CAP CARNAVALdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul06.pdf · le kung-fu, plutôt fondé sur...

magazine

6DU 5 FÉVRIERAU11 FÉVRIER 2005

CAP CARNAVAL !

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De la Bolivie au Brésil, un continent

se laisse gagner par la fièvre

Dimanche 6 février

CCAAPP CCAARRNNAAVVAALL !!

DIMANCHE 6/2THEMA Passions brésiliennesAu Brésil, la samba est reine et lecarnaval est roi. Tandis que, de Rio àBahia, tout un pays se laisse gagnerpar la fièvre… (suite page 9)

LUNDI 7/2 CINÉMA 101 ReykjavikLa vie insouciante d’un jeuneIslandais est bouleversée parl’arrivée d’une amie de sa mère…(suite page 12)

LES PRIME TIMESAMEDI 5/2L’AVENTURE HUMAINE Le maître de WudangshanLes montagnes de Wudang, enChine, sont un haut lieu du taoïsmeet le berceau de l’un des artsmartiaux… (suite page 5)

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

5 FÉVRIER | 11 FÉVRIER 2005

LE MAÎTRE DE WUDANGSHANARTE inaugure un cycle “Trésors et croyances d’Asie”avec une leçon de tai-chi-chuan dans les montagnes de Wudang, en Chine.“L’aventure humaine”, samedi 5 février à 20.45

Dona Flor et ses deux marisde Bruno BarretoDimanche 6 février à 20.45 et mercredi 9 février à 01.00

101 Reykjavikde Baltasar KormákurLundi 7 février à 20.45 et mardi 8 février à 01.25

De l’histoire ancienned’Orso MiretLundi 7 février à 00.00

Rapa Nuide Kevin ReynoldsMardi 8 février à 15.15

Une part du ciel de Bénédicte LiénardMercredi 9 février à 22.40

Un homme et une femme de Claude LelouchJeudi 10 février à 20.45

Modsde Serge BozonVendredi 11 février à 15.15

3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 8/2THEMA La femme est l’avenir de l’islamDes femmes de confessionmusulmane s’expriment sur leur vieintime… (suite page 15)

MERCREDI 9/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Les légionnaires allemands dans laguerre d’Indochine80 % des légionnaires… (suite p. 19)

JEUDI 10/2CINÉMA Un homme et une femmeAnne Gauthier travaille commetechnicienne du cinéma et élèveseule sa fille depuis la mort de sonmari cascadeur… (suite page 23)

VENDREDI 11/2 FICTIONL’enfant des Lumières (1)Une aristocrate fuit Paris après lesuicide de son mari pour reconstruiresa vie en province... (suite page 27)

DRESDE, UNE VILLE RENAÎT DE SES CENDRESSoixante ans après les bombardements qui l’ont anéantie,Dresde a retrouvé son lustre de “Florence du Nord”.Récit d’une reconstruction.“Thema”, vendredi 11 février à 22.30

PASSIONS CARNAVALESQUESDe la cordillière des Andes aux plages de Rio, de la morenadabolivienne à la samba brésilienne,tous les rythmes du carnaval sont sur ARTE.“Danse”, dimanche 6 février à 20.15“Thema”, dimanche 6 février à 20.45

LA FEMME EST L’AVENIR DE L’ISLAMSexe, liberté, droits de la femme et islam :

des femmes d’origine arabo-musulmane prennent la parole et disent “non” à tous les intégrismes.

“Thema”, mardi 8 février à 20.45

14.00Biographie

14.45L’art et la manière (3)

15.15Comedia

17.15Kaléidoscope

17.45Tracks(Rediffusion du 3 févier)

18.45Le dessous des cartes(Rediffusion du 2 février)

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15ART ET CULTUREComix (6)

20.45L’AVENTURE HUMAINELe maître de WudangshanDocumentaire d’Ulla Fels

21.35360° le reportage GÉO

22.30MUSICAPascal Dusapin : l’être en musiqueDocumentaire de Michel Follin

23.35 (PDC : 23.30)Metropolis

00.30>02.50THEMAFace au suicide

00.30 (PDC : 00.25)La vie aprèsDocumentaire d’Agnès Poirier

01.00 (PDC : 01.05)Pourquoi as-tu fait ça ?Documentaire de Maud Linder et Guy Seligmann

02.00 (PDC : 01.55)Le voyage de JacquelineDocumentaire de Guy Darbois

arte magazine n° 6 du 5|02|05 au 11|02|054

Roland DubillardÉbauche d’un portraitAuteur : Pierre DumayetRéalisation : Robert Bober (2001, 27mn)Coproduction : ARTE France, Ina(Rediffusion du 20 mars 2003)

Poète, dramaturge, acteur, scéna-riste, homme de radio etessayiste, Roland Dubillard estl’auteur d’une œuvre protéiforme,subtile et inclassable.

17.15KaléidoscopeLe quartier de La Baraque,Louvain-la-NeuveRéalisation : Micha Wald (2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE

S’opposant à la démolition de leurquartier, les habitants de La Bara-que ont développé un habitatalternatif dont les maîtres motssont autoconstruction, gestion encommun, préservation de l’envi-ronnement et maintien des lienssociaux.

19.00Forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (2005, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Ukraine : quelle importancepour l’Union européenne ?Présenté par Anne-SophieMercier et Matthias Beermann.La révolution orange a gagné : le 26 décembre dernier, ViktorIouchtchenko a été nomméPremier ministre et son concur-rent Ianoukovitch a été contraintà la démission. Mais l’Union euro-péenne, dont la médiation a per-mis l’organisation de ce troisièmetour électoral, s’est empressée dedé-courager toute idée d’adhésionde l’Ukraine à l’UE et a suggéréde s’en tenir à l’établissementd’un partenariat privilégié. Est-cepour ne pas envenimer les rela-

tions avec la Russie de VladimirPoutine? Ou bien parce que lapolémique à propos de l’adhésionturque oblige à ralentir l’élargis-sement de l’Europe ?Rediffusion le 7 février à 17.00

20.15 | ART ET CULTUREComix (6)Collection documentaire dirigée par Benoît PeetersCoproduction : ARTE France, InaARTE FRANCE

Jusqu’au 12 février, une collectionpour découvrir l’univers foison-nant de la BD, ses grands auteurset ses tendances. Ce soir : JoannSfar (Le chat du rabbin).

6. Joann Sfar & associésRéalisation : William Karel(France, 2004, 26mn)

Le chat du rabbin, Grand vampire,Petit vampire, Donjon, Pascin… à 33 ans, Joann Sfar est déjà l’auteur de près d’une centained’albums. Son style fantastique,humoristique, libre et rigoureux aconquis enfants comme adultes etlui confère une place éminentedans la jeune génération des des-sinateurs français. Philosophe de formation, grand connaisseur dela tradition juive, Sfar est aussi uncauseur brillant, profond et pleind’humour. À travers lui, c’est toutela génération des jeunes auteursréunis dans “l’Association” quel’on évoque.Rediffusion le 13 février à 02.05

www.arte-tv.com/comixbd

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

samedi5/2 14.00 - 20.45

14.00BiographieNiki LaudaDocumentaire de Jean Boué(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Niki Lauda a remporté trois titresde champion du monde de For-mule 1. Devenu homme d’affaireset pilote de ligne, il continue dedétester l’immobilité et de cher-cher le défi.

14.45L’art et la manière (3)Xavier VeilhanRéalisation : Sylvain Leduc(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Image & CompagnieARTE FRANCE

De la photographie en passant parle graph, le design, l’architectureou la peinture, découvrez l’art entrain de se faire. Cette semaine : le plasticien Xavier Veilhan, dontl’une des dernières oeuvres, Vani-shing point, était exposée cetautomne à Beaubourg.À partir du 18 janvier, L’art et lamanière sera projeté chaque mardidans les FNAC. Renseignements et

horaires à l’accueil des magasins.

15.15ComediaARTE FRANCE

AmerikaD’après la pièce de Franz KafkaMise en scène et réalisation :Maurizio Scaparro (Italie, 2003, 1h20mn)Production : Istituto Luce, Ente TeatraleItaliano

Un jeune homme, chassé par sesparents pour avoir séduit une ser-vante, est envoyé en Amérique…Un spectacle qui mêle cinéma etthéâtre, d’après un texte de Kafkapublié à titre posthume.

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En partenariat avec

Joann Sfar, un auteur exubérantdont le maître mot reste la libertéd’écriture.

5arte magazine n° 6 du 5|02|05 au 11|02|05

Documentaire d’Ulla Fels (Allemagne, 2004, 52mn)SWR

Inscrite au patrimoine culturel mondial de l’Unescoen 1994, la région des montagnes de Wudang, dansle nord-ouest de la province de Hubei, abrite d’in-nombrables sanctuaires et ermitages taoïstes datantdu VIIe siècle, ainsi qu’un ensemble organisé de tem-ples et de monastères construits sous la dynastiedes Ming. De nos jours, après la longue parenthèsede la révolution culturelle (qui avait interdit la pra-tique religieuse et l’accès aux sites), on y honore ànouveau l’une des plus importantes divinités taoïs-tes, Zhenwu, appelé couramment l’Empereur duNord. Ce culte donne lieu à une grande fête associéeà un pèlerinage à travers la montagne. La camérasuit ce “parcours de l’Empereur du Nord” en com-

pagnie de Tian Liyang, maître de tai-chi-chuan, un art martial “interne” créé, d’après la légende, par un moine qui aurait vécu sur le mont Wudang.Par opposition à un art martial “externe” – commele kung-fu, plutôt fondé sur la tension musculaire –,le tai-chi-chuan utilise une énergie mobilisée par labonne coordination du physique et du mental. Seulou avec ses élèves, Tian Liyang nous fait découvrirles figures fondamentales du tai-chi-chuan et desdeux autres arts martiaux internes, le bagua-zhanet le xing-yi-quan. Tourné en décors naturels, ce filmrend particulièrement sensible le lien entre la médi-tation taoïste et la pratique martiale tournée vers lamaîtrise de l’énergie interne.

Rediffusion le 6 février à 14.00

20.45 - 22.30samedi

5/2

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Le maître de WudangshanTaoïsme et arts martiaux chinois internes

Les montagnes de Wudang sont un haut lieu du taoïsme et laterre de prédilection de l’un des arts martiaux chinois les plusconnus, le tai-chi-chuan. Introduction avec le maître Tian Liyang.

Cycle “Trésors et croyances d’Asie”

Le maître de WudangshanSamedi 5 février

Tibet, trésors perdusSamedi 12 février

Afghanistan, trésors en dangerSamedi 19 février


samedi5/2

22.30 | MUSICA

Pascal Dl’être enDébut 2003, alors qu’il Perelà – Uomo di fumo d’“opéra biographique”,s’est confié à la camérad’une grande sensibilité.

