors d’une
sensibilisation du système nerveux.
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Examen neurologique
• Clonus, Babinski• Myotomes, dermatomes, réflexes• Tests neuro-dynamiques: SLR, PKB, SLUMP• Sensibilisation centrale
(évaluation selon l’algorithme de Nijs 2014)
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Tests neuro‐dynamiques
But: • Évaluer la mobilité du tissu neuro-méningé et sa sensibilité
au stress mécanique et à la compression. (Magee, 2008).
Tests exécutés• SLR (Straight Leg Raising) ou test de Lasègue• Slump• PKB (Prone Knee Bend)
Ce qui est recherché: • Reproduction ou modification des symptômes du patient• Amplitude• Asymétrie
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Tests neuro‐dynamiques
SLR (Straight Leg Raising): Fait partie des tests neurologiques les plus utilisés
But: • Mise en tension des racines L4-L5-S1 (nerf sciatique)
Description du test: (vidéo 06) Mise en tension progressiveet séquentielle
Test positif: (Magee, 2008)• Reproduction de symptômes à la région lombaire ou au
membre inférieur, dans le territoire du nerf sciatique• Angle de 70 degrés ou moins d’élévation • Ajout de manoeuvres provocatives : flexion dorsale cheville,
flexion cervicale et autres
Propriétés métrologiques: spécificité 87% sensibilité 33% (Magee 2008)
Tests neuro-dynamiques
• Vidéo non disponible
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Tests neuro‐dynamiques
Slump:Test neurologique le plus utilisé pour membre inf. (Magee 2008)
But: • Évaluer la reproduction des symptômes lors de la mise en
tension du tissu neuro-méningé (principalement nerf sciatique et dure-mère).
Description du test: (vidéo 15) Mise en tension progressive et séquentielle
Test positif: (Magee, 2008)• Reproduction des symptômes de consultation avec les
manoeuvres provocatrices suivi d’une diminution des symptômes avec le relâchement de la flexion cervicale.
• ET présence d’une asymétrie de l’extension des genoux
Propriétés métrologiques: spécificité 83% sensibilité 84% (Majlesi et al, 2008)
Tests neuro-dynamiques
• Vidéo non disponible
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Tests neuro‐dynamiques
PKB (Prone Knee Bend)
But: • Mise en tension des racines L2-L3-L4,
du nerf fémoral et du quadricepsDescription du test: (vidéo 18) Mise en tension progressive
et séquentielle Test positif: (Magee, 2008)
• Reproduction de symptômes dans la région lombaire /fesse /cuisse postérieure indique une atteinte des racines L2-L3.
• Reproduction de symptômes à la face antérieure de la cuisse indique une atteinte du nerf fémoral ou une rétraction du quadriceps.
Propriétés métrologiques: inconnues
Tests neuro-dynamiques
• Vidéo non disponible
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Définition
• Douleur distincte de la douleur nociceptive ou neuropathique périphérique.
• Douleur résultant, de façon prédominante, d’une dysfonction neurophysiologique du SNC:
o Augmentation de l’activité des voies facilitatrices de la douleur et malfonctionnement des voies descendantes inhibitrices résultant en un contrôle endogène dysfonctionnel.
o Hyperactivité de la neuromatrice.
(Smart 2008, Nijs 2010, IASP, Taxonomy 2011, Nijs et al., 2014 )
Sensibilisation centrale
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• Caractéristique majeure de certains désordres douloureux chroniques: whiplash chronique, fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique
• Retrouvée chez certains sous-groupes de personnes dont celles présentant: lombalgie chronique, whiplash, ostéoarthrite, PAR, épicondylite, douleur épaule, céphalée
• Plusieurs types d’études supportent la présence de SC pour ces personnes (« Observational brain imaging studies, psychophysical testing, cerebral metabolism studies»).
(Nijs et al., 2014, Smart 2012, Nijs et Meeus, 2012,Nijs, 2010)
Sensibilisation centrale et lombalgie
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Pas de « gold standard »
• « Remains a need for valid and reliable assessment tool which can accurately link specific clinical signs and symptoms to a particular mechanism. » (Pergolizz, 2013)
• Questionnaires:
o Plusieurs existent pour différencier douleur neuropathique vs non-neuropathique (Jones, 2013):LANSS, NPQ, DN4, StEP, PainDETECT, IDPain, Etc.
o Mais ne différencient pas la sensibilisation centrale.
