Pascale Maret présente son livre

et son métier d’écrivainExtrait

Ce n’est pas un choix. Cela a été quelque chose de très progressif. J’ai fait des études de lettres puis j’ai été prof de français. Depuis l’école, écrire pour moi est assez facile et assez plaisant.

Pourquoi avez-vous choisi d’écrire ?

A 30 ans, j’ai participé à un concours de nouvelles qui m’a permis d’obtenir une bourse. Le déclencheur ? Un voyage en Birmanie : je suis arrivée sur une autre planète dans un pays rempli d’histoires ; tout cela était très romanesque. J’ai commencé à écrire une histoire de 30 pages puis j’ai écrit d’autres histoires. A ce moment-là, je ne suis encore qu’un prof qui a publié un livre.Lorsque je sors mon deuxième livre, je ne suis toujours pas un écrivain.

J’ai abandonné mon métier d’enseignante, il y a environ 8 ans ; j’ai alors glissé progressivement d’un métier vers un autre.

Je fonctionne toujours en année scolaire. Il me faut environ une année scolaire pour écrire un livre.

Combien de temps consacrez-vous à l’écriture d’un livre ?

Je suis à mon bureau à 9h mais à 12h, je n’ai encore rien fait : je suis distraite par les tâches ménagères, j’ai un petit creux, etc.Lorsque je travaille 2 heures par jour, c’est bien. Dans les bons moments, je rédige 2 pages à l’heure. Rêvasser : Le boulot commence aussi en rêvassant à l’histoire, aux personnages. Pour eux, je fais des fiches : je les illustre avec une photo, je les décris ; ainsi je m’imprègne bien de leur personnalité.Chercher : Pour « Le monde attend derrière la porte », j’ai passé beaucoup de temps à chercher de la documentation sur internet. Rédiger un plan : J’ai besoin de rédiger un plan. Certains écrivains improvisent au fur et à mesure, d’autres comme J. K. Rowling prévoient absolument toute l’histoire.

« Le monde attend derrière la porte » m’a demandé 4 mois de rédaction.

Fin de l’extrait (clic sur Echap)