Cadre logique d'un projet

20

Click here to load reader

description

 

Transcript of Cadre logique d'un projet

Page 1: Cadre logique d'un projet

Pour

un

e g

esti

on

ori

enté

e ve

rs l'

imp

act

Gui

de

pra

tiq

ue d

e S&

E d

es p

roje

ts

Annexe BExemple annoté de matrice ducadre logiqued’un projet

Page 2: Cadre logique d'un projet

B-2

Table des matières de l’annexe B

B.1 Analyse d’une matrice existante de cadre logique 3

B.2 Matrice de cadre logique révisée 10

Cette annexe doit permettre:

• aux responsables de projet – de réviser laconception du projet et son cadre logique;

• aux consultants – de s’assurer que la conception du projet est conforme auxbonnes pratiques en la matière;

• au personnel du FIDA et de l’institution coopérante – de vérifier que la conception du projet répond aux normes de bonnespratiques.

Page 3: Cadre logique d'un projet

Cette annexe donne un exemple de la façon dont la matrice du cadre logique d’un projet appuyépar le FIDA peut être élaborée et améliorée au moyen d’une comparaison “avant révision” et “aprèsrévision”. La matrice du cadre logique “avant révision” est accompagnée d’observations sur lesproblèmes qui se posent et la façon dont ils peuvent être résolus. La matrice “après révision”illustre le remaniement partiel de la matrice originelle. L’exemple est fondé sur plusieurs projetsappuyés par le FIDA et prend par conséquent le cas d’un projet fictif.

Une matrice de cadre logique parfaite n’existe pas. Les meilleurs résultats sont ceux que donne unediscussion approfondie entre les principaux acteurs concernés, guidée par des facilitateurs quicomprennent bien le contexte du projet et la méthode du cadre logique. Si la stratégie du projet estmise en œuvre par les acteurs qui ont participé à la discussion, la matrice du cadre logiqueconstitue simplement une aide et un rappel.

Cette annexe a pour but de fournir quelques idées et conseils sur les types de questions qui doiventretenir l’attention et être discutées pour élaborer une matrice de cadre logique solide. L’exempleremanié n’est pas censé être parfait ni complet. Même avec une longue expérience des cadreslogiques, chacun aura souvent des idées et des opinions différentes sur la façon de structurer unprojet. Ainsi, pour élaborer un bon cadre logique plusieurs séries de discussions et de révisions sontnécessaires.

La méthode du cadre logique est présentée en détail dans le module 3.

B.1 Analyse d’une matrice existante de cadre logique

Le tableau B-1 donne un exemple de matrice de cadre logique qui présente plusieurs faiblesses etqui pourrait être améliorée.

Lorsque l’on élabore une matrice de cadre logique ou qu’on en révise une, il faut se souvenir quecelle-ci a trois utilisations:

1. donner un aperçu général du projet;

2. constituer la base de la mise en œuvre du projet ainsi que de l’élaboration des programmes detravail et des budgets annuels;

3. donner une idée de la façon dont les résultats du projet seront suivis et évalués.

L’élaboration d’une matrice de cadre logique utile demande un certain savoir-faire, il faut en effetque la matrice soit à la fois spécifique et claire et pas trop longue. Lorsque l’on commence à revoirune matrice de cadre logique ou à en élaborer une nouvelle, il est bon de commencer par établirune représentation visuelle de la hiérarchie des objectifs du projet. La figure B-1 en donne unexemple pour la matrice originelle et la figure B-2 pour l’exemple révisé. Cette représentationvisuelle permet de comprendre plus facilement comment s’intègrent les différents éléments duprojet.

Lorsque l’on travaille avec un groupe d’acteurs concernés pour définir la hiérarchie des objectifs duprojet et établir la matrice, il est bon de représenter la hiérarchie des objectifs sur un mur enutilisant des feuilles de papier ou des cartons distincts pour chaque élément. Les feuilles ou cartonspeuvent ensuite être déplacés à mesure que la discussion sur la structuration du projet avance. Letableau 3-3, dans la module 3, point 3.4, contient un certain nombre de questions visant à vérifierla logique du processus dont on pourra s’inspirer pour cette structuration progressive.

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-3

Page 4: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

Le tableau B-1 illustre la matrice de cadre logique originelle, avec des numéros pour indiquer lespoints faibles. Ces derniers sont analysés au tableau B-2. En résumé, ils sont les suivants:

1. La matrice dans son ensemble n’est pas assez détaillée ni spécifique pour donner un aperçu géné-ral adéquat du projet.

2. Les activités ne sont pas spécifiées.

3. Les moyens sont indiqués pour le projet dans son ensemble plutôt que d’être spécifiés pour desactivités déterminées.

4. Les réalisations sont en réalité des composantes du projet et, de ce fait, se trouvent à un niveautrop élevé et sont trop générales pour être considérées comme des réalisations.

5. Les objectifs ne sont développés qu’en partie.

6. Les risques et hypothèses sont exposés de façon simpliste.

Figure B-1. Présentation visuelle de la hiérarchie originelle des objectifs du projet

B-4

Améliorer les moyens desubsistance de 35 000 familles

Permettre aux petitesexploitationsd’intensifier

et de diversifier leur production

Permettre aux famillesdépourvues de terre d’augmenter

leurs revenus (élevage, pêche,activités génératrices de

revenus et horticulture familiale)

Objectifspécifique

Objectif général

Coordonnateur du projet, UGP, recherche, vulgarisation, formation, transports,construction, etc.

Moyens

Développementagricole

Réalisations(Composantes) Crédit rural

Infrastructuresrurales

Développementcommunautaire

Page 5: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-5

Tabl

eau

B-1.

Exe

mpl

e de

cad

re lo

giqu

e or

igin

el p

our

un p

roje

t de

dév

elop

pem

ent

agri

cole

(vo

ir le

tab

leau

B-2

pou

r le

s ob

serv

atio

ns c

orre

spon

dant

aux

chi

ffres

)

Obj

ectif

gén

éral

Va

leur

s ci

bles

Su

ivi

Hyp

othè

ses

Amél

iore

r le

s m

oyen

s de

sub

sista

nce

de35

000

fam

illes

Augm

enta

tion

du r

even

u fa

mili

al d

e 40

%

en t

erm

es r

éels

Enqu

êtes

de

réfé

renc

e et

d’é

valu

atio

n•

La s

ituat

ion

écon

omiq

ue e

t po

litiq

ue e

stap

prop

riée

•Il

exist

e un

env

ironn

emen

t ax

é su

r le

mar

ché

libre

Obj

ectif

s sp

écifi

ques

Va

leur

s ci

bles

Su

ivi

Hyp

othè

ses

Les

petit

s ag

ricul

teur

s pe

uven

t in

tens

ifier

et

dive

rsifi

er le

urs

cultu

res

•Au

gmen

tatio

n de

15%

de

l’int

ensit

é de

scu

lture

s

•Au

gmen

tatio

n de

10%

des

sup

erfic

ies

plan

tées

de

cultu

res

autr

es q

ue le

riz

•Au

gmen

tatio

n de

25%

des

ren

dem

ents

Enqu

êtes

et

suiv

i de

la s

ituat

ion

des

mem

bres

de g

roup

es d

’agr

icul

teur

s ci

bles

et

des

grou

pes

tém

oins

•D

es fa

cilit

és d

e cr

édit,

des

mar

chés

et

une

infra

stru

ctur

e ex

isten

t

•Le

per

sonn

el d

e vu

lgar

isatio

n ag

ricol

e du

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

est

mot

ivé

(com

posa

ntes

) Pr

odui

tsVa

leur

s ci

bles

Moy

ens

de v

érifi

catio

nRi

sque

s

Dév

elop

pem

ent

agric

ole

•U

ne n

ouve

lle v

arié

té à

hau

t re

ndem

ent

est

adop

tée

par

3000

0ag

ricul

teur

s

•D

e no

uvel

les

cultu

res

sont

ado

ptée

s pa

r30

000

agric

ulte

urs

•80

gro

upes

par

ticip

ent

à la

com

mer

cial

isatio

n

•Ac

hève

men

t de

30

digu

es/s

ystè

mes

de

drai

nage

•Le

s gr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

cibl

es a

chèt

ent

des

STW

grâ

ce a

ux c

rédi

ts a

lloué

s da

ns le

cadr

e du

pro

jet

•D

onné

es r

asse

mbl

ées

lors

des

enq

uête

s de

réfé

renc

e et

sui

vi p

ar l’

UG

P

•D

onné

es p

rove

nant

de

l’enq

uête

de

réfé

renc

e/as

sista

nce

tech

niqu

e et

sui

vi p

arl’U

GP

•Su

ivi p

ar le

s O

NG

•D

ocum

ents

tec

hniq

ues

du M

inist

ère

del’a

gric

ultu

re

•Su

ivi d

u cr

édit

par

l’UG

P

Les

tech

nolo

gies

néc

essa

ires

ne s

ont

pas

disp

onib

les.

Le M

inist

ère

de l’

agric

ultu

re n

e pe

ut p

asfo

urni

r le

s te

chno

logi

es.

(mêm

e ris

que

que

ci-d

essu

s)

Les

grou

pes

de c

omm

erci

alisa

tion

nefo

nctio

nnen

t pa

s.

Il n’

exist

e pa

s as

sez

de s

ystè

mes

app

ropr

iés.

Les

grou

pes

d’ag

ricul

teur

s ci

bles

ne

peuv

ent

pas

gére

r le

s in

vest

issem

ents

con

join

ts.

