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CAMPAGNE D’INFORMATION SUR L’APPRENTISSAGE EN ILE-DE-FRANCE

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Campagne d’information sur l’apprentissage en Ile-de-FranCe

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FICHE 1 : L’apprEntIssagE, une solutIon d’avenIr pour laCroIssanCe, la CompétItIvIté et l’emploI 4

Un objectif volontariste : 500 000 apprentis en 2017 4

Un dispositif plus simple, plus sécurisé, mieux financé 5

FOCUs : apprEntIssagE, OÙ En Est-On ? 6

FICHE 2 : UnE CampagnE d’InFOrmatIOn natIOnaLE au servICe de l’apprentIssage « aveC un grand a » 8

FICHE 3 : L’apprEntIssagE En ILE-dE-FranCE 10

Chiffres clef 11

Un parcours de qualité 11

FICHE 4 : VOs démarCHEs Et COntaCts En ÎLE-dE-FranCE 14

FICHE 5 : dépLIant spéCIaL tpE pmE 16

FICHE 6 : pOUrqUOI FaIrE LE CHOIx dE L’apprEntIssagE 18

L’apprentissage pour s’assurer un avenir professionnel 19

Pour les entreprises : l’apprentissage, un pari d’avenir 19

FICHE 7 : 10 qUEstIOns sUr L’apprEntIssagE 20

FICHE 8 : L’apprEntIssagE aVEC Un grand a, Ce sont eux quI en parlent le mIeux 24

Eric Hardy, chef d’établissement Colas Est à Châlons-en-Champagne et Nicolas Andula, 16 ans, apprenti en CAP constructeur de route 24

Jean-François BLANCHET, directeur général du groupe BRL et Joshua Trenel, 18 ans, apprenti en DUT technique de commercialisa-tion, groupe BRL 26

Laurent Rigaud, boucher dans le Nord de la France à Wambrechies et Sylvain, 18 ans, en brevet professionnel boucherie 28

Anaïs Ramond, Boulangerie La Fille du boulanger à Paris 30 Laure Collin DRH France, Schneider Electric 31

dossIer de presse Campagne d’information sur l’apprentissage en ile-de-franCe24 novemBre 2014

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FICHE 1 : L’apprEntIssagE : une solutIon d’avenIr pour la CroIssanCe, la CompétItIvIté et l’emploI

60 % des apprentis trouvent un emploi en CDI à l’issue de leur formation1, un taux d’emploi plus élevé que celui des jeunes ayant suivi une forma-tion « classique ».

Pour les entreprises qui font face à des enjeux de recrutement, de renouvellement de géné-ration ou de pénurie de compétences, l’ap-prentissage est également une solution à court et à long terme. C’est un contrat fidélisant pour 82 % des employeurs et 3 chefs d’entreprise sur 4 jugent que le coût de l’apprentissage est compensé par sa valeur ajoutée2.

1. un objeCtif volontariste : 500 000 apprentis en 2017 le développement de l’apprentissage est un engagement présidentiel : l’objectif de 500 000 apprentis doit être atteint en 2017. le pacte de responsabilité conforte l’objectif chiffré, en inci-tant les branches professionnelles des différents secteurs à prendre des engagements en matière d’apprentissage. au-delà de cet objectif chiffré, il s’agit avant tout de renforcer la qualité des formations dispensées et de mieux accompa-gner, suivre les entreprises mais aussi les jeunes afin qu’ils accèdent à un emploi et disposent d’un véritable métier.

François rebsamen, ministre du travail, de l’emploi, de la Formation professionnelle et du dialogue social en a fait une des priorités de son action et a relancé la mobilisation collective en faveur de cette voie de formation qui a démontré son efficacité. En Ile-de-France, le Président Jean-paul Huchon s’est engagé sur un objectif de 118 000 jeunes dans les CFa.

2. un dispositif plus simple, plus séCurisé, mieux finanCé

la réforme globale de l’apprentissage a été lancée en 2013 et la loi du 5 mars 2014 relative à la forma-tion professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale a permis de rénover le dispositif. elle rend désormais indispensable la mobilisation de tous pour faire progresser l’apprentissage, vite et mieux.

2.1 Plus de financements

À partir de 2015, une plus grande part de la taxe d’apprentissage sera fléchée pour le développe-ment de l’apprentissage au bénéfice des Centres de Formation d’apprentis (CFa). Des primes et des aides financières pour les employeurs

• exonération de cotisations sociales

• primes à l’apprentissage - 1 000 euros pour l’aide à l’embauche d’un apprenti dans les entreprises de moins de 250 salariés (si c’est la première fois que l’entreprise embauche un apprenti ou si elle en recrute un supplémentaire). À partir de la rentrée 2015, l’aide sera conditionnée à la signature d’un accord de branche fixant des objectifs en matière de déve-loppement de l’apprentissage.- 1 000 euros supplémentaires versés par les régions au titre de prime aux entreprises de moins de 11 salariés ;

• aide « Contrat de génération » (4 000 euros par an pendant 3 ans) - À l’issue de la période d’apprentissage, le jeune apprenti doit être recruté dans une entreprise de moins de 300 salariés comptant au moins un salarié âgé de plus de 57 ans (ou un salarié recruté âgé d’au moins 55 ans).

• Crédit d’impôts - 1 600 euros (2 200 euros pour les apprentis handi-capés) pour la première année d’une formation de niveau III ou inférieure (Bts, dut, BaC, Cap…) ;- déduction fiscale de taxe d’apprentissage pour les entreprises de 250 salariés et plus qui dépassent le seuil de 4 % (5% au 1er janvier 2015) de contrats favorisant l’insertion professionnelle : contrats d’apprentissage, de professionnalisation, embauche d’un doctorant en Convention Indus-trielle de Formations par la recherche (CIFre) et volontariat International en entreprise (vIe).

1 note de la direc-tion de l’evaluation, de la prospective et de la performance (ministère de l’édu-cation nationale, mars 2014)

2 étude CCI sur la perception de l’ap-prentissage par les employeurs, 2011

2.2 plus de sécurité

la loi du 5 mars 2014 a introduit trois éléments de sécurisation du parcours de l’apprenti :

- Elle confie aux CFA (Centres de Formation d’apprentis) des missions d’accompagne-ment des jeunes, pour notamment prévenir les ruptures de contrats.- elle incite les branches professionnelles à négocier sur la formation des maîtres d’ap-prentissage.- elle crée la possibilité de conclure un contrat à durée indéterminée comportant une période d’apprentissage à l’issue de laquelle la relation contractuelle se poursuit naturellement.

