Catherine Van den Steen

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Dossier de presse - Février 2013

CATHERINE VAN DEN STEEN

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« Ce qui anime mon désir de créer, c’est l’ambition de donner à voir l’homme, dans son espace, son histoire, son humanité, afin qu’il puisse se reconnaître à la fois fragile et fort, dans une immense diversité, et au cœur de multiples relations.» Catherine Van den Steen

Portrait à l’atelier, 2012. © Jean-François Bouthors


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Portrait

Sélection d’œuvres

Vues d’expositions

Textes critiques

Presse

Informations pratiques

p. 3

p. 4

p. 10

p. 14

p.18

p.25

Sommaire

Portrait. © Jean-François Bouthors


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Biographie

Catherine Van den Steen est une artiste plasticienne franco-belge, née en 1961. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux- Arts de Paris (1985), elle vit et travaille en région parisienne.

« Mon travail d’artiste se situe exactement à cet endroit où le réel se présente non pas comme un tout, un absolu, mais comme une porte, une ouverture à un sens plus profond de ce que nous sommes, de ce qui nous arrive, d’où l’on vient. Loin de vouloir m’éloigner du réel, mon plaisir est de le recevoir, de le rencontrer, dans tout ce qu’il a d’âpre et de douloureux mais aussi de force et de vie, de présence incontournable, amorce, prémices de ce qui vient. C’est pour cette raison que j’aime travailler sur la ville là où se concentre et s’organise la vie des hommes dans un temps donné, dans un espace donné, structuré et rythmé.» (C. Van den Steen)

Expositions personnelles (sélection)2013 - Au Bord, Villeneuve-La-Garenne, exposition réalisée en lien avec une compagnie théâtrale. (Catalogue avec des textes de Bernard Point, critique d’art et Jean-François Bouthors, éditeur et écrivain).

2012 - In Cité/In Situ, Palais du Luxembourg (Sénat), Paris. Commande dans le cadre d’un colloque sur la diversité organisé par l’association « Le Pari(s) du vivre ensemble » et la sénatrice Esther Benbassa. (Catalogue avec des textes d’Esther Benbassa, sénatrice et de Bernard Point).

2011 - 3 keer Belgisch/Belge 3 fois, galerie Dubois Friedland, Bruxelles, BELGIQUE.

2010 - 3 keer Belgisch/Belge 3 fois.Trois expositions simultanées qui interrogent le territoire belge et ses divisions linguistiques et politiques. BOZAR (Bruxelles) ; Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (Liège) ; Consulat général de France d’Anvers, BELGIQUE. (Textes du catalogue de Werner Moron, artiste et de Jean-François Bouthors).

2008 - Invitée à l’Institut Culturel Français d’Ukraine à Kiev, Lviv et Donetzk en UKRAINE.

2007 - Dans la Lumière du monde , Cergy. (Textes du catalogue de Christian Caujolle, fondateur de l’agence VU’ et Catherine Chalier, philosophe).

2006 - Einstein Forum, Potsdam, ALLEMAGNE.Exposition en lien avec le colloque Victims and Losers, organisée par Susan Neiman. - du Commencement, La Maison des Arts, Evreux (catalogue avec texte de Pascale Le Thorel).

2005 - Gallery Roman Petrovic, Sarajevo, BOSNIE-HERZEGOVINE. Invitée lors du festival d’Hiver de Sarajevo de 2005.

1998 - ReConnaisance, Maison Gérard Philipe, Cergy. (Textes du catalogue Michel Crépu et Annie Ernaux).

Expositions collectives (sélection)

2011 - Galerie Caroline Vachet, Lyon.

2000 à 2003 - La Caserne (Usine Ephémère), Pontoise.

2002 - Exposition Franco-allemande On vient tous de quelque part, Eragny (commissariat de l’exposition).

1999 - Centre d’Art, Columbia (Maryland), ÉTATS-UNIS.

1995 - Le corps en personne, Saint-Ouen-l’Aumône. - MAC 2000, Paris.

