Caractérisation de l’angle HKS sur pangonométrie des membres inférieurs utilisant le système...

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364 87e réunion annuelle de la

ésine, placée dans un cylindre relié au vérin de traction par uneiaison pivot. La vis était fixée à 90◦ à une tige par un écrou. La tigetait encastrée dans un socle à 45◦ par rapport à l’horizontale. Lesssais étaient filmés en utilisant des marqueurs dans les repères duérin, du cylindre et du socle. Les vidéos étaient comparées auxourbe effort-déplacement.ésultats.— L’essai à permis de reproduire un effort de tractionxial avec rotation au moment de rupture. Deux modes de rupturesnt été observés : l’extraction de la vis présente dans toutes les vison cimentées, la fracture du corps vertébral présente dans toutese vis fenêtrées cimentées. Le mode de rupture était variable poures vis avec vertébroplastie. Les scanners montraient que le cimenttait réparti autour de la partie distale des vis pour cette configura-ion. Pour les vis fenêtrées, le ciment englobait la vis sur une partieroximale proche du pédicule. La force à rupture moyenne était de15N (195—580) pour les vis non cimentées, 621N (270—1050) poures vis avec vertébroplastie, 913N (750—1024) pour les vis fenêtrées.onclusion.— Le modèle utilisé a permis de reproduire un mode deupture observé dans les descellements d’ostéosynthèses in vivo. Lais positionnée dans une vertébroplastie préalable permet d’obtenirne meilleure tenue dans certains cas, mais elle dépend de la répar-ition du ciment, que l’on contrôle peu. L’injection de ciment àravers une vis fenêtrée permet une répartition plus postérieureutour de la vis, ce qui semble augmenter la tenue en arrachement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.225

08ffet de la noradrénaline sur la perfusion de laoelle épinière à la phase aiguë d’un traumatismeédullaire : étude expérimentale

rnaud Dubory ∗, Marc Soubeyrand , Jacques Duranteau ,ric Vicaut , Elisabeth Laemmel , Charles Court

68, rue Blomet, 75015 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Lors des traumatismes de la moelle épinière,’ischémie est un facteur important d’aggravation des lésions. Enuttant contre elle on peut espérer réduire l’extension des lésionsécrotiques et donc améliorer le pronostic neurologique. Les trau-atismes médullaires survenant souvent en association avec un

tat de choc hémodynamique, l’utilisation de la noradrénaline estourante car elle augmente la pression artérielle centrale par vaso-onstriction. À ce jour, on préconise le maintien d’une tensionlevée à la phase aiguë du traumatisme mais on ne connaît l’effete la noradrénaline sur la moelle. Le but de cette étude expérimen-ale est de préciser l’effet de la noradrénaline sur la perfusion dea moelle épinière à la phase aiguë du traumatisme médullaire.atients et méthodes.— Sur la base d’un modèle développé cheze rat de traumatisme médullaire au niveau Th10avec ou sans chocémorragique associé, nous avons mesuré la perfusion des zonesdjacentes à l’épicentre du traumatisme. Deux techniques ont ététilisées pour mesurer la perfusion : le laser Doppler (LD) évaluantlutôt la périphérie de la moelle et l’échographie de contrasteEDC) évaluant plutôt le centre de la moelle. Le traumatisme étaitélivré au début de la phase d’observation qui durait 60 minutes.a création d’un choc hémorragique était amorcée juste après leraumatisme par soustraction sanguine carotidienne. La noradré-aline était débutée 15 minutes après le traumatisme. Six groupesomposés de dix rats évalués par LD et dix rats par EDC ont étéonstitués : contrôle, traumatisme, contrôle + noradrénaline, trau-atisme + noradrénaline, traumatisme + choc hémorragique, trau-atisme + choc hémorragique + noradrénaline. De plus nous avonsesuré avec l’échographie mode B l’évolution de l’hémorragie

ntra-médullaire.ésultats.— Le traumatisme médullaire diminue significativement

a perfusion mesurée avec le LD et l’EDC. De plus il génère une

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

émorragie intra-médullaire dont la croissance est maximale auours des 20 premières minutes. L’adjonction de noradrénalineprès un traumatisme, avec ou sans choc hémodynamique asso-ié, provoque une augmentation de la perfusion en périphérie dea moelle (LD) et pas de modification significative au centre de laoelle. L’adjonction de la noradrénaline 15 minutes après le trau-atisme induit une extension significativement plus importante de

’hémorragie intra-médullaire.onclusion.— En cas de traumatisme médullaire, la noradrénalinee dégrade pas la perfusion médullaire mais semble accentuer leaignement intramédullaire. Cela suggère une utilisation prudentee la noradrénaline en cas de traumatisme médullaire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.226

09aractérisation de l’angle HKS sur pangonométriees membres inférieurs utilisant le système’acquisition EOS : influence de la rotation etomparaison des mesures en 2D et en 3Drédéric Sailhan ∗, Antoine Feydy , Philippe Anract ,ean-Pierre Courpied , Jean-Luc Drape

