CARRIERE SOUTERRAINE DE GYPSE DE LA COT) E (70 84 AGI 315...
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S.A. DES PLATRIERES DE L'EST70 200 - LA COTE
Tél. : (84) 30.12.56
DIRECTION REGIONALEDE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE
7, rue Léonard de Vinci25 000 - BESANCON
Tél. : (81) 51.04.04
CARRIERE SOUTERRAINE DE GYPSE
DE LA COTE (70)
ÉTUDE HYDROGÉOLOGIQUE
84 AGI 315 FRC PAR J. CORNETC. JAVEY
BESANCON/ OCTOBRE 1984
B . R . G .
11.JAN. 1985BIBLIOTHÈQUE
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B. P. 6009 - 45018 ORLÉANS CEDEX - Téléphone (38)63.80.01 - TELEX : B R G M 780258 F
Servie« géologique régional FRANCHE-COMTÉ
1 2 , A V . FONTAINE ARGENT - 25000 B E S A N Ç O N - Téléphone (81) 88.03.1
CARRIERE SOUTERRAINE DE GYPSEDE LA COTE (70)
ÉTUDE HYDRCGÉOLOGIQUE
84 AGI 315 FRC PAR J. CORNETC. JAVEY
RÉSUMÉ
La S.A. des PLATRIERES DE L'EST (S.A.P.E.), qui envisage d'abandonner défi-
nitivement une carrière de gypse à LA COTE (70), souterraine mais peu pro-
fonde, exploitée jusqu'en 1979 par une méthode de chambres et piliers, a fait
procéder à une étude de stabilité pour permettre aux différentes administra-
tions d'intégrer le site au plan d'occupation des sols en toute connaissance
de cause.
Il convient d'étudier l'influence d'un arrêt définitif de l'exhaure des venues
d'eau dans la carrière sur la stabilité à terme des terrains de recouvrement.
CONTEXTE HWROGEO LOGIQUE
La carrière, située sous la vallée du Rahin, concerne un banc de gypse com-
pris entre deux couches de marnes gypseuses, qui s'enfoncent vers l'Ouest/
Sud-Ouest et l'aval.
Cet ensemble est compris entre deux aquifères : la nappe alluviale du Rahin
et les grès et marnes du Muschelkalk inférieur, de perméabilité respective-
ment moyenne à faible et faible.
Au-delà de l'extrémité sud-occidentale, la plus profonde, de la carrière, le
banc de gypse passerait localement à une zone sableuse probablement aquifère
en liaison verticalement avec les deux aquifères.
LOCALISATION VES VENUES VEAU, PHENOMENES VE VISSOLUTJON VANS LA CARRIERELa partie profonde de la carrière ne présente pas de venue d'eau mais est vite
inondée en cas d'arrêt d'exhaure des venues d'eau situées plus haut ; ce qui
indiquerait son étanchéité à l'égard des aquifères ci-dessus.
Les venues d'eau au nombre de 5 (C} à C5) d'un débit total estimé de 3 à 19 1/s
selon la saison, sont en effet localisées sur le front amont de la carrière au
toit ou au plancher, sauf l'une, Ci, située à mi-pente et à débit constant de
1 1/s. Le seul phénomène de dissolution visible dans la carrière est une légère
entaille de la paroi par la venue C• .
• • • / • • •
IDENTIFICATION VES ORIGINES VES VENUES VEAU
Toutes ces venues d'eau sont caractérisées par des teneurs élevées en sulfate
de calcium, proches de la saturation, différant des eaux superficielles et de
la nappe alluviale en amont de la carrière, qui sont agressives, faiblement
minéralisées et plus froides en hiver.
Compte-tenu des teneurs en Tritium proches de celles du Rahin et du ruisseau
des Prés Besançon, les venues C2, C^ et Cr sont en relation rapide avec ceux-
ci, malgré un profil chimique différent. La communication s'effectuerait pro-
bablement par l'intermédiaire de la nappe alluviale au droit de zones effon-
drées (extraction ancienne, doline) qui s'y saturerait en sulfate de calcium
par dissolution du gypse, et l'on note d'ailleurs que le débit moyen des ve-
nues d'eau, 10 1/s, est du même ordre de grandeur que le débit estimé pour la
nappe alluviale à l'amont immédiat de la carrière, (à préciser par pompage d'es-
sai et piézométrie détaillée de la nappe).
Une ambiguïté existe pour l'origine des venues C, (1,4 1/s) et C~ (0,01 1/s) :
eaux de surface infiltrées, ou venues ascendantes de l'aquifère du Muschel-
kalk inférieur à travers les marnes gypseuses du mur de la carrière.
GRADIENT VECOULEMENT EVENTUEL VANS LA CARRIERE EN CAS V ARRET VEXHAUREEn cas d'arrêt définitif de l'exhaure, la carrière serait remplie en un temps
de l'ordre d'une année ; il ne devrait alors plus exister de gradient d'écou-
lement à l'intérieur de la carrière, ou tout au moins un gradient très affai-
bli pour la venue C, si elle était effectivement ascendante.
Des pertes ne pourraient guère se manifester dans la partie profonde de la car-
rière, qui semble étanche, et dont le mur paraît soumis à la pression de l'aqui-
fère en charge du Muschelkalk inférieur, compte-tenu d'une aire d'alimentation
située à une cote nettement supérieure à celle du Rahin.
AUTRE CONSEQUENCE VE L'ARRET VE L'EXHAURELa dépression piézométrique possible de la nappe alluviale du Rahin se perdant
en direction de la carrière serait annulée, pouvant poser des problèmes devenues
d'eau dans les sous-sols des installations de surface.
PRECAUTIONS A VRENVRE
Afin de contrôler la remontée du niveau d'eau dans la carrière, il est néces-
saire d'utiliser le puits d'accès n° 2 pour contrôler la vitesse de remontée à
l'aide d'un limnigraphe, et le cas échéant, la qualité de l'eau (saturation en
sulfate de calcium). Au préalable il serait souhaitable de mesurer avec préci-
sion le débit annuel exhauré, confirmer par traceurs naturels l'origine des
venues Cj et C 2, et établir la relation rivière-nappe alluviale par une piézo-
métrie locale.
- 1 -
gages
2 "
3 -
4 -
5 - Ç^gRE__£|OL2gI2JJEA:xMORPHOLOGigUEss=ET gYDROGEOLOGIgUE 6
6 ~ET^^DES^^PHENOMENES^^DE^^^DISSOLUTION 8
6.1 - EXPLOITATION 8
6.2 - VENUES D'EAU ET PHENOMENES DE DISSOLUTION 9
7 "
VENUES D'EAU DANS LA CARRIERE 11ss sssssscx as as aesssexsxE se se s c » m : = s a = =ESS3=E SÍSESE S E S
7.1- POINTS ANALYSES, PERIODES DE PRELEVEMENTS, DEBITS DES
VENUES D'EAU 1 1
7.2- ANALYSES EFFECTUEES 12
7 O _
7.4 - INTERPRETATION DES RESULTATS 12
7.4.1 - Résultats des_analY£es_2h2sico-chimi5[ues 12
7.4.2 - Teneurs enJTritium 17
7.5 - ORIGINE DES VENUES D'EAU DANS LA CARRIERE 18
8 - BILAN HYDROLOGIQUE AU DROIT DE LA CARRIERE 20
____—____—__——„___— — — -._—_ _—-._ — — ^ — — 0 1
10 - CONCLUSIONS 21
10.1 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 21
10.2 - LOCALISATION DES VENUES D'EAU, PHENOMENES DE DISSOLU-
TION DANS LA CARRIERE 21
• ••/•••
ßages
10.3 - IDENTIFICATION DES ORIGINES DES VENUES D'EAU 22
10.4 - GRADIENT D'ECOULEMENT EVENTUEL DANS LA CARRIERE EN
CAS D ' ARRET D ' EXHAURE 2 3
10.5 - AUTRE CONSEQUENCE DE L'ARRET DE L'EXHAURE 23
10.6 - PRECAUTIONS A PRENDRE 23
Eages
Annexe_l - Plan de situation de la zone étudiée (extrait de la
carte IGN LURE 1-2 à 1/25 OOOè) 24
Annexe_2 - Coupes géologiques des sondages ayant traversé la
couche de gypse 26
Annexe 3 - Profil géologique schématique au droit de la carrière
souterraine de gypse de la Côte (70) 39
Annexe A - Plan de la carrière souterraine 41
Annexe 5 - Situation des points d'eau analysés (fond IGN à
1/25 OOOè) 43
Annexe_6 - Résultats des analyses physico-chimiques et des déter-
minations des teneurs en Tritium dans la carrière sou-
terraine de gypse de LA COTE (70) 45
Annexe_7 - Diagrammes d'analyses d'eau dans le voisinage de la
carrière S.A.P.E. de LA COTE (70) 48
Annexe 8 - Diagramme des teneurs en Tritium 53
Annexe 9 - Cartes piézométriques de la nappe alluviale du Rahin
(données anciennes) 55
- 4 -
1 - INTRODUCTION
La S.A. des Plâtrières de l'Est (S.A.P.E.) a exploité, jusqu'en mai 1979,
une couche de gypse massif dans le Muschelkalk moyen. L'exploitation sou-
terraine a été arrêtée en raison d'un plongement de la couche utile devenu
excessif.