21.35360º le reportage GÉOTout l’or de SibérieRéalisation : Wolfgang Mertin(Allemagne, 2003, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor,GÉO ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 3 janvier 2004)

Portrait d’un petit orpailleurdevenu roi de l’or sibérien.En Sibérie, l’extraction de l’or resteproblématique car les principauxgisements se trouvent dans deszones difficiles d’accès (absencede routes, marais ou sols perpé-tuellement gelés). KonstantinTzélidsé, qui a débuté commepetit orpailleur, sait ce que c’estque de devoir mettre à profit la trèsbrève période d’été et de travaillerdans la boue en luttant contre desnuées de moustiques. En 1992, ila créé sa propre société. Il possèdemaintenant quatre mines situéesdans les steppes de l’Ienisseï, nonloin des monts Saïan. Malgré desmesures de sécurité draconiennes,les attaques à main armée ne sontpas rares. Néanmoins, le métierreste lucratif. Rediffusion le 6 février à 14.55

Konstantin Tzélidsé, aujourd’huimultimillionnaire, cherche enpermanence de nouveaux filons.

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Présenté

par

Sandrine

Mörch

En partenariat avec

L’actualité de Pascal Dusapin

> Création mondiale de

Perela Suite à la Scala de Milan le 21 février, sous la direction

de James Conlon.

> À quia par l’Orchestre national de Lille sous la direction

de Pierre-Michel Durand,

le 1er avril à l’Auditorium de Lille.

> Création mondiale du

Ve Quatuor à cordes par leQuatuor Arditi, le 15 juin

à Amsterdam.

> Création mondiale de l’opéra

Faustus, the last night en janvier2006 au Deutsche StaatsOper

de Berlin, mis en scène

par Peter Musbach

et dirigé par Michael Boder.

Discographie récente chez Naïve :

> Perelà - Uomo di fumo(2 CD, sortie le 2 février) ;

> À quia - Concerto pour piano et orchestre,études pour piano n° 1 à 7(2 CD + 1 DVD bonus

nominé aux Victoires

de la musique 2005).

22.30 - 02.50

23.35MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2005, 52mn)SWR

Renée Schwarzenbach-WilleFille du général Ulrich Wille et dela comtesse Clara von Bismarck,Renée Schwarzenbach-Wille (1883-1959) fréquenta les cercles poli-tiques et artistiques les plus envue, eut une liaison avec la chan-teuse d’opéra Emmy Krüger etentretint avec sa fille Annemarie des relations orageuses, exacer-bées par la drogue et la politique.Portrait.

Klimt, Schiele, Kokoschka

Vers 1900, Vienne est déchiréeentre conservatisme et renouveauartistique. Gustav Klimt, EgonSchiele et Oskar Kokoschka trai-tent alors de sujets tabous: l’éro-tisme, l’homosexualité… Centquatre-vingts chefs-d’œuvre decette époque sont exposés à laSchirn Kunsthalle de Francfort.

Moï VerDes passants, des escaliers, desdécorations de vitrines… Les pho-tos du Paris des années 1920 pri-ses par Moï Ver (1904-1995) pro-posent une vision tout à fait ori-ginale du monde urbain. GerhardSteidl vient de rééditer le magni-fique album de Moï Ver intituléParis ; de son côté, la Pinakothekder Moderne de Munich accueillejusqu’au 27 février les photogra-phies originales de Moï Ver prisespour son projet de livre Ci-contre,jamais publié.


00.30>02.50 | THEMAFace au suicideARTE FRANCE

Comment affronter le suicide ?Une approche intime du cata-clysme provoqué par la mortvolontaire et des exemples d’ac-tions préventives.

00.30La vie aprèsDocumentaire d’Agnès Poirier(France, 2003, 37mn) Coproduction : ARTE France, VM Group

Après le suicide d’un jeune agri-culteur de 32 ans dans sa fermede Normandie, sa femme, sesdeux enfants et ses prochesaffrontent sa disparition.

01.00 Pourquoi as-tu fait ça ?Documentaire de Maud Linder et Guy Seligmann(France, 2003, 50mn)Coproduction : ARTE France, Sodaperaga

Une réflexion sur la mort volon-taire et sur les actions préventi-ves, par la fille du cinéaste MaxLinder qui s’est lui-même suicidé.

02.00 Le voyage de JacquelineDocumentaire de Guy Darbois(France, 2003, 51mn) Coproduction : ARTE France, Arts MaillotProduction

De Paris à Berlin, la lutte engagéepar une employée de la RATPcontre les suicides dans le métro.


samedi5/2

usapin,musique

préparait la création de que lui-même qualifie le compositeur Pascal Dusapinde Michel Follin. Un portrait

Documentaire de Michel Follin(France, 2004, 1h)Coproduction : ARTE France, Opéra national de Paris,Centre Pompidou, Point du JourARTE FRANCEFIPA D’ARGENT 2004

PRIX MUSIQUE, FIFAP 2004

Egon Schiele, Schwangere in rot(1910).

Après Medeamaterial (1990), sur un livret de HeinerMüller, Roméo & Juliette (1985-1988), sur un texted’Olivier Cadiot, et l’opéra de chambre To be sung(1992-1993), Perelà – Uomo di fumo (“Perelà –l’homme de fumée”) est la quatrième œuvre lyriquede Pascal Dusapin. C’est aussi la plus ambitieuse.Sa figure principale est un homme fait de fumée,personnage qui sert de fil conducteur au film, liantentre elles les différentes séquences (entretiens, séan-ces de répétition, extraits musicaux) et permettantde remonter jusqu’à son créateur.

La musique contemporaine à la portée de tous Pascal Dusapin est l’un des compositeurs françaisactuels les plus joués et l’un des plus connus du grandpublic. Ses œuvres se nourrissent de toutes lesmusiques mais aussi de littérature, de philosophie, des arts plastiques… Dans ce portrait, il évoque sessouvenirs d’enfance, ses premières sensations sono-res, le bouleversement qu’a été sa découverte de l’orgue, la musique d’Edgar Varèse et plus particu-lièrement le choc que représenta pour lui Arcana,celle de Iannis Xenakis dont il fut l’élève, ainsi quela personnalité de Flaubert. D’autres œuvres deDusapin font écho à Perelà : le Quatuor IV, LaMelancholia, un concerto pour piano et orchestre, un requiem, un cycle d’études pour piano. Parce qu’il sait parler simplement de son travail, PascalDusapin offre un accès privilégié à la musiquecontemporaine.

Sous-titrage pour sourds et malentendants

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14.00Le maître de Wudangshan(Rediffusion du 5 février)

14.55360°le reportage GÉO(Rediffusion du 5 février)

15.50La neige du nouvel an(Rediffusion du 27 décembre 2002)

17.35Cuisines des terroirsL’Estonie

18.05Metropolis(Rediffusion du 5 février)

19.00MAESTROLe Quatuor Artemis

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15DANSEDanse entre ciel et terre

20.45>01.25THEMAPassions brésiliennes

20.45 Film (PDC : 20.50)Dona Flor et ses deux marisFilm de Bruno Barreto

22.40 (PDC : 22.45)SambaDocumentaire de Thereza Jessouroun

23.40Je vis au BrésilDocumentaire de Mika Kaurismäki

01.25 (PDC : 01.30)Softy sex des seventies(Rediffusion du 4 février)

02.35Joue avec moi(Rediffusion du 4 février)


20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux(France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Au sommaire: le savon rotatif, lemot “robe”, le distributeur de che-wing-gum, le début du carnaval... > www.arte-tv.com/karambolage

Au moment du carnaval d’Oruro,dans les Andes boliviennes, 30 000 personnes viennent dan-ser du lever du soleil jusqu’à lanuit. Les costumes et les masquesattirent également des centainesde milliers de spectateurs. Cesdanses, dont l’origine remonteaux Incas, ont conservé un carac-tère religieux. Simplement, avecl’évangélisation, les noms desdieux ont changé…

Les danseurs sont organisés enfraternidades qui s’inspirent de la mythologie et de l’histoire boliviennes. En vedette: les mine-ros qui depuis des siècles exploi-tent les gisements d’or et d’argent.Christof Debler a assisté à ladanse des esclaves, la morenada,puis à la danse du diable desmineros. La pachamama, la mèreTerre, acceptera-t-elle cette annéeencore l’offrande des mineurs ?



dimanche6/2 14.00 - 20.45

20.15 | DANSE

Danse entre ciel et terreLe carnaval d’OruroRéalisation : Christof Debler(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Chaque année, le carnaval d’Oruro attire 30 000 personnes venuesdanser jusqu’à épuisement en l’honneur des dieux. Spectaculaire.

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17.35Cuisines des terroirsL’EstonieRéalisation : Michael Grotenhoff(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF

Sur l’île de Saaremaa, en Estonie,Aivar Kallas et sa famille cultiventdes légumes, élèvent des moutonset brassent leur propre bière. Ici,quand parents et amis se retrou-vent, ils aiment se régaler deharengs, de lièvre cuisiné au mielou de foie d’agneau.En partenariat avec

19.00 | MAESTROLe QuatuorArtemisFestival deSchwetzingen 2004Avec : Natalia Prischepenko (violon),Heime Müller (violon), Volker Jacobsen(alto), Eckart Runge (violoncelle)Réalisation : Michael Ciniselli(Allemagne, 2004, 43mn)SWR

Le Quatuor Artemis interprètedeux quatuors de Beethoven etde Ligeti.Lauréat de nombreux prix etconcours, le Quatuor Artemiscompte parmi les ensembles demusique de chambre les plus inté-ressants de la jeune génération. Ilse distingue notamment par unfonctionnement “égalitaire” entreles quatre instrumentistes et l’al-ternance des postes de premier etde second violon. Enregistré auFestival de Schwetzingen 2004, leQuatuor Artemis interprète leQuatuor n° 11 en fa mineur, op. 95,de Ludwig van Beethoven, puis leQuatuor à cordes n° 1 “Métamor-phoses nocturnes”, de György Ligeti.

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20.45 FilmDona Flor et ses deux marisUne veuve joyeuse remariée à un pharmacien tranquille se laisse séduire par le fantôme de son premier mari. Adaptée d’un roman de Jorge Amado et mise en musique par Chico Buarque, une comé-die digne de la commedia dell’arte.