Cette mesure est au bénéfice du salarié comme de son employeur. Elle permet de fidé-liser l’apprenti une fois diplômé et de lui offrir une perspective de stabilité et d’évolution dans l’entreprise. Enfin, la loi du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système des retraites a permis d’améliorer les droits à la retraite des apprentis.

2.3 plus de simplicité

Dans un souci de simplification pour les entre-prises, la taxe d’apprentissage et la contribu-tion au développement de l’apprentissage ont été fusionnées.

À partir de 2016, l’entreprise n’aura plus qu’un seul interlocuteur pour la collecte de sa taxe, qu’elle aura choisi entre un organisme national (généralement son organisme paritaire Collec-teur agréé, opCa) et un organisme collecteur régional inter-consulaire.

Concernant les aides publiques aux employeurs d’apprentis, qui avaient été instaurées progres-sivement, elles ont été resserrées au profit des entreprises qui recourent de façon importante à l’apprentissage et qui en ont le plus besoin – les entreprises de moins de 11 salariés – et sur certains niveaux de formation. le crédit d’impôt de 1 600 euros, bénéficiant aux employeurs d’ap-prentis, est désormais ciblé sur la première année de formation conduisant à un diplôme ou un titre à finalité professionnelle de niveau III, IV ou V.

en ile-de-france, cette aide a été étendue aux collectivités de moins de 5 000 habi-tants ainsi qu’aux employeurs publics et associations de moins de 11 salariés.

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420 000 Contrats en 2013

objeCtif 2017 :

500 000 Contrats

les seCteurs les plus demandeurs d’apprentis

un Contrat favorisant l’insertion sur le marCHe de l’emploi

des opportunites d’embauCHe dans de nombreux seCteurs

un Contrat utilisé par des entreprises de toutes tailles

un Contrat qui permet d’obtenir des diplômes du Cap au baC+5

la néCessite d’agir vite pour la promotion de l’apprentissage

FoCus : apprentissage, où en est-on ?

la CoIFFure 5,8 %

l’agrICulture 2,9 %

la ConstruCtIon 18,7 %

7 moIs après la FIn de leur apprentIssage :

les 5 seCteurs quI emBauCHent le plus À la FIn du Contrat d’apprentIssage

64,9 % en emploi

59 % en CdI

26 % en Cdd

7 % en interim

85 %

82 %

77,3 %

77,3 %

74,7 %

santé

Cap, bep baC pro & bp

baC+2& plus

informatique

Comptabilité finanCe

méCanique générale

génie Civil

43 % 22,2 % 32,2 %

l’IndustrIe22,1 %

le CommerCe et réparatIon

d’automoBIles et mototCyCles

18,8 %

0 À 9 salarIés 10 À 50 salarIés 50 À 250 salarIés + de 250 salarIés

55,4 % des Contrats

d’apprentissage

18,6 % des Contrats

d’apprentissage

8,9 % des Contrats

d’apprentissage

17,2 %des Contrats

d’apprentissage

btp

80 000 apprentIs

Formés CHaque année

filière alimentaire

150 000apprentIs Formés entre 2014 et 2017

artisanat

200 000apprentIs

Formés CHaque année

note de la direction de l’evaluation, de la prospective et de la performance (ministère de l’éducation nationale, mars 2014)

note de la direction de l’evaluation, de la prospective et de la performance (ministère de l’éducation nationale, mars 2014)

dares, base de données issue du système ari@ne de gestion informatisée des contrats (France entière)

dares, base de données issue du système ari@ne de gestion informatisée des contrats (France entière)

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FICHE 2 : UnE CampagnE d’InFOrmatIOn natIOnaLE au servICe de l’apprentIssage « aveC un grand a »

En décembre 20133 , seuls 67 % des jeunes et 48 % des entreprises estimaient bien connaître les filières de formation en apprentissage. Et 30  % des jeunes seulement déclaraient connaître les débouchés possibles après un apprentissage.

Par méconnaissance, l’apprentissage est souvent associé aux métiers manuels et aux études courtes, alors qu’il se développe aujourd’hui dans tous les secteurs et permet d’obtenir des diplômes qui vont du CAP à Bac +5.

C’est pour enrichir la perception de l’appren-tissage et faire connaître la diversité des forma-

tions, des débouchés et des parcours profes-sionnels proposés, que le Ministère du Travail lance en octobre 2014 une campagne d’in-formation. Elle portera un message commun adressé aux jeunes et aux chefs d’entreprise : « l’apprentissage, c’est votre avenir ».

À la télévision À partir du 11 oCtobre le spot de 20 secondes montrera la relation doublement positive entre l’entreprise et l’ap-prenti qui vient utilement compléter une équipe et comment lui-même tire de la fierté de sa contribution. la scène principale du spot a été tournée au CFa Carrosserie de villeneuve-la-garenne en impliquant une classe de Bts en apprentissage qui a réalisé une partie du décor avec les lettres du mot « carrossier ».

3 enquête sur la perception de l’apprentissage, décembre 2013, CCI paris Ile-de-France

À la radio À partir du 18 oCtobre

les spots donneront la parole à 3 chefs d’en-treprise : ghislaine arabian (chef restaura-trice), Jacques Bungert (Courrèges), alexandre Bompard (Fnac). Ils expliqueront pourquoi, selon eux, l’apprentissage est une voie d’excel-lence et une aventure humaine qui fait grandir l’entreprise. Diffusion en métropole et outre-mer jusqu’ au 4 novembre 2014

un déploiement effiCaCe sur le terrain

Des guides-affiches seront diffusés avec le soutien de partenaires nationaux, régionaux et locaux. le ministère du travail mettra également à disposition des entreprises qui souhaitent faire connaître leur engagement, un macaron « ici on forme un apprenti » à installer dans leurs locaux ou en vitrine.

sur internet et les réseaux soCiaux : des témoignages d’apprentissage réussis

tout au long de la campagne, des apprentis de tous les secteurs et de tous les âges témoigne-ront sur la page Facebook et le fil Twitter du ministère en charge de la formation profession-nelle, accompagnés de leur employeur.

l’objectif : sortir des clichés en montrant des exemples d’apprentissages réussis.

le ministère en charge de la formation profes-sionnelle répondra également aux questions qui lui seront posées sur l’apprentissage par les employeurs et les futurs apprentis. par exemple : quel sera mon salaire, où trouver une formation, quelles sont les démarches à effectuer ?