Plusieurs venues d'eau se sont manifestées au cours de l'exploitation et,
actuellement, elles sont collectées et pompées continuellement.
La S.A.P.E., qui envisage d'abandonner définitivement la carrière, est tenue
de faire procéder à une étude de stabilité nécessaire pour permettre aux dif-
férentes administrations d'intégrer le site au plan d'occupation des sols, en
toute connaissance de cause.
Il convenait d'étudier l'influence d'un arrêt définitif de l'exhaure des ve-
nues d'eau sur la stabilité à terme des terrains de recouvrement.
Les conditions de stabilité, actuelles et futures de la carrière souterraine
dépendent :
- d'une part de la structure et des caractéristiques mécaniques des
terrains, de la géométrie du gisement et de celle de l'exploitation
(taux de défruitement, dimension des piliers...),
- d'autre part des conditions hydrogéologiques, surtout si le pompage
d'exhaure est abandonné (risque de dissolution des piliers).
Il était donc nécessaire d'examiner le problème sous un double aspect :
- l'étude de stabilité proprement dite, confiée par la S.A.P.E. au
CERCHAR,
- l'étude hydrogêologique, confiée par la S.A.P.E. au B.R.G.M., Service
géologique régional Franche-Comté, avec cofinancement du Ministère de
l'Industrie.
2 "
L'objectif essentiel de l'étude est de prévoir les conséquences d'un arrêt
définitif des pompages d'exhaure sur l'environnement hydrogéologique.
3 - m _ K ^
L'étude a pour objet :
- de localiser in situ les venues d'eau dans la carrière selon le con-
texte structural, et de déceler d'éventuelles traces de phénomènes de
dissolution anciens ou récents,
- d'identifier les origines des venues d'eau à l'aide d'analyses chi-
miques .
4 - M O Y E N S M U T I L I S E S
Pour ce faire, on a effectué :
- une étude documentaire à partir des archives de la S.A.P.E. concer-
nant les coupes de sondages, la conduite de l'exploitation, les dé-
bits des venues d'eau,
- une reconnaissance dans les galeries,
- deux campagnes (en hautes et basses eaux du Rahin) de prélèvements
et analyses chimiques d'échantillons d'eau dans la carrière, et en
surface dans la nappe alluviale et les cours d'eau,
- un bilan hydrologique des eaux souterraines au droit de la carrière.
.../... - 6 -
5 - ÇADRE==GE0LgGIQUE:î=MgRPHgL0GigUE==ET==HYDRgGE0L0ÇI2UE (cf. coupes géologiques
en annexe 2)
Plusieurs forages de reconnaissance, (16), ayant traversé la couche de gypse,
et effectués par la S.A.P.E., permettent de reconstituer la structure géolo-
gique du site (cf. profil géologique schématique en annexe 3).
La carrure souterraine s'étend en totalité dans la plaine alluviale du Rahin
(cf. plan en annexe 1), ce qui fait que la surface du terrain naturel est sen-
siblement horizontale (pente de 0,6% vers le Sud-Ouest).
Sous les alluvions, la structure géologique est monoclinale. Les couches, fai-
blement inclinées dans la partie amont du gisement (2 à 5* vers l'Ouest - Sud-
Ouest) plongent assez brutalement à l'extrémité aval atteinte par l'exploita-
tion ( > 10* vers l'Ouest - Sud-Ouest), ce qui a provoqué l'abandon de celle-ci.
La couche de gypse, dont l'épaisseur est de 10 à 12 m, se trouve dans la moi-
tié supérieure du Muschelkalk moyen représenté essentiellement par des marnes
grises et bariolées à gypse, dont l'épaisseur est de l'ordre de 70 m. Au toit
de la couche de gypse, entre celle-ci et les dolomies et calcaires du Muschel-
kalk supérieur qui se rencontrent sous les alluvions plus en aval, l'épaisseur
des aarnes est d'une vingtaine de mètres, tandis qu'au mur, elle est d'une
quarantaine de mitres avant d'atteindre le Muschelkalk inférieur constitué
par une alternance de marnes et de gris.
Au droit de l'exploitation, récemment abandonnée, la coupe géologique est la
suivante, de haut en bas (cf. annexe 3) :
- alluvions sablo-graveleuses constituées par des éléments d'origine
vosgienne, de nature variée (granite, microgranite, trachyte, rhyolite,
gris, arkose, etc...), et épaisses de 8 à 10 m. Présence de la nappe
phréatique à faible profondeur.
. Muschelkalk
- marnes du toit : marnes grises et rouges, plus ou moins chargées en
gypse sous forme d'inclusions, de filonnets ou de minces bancs, à
caractère lenticulaire. Entamées par l'érosion, leur épaisseur croît
de quelques mètres à l'extrémité amont à 15 - 20 m à l'extrémité aval
de l'exploitation.
- gypse massif, compact, épais de 7 à 11 m (banc b).
.../... " 7 -
- marnes du mur, comparables à celles du toit avec, toutefois, quelques
bancs de gypse ou d'anhydrite dont l'épaisseur peut atteindre 2 à 3 m.
Leur épaisseur est de 30 à 40 m.
• Muschelkalk_inférieur
- alternance de marne et de grès sur une épaisseur totale de 20 à 30 m,
les grès étant susceptibles d'être aquifères et en charge sous la val-
lée du Rahin compte-tenu d'une aire d'alimentation située sur le pla-
teau de rive gauche du Rahin.
. Trias_inférieur (Buntsandstein)
- essentiellement gréseux, sur plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur,
et susceptible d'être aquifère et en charge sous la vallée du Rahin
compte-tenu d'une aire d'alimentation située sur le plateau de rive
gauche du Rahin.
En bordure sud-ouest et à l'extérieur de l'exploitation (cf. coupes des son-
dages 130, 131 et 132), il convient de noter la présence d'un accident loca-
lisé (flexure ou faille) , avec passage du Muschelkalk moyen sur tout ou par-
tie de son épaisseur à une zone sableuse probablement aquifère et en liaison
avec les marnes et grès du Muschelkalk inférieur sous-jacents et la nappe al-
luviale du Rahin sus-jacente.
Ainsi, la carrière, située sous la vallée du Rahin concerne un banc de gypse
compris entre deux couches de marnes gypseuses, qui s'enfoncent vers l'Ouest/
Sud-Ouest et l'aval.
Cet ensemble est compris entre deux aquifères : la nappe alluviale du Rahin
et les grès et marnes du Muschelkalk inférieur, de perméabilité respective-
ment moyenne à faible et faible.
Au-delà de l'extrémité sud-occidentale, la plus profonde, de la carrière, le
banc de gypse passerait localement à une zone sableuse probablement aquifère
en liaison verticalement avec les deux aquifères.