Vadinho, le mari de Dona Flor, n’en fait qu’à sa tête.Fêtard, gigolo, joueur et fanfaron, il partage sontemps entre les tripots et sa femme qui l’attendpatiemment et lui pardonne toutes ses échappéesnocturnes. Par une folle nuit de carnaval, Vadinhomeurt subitement. Quelques années plus tard, DonaFlor rencontre un respectable pharmacien, Teodoro,et l’épouse en secondes noces. Teodoro est tout lecontraire de Vadinho: il aime la musique classique,

les dîners bourgeois, les conférences médicales, etil garde son pyjama quand il fait l’amour. Après uneannée de routine conjugale, le fantôme de Vadinhofait son apparition…

Bahia de tous les seinsUn mari flambeur, une femme amoureuse mais esseu-lée, un pharmacien bourgeois, une ville en émoi, devieux appartements décatis, des femmes excessives,

Au Brésil, la samba est reine et le carnaval est roi. Tandis que, de Rio à Bahia, tout unpays se laisse gagner par la fièvre, ARTE fait la fête jusqu’au bout de la nuit.

Ciel, le fantôme de mon mari ! Dona Flor est pourchassée par Vadinho jusque dans les bras de Teodoro…

20.45>01.25 | THEMA

Passions brésiliennes

20.45 - 01.25dimanche

6/2

ARTE G.E.I.E.

(Dona Flor e seus dois maridos)Film de Bruno Barreto

(Brésil, 1976, 1h43mn, VF)Scénario : Leopoldo Serran,

Eduardo Coutinho, Bruno Barreto,d’après le roman de Jorge Amado

Avec : Sonia Braga (Dona Flor),José Wilker (Vadinho),

Mauro Mendonça (Teodoro),Image : Maurilo Salles

Musique : Chico BuarqueProduction : Luis Carlos Barreto,

Newton Rique, Cia Serrador (Cineriz)(Rediffusion du 2 mars 2003) •••

22.40SambaDocumentaire de Thereza Jessouroun(Brésil, 2001, 54mn)(Rediffusion du 2 mars 2003)

Découverte de la samba avec les“élèves” de l’école de Mangueira.Où il est question de danse maissurtout de vie, d’amour et dedésir.Ce documentaire nous emmène àMangueira, le quartier de Rio oùla samba est reine. Loin du car-naval et des touristes, on y décou-vre la vraie samba et les fils tissésentre elle et les Brésilien(ne)s auquotidien. Ce sont elles qui par-lent: Celina, abandonnée par sonmari, qui retrouve la joie de vivredans son groupe de samba ; TaniaBisteca, à qui son titre de reine adonné un statut social ; Ivete, âgéede 76 ans et prête à rejoindre leTrès-Haut puisqu’elle a dansé toutson saoul. Toutes sont d’accordsur un point : la samba, ça nes’apprend pas. Comme le rythme,l’énergie et la passion, on l’a dansle sang…Rediffusion le 7 février à 01.55

23.40Je vis au BrésilDocumentaire de Mika Kaurismäki (Finlande/France/Allemagne/Brésil, 2001, 1h45mn)

Mika Kaurismäki parcourt le Brésil pour raconter la diversité de sesrythmes et de ses styles musicaux. Un film en forme de déclarationd’amour.

Il y a dix ans, le réalisateur fin-landais Mika Kaurismäki a eu lecoup de foudre pour le Brésil eten a fait sa patrie d’adoption. Il aété notamment fasciné par larichesse et la diversité des musi-ques brésiliennes. Ce film est enquelque sorte la déclaration d’amour de l’homme du Nord aupays de la samba. Au cours d’unpériple de 4 000 kilomètres à tra-vers les trois États brésiliens dePernambuco, Rio et Bahia, Kauris-mäki raconte l’histoire des stylesmusicaux brésiliens : le frevo, le

maracatu, le coco, l’embolada, leforro, la samba… Ces différentsrythmes reflètent toutes lesinfluences qu’a connues le Brésildepuis sa colonisation il y a plusde cinq siècles. Ils sont le résultatde formidables métissages, asso-ciant des sons chers aux peuplesindios, africains et européens.Rediffusion le 15 février à 15.15

Le nouveau documentaire musical

de Mika Kaurismäki, Brasileinhero,est sélectionné au Festival de Berlin

2005 (section Forum).

des commérages et de la samba:Bruno Barreto nous plonge dansl’ambiance chaude de Bahia.Jouant de tous les contrastes, lacaméra se glisse dans les rues blan-ches où les prêtres se rendent à l’é-glise. Elle pénètre dans la chambreoù Dona Flor et Vadinho se livrentà de romantiques ébats. Elle se fau-file à travers les défilés frénétiquesdu carnaval. Elle grimpe jusqu’àla fenêtre où des femmes éploréesveillent le corps de leur cher dis-paru. Ces contrastes, ces situationsinsolites, ces personnages lou-foques, Bruno Barreto les a tirésd’un livre de Jorge Amado, l’undes plus grands romanciers d’Amé-rique latine, et les a adaptés à saguise. L’histoire de Dona Flor, déjàépicée, est devenue une successionde scènes hautes en couleur, bur-lesques, presque pagnolesques. AuBrésil, cette comédie fit rire dixmillions de spectateurs et sup-planta Les dents de la mer. Elle fitle tour du monde et atteignit desrecords avec 30 millions d’entrées.Rediffusion le 9 février à 01.00

et le 14 février à 00.55


dimanche6/2 20.45 - 01.25

20.45>01.25 | THEMA Passions brésiliennes

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14.00Le gui(Rediffusion du 31 janvier)

14.40Lola

15.15De Superman à Spiderman(Rediffusion du 23 janvier)

17.00Forum des Européens(Rediffusion du 5 février)

17.45C’est nous les fillesde la marine (1)(Rediffusion du 31 janvier)

18.15Le monde des bains (1)(Rediffusion du 31 janvier)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa terre dans tous ses éclats (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREChâteau Salem,l’internat 4 étoiles (1)

20.45CINÉMA101 ReykjavikFilm de Baltasar Kormákur

22.10GRAND FORMATPhotographe de guerreDocumentaire de Christian Frei

23.45ARTE Info

00.00De l’histoire ancienne(Rediffusion du 2 février)

01.55Samba(Rediffusion du 6 février)

Créé en 1920, l’internat de Salemest l’institution scolaire allemandesur laquelle circulent probable-ment le plus de rumeurs et d’idéespréconçues. Cet établissementsitué non loin du lac de Constancea en effet la réputation d’être uneécole pour l’élite et de ne recru-ter ses élèves que dans les milieuxles plus favorisés. Trois moisdurant, une équipe a suivi unepromotion d’élèves, hébergéscomme les professeurs et les édu-cateurs dans les bâtiments du châ-teau.

1. L’union fait la forceZwissi, 13 ans, est seul dans l’a-vion qui le ramène à Salem pourla rentrée scolaire. Il va retrouverson ami Konstantin Wolff etHeiner Nickles, son tuteur etdirecteur d’études pour cette nou-velle année au pensionnat. ÀSalem, c’est la journée portesouvertes. Le directeur, BernhardBueb, accueille les parents et rap-pelle les principes pédagogiquesde Kurt Hahn, le fondateur de l’in-ternat. Dans la pratique, cela veutdire cross matinal à 6 heures 30du lundi au samedi, déjeuner ensilence, devoirs du soir sous lasurveillance du tuteur…Rediffusion le 14 février à 17.45



lundi7/2 14.00 - 20.45


14.40LolaLa belle et la bête(France/Allemagne, 2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.Présenté par Isabelle Giordano

L’amour que vouent les femmesaux animaux peut prendre desformes très diverses. Sarah, ergothérapeute, met leschevaux à contribution pour larééducation de ses patients ; deuxAllemandes traquent les routiersd’Europe de l’Est pour les alertersur les conditions de transport desbestiaux ; experte ès-léopards, laSuissesse Monika Schiess s’in-quiète du risque de disparition dece superbe félin.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTELa terre danstous ses éclats (1)Le cuivre du ChiliDocumentaire de Kristian Kähler(Allemagne, 2004, 43mn)RBB

Jusqu’à jeudi dans “ARTE Décou-verte” : l’exploitation des princi-paux minerais à travers lemonde. Ce soir : le cuivre du Chili.

Le désert d’Atacama est une terrebien peu hospitalière. Si des hom-mes y vivent aujourd’hui, c’estparce qu’on y trouve le gisementde cuivre le plus important aumonde. Utilisé depuis la préhis-toire, ce minerai est aujourd’huiindispensable à la fabrication descircuits électroniques sophistiquésen raison de ses qualités de supra-conducteur.. Mais les conditionsde travail des mineurs sont res-tées archaïques et éprouvantes...Rediffusion le 14 février à 14.00

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20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Château Salem,l’internat 4 étoiles (1)Feuilleton documentaire de Florian Fickel(Allemagne, 2004, 5x26mn)SWR

Trois mois dans l’internat de Salem, établissement scolaire consi-déré comme le plus huppé d’Allemagne. Un feuilleton documentaireà suivre jusqu’à vendredi.

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lundi7/2 20.45 - 22.10

Film de Baltasar Kormákur(Islande/Danemark/Norvège/Allemagne,2000, 1h25mn)Scénario : Baltasar KormákurAvec : Victoria Abril (Lola),Hanna Maria Karlsdottir (Berglind),Hilmir Snaer Guonason (Hlynur),Baltasar Kormákur (Thröstur),Ólafur Darri Ólafsson (Marri),Thrúdur Vilhjálmsdóttir (Hófí),Eyvindur Erlendsson (Hafsteinn)Image : Peter SteugerMontage : Skule Eriksen, Sigvaldi J. KárasonMusique : Damon Albarn,Einar Örn BenediktssonProduction : 101 Limited, Filmhuset AS,Icelandic Film Fund, Liberator Productions,Troika Entertainment GmbH, ZentropaEntertainmentsARTE FRANCE

Hlynur approche de la trentaine mais vit encore chezsa mère et n’a pas l’intention d’en bouger. Il vit aujour le jour, attendant impatiemment les week-endsqu’il consacre à des soirées festives bercées par l’al-cool et les femmes. Ennemi de l’effort et des respon-sabilités, Hlynur considère qu’il faut profiter plei-nement des plaisirs de la vie sans se soucier del’avenir. Mais à l’occasion des fêtes de Noël, sontrain-train est bouleversé par l’arrivée d’une amiede sa mère, une pétillante Espagnole. Lola l’intrigueet l’attire d’autant plus qu’elle aime les femmes…

Geyser et tapasPremier film d’un acteur et metteur en scène de théâ-tre islandais, 101 Reykjavik est une comédie déca-pante et pleine de charme. Baltasar Kormákur jouesur l’image traditionnelle de l’Islande, terre magni-fique mais déserte, où le vent et le froid ankylosent

la jeunesse. Il dépeint aussi un pays aux facettes multiples, qui sait se laisser gagner par l’efferves-cence et la chaleur de la fête. Il en est ainsi de Hlynur,dont la vie est bouleversée par l’irruption de Lola,professeur de flamenco et véritable bombe latine. Onassiste alors à une succession de saynètes burlesquesservies par un comique de situation détonant. Alorsque le jeune homme vient de vivre une nuit d’amourtorride avec Lola, sa mère lui annonce sa liaison avecl’Espagnole et son désir de faire sa vie avec elle. Etcomme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule,Lola tombe enceinte de Hlynur ! Il n’y a que les deuxfemmes, qui filent le parfait amour, pour se réjouirde devenir parents… Cette drôle de comédie est ryth-mée par des musiques d’Einar Örn Benediktsson,l’ex-leader des Sugarcubes (le groupe de Björk), etDamon Albarn, le chanteur de Blur.Rediffusion le 8 février et le 22 février à 01.25

La vie insouciante d’un jeune Islandais est bouleversée par l’arrivée d’une amie de sa mère au tempérament de feu (Victoria Abril)… Une comédie loufoque dans un Reykjavik branché et explosif.