Retrouvez les nouvelles aides à l’embauche sur

Diffusion en métropole et outre-mer jusqu’ au 4 novembre 2014

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FICHE 3 : L’apprEntIssagEEn ILE-dE-FranCE

une filière d’exCellenCe et de réussite

85% des apprentis préparant une forma-tion de niveau v ont été diplômés à la session d’examen 2013.7 mois après leur sortie de formation, 70% des apprentis sortant sont en emploi, soit 4 points de plus qu’en 2010.

la région se mobilise massivement pour l’apprentissage, aveC la Contribution de l’état

le budget régional pour le fonctionnement de l’apprentissage a augmenté de 51% entre 2006 et 2014 pour atteindre 400 millions d’euros, dont 130 millions d’euros par an d’actions cofinancés Etat-Région.

un profil qui se diversifie

40% des apprentis sont des filles, soit 3 points de plus qu’en 2006 ;

9,2% des apprentis résident dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

58% préparent une formation dans les services.

23% préparent un diplôme de niveau Cap ou bac pro.

55% des apprentis en Ile-de-France sont inscrits dans l’enseignement supérieur et les effectifs continuent à augmenter pour ce public.

près de 55 000 Contrats signés lors de la Campagne 2013-2014

au total, plus de 29 000 établissements franci-liens ont recruté au moins un apprenti, soit 9% des établissements franciliens (de 6% à paris à 13% en seine-et-marne), dont la moitié est constituée des établissements de moins de 10 salariés.

2. l’apprentissage, un parCours de qualite

la région cherche à développer l’appren-tissage de façon sécurisée, de manière à ce qu’un maximum de jeunes trouve un emploi à l’issue de son parcours. C’est pourquoi sa politique de développement de l’apprentissage permet de cibler les ouver-tures de formations qui :• répondent à un réel besoin des entreprises,• correspondent à une demande des jeunes, • présentent un contenu pédagogique et une

insertion professionnelle de qualité, • sont positionnées sur des secteurs pour lesquels

un fort besoin en emploi est identifié.

l’offre d’apprentissage franCilienne est en Constante évolution4534 places nouvelles ont été ouvertes en 2013 pour répondre aux besoins des jeunes et des entreprises et plus de 1000 métiers sont accessibles par l’apprentissage pour tous les niveaux de formation, du Cap au master profes-sionnel en passant par les diplômes des grandes ecoles. en outre, l’objectif partagé avec l’etat est d’orienter son effort prioritairement sur les premiers niveaux de qualification (Cap et Bac pro) qui correspondent aux jeunes qui sont le plus en difficulté sur le marché du travail et pour qui accéder à un contrat d’apprentissage permet réellement de réussir son insertion professionnelle.

les développeurs, fer de lanCe de l’apprentissageDispositif créé à l’initiative de la Région et cofi-nancé par l’etat, ce réseau de 100 développeurs aujourd’hui, est l’un des moteurs du développe-ment de l’apprentissage en Ile-de-France, et sans doute l’un des secrets de son dynamisme. le développeur de l’apprentissage a comme mission principale de mettre le jeune et l’en-treprise en relation, en vue de la signature de contrats d’apprentissage. Il est aussi une personne relais qui, par ses capa-cités de médiation, parvient à dénouer des situa-tions difficiles et à limiter les ruptures de contrat.

séCuriser les parCours, une priorité affirmée

la région se mobilise fortement aussi, avec l’appui de l’etat, pour sécuriser les parcours et éviter les ruptures de contrats d’apprentissage. depuis 1998, plus de 15 000 jeunes par an suivent les passerelles du dispositif d’accès à l’apprentis-sage qui leur permettent de découvrir l’apprentis-sage, en travaillant leurs choix professionnels.C’est une façon efficace de lutter contre le décrochage scolaire et de sécuriser des

L’apprentissage avec un grand A, c’est former et employer des jeunes

pour les faire grandir en même temps que votre entreprise.

Renseignez-vous dès maintenant sur les nouvelles aides à l’embauche.

Retrouvez les nouvelles aides à l’embauche sur

1. les CHiffres de l’apprentissage en ile-de-franCe

dont 81 500 apprentis

dans les163 CFa de la région

auprès de10 705 formateurs.

soit 5% des jeunes franciliens âgés de 16 à 25 ans

104 000 jeunes en formation

14 1

84

10 6

40

16 4

40

20 2

18

21 3

18

16 2

21

10 4

85

17 7

67

18 7

78

20 6

16

17 6

12

10 0

08

17 4

40

17 5

89

18 8

82

niveau i

n 2013-2014 n 2012-2013 n 2011-2012

niveau ii niveau iii niveau iv niveau v

49%

14%

10%

13%

6%

7%

2%

7%

1%

10%

1%

80%1-9 salariés

10-19 salariés

20-49 salariés

50-99 salariés

100-249 salariés

250 salariés et plus

n etablissements d’accueiln etablissements en idf

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parcours parfois compliqués en préparant efficacement les jeunes à intégrer un contrat d’apprentissage. en 2014, ce sont 21 000 jeunes qui ont pu bénéficier de ce dispositif.

la région innove en 2014 en créant avec le soutien de l’Etat le nouveau profil des développeurs médiateurs. Ces nouveaux développeurs ont pour mission de répondre au problème des ruptures de contrats d’apprentissage en conseil-lant et en accompagnant les jeunes au plus tôt afin de faire face à leurs difficultés. le dispositif « qualité de l’alternance » de la région Ile-de-France a permis de tester une démarche où le jeune est accompagné dans l’anticipation des besoins imminents de son

entreprise. les apprentis, mobilisés sur des projets à court-terme qui leur tiennent à cœur, sont ainsi davantage impliqués et développent une plus grande envie d’apprendre. Ce dispositif renforce également les liens entre le Cfa et l’entreprise, afin d’accroître la capa-cité de négociation du CFa. on évalue à 1500 le nombre de ruptures qui sont évitées par an grâce à ce dispositif.

les parcours sécurisés permettent de s’appuyer sur les structures spécialisées dans l’accom-pagnement des jeunes à la formation (dans le cadre du dispositif avenir Jeune de la région) pour mieux préparer les jeunes en fonction des besoins identifiés par les employeurs.

exemple d’un parCours séCurisé en seine-saint-denis

les développeurs de l’apprentissage territoriaux du 93 ont initié une action de parcours sécurisé en s’appuyant sur les besoins en apprentissage de l’entreprise CarreFour IdF.

l’objectif de cette action était de permettre à des jeunes 16/25 ans ayant validé leur projet professionnel, d’accédewr à un contrat d’apprentissage sur les métiers de bouches pour lesquels CarreFour avait des difficultés à recruter: Boucherie, Boulangerie, pâtisserie.