• Évaluation clinique (dont examen physique) et le jugement clinique « offer greater potential » pour classifier la sensibilisation centrale (Nijs et al. 2014)
Sensibilisation centrale: Évaluation
• Lignes directrices proposées pour la classification différentielle de la douleur neuropathique, nociceptive et la sensibilisation centrale o Basées sur « direct and indirect research findings » (plus de 200 publications)o Supportées par consensus de 18 experts en douleur chronique (13 institutions
et 7 pays) comptabilisant + de 100 années d’expériences cliniques/ recherches
• Conclusions: o Les cliniciens peuvent utiliser cet algorithme de classification différentielleo Limitations: Requiert expérimentation dans des études futures
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Identifier la sensibilisation centrale avec l’algorithme de classification
Rechercher:• Critère 1: Douleur disproportionnée• Critère 2: Distribution diffuse des symptômes• Critère 3: Hypersensibilité à divers stimuli
environnementaux
Sensibilisation centrale « confirmée » si: o Critères 1 + 2 ouo Critères 1 + 3
Facteurs psycho-sociaux doivent être évalués mais ils ne font pas partie des critères de l’algorithme de classification de Nijs.
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Algorithme de classification
Critère 1
Critère 2
Critère 3Hypersensibilité à divers stimuli environnementaux
Sensibilisation centrale : • Critères 1 + 2 ou• Critères 1 + 3
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• Critère obligatoire
• Définition:
o La sévérité de la douleur et des incapacités perçues est disproportionnée par rapport à la nature et à la gravité de la blessure/pathologie
• Évaluer (entrevue, examen physique, questionnaire) et comparer:
o Intensité de la douleur et des incapacités VSo Nature de la pathologie/blessure
Critère 1: Douleur disproportionnée –Évaluation
CEGDC DU RUIS|UL
Subjectif:• Douleur, allodynie et hyperalgésie: localisation diffuse
ne correspondant pas à une distribution segmentaire
Objectif: • Évaluation de la sensibilité. Rechercher:
o Allodynie ou hyperalgésie o Localisation diffuse hors des segments de la
nociception primaire
• Palpation: o Douleur/ sensibilité de régions diffuses
Critère 2: Distribution diffuse des symptômes ‐Évaluation
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• Hypersensibilité possible à température, chaud/ froid, stress, émotions, lumière, bruit, aliments, odeurs, médication
• Hypothèse basée sur nombreuses études psycho-physiologiques (mais évidences directes encore manquantes)
Subjectif:• Suggéré de questionner la présence d’hypersensibilité
à la lumière, bruit, odeur, sensations froid/chaud Objectif:
• Questionnaire « Central Sensitization Inventory »: Outil en partie validé (Neblett, 2013) mais questionné par autres chercheurs (Mayer et al., 2012, Neblett et al., 2015)
• Faire l’examen subjectif pour le moment
Critère 3: Hypersensibilité à divers stimuli –Évaluation
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Évaluation clinique des activités et de la participation
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Évaluation des activités et de la participation
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Évaluation des activités et de la participation
Sont recherchées:
• Les limitations d’activités • Les restrictions de la participation
Évaluation clinique:
• L’entrevue• L’examen clinique
o Mouvements fonctionnelso Tests fonctionnels (Outils de mesure) o Perception d’incapacités: auto-questionnaires
(Outils de mesure)
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Entrevue
• AVQ, AVD, loisirs:
o Antérieurs o Actuels (capacités, difficultés et incapacités perçues)o Satisfaction
• Travail:
o Arrêt travailo Litige o Environnement (physique et humain)o Capacités et incapacités perçues
CEGDC DU RUIS|UL
Examen clinique: Mouvements fonctionnels
• Mouvements observés: o Marche et transferts o Escaliers o S’accroupir, se relever o Etc.