20.45 | CINÉMA

101 Reykjavik

22.10 | GRAND FORMAT

Photographe de guerreQu’est-ce qui pousse un homme à parcourir les pays en guerre et à photographier la violence et la détresse ? Pendant deux ans,Christian Frei a filmé JamesNachtwey, photographe de guerre,dans son travail aux quatre coins de la planète.

Documentaire de Christian Frei (Suisse, 2001, 1h36mn)Production : Christian Frei Films Production, Suissimages,Télévision suisseARTE FRANCE(Rediffusion du 25 novembre 2002)MEILLEUR DOCUMENTAIRE, 4TH ENCOUNTERS SOUTH AFRICAN DOCUMENTARY

FESTIVAL 2002 • PEABODY AWARD 2004

Une minicaméra accrochée à l’appareil photo deJames Nachtwey, photographe de guerre, nous faitdécouvrir son champ de vision. Plongés dans le feude l’action, nous voilà nous-mêmes photographes,balayant nerveusement le paysage, sélectionnant lesprises de vue. Nous cadrons les ruines du Kosovo.Nous marchons parmi les corps rongés par la famineen Afrique. Une deuxième caméra filme à quelquesmètres de distance, permettant de prendre cons-cience du décalage entre la réalité vécue par lephotographe et l’instant fixé par la photographie.Étrange travail que celui qui consiste à accourir surles lieux où se jouent des drames. À 17 ans, JamesNachtwey voulait déjà exercer ce métier hors ducommun, pour “montrer que ce qui se passait réel-lement entrait en contradiction avec ce que nous disaient les responsables politiques et militaires”.Après vingt ans de métier, son but est aujourd’huide montrer “ce qui arrive à des gens ordinaires dansle cours de l’histoire”, de leur “donner une voix”.

Caméra virtuoseChristian Frei sait parfaitement jouer de la caméra pourfaire vivre et rebondir son documentaire. Il multiplieles points de vue et établit des correspondances entrele travail sur le terrain et les photos issues de ce tra-vail. L’image suffit souvent à poser les problèmes sou-levés par la photographie de guerre. De par ce qu’ildonne à voir, le photographe ne devient-il pas lui-

même un acteur du conflit ? L’industrie de la presseet le photographe ne construisent-ils pas leur fortunesur la misère du monde ? À quelle part de réalité ren-voie l’image ? Celle-ci n’est-elle pas devenue un pro-duit de consommation comme un autre ? Les imagesspectaculaires ou intimistes de James Nachtwey en actiondans les pays en guerre et les témoignages de grandsreporters donnent des éléments de réponses, tout enfaisant un tour d’horizon des crises géopolitiquesactuelles. Les confidences de Nachtwey sont illustréespar ses nombreuses photographies en noir et blanc.Rediffusion le 11 février à 01.00


22.10 - 00.00

“Si tes images ne sont pas assez bonnes,

c’est que tu ne vas pas assez près.” (Robert Capa)

Avec James Nachtwey au Kosovo et à Ramallah (ci-dessus), et à Djakarta (ci-dessous).

14.00Le houblon(Rediffusion du 6 février 2002)

14.45Hippocrate(Rediffusion du 4 décembre 2003)

15.15Rapa Nui(Rediffusion du 30 janvier)

17.00Sumo d’est en ouest

17.45C’est nous les fillesde la marine (2)(Rediffusion du 1er février)

18.15Le monde des bains (2)(Rediffusion du 1er février)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45>22.45THEMADe quoi j’me mêle !La femme est l’avenir de l’islam

20.45Quand des musulmanesparlent sexe

21.30 (PDC : 21.35)Et le roi créa la femme

22.15 (PDC : 22.20)Débat

22.45FICTIONThomas Mann et les siens (2)

00.30ARTE Info

00.40ExhibitionLe repas

01.25101 Reykjavik(Rediffusion du 7 février)


17.00Sumo d’est en ouestDocumentaire de Robert Edwards et Ferne Pearlstein (États-Unis, 2004, 43mn)ARTE FRANCE

Au Japon, le sumo est autant unsport national qu’un patrimoine.D’une popularité grandissante enOccident, ses partisans prônentson intégration parmi les discipli-nes des Jeux olympiques. Ce docu-mentaire raconte l’histoire duchampion Wayne Vierra de Hawaii.

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La terre dans tous ses éclats (2)Le nickel de Nouvelle-CalédonieDocumentaire de Holger Preuße (Allemagne, 2004, 43mn)RBB

Jusqu’à jeudi dans “ARTE Découverte” : l’exploitation des principauxminerais à travers le monde. Ce soir : le nickel.

Le nickel est un élément capitalpour l’aéronautique, la recherchespatiale, l’électronique, les tech-nologies de la défense et l’indus-trie chimique. La présence de cemétal dans divers alliages les pro-tège de la rouille et de diversesdégradations. Sans lui, pas d’acierinoxydable. La Nouvelle-Calédo-

nie tire toute sa richesse de sesmines de nickel. Pour exploiter leminerai à ciel ouvert, il faut taillerdes terrasses à flanc de montagne.Les gisements, longtemps détenuspar des sociétés minières françai-ses de métropole, sont maintenantgérés en partie par les Canaques.Rediffusion le 15 février à 14.00

2. Affaires de cœurÉlève à Salem depuis un an seu-lement, Nathalie supporte mal lavie de l’internat. Les rapportsavec Shasha et Katrin, ses cama-rades de chambrée, sont tendus.Pour que la vie ne devienne pasun enfer, il faut trouver le moyende s’entendre avec les autres,c’est la règle de base de l’inter-

nat. Et Salem est loin de tout, iln’y a guère d’échappatoire à l’ex-térieur, ni de vie privée possible.C’est ce que constatent une foisde plus Zwissi et Konstantin, quivoudraient bien organiser unaprès-midi avec les filles, histoirede mieux faire connaissance.Mais où ?Rediffusion le 15 février à 17.45


mardi8/2 14.00 - 20.45

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20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIREChâteau Salem, l’internat 4 étoiles (2)Feuilleton documentaire de Florian Fickel (Allemagne, 2004, 5x26mn)SWR

Trois mois dans l’internat de Salem, établissement scolaire consi-déré comme le plus huppé d’Allemagne. Un feuilleton documentaireà suivre jusqu’à vendredi.

Aujourd’hui, on organise des tournoisamateurs dans les casinos de Las Vegas.

Salem, prison dorée ?


Coproduction : Doc en Stock, ARTE France ARTE FRANCE

20.45Quand des musulmanesparlent sexeDocumentaire de Sofia Ent (France, 2005, 40mn)

Des femmes de confession musulmane s’exprimentsur leur vie intime. Des témoignages émouvants,parfois drôles, sur l’amour, le désir, la jouissance, ladouleur, le mariage, la virginité...“Notre vie sexuelle ? Personne n’en parle, c’est letabou absolu, et pourtant notre liberté est en jeu” :au grand jour ou le visage caché, une dizaine defemmes musulmanes témoignent devant la camérades relations amoureuses et conjugales, de l’éveildu désir, de la sensualité, de la virginité ou encoredu silence entourant ces questions, un silence auquelelles ont été confrontées lorsqu’elles étaient jeunesfilles. Mouna raconte: “Plus ma mère me disait derester vierge, plus je voulais me débarrasser de monhymen. Pour moi, la virginité c’est comme unpiège…” Elles reviennent sur la violence des maria-ges forcés et sur le traumatisme de la nuit de noces,symbole de soumission sexuelle: “Le soir de la nuitde noces, il m’a enlevé le voile. Il m’a souhaité labienvenue. Puis pas un mot, rien… Et il fallait queça aille vite. Il devait montrer le drap aux copains. C’était presque un viol légal.” Elles évoquent aussile plaisir (souvent découvert très tard) et la fiertéd’être une femme à part entière. Fatima, qui a vécuau Maroc avant de s’installer en France, a toujoursdéfendu son droit au plaisir et elle se souvient

20.45>22.45 | THEMA

De quoi j’me mêle !

La femme est l’avenir de l’islam

mardi8/220.45 - 22.45

Soirée présentée

et animée par

Daniel Leconte

L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé le 9 février

à partir de 15.15.

Sexe, liberté, droits de la femme et islam :en France, des femmes d’origine arabo-musulmaneprennent la parole et disent “non” à tous lesintégrismes ; au Maroc, le combat pour un nouveaucode familial, soutenu par le roi, provoque unevéritable révolution. Rencontre avec des citoyennesqui ont soif de liberté.

En partenariat avec •••


mardi8/2

Personne n’y croyait, le roi l’a fait. Le 10 octobre2003, le discours de Mohammed VI crée un vérita-ble séisme : “Comment espérer atteindre le progrèset la prospérité alors que les femmes voient leurs inté-rêts bafoués ?” Le nouveau code de la famille est né:fini la répudiation et la polygamie, vive le divorceet le droit à l’héritage ! La femme devient (presque)l’égale de l’homme. Cette loi change profondémentle sort des femmes et elles sont nombreuses à lafaire valoir pour mettre fin à des situations de vio-lences ou d’injustices. Un an après l’entrée en appli-cation de la loi, la réalisatrice a rencontré des fémi-nistes, des intellectuelles, des avocates mais aussides jeunes femmes illettrées, démunies, qui veulenten finir avec des traditions injustes. Des femmesmusulmanes, croyantes pour la plupart, mais hon-nies par les islamistes parce que féministes, divor-cées, mères célibataires ou simplement parce qu’elles sont aujourd’hui capables de faire appel àla justice. Au tribunal de Casablanca, où bat le cœurde cette réforme, Assia, 30 ans, mère de quatreenfants, battue et chassée de chez elle, traîne sonmari chez le procureur pour obtenir le divorce :“Toute ma vie, mon mari m’a imposé les pires cho-ses, aujourd’hui c’est moi qui décide.” On constate

néanmoins que l’application est lente et inégale selonles tribunaux, les villes et les régions. C’est que laloi, en changeant le statut des femmes, bouleversetoute la société – les structures patriarcales, le fonc-tionnement économique de la famille, la propriété desenfants et des biens. Elle ébranle aussi les convictionsprofondes et les pratiques de nombreux juges qui,s’ils sont tenus d’appliquer la loi, ne l’approuventpas toujours et freinent les démarches ou l’applica-tion des décisions. La loi fait aussi le lit des isla-mistes radicaux qui la contestent et se tiennent à lasortie des tribunaux pour recueillir les mariscondamnés et les convaincre que la loi est contraireà la religion. La loi sur la famille est en réalité unevéritable révolution politique dont les conséquen-ces peuvent être incalculables. Au Maroc, avec cetteloi, le roi joue gros.