Les postes étant identifiés en amont de l’action, les jeunes ont pu rencon-trer les CFa partenaires et leur entre-prise afin de consolider leur projet. Les tuteurs de chaque magasin ont apprécié cette nouvelle approche permettant aux jeunes d’améliorer leur savoir-faire et savoir être avant de s’engager sur la signature d’un contrat d’apprentissage. Cela a permis aux jeunes de se concentrer sur leur projet professionnel sans l’angoisse de ne pas trouver d’employeur.

un des points fort de ce projet était de préparer au mieux les jeunes. synergie pôle de projet professionnel dans le cadre du dispositif avenir Jeune a mis en œuvre une formation individualisée en fonction de chaque jeune afin d’atteindre les exigences de l’entreprise et des CFa partenaires pour renforcer le parcours du contrat d’appren-tissage.

Cette action a permis à CarreFour de recruter 9 jeunes en contrats d’apprentissage avec 13 jeunes entrés sur cette formation. les autres ont pu continuer leur travail d’élaboration de projet professionnel au sein du dispositif avenir Jeune.

Ce projet a été une réussite tant pour les jeunes que pour CarreFour, sera recon-duite en 2015.

rendre l’apprentissage aCCessible À tous

d’autres dispositifs mis en œuvre par la région permettent également d’accompagner les apprentis au quotidien, d’améliorer leurs conditions de vie, de favoriser l’intégration de jeunes handicapés, de favoriser la mobilité européenne et internationale des apprentis.

la région encourage en effet l’accès à l’ap-prentissage des personnes en situation de handicap. elle subventionne l’achat de matériel adapté (ordinateur spécifique pour personnes malvoyantes, mobilier adapté…) et les travaux permettant une meilleure accessibilité des CFa et soutient les CFa dans leur accompa-gnement des jeunes handicapés vers la signa-ture d’un contrat d’apprentissage.

autre exemple, les internats des CFa seront mieux soutenus en 2014.

YVELINES

ESSONNE

HAUTSDE

SEINE

SEINE-SAINTDENIS

VAL-D'OISE

SEINE-ET-MARNE

13 %

11 %

9 %

10 %

11 %

13 %

PARIS

VAL-DEMARNE

11 %

9 %

Part des apprentis résidantdans le département où ils se forment

De 30% à 38%De 50% à 55%Plus de 58%

Part d'apprentis résidant dans le départementoù ils se forment et part de l'ensemble des apprentis résidants dans chaque département

Note de lecture : 11% de l'ensembledes apprentis francilliens sontdomiciliés dans le Val-d'Oise. Entre50% et 55% des apprentis domiciliésdans ce département s'y forment.

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FICHE 4 : VOs démarCHEs Et COntaCts En ILE-dE-FranCE

direCtion régionale des entreprises, de la ConCurrenCe, de la Consommation, du travail et de l’emploi (direCCte) d’ile-de-franCe

www.idf.direccte.gouv.fr

unites territorialesut 75 - tél. 01 70 96 20 00ut 77 - tél. 01 64 41 28 59ut 78 - tél. 01 61 37 10 00ut 91 - tél. 01 78 05 41 00ut 92 - tél. 01 47 86 40 00ut 93 - tél. 01 41 60 53 00ut 94 - tél. 01 49 56 28 00ut 95 - tél. 01 34 35 49 49

region ile-de-franCepour tout savoir sur l’apprentissage en Ile-de-France, appelez le n°aZur 0 810 18 18 18 (prix d’un appel local depuis un poste fixe)www.iledefrance.fr

les Centres de formation d’apprentis (Cfa)tous les CFa de la région sont répertoriés ici : www.iledefrance.fr/recruter-apprenti

le serviCe publiC de l’emploi

pole emploiwww.pole-emploi.fr

missions loCaleswww.mission-locale.fr

Cap emploiwww.capemploi.com

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FICHE 5 : dépLIant spéCIaL tpE pmE

un dépliant pour promouvoir les nouvelles mesures en faveur de l’apprentissage a été diffusé par le biais des réseaux Consulaires, de organisations professionnelles et des Centre d’apprentissage aux tpe et pme franCilienne. des insertions presse sont également prévues.

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FICHE 6 : pOUrqUOI FaIrE LE CHOIx dE L’apprEntIssagE

l’apprentissage pour s’assurer un avenir professionnel

• une formation solide en Centre de Forma-tion d’Apprentis, qui permet d’apprendre les fondamentaux théoriques et pratiques de son métier.

• une formation pratique en entreprise où l’on bénéficie des conseils et de l’accompagnement de professionnels aguerris. C’est aussi la possi-bilité de justifier d’une expérience profession-nelle dès la fin de ses études et d’augmenter ses chances de trouver un emploi.

• un vrai salaire (entre 25 et 78 % du SMIC) qui permet de commencer à être financièrement indépendant avant même d’avoir terminé sa formation initiale. C’est aussi un gage d’auto-nomie offrant un meilleur accès au logement et au crédit bancaire.

• un vrai statut qui permet de bénéficier d’une carte étudiant et de ses avantages (cinéma, transports...).

pour les entreprises : l’apprentissage, un pari d’avenir

• un salarié qui progresse quotidiennement et qui après une période de formation en début d’apprentissage pourra être rapidement productif dans l’entreprise.

• un futur collaborateur, qui sera formé à la culture et aux méthodes de travail de l’entre-prise. En formant un apprenti, l’employeur s’as-sure de pouvoir recruter, en fin d’apprentissage, un salarié dont il connaît la qualité. C’est aussi une solution pour préparer la transmission de son entreprise.

• des aides à l’embauche : prime à l’appren-tissage, exonérations de cotisations sociales, crédits d’impôts, etc.

L’apprentissage, c’est la possibilité de pour-suivre des études tout en apprenant un métier sur le terrain. En apprentissage, les jeunes de 16 à 25 ans suivent une formation théorique en CFA et bénéficient des savoir-faire de l’entre-prise qui les emploie.