- 8 -
6 - DESÇRIPTION==DE==L:|:EXPLgiTATION=-=LOÇALISATION==DES==VENyES==:D^:EAy==ET==DES
PHENOMENES==DE==DISSOLUTION (cf. plan en annexe 4)
6.1 - EXPLOITATION
II y a très longtemps, le gisement a été exploité à l'Est - Sud-Est de l'usine,
à partir d'un ancien puits. On connaît très peu de choses sur cette ancienne
exploitation (pas de plan d'extension, pas de sondage...), mais (selon les
indications de la S.A.P.E.), la couche de gypse était exploitée sur toute son
épaisseur. Au droit de cette exploitation, de nombreux désordres sont apparus
et se produisent encore actuellement. Il s'agit d'effondrements des terrains
de recouvrement entre les piliers, se traduisant par l'apparition brutale
d'entonnoirs profonds, remplis d'eau (nappe phréatique), que la S.A.P.E. ne
cesse de remblayer.
Ensuite, (date inconnue, mais antérieure à 1935), l'exploitation a été reprise
de façon rationnelle jusqu'à fin 1979, date de son arrêt.
La méthode utilisée est celle des piliers tournés, la taille se faisant en
direction chassante 1 partir de puits (puits n° I d'abord jusqu'en 1935, puits
n" 2 à partir de 1951). Le taux de défruitement moyen est de 70%. La zone ainsi
exploitée couvre une superficie de 8 hectares environ.
Le réseau de galeries isolant les piliers comporte :
- des galeries principales orientées Sud - Sud-Est, Nord - Nord-Ouest,
- des galeries transversales orientées Est - Nord-Est, Ouest - Sud-Ouest.
La largeur des galeries est de 6 à 6,5 m.
Les piliers ont une section le plus souvent carrée, de 4,5 à 8 m de côté maximun
La couche de gypse n'a été exploitée que sur la moitié inférieure de son épais-
seur de telle sorte que la hauteur des galeries est de 3,5 à 5 m et que le ciel
est constitué par une épaisseur à peu près équivalente de gypse massif. Au-
dessus, l'épaisseur du recouvrement stérile varie de 10 m à l'extrémité Est -
Nord-Est à 30 - 35 m à l'extrémité Ouest - Sud-Ouest de la carrière.
• • • / • • •
.../... - 9 -
6.2 - VENUES D'EAU ET PHENOMENES DE DISSOLUTION
Au cours de l'exploitation, plusieurs venues d'eau se sont manifestées. Elles
sont toutes très localisées, débitent en permanence, et émergent au plancher
de la carrière sauf une qui sort au plafond de la galerie et qui ne débite
qu'après de fortes pluies. Toutes ces venues d'eau sont collectées et pompées
en permanence, le débit total d'exhaure estimé variant de 3 à 19 1/s suivant
1'époque.
Ce pompage d'exhaure permet de maintenir les galeries parfaitement sèches ;
même les points les plus bas (- 8 à - 11 m, par rapport au fond du puits nc 2) ,
situés au front de taille sud-occidental de l'exploitation, ne sont pas noyés,
ce qui montre qu'il n'y a pas de venue d'eau dans la partie profonde de la car-
rière, que ce front est étanche à l'égard des aquifères sus et sous-jacents
et de la zone sableuse aquifère signalée au § 6.1. L'étanchéité de la partie
profonde de la carrière est d'ailleurs confirmée par le fait qu'elle est inon-
dée en cas d'arrêt d'exhaure des venues situées plus haut.
Les venues d'eau au nombre de 5 (C, a C,-) sont situées, sauf Cj , dans la par-
tie haute de la carrière, le long de la limite est et amont de la carrière où
le banc de gypse exploité est au contact localement avec des zones effondrées
(exploitation antérieure, doline) dans laquelle l'eau de la nappe alluviale
du Rahin est susceptible de se déverser (cf. annexe 5) :
- la venue C/ étant située au toit de la carrière correspondant à un
trou du sommet du pied droit à 4,5 m de hauteur, en limite de la zone
effondrée,
- les venues C», C-, et C,- à son plancher :
. C„ dite "Mausolée", équipée d'une pompe de 15 m3/h,
. C., dite "Siphon" (petite cuvette vidangée périodiquement par sipho-
nage),
. C^ correspondant à une diaclase en pied de pied droit.
La venue C, correspond à un trou de 3 m de diamètre environ profond de 1,50 m
sur l'emplacement d'un forage de fond (cf. (1)), se situe au plancher de la
carrière vers le milieu de celle-ci, c'est-à-dire plus profondément que C2»
(1) : ou aux restes du sondage 52 descendant sous le plancher de la carrièresur environ 8 m dans les marnes infragypseuses, le toit du Muschelkalkinférieur (marnes et grès) se situant probablement à 17 m sous ce plan-cher, d'après le sondage 50 voisin.
.../... - îo -
C, et Ce, compte-tenu de la pente de la carrière. Elle est équipée d'une pompe
de 15 m3/h, qui rabat le niveau à environ 0,80 m sous le sol du plancher de la
carrière.
Ces différentes venues sont dirigées par pompage ou par gravité en s'écoulant
pour tout ou partie dans un fossé creusé dans le gypse, vers un puisard de
collecte et d'exhaure, situé près du puits n° 2, équipé de 2 pompes de 45 m3/h.
Des traces de phénomènes de dissolution du gypse n'ont pu être observées que
sur la paroi au droit de la venue d'eau C, qui en est à l'origine. Il s'agit
d'un élargissement très localisé de la fissure aquifère (0,50 m de hauteur x
0,30 m de largeur environ), qui s'est probablement développé, depuis que la
venue d'eau a été dégagée, c'est-à-dire en une cinquantaine d'années.
.../... - 11 -
7 "
7.1 - POINTS ANALYSES, PERIODES DE PRELEVEMENTS, DEBITS DES VENUES D'EAU
Des prélèvements d'eau ont été effectués à des fins d'analyses dans la
carrière souterraine, la nappe alluviale et les cours d'eau en amont et
aval de celle-ci, en période de hautes et basses eaux du Rahin afin de
déterminer les relations éventuelles entre ces différentes eaux et at-
tribuer aux eaux d'exhaure de la carrière une origine :
- souterraine profonde (eaux circulant au sein du gypse par des
fissures),
- souterraine peu profonde (nappe alluviale du Rahin localement di-
rectement en contact avec le gypse du toit de la carrière),
- superficielle (cours d'eau : Rahin, ruisseau des Prés Besançon).
Les points analysés sont (cf. situation en annexe 5) :
- dans la carrière : C. à C~ et C, au plancher de la carrière, en
pente, le plus profond étant C.; et C, au toit de la carrière dans
sa partie haute où le gypse est proche de la base de la nappe allu-
viale du Rahin (cf. situation détaillée en annexes 3 et 4) :
. Cj à débit faible et constant (1,4 1/s)
. C2 à débit variable moyen (1 à 4 1/s)
. Co à débit quasi nul, et constant
. C 4 à débit variable élevé (0 à 13 1/s)
. C, à débit très faible (inférieur à 1 1/s), mais variable.
Le débit total exhauré estimé variant ainsi de 3 à 19 1/s, soit 11 à 68 m3/h,
dont les deux tiers, en hautes eaux, sont obtenus au toit de l'exploitation
(cf. C4) :
- dans la nappe alluviale :
. P, puits pour l'alimentation en eau des installations de surface, re-
coupant la nappe alluviale mais descendant au sein de l'ancienne
zone d'extraction (ancien puits de mine réalisé de bas en haut)
- 12 -
. P„ puits privé situé à l'aval de la carrière, utilisé seulement
en été pour l'arrosage
. P_ forage de reconnaissance de la nappe alluviale à l'amont de la
carrière.
- dans les cours d'eau :
. R. ruisseau de Besançon à l'aval de la carrière : le ruisseau prend
naissance au droit de la carrière, est plus ou moins temporaire,
et reçoit les eaux d'exhaure de la carrière
. R„ Rahin en amont de la carrière
Les prélèvements ont eu lieu en hautes eaux du Rahin le 17.01.84 et en basses
eaux le 24.02.84.