• Paramètres évalués: o Patron de mouvements (qualité du mouvement)o Amplitude et forceo Symptômes reproduits (douleur, fatigue,
sx sensoriels ou moteurs, etc.)o Comportements (lenteur, protection,
appréhension, peur, etc.)
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Examen clinique: Tests fonctionnels
• Recommandés en complément aux questionnaires de perception d’incapacités:o L’ajout de tests fonctionnels permet d’obtenir
« a more comprehensive measure » du fonctionnement de la personne. (Andersson 2010, Maureen 98, Harding 94)
• Tests mesurant la réalisation de certaines: o Activités de la vie quotidienneo Capacités liées au retour au travail
• Lombalgie; batterie de 6 tests fonctionnels fréquemment cités dans la littérature
(Harding 94, Maureen 98, Smeets 2007, Magee 2008, Andersson 2010, Hurjnen, 2013)
CEGDC DU RUIS|UL
Batterie de 6 tests fonctionnels
1. Tests de marche 5 minutes
2. Marche sur 50 pieds
3. Assis-debout 5 fois
4. Escaliers montée-descente 1 minute
5. Loaded forward reach
6. PILE test (Progressive Isoinertial Lifting Evaluation)
(Harding 94, Maureen 98, Smeets 2007, Magee 2008, Andersson 2010, Hurjnen et al., 2013)
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Batterie de 6 tests fonctionnels
• Étudiée chez une population de personnes présentant lombalgie chronique
• Facile à administrer, équipement et instruction simples• Mesure des activités de la vie quotidienne affectées• Outil de mesure de suivi• Qualités métrologiques: certaines ont été étudiées;
o Évidences modérées pour la validitéo Fidélité inter-évaluateur et fidélité test-retest:
Excellente à bonne (ICC= 0.74-0.99)o Corrélation modérée avec questionnaires (r=0.37-0.60)o Valeurs normatives? Certaines données..
(Harding 94, Maureen 98, Smeets 2007, Magee 2008, Andersson 2010, Hurjnen et al., 2013 Ratter et al. 2014)
CEGDC DU RUIS|UL
Test de marche 5 minutes
• Épreuve dont l’objectif est de parcourir la plus grandedistance possible de marche en 5 minutes
• Test de suivi
• Environnement:
o Circuit en forme de 8 de 30 mètres de longo Corridor sans rampe dont les murs sont libres et sur
lesquels la personne peut s’appuyero Surface non glissante et sans tapiso Endroit calme
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Test de marche 5 minutes
• Consignes:
o Marcher la plus grande distance possible durant5 minutes sans accessoire de marche
o S’appuyer au mur de même que s’asseoir sont permiso Informer la personne du temps réalisé à chaque tour
(60 mètres) ou à chaque min. si la personne est lente
• Données: distance totale en mètres
• Valeurs de normalité: Simmonds et al. 1998 (n:92)o 518 m en moy. (376-671m) o Personnes avec lombalgie: 427 m en moy. (145-613 m)
• Qualité métrologiques: Fidélité excellentetest- retest ICC=0.92 et inter évaluateur ICC=0.99
CEGDC DU RUIS|UL
Marche sur 50 pieds
• Épreuve dont l’objectif est de marcher le plus rapidement possible sur une distance de 50 pieds
• Test de suivi
• Environnement:
o Circuit en forme de 8 de 50 pieds(25 pieds à l’aller, 25 pieds au retour)
o Pas d’autres infos
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CEGDC DU RUIS|UL
Marche sur 50 pieds
• Consignes:
o Marcher le plus vite possible sur ce circuit aller-retour o Sans accessoire de marche / peut s’appuyer au mur
• Données: temps total en secondes
• Valeurs de normalité: 8 à 9 secondes (Sluka, 2009)
• Qualités métrologiques:
o Fidélité test-retest ICC=0.80, fidélité inter évaluateurICC=0.99
CEGDC DU RUIS|UL
Assis‐debout 5 fois
• Épreuve dont l’objectif est de réaliser 5 fois le transfert assis-debout le plus rapidement possible
• Test de suivi
• Environnement:
o Chaise sans appui-bras avec assise à 45 cm ou 18 poo Chaise adossée à un mur
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CEGDC DU RUIS|UL
Assis‐debout 5 fois
• Consignes:
o Vous devez vous lever de la chaise puis vous rasseoir 5 fois de suite le plus rapidement possible
o Bras croisés (?)o Réalisez une deuxième fois l’épreuve (?)