Des formations par apprentissage existent aujourd’hui dans tous les secteurs et de nombreuses entreprises recrutent. Elles permettent d’obtenir en 6 à 24 mois des forma-tions allant du CAP à Bac +5.

L’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat, le BTP, le secteur de l’hôtellerie-restauration, mais aussi l’assurance, la banque, l’informatique ou les télécoms offrent régulièrement des oppor-tunités pour démarrer une formation en appren-tissage.

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FICHE 7 : 10 qUEstIOns sUr L’apprEntIssagE

1. qui peut aCCéder À une formation en apprentis-sage ?

tous les jeunes entre 16 et 25 ans peuvent accéder à une formation en apprentissage. l’apprentissage est également ouvert aux plus de 25 ans reconnus travailleurs handicapés ou en création ou reprise d’entreprise. Il peut enfin être poursuivi à certaines conditions au-delà de 25 ans : formation professionnelle, rupture de contrat involontaire, etc.

2. quel est le statut d’un apprenti et quel est son salaire ?

l’apprenti est un jeune salarié en formation : c’est-à-dire qu’il combine les droits du salarié et les droits d’étudiant, dont les avantages liés aux transports ou aux loisirs. sa rémunération varie entre 25% et 78% du smIC (de 358 euros à 1116 euros), en fonction de l’âge et de l’ancienneté dans le cycle de formation en apprentissage.

3. Combien de temps dure l’apprentissage ?

la durée de l’apprentissage varie en fonction de l’âge, du niveau de formation et du diplôme préparé. par exemple, il faut deux ans pour préparer un Certificat d’Aptitude Professionnel (Cap) et deux ans pour préparer un Brevet professionnel. en revanche, pour un Bac pro après la classe de 3ème, trois années seront nécessaires.

4. Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, que CHoisir ?

Ces deux contrats ont pour point commun d’al-terner une formation en CFa et des périodes en entreprise. La différence porte sur la qualifica-

tion obtenue à l’issue de la formation :- le contrat d’apprentissage permet de préparer un diplôme (Cap, Bep, etc.)- le contrat de professionnalisation permet d’ob-tenir une certification professionnelle reconnue par une profession (ou plusieurs).

5. l’apprentissage, pour quels métiers et quelles formations ?

pratiquement tous les métiers peuvent s’ap-prendre par l’apprentissage dans la mesure où il existe une formation qui y prépare : on peut s’orienter vers un métier dans l’agriculture, l’arti-sanat, le commerce de détail et le bâtiment mais aussi les services et l’industrie. tous les niveaux de formation sont concernés, du Cap au diplôme d’ingénieur ou au master : la formation est généralement dispensée dans un Centre de Formation d’apprenti (CFa).

6. Cfa, entreprises : Comment se déroule la formation ?

un apprenti suit une formation partagée entre les savoirs de base (français, mathématiques, etc.) et les enseignements liés à la pratique professionnelle. elle est d’au moins 400 heures par an. l’emploi du temps se prolonge par alternance en entreprise où l’apprenti est accompagné par un professionnel (maître d’apprentissage) qui encadre sa formation et assure la liaison avec le CFa. dans les deux premiers mois de l’apprentissage, un entretien est prévu entre l’apprenti, le forma-teur du CFa, le maître d’apprentissage et, si nécessaire, les parents de l’apprenti afin de faire une première évaluation du déroulement de la formation.

7. Y a-t-il des aides finan-Cières pour les apprentis ?

l’apprenti peut prétendre à :- l’allocation de rentrée scolaire qui est versée pour

les élèves de moins de 18 ans (s’ils sont scolarisés et sous condition de ressource ;

- une exonération d’impôt sur son salaire, tant qu’il reste inférieur au seuil fixé chaque année par la loi de finances ;

- des allocations familiales pour les parents, jusqu’aux 20 ans de l’apprenti si sa rémunération n’excède pas un plafond fixé à un pourcentage du smIC ;

- des allocations d’aide au logement et un accès privilégié aux foyers de jeunes travailleurs.

pour encourager ceux qui choisissent l’appren-tissage, la région ile-de-france attribue une aide à l’entrée en apprentissage aux apprentis des premiers niveaux de qualification : l’aide bénéficie aux apprentis inscrits en première année dans les formations des niveaux v (Cap), Iv (Bac pro) et III (Bts). versée par le CFa, elle a pour objectif de participer à l’achat de livres, d’équipements professionnels, à des frais de transport, de restau-ration ou hébergement. - La Région soutient les apprentis qui ne bénéfi-

cient pas d’une mutuelle d’entreprise en parti-cipant aux cotisations de leur mutuelle santé à hauteur de 100€

- la région édite aussi la carte d’étudiant des métiers, qui permet aux apprentis de bénéficier de réductions tarifaires, et a étendu aux apprentis le bénéfice de la carte Imagine R pour faciliter leur accès aux transports en commun.

- la région soutient les Foyers de Jeunes travail-leurs, qui réservent un accueil privilégié aux apprentis et mettent à disposition des CFa un numéro d’hébergement d’urgence.

informations au numéro azur de la région ile-de-france : 0 810 18 18 18 et http://www.iledefrance.fr/aides-regionales-appels-projets/soutien-aux-conditions-vie-apprentispour les personnes handicapées, l’Agefiph a mis en place un plan de développement de l’alter-nance 2013/2015 : après avoir renforcé les aides à l’alternance pour les personnes et les employeurs, l’Agefiph a mis en place un Kit conçu pour aider

à convaincre les entreprises et/ou les personnes handicapées de faire le choix de l’alternance.Plus d’infos sur www.agefiph.fr

8. quels sont les engage-ments de l’emploYeur qui embauCHe un apprenti ?

lors de l’apprentissage, l’employeur :- assure la formation pratique de l’apprenti en lui confiant des tâches et des postes en relation

Certificat d’Aptitude Professionnelle – CAPBrevet d’etudes professionnelles agricole – Bepa

Baccalauréat professionnel – Bac proBrevet professionnel – BpBrevet de technicien – Bt

Brevet de technicien supérieur – Btsdiplôme universitaire de technicien – dut

license professionnelle diplôme d’etudes Comptables et Financières – deCF

diplôme d’etudes supérieures Comptables et Financières – desCF

diplôme d’Ingénieur master

autres diplômes : mention complémentaire et titres visés par le répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)

niveau v

niveau iv

niveau iii

niveau ii

niveau i

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directe avec le diplôme préparé et la formation dispensée par le CFa ;- verse à l’apprenti un salaire et respecte la régle-

mentation du travail applicable aux apprentis ;- permet à l’apprenti de suivre les cours en centre

de formation ;- inscrit l’apprenti à l’examen ; - participe aux réunions organisées par le CFa ;- accueille un formateur du CFa dans le cadre

d’une visite en entreprise ;- veille à l’assiduité de l’apprenti au CFa.