Augm

enta

tion

des

activ

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus

des

fam

illes

san

s te

rre

(éle

vage

, pêc

heet

hor

ticul

ture

fam

ilial

e)

•Le

nom

bre

de v

olai

lle e

t de

can

ards

ado

ublé

•Le

s pr

ises

de p

oiss

on o

nt a

ugm

enté

de

45%

•Le

pro

duit

de l’

hort

icul

ture

fam

ilial

e a

doub

*Le

s re

venu

s pr

oven

ant

d’ac

tivité

s no

nag

ricol

es o

nt d

oubl

é

Enqu

êtes

et

suiv

i de

la s

ituat

ion

des

fam

illes

cibl

es e

t de

s fa

mill

es t

émoi

ns•

Les

ON

G e

t le

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

colla

bore

nt e

ffica

cem

ent

en m

atiè

re d

evu

lgar

isatio

n

•Le

s se

rvic

es g

ouve

rnem

enta

ux c

ompé

tent

sap

puie

nt le

s ac

tivité

s du

pro

jet

2

9 1110

8

15

13

7

12

14

16

34

5

Page 6: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-6

Dév

elop

pem

ent

com

mun

auta

ire•

Les

ON

G c

réen

t 3

000

grou

pes

perm

anen

tsd’

agric

ulte

urs

cibl

es

•Le

s O

NG

gèr

ent

300

0 fa

mill

es c

ible

s (d

ont

cert

aine

s ex

isten

t dé

jà)

•Le

mon

tant

des

cré

dits

four

nis

pour

les

ON

G d

e di

stric

ts a

dou

blé

•Le

s m

embr

es d

es g

roup

es a

dopt

ent

les

nouv

elle

s te

chno

logi

es d

’éle

vage

, de

pêch

e, d

’hor

ticul

ture

fam

ilial

e et

de

com

mer

cial

isatio

n et

d’a

utre

s ac

tivité

sgé

néra

tric

es d

e re

venu

s

•Su

ivi p

ar le

s O

NG

et

iden

tific

atio

n pa

rl’U

GP

•Su

ivi p

ar le

s O

NG

et

iden

tific

atio

n pa

rl’U

GP

•Su

ivi d

u cr

édit

•Su

ivi p

ar le

s O

NG

Les

rapp

orts

con

trac

tuel

s et

la c

olla

bora

tion

avec

les

serv

ices

de

l’irr

igat

ion

du M

inist

ère

del’a

gric

ultu

re p

osen

t de

s pr

oblè

mes

Le p

erso

nnel

de

diffé

rent

s se

rvic

esgo

uver

nem

enta

ux n

e pe

ut p

as d

onne

r su

iteau

x de

man

des

des

grou

pes

1816

17

Cré

dit

rura

l•

Les

ON

G fo

urni

ssen

t 1,

5m

illio

n de

U

SD d

e cr

édit

reno

uvel

able

aux

gro

upes

de fa

mill

es c

ible

s

•Le

s ba

nque

s na

tiona

les

de c

rédi

t/O

NG

four

niss

ent

aux

grou

pes

d’ag

ricul

teur

sci

bles

pou

r 4,

0m

illio

ns d

e U

SD

de li

gnes

de

créd

it

•C

réat

ion

d’un

fond

s à

risqu

e de

70

000

0 U

SD

Doc

umen

ts d

es b

anqu

es n

atio

nale

s de

créd

it/O

NG

Suiv

i par

l’U

GP

Les

ON

G d

e di

stric

t n’

atte

igne

nt p

as le

sob

ject

ifs fi

xés

Les

banq

ues

natio

nale

s de

cré

dit

ne d

écai

ssen

tpa

s de

cré

dits

aux

ON

G o

u au

x gr

oupe

s

Infra

stru

ctur

es r

ural

es•

Mod

erni

satio

n de

150

km

de

rout

es

•Re

vête

men

t de

25

km d

e ro

utes

•35

mar

chés

•15

em

barc

adèr

es

•20

inst

alla

tions

de

form

atio

n

Doc

umen

ts t

echn

ique

s du

Min

istèr

e de

l’agr

icul

ture

Suiv

i par

l’U

GP

Pas

de p

artic

ipat

ion

des

acte

urs

à la

bas

e

L’ex

ploi

tatio

n et

l’en

tret

ien

pose

nt d

espr

oblè

mes

Il es

t dé

signé

un

coor

donn

ateu

r qu

alifi

é du

proj

et e

t ou

vert

un

com

pte

spéc

ial

À la

dat

e de

sig

natu

re d

u pr

êt

À la

dat

e d’

entr

ée e

n vi

gueu

r du

prê

t

UG

P

Rapp

orts

d’a

ctiv

ité U

GP

Il n’

est

pas

poss

ible

de

trou

ver

une

pers

onne

dûm

ent

qual

ifiée

et

mot

ivée

Nég

ocia

tion

et s

igna

ture

des

con

trat

s av

ec le

sO

NG

11 c

ontr

ats

Rapp

orts

d’a

ctiv

ité U

GP

Des

ret

ards

sur

vien

nent

dan

s la

sig

natu

re d

esco

ntra

ts

Mise

en

plac

e du

bur

eau

tech

niqu

e du

dire

cteu

r du

pro

jet

et o

uver

ture

du

com

pte

Dan

s le

moi

s su

ivan

t l’e

ntré

e en

vig

ueur

du

prê

tRa

ppor

ts d

’act

ivité

UG

P

Cré

atio

n et

dot

atio

n en

per

sonn

el d

el’U

nité

/Bur

eau

de g

estio

n du

pro

jet

À la

dat

e d’

entr

ée e

n vi

gueu

r du

prê

tRa

ppor

ts d

’act

ivité

UG

P

19

App

orts

Vale

urs

cibl

esM

oyen

s de

vér

ifica

tion

Risq

ues

20

Page 7: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-7

Nég

ocia

tion

du c

ontr

at d

’ass

istan

ce t

echn

ique

et d

ésig

natio

n du

per

sonn

el3

cont

rats

à lo

ng t

erm

e po

ur l’

UG

P

2 co

ntra

ts à

long

ter

me

pour

le M

inist

ère

Rapp

orts

d’a

ctiv

ité U

GP

Les

proc

édur

es c

ontr

actu

elle

s en

traî

nent

de

s re

tard

s

Rech

erch

e

Essa

is ad

apta

tifs

25 c

ontr

ats

de r

eche

rche

20 a

telie

rs

UG

P

Rapp

orts

d’a

ctiv

ité t

echn

ique

L’on

ne

peut

pas

tro

uver

de

cher

cheu

rsqu

alifi

és

Moy

ens

pour

la v

ulga

risat

ion:

•Pa

rcel

les

de d

émon

stra

tion

•Vi

sites

d’e

xplo

itatio

ns/jo

urné

e du

ter

rain

•Pr

ojec

tions

vid

éo

•Fo

ires

agric

oles

Nom

bre:

•5

000

•1

000

•35

0

•15

0

Rapp

ort

du p

erso

nnel

d’e

ncad

rem

ent/

de l’

assis

tanc

e te

chni

que

Suiv

i par

l’U

GP

Des

pro

blèm

es s

urgi

ssen

t da

nsl’a

chem

inem

ent

des

fond

s de

l’U

GP

au d

istric

t

Form

atio

n:

•D

u pe

rson

nel d

’enc

adre

men

t de

s se

rvic

esde

vul

garis

atio

n ag

ricol

e

•D

es m

embr

es d

es c

omité

s de

dist

rict

etlo

caux

de

prog

ram

mat

ion

des

serv

ices

de

vulg

arisa

tion

•D

u pe

rson

nel d

es s

ervi

ces

de v

ulga

risat

ion

agric

ole

des

dist

ricts

, des

com

mun

auté

s et

des

quar

tiers

•D

u pe

rson

nel d

u co

mité

de

gest

ion

dupr

ojet

•D

es c

hefs

de

grou

pe (

form

és p

ar le

s O

NG

)

•D

es fe

mm

es (

hort

icul

ture

fam

ilial

e/ag

ricul

ture

)

Voir

l’app

endi

ce 7

[Not

e: il

s’a

git

d’un

appe

ndic

e du

rap

port

de

préé

valu

atio

n du

pro

jet]

Rapp

orts

d’a

ctiv

ité U

GP

Suiv

i par

l’U

GP

L’on

ne

peut

pas

tro

uver

de

form

ateu

rsqu

alifi

és

Moy

ens

mat

érie

ls:

•Tr

ansp

orts

•Se

rvic

es d

e vu

lgar

isatio

n

Mat

érie

l de

cons

truc

tion

Nom

bre:

•25

véh

icul

es/1

50 m

otoc

ycle

ttes

•1

200

trou

sses

Com

me

spéc

ifica

tions

Rapp

orts

sur

la g

estio

n du

pro

jet

Des

ret

ards

sur

vien

nent

dan

s le

s ac

hats

Moy

ens

finan

cier

s:

•C

omm

issio

ns d

e se

rvic

e de

s O

NG

•Fo

nds

auto

reno

uvel

able

s

•C

rédi

t

•15

0/50

/25

USD

par

gro

upe

•1,

2 m

illio

n de

USD

(dé

caiss

és p

ar le

s O

NG

)

•4,

0 m

illio

ns d

e U

SD (

déca

issés

au

prof

it de

sba

nque

s na

tiona

les

de c

rédi

t)

Rapp

orts

sur

la g

estio

n du

pro

jet

La c

ontr

ibut

ion

aux

banq

ues

natio

nale

s de

créd

it n’

est

pas

vers

ée

Util

isatio

n in

tégr

ale

de fo

nds

prop

res

Page 8: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

Tableau B-2. Observations critiques concernant la matrice de cadre logique originelle (les chiffres se réfèrent à ceux figurant au tableau B-1)

B-8

Explication SolutionProblème

Il n’est pas spécifié d’activités et les réalisations sont enréalité des composantes du projet. Les moyens sontindiqués pour le projet dans son ensemble et non pourdes activités spécifiques.

Structurer la matrice comme dans l’exemple révisé(voir la figure B-2) en indiquant un objectif spécifiquepour chaque composante, des réalisations pour chaquecomposante et des activités pour chaque réalisation.