22.15 Débat(2005, 25mn)

Animé par Daniel LeconteLes noms des invités seront communiquésultérieurement.

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21.30 Et le roi créa la femme Documentaire de Michaëlle Gagnet (France, 2005, 40mn)

Au Maroc, grâce au nouveau code de la famille imposé par le roi Mohammed VI, les femmes ont désormais les moyens de se révolter. Un combat qui est loin d’être gagné.

20.45>22.45 | THEMA De quoi j’me mêle !

La femme est l’avenir de l’islam

20.45 - 22.45

d’avoir tenté d’ouvrir les yeux de ses propres cou-sines. Ainsi, chacune de ces femmes rend-ellecompte à sa manière de la volonté nécessaire pours’affranchir des pesanteurs. Mais le prix à payer peutêtre élevé: déchirements familiaux, fuite, répudia-tion, menaces physiques… Derrière ces parolesapparaît toute leur difficulté à se construire sexuel-

lement dans un environnement culturel où elles nais-sent “mineures à vie”. Pourtant, la plupart d’entre ellesinsistent sur le fait qu’aucun des tabous dont ellesont souffert ne tire son origine du Coran. L’une d’en-tre elles raconte même que son père, qui était imam,lui rappelait sans cesse l’amour du prophète pourles femmes et la tradition des Mille et Une Nuits…

Maître Muqani est venue défendre une de ses clientes répudiée par son mari. Fouzia Assouli sensibilise les femmes du Sud au nouveau code de la famille.

•••

ment Joseph et ses frères). Erikaet Klaus sont par contre très enga-gés dans la lutte contre le régimehitlérien. Klaus publie des articles,édite la revue Die Sammlung àAmsterdam, organise la résistancelors des congrès d’écrivains deMoscou et de Paris en 1934. Erikaa réussi à remonter son cabaretsatirique Die Pfeffermühle àZurich et à partir ensuite en tour-née en Europe et outre-Atlantique.Ce sont Klaus et Erika qui finis-sent par convaincre leur père deprendre ouvertement positioncontre le Troisième Reich: ce serachose faite avec un retentissantarticle dans le Neue ZürcherZeitung en 1936. Cette mêmeannée, Klaus Mann règle ses comp-tes avec son ex-beau-frère et amiGustaf Gründgens en publiantMephisto, roman d’une carrière,dont le personnage principal estprésenté comme un opportunisteet un suiveur à la solde des nou-veaux maîtres de l’Allemagne.Après un premier périple d’exiléqui lui fera traverser l’Europe, ilémigre aux États-Unis...Rediffusion le 10 février à 00.25

Troisième partie de cette saga

mardi 15 février à 22.15

00.40

ExhibitionLe repasRéalisation : Sylvain Bergère Rédaction en chef : Jean-Yves Jouannais(France, 2004, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Exhibition, le deuxième mardi du mois vers minuit : une émissionconsacrée à la création contemporaine qui, autour d’un thème,aborde tous les domaines de l’art. Ce soir : le repas.

tées, savourées et dévorées par lesvisiteurs ; Marco Ferreri fit scan-dale au festival de Cannes en 1973avec son film La grande bouffe ;une installation de l’artiste espa-gnole Alicia Framis, Bloodsushi-bank, invite les spectateurs à don-ner leur sang et à manger dans unsushi bar; dans Les temps moder-nes, Charlie Chaplin met en scèneune machine à nourrir l’hommequi se transforme en instrumentde torture; Cloaca, l’œuvre pharede Wim Delvoye, est une énormemachine qui mange et reproduitles phénomènes de la digestion…


mardi8/2

Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer (Allemagne, 2001, 3x1h40mn, VF)Scénario : Heinrich Breloer, Horst KönigsteinAvec : Armin Mueller-Stahl (Thomas Mann),Monica Bleibtreu (Katia Mann),Sebastian Koch (Klaus Mann),Jürgen Hentsch (Heinrich Mann),Veronica Ferres (Nelly Kröger-Mann),Sophie Rois (Erika Mann),Rüdiger Kilink (Michael Mann)Image : Gernot RollCoproduction : WDR, ARTE, NDR,Bayerischer Rundfunk, ORF, Bavaria FilmWDR(Rediffusion du 6 décembre 2001)

2e partie : 1933-1941Une escouade de nazis en uni-forme envahit la villa munichoisedes Mann. En vacances en Suisse,Thomas Mann reçoit des lettres etdes coups de fil alarmants de sesproches qui lui conseillent de nepas rentrer en Allemagne. S’ensuitune période mouvementée oùThomas, Katia et certains de leursenfants s’installent tantôt à l’hôtel,tantôt dans des maisons louées,notamment dans le midi de laFrance et en Suisse, avant d’émi-grer aux États-Unis en 1938.

La tribu dans la guerreDans un premier temps, ThomasMann a recherché le compromisavec les nazis dans l’espoir d’assurerla diffusion de ses livres (notam-

Dans Bloodsushi-bank, Alicia Framis invite les spectateurs à donner leur sanget à manger dans un sushi bar.

Le plasticien Daniel Spoerri,initiateur du eat art.

22.45 | FICTION

Thomas Mann et les siens (2)La “saga vraie” de la tribu Mann est une histoire d’amour et de haine,de gloire et de décadence, de retrouvailles et de séparations, dedésir de survivre et de fascination pour la mort…

22.45 - 01.25

L’art et la nourriture suscitent lagourmandise. Sauf que dans le casde l’art, la gourmandise a pournom curiosité, appétit de connais-sances. Si le fait de se nourrirrépond à un besoin naturel, man-ger implique des procédures com-plexes qui engagent un véritableapprentissage et qui conduisent àdes pratiques culturelles souventsophistiquées. C’est pourquoi lesartistes se sentent concernés par lanourriture et par les conventionsdu repas.

À table !Au menu de ce numéro d’Exhibi-tion : le plasticien Daniel Spoerri,initiateur du eat art, a réalisé unesérie d’œuvres, les Tableaux-piè-ges, constituées des restes de repas,de déchets et de vaisselle collés ;Sonja Alhäuser utilise des ali-ments comme matériaux de sessculptures, destinées à être goû-

14.00Ginkgo(Rediffusion du 24 avril 2002)

14.45Capté !

15.15>17.15THEMALa femme est l’avenir de l’islam

17.15Cuisines des terroirs(Rediffusion du 6 février)

17.45C’est nous les fillesde la marine (3)(Rediffusion du 2 février)

18.15Le monde des bains (3)(Rediffusion du 2 février)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELes légionnairesallemands dans la guerre d’IndochineDocumentaire de Marc O. Eberle

21.35ARTE Reportage

22.25 (PDC : 22.30)Le dessous des cartes

22.40CINÉMAUne part du cielFilm de Bénédicte Liénard

00.05 (PDC : 00.00)ARTE Info

00.15Court-circuit (le magazine) n° 211

01.00Dona Flor et ses deux maris(Rediffusion du 6 février)


considérable de fer et d’acier. Lesbesoins de l’industrie et du bâti-ment ont conduit à une haussemondiale des prix. Ils sont parailleurs à l’origine d’une opéra-tion spectaculaire : le transfert,depuis la Ruhr jusqu’à Shanghai,d’une usine sidérurgique com-plète ! Une partie de l’entreprisetraite le minerai de fer, tandisqu’une autre refond de la ferraillede récupération. Cette secondeactivité est une aubaine pour lespetits paysans qui ont migré versles villes. Peï parvient ainsi àgagner sa vie en pêchant avec unaimant les résidus métalliquescharriés par le Yang-Tseu-Kiang…Rediffusion le 16 février à 14.00

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE


Trois mois dans l’internat deSalem, établissement scolaireconsidéré comme le plus huppéd’Allemagne. Un feuilleton docu-mentaire à suivre jusqu’à vendredi.

3. Petites cachotteries entre amisQuand les “grands” de seconde etde première veulent faire la fête,ils ne s’embarrassent pas du règle-ment. Sous la direction de Fabian,un élève de 18 ans, un petit groupes’échappe donc pour une sortie

nocturne au Broadway, une dis-cothèque de la ville voisine. Lesfilles aussi ont arrangé leurs litspour faire croire qu’elles dorment.Les éducateurs sont-ils vraimentdupes ? Le lendemain matin entout cas, le chef de maison deFabian le réveille comme d’habi-tude à la première heure, sanscommentaire…Rediffusion le 16 février à 17.45


La terre dans tous ses éclats (3)Le fer en ChineDocumentaire de Claus Wischmann et Kristin Kähler (Allemagne, 2004, 43mn)RBB

Jusqu’à jeudi dans “ARTE Découverte” : l’exploitation des princi-paux minerais à travers le monde. Ce soir : le fer en Chine.

Le boom économique chinoisrend nécessaire une production


mercredi9/2 14.00 - 20.45

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14.45Capté !Rédaction en chef : Samuel Luret(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Belleville ProductionsARTE FRANCE

Cette semaine dans Capté ! : àCasablanca, une association aideles mères célibataires rejetées parleur famille ; à Lille, les esthéti-ciennes du cœur offrent des soinsdu visage à ceux qui ont perdul’estime de soi (alcooliques, SDF);à Toulouse, l’association Etymonaide des jeunes dans leurs projetsde création d’entreprises alterna-tives; à Marseille, les compagnonsbâtisseurs s’attaquent au bidon-ville du Gourbi…

Le mercredi 26 janvier,

une émission spéciale de Capté !fait le point sur la situation

de l’Ukraine au lendemain

de l’élection présidentielle.

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Soins du visage, soins de l’âme.