9. Comment réagir lorsque l’entreprise renContre des diffiCultés aveC l’apprenti reCruté ?

le CFa a un rôle d’accompagnement des apprentis et d’aide aux entreprises qui les accueillent. Il pourra, en cas de difficulté, orga-niser une rencontre entre le CFa, l’entreprise et l’apprenti. en complément de cette action, des médiateurs de l’apprentissage sont présents sur chaque département francilien, avec pour mission d’ac-compagner les parties au contrat en cas de diffi-cultés rencontrées dans son exécution. Ces inter-locuteurs privilégiés peuvent être saisis à tout moment : en amont comme pendant un conflit. Ils travaillent en coordination avec les autres acteurs de l’apprentissage : développeurs, formateurs, etc., pour un suivi réactif des situations.

10. Comment garder un apprenti si l’entreprise en est satisfaite ?

en recrutant le jeune en contrat à durée indé-terminée à l’issue de la formation. Pour fidé-liser cependant l’apprenti, et sécuriser aussi son parcours professionnel, la loi du 5 mars 2014 a prévu la possibilité de conclure d’emblée un contrat d’apprentissage en CdI. Cette nouvelle forme de contrat d’apprentissage permet juste-ment à l’entreprise d’embaucher un salarié à long terme, tout en commençant par un contrat d’ap-prentissage où l’apprenti est également formé

en CFa. a l’issue de cette période, la relation contractuelle se poursuit naturellement entre les deux parties dans le cadre du droit commun des contrats de travail.

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FICHE 8 : L’apprEntIssagE aVEC Un grand a, Ce sont eux quI en parlent le mIeux

eric Hardy,Chef d’établissement Colas Est à Châlons-en-Champagne

diriez-vous que l’apprentissage est une bonne CHose pour votre entreprise ?

Bien sûr : si on fait l’effort de former les jeunes…on aura des jeunes formés ! J’ai envie que mon entreprise progresse, qu’on soit de plus en plus professionnels et de plus en plus performants. pour cela il faut des gens formés.quand je trouve des jeunes passionnés, qui me disent qu’ils ont envie, d’apprendre, de travailler en équipe, je crois qu’il faut leur donner leur chance.

est-Ce diffiCile de former des apprentis ?

les jeunes mûrissent beaucoup pendant leur apprentissage et les plus doués, apprennent vite. le plus dur, selon moi, c’est le recrutement. quand je reçois un jeune, j’essaie de savoir comment il fonctionne, ce qu’il veut faire de sa vie etc. pour les mineurs, j’aime bien voir aussi les parents pour m’assurer que tout le monde est en phase avec le projet.une fois embauchés, la clef c’est d’avoir un bon tuteur : les miens sont formés pour ça par la Fédération régionale des travaux publics. Ils apprennent à accueillir l’apprenti, à suivre son travail, à l’encourager. Ils doivent être les repères des jeunes dans l’entreprise et les jeunes doivent être fiers d’avoir appris leur métier avec leur tuteur.

nicolas andula, 16 ans, apprenti en CAP constructeur de route chez Colas Est

pourquoi avoir CHoisi Cette formation ?

J’ai commencé mon apprentissage à 15 ans par un Cap constructeur de routes. ensuite, je ferai un Cap constructeur d’engins car pour moi, ce métier, c’est un rêve de gosse. tous les jours je me rends compte que ce métier demande de bonnes notions en mathématiques et beaucoup de logique. nous n’avons pas le droit à l’erreur car cela peut compliquer le travail de l’équipe qui passe derrière nous.

C’est un métier qui peut paraître diffiCile, Comment avez-vous fait le CHoix de Cet apprentissage ?

non, je n’ai pas l’impression d’avoir un métier pénible. on s’habitue très vite à la pluie. l’entreprise nous fournit les équipements pour cela. en matière de sécurité, nos chefs nous rappellent sans cesse les consignes de sécurité ou les bons gestes à adopter. même si parfois il y en a beaucoup, c’est toujours bon à prendre.de toute façon, il existe des contraintes dans tous les métiers. person-nellement, je ne vis pas mon apprentissage comme une contrainte mais plutôt comme une chance de pouvoir grimper les échelons.

A Châlons-en-Champagne, cette entreprise emploie 135 salariés dont 5 apprentis en CAP, bac pro, école d’ingénieurs ou contrats de professionnalisation.

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jean-françois blanCHet, Directeur Général du groupe BRL

pourquoi avoir doublé le nombre d’apprentis dans votre entreprise Ces deux dernières années ?

C’est un engagement fort qui s’inscrit dans le volet responsabilité sociétale de notre plan de croissance. nous considérons qu’en tant qu’entreprise axée sur l’intérêt général par son actionnariat majori-tairement public, nous nous devons de conjuguer performance éco-nomique et solidarité sociale sur notre territoire régional. l’apprentis-sage nous permet de mettre le pied à l’étrier de jeunes principalement formés en région. C’est aussi un moyen d’assurer des recrutements efficaces. Parfois, trouver le bon collaborateur peut être onéreux. lorsque nous formons un jeune, qu’il s’est bien intégré dans l’équipe et qu’il travaille bien, nous avons à cœur de le garder avec nous dans le cadre d’un Cdd longue durée ou d’un CdI.

qu’apportent les apprentis À votre entreprise ?

un regard nouveau, de nouvelles techniques qu’ils apprennent dans leur centre de formation. Ils nous amènent aussi à travailler sur la trans-mission de nos savoir faire. de fait, quand nous recevons un apprenti, nos managers doivent se mettre dans une dynamique de dialogue et clarifier leurs processus de travail pour préparer la transmission entre les générations.

quelles sont les Conditions de réussite ?

d’abord, il faut bien choisir les métiers sur lesquels on peut accueillir un apprenti. par exemple, il faut que le rythme de formation de l’ap-prenti et celui du travail puissent être en adéquation. ensuite, il faut bien les intégrer et les accompagner. nous formons nos managers pour cela. C’est une implication forte de la part de l’entreprise mais les jeunes que nous intégrons amènent aussi une nouvelle respiration dans les équipes, un sens supplémentaire dans les relations de travail.

joshua trenel, 18 ans, apprenti en DUT technique de commercialisation, groupe BRL

quel métier apprenez-vous et Comment l’avez-vous CHoisi ?