Structuregénérale de lamatrice

1

Il faut inclure davantage de détails en indiquant unobjectif spécifique pour chaque composante et desréalisations et des activités pour chaque objectifspécifique (voir la figure B-2). Cela allongera lamatrice. Cependant, on peut utiliser un résuméindépendant du projet pour l’objectif général et lesdifférents objectifs spécifiques.

La matrice ne donne qu’un aperçu très général duprojet. Sous cette forme, elle ne contient pas assez dedétails pour pouvoir utilement guider la mise enœuvre du projet. En outre, il est difficile de dire ce quidoit être réalisé au titre de chacune des composantes(réalisations).

Critèregénéral etfragmentairedu contenude la matrice

2

Les valeurs cibles ne reflètent pas comme il convientles différents aspects du projet. Elles sont trop centréessur des résultats et des moyens quantitatifs et pasassez sur des changements et des informationsqualitatifs. Les valeurs cibles ne reflètent paspleinement la portée du projet pour chaquecomposante de sorte qu’il est difficile de biencomprendre ce que doit réaliser le projet.

Utiliser des questions clés pour les performances etdes indicateurs clés comme indiqué dans l’exemplerévisé. Comparer la matrice révisée et la versionoriginelle pour voir comment l’indication deréalisations pour chaque composante permet de voirbeaucoup plus clairement ce qui est visé par le projet.

Contenu dela deuxièmecolonne de lamatrice –valeurs cibles

3

Les mécanismes de suivi sont très généraux de sortequ’ils ne sont guère utiles pour la mise en place dusystème de suivi-évaluation.

Indiquer plus en détail les méthodes de collected’informations. Les informations supplémentaires surle suivi-évaluation devront être indiquées dans unematrice de suivi-évaluation distincte (voir l’annexe D).

Contenu dela troisièmecolonne –suivi/moyensde vérification

4

Les hypothèses sont utilisées pour l’objectif général etles objectifs spécifiques, et les risques pour lesréalisations. Il n’y a à cela aucune raison, étant donnéque des “hypothèses” peuvent être utilisées à tous lesniveaux.

Un risque est une hypothèse qui peut ne pas sematérialiser. Par exemple, il existe le risque quel’hypothèse concernant l’existence de débouchés pourle surcroît de production de l’horticulture s’avèreinexacte. La matrice révisée ne comporte que deshypothèses qui comprennent un risque et non deshypothèses qui réduiraient le projet à néant ou dontla matérialisation est hautement probable.

Contenu dela quatrièmecolonne –hypothèses/risques

5

Rien, dans la matrice, n’indique que des inégalitésentre hommes et femmes ou autres inégalités ont étéexpressément prises en considération.

Veiller, en cas de besoin, à spécifier des réalisations oudes activités concernant la parité entre les sexes.Indiquer des objectifs/indicateurs sur ce point, parexemple le nombre de ménages dirigés par desfemmes qui bénéficient du projet dans les mêmesproportions que les autres. Veiller à ventiler lesdonnées selon les inégalités entre les sexes et autres.

Disparitéentrehommes etfemmes etautresproblèmesd’équité

6

“Permettre d’améliorer les moyens de subsistance” estun objectif général extrêmement large. Or, parexemple, le projet ne vise pas directement les aspectssanté et éducation de l’amélioration des moyens desubsistance. Implicitement, par conséquent, le projetest axé sur un objectif plus étroit qu’une améliorationproprement dite des moyens de subsistance engénéral.

Essayer de mieux spécifier l’objectif général de sortequ’il soit plus représentatif des différents objectifsspécifiques visés. Il pourra s’avérer nécessaire dedonner, dans des documents joints, une explicationplus détaillée de l’étendue de la contribution attenduedu projet.

Caractèregénéral del’objectifgénéral

7

L’augmentation des revenus n’est pas un bonindicateur de l’atteinte de l’objectif général du projetdans son ensemble. Les revenus, en soi, necontribuent pas nécessairement à améliorer lesmoyens de subsistance. Tout dépend de la façon dontle surcroît de revenu est utilisé et dont les dépensesdes ménages et la répartition du travail ont changé.

Voir les questions concernant les performances et lesindicateurs d’atteinte des objectifs dans l’exemplerévisé (voir l’annexe C).

Valeurs ciblesau niveau del’objectifgénéral

8

Page 9: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-9

Les hypothèses sont si générales qu’elless’appliqueraient à presque n’importe quel projet oùque ce soit dans le monde. Elles ne sont donc pas trèsutiles pour essayer de garantir la durabilité à longterme du projet.

Les hypothèses devraient indiquer quels sont leséléments à suivre pour déterminer si le projet a deschances d’être durable à plus longue échéance. Lamatrice révisée donne une série d’hypothèses plusspécifiques concernant l’atteinte de l’objectif général.

Hypothèsesau niveau de l’objectifgénéral

9

Dans l’exemple originel, il n’y a guère de différenceentre les deux objectifs spécifiques ni entre eux et laréalisation “développement agricole”

Il y a différentes façons de structurer une matrice decadre logique. Cependant, pour les projets appuyéspar le FIDA, il est bon d’indiquer un objectif spécifiquedistinct pour chaque composante. Il importeégalement de bien réfléchir à la question de savoir siun projet tend principalement à obtenir unchangement matériel, comme une augmentation dela production agricole, ou s’il tend à renforcer lescapacités institutionnelles et communautaires ou leprocessus de développement. Un projet bien conçuréalisera ces deux objectifs. Il importe néanmoins defaire en sorte que les processus de renforcement descapacités et de développement des institutions soientdéfinis expressément dans la matrice.

Niveau desobjectifsspécifiques

10

Les valeurs cibles au niveau de l’objectif spécifiquesont essentiellement celles à atteindre pour desaspects spécifiques de développement agricole. Ellesne concernent pas la question de l’accroissement descapacités de développement agricole, économique etsocial autonome.

Au niveau de l’objectif général et des objectifsspécifiques, il importe de se poser des questions decaractère général sur le changement institutionnel etsur la façon dont la réalisation d’objectifs spécifiquesde production contribueront en fait à améliorer lesmoyens de subsistance. Voir les questions sur lesperformances pour l’objectif global et les objectifsspécifiques dans l’exemple révisé.

Les valeurscibles auniveau del’objectifspécifique

11

Comme indiqué ci-dessus, ce que l’on appelle lesréalisations dans l’exemple originel sont en réalité lescomposantes du projet. Si on considère les réalisationscomme données, il est très difficile de se faire uneidée générale de ce que le projet tend à réaliser. Lesréalisations sont indiquées seulement comme titre ourubrique et non comme un objectif.

Les réalisations doivent se référer à un produitrelativement spécifique du projet. Elles doiventégalement être utilisées pour donner une idée clairede la portée de chacun des éléments/objectifsspécifiques du projet.

Réalisations12

On ne voit pas clairement ce qui sera réalisé au titrede cette composante. Les valeurs cibles ne sont pasclaires.

L’exemple remanié indique clairement ce qui doit êtreatteint au titre de cet objectif spécifique.

Réalisation“développe-ment agricole”

13

“De nouvelles cultures sont adoptées par 30 000agriculteurs” n’est pas un bon indicateur. Cela ne ditpas quelles cultures ont été adoptées, dans quellemesure ou avec quel succès.

Il faut indiquer clairement que des informationsdoivent être rassemblées sur les cultures spécifiquesqui ont été adoptées et dans quelle mesure.

Valeurs ciblesdudéveloppe-ment agricole

14

Les risques ont trait à la composante elle-même(réalisation) et non à la contribution que lacomposante peut apporter à l’objectif spécifique et àl’objectif général. “Le Ministère de l’agriculture nepeut pas fournir les technologies” est une hypothèseconcernant la mise en œuvre de la composante. “Lestechnologies nécessaires ne sont pas disponibles”risque d’être une “hypothèse condamnant le projet”.

D’une manière générale, les hypothèses doivent serapporter à la façon dont une activité contribue à uneréalisation et dont une réalisation contribue à unobjectif spécifique, et ainsi de suite. Dans le cas de ceprojet on suppose qu’un surcroît de production, toutau moins en partie, sera vendu pour accroître lesressources financières des ménages. La contributionde l’augmentation de la production est fondée surl’hypothèse qu’il existe une demande suffisante et quela production agricole peut être vendue à des prixrémunérateurs. Identifier clairement les hypothèses estsouvent un aspect difficile du processus deplanification des projets. Soit le projet devrait êtremodifié pour veiller à ce que les technologies requisessoient disponibles grâce aux efforts entrepris, soitl’objectif spécifique et l’objectif général doivent êtrerevus de manière à ne pas être aussi ambitieux.

Hypothèsesdedéveloppe-ment agricole

15

Page 10: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B.2 Matrice de cadre logique réviséeOn trouvera ci-après quelques-uns des principaux points à prendre en considération pour élaborerune bonne matrice. Ils sont discutés dans le contexte de l’exemple donné.

1. Degré de détail. Pour exposer pleinement un projet de grande envergure dans une matrice decadre logique, il faut beaucoup de détails et plusieurs pages. De tels détails sont indispensables sil’on veut que la matrice constitue un guide utile pour la mise en œuvre du projet. Dans le cas desprojets de grande envergure, chaque objectif spécifique (composante) peut être considéré commeun sous-projet distinct doté de sa propre matrice de cadre logique. Pour donner un bref aperçugénéral du projet, on peut utiliser uniquement les niveaux de l’objectif général et des objectifs spé-cifiques, comme illustré dans l’exemple révisé.

2. Structure de la matrice. La difficulté qu’il y a à exposer des projets de grande envergure au moyend’une simple matrice à quatre niveaux est évoquée dans le module 3. Ce problème ressort très clai-rement de l’exemple originel. Dans l’exemple remanié, on voit comment indiquer plusieurs objec-tifs spécifiques – chacun assorti de réalisations et d’activités – ce qui illustre avec plus de clarté cequ’un projet essaie d’atteindre.