• Données: temps total en secondes / faire la moyenne des deux données pour la donnée finale
• Valeurs de normalités: 7 à 8 secondes (Sluka, 2009)
• Qualités métrologiques:o Fidélité excellente, Test-retest ICC=0.89, inter-
évaluateur ICC=0.99o Sensibilité au changement acceptable
CEGDC DU RUIS|UL
Assis‐debout 5 fois
Autres valeurs de normalité selon l’âge et le sexe
Tiré d’une étude sur les instruments de mesure utilisés au programme PIED, Direction publique de Montréal, 2007
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CEGDC DU RUIS|UL
Escaliers montée‐descente 1 minutes
• Épreuve dont l’objectif est de monter et de descendreun pallier d’escalier de 5 marches pendant une minute.
• Test de suivi
• Environnement:
o Pallier de 5 marches d’escaliero Hauteur des marche non décriteo Une rampe d’un côté et de l’autre côté, un mur
facilement accessibleo Une chaise disponible pour repos au besoin
CEGDC DU RUIS|UL
Escaliers montée‐descente 1 minutes
• Consignes:
o Montez et descendez ce pallier de 5 marches pendant 1 minute
o Vous pouvez utiliser la rampe et le mur au besoino Une chaise est disponible si vous deviez vous reposer
• Données: Nombre total de marches montées et descendues(ex: 10 marches montées, 8 marches descendues =18)
• Valeurs de normalité: 48 marches (Magee, 2008, Waddell 98)
• Qualités métrologiques:
o Fidélité excellente, inter évaluateur ICC=0.99, test-retest ICC=0.94
o Sensibilité au changement acceptable
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CEGDC DU RUIS|UL
Loaded forward reach
• Semblable au “Functional reach test”
• Réalisé avec une charge (bâton): hommes:4.5 kg, femmes:2.25 kg
• Consignes:
o Soulever la charge du sol à la hauteur des épauleso Étendre les bras avec la charge en bout de bras
(position 1)o Tendre les bras et le corps vers l’avant avec la charge en
bout de bras sans décoller les talons du sol (position 2) o Données: distance en cm entre les positions 1 et 2
CEGDC DU RUIS|UL
Loaded forward reach
• Valeur de normalité: non décrite
• Qualités métrologiques: Fidélité Test-retest ICC=0.91, inter évaluateur ICC=0.99
• Commentaires et réserves:
o Augmente la force de compression a/n vertébralo À risque d’augmenter la douleur chez notre clientèle ?o À risque d’altérer l’alliance thérapeutique ?o Mouvement dont l’ergonomie est inadéquate (mvt à
éviter)o Non utilisé dans notre réalité de pratique
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CEGDC DU RUIS|UL
Examen clinique: Perception d’incapacités: Auto‐questionnaires
Évidences de niveau A soutenant l’importance de réaliser ces tests.
• APTA : Oswestry et Roland-Morris• CLIP: Échelle du dos du Québec• Registre québec douleur: Brief Pain Inventy ou
Inventaire concis de la douleur• Tests de suivi: « These tools are useful for
identifying a patient’s baseline status relative to pain, function, and disability and for monitoring»
CEGDC DU RUIS|UL
Perception d’incapacités: auto‐questionnaires
Spécifique à la lombalgie
• Oswestry• Roland-Morris• Échelle du dos du Québec
Générique: (IMMPACT 2005, RQDC 2010, CMQ 2009)
• Brief Pain Inventory (BPI) -Inventaire concis de la douleur (Qc et Fr.)
