CE QUE L'ON APPRIS AU COL DE PORTE

Les bourgeons noirs du frêne permettent à l'arbre d'accumuler de la chaleur pour lutter contre le froid.

Le hêtre, lui, a une autre particularité, il a des petits amas de poils qui lui servent à absorber de l'humidité.Dans les bourgeons, il y a les futures feuilles, qui pousseront au printemps. En altitude, l'arrivée du « printemps » est plus tard dans l'année qu'en plaine.

De même, en altitude, il y a des étages pour la végétation. On observe à l'étage du Col de Porte essentiellement des conifères, alors qu'en plaine, les feuillus sont majoritaires.Les conifères ont des feuilles très particulières, très petites pour éviter au maximum les perditions de chaleur, avec un petit liquide sucré à l'intérieur comme réserve d'énergie. Ce sont les aiguilles des sapins, épicéa, mélèze...

Les graines qui donneront les futurs arbres sont très résistantes. Elles peuvent rester des années dans la nature sans germer, et se mettre à pousser très longtemps après être tombées au sol. Elles sont transportées par le vent, les animaux.

En hiver, les jeunes pousses d'arbres servent de nourriture aux animaux qui n'ont plus accès à l'herbe, fleurs, glands... à cause de la neige. On voit donc les branches dont l'écorce est mangée.

Il faut faire attention aux jeunes arbres très jeunes, fragiles qui ont été épargnés par les animaux, ne pas écraser ses jeunes arbres pour qu'ils puissent continuer de grandir.

En altitude, on observe aussi sur les arbres ou sur les rochers, un autre végétal qui est très résistant : c'est le lichen. Il existe sous différentes formes.

Lorsque les arbres meurent, ils sont encore bien utiles pour la forêt. Ils peuvent tout d'abord servir d'abris pour les animaux. Et en se dégradant, ils fournissent de l'humus au sol qui sera ainsi plus riche pour les autres arbres qui poussent à côté.

Dans les écorces d'arbres, morts ou vivants, on peut découvrir des minuscules bêtes qui se nourrissent de l'écorce. En se nourrissant, elles font pleins de traces comme des longs chemins très fins.

En montagne, on peut observer, si on est patient et calme, de nombreux animaux, ou au moins les traces qu'ils ont laissées.

Les empreintes sont différentes d'un animal à l'autre. On distingue :• les animaux digitigrades qui marchent sur leurs doigts comme les loups, les renards, les chiens

et les chats. • Les animaux plantigrades qui marchent sur leurs plantes de pieds comme les ours, les lapins, les

souris, les blaireaux• les ongulés qui se déplacent sur leurs ongles ou sabots comme les chamois, les mouflons, les

bouquetins, les cerfsLes empreintes sont ensuite plus ou moins grandes en fonction de l'animal. De même, l'espace entre les pieds, et la longueur du saut est plus ou moins large en fonction des espèces d'animaux.

Pour se protéger des prédateurs, certains animaux utilisent des moyens ingénieux. Ils se métamorphosent en fonction des saisons. C'est le cas du lièvre variable, qui est blanc l'hiver (comme la neige) pour se fondre dans le décor, et marron comme la terre l'automne. Le meilleur moyen de ne pas être chassé par l'homme et les autres animaux prédateurs, c'est de ne pas se faire voir.