3. Mettre l’accent sur les processus de développement ou sur les réalisations physiques. Par lepassé, le développement rural tendait à être axé sur des réalisations concrètes, tangibles comme lespérimètres irrigués, l’augmentation des rendements, les infrastructures, etc. Les approches plusrécentes visent de plus en plus à renforcer la capacité des populations et des institutions à décideret mettre en œuvre leur propre processus de développement. Il est beaucoup plus difficile de par-ler en termes concrets du développement des capacités que, par exemple, de la construction de 50kilomètres de routes. Dans l’exemple révisé, sous la rubrique de l’objectif spécifique de la compo-sante 3, on trouvera quelques idées sur la façon dont les objectifs de renforcement des capacitéspeuvent être exprimés et dont leur atteinte peut être suivie. L’exemple originel tombe dans le piège

B-10

Ce n’est pas seulement au niveau de la communautéqu’il faut renforcer les capacités. Pour que le projetsoit couronné de succès, il faut également renforcerles capacités du Ministère de l’agriculture et dusecteur privé.

Cette réalisation devient une composante dedéveloppement institutionnel.

Réalisation“développement communau-taire”

16

La plupart des valeurs cibles indiquées ne répondentpas à la question “et alors?”.

Veiller à prévoir des questions sur les performances quifournissent des informations concernant, par exemple,la mesure dans laquelle les groupes d’agriculteursaident leurs membres à adopter de nouvellespratiques agricoles.

Valeurs cibles du développementcommunau-taire

17

“Suivi par les ONG et l’UGP” ne dit rien des méthodesni même de l’approche générale qui seront utilisées.Les moyens de vérification indiqués sont si simplifiésqu’ils ne fournissent aucune information pour guiderle suivi-évaluation

Il faut essayer d’indiquer aussi spécifiquement quepossible quels sont les mécanismes de suivi et sourcesd’information qui seraient utilisés.

Moyens devérification dudéveloppementcommunautaire

18

Ces valeurs cibles sont toutes des valeurs correspon-dant aux moyens et ne donnent aucune informationquant aux effets ou à l’impact du crédit rural.

Établir des questions sur les performances et desindicateurs qui donnent des informations sur lesremboursements et sur l’utilisation faite des crédits.

Valeurs ciblesdu créditrural

19

Les moyens doivent se rattacher à des activités et nonà l’ensemble du projet. Il n’y a pas de niveau“activités” dans l’exemple originel.

Les deuxième et troisième colonnes de la matrice nesont pas utilisées de la même façon au niveau desactivités. La deuxième colonne est utilisée pour lesmoyens de type méthodologique ou en ressourceshumaines et la troisième pour les coûts financiers. Desactivités de suivi sont nécessaires, mais il estrelativement facile de contrôler les activités qui ont étémenées à bien grâce aux documents de base duprojet. En conséquence, il n’est pas nécessaire dedonner de détails sur les indicateurs et les mécanismesde suivi au niveau des activités.

Moyens20

Page 11: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

consistant à n’inclure que les éléments qui peuvent être mesurés facilement, et met donc l’accentsur les réalisations concrètes aux dépens des processus de renforcement des capacités.

4. Logique transversale. Il importe de ne pas perdre de vue que les résultats d’une composante duprojet seront souvent des moyens ou conditions nécessaires pour atteindre les résultats d’une autrecomposante. L’exemple remanié montre que la composante infrastructure rurale est une contri-bution importante aux autres objectifs spécifiques (composantes) à réaliser. Par exemple, les routesrevêtent une importance critique pour la commercialisation et pour permettre aux agents de vul-garisation de parvenir jusqu’aux villages.

5. Où placer les réalisations et les activités. Parfois, il n’est pas toujours facile de dire à quoi se rat-tache une réalisation ou une série d’activités. Dans l’exemple révisé, la réalisation “Les ouvragesd’irrigation et de drainage sont étendus et entretenus” se rattache logiquement soit à l’objectif spé-cifique de production agricole, soit à l’objectif spécifique infrastructure. Il suffit d’en choisir un etde développer en conséquence la logique. Lorsqu’il s’agit d’activités comme la formation, le mieuxest de rattacher la formation concernant une réalisation spécifique à cette réalisation. Par exemple,la formation des agriculteurs à la gestion post-récolte doit être rattachée à cette réalisation et nonà une réalisation générale “formation”. L’idée consiste essentiellement à rattacher toutes les acti-vités nécessaires pour une réalisation à cette dernière. Si une activité se rattache à plusieurs réali-sations, le mieux est généralement de la scinder en plusieurs activités spécifiques.

6. Questions sur les performances et indicateurs d’atteinte des objectifs. Il y a lieu de relever que,dans l’exemple remanié, la deuxième colonne comporte à la fois des questions sur les perfor-mances et des indicateurs d’atteinte des objectifs. Les questions sur les performances tendent,d’une manière générale, à déterminer ce que le projet devrait permettre d’atteindre et elles sontparticulièrement utiles lorsque cela ne peut pas être suivi au moyen d’indicateurs quantitatifssimples. Ces questions sont particulièrement importantes au niveau de l’objectif spécifique et del’objectif général, pour lesquels il est souvent plus difficile d’élaborer des indicateurs quantitatifssimples. Divers types d’informations qualitatives et quantitatives devront souvent être rassembléeset analysées pour répondre à ces questions. Les indicateurs d’atteinte des objectifs aident à spéci-fier avec précision ce que le projet doit faire.

7. Agrégation des indicateurs. Ce que le projet atteint au niveau de l’objectif spécifique est uneagrégation de tous les produits obtenus grâce aux réalisations qui sous-tendent cet objectif spéci-fique. Cependant, il n’est pas toujours possible d’avoir un indicateur global pertinent. Parexemple, au niveau de l’objectif spécifique production agricole, il n’existe pas d’indicateur qui, àlui seul, puisse donner un résumé complet de l’augmentation de la production agricole. Il faut plu-tôt parler de l’augmentation des superficies cultivées et des rendements de cultures spécifiques.Cela signifie que les indicateurs au niveau de l’objectif spécifique peuvent être une compilationdes différentes contributions (indicateurs) de chacune des réalisations.

8. Objectifs indicatifs. De plus en plus, les projets sont exécutés au moyen d’une approche tendantà ce que les réalisations et les activités puissent être déterminés en collaboration avec les bénéfi-ciaires pendant la mise en oeuvre. Dans l’avant-projet de la matrice de cadre logique, il faudra parconséquent utiliser des réalisations, activités et indicateurs provisoires.

9. Mécanismes de suivi. Les mécanismes de suivi seront souvent les mêmes pour les différents objec-tifs spécifiques et réalisations. Par exemple, une enquête sur les ménages peut permettre de ras-sembler des informations pour plusieurs indicateurs et questions sur les performances.

10. Hypothèses et risques. Les hypothèses ne doivent pas porter uniquement sur les facteurs exo-gènes mais aussi sur la logique interne de la stratégie du projet. Par exemple, si une augmentationde la production agricole doit avoir pour effet d’élever les revenus, l’hypothèse est qu’il existe undébouché pour la production. Il ne faut pas oublier que si une hypothèse suppose un degré derisque élevé, la conception du projet devra être remaniée pour le réduire.

11. Inégalités entre hommes et femmes, et autres. Il importe de vérifier que les inégalités entrehommes et femmes et autres aient été prises en considération comme il convient aux stades aussibien de la conception que du S&E du projet. Comme l’équité est une question qui concerne beau-coup d’activités, de réalisations et de composantes des projets, il est souvent préférable de l’inté-grer à ces derniers plutôt que d’en faire un élément distinct. Cela signifie cependant qu’il peut êtrebon aussi de prévoir pour le projet un certain nombre d’objectifs et d’indicateurs intersectoriels.

B-11

Page 12: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-12

Figu

re B

-2-.

Rep

rése

ntat

ion

visu

elle

de

la h

iéra

rchi

e de

s ob

ject

ifs d

e la

mat

rice

du

cadr

e lo

giqu

e re

man

iée

Les

mo

yen

s d

e su

bsi

stan

ce d

e 35

000

fa

mill

es p

auvr

es d

ans

la P

rovi

nce

de

Rut

ung

a so

nt

amél

ioré

s g

râce

au

ren

forc

emen

t d

e la

séc

urit

é al

imen

tair

e et

à la

cré

atio

n

de

no

uvel

les

acti

vité

s g

énér

atri

ces

de

reve

nus

La p

rodu

ctio

n ag

rico

lees

t au

gmen

tée

et d

iver

sifié

e

La p

rodu

ctio

n ho

rtic

ole

et m

araî

chèr

e es

t au

gmen

tée

-Re

cher

che

part

icip

ativ

e-

Four

nitu

re d

e se

rvic

e de

vulg

aris

atio

n-

Org

anis

atio

n de

l’ap

pro-

visi

onne

men

t en

intr

ants

La p

rodu

ctio

n de

riz

es

t au

gmen

tée

-Am

énag

emen

t de

nouv

elle

s riz

ière

s en

terr

asse

s-

Intr

oduc

tion

de n

ouve

lles

varié

tés

-O

rgan

isat

ion

de l’

appr

o-vi

sion

nem

ent

en in

tran

ts

Les

verg

ers

agri

cole

s et

fam

iliau

x so

nt

déve

lopp

és

La p

rodu

ctio

n m

araî

chèr

e fa

mili

ale

est

augm

enté

e

La p

rodu

ctio

n de

poi

sson

et d

e vo

laill

e es

t au

gmen

tée

Les

acti

vité

s gé

néra

tric

esde

rev

enus

son

tau

gmen

tées

et

dive

rsifi

ées

La c

omm

erci

alis

atio

n es

tam

élio

rée

au p

lan

loca

let

rég

iona

l

Les

inst

itut

ions

de

déve

lopp

emen

t ru

ral

sont

ren

forc

ées

Les

capa

cité

s du

Min

istè

re d

e l’a

gric

ultu

red’