7.2 - ANALYSES EFFECTUEES
- analyses physicochimiques (pH, turbidité, résistivité, dureté totale,
T.A.C., oxydabilité, résidu rec, SiO_, balance ionique)
3
- teneur en Tritium (isotope H de l'hydrogène de l'eau), marqueur de
la saison des précipitations qui s'infiltrent dans le sous-sol pour
constituer l'eau souterraine
7.3 - RESULTATS
Les résultats sont donnés aux tableaux de l'annexe 6.
7.4 - INTERPRETATION DES RESULTATS
7.4.1 - Résultats des analyses oh^sico-chimigues
Ils ont été représentés sur les diagrammes de l'annexe 7.
On observe ainsi 3 familles d'eaux : les eaux de la carrière, de la nappe
alluviale, les eaux superficielles.
- 13 -
Les eaux de la carrière |
Tous les points de la carrière ont le même profil chimique, ainsi que le
puits P. qui, certes, traverse la nappe alluviale mais descend dans l'ancienne
extraction.
Elles sont caractérisées, quelle que soit la date de prélèvement :
- par des teneurs très élevées - et relativement bien plus élevées que
pour les autres familles - en sulfates S0,^~, de l'ordre de 1 g/1,
et calcium Ca , voisines de 600 mg/1 ; ce qui montre que les eaux
sont proches de la saturation en Sulfate de Calcium avant d'avoir cir-
culé dans la carrière,
- et on ne note ensuite qu'une légère augmentation après circulation
jusqu'au puisard de collecte (cf. analyses CERCHAR (1)), peut-être
due à la variation de détermination analytique d'un laboratoire à
l'autre,
- par des teneurs relativement plus élevées que les autres familles en
bicarbonates HCO,~, de l'ordre de 150 mg/1,
- par des teneurs en chlorures Cl" (voisines ou excédant 10 mg/1), et
sodium Na et potassium K (voisines ou supérieures à 10 mg/1), peu
élevées, mais comparables à la famille des eaux de la nappe alluviale
et supérieures à celle des eaux superficielles,
- par des teneurs élevées en Magnésium Mg (voisines ou excédant 10 mg/l)i
relativement plus que pour les autres familles.
Les teneurs en nitrates sont faibles, inférieures à 6 mg/1 (voire à 1 mg/1 pour
Cj), sauf pour C^ (voisin de 10 mg/1). Elles sont inférieures à 1 mg/1 pour C¡ et C3
Globalement, le profil de cette famille se traduit par :
- une résistivité faible de l'ordre de 500 ohms/cm, et un résidu sec très
important, traduisant une très forte minéralisation due surtout à la
mise en solution de sulfates de calcium et de magnésium, et de chlo-
rures de magnésium, de sodium et de potassium,
(1) : rapport CERCHAR :"Carrière souterraine de LA COTE (70). Etude de lastabilité à terme de l'exploitation."
.../... — 1 4 —
- un déséquilibre notable de la balance ionique indiquant la présence
d'anions non analysés,
- un pH légèrement supérieur à 7.
Entre les périodes de hautes et moyennes à basses eaux du Rahin, on note une
quasi constance des teneurs avec, semble-t-il, un très léger effet de dilu-
tion en période de hautes eaux :
- pour les sulfates, le calcium (sauf pour C, et P.),
- pour le magnésium (sauf pour C, et P.).
Le point C,, haut dans la carrière, à débit variable, élevé en hautes eaux
du Rahin, présente à chaque analyse des teneurs légèrement moins élevées en2- 2+ -
SO, et Ca , et légèrement plus élevées en NOo , ce qui s'explique par unerelation plus directe avec la surface du sol (nappe alluviale, ou Rahin).
.../... - 15 -
I Les eaux superficielles |
Les points R, (ruisseau des Prés Besançon) et R„ (Rahin), présentent un pro-
fil relativement voisin en hautes eaux du Rahin, et très différent des eaux
de la carrière, avec :
- une résistivité très élevée :
. de l'ordre de 5 000 (Rj) à 9 000 ohms-m (R2),
. liée à une faible minéralisation,
- avec des teneurs basses en magnésium (moins de 2 mg/1), calcium (moins
de 10 mg/1), sulfates (moins de 20 mg/1) et bicarbonates (inférieures
à 20 mg/1),
- un bon équilibre de la balance ionique,
- un pH acide (6,5).
L'effet de la dilution en hautes eaux est net pour chaque point analysé, et
surtout pour Rj , en ce qui concerne la résistivité, les teneurs en sulfates,
le calcium, les bicarbonates et le magnésium. Cette différence s'explique pour
Rj parce que en basses eaux, son profil est influencé par le drainage de l'an-
cienne zone d'extraction (ou les rejets des eaux exhaurées de la carrière ?).
Les teneurs en chlorures sont, pour les deux campagnes d'analyses, un peu plus
faibles (3,5 à 6 mg/1) que celles des eaux de la carrière (voisines de 10 mg/1).
De même, les teneurs en nitrates sont voisines de celles de la carrière (compri-I
ses entre 0 et 5 mg/1)
En basses eaux les profils sont plus différents avec :
- une résistance élevée
. de l'ordre de 3 000 (Rj) à près de 8 000 ohms/m (R2)
. liée à une minéralisation :
- faible pour le Rahin, avec des teneurs en sulfates, calcium et bicarbonates
voisines de 20 mg/1
- moyennes pour le ruisseau, avec des teneurs assez élevées en sulfates (135 mg/1
et calcium (65 mg/1)
- avec des teneurs comparables et très faibles en magnésium (0,5 mg/1)
- un pH neutre
.../... - 16 -
Les eaux de la nappe alluviale |
- le point P3 qui paraît bien représentatif de la nappe alluviale du Rahin
(forage traversant toute l'épaisseur de la nappe, analyse effectuée sur de
l'eau prélevée par pompage) présente en basses eaux de cette rivière :
. un profil voisin de celle-ci, avec notamment des teneurs en cal-
cium et sulfates proches de 20 mg/1, la même teneur en magnésium,
des teneurs voisines en chlorures et nitrates, une teneur un peu
plus élevée en bicarbonates (près de 30 mg/1),
. s'en distinguant par des teneurs en potassium et sodium comparables
à celles des eaux de la carrière, et par un déséquilibre de la ba-
lance ionique indiquant la présence d'anions non analysés.
- le point P„ étant peu représentatif de la nappe (puits peu profond, prélè-
vement d'eau sans pompage).
- 17 -
7.4.2 - Teneurs_en_Tritium
En période de hautes eaux du Rahin, on note sur cette rivière des teneurs
élevées en tritium (voisines de 100 TU), qui sont dues à la prépondérance des
précipitations synchrones ou quasi synchrones dans la constitution du débit
de la rivière.
Ces teneurs sont plus faibles pour les autres eaux analysées par suite de
mélange avec des eaux résultant de précipitations anciennes infiltrées dans
le sous-sol, ainsi :
- pour les eaux de la carrière C, , C. et C»
- plus encore pour R. , ruisseau des Prés Besançon qui reçoit des
eaux de ruissellement mais draine aussi la nappe alluviale présen-
tant probablement des eaux de teneurs encore plus faibles.
En période de moyennes à basses eaux du Rahin, on note sur cette rivière des
teneurs plus basses, voisines de 80 T.U. , dues à une réduction de la part des
précipitations (eaux récentes entrant dans la constitution du débit de la rivi-
ère) par rapport aux eaux anciennes fournies par drainance de la nappe alluviale
(environ 60 T.U. au point P»).
Ces teneurs sont plus faibles pour les autres eaux :
- pour les eaux de la carrière C, et C„
- un peu plus pour R. , pour les mêmes raisons qu'en période de hautes
eaux du Rahin,
à l'exception de la venue C\.