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Cochin, 27, rue duaubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La mesure de l’angle HKS est utilisée dans la pro-rammation opératoire des arthroplasties totales de genou. Saaleur réelle doit être connue car elle influence le positionnementorrect des implants. Le système EOS permet une acquisition 3D’affranchissant des facteurs d’agrandissement et de distorsion.éthode.—tude 1.—Les fémurs gauches de deux patients ont été reconstruitsous forme de modèle physique par stéréolithographie. Les deuxémurs se distinguent principalement par leur courbure dans le planagittal. Le fémur 1 présente une faible courbure (rayon de courbure58 cm) et le fémur 2 une forte courbure (rayon de courbure 72 cm).haque fémur a été radiographié avec le système EOS dans neufositions de rotation axiale entre 20◦ de rotation externe et 20◦ deotation interne. Sur chaque acquisition, l’angle HKS a été mesuréntre l’axe fémoral mécanique et l’axe fémoral anatomique, d’uneart en 2D, et d’autre part en 3D à l’aide du logiciel dédié.ous avons recherché à mettre en évidence l’influence de la rota-ion appliquée au fémur sur la mesure de l’HKS (coefficient deorrélation de Spearman).tude 2.— Par ailleurs, 127 membres inférieurs ayant bénéficié d’unxamen pangonométrique EOS face/profil dans le cadre d’un bilanréopératoire d’arthroplastie totale de genou pour gonarthrose ontté inclus dans l’étude.’angle HKS pour chaque fémur a été mesuré en 2D et en 3D et lesesures comparées. L’existence d’une différence de mesure entre

es HKS 2D et 3D a été recherchée (t-test de Student sur échantillonsppariés).ésultats.—tude 1.— En 2D, selon la rotation du fémur, l’angle HKS varie entre,6◦ et 5,5◦ pour le fémur 1 et entre 2,6◦ et 6,2◦ pour le fémur 2.orsqu’aucune rotation n’est appliquée au fémur, la mesure 2D de’ HKS est de 5,2◦ pour le fémur 1 et de 4,3◦ pour le fémur 2. En 3D,’angle HKS varie entre 4,8◦ et 5,4◦ pour le fémur 1 et entre 4,3◦ et,9◦ pour le fémur 2. La dispersion des valeurs est moindre pour lesesures en 3D.

tude 2.— Chez les hommes, l’angle HKS est de 5,4◦ (±1,6◦) en 2Dt de 5,5◦ (±1,4◦) en 3D (p = 0,5). Chez les femmes, l’angle HKS est

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e 5,2 (±1,8 ) en 2D et de 5,3 (±1,4 ) en 3D (p = 0,07).a différence moyenne entre les mesures 2D et 3D est de 0,6◦±0,5◦) avec une différence maximale observée de 2,81◦. Pour0 % des fémurs analysés cette différence entre l’HKS 2D et 3D est
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Résumés des communications

comprise entre 1,0◦ et 1,5◦ et pour 6 % des fémurs la différenceest supérieure à 1,5◦.Discussion et conclusion.— La rotation du fémur influenced’avantage la mesure de l’angle HKS en 2D qu’en 3D et ce d’autantplus que le rayon de courbure fémorale est important.Sur une cohorte de 127 fémurs, la différence mesurée entre l’HKS2D et l’HKS 3D est supérieure à 1,0◦ dans 16 % des cas. La mesure2D a tendance à sous estimer l’HKS réel. Nous recommandonsl’utilisation du système EOS avec reconstruction 3D pour une éva-luation fiable de l’HKS.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.227