appu

yer

le

déve

lopp

emen

t ru

ral

sont

ren

forc

ées

L’ut

ilisa

tion

du

créd

itru

ral s

’éte

nd

Les

grou

pes

com

mun

au-

tair

es d

e m

icro

finan

ceso

nt g

érés

eff

icac

emen

t

Des

infr

astr

uctu

res

rura

les

sont

con

stru

ites

et e

ntre

tenu

es

Les

rout

es s

ont

répa

rées

et e

ntre

tenu

es

Le p

roje

t es

t m

is e

uvre

eff

icac

emen

t

Le p

erso

nnel

du

proj

et e

tse

s pa

rten

aire

str

avai

llent

eff

icac

emen

ten

équ

ipe

-Ét

ude

de m

arch

é-

Dév

elop

pem

ent

des

rela

tions

com

mer

cial

es-

Mis

e en

pla

ce d

’un

syst

ème

de t

rans

port

La g

esti

on p

ost-

réco

lte

est

amél

ioré

e

Des

pet

ites

ent

repr

ises

non

agri

cole

s so

nt

déve

lopp

ées

Des

act

ivit

és à

for

teva

leur

ajo

utée

son

tin

itié

es

Les

capa

cité

s de

ges

tion

et d

e pl

anifi

cati

on d

esac

tivi

tés

géné

ratr

ices

de

reve

nus

sont

ren

forc

ées

-Ré

alis

atio

ns d

’un

audi

tor

gani

satio

nnel

-Fo

rmat

ion

du p

erso

nnel

-In

trod

uctio

n d’

inci

tatio

nspo

ur a

mél

iore

r le

s pe

rfor

-m

ance

s-

Inst

alla

tion

du m

atér

iel e

tde

l’éq

uipe

men

t

Des

ser

vice

s d’

appu

i aux

agri

cult

eurs

son

t cr

éés

etgé

rés

effic

acem

ent

Les

ON

G d

e dé

velo

ppe-

men

t ru

ral s

ont

renf

orcé

es e

t le

dév

elop

-pe

men

t ru

ral a

ppuy

é

Des

gro

upes

de

prom

otio

n de

s ac

tivi

tés

fém

inin

es s

ont

créé

s et

géré

s ef

ficac

emen

t

-Re

crut

emen

t et

fo

rmat

ion

d’ag

ents

com

mun

auta

ires

-C

réat

ion

et fo

rmat

ion

de g

roup

es

com

mun

auta

ires

La B

anqu

e ce

ntra

le e

t un

fond

s au

tore

nouv

elab

leso

nt m

is e

n pl

ace

etgé

rés

effic

acem

ent

-Et

ablis

sem

ent

de p

riorit

éspo

ur le

s tr

avau

x-

Attr

ibut

ion

des

mar

chés

de t

rava

ux-

Org

anis

atio

n de

l’e

ntre

tien

Les

ouvr

ages

d’ir

riga

tion

et d

e dr

aina

ge s

ont

éten

dus

et e

ntre

tenu

s

-M

ise

au p

oint

du

nouv

eau

syst

ème

-Ré

alis

atio

n de

spr

ogra

mm

es d

e tr

avau

x-

Cré

atio

n et

form

atio

nd’

asso

ciat

ions

d’u

sage

rsde

l’ea

u

Des

mar

chés

son

tco

nstr

uits

ou

mod

erni

sés

Des

cen

tres

com

mun

au-

tair

es d

e fo

rmat

ion

sont

cons

trui

ts e

t éq

uipé

s

-D

éfin

ition

des

rôl

es e

t de

sre

spon

sabi

lités

-El

abor

atio

n de

prog

ram

mes

de

trav

ail

indi

vidu

els

Les

syst

ème

de p

lani

fica-

tion

par

tici

pati

ve e

t de

sui

vi-é

valu

atio

n fo

ncti

onne

nt

-M

ise

au p

oint

du

syst

ème

de s

uivi

-éva

luat

ion

-Fo

rmat

ion

des

acte

urs

conc

erné

s au

sui

vi-

éval

uatio

n-

Réun

ions

ann

uelle

s de

bila

n du

pro

jet

et d

epr

ogra

mm

atio

n de

sac

tivité

s

Les

diff

éren

ts a

cteu

rsco

ncer

nés

part

icip

ent

acti

vem

ent

aux

déci

sion

set

à la

pla

nific

atio

n du

proj

et

Les

ress

ourc

es f

inan

cièr

esso

nt b

ien

géré

es e

tco

mpt

abili

sées

Des

déb

arca

dère

s so

ntco

nstr

uits

et

entr

eten

us

Page 13: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-13

Tabl

eau

B-3.

Mat

rice

de

cadr

e lo

giqu

e (f

icti

ve)

rem

anié

e (N

ote:

Tro

is s

eule

men

t de

s si

x ob

ject

ifs s

péci

fique

s or

igin

els

ont

été

rem

anié

s po

ur c

et e

xem

ple)

Obj

ectif

gén

éral

Q

uest

ions

et

indi

cate

urs

de p

erfo

rman

ceM

écan

ism

es d

e su

ivi e

t so

urce

sd’

info

rmat

ion

Hyp

othè

ses

Les

moy

ens

de s

ubsi

stan

ce d

e 35

000

fam

illes

pau

vres

dan

s la

pro

vinc

e de

Rutu

nga

sont

am

élio

rés

grâc

e à

unre

nfor

cem

ent

de la

séc

urité

alim

enta

ire

et à

la c

réat

ion

de n

ouve

lles

activ

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus

Que

stio

ns s

ur le

s pe

rfor

man

ces:

•Po

ur q

ui la

séc

urité

alim

enta

ire a

-t-e

llech

angé

et

com

men

t?

•C

omm

ent

le p

ouvo

ir d’

acha

t de

s m

énag

esci

bles

a-t

-il c

hang

é?

•C

omm

ent

les

inte

rven

tions

du

proj

et o

nt-

elle

s in

fluen

cé la

sat

isfac

tion

des

beso

ins

enm

atiè

re d

e lo

gem

ent,

d’éd

ucat

ion

et d

esa

nté?

•C

omm

ent

la d

iver

sité

et l’

ampl

eur

del’é

cono

mie

loca

le o

nt-e

lles

chan

gé?

•C

omm

ent

les

inte

rven

tions

ont

-elle

s af

fect

éla

cha

rge

de t

rava

il, le

s rô

les

et le

bie

n-êt

rede

s di

ffére

nts

mem

bres

des

mén

ages

(fem

mes

, hom

mes

, jeu

nes,

per

sonn

esâg

ées)

?

•Le

s di

ffére

nts

grou

pes

soci

aux

etéc

onom

ique

s on

t-ils

équ

itabl

emen

tbé

néfic

ié d

es in

terv

entio

ns d

u pr

ojet

?

Indi

cate

urs

d’at

tein

te d

es o

bjec

tifs:

•La

séc

urité

alim

enta

ire d

e 75

% d

es fa

mill

eses

t as

suré

e da

ns d

es c

ondi

tions

sai

sonn

ière

sno

rmal

es

•Au

gmen

tatio

n de

30%

des

dép

ense

s de

loge

men

t, d’

éduc

atio

n et

de

sant

é de

sm

énag

es

•L’

amél

iora

tion

des

cond

ition

s de

vie

a é

téég

ale

pour

les

mén

ages

diri

gés

par

des

fem

mes

et

par

des

hom

mes

•En

quêt

es p

ar s

onda

ge s

ur le

s m

énag

es (

deré

fére

nce,

à m

i-par

cour

s, à

la fi

n du

pro

jet

et t

rois

ans

aprè

s so

n ac

hève

men

t)

•Su

ivi p

artic

ipat

if de

l’im

pact

pou

rco

mpl

éter

les

enqu

êtes

sur

les

mén

ages

•O

bser

vatio

ns s

ur le

ter

rain

du

pers

onne

l du

proj

et e

t de

s ag

ents

d’e

xécu

tion

•An

alys

e de

s st

atist

ique

s pe

rtin

ente

s du

gouv

erne

men

t

•Ra

ppor

ts d

e su

ivi d

u pr

ojet

•An

alys

e de

l’ac

tivité

éco

nom

ique

loca

le (

deré

fére

nce,

à m

i-par

cour

s, à

la fi

n du

pro

jet

et t

rois

ans

aprè

s so

n ac

hève

men

t)

•Il

exist

e de

s dé

bouc

hés

cons

tant

s et

suffi

sant

s po

ur le

s pr

odui

ts e

t au

tres

art

icle

slo

caux

•Le

s av

anta

ges

du p

roje

t ne

son

t pa

sco

mpe

nsés

par

une

dim

inut

ion

des

serv

ices

et d

es p

rest

atio

ns s

ocia

les

de l’

État

•L’

augm

enta

tion

de la

pro

duct

ion

agric

ole

et d

e l’a

ctiv

ité é

cono

miq

ue n

’est

pas

com

pens

ée p

ar l’

accr

oiss

emen

tdé

mog

raph

ique

•La

pro

duct

ion

agric

ole

peut

êtr

e re

ntab

lem

ême

en p

rése

nce

d’un

e dé

grad

atio

n de

ste

rmes

de

l’éch

ange

pou

r le

s pr

odui

tsag

ricol

es

•La

cap

acité

pro

duct

ive

des

ress

ourc

esna

ture

lles

n’es

t pa

s dé

grad

ée p

arl’i

nten

sific

atio

n de

la p

rodu

ctio

n

•Le

s po

pula

tions

et

les

inst

itutio

ns o

nt la

capa

cité

de

s’ad

apte

r à

des

circ

onst

ance

sen

évo

lutio

n co

nsta

nte

•Le

s av

anta

ges

ne s

ont

pas

com

pens

és p

arun

e pe

rtur

batio

n de

s st

raté

gies

de

subs

istan

ce t

radi

tionn

elle

s

Obj

ectif

s sp

écifi

ques

des

com

posa

ntes

Q

uest

ions

et

indi

cate

urs

de p

erfo

rman

ceM

écan

ism

es d

e su

ivi e

t so

urce

sd’

info

rmat

ion

Hyp

othè

ses

1) P

rodu

ctio

n ag

rico

le

La p

rodu

ctio

n ag

rico

le e

st a

ugm

enté

e et

dive

rsifi

ée d

urab

lem

ent

Que

stio

ns s

ur le

s pe

rfor

man

ces:

•C

omm

ent

la d

iver

sité,

le n

ivea

u de

la p

rodu

ctio

n et

la p

rodu

ctiv

ité d

el’a

gric

ultu

re o

nt-il

s ch

angé

dan

s la

rég

ion

cibl

ée?