Le diagramme de l'annexe 8 montre :
- des teneurs en Tritium,exprimées en unités T.U., proches en hautes
ou en basses eaux pour :
. Rj (75- 2 ou 73- 2) et C ¿ (78- 2 ou 74- 2)
. R2 (97- 2 ou 82- 2) et C^ (89- 2 ou 80- 2)
.../... - 18 -
- avec pour ces quatre points, une pente comparable de la décroissance
des teneurs entre les périodes de hautes et basses eaux du Rahin.
Cela confirme pour les points d'eau de la carrière représentant la majeure
partie du débit exhauré, une relation relativement rapide (moins d'un an)
avec les eaux de la surface.
On note pour la venue C. une anomalie (teneur croissant de 82 - 2 à 100 - 2)
explicable par une circulation souterraine plus lente ou un trajet plus long.
7.5 - ORIGINE DES VENUES D'EAU DANS LA CARRIERE
Toutes les venues d'eau sont caractérisées par des teneurs très élevées en
sulfates de calcium proches de la saturation, ce qui n'est pas le cas des
eaux superficielles ni de la nappe alluviale en amont de la carrière, qui
sont agressives et faiblement minéralisées. En outre, elles présentent en
hiver des températures proches de 10° C, probablement assez constantes comme
l'air ambiant de la carrière, alors que les eaux superficielles sont alors
proches de 6° C.
Les eaux de la carrière qui constituent un assez faible débit d'exhaure sont,
compte-tenu de teneurs en Tritium proches de celles des cours d'eau, en rela-
tion relativement rapide (moins de 1 an) avec ceux-ci, malgré un profil chi-
mique différent. Cette dissemblance serait donc due à une mise en solution,
proche de la saturation, par les eaux infiltrées sous les zones effondrées (an-
cienne extraction, doline), ou/et dans les fissures localisées et relativement
fines du banc de gypse des ions calcium et sulfates surtout, bicarbonates, et
à un moindre degré magnésium, chlorures, sodium et potassium.
Le trajet des eaux de surface vers la carrière pourrait être alors comme suit
- nappe alluviale, en relation avec le Rahin et le ruisseau des Prés
Besançon à préciser par une piêzomêtrie locale (piézomètres à créer)s
- en contact, au droit des zones effondrées (exploitation antérieure,
doline), avec le banc de gypse exploité sur toute son épaisseur,
- l'eau parvenant alors en tête de la carrière par les fissures de la
masse du gypse :
.../... - 19 -
. à son toit et à son plancher par circulations préférentielles res-
pectivement C. et C2, avec débit variant selon la charge hydrosta-
tique, en relation directe avec les zones effondrées (ancienne ex-
ploitation pour C, , et doline avec pertes du ruisseau des Prés
Besançon pour C2),
. à son plancher : fissurations plus fines, à l'origine des venues
Co et Ce, sous charge hydrostatique quasi-constante et débit faible
en permanence.
Une ambiguïté existe pour la venue C. :
- elle pourrait provenir des eaux de surface infiltrées puis circulant
dans de fines fissures au plancher de la carrière depuis le front
amont et C-,
- mais elle présente une anomalie des teneurs en Tritium explicable par
une circulation lente, et pourrait être issue de fissures au sein des
marnes à gypse, et en relation avec l'aquifère sous-jacent du Muschel-
kalk inférieur - en charge sous celles-ci, compte-tenu d'une aire d'a-
limentation sur le plateau de rive gauche du Rahin - ce qui pourrait
expliquer le débit faible et constant et la température un peu plus
élevée (12° C).
Il pourrait en être de même pour la venue C_.
.../... - 20 -
8 -
Le débit total exhauré varierait selon les saisons de 3 à 19 1/s. Il résulte-
rait pour une part prépondérante ou en totalité d'une perte de la nappe allu-
viale de rive gauche du Rahin, dont le débit Q (m3/s) peut être estimé, selon
la formule de Darcy, à :
Q = TiL
T étant la transmissivité (en m2/s), produit de l'épaisseur mouillée en m par
la perméabilité en m/s, connue en amont dans le secteur de CHAMPAGNEY,
i le gradient hydraulique (sans dimension) , lu sur les cartes piézométriques
(cf. annexes 9a (nappe basse) et 9b (nappe haute)),
L étant la plus grande dimension de la carrière orientée orthogonalement au
sens d'écoulement de la nappe,
avec :
T
L
* 10 m x
« 600 m
* 4.1O"3
5. lo'4 m/s - 5. lo"3 ra2/s
On obtient un débit de l'ordre de 10 1/s, à préciser par test de pompage et
piézomêtrie - pour définir en outre la relation rivière-nappe - sur forage
d'essai et piézomètres à réaliser localement.
On vérifie ainsi que le débit d'étiage dans la carrière est du même ordre de
grandeur que celui de la nappe alluviale.
Les eaux exhaurées, rejetées dans le ruisseau des Prés Besançon (à l'aval de
la carrière ?) retournent ensuite au Rahin et à la nappe alluviale.
Les quantités de sulfate de calcium dans les venues d'eau de la carrière re-
présentent une dissolution du gypse sur la base de 1,8 g/1 de gypse dans un
débit moyen de l'ordre de 10 1/s, d'environ 570 t/an, soit sur les cinquante
dernières années, environ 28 000 tonnes, ces tonnages correspondant à des vo-
lumes de gypse hors carrière (en banc ou en zone effondrée) d'environ 250 m3/an
et 12 000 m3.
• ••/••• - 21 -
9 - INCIDENCE PREVISIBLE DE L'ARRET DE L'EXHAURE DE LA CARRIERE>SSZaSSB>=SSSXE2SSS====SSS=====S=========:=SS3S==SSSSSSSSS====SllBB
En cas d'arrêt d'exhaure, la carrière dont le volume V peut être estimé à
225 OOO m3 (56 000 m2 de surface de vides x 4 m de hauteur moyenne exploitée)
serait remplie en un temps :
V m3t années - , Q étant le débit actuellement exhauré
Q m3/s x 3.14 x 107
soit, pour un débit moyen de l'ordre de 10 1/s, environ 8,5 mois.
Une fois la carrière pleine :
- il ne devrait alors plus exister de gradient d'écoulement à l'intérieur
de celle-ci, ou tout au moins, très affaibli si la venue Cj était ef-
fectivement ascendante,
- la dépression piézométrique possible de la nappe alluviale, se perdant
au droit de la carrière, serait annulée, pouvant poser des problèmes
de venues d'eau dans les sous-sols des installations de surface.
10 - CONCLUSIONS
10.1 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
La carrière, située sous la vallée du Rahin, concerne un banc de gypse compris
entre deux couches de marnes gypseuses, qui s'enfoncent vers l'Ouest/Sud-Ouest
et l'aval.
Cet ensemble est compris entre deux aquiferes : la nappe alluviale du Rahin
et les grès et marnes du Muschelkalk inférieur, de perméabilité respective-
ment moyenne à faible et faible.
Au-delà de l'extrémité sud-occidentale, la plus profonde, de la carrière, le
banc de gypse passerait localement à une zone sableuse probablement aquifère
en liaison verticalement avec les deux aquifères.
10.2 - LOCALISATION DES VENUES D'EAU, PHENOMENES DE DISSOLUTION DANS
LA CARRIERE
La partie profonde de la carrière ne présente pas de venue d'eau mais est vite
inondée en cas d'arrêt d'exhaure des venues d'eau situées plus haut ; ce qui
indiquerait son étanchéité à l'égard des aquifères ci-dessus.
...I... - 22 -
Les venues d'eau au nombre de 5 (C. à C^) d'un débit variant de 3 à 19 1/s
selon la saison, sont en effet localisées sur le front amont de la carrière
au toit ou au plancher, sauf l'une, C. , située à mi-pente, d'un débit cons-
tant de 1 1/s.
Le seul phénomène de dissolution visible dans la carrière est une légère en-
taille de la paroi par la venue C^.