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Oswestry disability index (ODI)
Cambou Michael, 2010
Tiré de: http://mediatheque.univ-paris5.fr/doc/racine/f/flandinf/85983Oswestry.PDF
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Échelle du dos du Québec Cambou Michael, 2010
• Fidélité test-retest excellente ICC-0.93 (anglais) et 0.88 (français)• Corrèle bien avec le Roland-Morris (r=0,77) et Oswestry (r=0.80)• Bonne sensibilité au changement (0.80) (Wilhelm et al., 2010)
Tiré du Programme CLIP, 2006
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CEGDC DU RUIS|UL
• Outil recommandé et largement utilisé: IMMPACT 2005, RQRD 2010, CMQ 2009
• Caractéristiques: (Charette 2011)o Initialement pour douleur et cancero Mesure appropriée pour vaste gamme de douleurso Excellentes qualités métrologiques
• Contenu: 2 sectionso Intensité (EN)o Interférence avec la vie quotidienne (EN)
• Cotation: moyenne des résultats par section (Total: 10)o Passation: environ 10 minutes
Brief Pain Inventory (BPI) –Inventaire concis de la douleur (Québec)
Tiré de: « Lignes directrices du Collège des médecins du Québec-Douleur chronique et opioïdes: L’essentiel », mai 2009
Adapté de Cleeland, CS, Ryan K.M. 1994
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Évaluation clinique des facteurs personnels et environnementaux
Évaluation des facteurs personnels et environnementaux
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Facteurs personnels et environnementaux
• L’expérience de la douleur MS et de l’incapacité associée est influencée par une variété de facteurs (biopsychosociaux).
• Les facteurs psycho-sociaux jouent un rôle important dans le développement et la persistance de la douleur et de l’incapacité.
• Les guides de pratique en lombalgie recommandent d’évaluer ces facteurs psycho-sociaux.
(Burton et al., 2004, Main et al., 2010, Nicholas et al., 2011, Laisné et al., 2012, Singla et al., 2014, CLIP 2006,
Delitto et al., 2012-APTA)
CEGDC DU RUIS|UL
Évaluation des facteurs personnels et environnementaux
• Quoique le physiothérapeute utilise le modèle conceptuel de la (CIF) qui considère l’importance de ces facteurs;
• Quoique certains modèles d’application clinique ont été proposés pour l’évaluation de ces facteurs en physiothérapie (Main and George, 2011, Nicholas and George, 2011)
• « Little is know on how physiotherapist apply biopsychosocial concept in their assessment (…) particularly for personswith non specific back pain. (Oostendorp et al., 2015)
• L’évaluation clinique de ces facteurs serait « less developedand structured than their assessment of physical problems.» (Sanders et al., 2013)
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Facteurs personnels et environnementauxDimensions à évaluer
Facteurs personnels:• Croyances, perceptions et compréhensions• Comportements• Émotions
Facteurs environnementaux:• Comportement des proches• Obstacles reliés au travail et à l’agent payeur• Obstacles liés au système de santé
(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015)
CEGDC DU RUIS|UL
Facteurs personnels
• Croyances, perceptions et compréhensions de la personne:o Connaissances/compréhensions de sa problématique
de douleuro Perception d’une atteinte graveo Perception erronée sur son pronostico Perception d’investigation médicale inachevéeo Présences de diagnostics multipleso Pensées catastrophiqueso Attentes irréalistes et/ou uniquement axées sur le
soulagement de la douleuro Perception négative de l’impact de l’activité sur la
condition
(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015)
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Facteurs personnels
• Émotions de la personne:o Kinésiophobieo Peurso Sx dépressifs/I. suicidaires
• Comportements de la personne:o Stratégies de gestion de la douleur (active vs passive)o Évitement-reposo Persévérer dans la tâcheo « Tout ou rien »
(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015 )
CEGDC DU RUIS|UL
Facteurs environnementaux
• Comportement des proches: o Surprotection vs indifférence
• Obstacles liés au travail et à l’agent payeur/assureuro Perception que les capacités ne correspondent pas aux
exigences élevées du travailo Travail perçu comme monotoneo Superviseur et collègues perçus comme non soutenanto Conflits avec agent payeur et/ou assureuro Absence de possibilité de travail modifiéo Exigences élevées au travail
(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015)
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Évaluation des facteurs personnels et environnementaux
Évaluation clinique:
• Entrevue
• Examen clinique
• Auto-questionnaires
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Entrevue en physiothérapieFacteurs personnels et environnementaux
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• Objectifs: Développer et évaluer le processus d’entrevue biopsychosociale que mènent les physiothérapeutes auprès des personnes présentant lombalgie /cervicalgie chronique
• La méthode SCEBS a été utilisée pour documenter et évaluer l’entrevue de 20 physiothérapeutes auprès de 108 personnes.