•Re

gist

res

de l’

utili

satio

n de

s te

rres

et

des

cultu

res

tenu

s pa

r le

s co

mm

unau

tés

part

icip

ante

s, le

s gr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

etle

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

•La

cap

acité

pro

duct

ive

de la

rég

ion

est

suffi

sant

e po

ur s

atisf

aire

les

beso

ins

alim

enta

ires

et p

rodu

ire u

n ex

céde

ntde

stin

é à

la v

ente

Page 14: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-14

•Q

uelle

s so

nt le

s in

nova

tions

qui

ont

été

élab

orée

s ou

rec

omm

andé

es e

t da

ns q

uelle

mes

ure

ont-

elle

s ét

é ad

opté

es?

•C

omm

ent

l’im

pact

de

l’agr

icul

ture

sur

l’env

ironn

emen

t a-

t-il

chan

gé?

Indi

cate

urs

d’at

tein

te d

es o

bjec

tifs:

•La

sup

erfic

ie d

es t

erre

s ut

ilisé

es p

our

l’hor

ticul

ture

a é

té p

orté

e à

4 00

0he

ctar

es

•60

% d

es a

gric

ulte

urs

obtie

nnen

t 70

% d

esre

ndem

ents

visé

s le

s an

nées

les

cond

ition

s sa

isonn

ière

s so

nt n

orm

ales

•Le

s pe

tits

agric

ulte

urs

ont

augm

enté

d’a

um

oins

10%

les

supe

rfic

ies

plan

tées

de

cultu

res

autr

es q

ue le

riz

•70

% d

es a

gric

ulte

urs

ont

adop

té a

u m

oins

une

prat

ique

plu

s re

spec

tueu

se d

el’e

nviro

nnem

ent

•La

ten

eur

en r

ésid

us c

him

ique

s du

fleu

veBe

sha

a ét

é ra

men

ée à

l’ob

ject

if fix

é

•(V

oir

égal

emen

t le

s in

dica

teur

s po

urch

aque

pro

duit)

•En

quêt

es p

ar s

onda

ge s

ur le

s re

ndem

ents

des

cultu

res

et a

naly

ses

de la

mar

ge b

rute

réal

isées

par

le M

inist

ère

de l’

agric

ultu

re

•Ét

ablis

sem

ent

avec

les

grou

pes

d’ag

ricul

teur

s de

sys

tèm

es p

artic

ipat

ifs d

esu

ivi

•M

ise e

n pl

ace

d’un

pro

cess

us d

’éva

luat

ion

de l’

impa

ct e

nviro

nnem

enta

l

•Q

uest

ions

pos

ées

lors

des

enq

uête

s su

r le

sm

énag

es/e

xplo

itatio

ns

•Il

exist

e de

s dé

bouc

hés

suffi

sant

s et

lapr

oduc

tion

peut

êtr

e ve

ndue

à d

es p

rixad

équa

ts

•U

ne p

rodu

ctio

n pl

us d

iver

sifié

e et

plu

sin

tens

e es

t fin

anci

èrem

ent

rent

able

•Le

s ch

ange

men

ts n

’ont

pas

un

impa

ctné

gatif

disp

ropo

rtio

nné

sur

l’util

isatio

ngl

obal

e de

mai

n-d’

oeuv

re a

u ni

veau

des

mén

ages

2) A

ctiv

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus

Les

activ

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus

sont

augm

enté

es e

t di

vers

ifiée

s

•D

e te

lles

initi

ativ

es o

nt-e

lles

été

prise

s en

mat

ière

de

vale

ur a

jout

ée o

u de

ges

tion

post

-réc

olte

et

quel

les

en o

nt é

té le

sco

nséq

uenc

es é

cono

miq

ues?

•Q

uels

chan

gem

ents

y a

-t-il

eu

dans

lem

ouve

men

t de

s pr

odui

ts p

rove

nant

de

lalo

calit

é?

•C

omm

ent

et d

ans

quel

le m

esur

e a-

t-il

été

déve

lopp

é de

s dé

bouc

hés

pour

des

prod

uits

spé

cifiq

ues?

•C

omm

ent

le n

ivea

u et

la d

iver

sité

des

activ

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus

des

mén

ages

ont

-ils

chan

gé?

•C

omm

ent

les

rôle

s au

sei

n du

mén

age

ont-

ils c

hang

é?

•Q

uest

ions

pos

ées

lors

des

enq

uête

s su

r le

sm

énag

es

•Su

ivi p

ar le

s O

NG

et

les

grou

pes

fém

inin

s

•An

alys

e de

l’ac

tivité

éco

nom

ique

loca

le (

deré

fére

nce,

à m

i-par

cour

s, à

la fi

n du

pro

jet

et t

rois

ans

aprè

s so

n ac

hève

men

t)

•Su

ivi p

artic

ipat

if de

l’im

pact

pou

rco

mpl

éter

les

enqu

êtes

sur

les

mén

ages

et

l’étu

de é

cono

miq

ue

•O

bser

vatio

ns s

ur le

ter

rain

par

le p

erso

nnel

du p

roje

t et

des

par

tena

ires

d’ex

écut

ion

•Le

s re

venu

s on

t au

gmen

té s

uffis

amm

ent

pour

faire

une

diff

éren

ce d

ans

la p

ossib

ilité

des

mén

ages

d’a

chet

er c

e do

nt il

s on

tbe

soin

•D

es a

limen

ts e

t au

tres

art

icle

s de

pre

miè

rené

cess

ité s

ont

disp

onib

les

sur

les

mar

chés

•Le

s tr

ansf

orm

atio

ns d

e l’é

cono

mie

loca

lein

duite

s pa

r le

pro

jet

ont

accr

u le

s re

venu

sde

s m

énag

es d

ans

des

prop

ortio

ns p

lus

élev

ées

que

les

coût

s

•Le

s av

anta

ges

appo

rtés

par

l’in

tens

ifica

tion

de l’

activ

ité é

cono

miq

ue b

énéf

icie

nt a

uxm

énag

es p

auvr

es e

t pa

s au

x in

term

édia

ires

Page 15: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-15

Indi

cate

urs

d’at

tein

te d

es o

bjec

tifs:

•60

% d

es m

énag

es o

nt v

u le

ur p

ouvo

ird’

acha

t au

gmen

ter

d’au

moi

ns 2

0%

•Au

gmen

tatio

n de

100

% d

es p

ossib

ilité

sd’

empl

oi n

on a

gric

ole

•Le

s ch

ange

men

ts n

’ont

pas

un

impa

ctné

gatif

disp

ropo

rtio

nné

sur

l’util

isatio

ngl

obal

e de

mai

n-d’

oeuv

re a

u ni

veau

des

mén

ages

3) D

ével

oppe

men

t in

stitu

tionn

el

Les

inst

itutio

ns d

u se

cteu

r pu

blic

, du

sect

eur

priv

é et

des

ON

G p

euve

nt a

ppuy

eref

ficac

emen

t un

dév

elop

pem

ent

agri

cole

et

éco

nom

ique

dur

able

s

Que

stio

ns s

ur le

s pe

rfor

man

ces:

•D

e qu

elle

s fa

çons

le fo

nctio

nnem

ent

dusy

stèm

e de

rec

herc

he e

t de

vul

garis

atio

nag

ricol

es a

-t-il

cha

ngé?

•D

ans

quel

le m

esur

e le

s as

soci

atio

ns d

esag

ricul

teur

s et

gro

upes

fém

inin

s et

les

ON

Gon

t-ils

réu

ssi à

app

uyer

le d

ével

oppe

men

tde

l’ag

ricul

ture

et

la c

réat

ion

de n

ouve

lles

activ

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus?

•C

omm

ent

les

entr

epris

es d

u se

cteu

r pr

ivé

cont

ribue

nt-e

lles

au d

ével

oppe

men

t?

Indi

cate

urs

d’at

tein

te d

es o

bjec

tifs:

•D

e no

uvea

ux p

lans

str

atég

ique

s et

les

plan

sde

tra

vail

annu

els

du M

inist

ère

del’a

gric

ultu

re s

ont

exéc

utés

effi

cace

men

t

•50

0 gr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

fonc

tionn

ent

effic

acem

ent

•20

ON

G a

ppui

ent

effic

acem

ent

ledé

velo

ppem

ent

•30

0 gr

oupe

s de

pro

mot

ion

des

entr

epris

esfé

min

ines

opè

rent

effi

cace

men

t

•Év

alua

tion

orga

nisa

tionn

elle

des

act

ivité

sdu

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

(de

réf

éren

ce,

à m

i-par

cour

s, à

la fi

n du

pro

jet

et t

rois

ans

aprè

s so

n ac

hève

men

t)

