carburant et l’efficacité énergétique de 3...

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Bien que ces essais démontrent clairement que les modèles D7E et JD950 sont moins énergivores que le D7R par heure machine productive, d’autres facteurs sont également à considérer lors d’un achat. Certaines caractéristiques techniques et mécaniques particulières peuvent rendre un modèle plus approprié à effectuer des tâches spécifiques qu’un autre. De plus, la fiabilité mécanique, les coûts d’entretien et de réparation sont également des éléments à prendre en considération. Par ailleurs, l’utilisation de la technologie associée au D7E est nouvelle dans l’industrie forestière et peu d’historique d’utilisation est disponible, ce qui doit aussi être pris en compte dans l’évaluation du risque. L’évaluation de ces trois bulldozers a été effectuée sur une piste d’essais contrôlés où des conditions de travail standardisées, imitant celles de la construction d’un chemin, ont été reproduites. La séquence de travail comportait des tâches spécifiques de déplacement avec ou sans charges, de soulèvement et d’abaissement de la lame. Chaque modèle devait effectuer trois répétitions sur un parcours d’essais en suivant une séquence de travail préétablie à vitesse rapide et lente. La consommation de carburant a été mesurée de façon gravimétrique, pour chacun des essais, grâce à des réservoirs de carburant portatifs installés sur les machines. Partenariat innovation forêt Pour de plus amples renseignements, contactez Partenariat innovation forêt Consultez les publications de Partenariat innovation forêt au : www.partenariat.qc.ca 1055, rue du P.E.P.S., C.P. 10380, Succ. Sainte-Foy, Québec (Qc) G1V 4C7 Tél. : 418 648-5828 | Téléc. : 418 648-3354 | Courriel: [email protected] Lors de l’achat d’un bulldozer, il est légitime de se demander si les nouveaux modèles disponibles sur le marché avec des composants électriques et hydrostatiques sont aussi performants au niveau énergétique que le proclament les vendeurs. Est-ce que les économies d’essence annoncées justifient un prix d’achat plus élevé? À ce titre, FPInnovations a reçu le mandat de tester trois modèles courants et de mesurer objectivement leur consommation de carburant. Les modèles étudiés étaient : Caterpillar D7R (2004) avec entraînement à chaînes et pignons (mécanique hydraulique traditionnelle) John Deer 950J (2008) avec entraînement hydrostatique Caterpillar D7E (2011) hybride (diesel/ électricité) avec entraînement électrique Consommation de carburant par kilomètre réalisé Intensité énergétique (l/km) Vitesse lente Vitesse rapide 12,93 8,65 Intensité énergétique (l/km) Vitesse lente Vitesse rapide 7,67 6,85 Intensité énergétique (l/km) Vitesse lente Vitesse rapide 6,02 6,44 Résultats Sans surprise, le Caterpillar D7R (la plus vieille technologie) a consommé plus de carburant par heure machine productive (HMP) que les deux autres modèles étudiés, soit de 25 % à 40 % de plus. Ceci implique que, en fonction des conditions d’opération et des heures planifiées annuellement, le D7R nécessitera entre 13 000 $ à 58 000 $ de plus de carburant 1 par année que les deux autres bulldozers. En considérant l’intensité énergétique (c.-à-d. le nombre de litres de carburant consommés par kilomètre de chemin réalisé), la différence est moins éloquente, mais tout de même significative. Les résultats démontrent que la consommation de carburant est plus élevée à basse vitesse qu’à vitesse rapide (2 cas sur 3), ce qui à prime abord semble contradictoire. En fait, ceci est dû au fait que la séquence de tâches est accomplie plus rapidement à haute vitesse, réduisant ainsi le temps total d’opérations, donc la consommation de carburant. Ceci explique que des vitesses de travail plus élevées peuvent parfois être moins énergivores. À noter que, le D7R et le D7E opèrent normalement à une vitesse jugée rapide tandis que le JD950 a une vitesse normal d’opération plus lente. Essais sur la consommation de carburant et l’efficacité énergétique de 3 BULLDOZERS 1 À 1,20 $ le litre