Je suis délégué technico-commercial. Je travaille donc avec le direc-teur commercial sur des missions très variées : prospection, négocia-tion, conclusion de contrat, suivi du dossier etc.J’ai toujours aimé le commerce, les chiffres, l’actualité économique…et puis le contact avec les gens. l’intérêt de l’apprentissage c’est que ça permet de voir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas faire. moi par exemple, je préfère la relation client à la prospection, c’est l’apprentissage qui m’a permis de le savoir et ça me servira plus tard.

pourquoi avoir CHoisi l’apprentissage après le baC ?

J’aurais pu faire une prépa ou le même diplôme sans alternance. mais ça m’intéressait de voir à quoi concrètement ressemblait le métier que je préparais, et je voulais me donner encore plus de chances de trouver un emploi à la fin de ma formation. a diplôme égal, un employeur va toujours préférer celui ou celle qui connaît le monde de l’entreprise. et entre deux ans d’apprentissage et quelques mois de stage, il n’y a pas photo : un apprenti est beau-coup plus acclimaté à la réalité de l’entreprise.

vous apprenez vite ?

au départ, il a fallu tout apprendre mais aujourd’hui, au bout d’un an, j’ai de vraies responsabilités. C’est possible parce que l’équipe dans laquelle je suis est très impliquée dans mon apprentissage, c’est très important que l’apprenti ne se sente pas délaissé.

qu’est Ce qui vous plaît le plus dans l’apprentissage ?

le plaisir de se lever le matin, de savoir qu’on va aller apprendre, que ce soit à l’Iut ou en allant voir des clients. mes meilleurs moments sont quand je suis fier de mon travail : quand je ramène un contrat, quand je me sens utile aux yeux de l’entreprise. C’est là qu’on com-prend ce que c’est l’apprentissage.

Installé en Languedoc-Roussillon, le groupe BRL est une société d’économie mixte qui intervient dans le domaine de l’eau et de l’en-vironnement. Il compte aujourd’hui 600 sala-riés dont 27 apprentis du bac pro au bac+5, soit près de 5% des effectifs. Parmi eux, 30 % apprennent un métier dans les fonctions support et 70 % un métier tech-nique avec un objectif d’égalité hommes-femmes.

© Crédit photo Brl

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laurent rigaud,Boucher dans le Nord de la France à Wambrechies

pourquoi avez-vous déCidé de former des apprentis ?

pour deux raisons : d’abord parce que dans mon métier, le savoir-faire est dans les entreprises et que c’est à nous de le transmettre. ensuite, parce qu’on manque de candidats bien formés dans la bou-cherie. Avec mes apprentis, je suis certain d’avoir des salariés qualifiés et compétents. evidemment, ça prend du temps : il faut entre quatre et six ans pour qu’un apprenti soit totalement formé mais après une première période d’intégration, si le jeune est motivé, il peut très vite prendre des responsabilités.

en quoi diriez-vous que l’apprentissage vous aide À Construire l’avenir de votre entreprise ?

notre entreprise a un esprit très familial que je tiens à faire perdurer. alors c’est important d’embaucher des jeunes et de les former dans cette mentalité d’entreprise familiale artisanale. Mes deux filles ont suivi un apprentissage en boucherie et charcute-rie et elles reprendront l’affaire un jour. en formant des apprentis, je construis autour d’elles une équipe jeune, solide et en adéquation avec notre vision de l’entreprise.

Comment faîtes-vous pour bien aCCueillir vos apprentis ?

au début, il arrive que les jeunes ne soient pas habitués à la réalité de l’entreprise. dès le premier jour, je leur explique les règles. quand on est apprenti on a des droits : un salaire, des congés, des horaires stricts ; et aussi des devoirs : arriver à l’heure, savoir saluer poliment, être assidu à l’école. C’est important de bien le leur expliquer dès le début. ensuite au quotidien, chaque apprenti a un référent qui les suit, et moi je chapeaute le tout pour vérifier que les compétences sont bien mises à jour, qu’ils progressent et qu’ils continuent à aimer le métier.

une fierté ?

oui, deux de mes apprentis ont racheté des boucheries qui m’appar-tenaient. Ils ont commencé chez moi en Cap, puis ils ont continué et ont acquis de l’expérience. aujourd’hui ils sont chefs d’entreprise et ont chacun une dizaine de salariés. Je suis aussi fier que tous mes apprentis trouvent un emploi à la fin de leur formation : soit chez moi, soit chez un collègue.

sylvain, 18 ans, en brevet professionnel boucherie

vous êtes apprenti bouCHer : pourquoi avoir CHoisi Ce métier?

C’est la mission locale qui m’a aidé à choisir en me permettant de faire un stage à la boucherie rigaud. J’ai tout de suite aimé le produit et le métier. on travaille de la viande de qualité pour créer un produit qui fera plaisir au client. C’est aussi très varié : en une journée on peut passer de la charcuterie à la vente en un clin d’œil. J’aime que ça aille vite et qu’il faille toujours être prêt à servir le client, être à son écoute, faire du sur-mesure…Bien sûr c’est un métier difficile et physique: mais c’est très bien payé et si on travaille plus de 35h par semaine, on est payé en conséquence.

Ca ne vous a pas fait peur de CHoisir un métier aussi tôt ?

Je suis très content d’avoir fait ce choix de l’apprentissage. Certains de mes amis enchaînent les années d’études sans savoir ce qu’ils vont en faire. en plus, le Cap boucherie permet de faire beaucoup de choses ensuite : la charcuterie, la vente, la gestion d’entreprise.

deux après avoir démarré votre apprentissage, qu’est-Ce qui a CHangé pour vous ?

J’ai eu mon Cap et aujourd’hui je prépare mon brevet professionnel. Je suis devenu responsable labo et j’ai 4 personnes sous ma respon-sabilité dont des apprentis. le patron me fait passer les commandes et je dois tout organiser pour que ce soit fait. maintenant c’est moi qui explique aux nouveaux apprentis !

vous apprenez vite ?

au début, toute l’équipe a été là pour m’aider. Ils ont compris que quand on est jeune, il faut parfois voir les choses plusieurs fois avant de savoir les faire. on ne connaît pas tout mais quand on est motivé, progresse à très grande vitesse.