•Ra

ppor

ts d

es O

NG

, des

ass

ocia

tions

d’ag

ricul

teur

s et

des

gro

upes

fém

inin

s

•Su

ivi p

artic

ipat

if de

l’im

pact

des

ON

G, d

esas

soci

atio

ns d

’agr

icul

teur

s et

des

gro

upes

fém

inin

s

•O

bser

vatio

ns s

ur le

ter

rain

par

le p

erso

nnel

du p

roje

t et

des

par

tena

ires

d’ex

écut

ion

•Su

ivi d

es a

ctiv

ités

du s

ecte

ur p

rivé

•Le

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

disp

ose

dere

ssou

rces

fina

nciè

res

et h

umai

nes

suffi

sant

es p

our

appu

yer

le d

ével

oppe

men

t

•La

par

ticip

atio

n ac

crue

des

mili

eux

d’af

faire

s ne

se

trad

uira

pas

par

une

expl

oita

tion

des

grou

pes

désa

vant

agés

•Le

s ag

ricul

teur

s/fe

mm

es s

ont

disp

osés

àpa

rtic

iper

aux

gro

upes

de

sout

ien

•Le

s in

cita

tions

ten

dant

à e

ncou

rage

rl’a

dopt

ion

de n

ouve

lles

tech

niqu

es d

epr

oduc

tion

agric

ole

ou d

e no

uvel

les

activ

ités

géné

ratr

ices

de

reve

nus

sont

suffi

sant

es p

our

susc

iter

un in

térê

t po

ur le

sse

rvic

es d

e vu

lgar

isatio

n of

fert

s pa

r le

sgr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

et le

Min

istèr

e de

l’agr

icul

ture

4) C

rédi

t ru

ral

Le c

rédi

t ru

ral e

st p

lus

larg

emen

t ut

ilisé

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

5) In

fras

truc

ture

rur

ale

Des

infr

astr

uctu

res

rura

les

sont

mis

es e

npl

ace

et e

ntre

tenu

es

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

6) G

estio

n du

pro

jet

Le p

roje

t es

t gé

ré e

ffic

acem

ent

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est p

asfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet e

xem

ple

Page 16: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-16

Co

mp

osa

nte

1. P

rod

ucti

on

ag

rico

le –

Réa

lisat

ion

s et

act

ivit

és

Réal

isat

ions

et

activ

ités

Que

stio

ns e

t in

dica

teur

s de

per

form

ance

Méc

anis

mes

de

suiv

i et

sour

ces

d’in

form

atio

nH

ypot

hèse

s

Réal

isat

ion

1.1

– La

pro

duct

ion

hort

icol

e et

mar

aîch

ère

est

augm

enté

ePr

inci

pale

s qu

estio

ns s

ur le

s pe

rfor

man

ces:

•D

ans

quel

le m

esur

e la

pro

duct

ion

hort

icol

eet

mar

aîch

ère

a-t-

elle

aug

men

té?

•Q

ui b

énéf

icie

de

cett

e au

gmen

tatio

n et

com

men

t?

•Q

uel e

st l’

impa

ct s

ur l’

envi

ronn

emen

t de

l’aug

men

tatio

n de

la p

rodu

ctio

n et

com

men

t es

t-il

géré

?

Prin

cipa

ux in

dica

teur

s d’

atte

inte

des

obj

ectif

s:

•2

000

hect

ares

de

verg

ers

ont

été

plan

tés

et p

rodu

its

•3

000

hect

ares

son

t ut

ilisé

s po

ur p

rodu

iredi

ffére

nts

légu

mes

•15

000

agr

icul

teur

s pa

rtic

ipen

t à

au m

oins

une

form

e de

pro

duct

ion

de fr

uits

ou

delé

gum

es

•10

000

fam

illes

bén

éfic

ient

du

surc

roît

detr

avai

l sai

sonn

ier

•Re

gist

res

de l’

utili

satio

n de

s te

rres

et

des

cultu

res

tenu

s pa

r le

s co

mm

unau

tés

part

icip

ante

s, le

s gr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

etle

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

•En

quêt

es p

ar s

onda

ge s

ur le

s re

ndem

ents

des

cultu

res

et a

naly

ses

de la

mar

ge b

rute

réal

isées

par

le M

inist

ère

de l’

agric

ultu

re

•Ét

ablis

sem

ent

avec

les

grou

pes

d’ag

ricul

teur

s de

sys

tèm

es p

artic

ipat

ifs d

esu

ivi

•M

ise e

n pl

ace

d’un

pro

cess

us d

’éva

luat

ion

de l’

impa

ct e

nviro

nnem

enta

l

•Le

s ve

rger

s et

l’ho

rtic

ultu

re c

onst

ituen

t un

moy

en r

atio

nnel

, des

poi

nts

de v

uefin

anci

er, e

nviro

nnem

enta

l et

soci

al,

d’ac

croî

tre

la p

rodu

ctiv

ité g

loba

le d

el’a

gric

ultu

re

•Il

est

poss

ible

de

form

er le

s re

ssou

rces

hum

aine

s né

cess

aire

s à

une

prod

uctio

nin

tens

ive

réus

sie

•Le

s ag

ricul

teur

s se

mon

tren

t di

spos

és à

adop

ter

de n

ouve

aux

syst

èmes

de

cultu

re

Act

ivité

s se

rat

tach

ant

à la

réa

lisat

ion

1.1

Prin

cipa

ux m

oyen

sC

oûts

Hyp

othè

ses

1.1.

1 –

Iden

tifie

r, gr

âce

à de

s re

cher

ches

part

icip

ativ

es a

vec

les

agri

culte

urs,

des

mei

lleur

s ty

pes

de v

erge

rs e

t de

légu

mes

àpl

ante

r et

les

syst

èmes

de

prod

uctio

n le

sm

ieux

app

ropr

iés

•25

moi

s de

ser

vice

s de

con

sulta

nt p

our

des

rech

erch

es e

xter

nes

•C

oord

onna

teur

pou

r la

rec

herc

he-

déve

lopp

emen

t

•Re

ssou

rces

pou

r 20

site

s de

rec

herc

he s

ur le

terr

ain

•Fo

rmat

ion

de 2

0 ag

ents

du

Min

istèr

e de

l’agr

icul

ture

aux

mét

hode

s pa

rtic

ipat

ives

de

rech

erch

e

•Fo

rmat

ion

de 3

0 ag

ents

du

Min

istèr

e de

l’agr

icul

ture

aux

tec

hniq

ues

les

plus

mod

erne

s de

pro

duct

ion

des

réco

ltes

pote

ntie

lles

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Il pe

ut ê

tre

intr

odui

t de

s sy

stèm

es d

epr

oduc

tion

appr

oprié

s eu

éga

rd a

uxco

nditi

ons

loca

les

Page 17: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-17

1.1.

2 –

Étab

lir e

t m

ettr

e en

pla

ce u

nsy

stèm

e de

vul

gari

satio

n en

coo

péra

tion

entr

e le

Min

istè

re d

e l’a

gric

ultu

re, l

ese

cteu

r pr

ivé,

les

grou

pes

d’ag

ricu

lteur

s et

les

ON

G

•C

oord

onna

teur

/mon

iteur

des

ser

vice

spa

rtic

ipat

ifs d

e vu

lgar

isatio

n

•C

ontr

ibut

ion

au s

ecte

ur p

rivé

et à

des

grou

pes

d’O

NG

des

con

trat

s de

ser

vice

s de

vulg

arisa

tion

•Fo

rmat

ion

de fo

rmat

eurs

et

de 2

00pe

rson

nes

aux

serv

ices

par

ticip

atifs

de

vulg

arisa

tion

•Ap

pui a

ux c

ham

ps é

cole

s (F

arm

er F

ield

Scho

ols)

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Les

capa

cité

s en

mat

ière

de

serv

ices

de

vulg

arisa

tion

agric

ole

sont

suf

fisan

tes

pour

aide

r le

s ag

ricul

teur

s à

adop

ter

deno

uvea

ux s

ystè

mes

de

cultu

re

1.1.

3 –

Org

anis

atio

n de

l’ap

prov

isio

nne-

men

t en

app

orts

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s

Réal

isat

ions

et

activ

ités

Que

stio

ns e

t in

dica

teur

s de

per

form

ance

Méc

anis

mes

de

suiv

i et

sour

ces

d’in

form

atio

nH

ypot

hèse

s

Prod

uit

1.2

– La

pro

duct

ion

de r

iz e

stau

gmen

tée

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est

pas

four

ni d

e dé

tails

dan

s ce

t ex

empl

eEx

empl

e de

str

uctu

re d

e la

mat

rice

– il

n’es

t pa

sfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet

exem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est

pas

four

ni d

e dé

tails

dan

s ce

t ex

empl

e

Act

ivité

s se

rat

tach

ant

à la

réa

lisat

ion

1.2

Prin

cipa

ux m

oyen

sC

oûts

Hyp

othè

ses

1.2.

1 –

Am

énag

emen

t de

nou

velle

s ri

zièr

esen

ter

rass

eEx

empl

e de

str

uctu

re d

e la

mat

rice

– il

n’es

t pa

sfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet

exem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est

pas

four

ni d

e dé

tails

dan

s ce

t ex

empl

eEx

empl

e de

str

uctu

re d

e la

mat

rice

– il

n’es

t pa

sfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet

exem

ple

1.2.

2 –

Intr

oduc

tion

de n

ouve

lles

vari

étés

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est

pas

four

ni d

e dé

tails

dan

s ce

t ex

empl

eEx

empl

e de

str

uctu

re d

e la

mat

rice

– il

n’es

t pa

sfo

urni

de

déta

ils d

ans

cet

exem

ple

Exem

ple

de s

truc

ture

de

la m

atric

e –

il n’

est

pas

four

ni d

e dé

tails

dan

s ce

t ex

empl

e

Page 18: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-18

Co

mp

osa

nte

3. D

ével

op

pem

ent

des

inst

itut

ion

s –

Réa

lisat

ion

s et

act

ivit

és

Réal

isat

ions

et

activ

ités

Que

stio

ns e

t in

dica

teur

s de

per

form

ance

Méc

anis

mes

de

suiv

i et

sour

ces

d’in

form

atio

nH

ypot

hèse

s

Réal

isat

ion

3.1

– Le

s ca

paci

tés

du M

inis

tère

de l’

agri

cultu

re d

’app

uyer

le p

roce

ssus

de

déve

lopp

emen

t ru

ral s

ont

renf

orcé

es

Prin

cipa

les

ques

tions

sur

les

perf

orm

ance

s:

•D

ans

quel

le m

esur

e le

Min

istèr

e de

l’agr

icul

ture

a-t

-il r

éuss

i à fa

cilit

er le

déve

lopp

emen

t ag

ricol

e et

éco

nom

ique

dans

la p

rovi

nce?