10.3 - IDENTIFICATION DES ORIGINES DES VENUES D'EAU
Tout» ces venues d'eau sont caractérisées par des teneurs élevées en sulfate
de calcium, proches de la saturation, ce qui n'est pas le cas des eaux super-
ficielles ni de la nappe alluviale en amont de la carrière, qui sont agres-
sives et faiblement minéralisées. En outre, elles présentent en hiver des tem-
pératures proches de 10* C, probablement assez constantes comme l'air ambiant
de la carrière, alors que les eaux superficielles sont alors proches de 6° C.
Compte-tenu des teneurs en Tritium proches de celles du Rahin et du ruisseau
des Prés Besançon, les venues C2, C, et C, sont en relation rapide (moins d'un
an) avec ceux-ci, malgré un profil chimique différent. La communication s'ef-
fectuerait probablement par l'intermédiaire de la nappe alluviale au droit de
zones effondrées (extraction ancienne, doline) ; et l'on note d'ailleurs que
le débit moyen des venues d'eau, 10 1/s, est du même ordre de grandeur que le
débit estimé pour la nappe alluviale à l'amont immédiat de la carrière, ce qui
resterait à préciser par pompages d'essai et piézomètrie - pour établir en outre
la relation rivière-nappe - sur forage d'essai et piêzomètres à réaliser localement.
Les eaux de surface agressives et peu minéralisées se chargeraient alors en
sulfate de calcium par dissolution du gypse sous les zones effondrées puis à
travers les fines fissures du banc de gypse jusqu'à une teneur proche de la
saturation avant de parvenir dans la carrière.
Cette dissolution du gypse en bordure amont de la carrière représenterait,
sur la base d'environ 1,8 g/1 dans un débit moyen de 10 1/s, environ 570 t/an,
soit sur les cinquante dernières années, environ 28 000 tonnes, ces tonnages
correspondant à des volumes de gypse en banc ou en zone effondrée d'environ
250 m3/an et 12 000 m3.
Une ambiguïté existe pour la venue C. quant à son origine :
- elle pourrait provenir des eaux de surface infiltrées puis circulant
dans de fines fissures au plancher de la carrière depuis le front
amont et C-,
- mais elle présente une anomalie des teneurs en Tritium explicable par
une circulation lente, et pourrait être issue de fissures au sein des
marnes à gypse, et en relation avec l'aquifère sous-jacent du Muschel-
kalk inférieur - en charge sous celles-ci, compte-tenu d'une aire d'ali-
mentation sur le plateau de rive gauche du Rahin - ce qui pourrait
expliquer le débit faible et constant et la température un peu éle-
vée (12° C).
Il pourrait en être de même pour la venue C-j.
10.4 - GRADIENT D'ECOULEMENT EVENTUEL DANS LA CARRIERE EN CAS D'ARRET
D'EXHAUREt
En cas d'arrêt définitif de l'exhaure, la carrière serait remplie en un temps
de l'ordre d'une année, à préciser par mesure précise du débit annuel exhaurê ;
il ne devrait alors plus exister de gradient d'écoulement à l'intérieur de la
carrière, ou tout au moins un gradient très affaibli pour la venue Cj si elle
était effectivement ascendante.
Des pertes ne pourraient guère se manifester dans la partie profonde de la
carrière, qui semble etanche, et dont le mur parait soumis à la pression de
l'aquifère en charge du Muschelkalk inférieur, compte-tenu d'une aire d'ali-
mentation située à une cote nettement supérieure à celle du Rahin.
10.5 - AUTRE CONSEQUENCE DE L'ARRET DE L'EXHAURE
La dépression piézométrique possible de la nappe alluviale du Rahin se perdant
en direction de la carrière serait annulée, pouvant poser des problèmes de ve-
nues d'eau dans les sous-sols des installations de surface.
10.6 - PRECAUTIONS A PRENDRE
Afin de contrôler la remontée du niveau d'eau dans la carrière, il est néces-
saire d'utiliser le puits d'accès n° 2 pour contrôler la vitesse de remontée
à l'aide d'un limnigraphe, et le cas échéant, la qualité de l'eau (saturation
en sulfate de calcium). Au préalable, il serait souhaitable de mesurer avec
précision le débit annuel exhauré, confirmer par traceurs naturels (analyses
d'isotopes Tritium, Oxygène 18) l'origine des venues C. et C„, et établir la
relation rivière-nappe alluviale par une piézométrie locale.
- 24 -
A N N E X E 1
PLAN DE SITUATION DE LA ZONE ÉTUDIÉE
(EXTRAIT DE LA CARTE IGN LURE 1-2 A 1/25 000È)
- 25 -Annexe 1
Doline
Limite d'emprise de la carrière souterraine
A $' Trace de la coupe géologique schématique (cf. annexe 2)
3ggg Zone d'extraction très ancienne, effondrée
50
Sondage de reconnaissance
(extrait de la carte IGN LURE 1-2 à 1/25 OOOè)
- 26 -
A N N E X E 2
COUPES GÉOLOGIQUES DES SONDAGES
AYANT TRAVERSÉ LA COUCHE DE GYPSE
n
49505152
83 F
84 F
85 F
86 F
115
116
117
130131132
153154
indice Cpde_Minier
443.1.42
443.2.28
443.1.43
443.1.44
443.1.45
443.1.46
443.1.45
443.1.4
443.1.47
réalisation
1959
1975
1962
1964
Sondages 49 ev 50. - - 5.A.PE. La Cote.
/lu-dessus d u sol. Vertical. H a n g a r de r o s e a u x .2 2 - 2 3 - 7 - 5 9 et 2 7 - 3 0 - 7 - 5 9 Feuille ISlo.45Couches géologiques: Schistes quaternaires— Qupse du TDuschelI<alk moyen ~~
Ïï2u5cbetkalk inférieur.
Date TTJetrage Profil Exploitât iordes carottes
• m I Ç-'i
Caractère des pierresj
n
•Sondage 4922-23.
7•y-
•59
59
4 2imn
0
0
10
20
30
1 50
2 2 . 6 -
Soridage 5 O
27-7-59
28 7-59
29.
30. 7. 59
mm
0
32mm
0
10
20
30
40
50
60
70
60
90
100
"ÎC.k13.0ZÍ.O18.81O.?23.3
/Uluvior>ô /luvioglaciaies<xvcc ¿Le*pierres voigicnnesCcxilieux io^ quysr. et <Hç. rna.me.Cqp>e , grii •; compact«- 3 3 ' r ¿t • cristallin
Sondage termine à coaisc de la rup-ture d'une tige -Perde du tube ca-roftier et dt la couronnfi.
9.011.0
75.692.5 o.e 6.9
»2 11» (,
+ •7
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23.466.7
89.412.5SO.«40.o33.316.766.751.4
380
76.2
/ U 1 U V Í O T ? 5 /luvioglaciales
(GxillouL> . ¿aale , O.r3-ile*^
roi-ilc avec £Tra.»»in(»tiarnc)
gris , Crislottlin
^in ( w a r n u j gri« etjtttle» pilcas avec Jne oriicCLvec veine*
"iarntA2.5«
m nplu.* de crot»*ln
caVcctirc a-vee
•.j C T l -
* S\OZ 7.9CaC0,11.S
in -jérieur
17.02 O . 023 .O25.8
3VS
A2.5
» 7 . 6•k7. eUS.3
91.589.891.082594.5
5 S . O
96.89 5 . 5
. 28O.O
3.9
0.7
1.50.71.1
0.6
0.31.61.3O.3
7.810.2
7.516.8
2-92.9
96 1
Drisse le 29.7.59 ¿t 7859 par H-Frei.Rapports du laboratoire de Bex : 4 • 8- 59 et 13-8-59. M.Pièce.