Dans sa boucherie de Wambrechies, Laurent Rigaud forme 8 apprentis de 16 à 23 ans.

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anaïs ramond,Boulangerie La Fille du boulanger, Paris.

notre boulangerie compte 7 apprentis : des vendeuses, des pâtissiers et un boulanger. Ce sont des jeunes très motivés qui dynamisent nos équipes ! nous leur transmettons notre savoir faire et notre passion pour notre métier. l’apprentissage nous permet de former nos futurs salariés, d’apprécier très concrètement leurs qualités et leur travail pour ensuite les recruter avec la garantie qu’ils s’intègreront immé-diatement et parfaitement.

laure CollinDRH France, Schneider Electric

schneider electric est le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie. présent dans plus de 100 pays, schneider electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés. Le Groupe bénéficie d’une position de leader sur ceux des Régies et Infrastructures, Industries & Constructeurs de machines, des Bâtiments non-résidentiels, des Centres de données et réseaux ainsi que du résidentiel. Mobilisés pour rendre l’énergie sûre, fiable, efficace, productive et propre, ses plus de 150 000 collaborateurs ont réalisé 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 en s’engageant auprès des indi-vidus et des organisations afin de les aider à tirer le meilleur de leur énergie. schneider electric en France représente environ 7% du chiffre d’affaires mondial et emploie près de 20.000 collaborateurs, dont 14% en région parisienne.

schneider electric s’engage depuis plus de 20 ans en faveur de l’accès à la formation et à l’emploi des jeunes.

« le chômage des jeunes ne peut être ignoré et la meilleure façon de les accompagner vers un emploi est de les former aux métiers dont on aura besoin demain tout en les rendant opérationnels rapidement. »

l’une des actions majeures est l’intégration de jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. plus de 550 jeunes sont accueillis en alternance chez schneider electric chaque année, dont 13% en région parisienne.

« Je suis convaincue, et les jeunes que nous avons intégrés le témoignent, qu’une formation en alternance est un avantage tant pour le jeune que pour l’entreprise qui l’accueille. les alter-nants découvrent le monde du travail et ses codes. Ils s’approprient la culture et l’organisation de l’entreprise. Ils apprennent un métier et sont capables de prendre un poste dès la fin de leurs études. Pour l’entreprise, c’est un moyen de repérer les talents en situation réelle de travail. le tuteur, quant à lui, doit s’appliquer à formaliser ses com-pétences pour les transmettre à son alternant. C’est un exercice enri-chissant pour le salarié qui encadre le jeune. »

En 2012, Schneider Electric a revu sa politique employeur afin de répondre aux enjeux posés par le diagnostic intergénérationnel d’un effectif vieil-lissant qui entrainerait une perte des compétences clés dans les années à venir si aucune action n’était menée pour inverser la tendance.

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« pour répondre à cette problématique, nous avons choisi de renfor-cer l’accueil des moins de 30 ans et de développer les méthodes de transfert des compétences, spécifiquement au profit des jeunes issus de l’alternance. nous avons analysé les besoins en termes d’emploi à 3 ans pour anticiper la formation de jeunes au sein de schneider electric dans ces métiers. l’objectif est de recruter des jeunes de moins de 30 ans à hauteur de 50% de nos recrutements externes.»

près de 60% des recrutements en alternance sont orientés vers l’indus-trie, les services et la R&D, sur des métiers identifiés en tension sur les 3 prochaines années :• 30% sont recrutés dans les domaines industriels et logistiques, pour

apprendre le métier d’ingénieur logistique ou d’ingénieur méthode, de responsable de flux, de technicien de maintenance, mais aussi de conducteur de machine ou de conducteur régleur.

• 20% des jeunes sont recrutés dans les services et les projets pour apprendre le métier d’ingénieur système, d’automaticien, de chargé d’affaire ou de technicien d’intervention.

• Enfin près de 10% sont recrutés dans la technique sur des métiers de concepteur, de technicien de bureau d’étude ou de chargé d’essai en recherche & développement.

au sortir de la formation, tous ne sont pas recrutés par schneider Electric, mais tous ont bénéficié du soutien du groupe pour apprendre un métier et développer un réseau professionnel. nous leur don-nons un accès direct aux offres d’emploi des pme du pacte pme partenaires et fournisseurs de grandes entreprises dont schneider electric fait partie. selon les enquêtes menées auprès des alternants sortants, près de la moitié rentre dans la vie active, en partie au sein de schneider electric, ou au sein des entreprises partenaires ou d’autres entreprises. la majorité restante continue les études en choisissant prioritairement des cursus en alternance.

« la formation en alternance donne du sens aux étudiants qui ont l’occasion de mettre en pratique la partie théorique. nous consta-tons très peu de décrochage chez les jeunes que nous avons inté-grés. des ruptures de contrat existent mais dépassent rarement 2% des recrutements. les situations les plus délicates ont été rencon-trées chez les plus jeunes (entre 16 et 18 ans). les contraintes horaires de l’usine peuvent représenter un changement de vie important pour ces jeunes. Hormis quelques incompatibles aux contraintes profession-nelles, après 3 à 4 semaines, le nouveau rythme devient un acquis. »

la qualité du dispositif alternance de schneider electric repose sur un réseau de tuteurs formés et expérimentés.

« les jeunes en entreprise sont demandeurs d’un accompagnement rapproché, quel que soit le niveau des études. J’ai constaté qu’ils demandaient beaucoup de reconnaissance, le soutien du tuteur mais aussi la possibilité d’être exposé et d’avoir de l’autonomie. Il est par conséquent, tout aussi important pour le tuteur de pouvoir bénéficier des connaissances nécessaires pour ce type de mana-gement. nous le faisons au travers de la formation « tuteur, acteur de l’apprentissage » qui est obligatoire et qui doit être renouvelée tous les 5 ans. Il est primordial de s’assurer de la capacité du tuteur à s’investir dans cet accompagnement et à garder engagé le jeune tutoré. C’est la garantie d’un cursus en alternance réussi. »

Témoignage vidéo sur le site www.schneider-electric.fr, d’un jeune en situation de handicap intégré en CdI chez schneider electric après une formation par alternance.

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