Documentaire de Marc O. Eberle(Allemagne, 2004, 52mn)BR

Après la fin de la SecondeGuerre mondiale, la Franceveut rétablir l’ordre dans sescolonies d’Indochine. Mais legouvernement refuse de mobi-liser les soldats du contingent.En plus de l’armée de métier,il envoie donc la Légion étran-gère. Celle-ci va jouer un rôledéterminant dans le conflit :il y aura jusqu’à 44 000 légion-naires en Indochine. Ce qu’onsait moins, c’est que 80 % de ces hommes (soit 35000) sont d’origine allemande et autrichienne.On trouve parmi eux des anciens de la Wehrmachtet des SS, des orphelins de guerre, des criminels dedroit commun et des aventuriers de tout poil. Laplupart ont été recrutés dans des camps de prison-niers ou des camps de transit situés dans la zoned’occupation française en Allemagne. Étrange des-tin que celui de ces êtres un peu paumés qui seretrouvent enrôlés par l’ennemi d’hier…

Engagez-vousLa guerre d’Indochine est l’undes premiers grands épisodesde la guerre froide. Ce qui est audépart une opération de main-tien de l’ordre dans les coloniesfrançaises d’Asie du Sud-Estprend bientôt une dimensioninternationale et symbolise lalutte de l’Occident contre lecommunisme. Dans les deuxcamps les campagnes de pro-pagande se multiplient. Ainsi,les unités d’Hô Chi Minh n’hé-sitent-elles pas à diffuser parmégaphone des slogans enallemand à l’attention des

légionnaires germanophones. Certains hommes selaisseront convaincre et rejoindront les rangs des communistes – une fois les combats terminés, ilsseront souvent récupérés par la RDA qui les utiliserapour ses propres entreprises de propagande.L’aventure française en Indochine, elle, prendra finen mai 1954 dans l’enfer de Diên Biên Phu. Quantà la Légion, elle enregistrera des pertes très lourdes :plus de 10 000 hommes en huit ans de guerre.Rediffusion le 11 février à 16.50

20.45 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Les légionnaires allemandsdans la guerre d’Indochine80 % des légionnaires qui ont participé à la guerre d’Indochine étaient d’origineallemande et autrichienne. Anciens SS, orphelins de guerre ou criminels de droitcommun, ils avaient été recrutés dans la zone d’occupation française en Allemagne…

mercredi9/220.45 - 22.40

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mercredi9/2 22.40 - 01.00

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

ARTE Reportage :chaque semaine,52 minutes pour regarder etcomprendre le monde. Présentéen alternance par Vladimir Vasaket Andrea Fies.À l’heure où l’on assiste à un replinational du traitement de l’infor-mation, ARTE se veut une fenêtresur l’Europe et sur le monde.Quand la majorité des magazinestélé se concentrent quasi exclusi-vement sur des faits de société,ARTE Reportage fait le pari des’ouvrir aux enjeux planétaires.Chaque semaine, l’émission déve-loppe des grands thèmes de l’ac-tualité internationale à traverstrois reportages.Rediffusion le 10 février à 16.50

22.25Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Natacha Nisic(France, 2002, 10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 18 mai 2002)

Le Japon (1) : Le temps Plus que d’autres pays, le Japonsemble tourné vers son histoire.En prenant six mots (“japonais”,“shinto”, “Chine”, “empereur”,“shogun”, “samouraï”), Le des-sous des cartes tente de mesurerle poids de cette histoire sur leJapon d’aujourd’hui. Rediffusion le 16 février à 18.45

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Film de Bénédicte Liénard (Belgique/France, 2002, 1h25mn)Scénario : Bénédicte LiénardAvec : Séverine Caneele (Joanna), Sofia Leboutte (Claudine),Josiane Stoléru (Mme Picri), Naïma Hirèche (Naïma),Annick Keusterman (Annick), Yolande Moreau (Mme Pasquier),Gaëlle Müller (Laurette), Béatrice Spiga (Bella),Olivier Gourmet (l’avocat), André Wilms (le directeur de prison)Image : Hélène LouvartSon : Jean-Jacques FerranMontage : Marie-Hélène DozoCoproduction : ARTE France, JBA Production, Tarantula, France 2,Canal +, RTBF ARTE FRANCE

Joanna purge une peine de prison pour des actes deviolence commis lorsqu’elle travaillait à l’usine. Lesyndicat auquel elle appartenait s’est désolidariséd’elle, et son ancienne amie, Claudine, n’a pas voulutémoigner en sa faveur. Claudine est toujours enposte et continue à militer. Un jour, l’avocat deJoanna vient lui demander de s’impliquer dans la révision du procès de la jeune femme : elle est la seule qui puisse la faire libérer. Si elle accepte,elle sera, elle aussi, exclue de la structure syndicalequi la protège.

Le politique et l’intimeInfluencée par la technique documentaire qu’elle a beaucoup pratiquée – notamment aux côtés des frères Dardenne et de Raymond Depardon –Bénédicte Liénard met en scène un film au réalismefrappant, qui oscille entre le politique et l’intime. Lesdeux mondes de la prison et de l’usine y sont décrits

22.40 | CINÉMA

Une part du ciel

Claudine travaille à la chaîne dans une viennoiserie industrielle. Elle est la seule à pouvoir témoigner en faveur de sa collègue Joanna,incarcérée après s’être violemment rebellée. Une réflexion réaliste sur la condition des femmes dans deux milieux oppressifs.

L’évangile du cochon créoleCourt métrage de Michelange Quay(France, 2004, 19mn)Production : Les Films à Un DollarMEILLEUR COURT MÉTRAGE, STOCKHOLM 2004

Haïti 1804. Une cérémonie vau-doue par une nuit d’orage. Ungroupe d’esclaves boivent le sangd’un cochon, baptisant la luttepour la liberté qui créera la pre-mière république noire du monde.Haïti, 1978. Dans un accord signéavec le gouvernement américain,la police secrète du dictateurextermine les cochons noirs créo-les pour introduire le cochon roseaméricain, c’est le premier “por-cocide” mondial…

ArcaNé de la rencontre entre SylvainChauveau et Joan Cambon, Arcapropose de subtils mélanges de mélodies électroniques post-rock et d’extraits dialogués. Ces “recueils de poèmes en sons”

résonnent d’ailleurs comme unhommage à Fernando Pessoa,dont les écrits furent découvertsaprès sa mort dans une malle –arca en portugais.

C’est la vieCourt métrage de Marcus Rosenmüller(Allemagne, 2002, 13mn, VOSTF)Coproduction : HFF München, BR, ARTE

Par une nuit d’orage, Isabel, étudiante en droit, reçoit la visitede la Mort. Elle est abasourdie :“Pourquoi moi, qui suis encore sijeune et en pleine santé ?” Mais laMort est sûre de son fait ; elle amême réservé une surprise àIsabel…

Court-circuit (le magazine) estrediffusé le vendredi à 15.15.

À découvrir également le 11 février :

La ballerine solitaire, court métragede Rachel Johnson, et Mods,moyen métrage de Serge Bozon.

En liaison av ec www.arte-tv.com


mercredi9/2

00.15Court-circuit (le magazine) n° 211Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France, 2005, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

L’évangile du cochon créole

de manière parallèle, dans un va-et-vient permanent,et la réalisation, simple et efficace, insiste sur leurssimilitudes. Au travail à la chaîne comme en milieucarcéral, les droits des ouvrières sont bafoués. Celles-ci vivent le même assujettissement, le même isole-ment, la même exploitation, et les deux mondes trai-tés en miroir n’en formeront plus qu’un lorsque lesdeux amies se retrouvent. Après le scandale provoquépar son prix au Festival de Cannes 1999 pour sonrôle dans L’humanité de Bruno Dumont, SéverineCaneele, qui n’est pas actrice professionnelle, réaf-firme ici son talent aux côtés de comédiennes demétier mais aussi d’ouvrières ou d’ex-détenues. Dansce parcours d’une femme en lutte pour sa recon-naissance, son charisme s’impose.Sous-titrage pour sourds et malentendants

En partenariat avec



Trois mois dans l’internat deSalem, établissement scolaireconsidéré comme le plus huppéd’Allemagne. Un feuilleton documentaire à suivre jusqu’àvendredi.


14.45Album de familleLa santé à l’écoleRédactrice en chef : Laure SiaudRéalisation : Margorzata Gago et Antoine Vaton (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

Éducation, famille, modes devie… Comment s’y prennent nosvoisins européens ? Aujourd’hui :la santé à l’école.Dans la plupart des pays euro-péens, les enfants bénéficient dedeux ou trois visites médicales aucours de leur scolarité. Mais l’im-pact de ces consultations estinégal. Enquêtes en Pologne, oùl’organisation de la médecine scolaire varie au gré des change-ments politiques, et en France, oùses moyens ne cessent de dimi-nuer.


La terre dans tous ses éclats (4)L’argent de TaxcoDocumentaire de Cordula Kablitz-Post et Sabine Carbon (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Cette semaine dans “ARTE Découverte” : l’exploitation des principauxminerais à travers le monde. Ce soir : l’argent de Taxco.

C’est entre Mexico et Acapulcoque se situe le mythique territoirede la Sierra Madre, où l’onexploite l’argent depuis le XVIe

siècle. À Taxco, l’argent est omni-présent dans les vitrines desmagasins. Depuis les conquista-dores, le précieux métal se trans-forme en bijoux, en pièces d’ar-genterie ou de décoration. C’est

aussi là que l’architecte et stylisteaméricain William Spratling s’estétabli dans les années 1920 afinde découvrir les techniques ances-trales des Mexicains pour tra-vailler l’argent. D’autres artisans perpétuent aujourd’hui les artsdécoratifs précolombiens.


4. Passages obligésLe bac approche et Cina est trèsdemandé par ses camarades de classe en quête d’explications dedernière minute. Avant l’examenlui-même, la remise des notes decontrôle continu soulève quelquesinquiétudes. Puis viennent les épreu-ves, notamment celle de mathéma-tiques qui fait trembler tout lemonde, en dehors de Cina. Pour lesélèves des autres classes, des contrô-les de fin d’année sont égalementprévus avec leur lot de stress…Rediffusion le 17 février à 17.45



jeudi10/2 14.00 - 20.45

14.00Au cœur de la rose(Rediffusion du 3 février)

14.45Album de famille

15.15Dream, dream, dreamTéléfilm d’Anne Alix(Rediffusion du 7 décembre 2002)

16.50ARTE Reportage(Rediffusion du 9 février


18.15Histoire d’eaux(Rediffusion du 3 février)


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45CINÉMAUn homme et une femmeFilm de Claude Lelouch

22.25LA VIE EN FACEPère de fortuneDocumentaire de Thomas Heurlin

23.20Tracks

00.10 (PDC : 00.15)ARTE Info

00.25Thomas Mann et les siens (2)(Rediffusion du 8 février)

02.10 (PDC : 02.05)Glorieuses, l’île aux tortues vertes(Rediffusion du 27 janvier)

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Anne Gauthier travaille comme technicienne ducinéma et élève seule sa fille depuis la mort de sonmari cascadeur. Jean-Louis Duroc est pilote auto-mobile ; lui aussi doit s’occuper seul de son fils. Ilvit dans le deuil de sa femme qui s’est suicidée enapprenant l’accident dont il a été victime lors d’unecourse. Tous deux se rencontrent un week-end alorsqu’ils rendent visite à leur enfant en pension àDeauville. Anne rate son train pour rentrer à Paris,Jean-Louis lui propose de la raccompagner en voi-ture. Débute alors un amour passionné, tendre etflamboyant.