1994 - Cité à Comparaître, Préfecture du Val d’Oise, Cergy-Pontoise (commissariat de l’exposition). - Trois artistes français, trois artistes italiens, Fano, ITALIE.

Résidences

2009 - 2010 - Collège Evariste Galois, Nanterre - Programme Ecritures de Lumière du Ministère de la Culture.

2004 - 2005 - Résidence de six mois, association La Source de Gérard Garouste, au Domaine de Villarceaux, Val d’Oise.

1999 - 2001 - Résidence d’un an et demi à La Caserne (Usine Ephémère), Pontoise.

Collections publiques

2010 - FotoMuseum de la province d’Anvers 2010 - Ville de Nanterre 1998 et 2007 - Ville de Cergy (1998 et 2007). 1991 - Peinture murale de 120 m² pour la ville de Cergy, pont des Genottes.

Portrait

Portrait. © Jean-François Bouthors


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Au bord 3, 2012, acrylique sur toile (130 x 162 cm)

Au bord 2, 2012, acrylique sur toile (130 x 162 cm)


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Au bord 4 à 7, 2012, gouache sur impression laser (28 x 28 cm)


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Instants, 2012Vitrine, 72 x 152 cmTriptyque, gouache sur impression laser 3 x (14 x 14 cm)


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Paris-Gare du Nord, 2012, acrylique sur toile (130 x 130 cm)

Paris-Luxembourg, 2012, acrylique sur toile (130 x 130 cm)


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Présences, 2012, dessins sur toile transparente (200 x 130 cm)


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Présences, 2012, dessins sur toile transparente (200 x 130 cm)


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Exposition In Cité/In Situ, Palais du Luxembourg, 2012


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Exposition à Villeneuve - La -Garenne Exposition à Villeneuve - La -Garenne

Exposition à la galerie Dubois Friedland, Bruxelles, 2011 Exposition à la galerie Dubois Friedland, Bruxelles, 2011


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Drie Keer Belgisch/Belge trois fois, peinture 2010Exposition au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Liège (MAMAC)

Drie Keer Belgisch/Belge trois fois, peinture 2010Exposition au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Liège (MAMAC)

Drie Keer Belgisch/ Belge trois fois, dessins 2010 Exposition dans le hall de BOZAR à Bruxelles

Drie Keer Belgisch/ Belge trois fois, dessins 2010Exposition dans le hall de BOZAR à Bruxelles


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Exposition à la Maison des Arts d’Evreux, 2006 Exposition à la Maison des Arts d’Evreux, 2006

Exposition à l’Institut Français de Kiev, 2008 Exposition à l’Institut Français de Kiev, 2008


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Textes critiques

du Commencement Par Pascale Le Thorel

Depuis ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, Catherine Van den Steen s’exprime au moyen de la peinture et du collage. A la fois analyses, recherches et contemplations, ses œuvres sont à la fois en étroite relation avec le monde quotidien et en quête de l’indicible. Elaborées à partir de photographies prises par l’artiste ou d’images prélevées dans les médias et rangées dans des boîtes thématiques jusqu’à utilisation, elles tentent de toucher l’essence des choses et des êtres, l’histoire aussi. Les peintures à l’huile de la série du Commencement sont empreintes de poésie et nous entrainent à la méditation (leur titre même se réfère à la Bible et plus particulièrement à la Genèse). Tout commence avec la nature: des couchers aux levers de soleil (« il y eut un soir, il y eut un matin »), aux entrecroisements des branches des sous-bois (un noir-vert proche de Cézanne), aux miroitements aquatiques, la lumière révèle le monde de Catherine Van den Steen. Nature reflet, sans fioritures, sans fleurs, aux arbres sans racines, qui renvoie le spectateur à lui-même, mais aussi à une possibilité d’envol, comme ces oiseaux qui s’élèvent, bien souvent, dans le ciel des tableaux.

En contrepoint, les collages, habités depuis le sixième jour, donnent une vision plus critique de notre rapport à l’espace (qu’il soit urbain ou nature). Travaillés comme une succession d’images filmées, recadrées, recolorisées à l’encre, à la gouache et aux crayons de couleur, ils créent une sensation d’instabilité, une écriture vivante : « Tu as l’impression que la terre, elle est ficelée, comme cela ».