• La méthode SCEBS documente les questions à poser pour chacune des dimensions suivantes « Somatic, Psychological(Cognition, Emotion, Behavior) and Social ».
The Scientific World Journal, 2015, Article ID http://dx.doi.org/10.1155/2015/170463
• Résultats: L’entrevue des dimensions
o Somatique (physique) s’est avérée excellente avec 98.3% des questions en conformité avec le SCEBS.
o Psychosociales s’est avérée incomplète avec: 43.1% pour la Cognition, 38.3% pour le Comportement, 27.8% pour les Émotions et 18.2% le Sociale du SCEBS.
• Conclusion: o Forte recommandation d’implanter des stratégies
d’éducation dont la méthode SCEBS dans la formation des pht en vue d’améliorer l’entrevue biopsychosociale.
The Scientific World Journal, 2015, Article ID http://dx.doi.org/10.1155/2015/170463
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Méthode SCEBSPropositions de questions d’entrevue
Méthode SCEBSPropositions de questions d’entrevue
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Méthode SCEBSPropositions de questions d’entrevue
Méthode SCEBSPropositions de questions d’entrevue
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Examen cliniqueFacteurs personnels et environnementaux
En cours d’examen physique:
• Observer les comportements pouvant témoigner de la présence de facteurs personnels défavorables tels: protection, appréhension, douleur, peur, évitement, crainte, comportements excessifs (se frapper/frotter intensément), etc.
• Prévoir la passation d’auto-questionnaires pour documenter la présence et l’importance de ces facteurs. Choisir un moment et un environnement propices à cette passation.
CEGDC DU RUIS|UL
• D’innombrables questionnaires existent pour documenter divers facteurs: kinésiophobie, catastrophisme, dépression, perception d’injustice, anxiété, qualité de vie, etc. (Dworkin2005, IMMPACT)
• Auto-questionnaires présentés ce jour:
o Échelle des pensées catastrophiques liées à la douleur Pain Catastrophizing Scale (PCS-CF)
o Échelle de kinésiophobie de Tampa (EKT) Tampa Scale of Kinesiophobia (TSK)
o Fear Avoidance Belief Questionnaire (FABQ)
Auto‐questionnaires
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• Pain Catastrophizing Scale (PCS) (Sullivan et al.,1995) Traduction canadienne-française (PCS-CF) (French et al., 2005)
• 13 items (pensées et sentiments que les individus peuvent avoir lorsqu’ils souffrent)
• Échelle Likert de 5 points (0 = pas de tout; 4 = tout le temps)
• Cotation des trois composantes: 1- Rumination (Somme des items 8+9+10+11) 2- Amplification (Somme des items 6+7+13)3- Impuissance (Somme des items 1+2+3+4+5+12)
Cotation totale: Somme des items. Max. de 52 pts
Échelle des pensées catastrophiques liées à la douleurPain Catastrophizing Scale (PCS)
CEGDC DU RUIS|UL
• Cotation: Plus le score est élevé, plus le catastrophisme est important. Interprétation des scores:
0-20 / 52 : faible20-30 / 52 : faible à modéré30-40 / 52 : modéré40 et +/52 : élevé
• Qualités métrologiques:o Version canadienne française validée (French et al., 2005)o Fidélité satisfaisante, stabilité ok, fiabilité oko Cohérence interne : coefficient = ,91o Test-retest à deux semaines : corrélation r = ,85o Outil recommandé pour la clinique et la recherche
Échelle des pensées catastrophiques liées à la douleurPain Catastrophizing Scale (PCS)
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French, D.J. et al. (2005). L’Échelle de dramatisation face à la douleur PCS-CF, adaptation canadienne en langue française de l’échelle « Pain catastrophizing Scale » Revue canadienne des sciences du comportement, 37, p. 181-192
Tiré du Programme CLIP 2006
CEGDC DU RUIS|UL
• Tampa Scale of Kinesiophobia (TSK) (Kori et al.1990) Traduction canadienne-française (French et al., 2002)
• 17 items (croyances et peurs de la douleur/de se blesser à nouveau en raison du mouvement)