310Morphométrie comparative de la rangée proximaledes os du carpe et des têtes métatarsiennes.Applications aux transferts microchirurgicaux pourreconstruction du carpeAurélien Aumar ∗, Guillaume Wavreille , Christian Fontaine ,Michel SchoofsLaboratoire d’anatomie, faculté de médecine Henri-Warembourg,place de Verdun, 59045 Lille cedex, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— De nombreuses pathologies traumatiques ou dégé-nératives touchent le carpe et entraînent une arthrose invalidante.La chirurgie du carpe, basée principalement sur la résection etl’arthrodèse, est palliative et implique une réduction de la mobilitédu poignet. La chirurgie reconstructive du poignet est peu déve-loppée, elle permettrait de rendre une fonction plus proche de lanormale.Les objectifs de ce travail étaient :— de réaliser une étude morphométrique tridimensionnelle des osdu carpe et du métatarse ;— de décrire une technique chirurgicale de prélèvement et de trans-fert d’une portion articulaire métatarsienne sur le carpe.Patients.— Trente-deux couples de pièces anatomiques ont étéprélevées : 32 rangées proximales des os du carpe gauche et de32 deuxièmes et troisièmes métatarsiens gauches.Méthodes.— Les surfaces tridimensionnelles de ces éléments ostéo-chondraux ont été acquises par scanner LASER. Les courburestransversales et sagittales ont été comparées. La meilleure orienta-tion des têtes métatarsiennes a été définie pour qu’elles remplacentle plus exactement le lunatum et/ou le pôle proximal du sca-phoïde. Les sites de branchement vasculaire, les techniquesd’ostéosynthèse et de reconstruction ligamentaire ont été imagi-nées et réalisées sur deux spécimens cadavériques.Résultats.— La surface cartilagineuse supérieure du lunatum peutêtre remplacée par la tête du 2e métatarsien, vascularisée parl’artère intermétatarsienne du 1er espace. Son orientation estsagittale, sa face plantaire correspond à la face palmaire aupoignet. Les ligaments intermétatarsiens transverses profondspermettent de reconstruire les ligaments scapholunaire et luno-triquétral. Le pôle proximal du scaphoïde peut être remplacépar la tête du 2e métatarsien. Son orientation est transver-sale, sa face plantaire correspond à la face médiale, c’est-à-direà l’interligne scapholunaire. Le plan capsulo-ligamentaire dorsalpourra être suturé au ligament scapholunaire. L’artère radialeou une de ses branches dorsales permet le branchement artérieldu lambeau composite. Une veine sous-cutanée assure le retourveineux.Discussion.— De tels transferts apparaissent techniquement fai-sables. Leurs indications potentielles (nécrose du pôle proximal du

scaphoïde, maladie de Kienböck) doivent être discutées en fonc-tion du stade évolutif. La cicatrisation et l’efficacité mécanique desligaments interosseux semblent un point critique dans les résultatsfonctionnels. Un cas clinique est présenté.

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onclusion.— La chirurgie du poignet peut comporter des gestesables de reconstruction vascularisée. Ces techniques, en reprodui-ant une anatomie proche, permettraient d’obtenir des mobilitésrticulaires plus physiologiques et de ralentir la dégradation arthro-ique. Leur place parmi les techniques conventionnelles doit êtreiscutée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.228

11ôle potentiel du ligament de Hoffa dans lahysiopathologie de l’arthroseidier Mainard ∗, Pierre-Jean Francin , Cécile Guillaume ,ascale Gegout-Pottie , Marthe Rousseau , Nathalie Presle

Service de chirurgie traumatique et orthopédique, CHU de Nancy,ôpital Central, 29, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny,O 34 54035 Nancy cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le cartilage articulaire constitue le principal tissuible de l’arthrose. Certains tissus articulaires ou extra-articulaireseuvent contribuer aux phénomènes dégénératifs en sécrétant desacteurs capables de modifier les fonctions des cellules cartilagi-euses. Il est aujourd’hui bien établi que le tissu adipeux secrètees adipokines comme la leptine et l’adiponectine qui interviennentans ces processus arthrosiques en agissant directement ou indirec-ement sur les cellules articulaires telles que les synoviocytes et leshondrocytes.ous avons ainsi fait l’hypothèse que le ligament de Hoffa deature adipeuse peut contribuer à la dégradation du cartilage. Leut de cette étude est de mieux comprendre sa contribution à laégradation du cartilage en étudiant la production de leptine et’adiponectine chez des patients arthrosiques.atients et méthodes.— Des échantillons de ligament adipeux deoffa et de graisse sous-cutanée ont été prélevés chez des patientsrthrosiques obèses et de poids normal (n = 31, neuf hommes et2 femmes) lors de la mise en place de prothèses de genoux. Lesaux de leptine et d’adiponectine produites ont été mesurés paréthode Elisa dans les milieux de culture obtenus après une période’incubation de 48 heures, en comparant le ligament de Hoffa et laraisse sous-cutanée. Les résultats ont également pris en compte’influence du genre et de l’indice de masse corporelle (IMC) desatients.ésultats.— Le ligament de Hoffa produit des quantités impor-antes d’adipokines et constitue même la source majoritaire’adiponectine comparé à la graisse sous-cutanée. La leptine estl’inverse davantage sécrétée par le tissu adipeux sous-cutané. Le

igament de Hoffa se distingue également de la graisse sous-cutanéen termes de dimorphisme sexuel puisque la différence de produc-ion de leptine entre les hommes et les femmes mise en évidenceour la graisse sous-cutanée n’est pas retrouvée pour le ligamente Hoffa. De manière surprenante et contrairement à ce qui estbservé au niveau systémique, l’IMC ne semble pas être un fac-eur déterminant pour la production d’adipokines par le ligamente Hoffa.onclusion.— Cette étude montre que le ligament de Hoffae peut plus être considéré comme un tissu inerte. Il pos-ède une importante capacité de production d’adipokines quiui est propre puisqu’elle se distingue de celle observée poura graisse sous-cutanée. Du fait de son contact direct avece cartilage et la membrane synoviale, le ligament de Hoffa

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.229