- 28 - S.A.P.E. La CoteSondages 51 et 52
Au-dessus du sol. Vertical.3-5 .8 .59 . et 7-11.8.59 feuille No.46Couches géologiques: Schistes quaternaires." Qypse du rTCusd^elkalk
[Hen
Dette IDetrage Projii Ä S Caractère des pierres
Sondage_513. 6. 59|42
I 4 B.^o
fllluviODî>Schi»te» mince» de liman et ¿'argile
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15.2(2.0
13.7196.6
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marnes rouges et grises sans gypse
(par endroit en forme de brècche)
calcaire dolomitique, poreuxschiste gris, durcalcaire gris, dur, poreux
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grès dur avec intercalations demarnes grises-vertâtres
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marnes rouges et grises
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zone très irrégulière, marnes grisesavec lentilles de gypse et interca-lations de marnes rouges sans gypse
marnes grises et rouges sans gypse
gypse compact
gypse compact avec intercalations deschistes gris dolomitiques
schistes gris avec intercalations dedolomie
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marnes rouges et vertes sans gypsemarnes grises-vertes»peu gypsemarnes grises avec gypse
marnes grises-vertes , peu gypse
marnes rouges, sans gypse
marnes grises-vertes, peu gypse
gypse compact avec lentilles de marnes
gypse compact, pur
marnes grises-vertes avec lentillesde gypse
marnes grises dolomitiques
zone érodée
sable, argile avec galets de cristallin
marnes dolomitiques
T?^"¿ îl marnes avec lentilles de gypse
gypse, assez compact, avec intercalations de marnes
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I.U-19»
SAPE UÍ cate
Sondag« 116 K / 1975
- 34 -
Moutonier - vertical Xi'ti yo / r.-? fanner
profil
lo-
4o -
60-
66.0
-a - ..-_>- - D - -
1 0/
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X — x. - X
X >
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-t -1-
- + - -
4 -t-
description matériel perforé
terre végétale
niveau nappe phréatique
gravier avec sable et arg.ilp
dolomie du Muschelkalk sup.
marnes grises avec doDomie en lentilles
dolomie caverneuse / Ztl leridolorej t
marnes grises avec intercalations dçdolomie
marnes grises avec quelque» intercalation:de gypse blanc
gypse gris-clair, compact, pur, tret)bonne qualité
anhydrite grïa-tonci
anhydrite avec marnes grises
marnes grises avec gypse blanc,era ssin typique
anhydrite avec marnes grises
gyp3e avec peu de r a m e s ¿r
marnes rcugpa-vertea avec peu de gypse
fi c a rot tageo«-. Joo
bi1
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7-11-1 )75
SAPE la COte - 35 -
Sondage 117 F - klouîomer - vertical T.FA )-. , ' .Tuhri-Pianner
m profil
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X X
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description matériel -perforéterre végétale
niveau nappe phréatique
gravier avec aable et argile
marnes ¿vises avec mtfrcalatinn6 dedolomie
gris-clair, pur, compact,
très bonne qualité
gypse avec marnes griftes, crassin typ.
craasin, mames avecgypse
marnes grises avec gypee rcugeátre
marnes grises avec peu gypse blanc
marnes rouges, sans gypse
marnes grises avec pou gypse blanc
marnes grises avec gypse sur fentesgypse rougeàtre, pur, compactrcurnes grises, sana ¿ypsemarnée grises, peu £.yp3emarnes avec gypse rongea tr*>mamen griyea avec ffypse blanc
anhydrite avec marnes grises
mélange gypse-anhydrite
gypae ¿jria-clair, pur, compact, bonnequalité
marnes grises avec gypse, erassin
alternance de marnesver tes, rougeset crises, avec ou Sans gypse, parendroit reugeâtre, de o 5o.2 a a, 65.4
marnes rouges-vertes avec gypse blanc
marnes grises-ver tea avec gypse blanc
¿ypse pur, compact, bonne qualité
marnes grises, dures et compactes
grès gris, dur, compact
•sÍ
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N \
\
Sondage 130 C. - 36 - S.A.PE. La Côte.< Les Deux Près >. Q a - dessus da sol. Vertical.Commune de La Coïe .
10 septembre - 16 odoJbre 1962.
Date
13- 9-62
ÍS- *)-6Z19- 9-62
21- 9-62
22- 9-6Z
24- 9-62
ir.**2 7 - 9-fei28- 9-6¿29-9-62
1 - 1 0 - 6 2
2-10-62
8-1O-6Z
M -»0-6212-tO-62
14-10-6Z
166
56
ir•m
0
u
2(
SO
fco
70
KO
90
100
tétragel "ProjilTT7 . 1
*2 3oB- - - m
1 0 5 . 5 0 ^ 1 ^
Exploitationde ¿citotte»
0.60 to
0.-ÍO
11
.o
Caraclère des pierres
HaffiWt Sablas • , .Çalets vo63icru A U L L V 1 0 D 5 J lUViO_giCt -Çctlels du. muschelUali* CÍQ.16SQalet* vciqierv» pai>antj a marne fc l»t"ona«>c*
Vr3avr>e* l imoniu*»»
¿obles très/ir»í
¿o- -fc a de gypse, avec m « n e j cr<i»3in)
Sable» pu.r*
Sabler p«A**
6cibles avec gale-ta isoles,
^res griw ttvec »nica tmujcov! te)
gre» gris
Sondage 131 C S.A.RE. La Côte« Les D e U X Près y> CLcjL-de&su6 du.sol. Vertical.20 octobre - Ç^ovembre 1962.
Ca^ttCct-ractère dea
O.5brun Alluvions
de
rrja.tr>«»
l í m o v i ^ , r s » » e«» i(r abirrt"rrclllvmit
(Basses Terrasses)
1•m
&
Qra^&ln. TTlarneb a v « $iypit
XXiaxntA, gypseiLfißs sombre*
ScLn& ccitotle^
Orccssm ei g^s gris
Sondage 132 C- 37 -
S.A.P.E. La Côte< Près Besançon >. Q a - dessus du. sol. Vertical.Cor»?mane de La Co-ce
10 novembre- 30novembre 1962
Date Métrage ProfUi
Caractère des pierres
|6611-U-6ZW
13 -11 -62
16-11-6«
19-11-62
2 0 - « - 6 2
21-11-62
22-11 - 62
26-11-62
27- 11- 62
10
20
30
40
50
60
70
¿Ö
7.5
78- o©
KU.IT.JHuctlet«^Sable
reliou.a,t.s d e
-Sables
Sablea
de
Gra*«in et qrès ri
Q.llu.vion€>Jldvioqlacicxlefe(Basiß5 Terrasse*)
et
- 38 -
Sondage 153 c La Côtea u bord de La rivière du Rabio, eov. 410 m . N-0 du Pail I,c ,_ Vertical. XC-60-K.Buptec5 - 17 novembre 1964. machiniste Z.rj
fcxploiroli»dcaiolte»
M i s"
Pierres, (¡¡«ments
alluvions /luvio- glacialesOalets vacien* • ffupse blanc
marna« gyp»ou,»»
compact*, criât, gril brunlb,ifc ct'.itfcn., avec d
Jin du sondage provoquéepar d'inondation. 40 cm.
le I7nov.i965
ComparaisonsProjondeur de la Limite-de couchas gypse/ercusin 316n> •
« d u PuitlT (cliatönca 410 mètre») 30j0m.
Pro/il du sondage no. 152 C ne correspond pas à ce profil.
Sondage 15 A- c.<Les Grandes Planches >
La Côte. SAPE.Vertical. XC-60-H.Dupl&x.
18- 26 novembre 1964.
Date
1» 11 64
20 11 M21 11 64
24 11 «
25 11 6*26 11 64
îmm
1TÎm0-
v>
20
i»
40
JO
(0
étragem
10.3
16.520.20
35.8
47.441 2
Profil
^ ~ * « ii.
» -»y —N
exploitai ionde carottis- m -
1.2
1.509
10.»
9.«04
-•/.-
11 4
2S0257
65.4
84 . *100
TTTachïmste O-Pjanner.
Fierres. QUements.
b 4 O T Q 11 • •j j < b runu jaunArr«%
Ûlluvions /luvio-glaciales
iî 7 Ciau'in < gyp*« ibfeux »3- n u »
ZS7. PIUl dl J^taicsrtwu«, gnt tUir27.« QijpM Muni &ual. <3« ^ t u i U a «
9üpie btnae ubXíU t narneS£o c«psc aaijAloir ^ ifibrn«,*J6.« " * à"» «••»'»""•»il CroLSiio typiqu« *9j-i»r«utA7.4 « ru/f griftátr«
ITÎétTm
25727.02802872 9.33a<.31.032.032 733.73 SO36.0
a™fiyps.