•D

ans

quel

le m

esur

e le

s pr

inci

paux

clie

nts

sont

-ils

satis

faits

des

ser

vice

s et

de

l’app

uidu

Min

istèr

e?

Prin

cipa

ux in

dica

teur

s d’

atte

inte

des

obj

ectif

s:

•To

us le

s ag

ents

ont

des

déf

initi

ons

d’em

ploi

révi

sées

, des

obj

ectif

s de

per

form

ance

et

des

plan

s de

tra

vail

•St

ruct

ures

de

gest

ion,

mat

érie

l et

faci

lités

néce

ssai

res

sont

en

plac

e po

ur p

erm

ettr

eau

x ag

ents

de

s’ac

quitt

er c

omm

e il

conv

ient

de

leur

s fo

nctio

ns

•75

% d

u pe

rson

nel e

xécu

te c

omm

e il

conv

ient

les

plan

s de

tra

vail

et a

ttei

nt le

sob

ject

ifs d

e pe

rfor

man

ce

•Sy

stèm

e de

sui

vi d

es a

ctiv

ités

et d

espe

rfor

man

ces

étab

li au

sei

n du

Min

istèr

e de

l’agr

icul

ture

•In

terv

iew

s av

ec le

s pr

inci

paux

clie

nts

(agr

icul

teur

s, e

ntre

prise

s, O

NG

)

•Év

alua

tion

orga

nisa

tionn

elle

des

act

ivité

sdu

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

(de

réf

éren

ce,

à m

i-par

cour

s, à

la fi

n du

pro

jet

et t

rois

ans

aprè

s so

n ac

hève

men

t)

•Su

ivi p

artic

ipat

if de

l’im

pact

ave

c le

sgr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

•Le

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

peu

t et

veu

tjo

uer

un r

ôle

clé

dans

le p

roce

ssus

de

déve

lopp

emen

t

•Le

Min

istèr

e pe

ut s

’orie

nter

dav

anta

ge v

ers

les

clie

nts

et t

rava

iller

en

part

enar

iat

avec

les

autr

es p

artie

s pr

enan

tes,

y c

ompr

is le

sect

eur

priv

é

3.1.

1 –

Réal

isat

ion

d’un

aud

itor

gani

satio

nnel

et

conc

eptio

n de

last

raté

gie

de r

enfo

rcem

ent

des

capa

cité

sor

gani

satio

nnel

les

•Q

uatr

e m

ois

de s

ervi

ce d

’un

spéc

ialis

te d

udé

velo

ppem

ent

inst

itutio

nnel

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Les

inci

tatio

ns e

t le

s re

ssou

rces

hum

aine

sso

nt s

uffis

ante

s po

ur a

mél

iore

r le

spe

rfor

man

ces

3.1.

2 –

Réal

isat

ion

d’un

pro

gram

me

defo

rmat

ion

de 3

00 a

gent

s•

Coo

rdon

nate

ur d

e la

form

atio

n

•Fi

nanc

emen

t de

la p

artic

ipat

ion

de 5

0ag

ents

à d

es c

ours

de

form

atio

n à

l’étr

ange

r

•22

moi

s de

ser

vice

d’u

n sp

écia

liste

de

lafo

rmat

ion

de l’

exté

rieur

•Fi

nanc

emen

t d’

une

form

atio

n à

lalo

gist

ique

et

d’at

elie

rs

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Il ex

iste

au s

ein

du M

inist

ère

del’a

gric

ultu

re d

es c

ondi

tions

per

met

tant

au

pers

onne

l d’a

ppliq

uer

leur

s no

uvel

les

aptit

udes

et

com

péte

nces

dan

s la

pra

tique

Act

ivité

s se

rat

tach

ant

à la

réa

lisat

ion

3.1

Prin

cipa

ux m

oyen

sC

oûts

Hyp

othè

ses

Page 19: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-19

3.1.

3 –

Intr

oduc

tion

d’in

cita

tions

aux

perf

orm

ance

s•

Coo

rdon

nate

ur d

e l’é

valu

atio

n de

spe

rfor

man

ces

du p

erso

nnel

•Fi

nanc

emen

t du

sys

tèm

e de

prim

es

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Un

syst

ème

de s

uivi

des

per

form

ance

s es

ten

pla

ce

•Le

per

sonn

el d

’enc

adre

men

t a

une

form

atio

n su

ffisa

nte

pour

éta

blir

etad

min

istre

r un

sys

tèm

e d’

inci

tatio

ns a

uxpe

rfor

man

ces

3.1.

4 –

Inst

alla

tion

et m

oder

nisa

tion

dum

atér

iel e

t de

l’éq

uipe

men

t•

Cin

q vé

hicu

les

tout

-ter

rain

•20

mot

ocyc

lett

es

•M

oder

nisa

tion

de c

inq

stat

ions

de

terr

ain

•C

réat

ion

de d

eux

nouv

elle

s st

atio

ns d

ete

rrai

n

•M

oder

nisa

tion

du m

atér

iel d

e bu

reau

et

dusy

stèm

e in

form

atiq

ue

•M

atér

iel d

e re

cher

che

et d

e la

bora

toire

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Les

capa

cité

s né

cess

aire

s à

l’util

isatio

n et

àl’e

ntre

tien

du m

atér

iel e

xist

ent

ou d

oive

ntêt

re c

réée

s

Réal

isat

ions

et

activ

ités

Que

stio

ns e

t in

dica

teur

s de

per

form

ance

Méc

anis

mes

de

suiv

i et

sour

ces

d’in

form

atio

nH

ypot

hèse

s

Réal

isat

ion

3.2

– D

es g

roup

es d

’app

ui a

uxag

ricu

lteur

s on

t ét

é m

is e

n pl

ace

etfo

urni

ssen

t ef

ficac

emen

t de

s se

rvic

es à

leur

s m

embr

es

Prin

cipa

les

ques

tions

sur

les

perf

orm

ance

s:

•D

ans

quel

le m

esur

e le

s gr

oupe

s d’

appu

iau

x ag

ricul

teur

s on

t-ils

réu

ssi à

per

met

tre

àle

urs

mem

bres

d’a

mél

iore

r le

ur p

rodu

ctio

nag

ricol

e?

Prin

cipa

ux in

dica

teur

s d’

atte

inte

des

obj

ectif

s:

•3

000

grou

pes

d’ap

pui a

ux a

gric

ulte

urs

opèr

ent

effic

acem

ent

•60

% d

es a

gric

ulte

urs

ont

mod

ifié

leur

spr

atiq

ues

à la

sui

te d

e le

ur in

tera

ctio

n av

ecle

s gr

oupe

s d’

appu

i

•D

ocum

enta

tion

tenu

e pa

r le

s gr

oupe

s de

prod

ucte

urs

et s

ystè

me

de s

uivi

•Sy

stèm

e de

sui

vi é

tabl

i par

les

ON

G e

t le

Min

istèr

e de

l’ag

ricul

ture

•Su

ivi p

artic

ipat

if de

l’im

pact

ave

c le

sgr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

•Le

s O

NG

et

le M

inist

ère

de l’

agric

ultu

redi

spos

ent

de c

apac

ités

adéq

uate

s po

urap

puye

r le

s gr

oupe

s d’

agric

ulte

urs

•Le

s ag

ricul

teur

s on

t le

tem

ps d

’ass

ister

aux

réun

ions

des

gro

upes

Act

ivité

s se

rat

tach

ant

à la

réa

lisat

ion

3.2

Prin

cipa

ux m

oyen

sC

oûts

Hyp

othè

ses

3.2.

1 –

Renf

orce

men

t de

s ca

paci

tés

des

ON

G d

e m

obili

ser

des

grou

pes

d’ag

ricu

lteur

s

•C

oord

onna

teur

de

la c

réat

ion

des

grou

pes

d’ag

ricul

teur

s

•At

trib

utio

n à

10 O

NG

des

con

trat

s de

serv

ices

d’a

ppui

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s•

Les

ON

G s

ont

créd

ible

s au

x ye

ux d

esag

ricul

teur

s

3.2.

2 –

Form

atio

n de

50

agen

tsco

mm

unau

tair

es•

Form

ateu

r, at

elie

r, fra

is de

voy

age

Indi

quer

ici l

es c

oûts

des

act

ivité

s

3.2.

3 –

Form

atio

n de

rep

rése

ntan

ts d

e 20

0gr

oupe

s d’

agri

culte

urs

•Fo

rmat

eur,

atel

ier,

frais

de v

oyag

eIn

diqu

er ic

i les

coû

ts d

es a

ctiv

ités

Page 20: Cadre logique d'un projet

GUIDE PRATIQUE DE S&E DES PROJETS ANNEXE B

B-20

Module 1. Présentation du guide

Module 2. Utiliser le suivi-évaluation pour une gestion orientée vers l’impact

Module 3. Lier la conception des projets, la programmation annuelle et le suivi-évaluation

Module 4. Concevoir et mettre en place le système de suivi-évaluation

Module 5. Choisir ce qu’il faut suivre et évaluer

Module 6. Collecter, gérer et communiquer l’information

Module 7. Mobiliser les capacités nécessaires et assurer des conditions de fonctionnement optimales

Module 8. Organiser la réflexion critique pour améliorer l’action

Annexe A. Terminologie du suivi-évaluation

Annexe B. Exemple annoté de matrice du cadre logiqued’un projet (concerne le module 3)

Annexe C. Exemple annoté de matrice de suivi-évaluation(concerne le module 5)

Annexe D. Méthodes et outils de suivi-évaluation (concerne les modules 3, 6 et 8)

Annexe E. Modèles de profils de poste et de termes deréférence pour les principales tâches de suivi-évaluation (concerne le module 7)

Liste des fascicules du guide