• Échelle de type Likert de 4 points (1 = fortement en désaccord, 4= fortement en accord)
Échelle de Kinésiophobie de Tampa (EKT)
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• Cotation/interprétation:o Score total (addition de chaque item): max. de 68 ptso Scores des items (#4, 8, 12, 16) doivent être inverséso Plus le score total est élevé, plus la kinésiophobie est
importante. Plus précisément: 17-40 /68 : faible, 40-50 /68: modéré, 50-68 /68: élevé
• Qualités métrologiques:
o Validation de l’instrument (French et al., 2002)o Cohérence interne adéquate (coefficient = ,71).o Validité de construit satisfaisante o Outil recommandé dans la littérature pour la clinique et
la recherche
Échelle de Kinésiophobie de Tampa (EKT)
CISSS , CIGD, CHAU de Lévis
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• Validation initiale de l’instrument (Waddelll G. et al. 1993) et validation française (Chaory K. et al. 2004)
• Caractéristiques:o Population: douleur lombaire chroniqueo Outil recommandé par CLIP 2006 pour évaluer l’obstacle
« Projection du patient face au retour au travail »
• Qualités métrologiqueso Cohérence interne: adéquate (coefficient = ,77 et ,88)o Test-retest: bono Validité de construit de la traduction: satisfaisante
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Fear Avoidance Belief Questionnaire (FABQ)
Fear Avoidance Belief Questionnaire (FABQ)
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• 16 questions• Échelle de Type Likert de 6 points
(O= absolument en désaccord, 6= complètement en accord) • Contenu: 2 sous-échelles
o Échelle 1: Activités physiques (Questions 1à 5)o Échelle 2: Travail (Questions 6 à16)
• Cotation:o Échelle 1: Somme 2+3+4+5 = Total de 24 ptso Échelle 2: Somme 6+7+9+10+12+15 = Total de 42 pts
• Interprétation: o “The higher the scale scores the greater the degree
of fear and avoidance beliefs shown by the patient” (Waddell, 1993)
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Waddell et al., 1993,Version française:Chaory et al., 2004
Consulté sur le site: www.cofemer.fr/.../ECHELLES%20ADULTES%20TOME%202
Au sein des équipes dédiées au CEGDC, le physiothérapeute contribue, par son évaluation, à la compréhension globale de la problématique douloureuse de la personne.
• Ses compétences pour l’évaluation des:o Fonctions organiques et structures anatomiques
permettent une compréhension des déficiences neuro-musculo-squelettiques en jeu;
o Activités/participation aident à documenter les limitations fonctionnelles associées.
• Ses connaissances et ses compétences grandissantes pour l’évaluation de certains facteurs psycho-sociaux lui permettent de:o Comprendre toute la complexité de la problématique
de lombalgie de ces personnes;o Contribuer activement au raisonnement clinique global
réalisé par les membres de l’équipe interdisciplinaire.
Conclusions
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Des remerciements tous particuliers sont adressés aux personnes suivantes pour leur précieuse collaboration à l’élaboration de cette présentation:
• M. Antony Barabé, pht, CHU de Québec• Mme Sylvie Deveault, service multimédia, CHU de Québec• Mme Mélanie Saillant, pht, CEGDC-CHUL, CHU de Québec• Membres du Comité clinique du CEGDC/UL en physiothérapie:
o M. Denis Laberge, pht (IRDPQ) du CIUSSS de la CNo Mme Denise Ouellet, pht, M. Sc., Professeure de clinique
U. Laval, CEGDC-CHUL, CHU de Québeco Mme Kadija Perreault, pht, Ph.D., Professeure adj. au
Département de réadaptation, U. Laval, Centre interdisciplinaire de rechercher en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS)
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ncar.ucar.edu
Grand merci pour votre attentionQuestions/Discussion
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Principales références
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