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Bien que ces essais démontrent clairement que les modèles D7E et JD950 sont moins énergivores que le D7R par heure machine productive, d’autres facteurs sont également à considérer lors d’un achat. Certaines caractéristiques techniques et mécaniques particulières peuvent rendre un modèle plus approprié à effectuer des tâches spécifiques qu’un autre. De plus, la fiabilité mécanique, les coûts d’entretien et de réparation sont également des éléments à prendre en considération. Par ailleurs, l’utilisation de la technologie associée au D7E est nouvelle dans l’industrie forestière et peu d’historique d’utilisation est disponible, ce qui doit aussi être pris en compte dans l’évaluation du risque.

L’évaluation de ces trois bulldozers a été effectuée sur une piste d’essais contrôlés où des conditions de travail standardisées, imitant celles de la construction d’un chemin, ont été reproduites. La séquence de travail comportait des tâches spécifiques de déplacement avec ou sans charges, de soulèvement et d’abaissement de la lame. Chaque modèle devait effectuer trois répétitions sur un parcours d’essais en suivant une séquence de travail préétablie à vitesse rapide et lente. La consommation de carburant a été mesurée de façon gravimétrique, pour chacun des essais, grâce à des réservoirs de carburant portatifs installés sur les machines.

Partenariat innovation forêt

Pour de plus amples renseignements, contactez Partenariat innovation forêt Consultez les publications de Partenariat innovation forêt au : www.partenariat.qc.ca

1055, rue du P.E.P.S., C.P. 10380, Succ. Sainte-Foy, Québec (Qc) G1V 4C7 Tél. : 418 648-5828 | Téléc. : 418 648-3354 | Courriel: [email protected]

Lors de l’achat d’un bulldozer, il est légitime de se demander si les nouveaux modèles disponibles sur le marché avec des composants électriques et hydrostatiques sont aussi performants au niveau énergétique que le proclament les vendeurs. Est-ce que les économies d’essence annoncées justifient un prix d’achat plus élevé? À ce titre, FPInnovations a reçu le mandat de tester trois modèles courants et de mesurer objectivement leur consommation de carburant.

Les modèles étudiés étaient :

Caterpillar D7R (2004) avec entraînement à chaînes et pignons (mécanique hydraulique traditionnelle)

John Deer 950J (2008) avec entraînement hydrostatique

Caterpillar D7E(2011) hybride (diesel/électricité) avec entraînement électrique

Consommation de carburant par kilomètre réalisé

Intensité énergétique (l/km) Vitesse lente Vitesse rapide

12,93 8,65

Intensité énergétique (l/km) Vitesse lente Vitesse rapide

7,67 6,85

Intensité énergétique (l/km) Vitesse lente Vitesse rapide

6,02 6,44

RésultatsSans surprise, le Caterpillar D7R (la plus vieille technologie) a consommé plus de carburant par heure machine productive (HMP) que les deux autres modèles étudiés, soit de 25 % à 40 % de plus. Ceci implique que, en fonction des conditions d’opération et des heures planifiées annuellement, le D7R nécessitera entre 13 000 $ à 58 000 $ de plus de carburant1 par année que les deux autres bulldozers.

En considérant l’intensité énergétique (c.-à-d. le nombre de litres de carburant consommés par kilomètre de chemin réalisé), la différence est moins éloquente, mais tout de même significative. Les résultats démontrent que la consommation de carburant est plus élevée à basse vitesse qu’à vitesse rapide (2 cas sur 3), ce qui à prime abord semble contradictoire. En fait, ceci est dû au fait que la séquence de tâches est accomplie plus rapidement à haute vitesse, réduisant ainsi le temps total d’opérations, donc la consommation de carburant. Ceci explique que des vitesses de travail plus élevées peuvent parfois être moins énergivores. À noter que, le D7R et le D7E opèrent normalement à une vitesse jugée rapide tandis que le JD950 a une vitesse normal d’opération plus lente.

Essais sur la consommation de carburant et l’efficacité énergétique de

3 BULLDOZERS

1À 1,20 $ le litre