Des collages aux compositions peintes de l’ensemble du Commencement, Catherine Van den Steen nous mène per visibilia ad invisibilia.

Pascale Le Thorel (Editrice ENSBA, commissaire d’exposition)Exposition « du Commencement », Maison des Arts d’Evreux 2006


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Textes critiques

Au Bord Par Jean-François Bouthors

Qu’est-ce que le temps ? se demande Augustin au livre XI de ses Confessions. Si, comme il l’affirme, le passé n’est plus, le futur n’est pas encore, et le présent s’évanouit immédiatement, notre existence est toujours au bord… Sur le fil, à la frontière. Au bord du passé qui s’enfuit. Au bord du futur qui reste insaisissable.

Vivre, créer, désirer c’est être au bord de ce que l’on ne connaît pas encore, qui ne nous appartient pas, que l’on attend ou que l’on souhaiterait voir advenir, mais qui viendra aussi peut-être sans qu’on l’appelle, ou autrement qu’on le voudrait. Au bord de ce que l’on espère comme de ce que l’on peut craindre.

Les peintures, les photographies, la vidéo, les dessins de Catherine Van den Steen saisissent et recomposent ces instants où la vie, la création, le désir nous tiennent au bord, dans ce déséquilibre de la marche, de la respiration, de la conversation, du regard. Dans l’intranquillité du temps. Le paradoxe de l’image, c’est ici de fixer l’incertitude, cet espace dans lequel il demeure un manque dans lequel s’inscrit le principe de l’existence, la sortie de soi pour se découvrir, et comme l’écrit Paul Ricœur, se découvrir « soi-même comme un autre » – et l’autre comme participant de soi-même. Tout l’enjeu du travail de l’artiste, c’est la manifestation de cet invisible de la scène, du temps, du lieu et de l’humain qui permet d’envisager – au sens de Levinas – l’avenir.

Saisis dans une tension qui, pour cette production, se joue entre la France et l’Algérie, à l’occasion de la création d’une pièce de théâtre donnée sur les deux rives de la Mare Nostrum, ces instants dépassent cette détermination, sans l’oublier ni la gommer, mais en la projetant au-delà d’elle-même. Car c’est notre condition humaine qu’explore l’artiste.

Un sac de femme qui semble attendre entre trois hommes, la direction d’un regard, le tournoiement d’un acteur, le point de fuite d’une perspective, l’exploration d’un espace sur une scène… sont autant de détails qui suscitent l’interrogation du spectateur, appellent son imagination, dessinent un manque qui le place en déséquilibre et le convoque au bord…

L’œuvre se propose comme un récit à composer, une histoire à poursuivre, une conversation à reprendre, une quête à élaborer. Elle est ouverte sur un à-venir qui appartient à chacun de ceux qui s’arrêtent – un instant – devant elle.

Jean-François Bouthors, éditeur et écrivainExposition « Au Bord », Villeneuve-la-Garenne 2013


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Textes critiques

Textes du catalogue de l’exposition ReConnaissance par Annie Ernaux

Lorsque j’ai vu les œuvres de Catherine Van den Steen, j’ai pensé que sa démarche artistique obéissait complètement au « principe de nécessité intérieure » défini par Kandinsky.

Des premiers travaux aux plus récents, se dessine une trajectoire illuminée, mais aussi bousculée, brûlée, par une violente exigence spirituelle. Dès sa sortie des beaux-arts, Catherine Van den Steen s’évade du figuratif, pulvérise les formes, offrant de purs jaillissements de mouvements et de couleurs, des élancements vers une réalité invisible. De cette lutte avec le chaos – avec l’ange aussi, sans doute – surgissent brusquement la ligne droite et la ligne géométrique délimitant et intensifiant les territoires de la couleur. De la lumière aussi, qui ne quittera plus l’œuvre, et dont les jeux dans la série de cinq tableaux inspirés par la Passion sont si poignants. Dans cette période, la peinture de Catherine Van den Steen atteint une sorte de point limite dans la pureté et la violence qu’implique toute pureté.