ChabadabadaEn mai 1966, Un homme et une femme reçoit leséloges de la critique et enthousiasme le jury duFestival de Cannes qui lui décerne la Palme d’or.S’ensuivent pas moins de quarante-deux récompen-ses internationales dont deux Oscars. Depuis, le filmest devenu mythique et a rencontré l’unanime appro-bation d’un public qui fredonne encore inlassable-ment le “chabadabada” de Francis Lai. Les raisons

d’un tel succès ? D’abord un jeu d’acteurs irrépro-chable : par leur complicité à l’écran, Anouk Aiméeet Jean-Louis Trintignant restent un couple légen-daire dans l’histoire du cinéma français. Mais cetteharmonie tient surtout à la réalisation originale deLelouch, qui utilise la technique émergente de lacaméra portée sur l’épaule, à la manière des repor-tages, pour encercler les personnages et conférer à l’image une liberté peu commune. Une techniquequi cristallise son style et participe du réalisme deses films. Pour Lelouch, le cinéma doit en effet imi-ter la vie. Le scénario est simple, plein de délica-tesse, et facilite l’identification du spectateur à unehistoire d’amour universelle. Mais la vie des per-sonnages n’en est pas pour autant ordinaire (lesmétiers évoqués restent assez atypiques, par exem-ple) et fascine le grand public en lui proposant unefable qu’il aimerait vivre lui même.Sous-titrage pour sourds et malentendants

Rediffusion le 16 février à 00.45 et le 21 février à 01.10

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20.45 | CINÉMA

Un homme et une femmeUn homme et une femme se rencontrent à Deauville… Le film qui a révélé Lelouch – Palme d’or à Cannes, Oscar du meilleur film étranger –,avec Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant.

Film de Claude Lelouch(France, 1966, 1h39mn)

Scénario : Claude Lelouch,Pierre Uytterhoeven

Avec : Anouk Aimée (Anne Gauthier),Jean-Louis Trintignant (Jean-Louis Duroc),

Pierre Barouh (Pierre Gauthier),Valérie Lagrange (Valérie Duroc),

Simone Paris (la directrice de l’internat),Antoine Sire (Antoine Duroc),

Souad Amidou (Françoise Gauthier)Image : Claude Lelouch,

Jean Collomb, Patrice PougetMontage : Claude Lelouch, Claude Barrois

Musique : Francis Lai, Baden Powell,Vinicius De Moraes

Production : Les Films 13ARTE FRANCE

PALME D’OR, CANNES 1966

OSCAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER 1967

OSCAR DU MEILLEUR SCÉNARIO

jeudi10/2

En partenariat avec

Documentaire de Thomas Heurlin (Danemark/Norvège/Allemagne, 2001, 54mn)ZDF(Rediffusion du 2 août 2002)

Thomas Heurlin est issu de la grande bourgeoisie. Sonaventure d’un soir avec une jeune fille de conditiontrès modeste se solde par la naissance de la petiteKarina. Or rien ne prédispose le jeune homme àdevenir père à 17 ans. Deux ans plus tard, une déci-sion de justice tombe : Thomas se voit attribuer lapaternité de la fillette, mais il se sent injustementpuni et refuse tout contact avec l’enfant et sa mère.À 10 ans, Karina formule cependant le souhait derencontrer son père et de vivre quelque temps aveclui. Thomas fait alors la connaissance d’une pré-

adolescente qui sait à peine lire et écrire, sembletout ignorer des principes élémentaires d’hygiènecorporelle et ne correspond en rien à l’image qu’ilpouvait se faire de sa fille. Karina, quant à elle, s’attend à trouver un peu d’amour paternel. Au lieude cela, elle découvre un homme froid, attaché àpallier au plus vite une éducation lacunaire.Aujourd’hui, Karina est une jeune maman de 21 ans.Les relations avec son père n’ont pas vraiment évo-lué, elle suit une thérapie pour essayer d’y voir plusclair. De son côté, Thomas Heurlin se rend réguliè-rement chez un psychologue: il ressent le besoin deparler de cet amour qu’il ne parvient pas à ressen-tir pour celle qui est pourtant sa fille. C’est là que lacaméra entre en scène…


jeudi10/2 22.25 - 00.25

22.25 | LA VIE EN FACE

Père de fortuneLongtemps, Thomas Heurlin a vécu sa paternité comme unepunition. Aujourd’hui, père et fille tentent de mettre des motssur leur souffrance. Chacun de son côté.

Devant la caméra, deux êtres qui cherchent à comprendre pourquoi leur relation est un échec.

23.20TracksMagazine musicalRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe(France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

De La Soul, le flower hip hop

En 1989, trois rappeurs de LongIsland inventent le rap Daisy Age(le rap marguerite), onirique etcoloré. Alors qu’à l’époque le hip-hop est dominé par le gangsta desNWA, de Big Daddy Kane ou dePublic Enemy, les membres dutrio De La Soul font figure debabas cool.

Maïa Mazaurette,la coureuse du webC’est en racontant sa vie sur le Netque Maïa Mazaurette a fait parlerd’elle. Provocante et narcissique,cette Parisienne de 25 ans est unedes figures actuelles de la généra-tion “blog” (cyber journal intime).

Weird Folk,la vérité est ailleurs Cheveux longs, barbe fournie…avec son allure de Christ, Deven-dra Banhart, 23 ans, est considérécomme le messie d’un renouveaufolk né aux États-Unis il y a troisans.

Les autonomes danois,militants hardcore Au Danemark, les anarchistes deCopenhague sont surnommés leBlack Bloc. Cauchemar des forcesde sécurité, ils agissent masquéset vêtus de noir. Ces autonomescourt-circuitent les manifestationsdes altermondialistes pour en faireun champ de bataille et livrer leurguérilla urbaine.Rediffusion le 12 février à 17.45

www.arte-tv.com/tracks


dans les salles le 2 février

Dans une petite ville minière chinoise, un jeune apprenti est écartelé

entre le respect qu’il doit aux siens et ses propres désirs…

Le nouveau film de Wang Chao (L’orphelin d’Anyang),

coproduit par Laurel Films, Rosem Films et ARTE France Cinéma,

sort le 2 février.



Quand les poissons se mettent à tableDocumentaire de Rolf Möltgen (Allemagne, 2004, 43mn)WDR

Les abysses marins sont peuplés d’une myriade d’espèces dontchacune remplit tour à tour la fonction de proie et de prédateur…

Le petit monde des profondeursest merveilleusement bien orga-nisé. Mantes, mérous, requins… :à chacun sa stratégie pour survi-vre. Certains poissons ou crusta-cés vivent en groupe ; d’autresen solitaire. Le film présenteaussi la fascinante cohorte des poissons nettoyeurs qui

“gagnent” leur vie en débarras-sant les autres habitants du récifdes importuns qui sont venus senicher sur leur peau, dans leursouïes ou dans leur bouche. Oùcomment les uns font la toilettedes autres et en profitent pour serégaler au passage.Rediffusion le 18 février à 14.00

5. Vive les vacancesLes résultats du bac tombent.Cina obtient une mention trèsbien. Les nouveaux bachelierssouhaitent fêter l’événement àleur manière, mais la direction del’internat n’est pas d’accord etsouhaite s’en tenir aux festivitésofficielles en présence des parents.De leur côté, Zwissi, Konstantinet les élèves du collège prennentcongé de leur tuteur et peuventenfin lui avouer où ils cachaientleurs bonbons…Rediffusion le 18 février à 17.45



Trois mois dans l’internat deSalem, établissement scolaireconsidéré comme le plus huppéd’Allemagne. Ce soir, l’école estfinie !


vendredi11/2 14.00 - 20.45

14.00Les tournesols(Rediffusion du 4 février)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 211

16.50Les légionnaires allemands dans la guerre d’Indochine(Rediffusion du 9 février)


18.15L’avancée du désert(Rediffusion du 4 février)

19.00ARTE DÉCOUVERTEQuand les poissons se mettent à table

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONL’enfant des Lumières (1)Minisérie de Daniel Vigne

22.30>00.50THEMADresde, une ville renaît de ses cendres

22.30Dresde 1945

23.15L’âme de Dresde

00.15La nouvelle Voûte verte

00.50ARTE Info

01.00Photographe de guerre(Rediffusion du 7 février)

15.15Court-circuit (le magazine) n° 211Rédaction en chef : Luc Lagier(France, 2005, 1h50mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Rediffusion de l’émission dumercredi 9 février enrichie d’uncourt et d’un moyen métrage.

La ballerine solitaireCourt métrage d’animation de Rachel Johnson (États-Unis/République tchèque, 2002,8mn)Production : Jiri Trnky Studio,Filmworks Club(Rediffusion du 11 février 2004)

Une employée de parking rêve dedevenir ballerine…

ModsMoyen métrage de Serge Bozon(France, 2002, 59mn)Image : Céline BozonProduction : Shellac(Rediffusion du 20 janvier 2004)PRIX LÉO-SCHEER, BELFORT 2002

PRIX DE LA PRESSE, PANTIN 2003

Une comédie musicale sur lecampus, le deuxième film réalisépar l’acteur Serge Bozon (L’ami-tié, 1998).Deux militaires arrivent sur uncampus universitaire pour aiderleur frère, étudiant, qui est tombémalade. Dans cet univers étran-ger, à l’écoute des souvenirs deleur frère et des rumeurs venuesd’ailleurs, ils vont de surprise ensurprise…

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1re partieDans le Paris du XVIIIe siècle, le comte de Breyves,ruiné par des hommes d’affaires sans scrupule, se donnela mort. Un acte qui déshonore Diane, sa veuve, reje-tée par la Cour. Celle-ci décide de fuir la capitaleavec son fils Alexis et s’installe dans la Creuse où ellerestaure un château en ruine légué par son père.Désormais, sa vie n’a qu’un but : l’éducation de l’en-fant. Celui-ci s’adapte parfaitement au milieu pay-san, mais Diane veut lui transmettre les valeurs aris-tocratiques et les manières d’un gentilhomme. Sielle lui cache la vérité du suicide de son père, ellenourrit pourtant un rêve secret : que le jeune garçonle venge en temps venu.

Mère courageComment offrir un avenir à son fils quand tout lepousse au déshonneur ? Comment lui montrer sonamour lorsque l’on désire le mettre à l’épreuve afinde le rendre invulnérable ? La question de l’éducationdu jeune Alexis est au cœur de cette première partie.