87.t92081.291.7917921»A3»17
91474,896395.1
îlyseQnV)
0.51.2
02
12.68.0
18.8836.37.»6.783
3.143
Observations et comparaisons: ^LLn profil au-ssi clair qu' ideal ¿Le la région de l'exploitation actuelle.notre profil normal est caractériae par 2 couches de marnes gypseuöCS- L'une se
trouve au dessus et l'autre au. dessous du gisement de gypse. L'opaisseut de lacoud)« de gypse 3e situe entr« 10 et 12 m environ.
Le pro/il no. 154 C est complètement analogue à celui du sondage 153 C. La qualité'de la pierre dif/èie graduellement.
Computé au sondage rxx 152 C , situe' a u sud-ouest (direction Lure), la dij/irerjcedes profiles ett évidente. Jl semble qu'un dé rangement tectonique, situe'entre lessondages 153/154 C et 152 C. découpe le terrain de l'exploitation de gypse en di-Tection de Lure . Les prochains sondages en surface démontreront la justesse deces constatations.
- 39 -
A N N E X E 3
PROFIL GÉOLOGIQUE SCHÉMATIQUE
AU DROIT DE LA CARRIÈRE SOUTERRAINE DE GYPSE DE LA CÔTE (70)
marnes g
MUSCHELKfíLK
HC/Eii ¡ (couche b)
9iPse
mernes et
AW-SW
AE - N E
(abm* Stir*€.'+. mOi p a ¡ 0*ffi>fiJrt*Mtif~3)
o -*1 ' ? ' . T j" • * ''tí ."" -'• ' • .*
j
souterraine de g^£se de LA COTE (70)
parallèlement |_la_vallée du RahinA avec représentation de l'écoulement souterrain
Echelles approximatives : L - 1/3 000e - H - 1/1 OOOè
-^h—• directions d'écoulement souterrain 1 type CA / . . .^ \ principales
2 type C2 )3 type Ce ) j ." J l secondaires3ou4 type C. et C- f
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^Strbej
*> . • ' / ,
légende
' - 42 - Annexe A
• C. venue d'eau
I puisard de collecte et d'exhaureselon schéma :
- 44 -
SITUATION__DES__POINTS D^EAU__ANALYSES
(fond IGN à 1/25 OOOè)
Ci • dans la carrière (Cl à C5)
p-i O dans la nappe alluviale (PI à P3)
Ril | sur les cours d'eau (RI à R2)
| [ limite dfemprise de la carrière souterraine S.A.P.E.
E$jj zone d'extraction très ancienne effondrée
® doline
Annexe 5
^ ..'. 32Î- * " _- " " T>
- 45 -
A N N E X E 6
RÉSULTATS DES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES O)
ET DES DÉTERMINATIONS DES TENEURS EN TRITIUM (2)
DANS LA CARRIÈRE SOUTERRAINE DE GYPSE DE LA CÔTE (70)
(1) : Analyses effectuées par le Laboratoire des Eaux du Centre HospitalierRégional de BESANCON - 2, place Saint-Jacques - 25 030 BESANCON CEDEX.
(2) : Déterminations effectuées par le Centre de Recherches Hydrodynamiques del'Université Pierre et Marie Curie - 47, avenue de Corzent -74 203 THONON-LES-BAINS.
- 46 - Annexe 6 - Feuillet n° 1
U SUIT ATS MS AMAITSES D'IAUu u i m souTtmim tt CTMI a» LA cort HS1
Débit 1/» (t-S-N**)
•ivaau/tel (profoadaur aa a)
Toap-sratura * C
iUtc da prélèvaaaac
baca da raaiiaa daa remit*ta
HAHtJ. rWTSIQUt
avant paaa*aa aarbca
' aprèa p*aa««* a u bra
. turbidiU (HTU)
TUEURS U TtlTlUH
(uaicaa T .U . )
fcXAHk.li CU1H1QUE
é*ttè» fraa^aia)
. T . A . C . dUjria frasfaia)
. oaydabiliia u Mnû^l ta»/!)
. réaitfu a«c a lui*C (af/l)
. S lO ; (•»/!)
•ALANCE 1 Ú M Q C E
CalloDa «a ag/1 ( M / 1 )
. calciiat C « 2 *
2*
. IB» Ili B«^
. pocaaaiiai K
. tar F . * '
t . . ¿ . . ^ , 2 *
aluakai» A l 1 *
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AnioBa aa ««71 (aa/l)
. caloruraa Cl"
. aitrif-aa M O -
. aitralaa aOj
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0,10.011
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09/01/14
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17/01/14
24/01/14
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09/01/14
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17/01/14
24/01/14
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0(0)
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(2,10)20.166
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(10 1 II* T)
14/01/14
09/01/14
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4.920.171
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(28Í78)
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0.15(0,019)
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1.64(0.O9I)
0,O0l)< 0,0}0,010* 0,11
0,007 0.20
0,00}< 0,0}
10,011
6,5(0,111)
« 0,O2
( O.UOO*)
* . •(0.077)
• 757Ï7.W»
0,12(U.0O4)
0
(0)
129,12
(2,12)19.18
•lar «a aumpanaioa
corraapood I un patit focaga aa toad da galarla. raprásantaat ua« arrivé* d'a«u.
- 47 - Annexe 6 - Feuillet n° 2
itSUlTATS DCS «HALTS« O'IAO
4U m i s m a M U CAIIIEH sourajuimi DI ctrsi et u ton (70)
Weit (!/•) (.«ihméi•ivaau/aol (profonalaux an • )
Tasperalura *C «au
(teaaarauua *C all » U l l t )
Data à« praltvaaaal
Daca 4a raaiaa daa raaultaca
eiAMK F1IYSIOUI
( avant aaaeaga aarbr«
j aprèa paaeaga aarbra
. turblditt («TU)
. riaieti<lU (oaaa/ca) I 20* C
TEHtUlS U T1ITIKM (ualcfa T . O . )
[ U H U CHMIOUe
. dat.ta toclla (D.I.T.- aairiaffançaLe)
. T .a .C . (detrae tráncale)
. «ydaeilile aa *>*>4' (•*./>)
. reatan aac i lOS'C (aaj/1)
. Ü O j (a ( a)
•4L4NCÍ lOliIQUE
Calieae an ag/1 (ae/1)
. calcina Ca 2 *
2*. aaga«eiuai Hg
. aaoaitaa HH
. aodiiai Va*
. aotaaaiua K
2#. far Fa*
. -" i"*- Ha 1 *
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(I) : par rapport au aol da la paaaaralla.t far en auapanaiea
- 48 -
A N N E X E 7
DIAGRAMMES D'ANALYSES D'EAU
DANS LE VOISINAGE DE LA CARRIÈRE S.A.P.E. DE LA CÔTE (70)
FEUILLETS N* 1 ET 2 : PRÉLÈVEMENTS DU 17/01/84(HAUTES EAUX DU RAHIN)
FEUILLETS N° 3 ET 1 : PRÉLÈVEMENTS DU 2V02/84(MOYENNES À BASSES EAUX DU RAHIN)
- 49 - Annexe 7 - Feuillet n° 1
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- 54 -Annexe 8
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- 56 -PLAINE ALLUVIALE DU RAHM
Annexe 9a
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ECHELLE : Vu——
LEGENDE
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PLAINE ALLUVIALE DU KAHM
Annexe 9b
Cart« piéiométriqu» (AVRIL 73 ) Napp« plutôt haut«
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Emprise carrière S . A P . E / % avec zone effondrée (ancienne extraction)
Limita« tf'«>t«fwion d* I« plain« aHuvlal«(l)
Courb« isopiéi« (m«tr«») et direction d'écoulement(1) alluvions récentes