L’installation de l’artiste à Cergy, la rencontre de son univers intérieur avec les paysages et les lumières particulières de la ville nouvelle, marque un tournant dans sa création.C’est dans le réel (les lignes architecturales, les couleurs des murs, du ciel et de l’eau à Cergy) que Catherine Van den Steen poursuit sa quête, captant et délivrant l’essence de la ville nouvelle, donnant forme au rêve étrange, insaisissable, sous lequel cette ville existe en chacun de ses habitants.

Et il y a ceci, maintenant, de profondément émouvant : la place redonnée à l’homme, à sa souffrance.

D’abord des silhouettes longilignes, solitaires, dont les têtes à peine visibles se perdent dans les nuages.

Puis des corps arrondis, rapprochés, dans des gestes de transmission d’une parole ou d’un secret, sur le fond d’un sombre rouge et charnel.

Tout dans le travail de Catherine Van den Steen, témoigne d’un art vécu comme une interrogation continuelle.

Annie Ernaux, écrivainExposition « ReConnaissance », Cergy 1998


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Textes critiques

Une Figuration PoétiquePar Christian Caujolle

L’invention de la photographie, au xixe siècle, questionna immédiatement la peinture. Au point de la mettre en crise et de faire disparaître certains métiers, comme celui des miniaturistes qui réalisaient des portraits et d’obliger le « grand genre » de la peinture d’histoire à se redéfinir. Ce n’est pas pour cela que la peinture fut mise en danger et elle est aujourd’hui parfaitement vivante et même, depuis quelques années et après une période un peu mineure qui vit triompher la vidéo et les installations, particulièrement dynamique et créative.

Il n’empêche que rien ne peut être comme « avant » la photographie. Et, tout particulièrement, par rapport à la question de la figuration. On peut en effet se demander, au moment où la photographie occupe un champ des plus étendus, du document à l’image mise en scène qui figure des fictions – bien souvent influencées par le cinéma – quel est le sens, aujourd’hui, d’une peinture figurative. Et ce d’autant qu’il est très net que le développement de l’abstraction – pour cause de photographie dominante – s’est essoufflé et cherche de nouvelles voies.

Au cours des cinquante dernières années, il n’y a guère que le mouvement de la figuration narrative ( dont on retiendra essentiellement Jacques Monory et les espagnols de « Equipo Cronica », et également Erro dont le travail est basé sur le collage des iconographies contemporaines) qui aient su nous convaincre.

Catherine Van den Steen nous propose autre chose. De la peinture, vraiment, de la peinture à l’huile, savante dans sa technique et pour laquelle elle se fonde sur des documents photographiques. Mais, qu’il s’agisse de l’eau ou de la circulation des passants dans l’espace (entre autres), elle opère un subtil déplacement, de nature strictement pictural. En effet, si elle revendique la figuration (une relation au monde réel et tangible qu’elle se donne pour but de percevoir et de représenter), elle sait, par sa maîtrise calme de la touche, dépasser ce qu’il y a d’obligatoirement réaliste dans la figuration photographique.

A l’opposé de l’impasse dans laquelle se sont fourvoyés les hyper réalistes, elle nous propose, pour notre plus grand bonheur et dans les vibrations de lumière que seule la technique de l’huile est capable de rendre, une autre modalité de la figuration : une figuration poétique.

La question, finalement, n’est plus celle de la représentation, même si elle est constamment présente, ni même celle de la figuration : Catherine Van den Steen nous propose simplement des moments de bonheur plastique qui parlent d’aujourd’hui et disent son attention au monde et sa sensibilité. De la vraie peinture, en somme.

Christian Caujolle, fondateur de l’agence et de la galerie VU’Exposition « Dans la Lumière du monde », Cergy 2007


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Catherine Van den Steen

30 rue Salvador Allende92200 Nanterre, France Atelier 210 rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris, France

Tel : +33 (0)6 60 28 48 21email : [email protected] web : www.catherinevandensteen.blogspot.fr

Dossier de presse : caroline boudehen www.caromaligne.com [email protected]

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