Face à un fils épris de tendresse et d’amour vrai,Diane réagit souvent de manière rude : elle l’obligeà tuer son chien qu’il tente désespérément de proté-ger, le repousse lorsque celui-ci tente de lui parler…Surtout, elle lui annonce la mort de son père avecfroideur, sans réelle explication. Mais sous sa duretéapparente transparaît la fragilité vive de cette femmedont l’existence a basculé et qui doit tout reconstruiredans une société régie par des codes sociaux rigides.L’adaptation de cette histoire d’amour entre une mèreet son fils est d’autant plus réussie que l’esthétiquedu film est irréprochable : l’image claire et soignée meten valeur les costumes d’époque et les paysages de laCreuse. Le tournage dans la région a d’ailleurs étéune condition indispensable pour que Nathalie Bayeaccepte le rôle.Rediffusion le 13 février à 15.45

Sous-titrage pour sourds et malentendants

vendredi11/220.45 - 22.30

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20.45 | FICTION

L’enfant des Lumières (1)Une aristocrate fuit Paris après le suicide de son mari pour reconstruire sa vie en province. Dans la société rigide de l’Ancien Régime, portrait d’une femme tiraillée entre son amour pour son fils et l’éducation qu’elle veut lui donner. Avec Nathalie Baye.

Minisérie de Daniel Vigne(France, 2002, 2x1h44mn)

Scénario : Jean-François Goyet, d’après le roman de Françoise Chandernagor

Avec : Nathalie Baye (Diane de Breyves),Jocelyn Quivrin (Alexis adulte),

Sylviane Goudal (Babet), Rémi Allemand(Alexis enfant), David Bennent (Mignon),

Julie Bonnefond (Hélène enfant),Chloé Lambert (Hélène adulte),

Jean-Yves Berteloot (D’Agincourt)Image : Flore Thulliez

Montage : Thierry SimonnetMusique : Michel Portal

Coproduction : GMT Productions, France 2,ARTE France, RTBF, Banana Films

ARTE FRANCE

La seconde partie de

L’enfant des Lumières est diffusée le 18 février à 20.45. En partenariat avec

22.30 - 01.00


vendredi11/2

22.30Dresde 1945Vivre dans les ruinesDocumentaire de Jan N. Lorenzen et Hannes Schuler(Allemagne, 2005, 45mn)

Dresde a longtemps été le symbole de la destruction des villesallemandes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce filmmontre pourtant comment, quelques semaines après unanéantissement sans précédent, le courage de ses habitantsfait renaître la ville des ruines et des cendres.

d’accueillir de nouveauxarrivants. Les artèresvitales sont coupées, surla place du marché onbrûle des milliers de cadavrespour éviter les épidémies. Ne pouvant compter que sureux-mêmes, les habitantscommencent pourtant à

En juin 1945, une affiche met engarde les réfugiés jetés sur les rou-tes d’Allemagne : “Attention !Dans votre propre intérêt, ne vousrendez pas à Dresde !” Après lesbombardements de février, lasituation de la ville en matière delogement et d’approvisionnementest telle qu’il n’est pas question

réorganiser la viequotidienne. Il fautrouvrir les hôpi-taux, remettre enétat les réseaux d’électricité et

d’eau potable. Dansles quartiers détruits,

on récupère les cana-lisations encore utili-sables pour alimenterles îlots habitables. Ilfaut évacuer 80 000mètres cubes dedécombres et degravats. Et chacun

y participe, habité parune foi en l’avenir à peine

imaginable. Bientôt le tramwaycircule à nouveau et les terrainsde sport sont mis à la dispositionde la population pour servir de jardins potagers. Alors, on joue au football dans la rue,comme on peut le voir sur cesimages du 17 juin 1945, où l’équipe de la rive sud de l’Elbejoue contre celle de la rive nord.Parmi les joueurs se trouveHelmut Schön, le futur entraîneurde la future équipe de RFA. La vieest redevenue presque normale.

Dresde, réputée pour sa richesse artistique et culturelle, fut entièrement anéantie par les bombardements des 13 et 14 février 1945. La reconstruction récente de l’égliseNotre-Dame et du château royal ont redonné tout son lustre à la “Florence du Nord”.MDR

22.30>00.50 | THEMA

Dresde, une ville renaît de ses cendres

Les Dresdoisdéblaient les gravatsaprès les bombardements de février 1945.

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jusqu’en 1993, où une initiativeprivée permet enfin d’envisa-ger sa reconstruction. Le projet de reconstitution de l’édifice à l’identique et selon les méthodesemployées lors de sa construction,

entre 1726 et 1743, est un vrai défi pour les maîtres d’œuvre. Ilfaut d’abord répertorier et numé-roter chaque pierre et chaque élément restant dans les décom-bres. On retrouve ainsi 10 000fragments de la façade qui serontréimplantés dans le nouvelle édi-fice. Il faut aussi remettre en placela coupole autoporteuse conçuepar l’architecte George Bähr selon

une technique totalement inéditeà l’époque. Les travaux de recons-truction auront finalement durépresque autant que la construc-tion initiale, car si l’extérieur estachevé, la réfection complète del’intérieur n’est pas prévue avant2006. Les habitants de Dresdeauront alors enfin retrouvé cet édifice qu’ils appellent “l’âme” deleur ville.

00.15La nouvelle Voûte verteUn musée retrouve sa splendeurDocumentaire de Stephan Bischof et Adina Hänel (Allemagne, 2005, 30mn)

Soixante ans après la destruction du château royal de Dresde, les tré-sors rassemblés par le prince Frédéric-Auguste Ier, électeur de Saxe,vont regagner les lieux où ils étaient exposés à l’origine.

Le prince Frédéric-Auguste, sur-nommé Auguste le Fort, avaitengagé jusqu’au trésor de l’Étatpour constituer une collectionunique de quelque 4 000 piècesrares d’art et d’artisanat, bijoux,plats d’orfèvrerie, objets en filigrane, sculptures d’ambre etd’ivoire, statuettes de bronze, flacons de cristal, vases incrustés

de pierres précieuses, etc. Ces piè-ces d’une valeur inestimable, queles sujets du prince pouvaientadmirer dans les salles du châteauspécialement aménagées, furentmises en sécurité pendant laguerre. Le château ayant étédétruit lui aussi dans les bombar-dements de février 1945, une par-tie de la collection avait trouvérefuge depuis les années 50 dansles salles de l’Albertinum, bâti-ment dédié à diverses collectionsd’art et de peintures. Le docu-mentaire montre comment les pièces de ce trésor, dont la plupartn’ont jamais été exposées depuisla guerre, ont enfin retrouvé lechemin du château royal.


vendredi11/2

Après avoir résisté aux bombar-dements, l’église Notre-Dame, s’ef-fondre le 15 février 1945, sous l’effet de la chaleur produite par lesmultiples incendies qui ravagent laville. Ses ruines resteront en place

23.15L’âme de DresdeLa reconstruction de l’église Notre-DameDocumentaire de Michael Erler (Allemagne, 2004, 1h)

Histoire vivante et documentée d’une reconstruction longtempsjugée utopique.

Détail des décorations de la cathédrale de Dresde.

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D’ARTE

5. Le journal de la cultureChaque jour, toute l’actualité culturelleeuropéenne.www.arte-tv.com/jdc

Il vous reste encore quelques jours pour envoyervos vœux : n’oubliez pas d’utiliser nos cartesinteractives !www.arte-tv.com/2005

Sur arteradio.com

J’apprends le tangoCorrespondante pour France Info à Buenos Aires, Marine de La Moissonnière a décidé d’apprendre le tango. Quatre minutes de pas hésitants et rigolos.

Tanger à l’appelLe cri du vendeur de glace, celui du muezzin, les chants des bateaux et des oiseaux… Mehdi Ahoudig écoute les divers appels des rues de Tanger.

SolfiageUn morceau de musique classique (Dvorak) chanté en do-ré-mi, comme font les pros. Trois minutes lyriques par David Christoffel.

Le chant du painLe ronflement du four, la levée de la pâte et, enfin, le chant délicat de la baguette croustillante…Éloge de la boulangerie par Tatjana Bogucz.

En ligne à partir du 12 janvierwww.arteradio.com

FA XARTE partenaire du Festival de Sanary-sur-MerComme l’an dernier, ARTE est partenaire du Festival international du film intimiste de Sanary-sur-Mer, du 11 au 13 février. La chaîne culturelle organise à cette occasion une projection du film Satin rouge de Raja Amari,le dimanche 13 février à 16.00, au Théâtre Galli.

Renseignements : 06 63 19 45 94www.festivalcinemasanary.org

Privés de télé, vingt ans aprèsLes Français passent 3h30mn par jour devant leurtélévision. Que feraient-ils sans elle ? Patrick Volson sepropose de renouveler l’expérience qu’il avait menée il ya vingt ans : priver de télé un certain nombre de famillesdans un quartier de la banlieue parisienne (Cachan) et observer leur réactions… Un feuilleton documentaireen cinq épisodes, coproduit par ARTE France et Akela Productions. Diffusion en septembre 2005.

Contact presse Céline Chevalier01 55 00 70 41 / [email protected]

W E BSur arte-tv.comEn 2004, www.arte-tv.com a battu des records de connexions : 8 millions de visiteset 40 millions de pages vues, soit uneprogression de plus de 50 % par rapport à 2003.Palmarès des rubriques les plus fréquentéescette année :

1. TracksLe magazine des tendances, des idées et des expériences artistiques nouvelles.www.arte-tv.com/tracks

2. Cuisines des terroirsGastronomie et art de vivre dans les régionsd’Europe.www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/cuisines-des-terroirs/104014.html

3. Le dessous des cartesLe magazine géopolitique d’ARTE, conçu et présenté par Jean-Christophe Victor.www.arte-tv.com/ddc

4. KarambolageUn regard à la fois critique et plein d’humour sur les habitudes des Français et des Allemands.www.arte-tv.com/karambolage

31arte magazine n° 5 du 29|01|05 au 4|02|05 31arte magazine n° 26 du 19|06|04 au 25|06|04

ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

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ARTE DEUTSCHLAND(00 49) 7221 93690

Communication et marketingThomas P. Schmidt

RTBF(00 32) 2 737 28 26

CommunicationSerge Dzwonek

ARTE MAGAZINE

Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier Apprill (70 58)[email protected]/ouNicolas Bertrand (70 56)[email protected]

Chef d’édition Anne-Claire Bouzanne (73 83)[email protected]

Maquettiste Vincent [email protected]

Scanneriste Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Esthe

CAP CARNAVALdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul06.pdf · le kung-fu, plutôt fondé sur...

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